RISEDRONATE BGR 75 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 30/04/2014
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : BIOGARAN
Les compositions de RISEDRONATE BGR 75 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | RISÉDRONATE MONOSODIQUE | 45087 | 75 mg | SA |
Comprimé | ACIDE RISÉDRONIQUE | 99915 | 69,6 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 2 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2698418
- Code CIP3 : 3400926984182
- Prix : 9,84 €
- Date de commercialisation : 27/10/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 6 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2698430
- Code CIP3 : 3400926984304
- Prix : 29,12 €
- Date de commercialisation : 07/07/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 18/02/2021
RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé contient 75 mg de risédronate sodique (équivalent à 69,6 mg d'acide risédronique).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé oblong pelliculé de couleur rose.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Chez l'adulte, la dose recommandée est d'un comprimé à 75 mg par voie orale, deux jours consécutifs par mois. Le premier comprimé doit être pris le même jour chaque mois, suivi par le second comprimé le jour d'après.
· L'absorption du risédronate sodique est affectée par la nourriture et les cations polyvalents (voir rubrique 4.5), afin d'obtenir une absorption optimale, les patientes doivent prendre RISEDRONATE BGR avant le petit déjeuner : au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autre que de l'eau plate) de la journée. L'eau plate est la seule boisson qui doit être prise avec RISEDRONATE BGR. Veuillez noter que certaines eaux minérales peuvent contenir une très forte concentration en calcium et ne doivent donc pas être utilisées (voir rubrique 5.2).
· Les patientes doivent être informées que si elles oublient une prise de RISEDRONATE BGR, elles doivent la prendre le lendemain matin du jour où l'oubli est constaté, à moins qu'il ne reste que 7 jours au plus jusqu'à la prochaine prise mensuelle. Les patientes devront alors prendre du RISEDRONATE BGR, 2 jours consécutivement par mois, le jour où le comprimé doit normalement être pris.
· Si l'intervalle de la prise suivante est de moins de 7 jours, les patientes doivent attendre la date de la prochaine prise mensuelle initialement prévue et continuer de prendre le RISEDRONATE BGR, 2 jours consécutivement par mois aux dates prévues.
· Les patientes ne doivent pas prendre 3 comprimés dans la même semaine.
Le comprimé doit être avalé entier, sans être croqué et sans le laisser fondre dans la bouche.
Pour faciliter le transit du comprimé jusqu'à l'estomac, le RISEDRONATE BGR doit être avalé en position assise ou debout, avec un grand verre d'eau plate (≥ 120 ml).
Les patientes ne doivent pas s'allonger au cours des 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (voir rubrique 4.4.).
Une supplémentation en calcium et en vitamine D sera à envisager si l'apport alimentaire est insuffisant.
Sujets âgés
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire car la biodisponibilité, la distribution et l'élimination sont identiques chez les sujets âgés (> 60 ans) et chez les sujets plus jeunes. Ceci a été démontré également chez les patientes ménopausées très âgées de 75 ans et plus.
Insuffisants rénaux
Aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patientes ayant une insuffisance rénale légère à modérée. L'utilisation du risédronate sodique est contre-indiquée chez les patientes ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Population pédiatrique
Le risédronate sodique n'est pas recommandé chez l'enfant de moins de 18 ans, en raison de données insuffisantes en termes de sécurité et d'efficacité (voir également rubrique 5.1).
La durée optimale du traitement par du bisphosphonate pour l'ostéoporose n'a pas été établie. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièrement au cas par cas en fonction des bénéfices et des risques potentiels du RISEDRONATE BGR, particulièrement après 5 ans ou plus de traitement.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Hypocalcémie (voir rubrique 4.4).
· Grossesse et allaitement.
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les aliments, boissons (autres que l'eau plate) et certains médicaments contenant des cations polyvalents (tels que calcium, magnésium, fer et aluminium) interfèrent avec l'absorption des bisphosphonates et ne doivent pas être pris en même temps que le risédronate (voir rubrique 4.5). Afin d'obtenir l'efficacité escomptée, un strict respect des recommandations posologiques est nécessaire (voir rubrique 4.2).
L'efficacité des bisphosphonates dans le traitement de l'ostéoporose est liée à la présence d'une densité minérale osseuse basse et/ou d'une fracture prévalente.
Un âge élevé ou des facteurs de risque clinique de fracture seuls ne sont pas des raisons suffisantes pour initier un traitement de l'ostéoporose par un bisphosphonate.
Les preuves étayant l'efficacité des bisphosphonates dont le risédronate sodique chez les patientes très âgées (> 80 ans), sont limitées (voir rubrique 5.1).
