RIMACTAN 300 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 66404004
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : J04AB02.ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des rifamycines - Antituberculeux - Antilépreux.Ce médicament est indiqué en association à d'autres antibiotiques dans le traitement :Il est également indiqué dans la prévention :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 17/04/1991
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de RIMACTAN 300 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule RIFAMPICINE 2332 300 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 30 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3091629
    • Code CIP3 : 3400930916292
    • Prix : 12,24 €
    • Date de commercialisation : 19/01/1969
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 29/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RIMACTAN 300 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Rifampicine......................................................................................................................... 300 mg

    Pour une gélule.

    Excipient à effet notoire : lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la rifampicine.

    Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

    Elles sont limitées à :

    Tuberculose sous toutes ses formes

    Traitement en polythérapie :

    · tuberculose pulmonaire de 1ère atteinte ou rechute,

    · tuberculoses extra-pulmonaires : méningite tuberculeuse, tuberculose uro-génitale, ostéo-articulaire, ganglionnaire, des séreuses, digestive, hépatosplénique, cutanée, etc...

    Chimioprophylaxie en bi ou monothérapie :

    · virages isolés des réactions cutanées tuberculiniques,

    · sujets à réactions tuberculiniques négatives, en contact avec des tuberculeux bacillaires,

    · patients immunodéprimés en présence d'un contact avec des tuberculeux bacillaires ou susceptibles d'un réveil tuberculeux.

    Autres infections à mycobactéries sensibles

    Lèpre dans le cadre de la polythérapie

    Brucellose

    Infections graves, traitées en milieu hospitalier à germes Gram + (staphylocoques, entérocoques) ou à germes Gram - sensibles

    Prophylaxie des méningites à méningocoque :

    · le but est d'éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx,

    · la rifampicine n'est pas un traitement de la méningite à méningocoque,

    · elle est préconisée en prophylaxie chez deux types de personnes :

    o le malade après son traitement curatif et avant sa réintégration en collectivité,

    o les sujets ayant été exposés aux sécrétions oropharyngées du malade dans les dix jours précédant son hospitalisation,

    · la décision de traiter l'ensemble des membres d'une collectivité, en particulier les enfants, doit tenir compte des risques «d'exposition». Cette prescription doit être rigoureuse afin de limiter les effets secondaires de la rifampicine et la possibilité d'apparition de souche résistante (1 à 10 % dans certaines études après traitement prophylactique).

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Tuberculose

    Principes de traitement

    La notion de traitement correct et bien suivi est, avec la négativation durable des examens bactériologiques, le critère de guérison essentiel.

    Quel que soit le contexte, on ne commencera le traitement qu'une fois obtenue la preuve bactériologique de la tuberculose. L'examen bactériologique comprend systématiquement l'examen direct, la mise en culture et l'antibiogramme.

    Toutefois, s'il y a urgence ou si les lésions sont typiques et la bacilloscopie négative malgré sa répétition (4 à 6 prélèvements), le traitement peut être institué et sera reconsidéré lorsque l'on disposera des résultats de la culture.

    Pour être efficace, ce traitement doit :

    · associer plusieurs antituberculeux :

    o trois ou quatre jusqu'aux résultats de l'antibiogramme pour tenir compte d'une éventuelle résistance primaire (et, de toute façon, pendant au moins 2 mois),

    o au moins deux ensuite, pour éviter l'apparition d'une résistance acquise,

    · utiliser les antituberculeux les plus actifs (bactéricides) à des doses efficaces (mais adaptées pour éviter tout surdosage).

    La chimiothérapie de la tuberculose associe habituellement la rifampicine (RMP), l'isoniazide (INH), le pyrazinamide (PZA) avec adjonction éventuelle d'éthambutol (EMB).

    Posologie du traitement

    Adulte : 8 à 12 mg/kg/j de préférence à distance des repas en une prise.

    Enfant à partir de 6 ans : 15 (10-20) mg/kg/j, en une prise, sans dépasser la dose de 600 mg/j.

    Les doses les plus élevées sont recommandées pour le traitement des formes sévères de la maladie.

    Ces posologies peuvent nécessiter d’être ajustées au cas par cas en tenant compte des facteurs pouvant influencer la pharmacocinétique des médicaments (statut nutritionnel, maturité enzymatique,…).

    Le schéma habituel recommandé pour le traitement de la tuberculose pulmonaire non compliquée, à bacilles sensibles est une trithérapie initiale : rifampicine, pyrazinamide, isoniazide pendant 2 mois.

    Celle-ci peut être remplacée par une quadrithérapie initiale incluant l'éthambutol en cas de rechute, de suspicion de résistance ou d'antécédents de tuberculose.

    Ce traitement initial est suivi d'une phase de consolidation de 4 mois associant rifampicine et isoniazide (durée totale du traitement : 6 mois).

    Si le malade n'a pas reçu de pyrazinamide à la phase initiale, la phase de consolidation doit être poursuivie 7 mois (durée totale du traitement : 9 mois).

    A la phase de consolidation (à partir du 3ème mois), l'association rifampicine + isoniazide peut être prescrite de façon intermittente 2 ou 3 fois par semaine. Ce mode d'administration rentre surtout dans le cadre des traitements supervisés et nécessite l'augmentation de la prise unitaire d'isoniazide.

    En chimioprophylaxie

    La posologie est la même qu'en cas de tuberculose avérée. La durée du traitement est habituellement de 6 à 12 mois.

    Lèpre

    Pour le traitement de la lèpre, les posologies recommandées par l'O.M.S. sont :

    · Formes multibacillaires (LL, BL, BB)

    Adulte

    Rifampicine : 600 mg une fois par mois, sous surveillance

    + Dapsone : 100 mg par jour, auto-administrée

    + Clofazimine : 300 mg une fois par mois, sous surveillance, et 50 mg par jour, auto-administrée.

    Enfant

    Rifampicine : 10 mg/kg, 1 fois par mois

    + Dapsone : 1 - 2 mg/kg/j

    + Clofazimine : 200 mg 1 fois par mois + 50 mg un jour sur deux.

    Durée du traitement : au moins 2 ans.

    · Formes paucibacillaires (TT, BT)

    Adulte

    Rifampicine : 600 mg une fois par mois, sous surveillance

    + Dapsone : 100 mg (1 - 2 mg/kg) une fois par jour.

    Enfant

    Rifampicine : 10 mg/kg, 1 fois par mois

    + Dapsone : 1 - 2 mg/kg/j.

    Durée du traitement : 6 mois.

    Brucellose

    En association :

    Rifampicine : 900 mg/jour en une prise le matin à jeun.

    Doxycycline : 200 mg/jour en une prise, lors du repas du soir.

