REMINYL 12 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 06/10/2000
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : JANSSEN CILAG
Les compositions de REMINYL 12 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | BROMHYDRATE DE GALANTAMINE | 28886 | SA | |
Comprimé | GALANTAMINE | 32833 | 12 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 56 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3553691
- Code CIP3 : 3400935536914
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/11/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 02/05/2017
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 12 mg de galantamine (sous forme de bromhydrate de galantamine).
Excipient à effet notoire : ce médicament contient 115,77 mg de lactose monohydraté et 0,45 mg de laque aluminique de jaune orangé S (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé brun-orangé, rond, biconvexe, portant l’inscription « JANSSEN » sur une face et « G12 » sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes / Personnes âgées
Avant instauration du traitement
Le diagnostic de démence de type Alzheimer probable doit être adéquatement confirmé conformément aux critères cliniques en vigueur (voir rubrique 4.4).
Posologie initiale
La posologie initiale recommandée est de 8 mg/jour (4 mg 2 fois par jour) pendant 4 semaines.
Posologie d'entretien
La tolérance et la posologie de la galantamine doivent être réévaluées à intervalles réguliers, de préférence dans les 3 mois suivant le début du traitement. Ensuite, le bénéfice clinique de la galantamine et la tolérance du patient au traitement doivent être réévalués à intervalles réguliers selon les critères cliniques en vigueur. Le traitement d’entretien peut être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice thérapeutique est favorable et que le patient tolère le traitement par la galantamine. L’arrêt du traitement doit être envisagé lorsqu’il n’y a plus de preuve de l’effet thérapeutique ou si le patient ne tolère pas le traitement.
La posologie d'entretien initiale est de 16 mg/jour (8 mg 2 fois par jour) et les patients doivent être maintenus à cette posologie pendant au moins 4 semaines.
Une augmentation jusqu'à la posologie d'entretien de 24 mg/jour (12 mg 2 fois par jour) sera envisagée sur une base individuelle après un bilan approprié incluant une évaluation du bénéfice clinique et de la tolérance.
Chez les patients ne montrant pas d'augmentation de la réponse clinique à la posologie de 24 mg/jour ou présentant des signes d'intolérance à 24 mg/jour, une réduction de la posologie à 16 mg/jour devra être envisagée.
Arrêt du traitement
Il n'y a pas d'effet rebond à l'arrêt brusque du traitement (par exemple, en vue d'une intervention chirurgicale).
Insuffisance rénale
Les concentrations plasmatiques de galantamine peuvent être plus élevées chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (voir rubrique 5.2).
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une clairance de la créatinine ≥ 9 ml/min.
L'utilisation de la galantamine est contre-indiquée chez les patients présentant une clairance de la créatinine < 9 ml/min (voir rubrique 4.3).
Insuffisance hépatique
Les concentrations plasmatiques de galantamine peuvent augmenter en cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubrique 5.2).
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child‑Pugh de 7-9), sur la base d'un modèle pharmacocinétique, il est recommandé d'instaurer le traitement à la posologie de 4 mg une fois par jour, de préférence le matin, et ce pendant au moins 1 semaine. Le traitement doit être ensuite poursuivi à la posologie de 4 mg 2 fois par jour pendant au moins 4 semaines. Chez ces patients, la posologie ne devra pas excéder 8 mg 2 fois par jour.
En cas d'insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh > 9), l'utilisation de la galantamine est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère.
Traitements associés
Chez les patients traités par des inhibiteurs puissants du CYP2D6 ou CYP3A4, une réduction de la posologie peut être envisagée (voir rubrique 4.5).
Population pédiatrique
Il n’y a pas d’utilisation appropriée de la galantamine dans la population pédiatrique.
Mode d’administration
REMINYL, comprimé pelliculé doit être administré par voie orale, deux fois par jour, de préférence avec le petit déjeuner et le dîner. Un apport liquidien adéquat est nécessaire pendant le traitement (voir rubrique 4.8).
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· En l'absence de données sur l'utilisation de la galantamine chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh > 9) et chez les patients présentant une clairance de la créatinine < 9 ml/min, la galantamine est contre-indiquée dans ces populations. La galantamine est contre-indiquée chez les patients présentant à la fois une insuffisance hépatique et une insuffisance rénale significatives.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
REMINYL est indiqué dans le traitement des patients atteints des formes légères à modérément sévères de démence de type Alzheimer. Le bénéfice de la galantamine n’a pas été démontré chez les patients présentant d’autres types de démences ou d’autres types de troubles cognitifs. Dans deux études cliniques d’une durée de 2 ans réalisées chez des patients présentant des troubles cognitifs légers (troubles légers de la mémoire ne remplissant pas les critères d’une maladie d’Alzheimer), la galantamine n’a pas démontré de bénéfice dans le ralentissement du déclin cognitif ou dans la diminution du taux de conversion vers la démence. Le taux de mortalité a été significativement plus élevé que celui du groupe placebo : 14/1026 patients (1,4%) traités par la galantamine et 3/1022 (0,3%) patients traités par le placebo. Les décès ont été dus à des causes diverses. Environ la moitié des décès du groupe galantamine semble résulter de causes cardiovasculaires diverses (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral et mort subite). La pertinence clinique de ces observations pour le traitement des patients présentant une maladie d’Alzheimer n’est pas connue.
Aucune augmentation de la mortalité n’a été observée dans le groupe de la galantamine lors d’une étude à long terme, randomisée, contrôlée versus placebo menée chez 2 045 patients atteints d’une maladie d’Alzheimer légère à modérée. Le taux de mortalité dans le groupe placebo a été significativement plus élevé que dans le groupe galantamine. Il y a eu 56/1 021 (5,5%) décès chez les patients sous placebo et 33/1 024 (3,2%) décès chez les patients sous galantamine (hazard ratio et intervalle de confiance à 95% de 0,58 [0,37, 0,89] ; p = 0,011).
Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer doit être établi selon les critères en vigueur par un médecin ayant l’expérience de cette maladie. Le traitement par la galantamine doit être supervisé par un médecin et ne doit être instauré que si un proche peut s'assurer régulièrement de la prise du médicament par le patient.
Réactions cutanées graves
Des réactions cutanées graves (syndrome de Stevens Johnson et pustulose exanthématique aiguë généralisée) ont été rapportées chez des patients traités par REMINYL (voir rubrique 4.8). Il est recommandé que les patients soient informés des signes cliniques de ces réactions cutanées graves, et que l'utilisation de REMINYL soit arrêtée dès l'apparition des premiers signes de rash cutané.
Surveillance du poids
Les patients présentant une maladie d’Alzheimer perdent du poids. Les traitements par les inhibiteurs de la cholinestérase, y compris la galantamine, ont été associés à une perte de poids chez ces patients. Au cours du traitement, le poids du patient doit être surveillé.
Situations nécessitant une prudence
Comme avec les autres cholinomimétiques, la galantamine sera administrée avec précaution dans les cas suivants :
Troubles cardiaques
Du fait de leur mécanisme d’action, les cholinomimétiques peuvent avoir un effet vagotonique sur la fréquence cardiaque, incluant bradycardie et tous types de bloc auriculo-ventriculaire (voir rubrique 4.8). Cet effet potentiel peut être particulièrement marqué chez les patients présentant un dysfonctionnement sinusal ou un autre trouble de la conduction cardiaque supraventriculaire ou recevant un traitement concomitant par des médicaments ralentissant significativement la fréquence cardiaque, tels la digoxine et les bêtabloquants ou chez les patients avec des troubles électrolytiques non corrigés (par exemple, hyperkaliémie, hypokaliémie).
La prudence est nécessaire en cas d’administration de galantamine à des patients présentant des pathologies cardiovasculaires, par exemple : période immédiatement post-infarctus du myocarde, fibrillation auriculaire de survenue récente, bloc de branche de second degré ou d’un degré supérieur, angor instable ou insuffisance cardiaque congestive, en particulier NYHA groupe III-IV.
Dans une analyse poolée d’études contrôlées versus placebo chez des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer traités par galantamine, une augmentation de l’incidence de certains évènements indésirables cardiovasculaires a été observée (voir rubrique 4.8).
Troubles gastro-intestinaux
Un suivi clinique des symptômes sera réalisé chez les patients présentant un risque accru de survenue d’ulcère peptique, en cas par exemple d’antécédents de maladie ulcéreuse ou de prédisposition à la survenue de cette maladie, ainsi que ceux traités avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). L’utilisation de la galantamine n'est pas recommandée chez les patients ayant une obstruction gastro-intestinale ou ayant récemment subi une intervention chirurgicale au niveau gastro-intestinal.
Troubles du système nerveux
Des crises convulsives ont été rapportées avec la galantamine (voir rubrique 4.8). L’activité épileptiforme peut également être une manifestation de la maladie d’Alzheimer. Dans de rares cas, une augmentation de l’activité cholinergique peut aggraver des symptômes extrapyramidaux.
Dans une analyse poolée d’études contrôlées versus placebo chez des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer traités par galantamine, des évènements indésirables cérébrovasculaires ont été peu fréquemment observés (voir rubrique 4.8). Ceci doit être pris en compte lors de l’administration de galantamine à des patients présentant une pathologie cérébrovasculaire.
Troubles respiratoires, thoraciques et du médiastin
Les cholinomimétiques doivent être prescrits avec précaution chez les malades présentant des antécédents d’asthme sévère ou de maladie broncho-pulmonaire obstructive ou infections pulmonaires en cours (par exemple, pneumonie).
Troubles rénaux et urinaires
L’utilisation de la galantamine n'est pas recommandée chez les patients présentant une rétention urinaire ou ayant subi récemment une intervention chirurgicale au niveau de la vessie.
Intervention chirurgicale et médicale
La galantamine, en tant que cholinomimétique, est susceptible d’exacerber la relaxation musculaire de type succinylcholine au cours de l’anesthésie, en particulier en cas de déficit en pseudo-cholinestérase.
Excipients de REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé
La présence de laque aluminique de jaune orangé S (E110) peut provoquer des réactions allergiques.
Les comprimés de REMINYL contiennent du lactose monohydraté. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
Du fait de son mécanisme d’action, la galantamine ne doit pas être administrée simultanément avec d’autres agents cholinomimétiques (tels que ambénonium, donépézil, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine ou pilocarpine administrée par voie systémique). La galantamine peut antagoniser les effets des médicaments anticholinergiques. Lorsque l’arrêt brusque d’un médicament anticholinergique tel que l’atropine s’avère nécessaire, il existe un risque potentiel d’exacerbation des effets de la galantamine.
Comme pour tout cholinomimétique, une interaction pharmacodynamique est possible avec les médicaments qui ralentissent significativement la fréquence cardiaque (par exemple, la digoxine, les bêtabloquants, certains inhibiteurs des canaux calciques et l’amiodarone). La prudence est nécessaire avec les médicaments pouvant induire des torsades de pointes. Dans ce cas, un ECG doit être envisagé.
La galantamine, en tant que cholinomimétique, est susceptible d’exacerber la relaxation musculaire de type succinylcholine au cours de l’anesthésie, en particulier en cas de déficit en pseudo-cholinestérase.
Interactions pharmacocinétiques
L’élimination de la galantamine s'effectue selon plusieurs voies métaboliques ainsi que par excrétion rénale. Le risque d’interactions cliniquement significatives est faible. Toutefois, la survenue d’interactions significatives peut avoir un retentissement clinique chez certains individus.
L’administration avec la nourriture ralentit la vitesse d’absorption de la galantamine mais ne modifie pas l’importance de son absorption. Il est recommandé de prendre REMINYL avec de la nourriture afin de minimiser les effets indésirables de type cholinergique.
Effets d’autres médicaments sur le métabolisme de la galantamine
Des études cliniques d’interaction ont montré une augmentation de la biodisponibilité de la galantamine d'environ 40% en cas de co-administration avec la paroxétine (inhibiteur puissant du CYP2D6) et de 30% et 12% lors de co-administration avec le kétoconazole et l’érythromycine (inhibiteurs du CYP3A4). De ce fait, au cours de l’instauration du traitement, en cas de co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP2D6 (par exemple, quinidine, paroxétine ou fluoxétine) ou du CYP3A4 (par exemple, kétoconazole ou ritonavir), les patients peuvent présenter une augmentation de l’incidence des effets indésirables de type cholinergique, principalement nausées et vomissements. Dans ce cas, en fonction de la tolérance, une réduction de la posologie d’entretien de galantamine peut être envisagée (voir rubrique 4.2).
La mémantine, un antagoniste des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA), administrée à la dose de 10 mg une fois par jour pendant 2 jours, puis 10 mg 2 fois par jour pendant 12 jours, n’a pas eu d’effet sur les paramètres pharmacocinétiques de la galantamine (administrée sous forme de REMINYL L.P., gélule à libération prolongée, 16 mg une fois par jour) à l’état d’équilibre.
Effets de la galantamine sur le métabolisme d’autres médicaments
Aux doses thérapeutiques de 24 mg/jour, la galantamine n’a pas eu d’effet sur la cinétique de la digoxine bien que des interactions pharmacodynamiques puissent survenir (se reporter également aux interactions pharmacodynamiques).
Aux doses thérapeutiques de 24 mg/jour, la galantamine n’a pas eu d’effet sur la cinétique de la warfarine ni sur le temps de prothrombine sous warfarine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’exposition à la galantamine pendant la grossesse. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). La prudence s’impose en cas de prescription chez la femme enceinte.
L’excrétion de la galantamine dans le lait maternel n’est pas documentée, il n’existe pas d’études cliniques chez la femme allaitant. En conséquence, les femmes traitées par la galantamine ne doivent pas allaiter.
Fertilité
L’effet de la galantamine sur la fertilité humaine n’a pas été évalué.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les symptômes incluent des sensations vertigineuses et une somnolence, en particulier pendant les premières semaines suivant l’instauration du traitement.
Le tableau suivant reflète les données obtenues au cours de huit essais cliniques en double aveugle, contrôlé versus placebo (N=6 502), de cinq essais cliniques en ouverts (N=1 454), et des notifications spontanées. Les effets indésirables les plus fréquents observés ont été les nausées (21%) et les vomissements (11%). Ils sont survenus principalement pendant la période d’adaptation posologique, ont dans la plupart des cas duré moins d’une semaine et la majorité des patients n’ont présenté qu’un épisode. La prescription d’antiémétiques et un apport liquidien adéquat peuvent être utiles dans ces cas.
Les fréquences sont définies de la façon suivante: très fréquent (³ 1/10), fréquent (³ 1/100, < 1/10), peu fréquent (³ 1/1 000, <1/100), rare (³ 1/10 000, < 1/1 000), et très rare (< 1/10 000).
Classes de Systèmes d’Organes
Effets Indésirables
Fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l’appétit
Déshydratation
Affections psychiatriques
Hallucinations ; Dépression
Hallucinations visuelles ; Hallucinations auditives
Affections du système nerveux
Syncope ; Vertiges ; Tremblements ; Céphalées ; Somnolence ; Léthargie
Paresthésies ; Dysgueusie ; Hypersomnie ; Crises convulsives*
Affections oculaires
Vision trouble
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Acouphènes
Affections cardiaques
Bradycardie
Extrasystoles supraventriculaires ; Bloc auriculo-ventriculaire de 1er degré ; Bradycardie sinusale ; Palpitations
Bloc auriculo-ventriculaire complet
Affections vasculaires
Hypertension
Hypotension ; Bouffée congestive
Affections gastro-intestinales
Vomissements ; Nausées
Douleurs abdominales ; Epigastralgies ; Diarrhée ; Dyspepsie ; Inconfort abdominal
Régurgitations
Affections hépatobiliaires
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hyperhidrose
Syndrome de Stevens Johnson ; pustulose exanthématique aiguë généralisée ; érythème polymorphe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Spasmes musculaires
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fatigue ; Asthénie ; Malaise
Investigations
Perte de poids
Augmentation des enzymes hépatiques
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Chute ; Déchirure
* Les effets liés à la classe des médicaments anti-démentiels, inhibiteurs d’acétylcholinestérase, incluent les convulsions/crises convulsives (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Il est prévisible que les signes et symptômes d’un surdosage massif en galantamine soient similaires à ceux observés lors de surdosage avec d’autres cholinomimétiques. Ces effets concernent généralement le système nerveux central, le système nerveux parasympathique et la jonction neuro-musculaire. En plus de faiblesse musculaire ou de fasciculations, certains signes ou la totalité des signes d’une crise cholinergique peuvent apparaître : nausées sévères, vomissements, crampes gastro-intestinales, salivation, larmoiement, perte d'urines, défécation, sudation, bradycardie, hypotension, collapsus et convulsions. Une faiblesse musculaire croissante avec hypersécrétions trachéales et bronchospasme peut conduire à une atteinte des voies aériennes supérieures pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
Après la commercialisation, des cas de torsade de pointes, prolongation du QT, bradycardie, tachycardie ventriculaire et perte brève de connaissance, ont été rapportés après ingestion accidentelle de galantamine. Dans un des cas 8 comprimés de 4 mg (32 mg) ont été ingérés.
Deux autres cas d’ingestion accidentelle de 32 mg (nausées, vomissements et sécheresse buccale ; nausées, vomissements et douleur substernale) et un cas de 40 mg (vomissements) ont entraîné une brève hospitalisation pour observation avec une guérison totale. Une patiente dont la prescription était de 24 mg/jour et ayant des antécédents d’hallucinations au cours des deux dernières années, a reçu par erreur 24 mg deux fois par jour pendant 34 jours et a développé des hallucinations qui ont nécessité une hospitalisation.
Un autre patient, dont la prescription était de 16 mg/jour de solution buvable, a, par erreur ingéré 160 mg (40 ml) et a présenté transpiration, vomissement, bradycardie et lipothymie une heure plus tard, qui a nécessité un traitement hospitalier. Ses symptômes ont disparu en 24 heures.
Traitement
Comme pour tout surdosage, des mesures d’ordre général doivent être mises en place. Dans les cas graves, des anticholinergiques tels que l’atropine peuvent être utilisés comme antidote des effets cholinomimétiques. Une dose initiale de 0,5 à 1,0 mg d'atropine par voie intraveineuse est recommandée, des doses supplémentaires seront administrées en fonction de la réponse clinique.
Les stratégies de prises en charge d’un surdosage étant en continuelle évolution, il est préconisé de contacter un centre antipoison pour prendre connaissance des dernières recommandations en la matière.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments Anti-démentiels ; code ATC : N06DA04.
Mécanisme d’action
La galantamine, alcaloïde tertiaire, est un inhibiteur spécifique, compétitif et réversible de l’acétylcholinestérase. De plus, la galantamine potentialise l’action intrinsèque de l’acétylcholine sur les récepteurs nicotiniques, en se liant probablement à un site allostérique du récepteur. Par conséquent, une augmentation de l’activité du système cholinergique associée à une amélioration des fonctions cognitives peut être obtenue chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer.
Essais cliniques
Dans les essais cliniques, contrôlés versus placebo, d’une durée de 5 à 6 mois, l’efficacité clinique de la galantamine a été démontrée pour des posologies de 16, 24 et 32 mg/jour. Parmi ces doses, les doses de 16 et 24 mg/jour ont été évaluées comme présentant le meilleur rapport bénéfice/risque et sont les posologies d’entretien recommandées.
L’efficacité clinique de la galantamine a été démontrée à l’aide d’outils d’évaluation portant sur les 3 principaux groupes de symptômes de la maladie et d’une échelle globale : échelle ADAS-Cog (mesure de la performance cognitive), échelles DAD et ADCS-ADL-Inventory (mesures des activités de base et des activités instrumentales de la vie quotidienne), Inventaire Neuropsychiatrique (NPI, échelle de mesure des troubles du comportement) et échelle CIBIC-plus (évaluation globale par un médecin indépendant, basée sur un entretien clinique avec le patient et la personne aidante).
Définition composite du répondeur basée sur : une amélioration d’au moins 4 points sur l’échelle ADAS-Cog/11 par rapport aux valeurs initiales, score du CIBIC-plus inchangé + amélioré (1–4) et score de DAD/ADL inchangé + amélioré. Voir le tableau ci-dessous.
Traitements
Amélioration par rapport au score initial d’au moins 4 points sur l’ADAS-Cog/11 et Score du CIBIC-plus inchangé + amélioré (1–4)
Changement de la DAD ≥ 0
GAL-USA-1 et GAL-INT-1 (à 6 mois)
Changement de ADCS/ADL Inventory ≥ 0
GAL-USA-10 (à 5 mois)
N
n (%) répondeurs
Comparaison
avec le placebo
N
n (%) répondeurs
Comparaison
avec le placebo
Diff
(IC 95%)
Valeur de p†
Diff
(IC 95%)
Valeur de p†
Analyse en ITT#
Placebo
422
21 (5,0)
-
-
273
18 (6,6)
-
-
Galantamine 16 mg/jour
-
-
-
-
266
39 (14,7)
8.1 (3-13)
0,003
Galantamine 24 mg/jour
424
60 (14,2)
9,2 (5-13)
<0,001
262
40 (15,3)
8.7 (3-14)
0,002
Analyse LOCF*
Placebo
412
23 (5,6)
-
-
261
17 (6,5)
-
-
Galantamine 16 mg/jour
-
-
-
-
253
36 (14,2)
7,7 (2-13)
0,005
Galantamine 24 mg/jour
399
58 (14,5)
8,9 (5-13)
<0,001
253
40 (15,8)
9,3 (4-15)
0,001
# ITT: Intention To Treat (intention de traiter)
† Test Cohen-Manzel-Haenszel (CMH) différence versus placebo
* LOCF: Last Observation Carried Forward (dernière observation rapportée)
Démence vasculaire ou maladie d’Alzheimer avec affection cérébrovasculaire
Les résultats d’une étude de 26 semaines en double-aveugle contrôlée versus placebo réalisée chez des patients avec une démence vasculaire et chez des patients avec une maladie d’Alzheimer et des lésions cérébrovasculaires concomitantes (« démence mixte ») indiquent que l’effet symptomatique de la galantamine se maintient chez des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer et d’une pathologie cérébrovasculaire concomitante (voir rubrique 4.4). Une analyse post-hoc de sous-groupe, montre qu’aucun effet statistiquement significatif n’a été observé dans le sous-groupe des patients atteints de démence vasculaire.
Dans une deuxième étude de 26 semaines contrôlée versus placebo chez des patients avec une démence vasculaire probable, aucun bénéfice clinique du traitement par galantamine n’a été démontré.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L’absorption est rapide, le tmax est atteint en environ 1 heure avec les comprimés et la solution buvable. La biodisponibilité absolue de la galantamine est élevée, 88,5 ± 5,4%. La présence de nourriture retarde l’absorption et réduit le Cmax d’environ 25% sans affecter l’importance de l’absorption (ASC).
Distribution
Le volume moyen de distribution est de 175 L. La liaison aux protéines plasmatiques est faible, 18%.
Biotransformation
Jusqu’à 75% de la dose administrée est éliminée sous forme de métabolites. Les études in vitro montrent que le CYP2D6 est impliqué dans la formation de la O-desméthylgalantamine et le CYP3A4 dans la formation du N-oxyde-galantamine. Les niveaux d’excrétion de la radioactivité totale dans les urines et les fèces ne diffèrent pas entre métaboliseurs lents et métaboliseurs rapides. Dans le plasma des métaboliseurs lents et des métaboliseurs rapides, la galantamine inchangée et son dérivé glycuroné représentent la presque totalité de la radioactivité. Aucun des métabolites actifs de la galantamine (norgalantamine, O-desméthylgalantamine et O-desméthyl-norgalantamine) n’a été détecté sous forme non conjuguée dans le plasma des métaboliseurs lents et rapides après administration à dose unique. Après administration répétée, la norgalantamine est détectable dans le plasma des patients, mais ne représente pas plus de 10% des taux plasmatiques de galantamine. Les études in vitro indiquent que le potentiel d’inhibition de la galantamine sur les principaux sous-types de CYP450 humains est très faible.
Elimination
Les concentrations plasmatiques de galantamine diminuent de façon bi-exponentielle, avec une demi-vie terminale de l’ordre de 7–8 h chez le volontaire sain. Dans la population-cible, l’analyse pharmacocinétique de population fait apparaître une clairance orale d’environ 200 ml/min avec une variabilité interindividuelle de 30%. Sept jours après administration d’une dose unique de 4 mg de 3H-galantamine, 90–97% de la radioactivité sont retrouvés dans l’urine et 2,2–6,3% dans les fèces. Après perfusion intraveineuse ou administration orale, 18–22% de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines sur 24 heures, avec une clairance rénale de 68,4 ± 22,0 ml/min, représentant 20–25% de la clairance plasmatique totale.
Linéarité/non-linéarité
Après administrations orales répétées à la dose de 12 et 16 mg 2 fois par jour sous forme de comprimés, les concentrations plasmatiques moyennes à la vallée et au pic fluctuent entre 29–97 ng/ml et 42–137 ng/ml. La pharmacocinétique de la galantamine est linéaire dans l’intervalle de doses comprises entre 4–16 mg 2 fois par jour. Chez les patients traités par 12 ou 16 mg 2 fois par jour, aucune accumulation de galantamine n’a été observée entre le 2ème et le 6ème mois.
Caractéristiques des patients atteints de la maladie d’Alzheimer
Les données obtenues au cours des essais cliniques indiquent que les concentrations plasmatiques de galantamine sont 30–40% plus élevées chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer que chez les volontaires sains jeunes. Les données de la pharmacocinétique de population montrent que chez la femme la clairance est 20% plus basse que chez l’homme. Il n’a pas été observé d’effet majeur per se de l’âge ou de la race sur la clairance de la galantamine. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, la clairance de la galantamine est d’environ 25% plus basse que celle observée chez les métaboliseurs rapides, mais aucune distribution bimodale n’est observée dans la population étudiée. Par conséquent, le statut métabolique du patient est considéré sans influence cliniquement significative dans l’ensemble de la population.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Chez l’insuffisant rénal, l’élimination de la galantamine diminue avec la diminution de la clairance de la créatinine. Comparées aux patients présentant une maladie d’Alzheimer, les concentrations plasmatiques au pic et à la vallée ne sont pas augmentées pour des clairances de la créatinine ≥ 9 ml/min. En conséquence, il n’est pas attendu d’augmentation des événements indésirables et une adaptation posologique n’est pas nécessaire (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
Dans l’insuffisance hépatique légère (score Child-Pugh de 5–6), la pharmacocinétique de la galantamine est comparable à celle du sujet sain. L’ASC et la demi-vie de la galantamine sont augmentées d’environ 30% (voir rubrique 4.2) chez le patient présentant une insuffisance hépatique modérée (score Child-Pugh de 7–9).
Relations pharmacocinétique/Pharmacodynamique
Aucune corrélation apparente entre les concentrations plasmatiques moyennes et les paramètres d’efficacité (modifications sur l’ADAS-Cog11 et CIBIC-plus au Mois 6) n’a été observée dans les études de Phase III portant sur de larges effectifs à la posologie de 12 à 16 mg 2 fois par jour.
Les concentrations plasmatiques mesurées chez les patients ayant présenté une syncope sont du même ordre que celles mesurées chez les autres patients à la même dose.
Il a été montré que la survenue de nausées était corrélée à des concentrations plasmatiques au pic plus élevées (voir rubrique 4.5).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de reproduction ont montré un léger retard de développement des rats et des lapins, à des doses inférieures au seuil de toxicité chez les femelles gravides.
Silice colloïdale anhydre, crospovidone, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.
Pelliculage
Hypromellose, propylèneglycol, talc, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), laque aluminique de jaune orangé S (E110).
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
56, 112 ou 168 comprimés pelliculés sous plaquette (PVC-PE-PVDC/Aluminium)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
1, RUE CAMILLE DESMOULINS
TSA 91003
92787 ISSY-LES-MOULINEAUX CEDEX 9
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 355 369 1 4 : 56 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC-PE-PVDC/Aluminium)
· 34009 562 844 7 4 : 112 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC-PE-PVDC/Aluminium)
· 34009562 845 3 5 : 168 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC-PE-PVDC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Surveillance particulière nécessaire pendant le traitement.
Prescription initiale annuelle réservée aux médecins spécialistes en neurologie, en psychiatrie, aux médecins spécialistes titulaires du diplôme d'études spécialisées complémentaires de gériatrie et aux médecins spécialistes ou qualifiés en médecine générale titulaires de la capacité de gérontologie.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 02/05/2017
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé
Galantamine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
La maladie d’Alzheimer entraîne une perte progressive de la mémoire, une confusion et des modifications du comportement ce qui rend de plus en plus difficile la réalisation des activités de la vie quotidienne.
Ces effets sont supposés être causés par un déficit en « acétylcholine », une substance responsable d’envoyer des messages entre les cellules du cerveau. REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé augmente la quantité d’acétylcholine dans le cerveau et traite les signes de la maladie.
Ne prenez jamais REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique à la galantamine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
· si vous avez une maladie grave du foie ou des reins.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé. Ce médicament est uniquement utilisé dans le traitement de la maladie d’Alzheimer et n’est pas recommandé dans d’autres types de troubles de la mémoire ou de confusion.
Effets indésirables graves
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé peut provoquer des réactions cutanées graves, des troubles cardiaques et des convulsions (crises épileptiques). Vous devez être informé de ces effets indésirables pendant que vous prenez REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé. Voir « Faites attention aux effets indésirables graves » dans la rubrique 4.
Avant de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé, votre médecin a besoin de savoir si vous avez, ou avez eu, l’une des situations suivantes :
· des problèmes hépatiques ou rénaux,
· une affection cardiaque (telle qu’une gêne thoracique, qui est souvent provoquée par une activité physique, une crise cardiaque, une insuffisance cardiaque, un rythme cardiaque lent ou irrégulier),
· des variations des taux d’électrolytes (substances chimiques naturellement présentes dans le sang, telles que le potassium),
· un ulcère peptique (de l’estomac),
· une obstruction de l’estomac ou des intestins,
· des troubles du système nerveux (tels que l’épilepsie ou la maladie de Parkinson),
· une maladie respiratoire ou une infection qui affecte la respiration (telle que l’asthme, une maladie broncho-pulmonaire obstructive ou une pneumonie),
· des difficultés à uriner.
Votre médecin conviendra si REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé est adapté à votre cas ou si la posologie a besoin d’être modifiée.
Informez également votre médecin si vous avez récemment subi une opération de l’estomac, des intestins ou de la vessie. Votre médecin peut convenir que REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé n’est pas adapté à votre cas.
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé peut provoquer une perte de poids. Votre médecin vérifiera votre poids régulièrement au cours de votre traitement par REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé.
Enfants et adolescents
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé n’est pas recommandé chez les enfants et les adolescents.
Autres médicaments et REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être associé avec des médicaments agissant de la même façon. Ceux-ci incluent :
· le donépézil ou la rivastigmine (utilisés dans la maladie d’Alzheimer),
· l’ambénomium, la néostigmine ou la pyridostigmine (utilisés dans les faiblesses musculaires graves),
· la pilocarpine (prise par voie orale utilisée en cas de sécheresse de la bouche ou des yeux).
Certains médicaments peuvent rendre des effets indésirables plus probables chez les personnes prenant REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé. Ceux-ci incluent :
· la paroxétine ou la fluoxétine (antidépresseurs),
· la quinidine (pour les battements de cœur irréguliers),
· le kétoconazole (un antifongique),
· l’érythromycine (un antibiotique),
· le ritonavir (pour le virus de l’immunodéficience humaine ou « VIH »),
· les anti-inflammatoires non stéroïdiens contre la douleur (tels que l’ibuprofène), qui peuvent augmenter le risque d’ulcères,
· les médicaments destinés à traiter certaines affections cardiaques ou l’hypertension artérielle (tels que la digoxine, l’amiodarone, l’atropine, les bêtabloquants ou certains inhibiteurs calciques). Dans le cas où vous prendriez des médicaments pour des battements de cœur irréguliers, votre médecin pourra surveiller votre cœur en réalisant un « électrocardiogramme » (ECG).
Votre médecin peut vous donner une dose plus faible de REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé si vous prenez certains de ces médicaments.
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé peut interagir avec certains anesthésiques. Si vous devez subir une opération sous anesthésie générale, informez le médecin bien à l’avance que vous prenez REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé.
Si vous avez des questions, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous ne devez pas allaiter au cours de votre traitement par REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé peut vous faire sentir étourdi ou endormi en particulier au cours des premières semaines du traitement. Si REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé a cet effet sur vous, ne conduisez pas de véhicules ou n’utilisez pas d’outils ni de machines.
REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé contient du lactose et de la laque aluminique jaune orangé S (colorant)
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.
Le colorant peut causer des réactions allergiques.
Posologie
Vous commencerez votre traitement avec REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé à faible dose. La dose initiale habituelle est de 4 mg en deux prises par jour (un total de 8 mg par jour). Votre médecin pourra augmenter progressivement votre dose, toutes les 4 semaines ou plus, jusqu’à ce que vous atteigniez une dose qui vous convient. La dose maximale est de 12 mg en deux prises par jour (un total de 24 mg par jour).
Votre médecin vous expliquera à quelle dose commencer et quand la dose devra être augmentée. Si vous n’êtes pas sûr de ce qu’il faut faire, ou si vous trouvez que les effets de REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé sont trop forts ou trop faibles, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Votre médecin aura besoin de vous voir régulièrement pour s’assurer que le médicament est efficace et pour savoir comment vous vous sentez.
Si vous présentez des problèmes hépatiques ou rénaux, votre médecin peut vous donner une dose réduite de REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé ou peut décider que ce médicament n’est pas adapté à vous.
Comment prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé
Prenez votre dose de REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé deux fois par jour, le matin et le soir, avec de l’eau ou un autre liquide. Essayez de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé avec de la nourriture.
Buvez beaucoup de liquide pendant que vous prenez REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé, pour rester hydraté.
Si vous avez pris plus de REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris trop de REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé, contactez immédiatement un médecin ou un hôpital. Prenez avec vous les comprimés restants et l’emballage. Les signes d’un surdosage en REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé peuvent inclure :
· nausées sévères et vomissements
· faiblesse musculaire, ralentissement du rythme cardiaque, convulsions (crises épileptiques) et perte de connaissance.
Si vous oubliez de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé :
Si vous oubliez de prendre une dose, ne la prenez pas et prenez la prochaine dose au moment prévu pour celle-ci.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si plusieurs prises ont été omises, contactez votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé :
Discutez avec votre médecin avant d’arrêter votre traitement par REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé. Il est important de continuer de prendre ce médicament pour traiter votre maladie.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Faites attention aux effets indésirables graves
Arrêtez de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé et consultez immédiatement un médecin ou le service d’urgence le plus proche si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants :
Des réactions cutanées, y compris :
· Une éruption cutanée sévère avec des cloques et une desquamation de la peau, en particulier autour de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson).
· Une éruption cutanée de couleur rouge couverte de petites bosses remplies de pus qui peuvent se propager sur tout le corps, parfois associée à de la fièvre (pustulose exanthématique aiguë généralisée).
· Une éruption cutanée parfois vésiculeuse (cloques), avec des lésions ayant l’apparence de petites cibles.
Ces réactions cutanées sont rares chez les personnes prenant REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000).
Des troubles cardiaques incluant des changements du rythme cardiaque (tels que des battements de cœur lents ou supplémentaires) ou des palpitations (sensation de battements de cœur rapides ou irréguliers). Des troubles cardiaques peuvent se manifester par un tracé anormal sur l’électrocardiogramme (ECG) et peuvent être fréquents chez les personnes prenant REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10).
Des convulsions (crises épileptiques). Elles sont peu fréquentes chez les personnes prenant REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100).
Vous devez arrêter de prendre REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé et obtenir de l'aide immédiatement si vous remarquez l'un des effets indésirables ci-dessus.
Autres effets indésirables
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’1 personne sur 10) :
· Nausées et vomissements. Ces effets indésirables apparaissent le plus souvent durant les premières semaines de traitement ou lorsque la dose est augmentée. Ils tendent à disparaître progressivement avec l'adaptation de l'organisme au médicament et ne durent généralement que quelques jours. Si vous présentez ces effets, votre médecin peut vous recommander de boire plus de liquide, et peut vous prescrire un traitement afin que vous ne vous sentiez plus nauséeux.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· Diminution de l’appétit, perte de poids
· Voir, ressentir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles (hallucinations)
· Dépression
· Sensation vertigineuse ou évanouissement
· Tremblements ou spasmes musculaires
· Maux de tête
· Sensation de grande fatigue, de faiblesse ou de malaise général
· Sensation de grande somnolence avec peu d’énergie
· Pression artérielle élevée
· Douleur ou gêne gastrique
· Diarrhée
· Indigestion
· Chutes
· Plaies
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Réaction allergique
· Manque d’eau dans le corps (déshydratation)
· Sensation de fourmillement ou d’engourdissement de la peau (picotement)
· Modification du goût
· Envie de dormir dans la journée
· Vision trouble
· Sifflements ou bourdonnements d’oreilles persistants (acouphènes)
· Pression artérielle basse
· Rougeur excessive de la peau
· Envie de vomir (haut le cœur)
· Transpiration excessive
· Faiblesse musculaire
· Augmentation des enzymes hépatiques dans le sang
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· Inflammation du foie (hépatite).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est : la galantamine.
Chaque comprimé contient 12 mg de galantamine (sous forme de bromhydrate).
· Les autres composants sont :
Silice colloïdale anhydre, crospovidone, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, hypromellose, propylèneglycol, talc, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172), laque aluminique de jaune orangé S (E110).
Qu’est-ce que REMINYL 12 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
1, RUE CAMILLE DESMOULINS
TSA 91003
92787 ISSY-LES-MOULINEAUX CEDEX 9
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1, RUE CAMILLE DESMOULINS
TSA 91003
92787 ISSY-LES-MOULINEAUX CEDEX 9
VIA C. JANSSEN
04100 BORGO SAN MICHELE (LATINA)
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :
Conformément à la réglementation en vigueur.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15049
- Date avis : 06/07/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Insuffisant
- Description : Le service médical rendu par les spécialités REMINYL est insuffisant pour justifier leur prise en charge par la solidarité nationale dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-10676
- Date avis : 19/10/2011
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : La Commission de la transparence considère que REMINYL n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans le traitement symptomatique de la maladie d'Alzheimer dans les indications et aux posologies de l'AMM. Cet avis se fonde sur les données cliniques disponibles d'efficacité montrant une taille d'effet au mieux modeste, établies à court terme principalement sur les troubles cognitifs, le risque de survenue d'effets indésirables et d'interactions médicamenteuses, l'absence de preuve d'un effet structurant de la prise en charge des patients et sur le manque de données établissant un intérêt thérapeutique à long terme.
- Lien externe