Les bisphosphonates ont été associés à des œsophagites, des gastrites, des ulcères œsophagiens et gastro-duodénaux. Par conséquent, une prudence devra être de mise :
· chez les patientes qui ont des antécédents de troubles œsophagiens pouvant retarder le transit ou la vidange œsophagienne (ex: sténose ou achalasie);
· chez les patientes qui sont dans l'incapacité de se tenir en position verticale pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé ;
· si le risédronate est prescrit à des patientes avec des problèmes gastro-intestinaux proximaux ou œsophagiens, récents ou toujours actifs (y compris un œsophage de Barrett).
Le prescripteur doit insister auprès des patientes sur l'importance de bien prendre connaissance des instructions posologiques et doit être vigilant quant à l'existence de signes ou symptômes indiquant une possible réaction œsophagienne. L'information de consulter si elles présentent des symptômes d'irritation œsophagienne tels que dysphagie, odynophagie, douleur rétrosternale ou brûlures épigastriques nouvelles ou aggravées doit être donnée aux patientes.
Toute hypocalcémie doit être corrigée avant de débuter un traitement par du risédronate. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral (par exemple, dysfonctionnement parathyroïdien, hypovitaminose D) doivent être traités dès l'initiation du traitement par le risédronate.
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite) a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant entre autres des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse.
La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients ostéoporotiques traités par du bisphosphonates par voie orale.
Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l'instauration d'un traitement par du bisphosphonate chez les patientes présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).
Au cours du traitement, ces patientes doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive. Chez les patientes qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par du bisphosphonate, une chirurgie dentaire pourrait aggraver la situation. Chez les patientes nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. L'appréciation de l'état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patiente, en se basant sur l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.
Fractures atypiques du fémur
Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous bisphosphonates, principalement chez des patients traités au long cours pour ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n'importe quelle partie du fémur du dessous du petit trochanter jusqu'au-dessus de la zone supracondylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l'aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur controlatéral doit être examiné chez les patients traités par bisphosphonates ayant eu une fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également rapportée. L'arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patients chez lesquels une fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque pour le patient.
Durant le traitement par le bisphosphonates, les patients doivent être informés que toute douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l'aine doit être rapportée et tous les patients présentant de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture fémorale atypique.
L'ostéonécrose du conduit auditif externe a été rapportée avec les bisphosphonates, surtout en association avec une thérapie à long terme. Les facteurs de risque éventuels d'ostéonécrose du conduit auditif externe comprennent l'utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou les facteurs de risque locaux tels qu'une infection ou un traumatisme. La possibilité d'ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patients recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs, notamment des infections chroniques de l'oreille.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Respectivement 33 % et 45 % des patientes ayant participé aux études de Phase Ill dans l'ostéoporose avec le risédronate sodique, ont utilisé de l'acide acétylsalicylique ou des AINS.
Dans les études de phase Ill comparant la prise de 75 mg de risédronate sodique 2 jours consécutifs par mois et 5 mg en prise journalière, chez les femmes ménopausées, 54,8% des patientes ont utilisé de l'acide acétylsalicylique ou des AINS. L'incidence des effets secondaires digestifs hauts a été identique chez les patientes utilisant de l'acide acétylsalicylique ou des AINS.
Si nécessaire, le risédronate sodique peut être utilisé en association à un traitement oestrogénique substitutif.
La prise simultanée de médicaments contenant des cations polyvalents (par exemple, calcium, magnésium, fer et aluminium) peut interférer avec l'absorption du risédronate sodique (voir rubrique 4.4).
Le risédronate sodique n'est pas systémiquement métabolisé, n'entraîne pas d'induction enzymatique du cytochrome P450 et a un faible taux de fixation aux protéines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Il n'y a pas de données disponibles sur l'utilisation du risédronate sodique chez la femme enceinte.
Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez les femmes n'est pas connu. Les études chez l'animal ont montré qu'une petite quantité de risédronate sodique passait dans le lait.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé.
Le risédronate sodique a été étudié lors d'essais cliniques de phase Ill sur plus de 15 000 patients.
Dans ces essais cliniques, la majorité des effets indésirables a été d'intensité légère à modérée et n'a généralement pas nécessité l'interruption du traitement.
Les événements indésirables rapportés dans les essais cliniques de phase Ill chez les femmes ménopausées ostéoporotiques traitées jusqu'à 36 mois par du risédronate sodique 5 mg/j (n=5020) ou placebo (n=5048) et considérés comme possiblement ou probablement liés au risédronate sodique sont listés ci-dessous en utilisant la convention suivante (incidence des événements indésirables versus placebo notée entre parenthèses) : très fréquents ( ≥ 1/10), fréquents ( ≥ 1/100 ; <1/10), peu fréquents (≥1/1000 ; < 1/1 00), rares (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000), très rares ( < 1/10 000).
Troubles du système nerveux central
Fréquents: maux de tête (1,8% vs 1,4 %).
Troubles oculaires
Peu fréquents : Iritis*.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquents : constipation (5,0 % vs 4,8 %), dyspepsie (4,5 % vs 4,1 %), nausées (4,3 % vs 4,0 %), douleurs abdominales (3,5% vs 3,3 %), diarrhées (3,0% vs 2,7 %).
Peu fréquents: gastrite (0,9% vs 0,7 %), œsophagite (0,9% vs 0,9 %), dysphagie (0,4% vs 0,2 %), duodénite (0,2% vs 0,1 %), ulcère œsophagien (0,2% vs 0,2%).
Rares: glossite (< 0,1% vs 0,1%), sténose de l’œsophage (< 0,1% vs 0,0 %).
Troubles musculo-sguelettigues et des tissus conjonctifs
Fréquents: douleurs musculo-squelettiques (2, 1 %vs 1,9 %).
Explorations
Rares : anomalie des tests hépatiques*.
*Incidences non significatives dans les études de Phase Ill sur l’ostéoporose ; fréquence basée sur les événements indésirables, les examens de laboratoire et les résultats du rechallenge dans les essais cliniques précoces.
Dans une étude multicentrique, en double aveugle, d'une durée de 2 ans comparant le risédronate sodique 5 mg par jour (n = 613) et le risédronate sodique 75 mg 2 jours consécutifs par mois (n = 616) chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, les profils globaux de sécurité d'emploi ont été similaires. Les effets indésirables additionnels suivants, considérés comme possiblement ou probablement liés au produit par les investigateurs, ont été rapportés (incidence supérieure dans le groupe risédronate sodique 75 mg par rapport au groupe risédronate sodique 5 mg) :
Troubles gastro-intestinaux :
Fréquents : gastrite érosive (1 ,5% vs 0,8 %), vomissements (1 ,3% vs 1,1 %).
Troubles musculo-sguelettigues et des tissus conjonctifs
Fréquent : arthralgie (1 ,5 %vs 1,0 %), douleurs osseuses (1, 1 %vs 0,5 %) et douleurs aux extrémités (1,1 % vs 0,5 %)
Troubles généraux
Peu fréquents : réactions aigües, telles que fièvre et/ou syndrome pseudo-grippal (dans les 5 jours suivants la première dose) (0,6% vs. 0,0 %).
Examens biologiques
Une diminution précoce, transitoire, légère et asymptomatique de la calcémie et de la phosphatémie a été observée chez certains patients.
Après la commercialisation, les effets indésirables suivant ont été rapportés (fréquence rare) : fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates).
Les réactions indésirables supplémentaires suivantes ont été rapportées après la mise sur le marché (Fréquence inconnue) :
Troubles oculaires
Iritis, uvéite.
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs
Ostéonécrose de la mâchoire.
Très rare : ostéonécrose du conduit auditif externe (effet de classe des bisphosphates).
Atteinte de la peau et des tissus sous-cutanés
Hypersensibilité et réactions cutanées, comprenant angio-oedème, rash généralisé, urticaire, réactions cutanées bulleuses, parfois sévères incluant des cas isolés du syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyses épidermiques toxiques.
Alopécie.
Troubles du système immunitaire
Réaction anaphylactique.
Troubles hépato-biliaires
Troubles hépatiques graves.
Dans la plupart des cas rapportés, les patients étaient également traités avec d'autres médicaments connus pour causer des troubles hépatiques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucune information spécifique sur le traitement d'un surdosage en risédronate sodique n'est disponible.
A la suite d'un surdosage important, une diminution de la calcémie peut être observée. Chez certaines patientes, des signes et symptômes d'hypocalcémie peuvent également être observés.
Afin de fixer le risédronate sodique et de réduire son absorption, du lait ou des antiacides contenant du magnésium, du calcium ou de l'aluminium doivent être administrés. En cas de surdosage important, un lavage gastrique peut être envisagé afin d'éliminer le risédronate sodique non absorbé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : BISPHOSPHONATES, code ATC : M05BA07
Le risédronate sodique est un pyridinil bisphosphonate qui se fixe sur l'hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par l'ostéoclaste.
Le remodelage osseux est réduit alors que l'activité ostéoblastique et la minéralisation osseuse sont préservées.
Dans les études précliniques, le risédronate sodique a révélé une puissante activité anti-résorptive et anti-ostéoclastique, et a augmenté, de façon dose-dépendante, la masse osseuse et la force biomécanique du squelette. L'activité du risédronate sodique a été confirmée en mesurant les marqueurs biochimiques du remodelage osseux lors d'études pharmacodynamiques et cliniques.
Dans les études chez des femmes ménopausées, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été observées en 1 mois de traitement et ont atteint un pic maximal en 3 à 6 mois. Dans une étude à 2 ans, les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux (NTX urinaires et phosphatases alcalines osseuses) ont été similaires avec le risédronate sodique à 75 mg pris 2 jours consécutifs par mois et le risédronate sodique 5 mg quotidien, à 24 mois.
Traitement de l’ostéoporose post-ménopausique
Des facteurs de risque fréquemment associés à l'ostéoporose post-ménopausique incluent : masse osseuse basse, densité minérale osseuse basse, existence de fractures antérieures, ménopause précoce, antécédent de tabagisme, consommation d'alcool et antécédent familial d'ostéoporose. La fracture est la conséquence clinique de l'ostéoporose. Le risque de fracture s'accroît avec le nombre de facteurs de risque.
Basée sur les résultats de la variation moyenne de la OMO lombaire, l'équivalence du risédronate sodique 75 mg (n = 524) à prendre 2 jours consécutifs par mois et du risédronate sodique 5 mg/jour (n = 527) a été démontrée dans une étude multicentrique, en double-aveugle, d'une durée de 2 ans chez des femmes ménopausées ostéoporotiques.
Les deux groupes de traitement ont montré une augmentation statistiquement significative de la DMO lombaire versus inclusion, à 6, 12, 24 mois de traitement et à la fin de l'étude.
Le développement clinique du risédronate sodique administré quotidiennement a étudié l'effet du risédronate sodique sur le risque de fractures de hanche et de fractures vertébrales et a inclus des femmes récemment ménopausées ou ménopausées depuis longtemps, avec ou sans fracture.
Des doses journalières de 2,5 mg et 5 mg ont été étudiées et tous les groupes, y compris les groupes placebo, ont reçu du calcium et de la vitamine D (lorsque les taux, à l'inclusion, étaient bas).
Les risques absolu et relatif de nouvelles fractures vertébrales et de hanche ont été estimés par une analyse de type « date de survenue du premier événement».
· Deux essais contrôlés contre placebo (n = 3 661) ont inclus des femmes ménopausées de moins de 85 ans présentant des fractures vertébrales à l'inclusion.
Le risédronate sodique 5 mg, administré quotidiennement pendant 3 ans a réduit le risque de nouvelles fractures vertébrales par rapport au groupe placebo. Chez les femmes ayant au moins soit 1, soit 2 fractures vertébrales, la réduction du risque relatif était respectivement de 41 et 49% (incidence des nouvelles fractures vertébrales sous risédronate sodique 11,3% et 18,1 %, sous placebo 16,3% et 29,0%, respectivement).
L'efficacité du traitement a été observée tôt, dès la fin de la première année. Des effets bénéfiques ont aussi été démontrés chez les femmes présentant des fractures multiples à l'inclusion. Le risédronate sodique, à raison de 5 mg par jour, a aussi réduit la perte de taille annuelle, comparativement à la population du groupe contrôle.
· Deux autres essais contrôlés contre placebo ont inclus des femmes ménopausées, de plus de 70 ans, avec ou sans fracture vertébrale à l'inclusion. Les femmes de 70 à 79 ans étaient incluses avec un T-score <-3 DS (norme fabricant) au col fémoral soit T-score <-2,5 OS (NHANES Ill) et avec au moins un facteur de risque additionnel. Les femmes de 80 ans ou plus pouvaient être incluses sur la base de l'existence d'au moins un facteur de risque de fracture de hanche d'origine non osseuse ou d'une OMO basse au col fémoral.
L'efficacité du risédronate par rapport au placebo n'est statistiquement significative que lorsque les données issues des 2 groupes de traitement (risédronate 2,5 et 5 mg) sont combinées.
Les résultats suivants sont uniquement basés sur une analyse a posteriori de sous-groupes définis par la pratique clinique et les définitions actuelles de l'ostéoporose :
o Dans le sous-groupe de patientes avec un T-score au col fémoral~ -2,5 DS (NHANES Ill) et au moins une fracture vertébrale à l'inclusion, le risédronate sodique administré pendant 3 ans a réduit le risque de fractures de hanche de 46% par rapport au groupe placebo (incidence des fractures de hanche ; dans les groupes risédronate 2,5 et 5 mg combinés : 3,8 %, dans le groupe placebo: 7,4 %).
o Les données suggèrent que cette protection peut être moindre chez les personnes très âgées (≥ 80 ans). Cela peut être dû, avec l'âge, à l'importance croissante des facteurs de risque de fractures de hanche, d'origine non osseuse.
Dans ces essais, les données issues des critères secondaires ont indiqué une diminution du risque de nouvelles fractures vertébrales chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, sans fracture vertébrale et chez les patientes avec une DMO basse au col fémoral, avec ou sans fracture vertébrale.
· Le risédronate sodique 5 mg administré quotidiennement pendant 3 ans a augmenté la densité minérale osseuse (DMO) par rapport à la population placebo, au rachis lombaire, au col du fémur, au trochanter et au poignet et a maintenu la densité osseuse au radius distal.
· Après 3 ans de traitement (administration quotidienne de risédronate sodique 5 mg), une année de suivi sans traitement a montré une réversibilité rapide de l'effet suppresseur du risédronate sodique sur le remodelage osseux.
· Des prélèvements de biopsies osseuses réalisées chez des femmes ménopausées traitées quotidiennement avec du risédronate sodique 5 mg pendant 2 à 3 ans ont montré une réduction modérée attendue du remodelage osseux. L'os formé pendant le traitement par risédronate sodique était de structure lamellaire et de minéralisation osseuse normale. Ces données, associées à la réduction de l'incidence des fractures vertébrales chez les femmes ostéoporotiques semblent indiquer qu'il n'y a pas d'effet délétère sur la qualité osseuse.
· Des résultats endoscopiques chez des patientes ayant présenté des effets indésirables gastrointestinaux modérés à sévères, tant chez les sujets sous risédronate sodique que dans la population contrôle, n'ont pas mis en évidence d'ulcère gastrique, duodénal ou œsophagien lié au traitement dans aucun des groupes, bien qu'une duodénite ait été parfois observée dans le groupe de patientes sous risédronate sodique.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du risédronate sodique ont été évaluées dans une étude sur trois ans (étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, multicentrique, en groupe parallèle pendant un an, suivi par un traitement de deux ans en ouvert) chez des patients pédiatriques âgés de 4 à moins de 16 ans souffrant d'ostéogenèse imparfaite légère à modérée. Dans cette étude, les patients pesant de 10 à 30 kg ont reçu 2,5 mg de risédronate par jour et les patients pesant plus de 30 kg ont reçu 5 mg de risédronate par jour.
A la fin de la période randomisée en double aveugle et contre placebo d'un an, une augmentation statistiquement significative de la densité minérale osseuse de la colonne lombaire a été montrée dans le groupe risédronate versus placebo ; cependant, une augmentation d'au moins une nouvelle fracture vertébrale morphométrique (identifiée par rayons X) a été mise en évidence dans le groupe risédronate, comparé au groupe placebo.
Durant cette période en double aveugle d'un an, le pourcentage de patients ayant présenté des fractures a été de 30,9% dans le groupe risédronate et de 49,0% dans le groupe placebo.
Lors de la période en ouvert au cours de laquelle tous les patients ont reçu du risédronate (du mois 12 au mois 36), les fractures cliniques ont été rapportées chez 65,3% des patients initialement randomisés dans le groupe placebo et chez 52,9% des patients initialement randomisés sous risédronate. Dans l'ensemble, ces résultats sont insuffisants pour recommander l'utilisation du risédronate sodique dans une population pédiatrique atteinte d'ostéogenèse imparfaite légère à modérée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'absorption après une prise orale est relativement rapide (tmax ~ 1 heure) et indépendante des doses étudiées (étude en prise unique : de 2,5 à 30 mg ; études avec des prises multiples : de 2,5 à 5 mg/jour et jusqu'à 75 mg 2 jours consécutifs par mois). La biodisponibilité moyenne orale du comprimé est de 0,63 % mais diminue en cas de prise alimentaire concomitante. En comparaison avec un jeûne de 4 heures après la prise de risédronate sodique, la biodisponibilité diminue respectivement de 50 et 30 % lorsque le petit déjeuner est pris 30 minutes ou 1 heure après la prise du comprimé de risédronate sodique. Il a été montré qu'avaler le comprimé de risédronate 75 mg avec de l'eau riche en calcaire diminuait de 60 % la biodisponibilité par rapport à de l'eau douce.
La biodisponibilité était similaire chez les hommes et chez les femmes.
Distribution
Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre est de 6,3 l/kg chez l'être humain. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 24 %.
Biotransformation
Aucun signe de métabolisme systémique du risédronate sodique n'a été retrouvé.
Élimination
Environ 50 % de la dose ingérée est éliminée dans les urines en 24 heures ; 85 % d'une dose intraveineuse sont retrouvés dans les urines en 28 jours. La clairance rénale moyenne est de 105 ml/min et la clairance totale moyenne est de 122 ml/min, la différence étant probablement due à une adsorption osseuse.
La clairance rénale ne dépend pas de la concentration ; une relation linéaire entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine a été retrouvée. Le risédronate sodique non absorbé est éliminé tel quel dans les selles.
Après administration orale, le profil de concentration plasmatique montre une élimination en trois temps, avec une demi-vie finale de 480 heures.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.
Utilisateurs d'acide acétvlsalicvlique ou d'AINS
Chez les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (3 jours ou plus par semaine), l'incidence des événements indésirables gastro-intestinaux hauts chez les patientes traitées par risédronate sodique a été similaire au groupe contrôle.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études toxicologiques réalisées chez le rat et le chien ont montré des effets hépatotoxiques dose-dépendants sous risédronate sodique, en particulier une augmentation enzymatique avec modifications histologiques chez le rat. La pertinence clinique de ces observations n'est pas connue.
Une toxicité testiculaire a été observée chez le rat et le chien à des doses supérieures aux doses thérapeutiques usuelles chez l'homme. Une irritation des voies aériennes supérieures a été fréquemment observée chez les rongeurs. Des effets similaires ont également été observés avec les autres bisphosphonates.
Des effets sur les voies aériennes inférieures ont également été observés dans des études à long terme chez les rongeurs ; la signification clinique de ces observations n'est pas établie. Dans les études de toxicité de la reproduction, dans des conditions proches des conditions cliniques, des modifications de l'ossification ont été observées au niveau du sternum et/ou du crâne du fœtus de rats traités ; une hypocalcémie et une mortalité chez certaines femelles gravides autorisées à mettre bas ont également été observées.
Aucun risque de tératogénicité à des doses de 3,2 mg/kg/jour chez le rat et 10 mg/kg/jour chez le lapin n'a été mis en évidence, bien que les données ne soient disponibles que pour un faible nombre de lapins. La toxicité maternelle a empêché de tester des doses supérieures. Les données précliniques ne montrent pas de risque particulier pour l'être humain, sur la base des études conventionnelles de génotoxicité et de carcinogénèse.
Noyau
Cellulose microcristalline, crospovidone, stéarate de magnésium.
Pelliculage
OPADRY Il rose : alcool polyvinylique, talc, macrogol 3350, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E 172).
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2, 4, 6 ou 8 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE
92707 COLOMBES CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 269 841 8 2 : 2 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 269 842 4 3 : 4 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 269 843 0 4 : 6 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 269 844 7 2 : 8 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 18/02/2021
RISERDONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé
Risédronate sodique
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé ? ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : M05BA07
RISEDRONATE BGR fait partie d'un groupe de médicaments non-hormonaux appelés bisphosphonates, utilisés dans le traitement de maladies des os. Il agit directement sur l'os et le rend plus fort et par conséquent moins susceptible de casser.
L'os est un tissu vivant. L'os vieux est constamment éliminé de votre squelette et remplacé par de l'os neuf.
L'ostéoporose post-ménopausique se produit particulièrement chez les femmes après la ménopause au moment de laquelle l'os devient plus fragile et plus susceptible de casser lors d'une chute ou d'une tension.
Les vertèbres, la hanche et le poignet sont les principaux sites des fractures, bien qu'elles puissent être situées sur n'importe quel autre os. Les fractures dues à l'ostéoporose peuvent également provoquer des douleurs dorsales, une réduction de la taille et un dos voûté. Beaucoup de patientes ostéoporotiques n'ont pas de symptômes et vous pouvez même ne pas savoir que vous l'êtes.
RISEDRONATE BGR est utilisé pour le traitement de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées
Ne prenez jamais RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au risédronate sodique ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· si votre médecin vous a dit que vous aviez une hypocalcémie (diminution de la quantité de calcium dans le sang),
· si vous pensez être enceinte, si vous l'êtes, ou prévoyez de l'être,
· si vous allaitez,
· si vous avez des problèmes rénaux graves.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre RISEDRONATE BGR :
· si vous ne pouvez pas rester redressée (assise ou debout) pendant au moins 30 minutes ;
· si vous présentez des anomalies du métabolisme osseux ou minéral (par exemple un manque de vitamine D, des anomalies des hormones parathyroïdiennes, les deux entraînant une diminution du taux de calcium dans le sang) ;
· si vous avez déjà eu dans le passé des troubles au niveau de l'œsophage (tube reliant la bouche à l'estomac). Par exemple, vous avez pu avoir des douleurs ou des difficultés lors de l'absorption d'aliments ou on vous a informé que vous souffriez d'un œsophage de Barrett (une condition associée à une variation anormale dans les cellules de la partie inférieure de l'œsophage) ;
· si vous avez ou avez eu des douleurs, des gonflements ou des engourdissements de la mâchoire, une sensation de mâchoire lourde ou si vous avez perdu une dent ;
· si vous suivez un traitement dentaire ou prévoyez de subir une intervention dentaire, prévenez votre dentiste que vous êtes traitée par RISEDRONATE BGR 75 mg.
Votre médecin vous conseillera sur ce qu'il faut faire lors de la prise de RISEDRONATE BGR.
Enfants et adolescents
Le risédronate sodique n’est pas recommandé chez l’enfant de moins de 18 ans en raison de données insuffisantes sur la sécurité et l’efficacité.
Autres médicaments et RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Les médicaments contenant un de ces éléments peuvent réduire l'effet de RISEDRONATE BGR s'ils sont pris en même temps :
· Calcium
· Magnésium.
· Aluminium (par exemple des préparations contre les indigestions).
· Fer.
Tout médicament doit être pris au moins 30 minutes après RISEDRONATE BGR.
RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, des boissons et de l’alcool
Il est très important de NE PAS PRENDRE RISEDRONATE BGR avec de la nourriture ou des boissons (autre que de l'eau plate) afin qu'il agisse correctement. En particulier, ne prenez pas ce médicament avec des produits laitiers (comme le lait) qui contiennent du calcium (voir rubrique 2 « Prise ou utilisation d'autres médicaments »).
Toute nourriture ou boisson (autre que de l'eau plate) doit être prise au moins 30 minutes après votre comprimé de RISEDRONATE BGR.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
NE PRENEZ PAS RISEDRONATE BGR si vous êtes enceinte, pensez l'être ou prévoyez de l'être (voir rubrique 2 « Ne prenez jamais RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé »). Le risque potentiel associé à la prise du risédronate sodique (substance active de RISEDRONATE BGR) chez les femmes enceintes est inconnu.
NE PRENEZ PAS RISEDRONATE BGR si vous allaitez (voir rubrique 2 « Ne prenez jamais RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé »).
RISEDRONATE BGR doit être utilisé uniquement pour traiter des femmes ménopausées.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
RISEDRONATE BGR n'a pas d'effet connu sur la conduite ou l'utilisation de machines.
RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Posologie usuelle
Les comprimés de RISEDRONATE BGR doivent être pris les deux MEMES jours consécutifs de chaque mois, par exemple le 1er et le 2 de chaque mois, ou le 15 et le 16.
Choisissez DEUX jours de suite qui vous conviennent dans votre emploi du temps pour prendre RISEDRONATE BGR. Prenez alors UN comprimé de RISEDRONATE BGR le matin du premier jour choisi. Prenez le DEUXIEME comprimé le lendemain matin suivant le jour choisi pour la première prise.
Répétez chaque mois ces prises en gardant les deux mêmes jours consécutifs. Afin de vous aider à vous rappeler quand prendre vos prochains comprimés, vous pouvez marquer votre calendrier à l'avance avec un stylo ou une étiquette.
QUAND pendre le comprimé de RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé ?
Prenez votre comprimé de RISEDRONATE BGR au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autre que de l'eau plate) de la journée.
COMMENT prendre le comprimé de RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé ?
· Prenez le comprimé en position redressée (assise ou debout) afin d'éviter les brûlures d'estomac.
· Avalez le comprimé avec un grand verre d'eau du robinet (≥ 120 ml). Ne prenez pas votre comprimé avec de l'eau minérale ou de l'eau autre que de l'eau plate.
· Avalez-le en entier. Ne le croquez pas, ne le sucez pas.
· Ne vous allongez pas pendant les 30 minutes qui suivent la prise de votre comprimé.
Votre médecin vous informera si vous avez besoin d'un apport en calcium ou en vitamine, si l'apport par votre régime alimentaire est insuffisant.
Si vous avez pris plus de RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé que vous n'auriez dû:
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous, ou tout autre personne, avez pris accidentellement un comprimé de RISEDRONATE BGR, boire un grand verre de lait, et appeler immédiatement un médecin.
Si vous oubliez prendre RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé :
Vous avez oublié
Quand ?
Que faire ?
Le 1r et le 2ème comprimé
La dose du mois suivant est dans plus de 7 jours
Prenez le 1er comprimé le lendemain matin et le 2ème comprimé le matin du jour suivant la prise du 1er comprimé
La dose du mois suivant est dans les 7 prochains jours
Ne prenez pas les comprimés que vous avez oubliés de prendre
Le 2ème comprimé seulement
La dose du mois suivant est dans plus de 7 jours
Prenez le 2ème comprimé le lendemain matin
La dose du mois suivant est dans les 7 prochains jours
Ne prenez pas le comprimé que vous avez oublié de prendre
Le mois suivant, prenez vos comprimés à nouveau comme d’habitude
Dans tous !es cas :
· Si vous avez oublié de prendre votre dose de RISEDRONATE BGR 75 mg le matin, NE LA PRENEZ PAS plus tard dans la journée.
· Ne prenez pas 3 comprimés dans la même semaine.
Si vous arrêtez prendre RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé :
Si vous arrêtez le traitement, vous pouvez commencer à perdre de la masse osseuse. Veuillez en discuter avec votre médecin avant d'envisager d'arrêter le traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Arrêtez de prendre le risédronate et contactez votre médecin immédiatement si vous avez l'un des effets indésirables suivants :
· Symptômes de réactions allergiques sévères tels que :
o gonflement du visage, des lèvres, de la langue, de la gorge et/ou cou,
o difficultés à avaler,
o difficultés à respirer,
o urticaire, rash.
· Réactions cutanées sévères telles que :
o cloques sur la peau, bouches, yeux et toutes les surfaces humides du corps (parties génitales) (syndrome de Stevens Johnson),
o boutons rouges sur la peau (vasculite leucocytoclastique),
o rash rouge sur plusieurs parties du corps et/ou perte de la couche superficielle de la peau (nécrolyse épidermique toxique).
Prévenez votre médecin rapidement si vous avez l'un des effets indésirables suivants :
· une inflammation de l'œil, habituellement avec douleur, rougeurs et sensibilité à la lumière,
· une nécrose de l'os de la mâchoire (ostéonécrose) associée à une guérison retardée et à une infection, souvent à la suite d'une extraction dentaire (voir rubrique 2. « Prenez des précautions particulières et parlez-en à votre médecin avant de prendre RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé »),
· des symptômes œsophagiens tels que des douleurs à la déglutition, des difficultés à avaler, des douleurs dans la poitrine et des brûlures d'estomac nouvelles ou aggravées.
Cependant, dans les essais cliniques, les autres effets indésirables observés ont été la plupart du temps d'intensité légère et n'ont pas nécessité l'interruption du traitement.
Effets indésirables fréquents (Peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10)
· Digestion difficile, nausées, vomissements, douleur à l'estomac, crampes d'estomac ou inconfort, constipation, sensations de satiété, ballonnement, diarrhée.
· Douleurs des muscles, des os et des articulations.
· Maux de tête.
Effets indésirables peu fréquents (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100)
· Inflammation ou ulcères de l'œsophage (tube reliant la bouche à l'estomac) entraînant des difficultés ou des douleurs pour avaler (voir rubrique 2, paragraphe « Prenez des précautions particulières et parlez-en à votre médecin avant de prendre RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé »), inflammation de l'estomac et du duodénum (tube reliant l'estomac aux intestins).
· Inflammation de la partie colorée de l'œil (iris) (yeux rouges, douloureux, avec des troubles possibles de la vision).
· Fièvre et/ou syndrome pseudo-grippal.
Effets indésirables rares (peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1000)
· Inflammation de la langue (rouge, enflée, parfois douloureuse), rétrécissement de l'œsophage (tube reliant la bouche à l'estomac).
· Des anomalies des tests de la fonction hépatique ont été rapportées. Ceci ne peut être diagnostiqué que sur la base d'un examen sanguin.
Effets indésirables très rares (peut affecter jusqu'à 1 patient sur 10 000)
Consultez votre médecin si vous avez des douleurs de l'oreille, des écoulements de l'oreille, et/ou une infection de l'oreille. Il pourrait s'agir de signes de lésions osseuses de l'oreille.
Depuis la commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportés (fréquence non connue) :
· Perte de cheveux.
· Troubles hépatiques dont certains cas étaient sévères.
· Inflammation des petits vaisseaux sanguins.
Rarement, en début de traitement, le taux de calcium ou de phosphate dans le sang peut chuter. Ces variations sont la plupart du temps de faible amplitude et n'entraînent aucun symptôme.
Une fracture inhabituelle de l'os de la cuisse peut survenir rarement, particulièrement chez les patients traités au long cours pour ostéoporose. Contactez votre médecin si vous ressentez une douleur, une faiblesse ou un inconfort au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l'aine car cela peut être un signe précoce d'une possible fracture de l'os de la cuisse.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est : le risédronate sodique.
Chaque comprimé contient 75 mg de risédronate sodique, équivalent à 69,6 mg d'acide risédronique.
· Les autres composants sont :
Noyau du comprimé :
Cellulose microcristalline, crospovidone, stéarate de magnésium.
Pelliculage :
OPADRY Il rose [alcool polyvinylique, talc, macrogol 3350, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172)].
Qu’est-ce que RISEDRONATE BGR 75 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés de RISEDRONATE BGR 75 mg sont oblongs et roses.
Les comprimés sont disponibles sous plaquettes de 2, 4, 6 ou 8 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE
92707 COLOMBES CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
BIOGARAN
15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE
92707 COLOMBES CEDEX
BLUEPHARMA - INDÛSTRIA FARMACÊUTICA S.A.
S. MARTINHO DO BISPO,
COIMBRA, 3045-016
PORTUGAL
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).