    Pour les brucelloses aiguës la durée du traitement est de 45 jours.

    Infections graves à germes Gram + et -

    Après élimination d'une éventuelle tuberculose, la rifampicine sera administrée, toujours en association à un autre antibiotique actif, en fonction des résultats de l'antibiogramme, à la posologie suivante :

    Adulte : 20 à 30 mg/kg/jour répartis en 2 prises, à prendre en dehors des repas.

    Enfant à partir de 6 ans : même posologie que l'adulte.

    Prophylaxie des méningites à méningocoque

    La rifampicine sera donnée pendant 48 heures à la posologie suivante :

    Adulte : 600 mg toutes les 12 heures.

    Enfant à partir de 6 ans : 10 mg/kg toutes les 12 heures.

    Insuffisance hépatique préexistante

    La posologie devra être diminuée (par exemple, pour la tuberculose, 5 mg/kg/jour en 1 prise sans dépasser 900 mg/jour). On pourra s'aider du dosage de la rifampicinémie.

    Insuffisance rénale

    Aux posologies élevées dans les infections graves à germes Gram + ou Gram -, le degré d'insuffisance rénale peut imposer d'espacer les prises :

    · insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 60 et 30 mL/mn) : vérifier la rifampicinémie au 2ème ou 3ème jour du traitement pour, éventuellement, espacer les prises,

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/mn) : l'espacement des prises est indispensable.

    Les jours de dialyse, la posologie à utiliser sera celle préconisée chez le sujet non insuffisant rénal.

    Mode d’administration

    La forme gélule est réservée aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans.

    Pour garantir une absorption optimale, les gélules de rifampicine doivent être prises de préférence à jeun, au moins ½ heure avant un repas.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

    · chez l'enfant en dessous de 6 ans en raison du risque de fausse route,

    · hypersensibilité à la substance active, aux rifamycines ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · porphyries,

    · association avec les inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir (voir rubrique 4.5),

    · association avec le bictégravir (voir rubrique 4.5),

    · association avec le cobicistat (voir rubrique 4.5),

    · association avec le dasabuvir (voir rubrique 4.5),

    · association avec le délamanid (voir rubrique 4.5),

    · association avec le grazoprévir + elbasvir (voir rubrique 4.5),

    · association avec l’isavuconazole (voir rubrique 4.5),

    · association avec le lédipasvir (voir rubrique 4.5),

    · association avec la lurasidone (voir rubrique 4.5),

    · association avec la midostaurine (voir rubrique 4.5),

    · association avec l’ombitasvir + paritaprévir (voir rubrique 4.5),

    · association avec le praziquantel (voir rubrique 4.5),

    · association avec la rilpivirine (voir rubrique 4.5),

    · association avec la sofosbuvir (voir rubrique 4.5),

    · association avec le velpatasvir (voir rubrique 4.5),

    · association avec le voriconazole (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    En cours de traitement, l'émergence de mutants résistants, en particulier de staphylocoques, est possible. En conséquence une telle acquisition de résistance devra être recherchée lors d'un échec thérapeutique afin, le cas échéant, de modifier l'antibiothérapie.

    Réactions cutanées sévères

    Des cas de réactions indésirables cutanées sévères (SCARs), telles que le syndrome de Lyell ou nécrolyse épidermique toxique, le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec hyperéosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), pouvant être fatales, ont été rapportés lors de l’utilisation de ce médicament (voir rubrique 4.8). Si des signes ou symptômes se développent, le traitement par ce médicament doit être immédiatement arrêté et il convient d’indiquer au patient de consulter immédiatement son médecin. .

    Le traitement par RIMACTAN 300 mg, gélule doit être interrompu même si la raison de la survenue des signes et des symptômes ne peut être établie.

    Il est important de noter que des symptômes précoces des manifestations d’hypersensibilité, comme la fièvre, une lymphadénopathie ou des anomalies biologiques (incluant une hyperéosinophilie, des anomalies hépatiques), peuvent survenir, bien que l’éruption ne soit pas évidente.

    Excipients

    En raison de la présence de lactose, les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Interactions

    Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en association avec : l’abiratérone, l’apixaban, , l’atovaquone, l’aprémilast l'aprépitant, l’ atorvastatine, la bédaquiline, le bosentan, le cannabidiol, le cyclophosphamide, , la cyprotérone, le dabigatran, le darolutamide, le docétaxel, le dolutégravir ( uniquement en cas de résistance aux inhibiteurs d’intégrases), la dronédarone, l’étoposide, le fentanyl, le fluconazole, l’idélalisib, le dutastéride et le finastéride, le glasdégib, les inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés, l’irinotécan, l’ itraconazole, l’ivacaftor,le kétoconazole, le macitentan ,la miansérine, le midazolam, le naloxégol, la néviparine, le nimodipine, l’olaparib, l’oxycodone, l’ozanimod,la paclitaxel, le posaconazole,la quétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, le rivaroxaban, la sertraline, la simvastatine, le ténofovir alafénamide, le ticagrélor, télithromycine, l’ulipristal, les oestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, sertraline, l’ulipristal vémurafénib, le vénétoclax, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib et zidovudine (voir rubrique 4.5) ;

    Précautions d'emploi

    Si on réinstaure un traitement par la rifampicine après un arrêt plus ou moins long, il convient d'administrer une posologie progressive. Chez l'adulte, on commencera par 150 mg par jour, dose que l'on augmente chaque jour de 150 mg jusqu'à ce que l'on atteigne la dose utile. Dans ces cas, on surveillera attentivement la fonction rénale. En cas exceptionnel d'apparition de thrombocytopénie, de purpura, d'anémie hémolytique ou d’insuffisance rénale sévère, on cessera immédiatement et définitivement la médication.

    On évitera la prise discontinue de rifampicine en insistant, lors de la prescription, sur la nécessité d'une prise quotidienne régulière, excepté pour le traitement de la lèpre (voir rubrique 4.2).

    Après la fin du traitement, le produit éventuellement restant ne doit jamais être réutilisé sans avis médical (risque d'hypersensibilité).

    Surveillance régulière des fonctions hépatiques (en particulier en cas d'association avec l'isoniazide) et de l'hémogramme (+ plaquettes) par exemple au 8ème jour, à la fin du 1er mois, puis de façon plus espacée (2 mois).

    La rifampicine peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ; le patient doit en être informé. Elle peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.

    La posologie doit être adaptée en cas :

    · d'insuffisance hépatique préexistante,

    · d'insuffisance rénale pour les posologies élevées (voir rubrique 4.2).

