RETROVIR 250 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63894243
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : analogue nucléosidique - code ATC : J05A F01La substance active de Retrovir est la zidovudine. Retrovir est un médicament appartenant à la classe des antirétroviraux. II appartient à la catégorie de médicaments appelés inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI).Retrovir n'entraîne pas une guérison de l'infection par le VIH. II permet de réduire la quantité de virus dans votre corps et de la maintenir à un niveau bas. Retrovir augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de cellules sanguines (globules blancs) importantes pour aider votre corps à combattre les infections.Retrovir est utilisé, en association avec d'autres médicaments (association d'antirétroviraux), pour traiter le VIH chez l'adulte et l'enfant. Afin de contrôler votre infection par le VIH et d'arrêter l'aggravation de votre maladie, il est important que vous preniez tous vos médicaments.Si vous êtes enceinte, il se peut que votre médecin vous demande de prendre Retrovir dans le but d'aider à réduire le risque de transmission du VIH à votre bébé avant la naissance. Après la naissance, Retrovir pourra être donné à votre bébé afin de l'aider à ne pas être infecté par le VIH.L'infection par le VIH se transmet par contact sexuel avec une personne déjà infectée, ou par contact avec du sang infecté (par exemple, en partageant des aiguilles pour injection).Retrovir est indiqué dans le traitement de I'infection par le VIH (Virus de I'lmmunodéficience Humaine).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 13/03/1987
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : VIIV HEALTHCARE (PAYS-BAS)

    Les compositions de RETROVIR 250 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule ZIDOVUDINE 9122 250 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC-Aluminium de 40 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3388045
    • Code CIP3 : 3400933880453
    • Prix : 126,74 €
    • Date de commercialisation : 19/11/1997
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 28/04/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RETROVIR 250 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque gélule contient 250 mg de zidovudine.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    Gélule en gélatine dure avec coiffe bleue opaque et corps blanc opaque portant l’inscription "GSJV2".

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Retrovir gélule est indiqué dans le cadre d’associations antirétrovirales, pour le traitement de l’adulte et de l’enfant infectés par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH).

    La chimioprophylaxie par Retrovir est indiquée chez la femme enceinte, séropositive pour le VIH (après 14 semaines d’aménorrhée), dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH et dans la prophylaxie primaire de l’infection par le VIH chez le nouveau-né.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Retrovir doit être prescrit par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l'infection par le VIH.

    Posologie

    Adulte et adolescent pesant au moins 30 kg

    La posologie recommandée de Retrovir en association avec d'autres agents antirétroviraux est de 250 ou 300 mg deux fois par jour.

    Population pédiatrique

    Retrovir est disponible sous forme de gélules dosées à 100 mg et de solution buvable (100 mg/10 ml) pour l’administration chez l’enfant.

    Poids

    (kg)

    Matin

    Soir

    Dose journalière (mg)

    8-13

    une gélule de 100 mg

    une gélule de 100 mg

    200

    14-21

    une gélule de 100 mg

    deux gélules de 100 mg

    300

    22-29

    deux gélules de 100 mg

    deux gélules de 100 mg

    400

    Une autre alternative pour les enfants pesant de 28 kg à 30 kg (inclus) est de prendre :

    28-30

    une gélule de 250 mg

    une gélule de 250 mg

    500

    La solution buvable permet d’ajuster la posologie chez l’enfant pesant moins de 8 kg et chez l’enfant pesant plus de 8 kg mais ne pouvant pas avaler de gélules (voir le RCP de la solution buvable).

    Prévention de la transmission materno-fœtale

    Chez la femme enceinte (après 14 semaines d’aménorrhée), la posologie est de 500 mg/jour (100 mg cinq fois par jour) administrés par voie orale jusqu’au déclenchement du travail. Pendant le travail et l'accouchement, la posologie de Retrovir est de 2 mg/kg de poids corporel administrés par perfusion intraveineuse pendant une heure, puis de 1 mg/kg/h par perfusion intraveineuse continue jusqu'au clampage du cordon ombilical.

    Chez le nouveau-né, le traitement doit débuter dans les 12 heures qui suivent la naissance, à la posologie de 0.2 mL/kg (2 mg/kg) de poids corporel administrés oralement toutes les 6 heures, et être poursuivi jusqu'à l'âge de 6 semaines.

    En raison des faibles volumes de solution buvable nécessaires, le calcul des doses chez le nouveau-né devra faire l'objet d'une attention particulière. Afin de faciliter la précision du dosage, une seringue de taille appropriée avec une graduation de 0,1 mL doit être utilisée afin de garantir un dosage exact de solution buvable pour les nouveau-nés (voir RCP de la solution buvable).

    Chez les nourrissons ne pouvant pas recevoir le traitement par voie orale, Retrovir sera administré en perfusion intraveineuse pendant 30 minutes, à la posologie de 1,5 mg/kg de poids corporel toutes les 6 heures.

    En cas de césarienne programmée, la perfusion intraveineuse sera débutée 4 heures avant l'intervention. En cas de travail inefficace, la perfusion intraveineuse de Retrovir sera interrompue et le traitement par voie orale repris.

    Ajustement posologique recommandé en cas de mauvaise tolérance hématologique

    Le remplacement de la zidovudine par un autre traitement devra être envisagé chez les patients dont le taux d'hémoglobine ou le nombre de neutrophiles diminue de façon cliniquement significative. Les autres causes potentielles d'anémie ou de neutropénie devront être exclues. Une réduction posologique de Retrovir ou une interruption du traitement devra être envisagée en l'absence de traitement alternatif (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Sujet âgé

    Le profil pharmacocinétique de la zidovudine n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans et aucune donnée spécifique n'est disponible. Cependant, une surveillance particulière est recommandée chez ces patients avant et pendant l’utilisation de Retrovir, en raison d’une possible baisse de la fonction rénale et des modifications des paramètres hématologiques liés à l’âge.

    Insuffisance rénale

    La posologie recommandée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10ml/min) et chez les patients ayant une insuffisance rénale en phase terminale, sous hémodialyse ou sous dialyse péritonéale, est de 100 mg toutes les 6 à 8 heures (300-400 mg par jour). Les paramètres hématologiques et la réponse clinique peuvent nécessiter un ajustement posologique ultérieur (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    Les données observées chez des patients cirrhotiques ayant reçu de la zidovudine suggèrent une possible accumulation de la zidovudine chez les patients insuffisants hépatiques en raison d'une baisse de la glucuroconjugaison. Une diminution de la posologie peut s'avérer nécessaire mais des recommandations précises ne sont pas possibles, en raison de l'importante variabilité de l'exposition à la zidovudine chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère. Si un contrôle des concentrations plasmatiques de zidovudine n'est pas réalisable, il sera nécessaire de surveiller les signes d'intolérance, tels que la survenue d'anomalies hématologiques (anémie, leucopénie, neutropénie) et de réduire la posologie et/ou augmenter de façon appropriée l'intervalle entre les prises (voir rubrique 4.4).

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la zidovudine ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Troubles hématologiques sévères (taux d'hémoglobine < 7,5 g/dl soit 4,65 mmol/l, ou taux de neutrophiles < 0,75 x 109/l).

    · Nouveau-nés ayant une hyperbilirubinémie nécessitant un traitement autre que la photothérapie ou ayant des taux de transaminases de plus de 5 fois la limite supérieure de la normale.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Bien qu’il ait été démontré que l’efficacité virologique d’un traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.

    La guérison de l’infection par le VIH n’est pas obtenue par la prise de Retrovir. En conséquence, l'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'évolution de l'infection par le VIH reste possible chez les patients traités par Retrovir ou par un autre traitement antirétroviral.

    L'utilisation concomitante de rifampicine ou de stavudine et de zidovudine doit être évitée (voir rubrique 4.5).

    Effets indésirables hématologiques : Les patients recevant Retrovir sont susceptibles de présenter une anémie (habituellement observée après six semaines de traitement par Retrovir mais survenant parfois plus tôt), une neutropénie (habituellement observée après quatre semaines de traitement mais survenant parfois plus tôt) et une leucopénie (habituellement secondaire à la neutropénie). Ces effets indésirables sont plus fréquents avec des posologies élevées (1200 à 1500 mg/jour) et chez les patients ayant une insuffisance médullaire avant le traitement, en particulier à un stade avancé de l’infection par le VIH (voir rubrique 4.8).

    Les paramètres hématologiques devront donc être étroitement surveillés. Chez les patients symptomatiques à un stade avancé de la maladie, ce contrôle hématologique est généralement recommandé au moins tous les 15 jours pendant le premier trimestre de traitement et au minimum une fois par mois ensuite. Suivant l'état général du patient, la surveillance hématologique peut être moins fréquente, mensuelle ou trimestrielle par exemple.

    Si l’on observe une diminution du taux d'hémoglobine entre 7,5 g/dl (4,65 mmol/l) et 9 g/dl (5,59 mmol/l) ou une diminution du nombre de neutrophiles entre 0,75 x 109/l et 1,0 x 109/l, la posologie quotidienne pourra être réduite jusqu'au retour à la normale de la fonction médullaire. Une interruption brève (2-4 semaines) du traitement par Retrovir peut accélérer ce retour à la normale. Le retour à une fonction médullaire normale s’observe habituellement en 2 semaines, après quoi, le traitement par Retrovir peut être repris à une posologie réduite. Chez les patients ayant une anémie sévère, en plus de l’ajustement posologique il est parfois nécessaire de recourir à des transfusions (voir rubrique 4.3).

    Acidose lactique : Une acidose lactique, associée habituellement à une hépatomégalie et à une stéatose hépatique, a été rapportée après administration de zidovudine. Les symptômes précoces (hyperlactatémie symptomatique) incluent des troubles digestifs bénins (nausées, vomissements et douleurs abdominales), une sensation de malaise général, une perte d'appétit, une perte de poids, des symptômes respiratoires (respiration rapide et/ou profonde) ou neurologiques (incluant un déficit moteur).

    L'acidose lactique entraîne une mortalité élevée et peut être associée à une pancréatite, une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale.

    L’acidose lactique apparaît généralement après quelques, voire plusieurs mois de traitement.

    Le traitement par zidovudine devra être interrompu en cas d'hyperlactatémie symptomatique et d’acidose métabolique/lactique, d’hépatomégalie évolutive, ou d’élévation rapide des transaminases.

    L’administration de zidovudine se fera avec une prudence particulière chez tous les patients (notamment les femmes obèses) ayant une hépatomégalie, une hépatite ou tout autre facteur de risque connu d’atteinte hépatique et de stéatose hépatique (y compris certains médicaments ou l'alcool). Les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C et traités par un interféron-alpha et la ribavirine sont particulièrement exposés.

    Les patients à risque devront faire l’objet d’une étroite surveillance.

    Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une exposition in utero : Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l’effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s’agissait majoritairement d’associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d’étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.

    Lipoatrophie : Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graisse sous-cutanée, liée à une toxicité mitochondriale. L’incidence et la sévérité de la lipoatrophie sont liées à une exposition cumulée. Cette perte de graisse, plus visible au niveau du visage, des membres et des fesses, peut être irréversible malgré le passage à un traitement sans zidovudine. Les patients doivent faire l’objet d’un suivi régulier afin de détecter tout signe évocateur d’une lipoatrophie pendant leur traitement par zidovudine ou par des médicaments contenant de la zidovudine (tels que Combivir et Trizivir). Le traitement par zidovudine doit être remplacé par un autre traitement en cas de suspicion de développement d’une lipoatrophie.

    Poids corporel et paramètres métaboliques : Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d’un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.

    Atteinte hépatique : Chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère, sans cirrhose [score de Child-Pugh de 5-6], la clairance de la zidovudine est similaire à celle observée chez les sujets sains. Par conséquent, aucun ajustement posologique de la zidovudine n'est nécessaire chez ces patients. Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère [score de Child-Pugh de 7-15], il n'est pas possible d'émettre des recommandations posologiques spécifiques en raison de l'importante variabilité des expositions à la zidovudine observées. Par conséquent, la zidovudine n’est pas recommandée dans ce groupe de patients.

    Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des événements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.

    Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé (voir rubrique 4.2).

    Syndrome de Restauration Immunitaire : Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas d’affections auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est plus variable et peut être de plusieurs mois après l'initiation du traitement.

    En raison de l’existence connue d’interactions médicamenteuses, il conviendra d’avertir les patients des risques potentiels de l'automédication (voir rubrique 4.5).

    Utilisation chez les sujets âgés et les patients insuffisants rénaux ou hépatiques : Voir rubrique 4.2.

    Ostéonécrose : Bien que l’étiologie soit considérée comme multifactorielle (incluant l’utilisation de corticoïdes, la consommation d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas d’ostéonécrose ont cependant été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

    Patients co-infectés par le virus de l'hépatite C : L'utilisation concomitante de ribavirine et de zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque accru d'anémie (voir rubrique 4.5).

    Excipients :

    Sodium : Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Des données limitées suggèrent que l'administration concomitante de zidovudine et de rifampicine diminue l’ASC (aire sous la courbe de concentration plasmatique) de la zidovudine de 48 % ± 34 %, ce qui peut conduire à une diminution ou une perte d’efficacité de la zidovudine. Par conséquent, l’utilisation concomitante de zidovudine avec la rifampicine est à éviter (voir rubrique 4.4).

    In vitro, il existe un antagonisme entre la zidovudine et la stavudine. Par conséquent, l’utilisation concomitante de zidovudine avec la stavudine est à éviter (voir rubrique 4.4).

    Le probénécide augmente l’ASC de la zidovudine de 106 % (de 100 à 170 %). Les patients recevant ces deux médicaments devront être étroitement surveillés afin de détecter une éventuelle toxicité hématologique.

    Une faible augmentation de la Cmax de la zidovudine (28 %) a été observée lors d'une administration concomitante de zidovudine et de lamivudine. Cependant, l'exposition générale (ASC) n'a pas été modifiée de façon significative. La zidovudine est sans effet sur le profil pharmacocinétique de la lamivudine.

    Une variation des taux plasmatiques de phénytoïne a été rapportée chez quelques patients traités par Retrovir, correspondant en général à une baisse des concentrations de phénytoïne, sauf dans un cas où une élévation a été observée. Une surveillance des concentrations plasmatiques de phénytoïne est donc recommandée chez les patients recevant les deux médicaments.

    Atovaquone : la zidovudine ne semble pas modifier les paramètres pharmacocinétiques de l’atovaquone. Toutefois, des données de pharmacocinétique ont montré que l’atovaquone semble diminuer la vitesse de transformation de la zidovudine en son métabolite glucuronoconjugué (l’ASC de la zidovudine à l’équilibre est augmentée de 33 % et le pic plasmatique de la concentration du métabolite glucuronoconjugué est diminué de 19 %). Il semble cependant peu probable que l'association pendant 3 semaines de l'atovaquone, à la phase aiguë d’une pneumonie à pneumocystis jirovecii (PCP), à 500 ou 600 mg/jour de zidovudine, puisse conduire à une augmentation de l’incidence des effets indésirables imputables à des concentrations plasmatiques plus élevées de zidovudine. Les patients recevant un traitement prolongé par atovaquone devront être attentivement surveillés.

    L'acide valproïque, le fluconazole ou la méthadone, co-administrés avec la zidovudine, produisent une diminution de la clairance de la zidovudine avec une augmentation correspondante de l’ASC. Les données disponibles étant limitées, la signification clinique de ces résultats n’est pas clairement établie. Toutefois, en cas de co-administration de la zidovudine avec l’acide valproïque, le fluconazole ou la méthadone, les patients devront être étroitement surveillés afin de détecter une éventuelle toxicité de la zidovudine.

    Une aggravation de l'anémie due à la ribavirine a été rapportée lorsque la zidovudine fait partie du traitement de l'infection par le VIH, bien que le mécanisme exact reste à élucider. L'utilisation concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d'une augmentation du risque d'anémie (voir rubrique 4.4). Il doit être envisagé de remplacer la zidovudine au sein de la combinaison d'antirétroviraux utilisée pour le traitement, si elle fait déjà partie du traitement de l’infection par le VIH. Ceci s’avère particulièrement important chez les patients ayant des antécédents connus d'anémie induite par la zidovudine.

    L'association, en particulier lors d’un traitement d’attaque, avec des produits potentiellement néphrotoxiques ou myélotoxiques tels que pentamidine par voie générale, dapsone, pyriméthamine, cotrimoxazole, amphotéricine, flucytosine, ganciclovir, interféron, vincristine, vinblastine ou doxorubicine peut également accroître le risque de survenue d'effets indésirables avec la zidovudine. Dans le cas où l’association avec l'un de ces médicaments est nécessaire, une surveillance très attentive de la fonction rénale et des paramètres hématologiques sera effectuée et, en cas de besoin, la posologie de l'un ou de plusieurs des produits devra être réduite.

    Des données limitées provenant d'études cliniques ne montrent pas de risque accru de survenue d'effets indésirables liés à la zidovudine lorsque le cotrimoxazole, la pentamidine par aérosol, la pyriméthamine et l’aciclovir lui sont associés aux doses utilisées en prophylaxie.

    Les comprimés de clarithromycine réduisent l’absorption de la zidovudine. Ceci peut être évité en espaçant d'au moins deux heures l'administration de zidovudine et celle de clarithromycine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson, nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal (voir rubrique 5.3), ainsi que l’expérience clinique acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes. Dans le cas présent, l'utilisation de la zidovudine chez les femmes enceintes, suivie du traitement des nouveau-nés, réduit significativement le taux de transmission materno-foetale du VIH.

    Un nombre important de données chez des femmes enceintes (données issues de plus de 3 000 grossesses exposées au cours du premier trimestre, et plus de 3 000 grossesses exposées au cours des deuxièmes et troisièmes trimestres) n’indique aucun effet malformatif. Retrovir peut être utilisé pendant la grossesse si la situation clinique le justifie. Sur la base du nombre important de données disponibles, le risque malformatif est peu probable dans l’espèce humaine.

    Des données issues d’études chez l’animal ont mis en évidence une toxicité de la zidovudine sur la reproduction (voir rubrique 5.3). La substance active de Retrovir peut inhiber la réplication cellulaire de l'ADN et la zidovudine a montré un effet carcinogène transplacentaire dans une étude chez l’animal. La pertinence clinique de ces résultats est inconnue. Un passage transplacentaire de la zidovudine a été observé chez l’Homme.

    Dysfonctionnement mitochondrial : il a été démontré que les analogues nucléosidiques ou nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH et exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques (voir rubrique 4.4).

    Fertilité

    Aucune altération de la fertilité des rats mâles ou femelles n’a été observée après administration de doses orales de zidovudine allant jusqu'à 450 mg/kg/jour. Chez la femme, l’effet de Retrovir sur la fertilité est inconnu. Chez l’homme, il n'a pas été observé de modification du spermogramme (numération, morphologie, motilité) après traitement par Retrovir.

    Allaitement

    Après administration d’une dose unique de 200 mg de zidovudine à des femmes infectées par le VIH, la concentration moyenne de zidovudine était similaire dans le lait maternel et dans le sérum.

    Quelles que soient les circonstances, il est recommandé aux mères infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant afin d’éviter la transmission post-natale du VIH.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude n'a évalué l'effet de Retrovir sur les performances de conduite ou la capacité à utiliser des machines. De par la pharmacologie de ce médicament aucun effet délétère sur de telles activités n’est attendu. Cependant, l'état clinique du patient et les effets indésirables de Retrovir doivent être gardés en mémoire pour définir l’aptitude des patients à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Le profil des effets indésirables semble comparable chez l'adulte et chez l'enfant. Les effets indésirables les plus sévères incluent anémie (pouvant nécessiter des transfusions), neutropénie et leucopénie. Celles-ci sont plus fréquentes aux posologies élevées (1 200 à 1 500 mg/jour) et chez les patients à un stade avancé de la maladie (en particulier en cas d’insuffisance médullaire avant traitement), et particulièrement chez les patients avec un nombre de lymphocytes CD4 inférieur à 100/mm3. Une diminution de la posologie ou un arrêt du traitement peut être nécessaire (voir rubrique 4.4).

    L'incidence des neutropénies est également supérieure chez les patients ayant de faibles taux de neutrophiles, d’hémoglobine et de vitamine B12 à l’initiation du traitement par Retrovir.

    Les effets suivants ont été rapportés chez des patients traités par Retrovir.

    Les effets indésirables considérés comme pouvant être imputables au traitement sont listés ci-dessous par classe d'organe et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 < 1/100), Rare (≥ 1/10 000 < 1/1 000) et Très rare (< 1/10 000).

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquent : anémie, neutropénie et leucopénie.

    Peu fréquent : pancytopénie avec hypoplasie médullaire, thrombocytopénie.

    Rare : aplasie érythrocytaire isolée.

    Très rare : anémie aplasique.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Rare : acidose lactique en l’absence d’hypoxémie, anorexie.

    Affections psychiatriques

    Rare : anxiété et dépression.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : céphalées.

    Fréquent : vertiges.

    Rare : convulsions, baisse de l’acuité intellectuelle, insomnie, paresthésies, somnolence.

    Affections cardiaques

    Rare : cardiomyopathie.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent : dyspnée.

    Rare : toux.

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent : nausées.

    Fréquent : vomissements, diarrhée et douleur abdominale.

    Peu fréquent : flatulences.

    Rare : Pancréatite. Pigmentation de la muqueuse buccale, altération du goût et dyspepsie.

    Affections hépatobiliaires

    Fréquent : élévation des enzymes hépatiques dans le sang et de la bilirubinémie.

    Rare : anomalies hépatiques telles qu’hépatomégalie sévère avec stéatose.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent : éruption cutanée et prurit.

    Rare : urticaire, pigmentation des ongles et de la peau et sueurs.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquent : myalgies.

    Peu fréquent : myopathie.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Rare : pollakiurie.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Rare : gynécomastie.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent : malaise.

    Peu fréquent : asthénie, fièvre et douleur généralisée.

    Rare : douleur thoracique et syndrome pseudo-grippal, frissons.

    Les données disponibles des études contrôlées contre placebo ou ouvertes réalisées avec Retrovir montrent que l'incidence des nausées et des autres événements indésirables fréquents rapportés décroît avec le temps, au cours des premières semaines de traitement par Retrovir.

    Effets indésirables et prévention de la transmission materno-fœtale

    Lors d’une étude contrôlée contre placebo, l’ensemble des événements indésirables cliniques et des anomalies des paramètres biologiques ont été similaires chez les femmes des groupes Retrovir et placebo. Toutefois, une anémie légère à modérée a été observée plus souvent avant l'accouchement chez les femmes traitées par la zidovudine.

    Dans la même étude, les taux d’hémoglobine des nourrissons traités par Retrovir dans cette indication étaient légèrement moindres que dans le groupe placebo. Aucune transfusion n’a toutefois été nécessaire. L'anémie a régressé dans les six semaines suivant la fin du traitement par Retrovir. Les autres événements indésirables (cliniques et biologiques) étaient similaires dans les groupes Retrovir et placebo. Les conséquences à long terme d'une exposition à Retrovir in utero et dès la naissance ne sont pas connues.

    Des cas d’acidose lactique, parfois fatale, associée habituellement à une hépatomégalie sévère et à une stéatose hépatique, ont été observés après administration de zidovudine (voir rubrique 4.4).

    Le traitement par zidovudine a été associé à une perte de graisse sous-cutanée plus visible au niveau du visage, des membres et des fesses. Les patients traités par Retrovir doivent être fréquemment examinés et questionnés afin de détecter tout signe évocateur d’une lipoatrophie. En cas de développement avéré de lipoatrophie, le traitement par Retrovir ne doit pas être poursuivi (voir rubrique 4.4).

    Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d’un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).

    Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l’instauration du traitement par une association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas d’affections auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportés ; toutefois, le délai de survenue rapporté varie davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir rubrique 4.4).

    Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d’antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n’est pas connue (voir rubrique 4.4).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes et signes

    Excepté les effets indésirables préalablement mentionnés aucun symptôme ou signe spécifique n'a été observé suite à un surdosage aigu à la zidovudine.

    Traitement

    Les patients doivent bénéficier d'une surveillance étroite, à la recherche d'éventuels effets toxiques (voir rubrique 4.8), et recevoir un traitement comportant les mesures appropriées.

    L'hémodialyse et la dialyse péritonéale n’auront que peu d’effet sur l'élimination de la zidovudine, mais accélèreront celle du métabolite glucuronoconjugué.

    La suite de la prise en charge doit se faire selon les indications cliniques ou les recommandations du centre antipoison national, le cas échéant.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Analogue nucléosidique, code ATC : J05A F01.

    Mécanisme d'action

    La zidovudine est un antiviral particulièrement actif in vitro sur les rétrovirus, y compris le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH).

    La zidovudine est phosphorylée dans les cellules infectées et les cellules saines en dérivé monophosphate par une thymidine-kinase cellulaire. Les phosphorylations successives en dérivés di- et triphosphate sont catalysées respectivement par une thymidilate-kinase cellulaire et des kinases non spécifiques. La zidovudine triphosphate est à la fois substrat et inhibiteur de la transcriptase inverse virale. De plus, son incorporation dans la chaîne d'ADN proviral en empêche l'élongation.

    La zidovudine triphosphate est environ 100 fois plus inhibitrice vis-à-vis de la transcriptase inverse du VIH que vis-à-vis de l'ADN alpha-polymérase cellulaire.

    Expérience clinique et virologique

    Les relations entre la sensibilité in vitro du VIH à la zidovudine et la réponse clinique au traitement sont toujours à l'étude. Les tests de sensibilité in vitro ne sont pas encore standardisés et les résultats peuvent ainsi varier en fonction de la méthodologie utilisée.

    Des données in vitro ont montré une baisse de la sensibilité à la zidovudine d’isolats du VIH provenant de patients traités au long cours par Retrovir. Les informations disponibles indiquent que pour les patients à un stade précoce de la maladie, la fréquence et l'importance de la diminution de la sensibilité in vitro sont nettement moindres qu’aux stades avancés de l’infection par le VIH.

    Une diminution de sensibilité liée à l'émergence de souches résistantes à la zidovudine limite l'utilité de la zidovudine en monothérapie. Lors des essais cliniques, les résultats cliniques montrent que la zidovudine, notamment en association avec la lamivudine, mais aussi avec la didanosine ou la zalcitabine, entraîne une diminution significative du risque de progression de la maladie et du taux de mortalité. L’utilisation d’un inhibiteur de protéase avec l’association zidovudine / lamivudine a montré un bénéfice additionnel en retardant l’évolution de la maladie et en améliorant le taux de survie, ceci comparativement à la bithérapie.

    L'efficacité antivirale in vitro d'associations d'antirétroviraux fait actuellement l'objet de recherches. Les études cliniques et celles conduites in vitro sur la zidovudine en association avec la lamivudine indiquent que les isolats de virus résistants à la zidovudine peuvent redevenir sensibles à la zidovudine quand ils acquièrent simultanément une résistance à la lamivudine. De plus, les études cliniques montrent que l'association zidovudine/lamivudine retarde l'émergence d'une résistance à la zidovudine chez les patients n'ayant jamais reçu d'antirétroviraux.

    Aucun effet antagoniste n’a été observé in vitro avec la zidovudine et les autres médicaments antirétroviraux testés (abacavir, didanosine, lamivudine et interféron-alpha).

    La résistance aux analogues de la thymidine (dont la zidovudine fait partie) est bien caractérisée et résulte de l'accumulation de mutations spécifiques successives (pouvant aller jusqu'à 6) au niveau des codons 41, 67, 70, 210, 215 et 219 de la transcriptase inverse du VIH. Les virus acquièrent une résistance phénotypique aux analogues de la thymidine du fait de l'association de mutations au niveau des codons 41 et 215 ou par l'accumulation d'au moins 4 de ces 6 mutations. Ces mutations de résistance aux analogues de la thymidine n'entraînent pas, à elles seules, une forte résistance croisée aux autres nucléosidiques, ce qui autorise l’utilisation ultérieure de n’importe quel autre inhibiteur de la transcriptase inverse.

    Deux profils de mutations induisant des résistances à plusieurs médicaments entraînent une résistance phénotypique à l'AZT ainsi qu'aux autres analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse. Le premier est caractérisé par des mutations au niveau des codons 62, 75, 77, 116 et 151 de la transcriptase inverse du VIH et le second implique une mutation T69S avec insertion de six paires de bases à la même position. Ces deux profils de résistance à plusieurs analogues nucléosidiques ont pour conséquence de limiter fortement le choix des futures options thérapeutiques.

    Dans l'étude américaine ACTG076, une diminution du risque de transmission materno-fœtale du VIH-1 a été démontrée (taux d’infection de 23 % pour le placebo versus 8 % pour la zidovudine) après administration de Retrovir (100 mg, 5 fois/jour) chez les femmes enceintes (14 à 34 semaines d’aménorrhée), infectées par le VIH, et chez leurs nouveau-nés (2 mg/kg, toutes les 6 heures) jusqu’à l’âge de 6 semaines.

    Dans l’étude menée en Thaïlande par le CDC en 1998 sur une plus courte durée de traitement, l’utilisation de Retrovir par voie orale en monothérapie (300 mg, 2 fois/jour), de la 36ème semaine d’aménorrhée jusqu’à l’accouchement, a également réduit le taux de transmission materno-fœtale du VIH (taux d’infection de 19 % pour le placebo versus 9 % pour la zidovudine). Ces données, ainsi que celles d'une étude publiée comparant divers traitements avec la zidovudine dans la prévention de la transmission materno-fœtale du VIH, ont montré que les traitements de courte durée (à partir de la 36ème semaine d'aménorrhée) de la mère sont moins efficaces que des traitements plus prolongés (de la 14ème à la 34ème semaine d'aménorrhée) en termes de réduction de la transmission périnatale du VIH.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Adulte

    Absorption

    Pour toutes les doses étudiées, la zidovudine est bien résorbée au niveau intestinal (biodisponibilité : 60 à 70 %). Lors d'une étude de bioéquivalence réalisée chez 16 patients recevant 300 mg de zidovudine sous forme de comprimé, deux fois par jour, les valeurs moyennes à l'état d'équilibre (% du Coefficient de Variation : % CV), de Cmax, Cmin et ASC étaient respectivement de 8,57 (54 %) µmol/l (2,29 µg/ml), 0,08 (96 %) µmol/l (0,02 µg/ml) et 8,39 (40 %) h.µmol/l (2,24 h.µg/ml).

    Distribution

    Après administration intraveineuse de Retrovir, des études ont montré que la demi-vie plasmatique terminale moyenne est de 1,1 heure, la clairance corporelle totale moyenne est de 27,1 ml/min/kg et le volume apparent de distribution de 1,6 litres/kg.

    Chez l'adulte, le rapport des concentrations moyennes LCR/plasma observées 2 à 4 heures après administration de la zidovudine est d'approximativement 0,5. Des données indiquent que la zidovudine traverse la barrière placentaire et se retrouve dans le liquide amniotique et le sang fœtal. La zidovudine est également détectable dans le sperme et le lait.

    La liaison de la zidovudine aux protéines plasmatiques est relativement faible (34 à 38 %) et ne laisse pas présager d'interactions médicamenteuses par déplacement du site de fixation.

    Biotransformation

    La zidovudine est principalement éliminée par conjugaison hépatique sous forme d’un métabolite glucuroconjugué inactif. Le dérivé 5'-glucuronoconjugué de la zidovudine est le principal métabolite retrouvé au niveau plasmatique et urinaire, représentant 50 à 80 % de la dose administrée, excrétée par voie rénale. Un autre métabolite de la zidovudine, le 3'-amino-3'-déoxythymidine (AMT), a été identifié après administration par voie intraveineuse.

    Elimination

    La clairance rénale de la zidovudine excède largement la clairance de la créatinine, indiquant l'existence d'une sécrétion tubulaire significative.

    Population pédiatrique

    Absorption

    Chez l’enfant de plus de 5 à 6 mois, le profil pharmacocinétique de la zidovudine est similaire à celui de l'adulte. Elle est bien résorbée au niveau intestinal et à toutes les doses étudiées, la biodisponibilité est d'environ 65 % (60 à 74 %). Les concentrations maximales à l'équilibre sont de 4,45 µmol/l (1,19 µg/ml) après une prise de 120 mg/m² de surface corporelle (SC) de Retrovir (en solution) et 7,70 µmol/l (2,06 µg/ml) après administration de 180 mg/m² SC. Une posologie de 180 mg/m² SC, 4 fois par jour, chez l'enfant induit une imprégnation systémique (ASC0®24h : 40,0 µmol/l.h ou 10,7 µg/ml.h) comparable à une posologie de 200 mg, 6 fois par jour chez l'adulte (ASC0®24h : 40,7 µmol/l.h ou 10,9 µg/ml.h).

    Distribution

    Après administration intraveineuse, les valeurs moyennes de la demi-vie plasmatique terminale et de la clairance corporelle totale sont respectivement de 1,5 heures et 30,9 ml/min/kg.

    Chez l'enfant, le rapport des concentrations moyennes LCR/plasma observées 0,5 à 4 heures après administration orale de la zidovudine varie de 0,52 à 0,85. Ce rapport est de 0,87, 1 à 5 heures après perfusion intraveineuse d'une heure. Lors d'une perfusion intraveineuse continue, le rapport des concentrations moyennes à l'état d'équilibre LCR/plasma est de 0,24.

    Biotransformation

    Le métabolite principal est le 5'-glucuronoconjugué. Après administration intraveineuse, 29 % de la dose étaient éliminés dans l'urine sous forme inchangée et 45 % sous forme de glucuronoconjugué.

    Elimination

    La clairance rénale de la zidovudine est nettement supérieure à celle de la créatinine, indiquant une importante sécrétion tubulaire.

    Les données disponibles de pharmacocinétique chez le nouveau-né et le nourrisson montrent une diminution de la glucuronoconjugaison de la zidovudine, qui entraîne une augmentation de la biodisponibilité, une baisse de la clairance et une plus longue demi-vie chez les enfants de moins de 14 jours. Passé cet âge, la pharmacocinétique semble identique à celle de l'adulte.

    Grossesse

    La pharmacocinétique de la zidovudine a été évaluée lors d'une étude portant sur huit femmes au cours du troisième trimestre de grossesse. Aucune preuve d'accumulation médicamenteuse n'a été observée en cours de grossesse. La pharmacocinétique de la zidovudine était similaire à celle des femmes adultes non enceintes. Les concentrations plasmatiques de zidovudine mesurées chez le nouveau-né à la naissance étaient comparables à celles trouvées dans le plasma maternel lors de l'accouchement. Ceci confirme la transmission passive transplacentaire du médicament.

    Sujets âgés

    Il n'existe pas de données spécifiques sur la pharmacocinétique de la zidovudine chez le sujet âgé.

    Insuffisants rénaux

    Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère, la clairance apparente de la zidovudine après administration orale de zidovudine est environ 50 % inférieure à celle retrouvée chez le sujet sain ayant une fonction rénale normale. L’hémodialyse et la dialyse péritonéale n’ont pas d’effet significatif sur l’élimination de la zidovudine alors qu’elles augmentent celle de son métabolite glucuronoconjugué inactif (voir rubrique 4.2).

    Insuffisants hépatiques

    Les données concernant la pharmacocinétique de la zidovudine chez l'insuffisant hépatique sont limitées (voir rubrique 4.2).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Mutagenèse

    La zidovudine n'est pas mutagène sur le test d'Ames mais elle l'est légèrement dans le test sur cellules de lymphome de souris. La réponse a été positive sur le test de transformation cellulaire in vitro. Un effet clastogène (altération chromosomique) a été observé in vitro sur des lymphocytes humains et in vivo chez le rat et la souris lors de tests du micronucleus, après administration de doses orales répétées. Une étude de cytogénicité réalisée in vivo chez le rat n'a pas montré d’anomalies chromosomiques. Une étude des lymphocytes du sang périphérique provenant de 11 patients atteints du SIDA a montré une fréquence de cassure chromosomique plus élevée chez les sujets recevant Retrovir que chez les sujets non traités. Une étude pilote a démontré que la zidovudine est incorporée à l’ADN nucléaire des leucocytes chez l’adulte, y compris chez la femme enceinte, recevant de la zidovudine dans le traitement de l’infection par le VIH-1, ou dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH. La zidovudine est également incorporée à l’ADN des leucocytes du sang du cordon chez les nouveau-nés dont la mère est traitée par la zidovudine. Une étude de génotoxicité transplacentaire réalisée chez le singe a comparé la zidovudine seule par rapport à l'association zidovudine-lamivudine, à des doses équivalentes à celles administrées chez l'homme.

    Chez les fœtus exposés in utero à l'association, cette étude a démontré une incorporation plus importante des analogues nucléosidiques à l'ADN de divers organes du fœtus ainsi qu'un nombre plus important de raccourcissements des télomères comparativement à ceux exposés uniquement à la zidovudine. La signification clinique de ces résultats n’est pas connue.

    Cancérogenèse

    Dans les études de cancérogenèse réalisées chez la souris et le rat après administration par voie orale de zidovudine, des tumeurs épithéliales vaginales d'apparition tardive ont été observées. Une étude de cancérogenèse intravaginale a été réalisée ultérieurement et a confirmé l'hypothèse selon laquelle les tumeurs vaginales étaient le résultat d'une exposition locale, à long terme, de l'épithélium vaginal du rongeur à des concentrations élevées de zidovudine non métabolisée dans l'urine. Aucune autre tumeur d'origine médicamenteuse n’a été observée chez les animaux mâles ou femelles des deux espèces.

    De plus, deux études de cancérogenèse transplacentaire ont été menées sur la souris. Dans une étude réalisée par le US National Cancer Institute, la zidovudine a été administrée aux doses maximales tolérées à des souris gravides du 12ème au 18ème jour de gestation. Un an après la naissance, une incidence accrue de tumeurs pulmonaires, hépatiques et de l'appareil reproducteur femelle chez les souriceaux exposés à la plus forte dose (420 mg/kg de poids corporel, à terme) a été observée.

    Dans une seconde étude, la zidovudine a été administrée à des doses ≤ 40 mg/kg à des souris pendant 24 mois, l'exposition débutant avant la naissance, au 10ème jour de gestation. Des tumeurs épithéliales vaginales d'apparition tardive ont été observées avec une incidence et un délai d'apparition semblables à ceux de l'étude de cancérogenèse orale standard. La seconde étude ne fournit ainsi aucune preuve comme quoi la zidovudine agit en tant qu’agent cancérigène transplacentaire.

    En conclusion, même si les données de cancérogenèse transplacentaire provenant de la première étude représentent un risque hypothétique, il a bien été prouvé que l'administration de zidovudine au cours de la grossesse réduit le risque de transmission maternelle du VIH à l'enfant non infecté.

    Toxicologie de la reproduction

    Des études menées chez des rats et des lapins en gestation, recevant de la zidovudine par voie orale, à des doses allant jusqu'à 450 et 500 mg/kg/jour respectivement au cours de la période d’organogénèse n’ont mis en évidence aucun effet tératogène. Toutefois une augmentation statistiquement significative des résorptions fœtales a été observée chez des rats recevant 150 à 450 mg/kg/jour de zidovudine et chez des lapins recevant 500 mg/kg/jour de zidovudine.

    Une autre étude sur des rats, rapportée par la suite, a montré qu’une dose de 3 000 mg/kg/jour, ce qui est très proche de la dose orale létale médiane (3 683 mg/kg), entraînait une toxicité maternelle importante et une augmentation de l'incidence des malformations fœtales. Aucun effet tératogène n'a été observé dans cette étude aux plus faibles doses évaluées (600 mg/kg/jour ou moins).

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Contenu de la gélule :

    Amidon de maïs

    Cellulose microcristalline

    Carboxyméthylamidon sodique

    Stéarate de magnésium

    Enveloppe de la gélule :

    Gélatine

    Dioxyde de titane (E171)

    Indigotine (E132)

    Encre d’impression (encres noires opacode 10A1 ou 10A2) :

    Gommes laques

    Oxyde de fer noir (E172)

    Propylèneglycol

    Hydroxyde d'ammonium à 28 % (uniquement dans l’encre noire opacode 10A1)

    Solution concentrée d'ammonium (uniquement dans l’encre noire opacode 10A2)

    Hydroxyde de potassium (uniquement dans l’encre noire opacode 10A2)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    A conserver dans son emballage d'origine.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquette (PVC/Aluminium) : boîte de 40 gélules.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    VIIV HEALTHCARE BV

    VAN ASCH VAN WIJCKSTRAAT 55H

    3811 LP AMERSFOORT

    PAYS-BAS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 338 804 5 3 : 40 gélules sous plaquette (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Liste I.

    Prescription initiale hospitalière (annuelle).

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 28/04/2021

    Dénomination du médicament

    RETROVIR 250 mg, gélule

    Zidovudine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que Retrovir 250 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Retrovir 250 mg, gélule ?

    3. Comment prendre Retrovir 250 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver Retrovir 250 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : analogue nucléosidique - code ATC : J05A F01

    Retrovir est indiqué dans le traitement de I'infection par le VIH (Virus de I'lmmunodéficience Humaine).

    La substance active de Retrovir est la zidovudine. Retrovir est un médicament appartenant à la classe des antirétroviraux. II appartient à la catégorie de médicaments appelés inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI).

    Retrovir n'entraîne pas une guérison de l'infection par le VIH. II permet de réduire la quantité de virus dans votre corps et de la maintenir à un niveau bas. Retrovir augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de cellules sanguines (globules blancs) importantes pour aider votre corps à combattre les infections.

    Retrovir est utilisé, en association avec d'autres médicaments (association d'antirétroviraux), pour traiter le VIH chez l'adulte et l'enfant. Afin de contrôler votre infection par le VIH et d'arrêter l'aggravation de votre maladie, il est important que vous preniez tous vos médicaments.

    Si vous êtes enceinte, il se peut que votre médecin vous demande de prendre Retrovir dans le but d'aider à réduire le risque de transmission du VIH à votre bébé avant la naissance. Après la naissance, Retrovir pourra être donné à votre bébé afin de l'aider à ne pas être infecté par le VIH.

    L'infection par le VIH se transmet par contact sexuel avec une personne déjà infectée, ou par contact avec du sang infecté (par exemple, en partageant des aiguilles pour injection).

    Ne prenez jamais Retrovir :

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la zidovudine ou à I'un des autres composants contenus dans Retrovir (voir liste à la rubrique 6).

    · Si vous avez un taux très bas de globules blancs (neutropénie) ou de globules rouges (anémie).

    Retrovir chez le nouveau-né

    Retrovir ne doit pas être donné à certains nouveau-nés ayant un problème au niveau du foie. Ceci comprend :

    · certains cas d'hyperbilirubinémie (augmentation dans le sang d'une substance appelée la bilirubine, pouvant entraîner un jaunissement de la peau),

    · autres problèmes générant des taux élevés d'enzymes hépatiques dans le sang.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Retrovir.

    Certaines personnes traitées par Retrovir ou par association d'antirétroviraux sont plus à risque de développer des effets indésirables graves. Vous devez être conscient d'un risque plus élevé si :

    · vous avez déjà eu une maladie du foie (y compris une hépatite B ou C),

    · vous souffrez d'un important surpoids (particulièrement si vous êtes une femme).

    è Si vous êtes concerné par I'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Vous pourriez avoir besoin d'examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, durant toute la durée de votre traitement. Pour plus d'informations, voir la rubrique 4.

    Soyez vigilant en cas de symptômes importants

    Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter I'infection par le VIH développent d'autres maladies, dont certaines peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes devant vous alerter pendant votre traitement par Retrovir.

    Veuillez prendre connaissance des informations au niveau de la rubrique 4 de cette notice. Si vous avez des questions sur ces informations ou sur les recommandations données :

    è Parlez-en à votre médecin.

    Vous aurez besoin d'effectuer des examens sanguins régulièrement

    Tout au long de votre traitement par Retrovir, votre médecin vous prescrira des examens sanguins réguliers afin de rechercher des effets indésirables. Pour plus d'informations sur ces effets indésirables, merci de vous référer à la rubrique 4 de cette notice.

    è Consultez régulièrement votre médecin.

    Retrovir vous aide à contrôler votre maladie, mais il ne guérit pas l'infection par le VIH. Vous devez donc continuer à prendre ce médicament chaque jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même d'autres infections et maladies liées à I'infection par le VIH.

    è Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par Retrovir sans l'avis de votre médecin.

    Protégez les autres

    L'infection par le VIH se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou par contact avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d’aiguilles pour injection). Vous pouvez transmettre le VIH même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces.

    Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d’autres personnes.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et Retrovir

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris tout autre médicament, y compris les médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans ordonnance. N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un nouveau médicament pendant votre traitement par Retrovir.

    Ne prenez pas les médicaments suivants avec Retrovir :

    · la stavudine, utilisée pour traiter I'infection par le VIH,

    · la ribavirine ou des injections de ganciclovir, utilisés dans le traitement des infections virales,

    · la rifampicine, qui est un antibiotique.

    Certains médicaments sont plus susceptibles de faire apparaître des effets indésirables, ou d'aggraver des effets indésirables existants. Ceux-ci comprennent :

    · le valproate de sodium, utilisé dans le traitement de l'épilepsie,

    · I'aciclovir, le ganciclovir ou l'interféron, utilisés dans le traitement d’infections par des virus,

    · la pyriméthamine, utilisée dans le traitement du paludisme et d'autres infections parasitaires,

    · la dapsone, utilisée pour prévenir la pneumonie et traiter les infections de la peau,

    · le fluconazole ou la flucytosine, utilisés dans le traitement des infections fongiques (liées à des champignons) telles que la candidose,

    · la pentamidine ou I'atovaquone, utilisés dans le traitement des infections parasitaires telles que la Pneumocystose à Pneumocystis jirovecii (PCP),

    · I'amphotéricine ou le co-trimoxazole, utilisés dans le traitement des infections fongiques et bactériennes,

    · le probénécide, utilisé dans le traitement de la goutte et d'autres affections similaires, et donné avec certains antibiotiques de manière à en améliorer l'efficacité,

    · la méthadone, utilisée comme substitut de l'héroïne,

    · la vincristine, la vinblastine ou la doxorubicine, utilisées dans le traitement du cancer.

    è Prévenez votre médecin si vous prenez l'un de ces médicaments.

    Certains médicaments peuvent interagir avec Retrovir

    Ils comprennent :

    · la clarithromycine, qui est un antibiotique,

    · la phénytoïne, utilisée dans le traitement de l'épilepsie.

    è Prévenez votre médecin si vous prenez de la clarithromycine ou de la phénytoïne. Votre médecin pourrait vous prescrire des examens au cours de votre traitement par Retrovir.

    Retrovir avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

    è Discutez avec votre médecin des risques et des bénéfices attendus de votre traitement par Retrovir.

    Les femmes enceintes infectées par le VIH qui prennent Retrovir sont moins à risque de transmettre I'infection par le VIH à leur bébé à naître.

    Retrovir, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez les foetus.

    Si vous avez pris Retrovir pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront comporter des tests sanguins et d’autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l’infection par le VIH est supérieur au risque de survenue d’effets indésirables.

    Allaitement

    Les femmes infectées par le VIH ne doivent pas allaiter, car I'infection par le VIH peut se transmettre au bébé par l'intermédiaire du lait.

    Une petite quantité des composants de Retrovir peut également passer dans le lait maternel.

    Si vous allaitez, ou envisagez d'allaiter :

    è Prévenez immédiatement votre médecin.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Retrovir peut provoquer des étourdissements et d'autres effets indésirables pouvant vous rendre moins vigilant.

    è Ne conduisez pas de véhicule et n'utilisez pas de machine à moins que vous ne vous sentiez parfaitement bien.

    Retrovir contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    Avaler les gélules entières, avec de l'eau.

    Quelle quantité de Retrovir aurez-vous besoin de prendre ?

    Adulte et adolescent pesant au moins 30 kg :

    La posologie habituelle de Retrovir est de 250 mg deux fois par jour, en respectant un intervalle de 12 heures entre chaque prise.

    Enfant :

    Votre enfant peut prendre Retrovir sous forme de solution buvable ou de gélules dosées à 100 mg.

    Grossesse, accouchement et nouveau-nés :

    Vous ne devriez normalement pas prendre Retrovir pendant les 14 premières semaines de votre grossesse. Après la semaine 14, la posologie habituelle est de 500 mg par jour à raison d’une gélule de 100 mg 5 fois par jour jusqu'au début du travail. Pendant le travail et I'accouchement, votre médecin pourra vous administrer des injections de Retrovir, jusqu'à ce que le cordon ombilical du bébé soit coupé. Après I'accouchement, il se peut que votre bébé reçoive également du Retrovir afin de l'aider à ne pas être infecté par le VIH.

    Personnes ayant des problèmes au niveau des reins ou du foie :

    Si vous avez d'importants problèmes au niveau des reins ou du foie, il se peut que l'on vous donne une dose plus faible de Retrovir, en fonction de l'état de fonctionnement de vos reins ou de votre foie. Respectez bien les recommandations de votre médecin.

    Si vous avez pris plus de Retrovir 250 mg, gélule que vous n’auriez dû :

    Si vous avez pris plus de Retrovir que vous n’auriez dû, demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien. Si possible, montrez-leur la boîte de Retrovir.

    Si vous oubliez de prendre Retrovir 250 mg, gélule :

    Si vous oubliez de prendre une dose de Retrovir, prenez la dose oubliée dès que possible, en respectant un intervalle de deux heures entre deux prises. Si vous vous apercevez que vous avez oublié de prendre votre dose deux heures seulement avant de prendre la dose suivante, ne prenez pas la dose oubliée et prenez la dose suivante à I'heure habituelle.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre Retrovir 250 mg, gélule :

    N'arrêtez pas votre traitement par Retrovir sans avis médical.

    Prenez Retrovir aussi longtemps que votre médecin vous l'a recommandé. N'arrêtez pas votre traitement sauf si votre médecin vous le demande.

    Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir au cours d’un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de votre état de santé et au mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d’évaluer ces changements.

    Le traitement par Retrovir entraîne souvent une perte de masse graisseuse au niveau des jambes, des bras et du visage (lipoatrophie). Il a été montré que cette perte de graisse corporelle n’est pas complètement réversible après l’arrêt de la zidovudine. Votre médecin doit surveiller la survenue de signes évocateurs d’une lipoatrophie. Informez votre médecin si vous remarquez une perte de masse graisseuse au niveau de vos jambes, de vos bras ou de votre visage. L’apparition de ces signes impose l’arrêt du traitement par Retrovir et son remplacement par un autre traitement contre le VIH.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Certains effets indésirables peuvent être détectés lors d'examens sanguins, et ne pas apparaître avant 4 à 6 semaines de traitement par Retrovir. Si vous ressentez l'un de ces effets, et s'il est grave, il se peut que votre médecin vous conseille d'arrêter le traitement par Retrovir.

    En dehors des effets indésirables listés ci-dessous, d'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.

    è II est important que vous lisiez les informations mentionnées dans le paragraphe « Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH ? ».

    Effets indésirables très fréquents :

    Ils peuvent concerner plus d'une personne sur 10 prenant Retrovir :

    · maux de tête,

    · envie de vomir (nausées).

    Effets indésirables fréquents :

    Ils peuvent concerner jusqu'à une personne sur 10 prenant Retrovir :

    · vomissements,

    · diarrhée,

    · douleurs à l'estomac,

    · étourdissements/sensation de vertige,

    · douleurs musculaires,

    · sensation générale de malaise.

    Les effets indésirables fréquents pouvant être détectés par un examen sanguin sont les suivants :

    · nombre peu élevé de globules rouges (anémie) ou de globules blancs (neutropénie ou leucopénie),

    · augmentation du nombre de certaines enzymes du foie,

    · augmentation du taux de bilirubine dans le sang (substance produite par le foie), qui peut entraîner un jaunissement de la peau.

    Effets indésirables peu fréquents :

    Ils peuvent concerner jusqu'à une personne sur 100 prenant Retrovir :

    · éruption cutanée (rougeur, boursouflure ou démangeaison au niveau de la peau),

    · essoufflement,

    · fièvre (température élevée),

    · douleurs généralisées,

    · gaz (flatulence),

    · sensation de faiblesse.

    Les effets indésirables peu fréquents pouvant être détectés par un examen sanguin sont les suivants :

    · diminution du nombre de cellules sanguines impliquées dans la coagulation de votre sang (thrombocytopénie), ou de tout autre type de cellules du sang (pancytopénie).

    Effets indésirables rares :

    Ils peuvent concerner jusqu'à une personne sur 1000 prenant Retrovir :

    · acidose lactique (excès d’acide lactique dans le sang : voir le paragraphe suivant « Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH ? »),

    · troubles au niveau du foie, tels que jaunisse, augmentation de la taille du foie ou accumulation de graisse dans le foie,

    · inflammation du pancréas,

    · douleur au niveau de la poitrine, maladie du muscle cardiaque,

    · convulsions,

    · sentiment de dépression ou d'anxiété, troubles du sommeil (insomnie), manque de concentration, envie de dormir,

    · indigestion, perte d'appétit, modification du goût,

    · modification de la couleur (pigmentation) des ongles et de la peau, ou de l'intérieur de la bouche,

    · symptôme pseudo-grippal — frissons, sueur et toux,

    · fourmillements au niveau de la peau (piqûres d'aiguilles),

    · envie fréquente d'uriner,

    · augmentation du volume des seins chez les sujets de sexe masculin.

    Un effet indésirable rare pouvant être détecté par un examen sanguin est le suivant :

    · diminution du nombre d'un type de globule rouge au niveau de votre sang (aplasie érythrocytaire).

    Effets indésirables très rares :

    Un effet indésirable très rare (pouvant concerner jusqu'à une personne sur 10 000 prenant Retrovir) et qui peut être détecté par un examen sanguin est le suivant :

    · incapacité de la moelle osseuse (au niveau de vos os) à produire de nouvelles cellules sanguines (anémie aplasique).

    Si vous constatez des effets indésirables

    è Consultez votre médecin ou votre pharmacien si l’un des effets indésirables devient grave ou vous pose problème, ou si vous présentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice.

    Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH ?

    D'autres maladies peuvent se développer au cours de votre traitement contre le VIH.

    Anciennes infections pouvant se déclarer soudainement

    Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au démarrage du traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque-là invisibles, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le système immunitaire de leur organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections.

    En plus des infections opportunistes, des maladies auto-immunes (maladies qui surviennent lorsque le système immunitaire attaque les tissus sains du corps) peuvent également survenir après que vous ayez commencé à prendre votre traitement contre votre infection par le VIH. Ces maladies auto-immunes peuvent apparaître plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez n’importe quel signe d'infection ou d'autres symptômes tels qu’une faiblesse musculaire, une faiblesse partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou une hyperactivité, veuillez en informer immédiatement votre médecin afin d’obtenir le traitement nécessaire.

    Si vous développez un ou plusieurs symptômes pendant votre traitement par Retrovir :

    è Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter l'infection sans avis médical.

    L'acidose lactique est un effet indésirable rare mais grave

    Certaines personnes traitées par Retrovir peuvent développer une maladie appelée acidose lactique, accompagnée d'une augmentation de la taille du foie. L'acidose lactique est causée par une accumulation d'acide lactique dans le corps. Cet effet indésirable se produit rarement. Si toutefois il survient, il apparaît généralement après quelques mois de traitement. Cette maladie peut mettre votre vie en danger en causant des dommages à certains organes internes.

    L'acidose lactique apparaît plus souvent chez les personnes qui ont une maladie du foie, ou en cas d'obésité (surpoids important), particulièrement chez la femme.

    Les signes indicateurs d'une acidose lactique incluent :

    · une respiration profonde, rapide ; des difficultés à respirer,

    · une somnolence,

    · une perte de sensibilité ou une sensation de faiblesse au niveau des membres,

    · une perte d’appétit, une perte de poids,

    · une envie de vomir (nausée), des vomissements,

    · des douleurs au niveau de l'estomac.

    Un suivi régulier sera réalisé par votre médecin pendant votre traitement par Retrovir afin de détecter tout signe pouvant indiquer un début d'acidose lactique. Si l'un des symptômes listés ci-dessus se manifeste, ou pour tout autre symptôme qui vous inquiète :

    è Consultez votre médecin dès que possible.

    Vous pouvez développer des problèmes osseux

    Certains patients prenant un traitement par association d'antirétroviraux peuvent développer une maladie des os appelée ostéonécrose. Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque d'irrigation sanguine de l'os.

    Le risque de développer cette maladie est plus important chez les personnes qui :

    · sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps,

    · prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticostéroïdes,

    · consomment de l'alcool,

    · ont un système immunitaire affaibli,

    · sont en surpoids (obésité).

    Les signes évocateurs d'une ostéonécrose incluent :

    · une raideur au niveau des articulations,

    · des douleurs (en particulier de la hanche, du genou et de l'épaule),

    · des difficultés pour se mouvoir.

    Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :

    è Informez-en votre médecin.

    D'autres effets indésirables peuvent être révélés par un examen sanguin

    Le traitement par association d'antirétroviraux peut également causer :

    · une augmentation des taux d'acide lactique dans le sang, pouvant, dans de rares cas, entraîner une acidose lactique.

    Cet effet peut être détecté à l'occasion des examens sanguins que vous effectuerez pendant votre traitement par Retrovir.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Conserver Retrovir dans son emballage d'origine.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RETROVIR 250 mg, gélule  

    · La substance active est : la zidovudine. Chaque gélule contient 250 mg de zidovudine.

    · Les autres composants sont : amidon de maïs, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, stéarate de magnésium, gélatine, dioxyde de titane (E171), indigotine (E132), encres noires opacode 10A1 ou 10A2 (gommes laques, oxyde de fer noir (E172), propylèneglycol, hydroxyde d'ammonium à 28% (uniquement dans l’encre noire opacode 10A1), solution concentrée d'ammonium (uniquement dans l’encre noire opacode 10A2), hydroxyde de potassium (uniquement dans l’encre noire opacode 10A2)).

    Qu’est-ce que RETROVIR 250 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Retrovir 250 mg, gélule est une gélule en gélatine dure avec coiffe bleue opaque et corps blanc opaque, portant l’inscription "GSJV2".

    Ce médicament se présente sous forme de gélules en boîte de 40.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIIV HEALTHCARE BV

    VAN ASCH VAN WIJCKSTRAAT 55H

    3811 LP AMERSFOORT

    PAYS-BAS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIIV HEALTHCARE SAS

    23, RUE FRANÇOIS JACOB

    92500 RUEIL-MALMAISON

    Fabricant  

    S.C. EUROPHARM S.A.

    2 PANSELELOR ST.

    BRASOV

    COUNTY OF BRASOV

    500419

    ROUMANIE

    OU

    GLAXOSMITHKLINE PHARMACEUTICALS S.A.

    UL GRUNWALDZKA 189

    60-322 POZNAN

    POLOGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14511
    • Date avis : 04/11/2015
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par RETROVIR reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe