RISEDRONATE SANDOZ 35 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64260929
  • Description : RISEDRONATE SANDOZ 35 mg comprimé pelliculé est utilisé pour le traitement de l'ostéoporose chez :RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé fait partie d'un groupe de médicaments non-hormonaux appelés bisphosphonates, utilisés dans le traitement de maladies des os.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 02/11/2010
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de RISEDRONATE SANDOZ 35 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé RISÉDRONATE MONOSODIQUE 45087 35 mg SA
    Comprimé ACIDE RISÉDRONIQUE 99915 32,5 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium PVC de 4 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 4945708
    • Code CIP3 : 3400949457083
    • Prix : 9,22 €
    • Date de commercialisation : 16/12/2010
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Réduction du risque de fractures vertébrales et de hanche, chez les patientes atteintes d'ostéoporose postménopausique répondant à certains critères cliniques de gravité <br>- Ostéoporose masculine. ; JOURNAL OFFICIEL ; 27/06/03
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium PVC de 12 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 4945720
    • Code CIP3 : 3400949457205
    • Prix : 27,32 €
    • Date de commercialisation : 16/12/2010
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Réduction du risque de fractures vertébrales et de hanche, chez les patientes atteintes d'ostéoporose postménopausique répondant à certains critères cliniques de gravité <br>- Ostéoporose masculine. ; JOURNAL OFFICIEL ; 27/06/03
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 06/03/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé contient 35 mg de risédronate monosodique (équivalent à 32,5 mg d'acide risédronique).

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 120,0 mg de lactose monohydraté (équivalant à 114,0 mg de lactose).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Ovale, biconvexe, orange avec « 35 » inscrit sur une face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales.

    Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique avérée, pour réduire le risque de fractures de hanche (voir rubrique 5.1).

    Traitement de l'ostéoporose chez l'homme à haut risque de fracture (voir rubrique 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    La durée optimale du traitement par bisphosphonates pour l’ostéoporose n’a pas été établie. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièrement au cas par cas en fonction des bénéfices et des risques potentiels du risédronate, particulièrement après 5 ans ou plus de traitement.

    Posologie

    Chez l'adulte, la dose recommandée est d'un comprimé à 35 mg, une fois par semaine, par voie orale. Le comprimé doit être pris le même jour de la semaine, chaque semaine.

    Mode d’administration

    L'alimentation interfère avec l'absorption du risédronate monosodique, afin d'obtenir une absorption optimale, les patients doivent prendre RISEDRONATE SANDOZ 35 mg :

    · avant le petit déjeuner : au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autre que de l'eau plate) de la journée.

    Les patients doivent être informés que s'ils oublient une prise de RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, ils doivent la prendre le jour où ils s'en aperçoivent. Ensuite, ils doivent revenir à la prise hebdomadaire du comprimé en se basant sur le jour choisi initialement. Ils ne doivent pas prendre deux comprimés le même jour.

    Le comprimé doit être avalé entier, sans être croqué ou sucé. Afin de faciliter le transit jusqu'à l'estomac, RISEDRONATE SANDOZ 35 mg doit être avalé en position verticale ou debout, avec un grand verre d'eau plate (≥ 120 ml). Les patients ne doivent pas s'allonger au cours des 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (voir rubrique 4.4).

    Une supplémentation en calcium et en vitamine D sera à envisager, si l'apport alimentaire est insuffisant.

    Sujets âgés

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire (voir rubrique 5.2).

    Ceci a également été démontré chez les patientes ménopausées très âgées, de 75 ans et plus.

    Insuffisants rénaux

    Aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée. L'utilisation du risédronate monosodique est contre-indiquée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques 4.3 et 5.2).

    Insuffisants hépatiques

    Aucune étude n'a été réalisée pour évaluer la sécurité ou l'efficacité du risédronate dans cette population. Le risédronate n'est pas métabolisé via le foie, de ce fait l'ajustement de dosage n'est probablement pas nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique.

    Population pédiatrique

    L'utilisation du risédronate n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans car la sécurité et l'efficacité n'ont pas été établies dans ces populations (voir rubrique 5.1).

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients.

    · Hypocalcémie (voir rubrique 4.4.).

    · Grossesse et allaitement.

    · Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Les aliments, les boissons (autres que de l'eau plate) et certains médicaments contenant des cations polyvalents (tels que le calcium, le magnésium, le fer et l'aluminium) interfèrent avec l'absorption des bisphosphonates et ne doivent pas être pris en même temps que le risédronate monosodique (voir rubrique 4.5). Dans le but d'obtenir l'efficacité attendue, un strict respect des recommandations posologiques est nécessaire (voir rubrique 4.2).

    L'efficacité des bisphosphonates dans le traitement de l'ostéoporose est liée à la présence d'une Densité Minérale Osseuse (DMO) basse et/ou d'une fracture prévalente.

    Un âge élevé ou des facteurs de risque cliniques de fractures seuls ne sont pas des raisons suffisantes pour initier un traitement de l'ostéoporose par un bisphosphonate.

    Les preuves étayant l'efficacité des bisphosphonates (dont le risédronate), chez les patients très âgés (> 80 ans), sont limitées (voir rubrique 5.1).

    Certains bisphosphonates ont été associés à des œsophagites, des gastrites et à des ulcérations œsophagiennes et gastroduodénales. Aussi des précautions doivent être prises :

    · Chez les patients ayant des antécédents de troubles œsophagiens pouvant retarder le transit ou la vidange œsophagienne, par exemple sténose ou achalasie.

    · Chez les patients qui sont dans l'impossibilité de se tenir en position verticale pendant au moins 30 minutes suivant la prise du comprimé.

    · Dans les cas où le risédronate est donné aux patients ayant des problèmes œsophagiens au moment du traitement ou en ayant eu récemment ou chez les patients ayant des problèmes gastro-intestinaux hauts (y compris un œsophage de Barrett).

    Le prescripteur doit insister particulièrement sur l'importance des instructions posologiques chez ces patients et être à l'affût de tout signe ou symptôme de possible réaction œsophagienne. Les patients doivent contacter rapidement un médecin s'ils développent des symptômes d'irritation œsophagienne tels que dysphagie, douleur en avalant, douleur rétrosternale ou brûlures d'estomac nouvelles/plus intenses.

    Toute hypocalcémie doit être corrigée avant de débuter un traitement par RISEDRONATE SANDOZ 35 mg. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral (par exemple, dysfonctionnement parathyroïdien, hypovitaminose D) doivent être traités dès l'initiation du traitement par RISEDRONATE SANDOZ 35 mg.

    Fractures atypiques du fémur

    Des fractures sous-trochantériennes et diaphysaires du fémur ont été notifiées sous traitement par le bisphosphonate, notamment chez les patients recevant un traitement au long cours pour l’ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent se produire tout au long du fémur, depuis le niveau juste au-dessous du trochanter inférieur, jusqu’à celui juste au-dessus de l’évasement supracondylaire. Ces fractures se produisent après un traumatisme minimal ou nul, et certains patients ressentent une douleur à la cuisse ou à l'aine, souvent associée à des caractéristiques de fractures de stress décelables à l’imagerie, des semaines voire des mois avant de présenter une fracture du fémur complète. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur contralatéral doit être examiné chez les patients traités au bisphosphonate ayant une fracture du fémur. Il a également été rapporté que ces fractures étaient suivies d’un mauvais rétablissement. L’interruption du traitement au bisphophonate chez les patients chez lesquels on suspecte une fracture diaphysaire atypique du fémur doit être envisagée durant l’évaluation du patient, sur la base d’une évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.

    Au cours du traitement par le bisphosphonate, les patients doivent être avertis qu’ils doivent notifier toute douleur de la cuisse, de la hanche ou de l’aine, et tout patient présentant ces symptômes doit être évalué à la recherche d’une fracture incomplète du fémur.

    Ostéonécrose de la mâchoire

    Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse. La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticostéroïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients atteints d'ostéoporose traités par bisphosphonates per os.

    Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l'instauration d'un traitement par biphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).

    Au cours du traitement, ces patients doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive. Chez les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphosphonates, une chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte. Chez les patients nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire.

    L'appréciation de l'état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patient, en se basant sur l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.

    Ostéonécrose du conduit auditif externe

    L’ostéonécrose du conduit auditif externe a été reportée avec les bisphosphonates surtout en association pendant un traitement au long cours. Les facteurs de risques éventuels d’ostéonécrose du canal auditif externe comprennent l’utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou des facteurs de risques locaux tels qu’une infection ou un traumatisme. La possibilité d’ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patients recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs incluant des infections chroniques de l’oreille.

    RISEDRONATE SANDOZ contient du lactose et du sodium

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Aucune étude spécifique d'interactions n'a été réalisée. Cependant aucune interaction médicamenteuse cliniquement pertinente n'a été retrouvée pendant les essais cliniques.

    Respectivement 33 % et 45 % des patientes ayant participé aux études de Phase III dans l'ostéoporose avec le risédronate monosodique en prise quotidienne, ont utilisé de l'aspirine ou des AINS.

    Dans les études de phase III du risédronate monosodique en prise hebdomadaire, respectivement 57 % et 40 % des patientes ont utilisé de l'aspirine ou des AINS.

    Parmi les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (≥ 3 jours par semaine), l'incidence des effets secondaires digestifs hauts est identique chez les patients traités par risédronate monosodique et les sujets contrôle.

    Si nécessaire, le risédronate monosodique peut être utilisé en association à un traitement œstrogénique substitutif (pour les femmes uniquement).

    Une ingestion concomitante de médicaments contenant des cations polyvalents (tels que calcium, magnésium, fer et aluminium) peut interférer avec l'absorption du risédronate monosodique (voir rubrique 4.4).

    Le risédronate monosodique n'est pas métabolisé, n'entraîne pas d'induction enzymatique au niveau du cytochrome P450 et a un faible taux de fixation aux protéines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Il n'y a pas de données disponibles sur l'utilisation du risédronate monosodique chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez les femmes n'est pas connu. Les études chez l'animal ont montré qu'une petite quantité de risédronate monosodique passait dans le lait.

    Le risédronate monosodique ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte ou qui allaite.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé.

    4.8. Effets indésirables  

    Le risédronate monosodique a été étudié lors d'essais cliniques de phase III ayant inclus plus de 15 000 patients. Dans ces essais cliniques, la majorité des effets indésirables a été d'intensité légère à modérée et n'a généralement pas nécessité l'interruption du traitement.

    Les évènements indésirables rapportés dans les essais cliniques de phase III chez les femmes ménopausées ostéoporotiques traitées jusqu'à 36 mois par risédronate monosodique 5 mg/j (n = 5020) ou placebo (n = 5048) et considérés comme possiblement ou probablement liés au risédronate monosodique sont listés ci-dessous en utilisant la convention suivante (incidence des évènements indésirables versus placebo notée entre parenthèse) :

    · très fréquent (≥ 1/10),

    · fréquent (≥ 1/100 ; < 1/10),

    · peu fréquent (≥ 1/1 000 ; < 1/100),

    · rare (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000),

    · très rare (< 1/10 000),

    · inconnu (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Troubles du système nerveux central

    Fréquent : maux de tête (1,8 % vs 1,4 %).

    Troubles oculaires

    Peu fréquent : iritis*.

    Troubles gastro-intestinaux

    Fréquent : constipation (5,0 % vs 4,8 %), dyspepsie (4,5 % vs 4,1 %), nausées (4,3 % vs 4,0 %), douleurs abdominales (3,5 % vs 3,3 %), diarrhées (3,0 % vs 2,7 %).

    Peu fréquent : gastrite (0,9% vs 0,7%), œsophagite (0,9 % vs 0,9 %), dysphagie (0,4 % vs 0,2 %), duodénite (0,2 % vs 0,1 %), ulcère œsophagien (0,2 % vs 0,2 %).

    Rare : glossite (< 0,1 % vs 0,1 %), sténose de l'œsophage (< 0,1 % vs 0,0 %).

    Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

    Fréquent : douleurs musculo-squelettiques (2,1 % vs 1,9 %).

    Explorations (hépatobiliaire)

    Rare : anomalie des tests hépatiques*.

    Examens biologiques

    Une diminution précoce, transitoire, modérée et asymptomatique des taux plasmatiques de calcium et phosphate a été observée chez certains patients.

    *Incidence non significative dans les études de phase III sur l'ostéoporose ; fréquence basée sur les effets indésirables, les examens de laboratoire et les résultats du rechallenge dans les essais cliniques précoces.

    Dans une étude multicentrique, en double aveugle, sur un an, comparant le risédronate monosodique 5 mg en prise quotidienne (n = 480) et le risédronate monosodique 35 mg en prise hebdomadaire (n = 485) chez les femmes ménopausées ostéoporotiques, les profils globaux de tolérance et de sécurité d'emploi ont été similaires. Les effets indésirables suivants, considérés comme possiblement ou probablement liés au produit par les investigateurs, ont été rapportés (incidence supérieure dans le groupe risédronate monosodique 35 mg comparé au groupe risédronate monosodique 5 mg) : troubles gastro-intestinaux (1,6 % vs. 1,0 %) et douleurs (1,2 % vs. 0,8 %).

    Dans une étude de 2 ans chez des hommes ostéoporotiques, le profil global de sécurité et de tolérance était similaire entre les groupes traités par risédronate monosodique et par placebo. Les effets indésirables étaient comparables à ceux observés précédemment chez les femmes.

    De plus, les effets indésirables additionnels suivants ont été rapportés depuis la commercialisation (fréquence inconnue) :

    Troubles du système immunitaire

    Réaction anaphylactique.

    Troubles visuels

    Iritis, uvéite.

    Troubles hépato-biliaires

    Troubles hépatiques graves. Dans la plupart des cas rapportés, les patients étaient également traités avec d'autres médicaments connus pour causer des troubles hépatiques.

    Atteinte de la peau et des tissus sous-cutanés

    Hypersensibilité et réactions cutanées, incluant angioœdème, rash généralisé et réactions cutanées bulleuses, parfois sévères incluant des cas isolés de syndrome de Stevens-Johnson, de nécrolyse épidermique toxique et de vascularite leucocytoclasique.

    Alopécie.

    Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

    Ostéonécrose de la mâchoire.

    Fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates) (fréquence rare).

    Ostéonécrose du conduit auditif externe (effet indésirable de la classe des biphosphonates, fréquence très rare).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucune information spécifique sur le traitement d'un surdosage en risédronate monosodique n'est actuellement disponible.

    A la suite d'un surdosage important, une diminution de la calcémie peut être observée. Chez certains patients, des signes et symptômes d'hypocalcémie peuvent également être observés.

    Afin de fixer le risédronate monosodique et de réduire son absorption, du lait ou des anti-acides contenant du magnésium, du calcium ou de l'aluminium doivent être administrés. En cas de surdosage important, un lavage gastrique peut être envisagé afin d'éliminer le risédronate monosodique non absorbé.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : BISPHOSPHONATES, code ATC : M05BA07

    Le risédronate monosodique est un pyridinyl bisphosphonate qui se fixe sur l'hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par l'ostéoclaste.

    Le remodelage osseux est réduit alors que l'activité ostéoblastique et la minéralisation osseuse sont préservées.

    Dans les études précliniques, le risédronate monosodique a révélé une puissante activité anti-résorptive et anti-ostéoclastique, et a augmenté, de façon dose-dépendante, la masse osseuse et la force biomécanique du squelette. L'activité du risédronate monosodique a été confirmée en mesurant les marqueurs biochimiques du remodelage osseux lors d'études pharmacodynamiques et cliniques.

    Dans les études chez des femmes ménopausées, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été observées en 1 mois de traitement et ont atteint un pic maximal en 3 à 6 mois. Les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été similaires avec Risédronate 35 mg une fois par semaine et Risédronate 5 mg/jour à 12 mois.

    Dans une étude chez des hommes ostéoporotiques, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été observées au plus tôt après 3 mois de traitement, et se sont maintenues jusqu'au 24ème mois.

    Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique

    Un nombre de facteurs de risque est fréquemment associé au développement de l'ostéoporose post-ménopausique : masse osseuse basse, densité minérale osseuse basse, ménopause précoce, antécédent de tabagisme, antécédent familial d'ostéoporose. La fracture est la conséquence clinique de l'ostéoporose. Le risque de fracture s'accroît avec le nombre de facteurs de risque.

    Basée sur les résultats de la variation moyenne de la DMO au niveau lombaire, l'équivalence de Risédronate 35 mg une fois par semaine (n = 485) et de Risédronate 5 mg/jour (n = 480) a été démontrée dans une étude multicentrique, en double-aveugle, d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ostéoporotiques.

    Le développement clinique du risédronate monosodique administré quotidiennement a étudié l'effet du risédronate monosodique sur le risque de fractures de hanche et de fractures vertébrales et a inclus des femmes récemment ménopausées ou ménopausées depuis longtemps, avec ou sans fracture.

    Des doses journalières de 2,5 mg et 5 mg ont été étudiées et tous les groupes, y compris les groupes placebo, ont reçu du calcium et de la vitamine D (lorsque les taux, à l'inclusion, étaient bas).

    Les risques absolu et relatif de nouvelles fractures vertébrales et de hanche ont été estimés par une analyse de type « date de survenue du premier événement ».

    · Deux essais contrôlés contre placebo (n = 3 661) ont inclus des femmes ménopausées de moins de 85 ans présentant des fractures vertébrales à l'inclusion. Le risédronate monosodique 5 mg, administré quotidiennement pendant 3 ans a réduit le risque de nouvelles fractures vertébrales par rapport au groupe placebo. Chez les femmes ayant au moins, soit 1, soit 2 fractures vertébrales, la réduction du risque relatif était respectivement de 41 et 49 % (incidence des nouvelles fractures vertébrales sous risédronate monosodique 11,3 % et 18,1 %, sous placebo 16,3 % et 29,0 %, respectivement). L'efficacité du traitement a été observée dès la première année. Des effets bénéfiques significatifs ont aussi été démontrés chez des femmes présentant des fractures multiples à l'inclusion. Le risédronate monosodique, à raison de 5 mg par jour, a aussi réduit la perte de taille annuelle, comparativement à la population du groupe contrôle.

    · Deux autres essais contrôlés contre placebo ont inclus des femmes ménopausées, de plus de 70 ans, avec ou sans fracture vertébrale à l'inclusion. Les femmes de 70 à 79 ans étaient incluses avec un T-score <-3 DS (norme fabricant) au niveau du col fémoral soit T-score <-2,5 DS (NHANES III) et avec au moins un facteur de risque additionnel. Les femmes de 80 ans ou plus pouvaient être incluses sur la base de l'existence d'au moins un facteur de risque, d'origine non osseuse, de fracture de hanche ou d'une DMO basse au col fémoral. L'efficacité du risédronate monosodique par rapport au placebo n'est statistiquement significative que lorsque les données issues des 2 groupes de traitement (risédronate monosodique 2,5 et 5 mg) sont combinées. Les résultats suivants sont uniquement basés sur une analyse a posteriori de sous-groupes définis par la pratique clinique et les définitions actuelles de l'ostéoporose :

    o Dans le sous-groupe de patientes avec un T-score au niveau du col fémoral ≤ -2,5 DS (NHANES III) et au moins une fracture vertébrale à l'inclusion, le risédronate monosodique administré pendant 3 ans a réduit le risque de fractures de hanche de 46 % par rapport au groupe placebo (incidence des fractures de hanche dans les groupes risédronate monosodique 2,5 et 5 mg combinés : 3,8 %, dans le groupe placebo : 7,4 %) ;

    o Les données suggèrent que cette protection peut être moindre chez les personnes très âgées (≥ 80 ans). Cela peut être dû, avec l'âge, à l'importance croissante des facteurs de risque, d'origine non osseuse, de fracture de hanche.

    Dans ces essais, les données issues des critères secondaires, ont indiqué une diminution du risque de nouvelles fractures vertébrales chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, sans fracture vertébrale et chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, avec ou sans fracture vertébrale.

    · Risédronate 5 mg administré quotidiennement pendant 3 ans a augmenté la densité minérale osseuse par rapport à la population placebo au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, du trochanter et du poignet et a maintenu la densité osseuse au niveau du radius distal.

    · Après 3 ans de traitement (administration quotidienne de risédronate monosodique 5 mg), une année de suivi sans traitement a montré une réversibilité rapide de l'effet suppresseur du risédronate monosodique sur le remodelage osseux.

    · Des prélèvements de biopsies osseuses réalisés chez des femmes ménopausées traitées quotidiennement avec du risédronate monosodique 5 mg pendant 2 à 3 ans ont montré une réduction modérée attendue du remodelage osseux. L'os formé pendant le traitement par risédronate monosodique était de structure lamellaire et de minéralisation osseuse normale. Ces données, associées à la réduction de l'incidence des fractures vertébrales chez les femmes ostéoporotiques semblent indiquer qu'il n'a pas d'effet délétère sur la qualité osseuse.

    · Des résultats endoscopiques chez des patientes ayant présenté des effets indésirables gastro-intestinaux modérés à sévères, tant chez les sujets sous risédronate monosodique que dans la population contrôle, n'ont pas mis en évidence d'ulcère gastrique, duodénal ou œsophagien lié au traitement dans aucun des groupes, bien qu'une duodénite ait été parfois observée dans le groupe de patientes sous risédronate monosodique.

    Traitement de l'ostéoporose masculine

    Le risédronate monosodique 35 mg une prise par semaine a démontré son efficacité chez des hommes présentant une ostéoporose (entre 36 et 84 ans) au cours d'une étude clinique en double aveugle, versus placebo, regroupant 284 patients sur 2 ans (risédronate monosodique 35 mg n = 191). Tous les patients ont reçu une supplémentation en calcium et vitamine D.

    L'augmentation de la DMO a été observée dès le 6ème mois après l'initiation du traitement par risédronate monosodique. Le risédronate monosodique 35 mg une prise par semaine a permis une augmentation moyenne de la DMO au niveau de la colonne vertébrale, du col du fémur, du trochanter et de la hanche, en comparaison au placebo après 2 ans de traitement. L'efficacité anti-fracturaire n'a pas été démontrée dans cette étude.

    L'effet sur l'os (augmentation de la DMO et diminution des marqueurs du remodelage osseux) du risédronate monosodique est identique chez les hommes et les femmes.

    Population pédiatrique

    L'efficacité et l'innocuité du risédronate de sodium ont été étudiées au cours d'une étude d'une durée de 3 ans (une étude randomisée, en double aveugle, comparative avec placebo, multicentrique en groupe parallèle d'une durée d'un an suivie par deux années de traitement en ouvert) chez des patients pédiatriques âgés de 4 ans à moins de 16 ans souffrant d'ostéogenèse imparfaite légère à modérée.

    Au cours de cette étude, les patients pesant entre 10 et 30 kg ont reçu une dose quotidienne de 2,5 mg de risédronate et les patients pesant plus de 30 kg ont reçu une dose quotidienne de 5 mg de risédronate.

    A l'issue de cette phase d'étude randomisée, en double aveugle, comparative avec placebo d'une durée d'un an, une hausse statistiquement significative de la DMO au niveau du rachis lombaire dans le groupe risédronate versus placebo a été démontrée. Toutefois, un nombre plus élevé de patients souffrant d'au moins une nouvelle fracture vertébrale morphométrique (identifiée aux rayons X) a été constaté au sein du groupe risédronate par rapport au groupe placebo. Au cours de la période d'une année en double aveugle, le pourcentage de patients ayant rapporté des fractures cliniques s'élevait à 30,9 % dans le groupe risédronate et à 49 % dans le groupe placebo.

    Au cours de la période de traitement en ouvert au cours de laquelle tous les patients ont reçu du risédronate (mois 12 au mois 36), des fractures cliniques ont été rapportées par 65,3 % des patients initialement randomisés dans le groupe placebo et par 52,9 % des patients initialement randomisés dans le groupe risédronate. Dans l'ensemble, les résultats sont insuffisants pour justifier l'utilisation du risédronate de sodium chez les patients pédiatriques présentant une ostéogenèse imparfaite légère à modérée.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L'absorption après une prise orale est relativement rapide (tmax 1 heure) et indépendante des doses étudiées (étude en prise unique : de 2,5 à 30 mg ; études avec des prises multiples : de 2,5 à 5 mg/jour et jusqu'à 50 mg, une fois par semaine). La biodisponibilité moyenne du comprimé est de 0,63 % mais diminue en cas de prise alimentaire concomitante. La biodisponibilité est identique chez les hommes et les femmes.

    Distribution

    Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre est de 6,3 l/kg chez l'être humain. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 24 %.

    Métabolisme

    Aucun signe de métabolisme systémique du risédronate monosodique n'a été retrouvé.

    Elimination

    Environ 50 % d'une dose ingérée est éliminée dans les urines en 24 heures ; 85 % d'une dose intraveineuse sont retrouvés dans les urines en 28 jours. La clairance rénale moyenne est de 105 ml/min et la clairance totale moyenne est de 122 ml/min, la différence étant probablement due à une adsorption osseuse.

    La clairance rénale ne dépend pas de la concentration ; une relation linéaire entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine a été retrouvée. Le risédronate monosodique non absorbé est éliminé tel quel dans les selles.

    Après administration orale, le profil de concentration plasmatique montre une élimination en fonction du temps en trois phases, avec une demi-vie finale de 480 heures.

    Populations particulières

    Personnes âgées

    Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire. La biodisponibilité, la distribution et l'élimination étaient identiques chez les sujets âgés (>60 ans), en comparaison aux patients plus jeunes.

    Insuffisance rénale

    En comparaison des personnes avec la fonction rénale normale, la clairance rénale de risédronate a été diminuée d'environ 70 % chez les patients avec une clairance de la créatinine d'approximativement 30ml/min.

    Utilisateurs d'acide acétylsalicylique/d'AINS

    Parmi les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (≥ 3 jours par semaine), l'incidence des effets secondaires digestifs hauts est identique chez les patients traités par risédronate monosodique et les sujets contrôle.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Des études toxicologiques réalisées chez le rat et le chien ont montré des effets hépatotoxiques dose-dépendants sous risédronate monosodique, en particulier une augmentation enzymatique avec modifications histologiques chez le rat. La pertinence clinique de ces observations n'est pas connue.

    Une toxicité testiculaire a été observée chez le rat et chez le chien à des doses supérieures aux doses thérapeutiques utilisées chez l'homme. Une irritation des voies aériennes supérieures a été fréquemment observée chez les rongeurs. Des effets similaires ont également été observés avec les autres bisphosphonates.

    Des effets sur les voies aériennes inférieures ont également été observés dans des études à long terme chez les rongeurs ; la signification clinique de ces observations n'est pas établie. Dans les études de toxicité de la reproduction, dans des conditions proches des conditions cliniques, des modifications de l'ossification ont été observées au niveau du sternum et/ou du crâne du fœtus de rats traités ; une hypocalcémie et une mortalité chez certaines femelles gravides autorisées à mettre bas ont également été observées.

    Aucun risque de tératogénicité à des doses de 3,2 mg/kg/jour chez le rat et 10 mg/kg/jour chez le lapin n'a été mis en évidence, bien que les données ne soient disponibles que pour un faible nombre de lapins. La toxicité maternelle a empêché de tester des doses supérieures. Les résultats des études de génotoxicité et de carcinogénèse ne font pas craindre de risque particulier pour l'Homme.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau :

    Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, crospovidone, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Après première ouverture du flacon : 6 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Les comprimés pelliculés sont conditionnés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/PVC) ou dans un flacon (PEHD) avec bouchon (PEHD) et insérés dans un étui.

    Conditionnements :

    · Plaquettes : 1, 2, 4, 10, 12, 16, 28, 84 comprimés pelliculés.

    · Flacon : 1, 2, 4, 10, 12, 16, 28, 84 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 494 567 7 2 : 1 comprimé pelliculé sous plaquette Aluminium/PVC).

    · 34009 494 568 3 3 : 2 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/PVC).

    · 34009 494 570 8 3 : 4 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/PVC).

    · 34009 494 571 4 4 : 10 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/PVC).

    · 34009 494 572 0 5 : 12 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/PVC).

    · 34009 578 419 9 7 : 16 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/PVC).

    · 34009 578 420 7 9 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/PVC).

    · 34009 578 421 3 0 : 84 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/PVC).

    · 34009 494 573 7 3 : 1 comprimé pelliculé en flacon (PEHD).

    · 34009 494 574 3 4 : 2 comprimés pelliculés en flacon (PEHD).

    · 34009 494 576 6 3 : 4 comprimés pelliculés en flacon (PEHD).

    · 34009 494 577 2 4 : 10 comprimés pelliculés en flacon (PEHD).

    · 34009 494 578 9 2 : 12 comprimés pelliculés en flacon (PEHD).

    · 34009 578 423 6 9 : 16 comprimés pelliculés en flacon (PEHD).

    · 34009 578 424 2 0 : 28 comprimés pelliculés en flacon (PEHD).

    · 34009 578 425 9 8 : 84 comprimés pelliculés en flacon (PEHD).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 06/03/2020

    Dénomination du médicament

    RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé

    Risédronate monosodique

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    RISEDRONATE SANDOZ 35 mg comprimé pelliculé est utilisé pour le traitement de l'ostéoporose chez :

    · Les femmes ménopausées, même si l'ostéoporose est sévère. Il réduit le risque de fracture des vertèbres et de la hanche.

    · Les hommes présentant un risque élevé de fractures.

    RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé fait partie d'un groupe de médicaments non-hormonaux appelés bisphosphonates, utilisés dans le traitement de maladies des os.

    Ne prenez jamais RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants :

    · si vous êtes allergique au risédronate monosodique ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (voir mentionnés dans la rubrique 6),

    · si vous avez un taux de calcium dans le sang inférieur à la normale,

    · si vous êtes enceinte, si vous l’êtes, ou prévoyez de l’être,

    · si vous allaitez,

    · si vous avez des problèmes rénaux graves.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre ce médicament si l’une des conditions suivantes s’applique à vous :

    · si vous ne pouvez pas rester assis ou debout pendant au moins 30 minutes,

    · si vous présentez des anomalies du métabolisme osseux ou minéral (absorption, conversion, excrétion), par exemple :

    o un manque de Vitamine D,

    o des anomalies des hormones parathyroïdiennes,

    les deux entraînant une diminution du taux de calcium dans le sang,

    · si vous avez déjà eu dans le passé des troubles au niveau de l'œsophage (le tube qui relie votre bouche à votre estomac), tels que des douleurs ou des difficultés lors de prise alimentaire ou on vous a informé que vous souffriez d’un œsophage de Barrett (une condition associée à une variation anormale dans les cellules de la partie inférieure de l'œsophage),

    · si vous avez eu ou avez des douleurs, gonflement ou engourdissement de la mâchoire ou une « impression de mâchoire lourde » ou si vous perdez une dent,

    · si vous recevez des soins dentaires ou si vous prévoyez de subir une intervention dentaire, prévenez votre dentiste que vous êtes traité par RISEDRONATE SANDOZ,

    · si votre médecin vous a informé que vous étiez intolérant à certains sucres (tel que le lactose).

    Enfant et adolescents

    RISEDRONATE SANDOZ n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans, en raison de l’insuffisance de données de sécurité et d’efficacité.

    Autres médicaments et RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Les médicaments contenant un de ces éléments peuvent réduire l'effet de RISEDRONATE SANDOZ s'ils sont pris en même temps :

    · calcium,

    · magnésium,

    · aluminium (par exemple des préparations contre les indigestions),

    · fer.

    Tout médicament doit être pris au moins 30 minutes après votre comprimé de RISEDRONATE SANDOZ.

    Aliments et boissons

    Il est important de NE PAS PRENDRE RISEDRONATE SANDOZ avec de la nourriture ou des boissons (autre que de l'eau plate) afin qu'il agisse correctement. En particulier, ne prenez pas ce médicament en même temps que des produits laitiers (comme le lait) qui contiennent du calcium.

    Toute nourriture ou boisson, autre que de l'eau plate, doit être prise au moins 30 minutes après RISEDRONATE SANDOZ.

    Grossesse et allaitement

    NE PRENEZ PAS RISEDRONATE SANDOZ si vous pensez être enceinte, si vous êtes enceinte, prévoyez de l'être.

    Le risque potentiel de prise du risédronate monosodique pendant la grossesse est inconnu.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament. NE PRENEZ PAS RISEDRONATE SANDOZ si vous allaitez (voir rubrique 2. « Ne prenez jamais RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants : »).

    RISEDRONATE SANDOZ 35 mg doit être utilisé uniquement pour traiter des femmes ménopausées ou les hommes.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    RISEDRONATE SANDOZ n'a pas d'effet connu sur la conduite ou l'utilisation de machines.

    RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé contient du lactose et du sodium.

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    Prenez toujours RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé comme votre médecin vous l'a prescrit. Demandez l'avis de votre médecin en cas d'incertitude.

    La dose recommandée est d'1 comprimé, 1 fois par semaine.

    Choisissez le jour de la semaine qui vous convient le mieux. Prenez alors RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé une fois par semaine, le jour choisi.

    Mode et voie d'administration

    Prenez RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé

    · Le matin, au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons de la journée.

    · Prenez le comprimé en position redressée (assis ou debout) afin d'éviter les brûlures d'estomac.

    · Avalez le comprimé avec un grand verre d'eau plate (120 ml).

    · Ne le croquez pas, ne le sucez pas.

    · Ne vous allongez pas pendant les 30 minutes suivant la prise de votre comprimé.

    Votre médecin vous informera si vous avez besoin d'un apport en calcium ou en vitamine.

    Durée du traitement

    Veuillez consulter votre médecin si vous envisagez l’arrêt de votre traitement. La durée de traitement sera décidée par votre médecin.

    Si vous avez pris plus de RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé que vous n'auriez dû :

    Boire un grand verre de lait, et appelez immédiatement un médecin si vous avez pris plus de comprimés que prescrits.

    Si vous oubliez de prendre RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé :

    Si vous avez oublié de prendre votre comprimé au jour choisi, prenez le comprimé dès que vous vous apercevez de cet oubli. Revenez ensuite à la prise une fois par semaine, au jour initialement choisi.

    Ne PRENEZ PAS de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé :

    Si vous arrêtez le traitement, vous pouvez commencer à perdre de la masse osseuse. Veuillez en discuter avec votre médecin avant d'envisager d'arrêter le traitement.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre RISEDRONATE SANDOZ et prévenez votre médecin immédiatement si vous avez eu l'un des effets indésirables suivants :

    · Symptômes de réactions allergiques sévères tels que :

    o un gonflement du visage, des lèvres et de la langue et/ou de la gorge,

    o des difficultés à avaler,

    o des difficultés à respirer,

    o une urticaire, un rash cutané,

    · Réactions cutanées sévères caractérisées par :

    o la formation de vésicules sur la peau, la bouche, les yeux et d’autres surfaces corporelles humides (organes génitaux), affection grave appelée syndrome de Stevens-Johnson (SSJ),

    o inflammation des petits vaisseaux sanguins, caractérisée par l’apparition de boutons rouges palpables sur la peau (vascularite leucocytoclasique),

    o affection grave appelée nécrolyse épidermique toxique (NET), provoquant une éruption rouge sur de nombreuses parties du corps et/ou une disparition de la couche externe de la peau.

    Prévenez immédiatement votre médecin si vous avez eu l'un de ces effets indésirables :

    · inflammation des yeux, généralement accompagnée de douleur, rougeur et sensibilité à la lumière,

    · ostéonécrose de la mâchoire associée à une guérison retardée et une infection, en général suivie d'une extraction dentaire,

    · symptômes œsophagiens tels que des douleurs lorsque vous avalez, des difficultés à avaler, des douleurs dans la poitrine ou des brûlures d'estomac nouvelles ou aggravées.

    Effets indésirables fréquents (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · digestion difficile, nausées, douleur à l'estomac, crampes d'estomac ou inconfort, constipation, ballonnement, diarrhée,

    · douleurs des muscles, des os et des articulations,

    · maux de tête.

    Effets indésirables peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · inflammation ou ulcères de l'œsophage entraînant des difficultés ou des douleurs pour avaler,

    · inflammation de l'estomac ou du duodénum (tube reliant l'estomac aux intestins),

    · inflammation de la partie colorée de l'œil (iris) (yeux rouges, douloureux, avec des troubles possibles de la vision).

    Effets indésirables rares (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 1000)

    · inflammation de la langue avec gonflement et parfois douleur,

    · rétrécissement de l'œsophage,

    · anomalies des tests sanguins de la fonction hépatique,

    · diminution des taux de calcium ou de phosphate dans le sang. Ces variations sont la plupart du temps de faible amplitude, se produisent en début de traitement et n'entraînent aucun symptôme.

    · une fracture inhabituelle du fémur (os de la cuisse) peut se produire dans de rares cas, notamment chez les patients recevant un traitement au long cours pour l’ostéoporose.

    Prévenez votre médecin si vous ressentez une douleur, une faiblesse ou un inconfort au niveau de la cuisse, de l’aine ou de la hanche ; il peut s’agir d’un signe d’une fracture éventuelle du fémur.

    Effets indésirables très rares (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · consultez votre médecin si vous avez des douleurs d’oreille, des écoulements de l’oreille, et/ou une infection de l’oreille. Il pourrait s’agir de signes de lésions osseuses de l’oreille.

    Depuis la commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportés (fréquence non connue) :

    · perte de cheveux,

    · troubles hépatiques dont certains cas étaient sévères.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament n’exige pas de précautions particulières de conservation.

    Durée de conservation après la première ouverture :

    Flacon : 6 mois.

    Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.

    Ce que contient RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Risédronate monosodique ................................................................................................... 35,0 mg

    Equivalant à acide risédronique ........................................................................................... 32,5 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Noyau :

    Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, crospovidone, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que RISEDRONATE SANDOZ 35 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Les comprimés pelliculés de RISEDRONATE SANDOZ 35 mg sont ovales, oranges, arrondis sur les faces inférieure et supérieure avec une gravure « 35 » sur une face.

    Les comprimés pelliculés sont conditionnés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/PVC) ou dans un flacon (PEHD) avec bouchon (PEHD) et insérés dans un étui.

    Conditionnements :

    · Plaquettes : 1, 2, 4, 10, 12, 16, 28, 84 comprimés pelliculés.

    · Flacon : 1, 2, 4, 10, 12, 16, 28, 84 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    LEK PHARMACEUTICALS D.D

    VEROVSKOVA 57

    1526 LJUBLJANA

    SLOVENIE

    OU

    LEK S.A

    UL. DOMANIEWSKA 50 C

    02-672 WARSZAWA

    POLOGNE

    OU

    LEK S.I.

    TRIMLINI 2D

    9220 LENDAVA

    SLOVENIE

    OU

    SALUTAS PHARMA GMBH

    OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1

    39179 BARLEBEN

    ALLEMAGNE

    OU

    S.C. SANDOZ S.R.L.

    7A LIVEZENI STREET, 540472,

    TARGU MURES,

    JUD MURES

    ROUMANIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    [1] A préciser pour les demandes de modification et indiquer le code la modification selon les lignes directrices https://ec.europa.eu/health//sites/health/files/files/eudralex/vol-2/c_2013_2008/c_2013_2008_pdf/c_2013_2804_fr.pdf