    Interactions avec les examens paracliniques

    La rifampicine peut retarder l'excrétion biliaire des produits de contraste utilisés pour l'examen radiographique de la vésicule biliaire.

    Les méthodes microbiologiques servant à déterminer la concentration plasmatique de l'acide folique et de la vitamine B12 ne sont pas utilisables pendant le traitement par la rifampicine.

    La rifampicine entre en compétition à titre temporaire, avec la bilirubine et la BSP. Pour éviter les faux résultats positifs, le test à la BSP devra être réalisé le matin avant l'administration de la rifampicine.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Anti-infectieux et INR

    De nombreux cas d'augmentation de l'activité antivitamine K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR.

    L’utilisation concomitante de la rifampicine avec d’autres antibiotiques pouvant provoquer une coagulopathie dépendante de la vitamine K, telle que la céfazoline (ou d’autres céphalosporines à chaînes latérales N-méthylthiotétrazole) doit être évitée car elle peut entraîner de graves troubles de la coagulation pouvant être fatals (surtout à doses élevées). En cas de co-administration, il est recommandé de renforcer la surveillance de l’INR.

    Induction enzymatique

    La rifampicine est un inducteur puissant d’enzymes du métabolisme, notamment les cytochromes P450 (CYP450) 1A2, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19 et 3A4, les UDP-glucuronosyltransférases (UGT). Des études in vitro et in vivo ont montré qu’elle induit également les transporteurs tels que la P-glycoprotéine (P-gp), la Breast Cancer Resistance Protein (BCRP) et la protéine 2 de multi-résistance aux médicaments (MRP2 – Multidrug Resistance associated Protein 2). De nombreux médicaments sont des substrats d’au moins une ou plusieurs enzymes ou/et de ces transporteurs. A l’instauration ou à l’arrêt de l’administration de ces médicaments, un ajustement de la posologie de ces traitements peut être nécessaire afin de maintenir des concentrations sanguines optimales sachant que l’effet inducteur atteint un niveau maximum en 15 jours environ et persiste 1 à 2 semaines après l’arrêt de la rifampicine.

    Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

    Bictégravir

    Diminution très importante des concentrations de bictégravir, avec risque de perte d’efficacité.

    Cobicistat

    Risque de diminution de l’efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Dasabuvir

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques du dasabuvir par la rifampicine.

    Délamanid

    Diminution des concentrations plasmatiques de délamanid par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Grazoprévir + Elbasvir

    Risque de diminution des concentrations de grazoprévir et d’elbasvir par la rifampicine, avec possible retentissement sur l’efficacité.

    Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir (atazanavir, darunavir, fosamprenavir, indinavir, lopinavir, saquinavir, tipranavir)

    Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Pour l'association (saquinavir + ritonavir) : risque de toxicité hépatocellulaire sévère.

    Dans l'attente de données complémentaires avec les inhibiteurs de protéases « boostés ».

    Isavuconazole

    Diminution des concentrations plasmatiques d’isavuconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Lédipasvir

    Diminution importante des concentrations plasmatiques du lédipasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Lurasidone

    Diminution des concentrations plasmatiques de la lurasidone par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Midostaurine

    Diminution des concentrations de midostaurine par la rifampicine.

    Ombitasvir + Paritaprévir

    Diminution des concentrations plasmatiques de la bithérapie par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Praziquantel

    Diminution très importante des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation du métabolisme hépatique du praziquantel par la rifampicine.

    Rilpivirine

    Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Sofosbuvir

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de sofosbuvir par diminution de son absorption intestinale par l’inducteur.

    Velpatasvir

    Diminution des concentrations plasmatiques de velpatasvir par la rifampicine, avec possible retentissement sur l’efficacité.

    Voriconazole

    Diminution importante des concentrations plasmatiques du voriconazole avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

    Abiratérone

    Diminution notable des concentrations plasmatiques de l’abiratérone, avec risque de moindre efficacité.

    Apixaban

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’apixaban par la rifampicine, avec risque de diminution de l’effet thérapeutique.

    Aprémilast

    Diminution des concentrations plasmatiques d’aprémilast par diminution de son métabolisme par la rifampicine.

    Aprépitant

    Diminution très importante des concentrations d'aprépitant.

    Atorvastatine

    Diminution très importante des concentrations plasmatiques d'atorvastatine, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Atovaquone

    Diminution des concentrations plasmatiques d'atovaquone par la rifampicine.

    Bédaquiline

    Diminution des concentrations plasmatiques de bédaquiline par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Bosentan

    Risque de diminution, importante pour la rifampicine, des concentrations plasmatiques de bosentan.

    Cannabidiol

    Diminution des concentrations plasmatiques de cannabidiol avec risque de perte d’efficacité.

    Cyclophosphamide

    Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif du cyclophosphamide par la rifampicine, et donc de sa toxicité.

    Cyprotérone (dans son utilisation comme contraceptif hormonal)

    Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone.

    Utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Dabigatran

    Diminution des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.

    Darolutamide

    Diminution des concentrations plasmatiques de dalorutamide avec risque de perte d’efficacité

    Docétaxel

    Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.

    Dolutégravir (en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase)

    Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Dronédarone

    Diminution importante des concentrations de dronédarone par augmentation de son métabolisme, sans modification notable du métabolite actif.

    Estroprogestatifs contraceptifs

    Diminution de l’efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par la rifampicine.

    Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l’association, et un cycle suivant l’arrêt de la rifampicine.

    Etoposide

    Diminution des concentrations plasmatiques d’étoposide par la rifampicine.

    Si l'association s'avère nécessaire, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d’étoposide pendant l’association, et 1 à 2 semaines après l’arrêt de la rifampicine.

    Fentanyl

    Diminution des concentrations plasmatiques de fentanyl par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Préférer un autre morphinique.

    Fluconazole

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du fluconazole par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Glasdegib

    Diminution importante des concentrations de glasdégib par augmentation de son métabolisme, avec risque d’inefficacité.

    Idélalisib

    Diminution des concentrations plasmatiques d’idélalisib par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Inhibiteurs de la 5-alpha réductase (dutastéride, finastéride)

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la 5-alpha réductase par la rifampicine.

    Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    Inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de l’inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Irinotécan

    Diminution probable des concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'irinotécan, avec risque d'échec du traitement cytotoxique.

    Itraconazole

    Diminution des concentrations plasmatiques d’itraconazole, avec risque de perte d’efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Ivacaftor

    Diminution importante des concentrations de l’ivacaftor, avec risque de perte d’efficacité.

    Kétoconazole

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des deux anti-infectieux (induction enzymatique par la rifampicine et diminution de l'absorption intestinale par l’azolé antifongique).

    Macitentan

    Diminution des concentrations plasmatiques de macitentan par augmentation de son métabolisme par la rifampicine

    Miansérine

    Risque d’inefficacité de la miansérine.

    Midazolam

    Risque d'absence d'effet du midazolam, avec diminution très importante de ses concentrations plasmatiques, par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Naloxegol

    Diminution des concentrations de naloxegol par la rifampicine.

    Névirapine

    Diminution des concentrations plasmatiques de la névirapine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Nimodipine

    Diminution des concentrations plasmatiques de la nimodipine par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Olaparib

    Diminution, éventuellement très importante, des concentrations plasmatiques de l’olaparib par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Oxycodone

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone.

    Ozanimod

    Diminution des concentrations des métabolites actifs de l’ozanimod d’environ 60%.

    Paclitaxel

    Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.

    Posaconazole

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des deux anti-infectieux (induction enzymatique par la rifampicine et diminution de l'absorption intestinale par l’azolé antifongique).

    Progestatifs contraceptifs

    Diminution de l’efficacité contraceptive du contraceptif hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

    Quétiapine

    Diminution très importante des concentrations plasmatiques de quétiapine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine, avec risque d’inefficacité.

    Quinine

    Risque de perte de l’efficacité de la quinine par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.

    Raltégravir

    Diminution des concentrations du raltégravir par la rifampicine.

    Si l’association ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé.

    Ranolazine

    Diminution très importante des concentrations de ranolazine.

    Régorafénib

    Diminution des concentrations plasmatiques de régorafénib par augmentation de son métabolisme par la rifampicine

    Rivaroxaban

    Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.

    Rolapitant

    Diminution très importante des concentrations de rolapitant avec risque de perte d’efficacité.

    Sertraline

    Risque d’inefficacité du traitement anti-dépresseur.

    Simvastatine

    Diminution très importante des concentrations plasmatiques de simvastatine, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Télithromycine

    Diminution très importante des concentrations plasmatiques de la télithromycine, avec risque d'échec du traitement anti-infectieux, par augmentation du métabolisme hépatique de la télithromycine par la rifampicine.

    Ténofovir Alafénamide

    Diminution des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par diminution de son absorption par la rifampicine.

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de la rifampicine.

    Ticagrelor

    Diminution importante des concentrations plasmatiques de ticagrelor par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine, avec risque de diminution de l’effet thérapeutique.

    Ulipristal

    Risque de diminution de l’effet de l’ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée.

    Vémurafénib

    Risque de diminution des concentrations du vémurafénib, avec moindre efficacité.

    Venetoclax

    Diminution importante des concentrations de vénétoclax, avec risque de perte d’efficacité.

    Vinca-alcaloïdes cytotoxiques

    Diminution des concentrations plasmatiques du vinca-alcaloïde par la rifampicine, avec possible retentissement sur l’efficacité.

    Vismodégib

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de vismodégib par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Zidovudine

    Diminution de moitié des concentrations de la zidovudine par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Si l'association s'avère nécessaire, surveillance clinique et biologique renforcée.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    Afatinib

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’afatinib par augmentation de son métabolisme par la rifampicineSurveillance clinique pendant l’association et 1 à 2 semaines après leur arrêt.

    Albendazole

    Diminution importante des concentrations plasmatiques de l’albendazole et de son métabolite actif par par la rifampicine, avec risque de baisse de son efficacité.

    Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l’albendazole pendant le traitement avec l’inducteur enzymatique et après son arrêt.

    Androgènes

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'androgène et par conséquent de son efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.

    Surveillance clinique et biologique pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de l’inducteur.

    Antagonistes des canaux calciques (sauf nimodipine, voir en association déconseillée)

    Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Anti-arythmiques classe IA

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anti-arythmique (accélération de son métabolisme hépatique).

    Surveillance clinique, ECG et éventuellement de la concentration plasmatique de l'anti-arythmique. Si besoin, adaptation de la posologie de l'anti-arythmique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt (risque de surdosage en anti-arythmique).

    Antivitamines K

    Diminution de l'effet de l'antivitamine K par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par la rifampicine et 8 jours après son arrêt.

    Aripiprazole

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’aripiprazole.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’aripiprazole pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de la rifampicine.

    Bazédoxifène

    Diminution des concentrations plasmatiques de bazédoxifène par la rifampicine.

    Surveillance d'éventuels signes évocateurs d’une perte d’efficacité (saignements).

    Buspirone

    Diminution des concentrations plasmatiques de la buspirone par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la buspirone pendant le traitement par rifampicine et après son arrêt.

    Carbamazépine

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la carbamazépine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques et adaptation de la posologie de la carbamazépine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Carvédilol

    Diminution importante des concentrations plasmatiques du carvédilol, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie du carvédilol pendant le traitement par la rifampicine. A l'arrêt de la rifampicine, risque de remontée importante des concentrations plasmatiques de carvédilol imposant une réduction posologique et une surveillance clinique étroite.

    Caspofungine

    Diminution des concentrations plasmatiques de caspofungine.

    En cas de traitement par inducteur, maintenir la posologie à 70 mg par jour dès le 2e jour.

    Clarithromycine

    Diminution des concentrations plasmatiques et risque de baisse de l'efficacité de la clarithromycine, notamment chez le patient HIV, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et biologique régulière.

    Clozapine

    Risque d'inefficacité du traitement antipsychotique (diminution des concentrations plasmatiques de clozapine par augmentation de son métabolisme hépatique).

    Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie de la clozapine durant le traitement par la rifampicine.

    Cyprotérone (dans ses indications comme anti-androgène)

    Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt.

    Déférasirox

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de déférasirox.

    Surveiller la ferritinémie pendant et après le traitement par la rifampicine. Si besoin, adaptation de la posologie de déférasirox.

    Digoxine

    Diminution modeste des concentrations de digoxine.

    Surveillance clinique et ECG.

    Disopyramide

    Risque de diminution des concentrations du disopyramide par la rifampicine.

    Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie du disopyramide pendant l’association et 1 à 2 semaines après l’arrêt de la rifampicine.

    Dolutégravir (en l’absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase)

    Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par l’inducteur.

    Adaptation de la posologie de dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l’association et une semaine après son arrêt.

    Efavirenz

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de l’éfavirenz par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.

    Glucocorticoïdes (sauf Hydrocortisone)

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.

    Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Halopéridol

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'halopéridol et de son efficacité thérapeutique, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Hormones thyroïdiennes

    Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.

    Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Hydrocortisone

    Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation.

    Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur enzymatique.

    Hydroxychloroquine

    Risque de diminution de l'effet thérapeutique de l’hydroxychloroquine, par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’hydroxychloroquine pendant le traitement par rifampicine et après son arrêt.

    Immunosuppresseurs

    Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de la rifampicine.

    Isoniazide

    Augmentation de l'hépatotoxicité de l'isoniazide (accélération de la formation de métabolites toxiques de l'isoniazide).

    Surveillance clinique et biologique de cette association classique. En cas d'hépatite, arrêter l'isoniazide.

    Ivabradine

    Risque de diminution de l'efficacité de l’ivabradine, par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’ivabradine pendant l’association et après l’arrêt de la rifampicine.

    Lévonorgestrel

    Avec le lévonorgestrel utilisé dans l’indication contraception d’urgence, diminution importante des concentrations plasmatiques de lévonorgestrel, avec risque d’inefficacité.

    En cas de prise d’un médicament inducteur dans les 4 dernières semaines, l’utilisation d’une contraception d’urgence non hormonale (DIU au cuivre) devrait s’envisager.

    Si ce n’est pas possible, le doublement de la dose de lévonorgestrel est une autre option.

    Linézolide

    Risque de diminution de l'efficacité du linézolide par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie du linézolide pendant le traitement par la rifampicine.

    Maraviroc

    En l’absence de co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, diminution des concentrations de maraviroc par l’inducteur.

    La dose de maraviroc doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour dans cette situation.

    Méthadone

    Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).

    Métronidazole

    Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Minéralocorticoïdes

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.

    Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Montélukast

    Risque de baisse de l'efficacité du montélukast par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'anti-asthmatique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Morphine

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la morphine et de son métabolite actif.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Nintédanib

    Diminution des concentrations plasmatiques du nintédanib par diminution de son absorption par la rifampicine.

    Surveillance clinique pendant l’association.

    Pioglitazone

    Diminution des concentrations plasmatiques de la glitazone par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de la glitazone pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un estrogène

    Diminution de l'efficacité du progestatif.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'inducteur et après son arrêt.

    Propafénone

    Diminution des concentrations plasmatiques de la propafénone, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation de la posologie de la propafénone pendant l'association et après l'arrêt de la rifampicine.

    Terbinafine

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la terbinafine, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie de la terbinafine pendant le traitement par la rifampicine.

    Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la théophylline (augmentation de son métabolisme par induction enzymatique).

    Surveillance clinique et si besoin, de la théophyllinémie. Adapter, s'il y a lieu, la posologie de la théophylline pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Tiagabine

    Diminution des concentrations plasmatiques de la tiagabine par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Une augmentation de la posologie de la tiagabine peut s’avérer nécessaire en cas d’association à la rifampicine.

    Valproïque (acide) et, par extrapolation, Valpromide

    Risque de survenue de crises convulsives, par augmentation du métabolisme hépatique du valproate par la rifampicine.

    Surveillance clinique et biologique, et adaptation éventuelle de la posologie de l'anticonvulsivant pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    Vitamine D

    Diminution des concentrations de vitamine D plus marquée qu’en l’absence de traitement par la rifampicine.

    Dosage des concentrations de vitamine D et supplémentation si nécessaire.

    Zolpidem

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du zolpidem par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.

    Zopiclone

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la zopiclone par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.

    Associations à prendre en compte

    Bortezomib

    Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.

    Cabazitaxel

    Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.

    Exémestane

    Risque de diminution de l'efficacité de l'exémestane par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Metformine

    Diminution des concentrations de metformine par la rifampicine.

    Métoprolol

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du β bloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).

    Pérampanel

    Diminution importante (jusqu’aux deux-tiers) des concentrations de pérampanel.

    Propranolol

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du β bloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).

    Tamoxifène

    Risque d’inefficacité du tamoxifène par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L'expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène chez le rat et la souris à doses élevées.

    En clinique, l'utilisation de la rifampicine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Bien que la rifampicine traverse la barrière placentaire et se retrouve dans le sang ombilical des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.

    En conséquence, l'utilisation de la rifampicine ne doit être envisagée au cours de la grossesse, qu'en l'absence d'alternative thérapeutique.

    En cas d'utilisation pendant les dernières semaines de grossesse, des hémorragies maternelles et néonatales précoces ont été décrites. Un traitement préventif chez la mère et l'enfant à la naissance par la Vitamine K1 est proposé.

    Allaitement

    La rifampicine passe dans le lait maternel. Par conséquent, une suspension de l'allaitement doit être envisagée.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Des réactions à la rifampicine apparaissant lors des traitements quotidiens ou intermittents.

    Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes organes et par catégorie de fréquence. Les catégories de fréquence sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Infections et infestations

    Rare : colite pseudomembraneuse

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Rare : éosinophilie, leucopénie.

    Fréquence indéterminée : thrombocytopénie avec ou sans purpura, habituellement associée aux traitements intermittents. Ceci est réversible si le traitement est suspendu dès l'apparition du purpura. Anémie hémolytique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : appétit diminué

    Affections du système nerveux

    Fréquence indéterminée : maux de tête, sensation vertigineuse. Dans les cas de purpura, l’administration de rifampicine doit être interrompue car des hémorragies cérébrales fatales ont été rapportées lorsque l’administration était maintenue ou reprise.

    Affections oculaires

    Fréquence indéterminée : coloration anormale des larmes. La rifampicine peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.

    Affections vasculaires

    Fréquent : bouffées congestives

    Fréquence indéterminée : choc

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquence indéterminée : troubles respiratoires et asthmatiformes, expectoration de couleur anormale.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : nausées, douleurs abdominales, météorisme.

    Rare : vomissements, diarrhées.

    Fréquence indéterminée : coloration anormale des dents

    Affections hépatobiliaires

    Fréquent : hypertransaminasémie isolée exceptionnellement associée à des signes cliniques.

    Fréquence indéterminée : Une atteinte hépatique peut être observée dans le cadre d'une réaction d'hypersensibilité à la rifampicine le plus souvent au cours du 1er mois de traitement.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent ; prurit avec ou sans éruption, urticaire

    Rare : réactions d'hypersensibilité cutanées. Quelques cas isolés de syndrome du Lyell ou nécrolyse épidermique toxique ont été rapportés (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée : syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec hyperéosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) (voir rubrique 4.4), coloration anormale de la sueur.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquence indéterminée : douleurs osseuses.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence indéterminée : insuffisance rénale aiguë habituellement due à une nécrose tubulaire rénale réversible, chromaturie (coloration anormale de l’urine). Une nécrose corticale a également été rapportée.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Rare: troubles menstruels rapportées chez des patientes recevant des traitements antituberculeux prolongés contenant de la rifampicine.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Rare : œdème

    Fréquence indéterminée : épisodes fébriles (pyrexie), frissons, syndrome grippal apparaissant le plus fréquemment entre le 3ème et le 6ème mois de traitement. La fréquence du syndrome varie mais elle peut s'observer chez 50 pour cent des patients recevant des traitements une fois par semaine à des posologies de 25 mg/kg ou plus.

    Investigations

    Fréquence indéterminée : diminution de la pression artérielle

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les manifestations suivantes ont été décrites lors de tentatives d'intoxication: sueurs, vomissements, coloration rouge des téguments et des urines en rapport avec la couleur de la rifampicine et l'hyperbilirubinémie, foie palpable, élévation modérée des phosphatases alcalines et des transaminases. Aucune perturbation cardio-vasculaire, rénale, hématologique ou de l'équilibre électrolytique n'a été signalée. Après un traitement symptomatique, retour à la normale vers le 3ème jour.

    Conduite à tenir : en dehors des mesures habituelles en vue de l'élimination rapide du ou des produits ingérés, instituer un traitement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des rifamycines. Antituberculeux. Antilépreux, code ATC : J04AB02.

    La rifampicine est un antibiotique de la famille des rifamycines dont le mode d'action est la formation d'un complexe stable avec la RNA polymérase des bactéries.

    Antituberculeux majeur, la rifampicine :

    · procure, à la posologie indiquée, des concentrations sériques bactéricides sur Mycobacterium tuberculosis quelles que soient les variations individuelles et les modalités de prise,

    · exerce son effet bactéricide, à la fois sur les bacilles en phase de multiplication active et sur les bacilles quiescents (bacilles extracellulaires à multiplication lente et bacilles intra-cellulaires),

    · est régulièrement active sur M. leprae et M. bovis et les mycobactéries atypiques du groupe I (M. Kansasii......) et fréquemment active sur les autres bactéries atypiques.

    Sur le plan de la résistance du bacille tuberculeux :

    · rareté des résistances primaires (de l'ordre de 0,25 % en France),

    · absence de résistance croisée avec les autres antituberculeux,

    · moindre risque de résistance acquise (faible taux de mutants résistants en association).

    Antilépreux majeur

    Activité antibactérienne

    Son activité et en particulier son effet bactéricide est le même, que les germes soient en position extra ou intra-cellulaire.

    SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE DE LA RIFAMPICINE

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

    Staphylococcus spp. S £ 0,5 mg/L et R > 16 mg/L

    autres bactéries S £ 4 mg/L et R > 16 mg/L

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France
    (> 10 %) (valeurs extrêmes)

    ESPÈCES SENSIBLES

    Aérobies à Gram positif

    Bacillus anthracis

    Listeria monocytogenes

    Rhodococcus equi

    Staphylococcus aureus méti-S

    Staphylococcus méti-R *

    2 - 30 %

    Staphylococcus à coagulase négative

    0 - 25 %

    Streptocoques A, B, C, G

    Streptococcus pneumoniae

    Streptococcus viridans ou non groupables

    Aérobies à Gram négatif

    Branhamella catarrhalis

    Brucella

    Haemophilus ducreyi

    Haemophilus influenzae

    Neisseria gonorrhoeae

    Neisseria meningitidis

    Pasteurella

    Anaérobies

    Bacteroides

    Clostridium difficile

    Clostridium perfringens

    Fusobacterium

    Peptostreptococcus

    Propionibacterium acnes

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France
    (> 10 %) (valeurs extrêmes)

    Autres

    Chlamydia trachomatis

    Chlamydia psittaci

    Coxiella burnetii

    Legionella

    Mycobacterium africanum

    ?

    Mycobacterium bovis

    ?

    Mycobacterium bovis BCG

    Mycobacterium kansasii

    Mycobacterium tuberculosis

    ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

    (in vitro de sensibilité intermédiaire)

    Aérobies à Gram positif

    Entérocoques

    ESPÈCES RÉSISTANTES

    Aérobies à Gram négatif

    Entérobactéries

    Pseudomonas

    Autres

    Mycobactéries atypiques (sauf Mycobacterium kansasii)

    * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

    Type de résistance :

    · il n'a jamais été signalé à ce jour de résistance plasmidique transférable, ni d'enzyme inactivante,

    · la résistance est de type chromosomique en un seul échelon,

    · l'apparition de mutants résistants sous monothérapie rend obligatoire l'association à un autre antibiotique actif (une monothérapie ne pourrait être envisagée qu'en cas d'administration de très courte durée, n'excédant pas 2 jours, comme dans le cas de la prophylaxie de la méningite à méningocoque).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La résorption digestive est rapide et pratiquement totale.

    La prise simultanée d'aliments réduit l'absorption de la rifampicine. Des concentrations plasmatiques maximales d'environ 10 µg/mL sont atteintes en 2 - 3 heures après l'administration d'une dose unique de 600 mg de rifampicine à jeun.

    Distribution

    Le volume de distribution apparent est de 0,8 L/kg chez l'adulte et de 1,1 L/kg chez l'enfant. La liaison aux protéines sériques est d'environ 80 %.

    La pénétration intra-cellulaire est bonne jusque dans les macrophages incluant les B.K.

    La diffusion tissulaire est excellente dans le poumon, le foie et le rein ; bonne dans les autres tissus mais faible dans le LCR et seulement en cas de méningite. Important passage placentaire.

    Biotransformation

    La rifampicine est métabolisée principalement en désacétyl-rifampicine qui a la même activité antibactérienne.

    La rifampicine a un effet inducteur sur son propre métabolisme.

    Élimination

    La demi-vie d'élimination plasmatique dépend de la dose ; elle est d'environ 2,5 heures après une dose unique de 300 mg, de 3 - 4 heures après 600 mg et d'environ 5 heures après 900 mg. Après administration quotidienne répétée pendant quelques jours, la biodisponibilité de la rifampicine diminue et sa demi-vie s'abaisse à 1 - 2 heures après des doses répétées de 600 mg. Par son effet d'induction enzymatique au niveau du foie, la rifampicine accélère son propre métabolisme ; il en résulte que sa clairance systémique augmente après administration itérative. La majeure partie du médicament est éliminée par voie biliaire ; 80 % de la quantité excrétée étant constitués par un métabolite, la désacétyl-rifampicine.

    La rifampicine est également retrouvée dans les urines. Entre 150 mg et 900 mg, 4 - 18 % de la dose sont excrétés dans les urines de façon dose-dépendante et sous forme inchangée.

    L'élimination dans le lait est d'environ 2 µg/mL après une prise de 600 mg et dans la salive, en moyenne de 0,5 µg/mL après une prise de 600 mg.

    Caractéristiques selon les patients

    Chez les patients âgés, les concentrations plasmatiques sont semblables à celles des sujets jeunes. Lors d'atteinte fonctionnelle rénale, la demi-vie d'élimination n'augmente qu'à des doses dépassant 600 mg/j.

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cours de dialyse.

    Quand la fonction hépatique est altérée, les concentrations plasmatiques s'élèvent et la demi-vie d'élimination augmente. En présence d'un dysfonctionnement hépatique grave, il faudra éventuellement réajuster la posologie.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Stéarate de calcium, lactose.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, oxyde de fer rouge, oxyde de fer jaune, oxyde de fer noir, dioxyde de titane.

    Encre d’impression : shellac Glaze 45 % (20 % estérifié) dans l’éthanol, oxyde de fer noir, N-butanol, eau purifiée, propylène glycol, éthanol anhydre, alcool isopropylique, solution d’ammoniaque 28 %.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    4 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    A conserver dans le conditionnement d'origine, à l'abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    8, 14 ou 30 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 309 163 5 3 : 8 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 318 556 6 8 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 309 162 9 2 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 29/03/2021

    Dénomination du médicament

    RIMACTAN 300 mg, gélule

    Rifampicine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RIMACTAN 300 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIMACTAN 300 mg, gélule?

    3. Comment prendre RIMACTAN 300 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RIMACTAN 300 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : J04AB02.

    ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des rifamycines - Antituberculeux - Antilépreux.

    Ce médicament est indiqué en association à d'autres antibiotiques dans le traitement :

    · de la tuberculose,

    · de la lèpre et dans certaines autres infections à germes sensibles.

    Il est également indiqué dans la prévention :

    · de la tuberculose (seul ou associé),

    · des méningites à méningocoques.

    Ne prenez jamais RIMACTAN 300 mg, gélule dans les cas suivants :

    · chez l'enfant en-dessous de 6 ans car il peut avaler de travers et s'étouffer,

    · allergie à la substance active, aux rifamycines ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous êtes atteint de porphyrie (maladie héréditaire),

    · association avec les inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir,

    · association avec le bictégravir,

    · association avec le cobicistat,

    · association avec le dasabuvir,

    · association avec le délamanid,

    · association avec le grazoprévir + elbasvir,

    · association avec l’isavuconazole,

    · association avec le lédipasvir,

    · association avec la lurasidone,

    · association avec la midostaurine,

    · association avec l’ombitasvir + paritaprévir,

    · association avec le praziquantel,

    · association avec la rilpivirine,

    · association avec la sofosbuvir,

    · association avec le velpatasvir,

    · association avec le voriconazole.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Mises en garde spéciales

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RIMACTAN 300 mg, gélule :

    · si vous prenez en même temps d’autres antibiotiques de la classe des céphalosporines (incluant la céfazoline), il y a un risque de majoration des troubles de la coagulation qui peuvent mettre votre vie en danger (en particulier à doses élevées).

    Ce médicament peut entraîner la survenue d’une réaction qui provoque des éruptions cutanées, de la fièvre, une inflammation des organes internes, des anomalies hématologiques et une maladie systémique (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques appelé aussi « syndrome DRESS »). Des cas fatals ont été observés sous traitement antituberculeux.

    Il est important de noter que des symptômes précurseurs de ces manifestations d’hypersensibilité, comme la fièvre, une augmentation de la taille des ganglions (lymphadénopathie) ou des anomalies biologiques (augmentation d’une certaine catégorie de globules blancs, anomalies hépatiques) peuvent survenir, bien que l’éruption ne soit pas évidente.

    Si de tel signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement avec RIMACTAN 300 mg, gélule et d’aller immédiatement consulter votre médecin.

    Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE :

    · en association avec l’abiratérone, l’apixaban, l’aprémilast, l’aprépitant, l’atorvastatine, l’atovaquone, la bédaquiline, , le bosentan, le cannabidiol, le cyclophosphamide, la cyprotérone, le dabigatran, le darolutamide, le docétaxel, le dolutégravir, la dronédarone, les estroprogestatifs contraceptifs (pilules contraceptives), l’étoposide, le fentanyl, le fluconazole, le glasdegib, l’idélalisib, les inhibiteurs de la 5-alpha réductase, les inhibiteurs des tyrosine kinases, l’irinotécan, l’itraconazole, l’ivacaftor, le kétoconazole, le macitentan, la miansérine, le midazolam, le naloxegol, la névirapine, la nimodipine, les progestatifs contraceptifs (pilules contraceptives), l’olaparib, l’oxycodone, l’ozanimod, le paclitaxel, le posaconazole, la quétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, le rivaroxaban, le rolapitant, la sertraline, la simvastatine, la télithromycine, le ténofovir alafénamide, le ticagrelor, l’ulipristal, le vémurafénib, le venetoclax, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib, la zidovudine,

    · en cours d'allaitement (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »).

    Précautions d'emploi

    Utiliser ce médicament avec précaution en cas :

    · d'insuffisance hépatique,

    · d'insuffisance rénale,

    Ce médicament peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ; le patient doit en être informé. Ce médicament peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.

    La prise discontinue de ce médicament doit être évitée.

    Après la fin du traitement, le produit éventuellement restant ne doit jamais être réutilisé sans avis médical (risque de réactions allergiques).

    Les résultats de certains examens biologiques et radiologiques peuvent être modifiés par ce médicament : signaler votre traitement au médecin et au laboratoire d'analyses médicales.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et RIMACTAN 300 mg, gélule

    La rifampicine peut affecter le métabolisme d’autres médicaments et ainsi diminuer leur efficacité et/ou augmenter leur toxicité. Votre médecin pourra être amené à ajuster la posologie de certains de vos traitements et/ou de renforcer votre suivi pendant le traitement par rifampicine.

    Signalez à votre médecin si vous prenez un médicament contre la douleur, comme la morphine.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous ne devez jamais prendre RIMACTAN en même temps que les antiprotéases : amprénavir, atazanavir, darunavir, fosamprenavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir, lopinavir/ritonavir, saquinavir, tipranavir, le bictégravir, le cobicistat, le dasabuvir, le délamanid, le grazoprévir + elbasvir, l’isavuconazole, le lédipasvir, la lurasidone, la midostaurine, l’ombitasvir + paritaprévir, le praziquantel, la rilpivirine, la sofosbuvir, le velpatasvir et le voriconazole.

    Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre RIMACTAN en même temps que l’abiratérone, l’apixaban, l’aprémilast, l’aprépitant, l’atorvastatine, l’atovaquone, la bédaquiline, le bosentan, le cannabidiol, le cyclophosphamide, la cyprotérone, le dabigatran, le darolutamide, le docétaxel, le dolutégravir, la dronédarone, les estroprogestatifs contraceptifs (pilules contraceptives), l’étoposide, le fentanyl, le fluconazole, le glasdegib, l’idélalisib, les inhibiteurs de la 5-alpha réductase, les inhibiteurs des tyrosine kinases, l’irinotécan, l’itraconazole, l’ivacaftor, le kétoconazole, le macitentan, la miansérine, le midazolam, le naloxegol, la névirapine, la nimodipine, les progestatifs contraceptifs (pilules contraceptives), l’olaparib, l’oxycodone, l’ozanimod, le paclitaxel, le posaconazole, la quétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, le rivaroxaban, le rolapitant, la sertraline, la simvastatine, la télithromycine, le ténofovir alafénamide, le ticagrelor, l’ulipristal, le vémurafénib, le venetoclax, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib, la zidovudine.

    Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants : acide valproïque, afatinib, albendazole, aminophylline, androgènes, aripiprazole, bazédoxifène, bortézomib, buspirone, cabazitaxel, carbamazépine, carvédilol, caspofungine, clarithromycine, clozapine, cyprotérone (utilisée en anti-androgène), déférasirox, digoxine, disopyramide, dolutégravir, éfavirenz, exémestane, glucocorticoïdes, halopéridol, hormones thyroïdiennes, hydrocortisone, hydroxychloroquine, immunosuppresseurs, isoniazide, ivabradine, lévonorgestrel, linézolide, maraviroc, médicaments utilisés pour traiter l’hypertension appelés antagonistes des canaux calciques, médicaments utilisés pour traiter des problèmes cardiaques appelés anti-arythmiques classe IA, médicaments utilisés pour des problèmes de coagulation appelés antivitamines K, metformine, métoprolol, méthadone, métronidazole, minéralocorticoïdes, montélukast, morphine, nintédanib, pérampanel, pioglitazone, progestatifs non contraceptifs, propafénone, propranolol, tamoxifène, terbinafine, théophylline, tiagabine, valpromide, vitamine D, zolpidem, zopiclone.

    RIMACTAN 300 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Les gélules de rifampicine doivent être prises de préférence à jeun, au moins ½ heure avant un repas.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    L'utilisation de la rifampicine au cours de la grossesse ne doit être envisagée que lorsqu'un autre traitement ne peut être prescrit.

    La rifampicine passe dans le lait maternel. Par conséquent, une suspension de l'allaitement doit être envisagée.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    RIMACTAN 300 mg, gélule contient du lactose

    Si votre médecin vous a informé que vous présentez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La rifampicine gélule est réservée à l'adulte et à l'enfant à partir de 6 ans.

    Se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    Fréquence d'administration

    Les gélules de rifampicine doivent être prises de préférence à jeun, au moins ½ heure avant un repas.

    Durée du traitement

    Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.

    La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L'éventuelle impression de fatigue, n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

    Si vous avez pris plus de RIMACTAN 300 mg, gélule que vous n’auriez dû

    En cas de surdosage, contactez immédiatement votre médecin.

    Si vous oubliez de prendre RIMACTAN 300 mg, gélule

    Sans objet.

    Si vous arrêtez de prendre RIMACTAN 300 mg, gélule

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Fréquent (pouvant affecter de 1 à 10 patients sur 100)

    · Nausées, douleurs abdominales, ballonnements (météorisme).

    · Appétit diminué

    · Rougeur du visage et du cou (bouffées congestives)

    · Eruption cutanée, rougeurs, démangeaisons

    · Augmentation des enzymes hépatiques

    Rare (pouvant affecter de 1 à 10 patients sur 10000)

    · Maladie de l’intestin se traduisant notamment par des diarrhées et douleurs abdominales (colite pseudomembraneuse).

    · Diminution des globules blancs dans le sang (leucopénie)

    · Quantité excessive de certains éléments du sang (éosinophilie)

    · Diarrhée.

    · Vomissements

    · De graves lésions à type de décollement de la peau pouvant s’étendre à tout le corps (nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell)

    · Perturbation du cycle menstruel.

    · Infiltration de liquide dans certains tissus (œdème).

    Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles)

    · Atteinte du foie

    · Syndrome grippal.

    · Des hémorragies cérébrales et même des décès ont été rapportées lors de la poursuite ou de la reprise du traitement par la rifampicine après l’apparition d’un purpura (« bleus » ou petites taches rouges sur la peau).

    · Coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, des urines, de la sueur, des crachats, des larmes. Ce médicament peut colorer de façon irréversible les lentilles de contact.

    · Chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeu le pronostic vital (choc),

    · Troubles respiratoires, respiration sifflante.

    · Réactions allergique grave au médicament (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse/syndrome DRESS): éruption cutanée, fièvre, atteinte de l'état général, augmentation de la taille des ganglions, troubles du fonctionnement du foie, quantité excessive de certains globules blancs (éosinophiles) dans le sang. Si de tels signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement et d’aller immédiatement consulter votre médecin.

    · Diminution des plaquettes dans le sang (thrombocytopénie), associée ou non à l’apparition de purpura sur la peau (« bleus » ou petites taches rouges sur la peau), qui nécessite l'interruption du traitement.

    · Anémie (quantité insuffisante de globules rouges dans le sang)

    · douleurs des os.

    · Atteinte des reins, défaillance de la fonction rénale.

    · Fièvre, frissons

    · Maux de tête, sensation vertigineuse

    · Diminution de la pression artérielle.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    A conserver dans le conditionnement d'origine, à l'abri de l'humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RIMACTAN 300 mg, gélule  

    · La substance active est :

    Rifampicine................................................................................................................... 300 mg

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont : stéarate de calcium, lactose.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, oxyde de fer rouge, oxyde de fer jaune, oxyde de fer noir, dioxyde de titane.

    Encre d’impression : shellac Glaze 45 % (20 % estérifié) dans l’éthanol, oxyde de fer noir, N-butanol, eau purifiée, propylène glycol, éthanol anhydre, alcool isopropylique, solution d’ammoniaque 28 %.

    Qu’est-ce que RIMACTAN 300 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule. Boîte de 8, 14 ou 30 gélules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    SANDOZ GMBH

    BIOCHEMIESTRASSE 10

    6250 KUNDL

    AUTRICHE

    ou

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    26, RUE DE LA CHAPELLE

    68330 HUNINGUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseil d’éducation sanitaire :

    QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

    La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre,

    · les moments de prise,

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

    1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

    2- Respectez strictement votre ordonnance.

    3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

    5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17133
    • Date avis : 17/04/2019
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par RIMACTAN 300 mg reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe