RISEDRONATE SANDOZ 75 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67816174
  • Description : RISEDRONATE SANDOZ fait partie d'un groupe de médicaments non-hormonaux appelés bisphosphonates, utilisés dans le traitement de maladies des os. Il agit directement sur l'os et le rend plus fort et par conséquent moins susceptible de casser.L'os est un tissu vivant. L’os usé est constamment retiré de votre squelette et remplacé par de l’os nouveau.L'ostéoporose se produit particulièrement chez les femmes après la ménopause au moment de laquelle l'os devient plus fragile et plus susceptible de casser lors d'une chute ou d'une tension.Les vertèbres, la hanche et le poignet sont les principaux sites des fractures, bien qu'elles puissent être situées sur n'importe quel autre os. Les fractures dues à l'ostéoporose peuvent également provoquer des douleurs dorsales, une réduction de la taille et un dos voûté. Beaucoup de patients ostéoporotiques n'ont pas de symptômes et vous pouvez même ne pas savoir que vous l'êtes.Le traitement de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées.Classe pharmacothérapeutique : BISPHOSPHONATES, Code ATC : M05BA07.Dans quel cas RISEDRONATE SANDOZ est-il utilisé ?
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 15/06/2012
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de RISEDRONATE SANDOZ 75 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé RISÉDRONATE MONOSODIQUE ANHYDRE 37314 75 mg SA
    Comprimé ACIDE RISÉDRONIQUE 99915 69,6 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 2 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2176370
    • Code CIP3 : 3400921763706
    • Prix : 9,84 €
    • Date de commercialisation : 12/04/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 6 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2176393
    • Code CIP3 : 3400921763935
    • Prix : 29,12 €
    • Date de commercialisation : 12/04/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 05/02/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé contient 75 mg de risédronate monosodique, équivalant à 69,6 mg d'acide risédronique.

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 299,8 mg de lactose monohydraté (équivalent à 284,8 mg de lactose).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Rose, rond, biconvexe, avec « R75 » inscrit sur une face et lisse sur l’autre face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique chez les femmes à risque élevé de fractures (voir rubrique 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Chez l'adulte, la dose recommandée est d'un comprimé à 75 mg par voie orale, deux jours consécutifs par mois. Le premier comprimé doit être pris le même jour chaque mois, suivi par le second comprimé le jour d'après.

    La durée optimale du traitement par le bisphosphonate pour l’ostéoporose n’a pas été établie. La nécessité de prolonger le traitement doit être réévaluée périodiquement sur la base des bénéfices et risques potentiels de RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé, au cas par cas, en particulier après 5 ans d’utilisation ou plus.

    L'alimentation et les médicaments contenant des cations polyvalents (voir rubrique 4.5) interfèrent avec l'absorption du risédronate monosodique. Afin d'obtenir une absorption optimale, les patientes doivent prendre le comprimé avant le petit déjeuner : au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autre que de l'eau plate) de la journée. L'eau plate est la seule boisson qui doit être prise avec RISEDRONATE SANDOZ. Veuillez noter que certaines eaux minérales peuvent contenir une très forte concentration en calcium et ne doivent donc pas être utilisées (voir rubrique 5.2).

    Les patientes doivent être informées que si elles oublient une prise, elles doivent la prendre le lendemain matin du jour où l'oubli est constaté, à moins qu'il ne reste que 7 jours au plus jusqu'à la prochaine prise mensuelle. Les patientes devront alors prendre RISEDRONATE SANDOZ, 2 jours consécutivement par mois, le jour où le comprimé doit normalement être pris.

    Si l'intervalle de la prise suivante de RISEDRONATE SANDOZ est de moins de 7 jours, les patientes doivent attendre la date de la prochaine prise mensuelle initialement prévue et continuer de prendre RISEDRONATE SANDOZ 2 jours consécutivement par mois aux dates prévues.

    Les patientes ne doivent pas prendre 3 comprimés dans la même semaine.

    Mode d’administration

    Le comprimé doit être avalé entier, sans être croqué et sans le laisser fondre dans la bouche. Pour faciliter le transit du comprimé jusqu'à l'estomac, le comprimé doit être avalé en position assise ou debout, avec un grand verre d'eau plate (≥ 120 ml). Les patientes ne doivent pas s'allonger au cours des 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (voir rubrique 4.4).

    Une supplémentation en calcium et en vitamine D sera à envisager si l'apport alimentaire est insuffisant.

    Sujets âgés

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire car la biodisponibilité, la distribution et l'élimination sont identiques chez les sujets âgés (> 60 ans) et chez les sujets plus jeunes.

    Ceci a été démontré également chez les patientes ménopausées très âgées de 75 ans et plus.

    Insuffisants rénaux

    Aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patientes ayant une insuffisance rénale légère à modérée. L'utilisation du risédronate monosodique est contre-indiquée chez les patientes ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques 4.3 et 5.2).

    Population pédiatrique

    L'utilisation du risédronate monosodique n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans car la sécurité et l'efficacité n'ont pas été établies dans ces populations (voir rubrique 5.1 également).

    4.3. Contre-indications  

    · hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients listés dans la rubrique 6.1,

    · hypocalcémie (voir rubrique 4.4),

    · grossesse et allaitement,

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Les aliments, boissons (autres que l'eau plate) et certains médicaments contenant des cations polyvalents (tels que calcium, magnésium, fer et aluminium) interfèrent avec l'absorption des bisphosphonates et ne doivent pas être pris en même temps que RISEDRONATE SANDOZ (voir rubrique 4.5). Afin d'obtenir l'efficacité escomptée, un strict respect des recommandations posologiques est nécessaire (voir rubrique 4.2).

    L'efficacité des bisphosphonates dans le traitement de l'ostéoporose est liée à la présence d'une densité minérale osseuse basse et/ou d'une fracture prévalente.

    Un âge élevé ou des facteurs de risque cliniques de fractures seuls ne sont pas des raisons suffisantes pour initier un traitement de l'ostéoporose par un bisphosphonate.

    Fractures atypiques du fémur

    Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous bisphosphonates, principalement chez les patients recevant un traitement au long cours pour ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n’importe quelle partie du fémur, du dessous du petit trochanter, jusqu’au-dessus de la zone supracondylienne. Ces fractures se produisent après un traumatisme minime ou sans traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l'aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur contralatéral doit être examiné chez les patients traités par bisphosphonates ayant une fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également rapportée. L’interruption du traitement par bisphosphonates chez les patients chez lesquels une fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagée en fonction de l’évaluation du bénéfice/risque pour le patient.

    Durant le traitement par bisphosphonates, les patients doivent être informés que toute douleur de la cuisse, de la hanche ou de l’aine doit être rapportée tout patient présentant de tels symptômes doit être examiné pour rechercher une fracture fémorale atypique.

    Les preuves étayant l'efficacité des bisphosphonates (dont le risédronate monosodique) chez les patientes très âgées (> 80 ans), sont limitées (voir rubrique 5.1).

    Les bisphosphonates ont été associés à des œsophagites, des gastrites, des ulcères œsophagiens et gastro-duodénaux. Par conséquent, une prudence devra être de mise :

    · chez les patientes qui ont des antécédents de troubles œsophagiens pouvant retarder le transit ou la vidange œsophagienne (exemple : sténose ou achalasie),

    · chez les patientes qui sont dans l'incapacité de se tenir en position verticale (assis ou debout) pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé,

    · si le risédronate est prescrit à des patientes avec des problèmes gastro-intestinaux proximaux ou œsophagiens, récents ou toujours actifs (y compris l’œsophage de Barrett).

    Le prescripteur doit insister auprès des patientes sur l'importance de bien prendre connaissance des instructions posologiques et doit être vigilant quant à l'existence de signes ou symptômes indiquant une possible réaction œsophagienne. L'information de consulter si elles présentent des symptômes d'irritation œsophagienne tels que dysphagie, odynophagie, douleur rétrosternale ou brûlures épigastriques nouvelles ou aggravées doit être donnée aux patientes.

    Toute hypocalcémie doit être corrigée avant de débuter un traitement par RISEDRONATE SANDOZ. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral (par exemple, dysfonctionnement parathyroïdien, hypovitaminose D) doivent être traités dès l'initiation du traitement par RISEDRONATE SANDOZ.

    Ostéonécrose de la mâchoire

    Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant entre autres des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse. La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients atteints d’ostéoporose traités par bisphosphonates par voie orale.

    Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l'instauration d'un traitement par bisphosphonates chez les patientes présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).

    Au cours du traitement, ces patientes doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive. Chez les patientes qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphosphonates, une chirurgie dentaire pourrait aggraver la situation. Chez les patientes nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. L'appréciation de l'état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patiente, en se basant sur l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.

    Ostéonécrose du conduit auditif externe.

    L’ostéonécrose du conduit auditif externe a été rapportée avec les bisphosphonates, surtout en association pendant une thérapie à long terme. Les facteurs de risques éventuels d’ostéonécrose du conduit auditif externe comprennent l’utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou les facteurs de risques locaux tels qu’une infection ou un traumatisme. La possibilité d’ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patients recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs incluant des infections chroniques de l’oreille.

    RISEDRONATE SANDOZ contient du lactose et du sodium

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Aucune étude spécifique d'interactions n'a été réalisée. Cependant aucune interaction médicamenteuse cliniquement pertinente n'a été retrouvée pendant les essais cliniques.

    Respectivement 33 % et 45 % des patientes ayant participé aux études de Phase III dans l'ostéoporose avec le risédronate monosodique en prise quotidienne, ont utilisé de l'acide acétylsalicylique ou des AINS. Dans les études de phase III comparant la prise de 75 mg de risédronate monosodique 2 jours consécutifs par mois et 5 mg en prise journalière, chez les femmes ménopausées, 54,8 % des patientes ont utilisé de l'acide acétylsalicylique ou des AINS. L'incidence des effets secondaires digestifs hauts a été identique chez les patientes utilisant de l'acide acétylsalicylique ou des AINS.

    Si nécessaire, le risédronate monosodique peut être utilisé en association à un traitement œstrogénique substitutif.

    La prise simultanée de médicaments contenant des cations polyvalents (par exemple, calcium, magnésium, fer et aluminium) peut interférer avec l'absorption du risédronate monosodique (voir rubrique 4.4).

    Le risédronate monosodique n'est pas systémiquement métabolisé, n'entraîne pas d'induction enzymatique du cytochrome P450 et a un faible taux de fixation aux protéines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n'y a pas de données disponibles sur l'utilisation du risédronate monosodique chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez les femmes n'est pas connu.

    Allaitement

    Les études chez l'animal ont montré qu'une petite quantité de risédronate monosodique passait dans le lait.

    Le risédronate monosodique ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte ou qui allaite.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé.

    4.8. Effets indésirables  

    Le risédronate monosodique a été étudié lors d'essais cliniques de phase III sur plus de 15 000 patients. Dans ces essais cliniques, la majorité des effets indésirables a été d'intensité légère à modérée et n'a généralement pas nécessité l'interruption du traitement.

    Les événements indésirables rapportés dans les essais cliniques de phase III chez les femmes ménopausées ostéoporotiques traitées jusqu'à 36 mois par du risédronate monosodique 5 mg/j (n = 5020) ou placebo (n = 5048) et considérés comme possiblement ou probablement liés au risédronate monosodique sont listés ci-dessous en utilisant la convention suivante (incidence des événements indésirables versus placebo notée entre parenthèses) : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 ; < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000 ; < 1/100), rares (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000), très rares (< 1/10 000).

    Troubles du système nerveux central

    Fréquent : maux de tête (1,8 % vs 1,4 %).

    Troubles oculaires

    Peu fréquent : iritis*.

    Troubles gastro-intestinaux

    Fréquent : constipation (5,0 % vs 4,8 %), dyspepsie (4,5 % vs 4,1 %), nausées (4,3 % vs 4,0 %), douleurs abdominales (3,5 % vs 3,3 %), diarrhées (3,0 % vs 2,7 %).

    Peu fréquent : gastrite (0,9 % vs 0,7 %), œsophagite (0,9 % vs 0,9 %), dysphagie (0,4 % vs 0,2 %), duodénite (0,2 % vs 0,1 %), ulcère œsophagien (0,2 % vs 0,2 %).

    Rare : glossite (< 0,1 % vs 0,1 %), sténose de l'œsophage (< 0,1% vs 0,0 %).

    Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

    Fréquent : douleurs musculo-squelettiques (2,1 % vs 1,9 %).

    Très rare : ostéonécrose du conduit auditif externe (effet indésirable de la classe des bisphosphonates).

    Investigations

    Rare : anomalie des tests hépatiques*.

    *Incidences non significatives dans les études de Phase III sur l'ostéoporose ; fréquence basée sur les événements indésirables, les examens de laboratoire et les résultats du rechallenge dans les essais cliniques précoces.

    Dans une étude multicentrique, en double aveugle, d'une durée de 2 ans comparant le risédronate monosodique 5 mg par jour (n = 613) et le risédronate monosodique 75 mg 2 jours consécutifs par mois (n = 616) chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, les profils globaux de sécurité d'emploi ont été similaires. Les effets indésirables additionnels suivants, considérés comme possiblement ou probablement liés au produit par les investigateurs, ont été rapportés (incidence supérieure dans le groupe risédronate monosodique 75 mg par rapport au groupe risédronate monosodique 5 mg).

    Troubles gastro-intestinaux

    Fréquent : gastrite érosive (1,5 % vs 0,8 %), vomissements (1,3 % vs 1,1 %).

    Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

    Fréquent : arthralgie (1,5 % vs 1,0 %), douleurs osseuses (1,1 % vs 0,5 %) et douleurs aux extrémités (1,1 % vs 0,5 %).

    Troubles généraux

    Peu fréquent : réactions en phase aiguë, comme de la fièvre et/ou des symptômes à type de grippe (dans les 5 jours suivant la première administration) (0,6 % vs 0,0 %).

    Examens biologiques

    Une diminution précoce, transitoire, légère et asymptomatique de la calcémie et de la phosphatémie a été observée chez certains patients.

    Après commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportées (fréquence rare) :

    Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

    Fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates).

    Les réactions indésirables supplémentaires suivantes ont été rapportées après la mise sur le marché (fréquence inconnue) :

    Troubles oculaires

    Iritis, uvéite.

    Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

    Ostéonécrose de la mâchoire.

    Atteinte de la peau et des tissus sous-cutanés

    Hypersensibilité et réactions cutanées, comprenant angioœdème, rash généralisé, urticaire, réactions cutanées bulleuses, parfois sévères incluant des cas isolés du syndrome de Stevens-Johnson, de nécrolyses épidermiques toxiques et de vascularite leucocytoclasique.

    Alopécie.

    Troubles du système immunitaire

    Réaction anaphylactique.

    Troubles hépato-biliaires

    Troubles hépatiques graves. Dans la plupart des cas rapportés, les patients étaient également traités avec d'autres médicaments connus pour causer des troubles hépatiques.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucune information spécifique sur le traitement du surdosage au risédronate monosodique n'est disponible.

    A la suite d'un surdosage important, une diminution de la calcémie peut être observée. Chez certaines patientes, des signes et symptômes d'hypocalcémie peuvent également être observés.

    Afin de fixer le risédronate monosodique et de réduire son absorption, du lait ou des anti-acides contenant du magnésium, du calcium ou de l'aluminium doivent être administrés. En cas de surdosage important, un lavage gastrique peut être envisagé afin d'éliminer le risédronate monosodique non absorbé.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : BISPHOSPHONATES, Code ATC : M05BA07.

    Le risédronate monosodique est un pyridinyl bisphosphonate qui se fixe sur l'hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par l'ostéoclaste.

    Le remodelage osseux est réduit alors que l'activité ostéoblastique et la minéralisation osseuse sont préservées.

    Dans les études précliniques, le risédronate monosodique a révélé une puissante activité anti-résorptive et anti-ostéoclastique, et a augmenté, de façon dose-dépendante, la masse osseuse et la force biomécanique du squelette. L'activité du risédronate monosodique a été confirmée en mesurant les marqueurs biochimiques du remodelage osseux lors d'études pharmacodynamiques et cliniques. Dans les études chez des femmes ménopausées, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été observées en 1 mois de traitement et ont atteint un pic maximal en 3 à 6 mois. Dans une étude à 2 ans, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux (NTX urinaires et phosphatases alcalines osseuses) ont été similaires avec le risédronate monosodique à 75 mg pris 2 jours consécutifs par mois et le risédronate monosodique 5 mg quotidien, à 24 mois.

    Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique

    Des facteurs de risque fréquemment associés à l'ostéoporose post-ménopausique incluent : masse osseuse basse, densité minérale osseuse basse, existence de fractures antérieures, ménopause précoce, antécédent de tabagisme, consommation d'alcool et antécédent familial d'ostéoporose. La fracture est la conséquence clinique de l'ostéoporose. Le risque de fracture s'accroît avec le nombre de facteurs de risque.

    Basée sur les résultats de la variation moyenne de la DMO lombaire, l'équivalence du risédronate monosodique 75 mg (n = 524) à prendre 2 jours consécutifs par mois et du risédronate monosodique 5 mg/jour (n = 527) a été démontrée dans une étude multicentrique, en double-aveugle, d'une durée de 2 ans chez des femmes ménopausées ostéoporotiques.

    Les deux groupes de traitement ont montré une augmentation statistiquement significative de la DMO lombaire versus inclusion, à 6, 12, 24 mois de traitement et à la fin de l’étude.

    Le développement clinique du risédronate monosodique administré quotidiennement a étudié l'effet du risédronate monosodique sur le risque de fractures de hanche et de fractures vertébrales et a inclus des femmes récemment ménopausées ou ménopausées depuis longtemps, avec ou sans fracture.

    Des doses journalières de 2,5 mg et 5 mg ont été étudiées et tous les groupes, y compris les groupes placebo, ont reçu du calcium et de la vitamine D (lorsque les taux, à l'inclusion, étaient bas).

    Les risques absolu et relatif de nouvelles fractures vertébrales et de hanche ont été estimés par une analyse de type « date de survenue du premier événement ».

    Deux essais contrôlés contre placebo (n = 3 661) ont inclus des femmes ménopausées de moins de 85 ans présentant des fractures vertébrales à l'inclusion.

    Le risédronate monosodique 5 mg, administré quotidiennement pendant 3 ans a réduit le risque de nouvelles fractures vertébrales par rapport au groupe placebo. Chez les femmes ayant au moins soit 1, soit 2 fractures vertébrales, la réduction du risque relatif était respectivement de 41 % et 49 % (incidence des nouvelles fractures vertébrales sous risédronate monosodique 11,3 % et 18,1 %, sous placebo 16,3 % et 29,0 %, respectivement).

    L'efficacité du traitement a été observée tôt, dès la fin de la première année. Des effets bénéfiques ont aussi été démontrés chez les femmes présentant des fractures multiples à l'inclusion. Le risédronate monosodique, à raison de 5 mg par jour, a aussi réduit la perte de taille annuelle, comparativement à la population du groupe contrôle.

    Deux autres essais contrôlés contre placebo ont inclus des femmes ménopausées, de plus de 70 ans, avec ou sans fracture vertébrale à l'inclusion. Les femmes de 70 à 79 ans étaient incluses avec un T-score <-3 DS (norme fabricant) au col fémoral soit T-score <-2,5 DS (NHANES III) et avec au moins un facteur de risque additionnel. Les femmes de 80 ans ou plus pouvaient être incluses sur la base de l'existence d'au moins un facteur de risque de fracture de hanche d'origine non osseuse ou d'une DMO basse au col fémoral.

    L'efficacité du risédronate monosodique par rapport au placebo n'est statistiquement significative que lorsque les données issues des 2 groupes de traitement (risédronate monosodique 2,5 et 5 mg) sont combinées.

    Les résultats suivants sont uniquement basés sur une analyse a posteriori de sous-groupes définis par la pratique clinique et les définitions actuelles de l'ostéoporose :

    · Dans le sous-groupe de patientes avec un T-score au col fémoral ≤ -2,5 DS (NHANES III) et au moins une fracture vertébrale à l'inclusion, le risédronate monosodique administré pendant 3 ans a réduit le risque de fractures de hanche de 46 % par rapport au groupe placebo (incidence des fractures de hanche dans les groupes risédronate monosodique 2,5 et 5 mg combinés : 3,8 %, dans le groupe placebo : 7,4 %).

    · Les données suggèrent que cette protection peut être moindre chez les personnes très âgées (≥ 80 ans). Cela peut être dû, avec l'âge, à l'importance croissante des facteurs de risque de fractures de hanche, d'origine non osseuse.

    Dans ces essais, les données issues des critères secondaires ont indiqué une diminution du risque de nouvelles fractures vertébrales chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, sans fracture vertébrale et chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, avec ou sans fracture vertébrale.

    Le risédronate monosodique 5 mg administré quotidiennement pendant 3 ans a augmenté la densité minérale osseuse (DMO) par rapport à la population placebo, au rachis lombaire, au col du fémur, au trochanter et au poignet et a maintenu la densité osseuse au radius distal.

    Après 3 ans de traitement (administration quotidienne de risédronate monosodique 5 mg), une année de suivi sans traitement a montré une réversibilité rapide de l'effet suppresseur du risédronate monosodique sur le remodelage osseux.

    Des prélèvements de biopsies osseuses réalisées chez des femmes ménopausées traitées quotidiennement avec du risédronate monosodique 5 mg pendant 2 à 3 ans ont montré une réduction modérée attendue du remodelage osseux. L'os formé pendant le traitement par risédronate monosodique était de structure lamellaire et de minéralisation osseuse normale. Ces données, associées à la réduction de l'incidence des fractures vertébrales chez les femmes ostéoporotiques semblent indiquer qu'il n'y a pas d'effet délétère sur la qualité osseuse.

    Des résultats endoscopiques chez des patientes ayant présenté des effets indésirables gastro-intestinaux modérés à sévères, tant chez les sujets sous risédronate monosodique que dans la population contrôle, n'ont pas mis en évidence d'ulcère gastrique, duodénal ou œsophagien lié au traitement dans aucun des groupes, bien qu'une duodénite ait été parfois observée dans le groupe de patientes sous risédronate monosodique.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité du risédronate monosodique ont été évaluées dans une étude sur trois ans (étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, multicentrique, en groupe parallèle pendant un an, suivi par un traitement de deux ans en ouvert) chez des patients pédiatriques âgés de 4 à moins de 16 ans souffrant d’ostéogenèse imparfaite légère à modérée. Dans cette étude, les patients pesant de 10 à 30 kg ont reçu 2,5 mg de risédronate par jour et les patients pesant plus de 30 kg ont reçu 5 mg de risédronate par jour.

    A la fin de la période randomisée en double aveugle et contre placebo d’un an, une augmentation statistiquement significative de la densité minérale osseuse de la colonne lombaire a été montrée dans le groupe risédronate versus placebo ; cependant, une augmentation d’au moins une nouvelle fracture vertébrale morphométrique (identifiée par rayons X) a été mise en évidence dans le groupe risédronate, comparé au groupe placebo. Durant cette période en double aveugle d’un an, le pourcentage de patients ayant présenté des fractures a été de 30,9 % dans le groupe risédronate et de 49,0 % dans le groupe placebo.

    Lors de la période en ouvert au cours de laquelle tous les patients ont reçu du risédronate (du mois 12 au mois 36), les fractures cliniques ont été rapportées chez 65,3 % des patients initialement randomisés dans le groupe placebo et chez 52,9 % des patients initialement randomisés sous risédronate. Dans l’ensemble, ces résultats sont insuffisants pour recommander l’utilisation du risédronate monosodique dans une population pédiatrique atteinte d’ostéogenèse imparfaite légère à modérée.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L'absorption après une prise orale est relativement rapide (tmax ~1 heure) et indépendante des doses étudiées (étude en prise unique : de 2,5 à 30 mg ; études avec des prises multiples : de 2,5 à 5 mg/jour et jusqu'à 75 mg 2 jours consécutifs par mois). La biodisponibilité moyenne orale du comprimé est de 0,63 % mais diminue en cas de prise alimentaire concomitante. En comparaison avec un jeûne de 4 heures après la prise de risédronate monosodique, la biodisponibilité diminue respectivement de 50 et 30 % lorsque le petit déjeuner est pris 30 minutes ou 1 heure après la prise du comprimé de risédronate monosodique. Il a été montré qu'avaler le comprimé de risédronate 75 mg avec de l'eau riche en calcaire diminuait de 60 % la biodisponibilité par rapport à de l'eau douce.

    La biodisponibilité était similaire chez les hommes et chez les femmes.

    Distribution

    Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre est de 6,3 l/kg chez l'être humain. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 24 %.

    Biotransformation

    Aucun signe de métabolisme systémique du risédronate monosodique n'a été retrouvé.

    Elimination

    Environ 50 % de la dose ingérée est éliminée dans les urines en 24 heures ; 85 % d'une dose intraveineuse sont retrouvés dans les urines en 28 jours. La clairance rénale moyenne est de 105 ml/min et la clairance totale moyenne est de 122 ml/min, la différence étant probablement due à une adsorption osseuse.

    La clairance rénale ne dépend pas de la concentration ; une relation linéaire entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine a été retrouvée. Le risédronate monosodique non absorbé est éliminé tel quel dans les selles.

    Après administration orale, le profil de concentration plasmatique montre une élimination en en trois temps, avec une demi-vie finale de 480 heures.

    Populations particulières

    Personnes âgées

    Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.

    Utilisateurs d'acide acétylsalicylique ou d'AINS

    Chez les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (3 jours ou plus par semaine), l'incidence des événements indésirables gastro-intestinaux hauts chez les patientes traitées par risédronate monosodique a été similaire au groupe contrôle.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Des études toxicologiques réalisées chez le rat et le chien ont montré des effets hépatotoxiques dose-dépendants sous risédronate monosodique, en particulier une augmentation enzymatique avec modifications histologiques chez le rat. La pertinence clinique de ces observations n'est pas connue.

    Une toxicité testiculaire a été observée chez le rat et le chien à des doses supérieures aux doses thérapeutiques usuelles chez l'homme. Une irritation des voies aériennes supérieures a été fréquemment observée chez les rongeurs. Des effets similaires ont également été observés avec les autres bisphosphonates.

    Des effets sur les voies aériennes inférieures ont également été observés dans des études à long terme chez les rongeurs ; la signification clinique de ces observations n'est pas établie. Dans les études de toxicité de la reproduction, dans des conditions proches des conditions cliniques, des modifications de l'ossification ont été observées au niveau du sternum et/ou du crâne du fœtus de rats traités ; une hypocalcémie et une mortalité chez certaines femelles gravides autorisées à mettre bas ont également été observées.

    Aucun risque de tératogénicité à des doses de 3,2 mg/kg/jour chez le rat et 10 mg/kg/jour chez le lapin n'a été mis en évidence, bien que les données ne soient disponibles que pour un faible nombre de lapins. La toxicité maternelle a empêché de tester des doses supérieures. Les données précliniques ne montrent pas de risque particulier pour l'être humain, sur la base des études conventionnelles de génotoxicité et de carcinogénèse.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, silice colloïdale anhydre (E551), stéarylfumarate de sodium (E470a), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage

    Alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol, talc, oxyde de fer rouge (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Les comprimés pelliculés sont conditionnés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) et insérés dans un étui.

    Conditionnements :

    2, 4, 6, 8 ou 12 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 217 637 0 6 : 2 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium),

    · 34009 217 638 7 4 : 4 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium),

    · 34009 217 639 3 5 : 6 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium),

    · 34009 217 640 1 7 : 8 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium),

    · 34009 217 641 8 5 : 12 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 05/02/2020

    Dénomination du médicament

    RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé

    Risédronate monosodique

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : BISPHOSPHONATES, Code ATC : M05BA07.

    RISEDRONATE SANDOZ fait partie d'un groupe de médicaments non-hormonaux appelés bisphosphonates, utilisés dans le traitement de maladies des os. Il agit directement sur l'os et le rend plus fort et par conséquent moins susceptible de casser.

    L'os est un tissu vivant. L’os usé est constamment retiré de votre squelette et remplacé par de l’os nouveau.

    L'ostéoporose se produit particulièrement chez les femmes après la ménopause au moment de laquelle l'os devient plus fragile et plus susceptible de casser lors d'une chute ou d'une tension.

    Les vertèbres, la hanche et le poignet sont les principaux sites des fractures, bien qu'elles puissent être situées sur n'importe quel autre os. Les fractures dues à l'ostéoporose peuvent également provoquer des douleurs dorsales, une réduction de la taille et un dos voûté. Beaucoup de patients ostéoporotiques n'ont pas de symptômes et vous pouvez même ne pas savoir que vous l'êtes.

    Dans quel cas RISEDRONATE SANDOZ est-il utilisé ?

    Le traitement de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées.

    Ne prenez jamais RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique au risédronate monosodique ou à l'un des autres composants de ce médicament (listés en rubrique 6),

    · si votre médecin vous a dit que vous aviez une hypocalcémie (diminution de la quantité de calcium dans le sang),

    · si vous pensez être enceinte, si vous l'êtes, ou prévoyez de l'être,

    · si vous allaitez,

    · si vous avez des problèmes rénaux graves.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RISEDRONATE SANDOZ :

    · si vous ne pouvez pas rester redressé(e) (assis(e) ou debout) pendant au moins 30 minutes,

    · si vous présentez des anomalies du métabolisme osseux ou minéral (par exemple un manque de vitamine D, des anomalies des parathyroïdes, les deux entraînant une diminution du taux de calcium dans le sang),

    · si vous avez déjà eu dans le passé des troubles au niveau de l'œsophage (tube reliant la bouche à l'estomac). Par exemple, vous avez pu avoir des douleurs ou des difficultés lors de prise alimentaire ou si vous avez été averti du fait que vous souffrez d’un œsophage de Barrett (une affection associée à des changements dans les cellules qui tapissent la partie basse de l’œsophage),

    · si vous avez ou avez eu des douleurs, des gonflements ou des engourdissements de la mâchoire, une sensation de mâchoire lourde ou si vous avez perdu une dent,

    · si vous suivez un traitement dentaire ou prévoyez de subir une chirurgie dentaire, informez votre dentiste que vous êtes traitée par RISEDRONATE SANDOZ.

    Dans ces cas, votre médecin vous conseillera sur ce qu'il faut faire lors de la prise de RISEDRONATE SANDOZ.

    Enfants et adolescents

    RISEDRONATE SANDOZ n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l’insuffisance de données de sécurité et d’efficacité.

    Autres médicaments et RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Les médicaments contenant un de ces éléments peuvent réduire l'effet de RISEDRONATE SANDOZ s'ils sont pris en même temps :

    · calcium,

    · magnésium,

    · aluminium (par exemple des préparations contre les indigestions),

    · fer.

    Tout médicament doit être pris au moins 30 minutes après RISEDRONATE SANDOZ.

    Grossesse et allaitement

    NE prenez PAS RISEDRONATE SANDOZ si vous pensez être enceinte, si vous êtes enceinte, ou prévoyez de l'être (voir rubrique 2 « Ne prenez jamais RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé »). Le risque potentiel associé à la prise du risédronate monosodique (la substance active contenu dans RISEDRONATE SANDOZ) chez les femmes enceintes est inconnu.

    NE prenez PAS RISEDRONATE SANDOZ si vous allaitez (voir rubrique 2. « Ne prenez jamais RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé »).

    Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, pensez être enceinte ou prévoyez de l’être, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

    RISEDRONATE SANDOZ peut être utilisé uniquement pour traiter des femmes ménopausées.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    RISEDRONATE SANDOZ n'a pas d'effet connu sur la conduite ou l'utilisation de machines.

    RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé contient du lactose et du sodium :

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    Prenez toujours ce médicament comme votre médecin ou votre pharmacien vous l'a dit. Demandez l'avis de votre médecin ou de pharmacien en cas d'incertitude.

    La dose recommandée est :

    Les comprimés de RISEDRONATE SANDOZ doivent être pris les deux MEMES jours consécutifs de chaque mois, par exemple le 1er et le 2 de chaque mois, ou le 15 et le 16.

    Il est important de NE PAS prendre RISEDRONATE SANDOZ avec de la nourriture ou des boissons (autre que de l’eau plate) afin qu’il agisse correctement. En particulier, ne prenez pas ce médicament avec des produits laitiers (comme le lait) qui contiennent du calcium (voir rubrique 2 « Autres médicaments et RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé »).

    Choisissez DEUX jours de suite qui vous conviennent dans votre emploi du temps pour prendre RISEDRONATE SANDOZ. Prenez alors UN comprimé de RISEDRONATE SANDOZ le matin du premier jour choisi. Prenez le DEUXIEME comprimé de RISEDRONATE SANDOZ le lendemain matin suivant le jour choisi pour la première prise.

    Répétez chaque mois ces prises en gardant les deux mêmes jours consécutifs. Afin de vous aider à vous rappeler quand prendre vos prochains comprimés, vous pouvez marquer votre calendrier à l'avance avec un stylo ou une étiquette.

    Quand prendre le comprimé de RISEDRONATE SANDOZ ?

    Prenez votre comprimé de RISEDRONATE SANDOZ au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, boissons (autre que de l'eau plate) ou des autres médicaments de la journée.

    Comment prendre le comprimé de RISEDRONATE SANDOZ ?

    · prenez le comprimé en position redressée (assise ou debout) afin d'éviter les brûlures d'estomac,

    · avalez le comprimé avec un grand verre d'eau du robinet (≥ 120 ml). Ne prenez pas votre comprimé avec de l'eau minérale ou de l'eau autre que de l'eau plate,

    · avalez-le en entier. Ne le croquez pas, ne le sucez pas,

    · ne vous allongez pas pendant les 30 minutes suivant la prise de votre comprimé.

    Votre médecin vous informera si vous avez besoin d'un apport en calcium ou en vitamine, si l'apport par votre régime alimentaire est insuffisant.

    Si vous avez pris plus de RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Si vous, ou toute autre personne, avez pris accidentellement un comprimé de RISEDRONATE SANDOZ, boire un grand verre de lait, et appeler immédiatement un médecin.

    Si vous oubliez de prendre RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé :

    Vous avez oublié

    Quand?

    Que faire?

    Le 1er et le 2ème comprimé

    La dose du mois suivant est dans plus de 7 jours

    Prenez le 1er comprimé le lendemain matin et le 2ème comprimé le matin du jour suivant la prise du 1er comprimé

    La dose du mois suivant est dans les 7 prochains jours

    Ne prenez pas les comprimés que vous avez oublié de prendre

    Le 2ème comprimé seulement

    La dose du mois suivant est dans plus de 7 jours

    Prenez le 2ème comprimé le lendemain matin

    La dose du mois suivant est dans les 7 prochains jours

    Ne prenez pas le comprimé que vous avez oublié de prendre

    Le mois suivant, prenez vos comprimés à nouveau comme d'habitude

    Dans tous les cas :

    · Si vous avez oublié de prendre votre dose de RISEDRONATE SANDOZ 75 mg le matin, NE LA PRENEZ PAS plus tard dans la journée.

    · NE prenez PAS 3 comprimés dans la même semaine.

    Si vous arrêtez de prendre RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé :

    Si vous arrêtez le traitement, vous pouvez commencer à perdre de la masse osseuse. Veuillez en discuter avec votre médecin avant d'envisager d'arrêter le traitement.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, parlez-en à votre médecin ou pharmacien.

    Comme tous les médicaments, RISEDRONATE SANDOZ est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet.

    Arrêtez de prendre RISEDRONATE SANDOZ et contactez votre médecin immédiatement si vous avez l'un des effets indésirables suivants :

    · symptômes de réactions allergiques sévères tels que :

    o gonflement du visage, de la langue ou de la gorge,

    o difficultés à avaler,

    o urticaire et difficultés à respirer.

    · réactions cutanées sévères pouvant inclure une formation de cloques sous la peau.

    Prévenez votre médecin rapidement si vous avez l'un des effets indésirables suivants :

    · inflammation des yeux, habituellement avec douleur, rougeurs et sensibilité à la lumière,

    · une nécrose de l'os de la mâchoire (ostéonécrose) associée à une guérison retardée et à une infection, souvent à la suite d'une extraction dentaire (voir rubrique 2. « Avertissements et précautions »),

    · symptômes œsophagiens tels que douleurs à la déglutition, difficultés à avaler, douleurs dans la poitrine et brûlures d'estomac nouvelles ou aggravées.

    Cependant dans les essais cliniques, les autres effets indésirables observés ont été la plupart du temps d'intensité légère et n'ont pas nécessité l'interruption du traitement.

    Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :

    · digestion difficile, nausées, vomissement, douleur à l'estomac, crampes d'estomac ou inconfort, constipation, ballonnement, diarrhée,

    · douleurs des muscles, des os et des articulations,

    · maux de tête.

    Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :

    · inflammation ou ulcères de l'œsophage (tube reliant la bouche à l'estomac) entraînant des difficultés ou des douleurs pour avaler (voir rubrique 2. « Prenez des précautions particulières et parlez-en à votre médecin avant de prendre RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé »), inflammation de l'estomac ou du duodénum (tube reliant l'estomac aux intestins),

    · inflammation de la partie colorée de l'œil (iris) (yeux rouges, douloureux, avec des troubles possibles de la vision).

    Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000) :

    · inflammation de la langue (rouge et enflée, parfois douloureuse), rétrécissement de l'œsophage (tube reliant la bouche à l'estomac),

    · des anomalies des tests de la fonction hépatique ont été rapportées. Ceci ne peut être diagnostiqué que sur la base d'un examen sanguin.

    Effets indésirables très rares (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000) :

    · consultez votre médecin si vous avez des douleurs de l’oreille, des écoulements de l’oreille, et/ou une infection de l’oreille. Il pourrait s’agir de signes de lésions osseuses de l’oreille.

    Depuis la commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportés (fréquence ne pouvant pas être estimée sur la base des données disponibles) :

    · perte de cheveux,

    · troubles hépatiques dont certains cas étaient sévères.

    Rarement, en début de traitement, le taux de calcium ou de phosphate dans le sang peut chuter. Ces variations sont la plupart du temps de faible amplitude et n'entraînent aucun symptôme.

    Une fracture inhabituelle du fémur (os de la cuisse) peut se produire dans de rares cas, notamment chez les patients recevant un traitement au long cours pour l’ostéoporose. Prévenez votre médecin si vous ressentez une douleur, une faiblesse ou un inconfort au niveau de la cuisse de l’aine ou de la hanche ; il peut s’agir d’un signe d’une fracture éventuelle du fémur.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Risédronate monosodique ................................................................................................... 75 mg

    Equivalant à acide risédronique ........................................................................................... 69,6 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Noyau

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, silice colloïdale anhydre (E551), stéarylfumarate de sodium (E470a), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage

    Alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol, talc, oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que RISEDRONATE SANDOZ 75 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    RISEDRONATE SANDOZ se présente sous forme de comprimé rose, rond, biconvexe, avec « R75 » inscrit sur une face et lisse sur l’autre face.

    Les comprimés pelliculés sont conditionnés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) et insérés dans un étui.

    Conditionnements :

    2, 4, 6, 8 ou 12 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    TEVA PHARMACEUTICALS WORKS PRIVATE LIMITED COMPANY

    PALLAGI ÜT 13

    4042 DEBRECEN

    HONGRIE

    OU

    LEK D.D.

    VEROVŠKOVA 57

    1526 LJUBLJANA

    SLOVENIE

    OU

    LEK S.A.

    UL. DOMANIEWSKA 50 C

    02-672 WARSZAWA

    POLOGNE

    OU

    SALUTAS PHARMA GMBH

    OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1

    39179 BARLEBEN

    ALLEMAGNE

    OU

    S.C. SANDOZ, S.R.L.

    STR. LIVEZENI NR. 7A

    540472 TARGU-MURES

    ROUMANIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).