RASAGILINE SANDOZ 1 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63729327
  • Description : RASAGILINE SANDOZ contient de la rasagiline en tant que substance active et est indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson chez les adultes. Il peut être utilisé avec ou sans lévodopa (un autre médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson).La maladie de Parkinson se caractérise par une perte de cellules qui produisent de la dopamine dans le cerveau. La dopamine est une substance chimique du cerveau impliquée dans le contrôle des mouvements. RASAGILINE SANDOZ aide à augmenter et maintenir les concentrations de dopamine dans le cerveau.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 08/12/2017
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de RASAGILINE SANDOZ 1 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé RASAGILINE 64818 1 mg FT
    Comprimé TARTRATE DE RASAGILINE 79968 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3012806
    • Code CIP3 : 3400930128060
    • Prix : 37,60 €
    • Date de commercialisation : 11/12/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 05/05/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé contient 1 mg de rasagiline (sous forme de tartrate de rasagiline).

    Excipient(s) à effet notoire : ce médicament contient 0,035 mg de sodium pour un comprimé (moins de 1 mmol de sodium par comprimé).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimé blanc à blanc cassé, rond, plat, biseauté (6,5 mm).

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    RASAGILINE SANDOZ est indiqué chez les adultes dans le traitement de la maladie de Parkinson idiopathique en monothérapie (sans la lévodopa) ou en association (avec la lévodopa) chez les patients présentant des fluctuations motrices de fin de dose.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La dose recommandée de rasagiline est de 1 mg (un comprimé de RASAGILINE Sandoz) par jour en une prise, avec ou sans lévodopa.

    Sujets âgés

    Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    La rasagiline est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3). Son utilisation doit être évitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Le traitement par la rasagiline doit être instauré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Chez les patients dont l’insuffisance hépatique évolue d’un stade léger vers un stade modéré, le traitement par rasagiline doit être interrompu (voir rubriques 4.4 et 5.2).

    Insuffisance rénale

    Aucune précaution particulière n’est requise chez les patients atteints d’insuffisance rénale.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de RASAGILINE SANDOZ chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies. Il n’existe pas d’utilisation justifiée de RASAGILINE SANDOZ dans la population pédiatrique dans l’indication maladie de Parkinson.

    Mode d’administration

    Par voie orale.

    RASAGILINE SANDOZ peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    En association à d’autres inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (y compris les produits médicamenteux et à base de de plantes en accès direct, comme le millepertuis) ou la péthidine (voir rubrique 4.5). Un intervalle libre d’au moins 14 jours doit être respecté entre l’interruption de la rasagiline et le début d’un traitement par les inhibiteurs de la MAO ou la péthidine.

    Insuffisance hépatique sévère.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Association de la rasagiline avec d’autres médicaments

    L’association de rasagiline et de fluoxétine ou de fluvoxamine doit être évitée (voir rubrique 4.5). Un intervalle libre d’au moins cinq semaines doit être respecté entre l’interruption de la fluoxétine et le début de traitement par rasagiline. Un intervalle libre d’au moins 14 jours doit être respecté entre l’interruption de la rasagiline et le début de traitement par la fluoxétine ou la fluvoxamine.

    L’association de rasagiline et de dextrométhorphane ou de sympathomimétiques, tels que ceux présents dans certains décongestionnants administrés par voie nasale ou orale ou les traitements contre le rhume contenant de l’éphédrine ou de la pseudoéphédrine, n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    Association de rasagiline et de lévodopa

    Étant donné que la rasagiline potentialise les effets de la lévodopa, il existe un risque d’augmentation des effets indésirables de la lévodopa et d’exacerbation des dyskinésies préexistantes. Une diminution de la dose de lévodopa peut améliorer ces effets indésirables.

    Des cas d’hypotension ont été rapportés lors de prise de rasagiline en association à la lévodopa. Les patients atteints de la maladie de Parkinson sont particulièrement sujets à l’hypotension à cause des troubles de la marche existants.

    Effets dopaminergiques

    Somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain

    La rasagiline peut engendrer une somnolence diurne et parfois, en particulier lorsqu’elle est utilisée avec d’autres médicaments dopaminergiques, un endormissement pendant les activités de la vie quotidienne. Les patients doivent être informés de ces effets et doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils conduisent des véhicules ou utilisent des machines au cours de leur traitement par la rasagiline. Les patients ayant eu un épisode de somnolence et/ou d’endormissement soudain doivent s’abstenir de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines (voir rubrique 4.7).

    Troubles du contrôle des pulsions

    Des troubles du contrôle des pulsions peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques et/ou des traitements dopaminergiques. Des cas similaires de troubles du contrôle des impulsions ont également été rapportés après commercialisation de la rasagiline. Les patients doivent être régulièrement suivis à la recherche de l’apparition de troubles du contrôle des pulsions. Les patients et leur entourage doivent être informés des symptômes comportementaux de troubles du contrôle des pulsions observés chez les patients traités par rasagiline, incluant la compulsion, les pensées obsessionnelles, le jeu pathologique, l’augmentation de la libido, l’hypersexualité, les comportements impulsifs et les dépenses ou les achats compulsifs.

    Mélanome

    Lors du développement clinique, la survenue de cas de mélanome a conduit à la recherche d’une éventuelle relation avec la rasagiline. Les données recueillies suggèrent que la maladie de Parkinson est associée à un risque plus élevé de cancer de la peau (pas uniquement de mélanome) sans relation avec un médicament en particulier. Toute lésion cutanée suspecte doit faire l’objet d’une évaluation par un spécialiste.

    Insuffisance hépatique

    Le traitement par la rasagiline doit être instauré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Son utilisation doit être évitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Chez les patients dont l’insuffisance hépatique évolue d’un stade léger vers un stade modéré, la rasagiline doit être interrompue (voir rubrique 5.2).

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Inhibiteurs de la MAO

    L'association de rasagiline et d'autres inhibiteurs de la MAO (y compris les produits médicamenteux et à base de substances naturelles délivrés sans prescription, comme le millepertuis) est contre-indiquée dans la mesure où il existe un risque d'inhibition non sélective de la MAO susceptible de provoquer des crises hypertensives (voir rubrique 4.3).

    Péthidine

    Des effets indésirables graves ont été rapportés lors de l'administration concomitante de péthidine et d'inhibiteurs de la MAO dont un autre inhibiteur sélectif de la MAO-B. L'association de rasagiline et de péthidine est par conséquent contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    Sympathomimétiques

    Des cas d’interactions médicamenteuses ont été notifiés lors de l'administration simultanée de sympathomimétiques avec des inhibiteurs de la MAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice de la MAO de la rasagiline, l'administration concomitante de rasagiline et de sympathomimétiques, tels ceux présents dans certains décongestionnants administrés par voie nasale ou orale ou les traitements contre le rhume contenant de l’éphédrine ou de la pseudoéphédrine, n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).

    Dextrométhorphane

    Des cas d'interactions médicamenteuses ont été rapportés lors de l’administration simultanée de dextrométhorphane et d'inhibiteurs non sélectifs de la MAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice de la MAO de la rasagiline, l'administration concomitante de rasagiline et de dextrométhorphane n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).

    IRSNA/ISRS/antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques

    L'administration concomitante de rasagiline et de fluoxétine ou de fluvoxamine doit être évitée (voir rubrique 4.4).

    Pour l’utilisation concomitante de rasagiline avec des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA) dans les essais cliniques, voir rubrique 4.8.

    Des effets indésirables graves ont été rapportés lors de l'administration concomitante d'ISRS, d’IRSNA, d'antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques et d'inhibiteurs de la MAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice de la MAO de la rasagiline, les antidépresseurs doivent être administrés avec précaution.

    Agents influant sur l’activité du CYP1A2

    Les études in vitro sur le métabolisme ont montré que le cytochrome P450 1A2 (CYP1A2) est la principale enzyme responsable du métabolisme de la rasagiline.

    Inhibiteurs de l’isoenzyme CYP1A2

    L'administration concomitante de rasagiline et de ciprofloxacine (un inhibiteur de l'isoenzyme CYP1A2) a augmenté l'aire sous la courbe (ASC) de la rasagiline de 83 %. L'administration concomitante de rasagiline et de théophylline (un substrat de l'isoenzyme CYP1A2) n'a modifié la pharmacocinétique d’aucun des deux produits. Par conséquent, les inhibiteurs puissants de l'isoenzyme CYP1A2 sont susceptibles d'altérer les concentrations plasmatiques de rasagiline et doivent être administrés avec précaution.

    Inducteurs du cytochrome CYP1A2

    En raison de l’induction enzymatique du cytochrome CYP1A2 chez les patients fumeurs, les taux plasmatiques de rasagiline peuvent être réduits.

    Autres isoenzymes du cytochrome P450

    Les études in vitro ont montré que la rasagiline à une concentration de 1 μg/ml (équivalente à un taux 160 fois supérieur à la Cmax moyenne ~ 5,9 - 8,5 ng/ml obtenu chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson après l'administration répétée de 1 mg de rasagiline) n'entraînait pas d'inhibition des isoenzymes suivantes du cytochrome P450 : CYP1A2, CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4 et CYP4A. Ces résultats indiquent qu'il est peu probable que les concentrations thérapeutiques de rasagiline entraînent une interférence cliniquement significative avec les substrats de ces enzymes (voir rubrique 5.3).

    Lévodopa et autres médicaments contre la maladie de Parkinson

    Lors de l’administration de rasagiline chez des patients atteints de la maladie de Parkinson en association avec un traitement au long cours par la lévodopa, aucun effet cliniquement significatif de la lévodopa sur la clairance de la rasagiline n’a été observé.

    L'administration concomitante de rasagiline et d'entacapone a augmenté la clairance orale de la rasagiline de 28 %.

    Interaction entre la tyramine et la rasagiline

    La rasagiline peut être utilisée de façon sûre sans restriction alimentaire de tyramine. Cela a été montré par les résultats de cinq études portant sur l'administration d'épreuve de tyramine (chez des volontaires et des patients souffrant de la maladie de Parkinson), ainsi que les résultats d’une surveillance à domicile de la pression artérielle après les repas (chez 464 patients traités par 0,5 ou 1 mg/jour de rasagiline ou par un placebo en association à la lévodopa pendant 6 mois sans restriction de tyramine), et le fait qu'aucun cas d'interaction médicamenteuse entre la tyramine et la rasagiline n'ait été rapporté au cours des études cliniques effectuées sans restriction de tyramine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n'existe pas de données sur l'utilisation de la rasagiline chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n’ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de rasagiline pendant la grossesse.

    Allaitement

    Les données non cliniques indiquent que la rasagiline inhibe la sécrétion de prolactine, et, par conséquent, peut inhiber la lactation. Il n'a pas été établi si la rasagiline était excrétée dans le lait maternel. L’administration de rasagiline chez la femme qui allaite devra être faite avec précaution.

    Fertilité

    Il n’existe pas de données sur les effets de la rasagiline sur la fertilité humaine. Les données non cliniques indiquent que la rasagiline n’a aucun effet sur la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Chez les patients présentant une somnolence/des épisodes d’endormissement soudain, la rasagiline peut avoir une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Les patients doivent être mis en garde concernant l’utilisation de machines dangereuses, dont les véhicules à moteur, jusqu’à avoir la certitude que la rasagiline n’entraîne pas d’effet délétère chez eux.

    Les patients traités par la rasagiline et présentant une somnolence et/ou des épisodes d’endormissement soudain doivent être informés qu’il est préférable pour eux de s’abstenir de conduire des véhicules et d’effectuer des activités lors desquelles une baisse de vigilance pourrait présenter, pour eux-mêmes ou pour les autres, un risque de blessure grave ou de décès (par exemple, l’utilisation de machines), tant qu’ils n’ont pas acquis une expérience suffisante avec la rasagiline et d’autres médicaments dopaminergiques pour évaluer si leur traitement a un effet délétère ou non sur leurs capacités mentales et/ou motrices.

    Si une somnolence accrue ou de nouveaux épisodes d’endormissement au cours des activités de la vie quotidienne (par exemple, en regardant la télévision, en étant passager d’une voiture, etc.) surviennent au cours du traitement, les patients ne doivent ni conduire ni participer à des activités potentiellement dangereuses.

    Les patients ne doivent ni conduire, ni utiliser des machines, ni travailler en hauteur pendant leur traitement s’ils ont déjà eu des épisodes de somnolence et/ou d’endormissement soudain avant l’utilisation de la rasagiline.

    Les patients doivent être mis en garde concernant les éventuels effets additifs des médicaments sédatifs, de l’alcool ou d’autres dépresseurs du système nerveux central (par exemple, benzodiazépines, antipsychotiques, antidépresseurs) utilisés en association avec la rasagiline ou en cas de prise concomitante de médicaments qui augmentent les concentrations plasmatiques de rasagiline (par exemple, ciproflaxine) (voir rubrique 4.4)

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Lors des études cliniques effectuées chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, les effets indésirables les plus fréquemment signalés étaient les suivants : céphalées, dépression, vertiges et grippe (syndrome grippal et rhinite) en monothérapie ; dyskinésie, hypotension orthostatique, chutes, douleur abdominale, nausées, vomissements et sécheresse de la bouche en association avec un traitement par lévodopa ; douleur musculo-squelettique, notamment une dorsalgie et des douleurs de la nuque, et arthralgie pour les deux types de traitement. Ces effets indésirables n’ont pas été associés à un taux élevé d’arrêt du médicament.

    Tableau des effets indésirables

    Les effets indésirables sont répertoriés dans les tableaux 1 et 2 ci-dessous, par classe de systèmes d’organes et par fréquence, en appliquant les conventions suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Monothérapie

    Le tableau ci-dessous comprend les effets indésirables qui ont été notifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jour de rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo.

    Classe de systèmes d’organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Infections et infestations

    Syndrome grippal

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)

    Carcinome cutané

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie

    Affections du système immunitaire

    Réaction allergique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Diminution de l’appétit

    Affections psychiatriques

    Dépression, hallucinations*

    Troubles du contrôle des pulsions*

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Accident vasculaire cérébral

    Syndrome sérotoninergique*, somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain*

    Affections oculaires

    Conjonctivite

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Vertiges

    Affections cardiaques

    Angine de poitrine

    Infarctus du myocarde

    Affections vasculaires

    Hypertension*

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Rhinite

    Affections gastro-intestinales

    Flatulences

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Dermatite

    Éruption cutanée vésiculobulleuse

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Douleur musculos-quelettique, douleur de la nuque, arthrite

    Affections du rein et des voies urinaires

    Miction impérieuse

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fièvre, malaise

    *Voir rubrique Description d’une sélection d’effets indésirables

    En association

    Le tableau ci-dessous comprend les effets indésirables qui ont été notifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jour de rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo.

    Classe de systèmes d’organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)

    Mélanome cutané*

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Diminution de l’appétit

    Affections psychiatriques

    Hallucinations*, rêves anormaux

    Confusion

    Troubles du contrôle des pulsions*

    Affections du système nerveux

    Dyskinésie

    Dystonie, syndrome du canal carpien, troubles de l’équilibre

    Accident vasculaire cérébral

    Syndrome sérotoninergique*, somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain*

    Affections cardiaques

    Angine de poitrine

    Affections vasculaires

    Hypotension orthostatique*

    Hypertension*

    Affections gastro-intestinales

    Douleur abdominale, constipation, nausées et vomissements, sécheresse de la bouche

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Éruption cutanée

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Arthralgie,

    cervicalgie

    Investigations

    Perte de poids

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Chutes

    *Voir rubrique Description d’une sélection d’effets indésirables

    Description d’une sélection d’effets indésirables

    Hypotension orthostatique

    Dans les études en aveugle contrôlées versus placebo, une hypotension orthostatique sévère a été signalée chez un sujet (0,3 %) du groupe rasagiline (en association). Aucun cas n’a été signalé chez les sujets du groupe placebo. Les données de l’essai clinique indiquent par ailleurs que l’hypotension orthostatique survient plus fréquemment durant les deux premiers mois du traitement par la rasagiline et tend à diminuer au fil du temps.

    Hypertension

    La rasagiline inhibe de façon sélective la MAO-B et n’est pas associée à une augmentation de la sensibilité à la tyramine à la dose indiquée (1 mg/jour). Dans les études en aveugle contrôlées versus placebo (en monothérapie et en association), aucun cas d’hypertension sévère n’a été signalé dans le groupe rasagiline. Depuis sa commercialisation, des cas d’élévation de la pression artérielle ont été rapportés chez les patients traités par rasagiline, dont de rares cas de graves crises hypertensives associées à l’ingestion d’une quantité inconnue d’aliments riches en tyramine. Depuis sa commercialisation, un cas d’élévation de la pression artérielle a été rapporté chez un patient traité par le vasoconstricteur ophtalmique hydrochlorhydrate de tétryzoline avec de la rasagiline.

    Troubles du contrôle des pulsions

    Un cas d’hypersexualité a été signalé dans une étude en monothérapie contrôlée versus placebo. Les symptômes suivants ont été signalés depuis la commercialisation de la rasagiline, avec une fréquence indéterminée : compulsions, achats compulsifs, dermatillomanie, syndrome de dysrégulation de la dopamine, troubles du contrôle des pulsions, comportement impulsif, kleptomanie, vol, pensées obsessionnelles, trouble obsessionnel compulsif, stéréotypie, addiction au jeu, augmentation de la libido, hypersexualité, trouble psychosexuel, comportement sexuellement inapproprié. La moitié des cas de troubles du contrôle des pulsions ont été considérés comme graves. Seuls quelques patients parmi les cas signalés ne s’étaient pas rétablis au moment du signalement.

    Somnolence excessive diurne et épisodes d’endormissement soudain

    Une somnolence excessive diurne (hypersomnie, léthargie, sédation, crises de sommeil, somnolence, endormissement soudain) peut survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques et/ou d’autres traitements dopaminergiques. Des troubles similaires incluant une somnolence diurne excessive ont été rapportés après la commercialisation de la rasagiline.

    Des cas de patients traités par rasagiline et d’autres médicaments dopaminergiques s’endormant au cours d’activités quotidiennes ont été rapportés. Bien qu’un grand nombre de ces patients aient signalé une somnolence pendant le traitement par la rasagiline en association avec d’autres médicaments dopaminergiques, certains patients ne percevaient aucun signe d’alerte, tel qu’une somnolence excessive, et s’estimaient totalement en éveil juste avant l’endormissement. Certains de ces événements ont été signalés plus d’un an après le début du traitement.

    Hallucinations

    La maladie de Parkinson est associée à des symptômes de type hallucinations et confusion. Au cours du suivi de pharmacovigilance après commercialisation, ces symptômes ont également été observés chez des patients souffrant de maladie de Parkinson traités par la rasagiline.

    Syndrome sérotoninergique

    Lors des essais cliniques de la rasagiline l’utilisation concomitante de fluoxétine ou de fluvoxamine et de rasagiline n’était pas autorisée, mais les antidépresseurs suivants étaient autorisés aux posologies recommandées : amitriptyline ≤ 50 mg/jour, trazodone ≤ 100 mg/jour, citalopram ≤ 20mg/jour, sertraline ≤ 100 mg/jour, et paroxétine ≤ 30 mg/jour (voir rubrique 4.5). Depuis sa commercialisation, des cas de syndrome sérotoninergique pouvant menacer le pronostic vital associés à de l’agitation, des confusions, de la rigidité, de la fièvre et des myoclonies ont été notifiés chez des patients traités par antidépresseurs, mépéridine, tramadol, méthadone ou propoxyphène en association avec la rasagiline.

    Mélanome malin

    L’incidence du mélanome cutané dans les études cliniques contrôlées contre placebo était de 2/380 (0,5 %) dans le groupe où la rasagiline 1 mg était associée à un traitement par lévodopa, contre une incidence de 1/388 (0,3 %) dans le groupe placebo. D’autres cas de mélanome malin ont été signalés depuis la commercialisation de la rasagiline. Dans tous les rapports, ces cas ont été considérés comme graves.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les symptômes rapportés lors de surdosage de la rasagiline à des posologies comprises entre 3 mg et 100 mg ont inclus des états hypomanes, des crises hypertensives et des syndromes sérotoninergiques.

    Un surdosage peut être associé à une inhibition significative à la fois de la MAO-A et de la MAO-B. Au cours d'une étude à dose unique, des volontaires sains ont reçu 20 mg/jour et au cours d'une étude de dix jours, des volontaires sains ont reçu 10 mg/jour.

    Les événements indésirables ont été légers ou modérés, et n'ont pas été imputables au traitement par la rasagiline. Au cours d'une étude d'augmentation de dose chez des patients sous traitement au long cours par la lévodopa recevant de la rasagiline à la posologie de 10 mg/jour, il a été notifié des effets indésirables cardiovasculaires (comprenant hypertension et hypotension orthostatique) qui ont disparu après l'interruption du traitement. Ces symptômes s'apparentent à ceux observés avec les inhibiteurs non sélectifs de la MAO.

    Prise en charge

    Il n'existe aucun antidote spécifique. En cas de surdosage, les patients doivent être surveillés et un traitement symptomatique et de soutien approprié doit être mis en œuvre.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antiparkinsoniens, inhibiteurs de la monoamine oxydase B, code ATC : N04BD02.

    Mécanisme d’action

    Il a été montré que la rasagiline est un inhibiteur sélectif puissant et irréversible de la MAO-B qui pourrait provoquer une augmentation des concentrations extracellulaires de dopamine dans le striatum.

    L'augmentation de la concentration de dopamine et l'accroissement consécutif de l'activité dopaminergique sont vraisemblablement responsables des effets bénéfiques de la rasagiline observés dans des modèles de dysfonctionnement moteur dopaminergique.

    Le 1-amino-indane, principal métabolite, actif n'est pas un inhibiteur de la MAO-B.

    Efficacité et sécurité cliniques

    L'efficacité de la rasagiline a été établie dans trois études : en monothérapie dans l'étude I, et en association à la lévodopa dans les études II et III.

    Monothérapie

    Dans l'étude I, 404 patients ont été randomisés afin de recevoir soit un placebo (138 patients), soit la rasagiline à la dose de 1 mg/jour (134 patients), ou à la dose de 2 mg/jour (132 patients) ; ils ont été traités pendant 26 semaines, il n’y avait pas de comparateur actif.

    Au cours de cette étude, le critère principal d'efficacité a été le changement par rapport aux valeurs initiales du score total de l'Échelle unifiée d'évaluation de la maladie de Parkinson (Unified Parkinson's Disease Rating Scale, UPDRS, parties I-III). La différence entre le changement moyen par rapport aux valeurs initiales à la semaine 26 ou à l’arrêt du protocole (en LOCF : dernière observation reportée) a été statistiquement significative (UPDRS, parties I-III : pour la rasagiline 1 mg par rapport au placebo - 4,2 ; IC à 95 % [- 5,7 ; - 2,7] ; p < 0,0001 ; pour la rasagiline 2 mg par rapport au placebo - 3,6 ; IC à 95 % [- 5,0 ; - 2,1] ; p < 0,0001). UPDRS Moteur, partie II : pour la rasagiline 1 mg par rapport au placebo - 2,7 ; IC à 95 % [- 3,87 ; - 1,55] ; p < 0,0001 ; pour la rasagiline 2 mg par rapport au placebo - 1,68 ; IC à 95 % [- 2,85 ; - 0,51] ; p = 0,0050). L’effet fut évident bien que d’amplitude modeste dans cette population de patients présentant une maladie légère. L’effet sur la qualité de vie fut significatif et bénéfique (mesure avec l’échelle PD-QUALIF).

    En association

    Dans l'étude II, les patients ont été randomisés pour recevoir soit un placebo (229 patients), soit de la rasagiline à la dose de 1 mg/jour (231 patients), soit un inhibiteur de la catéchol-O-métyl transférase (COMT), l'entacapone, à la dose de 200 mg, administrés en association à des posologies programmées de lévodopa / inhibiteur de la décarboxylase (227 patients), et ont été traités pendant 18 semaines.

    Dans l'étude III, les patients ont été randomisés pour recevoir un placebo (159 patients), de la rasagiline à la dose de 0,5 mg/jour (164 patients), ou à la dose de 1 mg/jour (149 patients), et ont été traités pendant 26 semaines.

    Dans les deux études, le critère principal d'efficacité a été le changement pendant la période de traitement (par rapport aux valeurs initiales) du nombre moyen d'heures passées en période « OFF » au cours de la journée (déterminé par des agendas sur « 24 heures » complétés à domicile pendant les trois jours précédant chaque visite d'évaluation).

    Dans l'étude II, la différence moyenne du nombre d'heures passées en période « OFF » par rapport au placebo a été de - 0,78 h, IC à 95 % [- 1,18 ; - 0,39], p = 0,0001. La diminution moyenne quotidienne totale du temps OFF a été similaire dans le groupe entacapone (- 0,80 h, IC à 95 % [- 1,20 ; - 0,41], p < 0,0001) à celle observée dans le groupe rasagiline à 1 mg.

    Dans l'étude III, la différence moyenne par rapport au placebo a été de - 0,94 h, IC à 95 % [- 1,36, - 0,51], p < 0,0001. Il a également été observé une amélioration statistiquement significative par rapport au placebo dans le groupe rasagiline 0,5 mg, bien que l'amplitude de l'amélioration ait été plus faible. La robustesse des résultats pour le critère d'efficacité primaire a été confirmée dans une batterie de modèles statistiques supplémentaires, et a été démontrée dans trois cohortes (en intention de traiter, par protocole et chez les patients ayant complété l'étude).

    Les critères secondaires d'efficacité ont inclus les évaluations globales de l'amélioration par l’examinateur, les scores de la sous-échelle des activités de la vie quotidienne (Activities of Daily Living, ADL) pendant les périodes OFF et l'UPDRS symptômes moteurs pendant les périodes ON. La rasagiline a apporté un bénéfice statistiquement significatif par rapport au placebo< {Nom (de fantaisie)} est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site internet l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.>

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La rasagiline est rapidement absorbée, et atteint sa concentration plasmatique maximale (Cmax) en approximativement 0,5 heure. La biodisponibilité absolue d'une dose unique de rasagiline est d'environ 36 %. L'alimentation n'affecte pas le Tmax de la rasagiline, bien que la Cmax et l'exposition (ASC) soient diminuées respectivement d'environ 60 % et 20 % lorsque le médicament est administré avec un repas riche en graisses. Dans la mesure où l'ASC n'est pas considérablement modifiée, la rasagiline peut être administrée pendant ou en dehors de repas.

    Distribution

    Le volume moyen de distribution après une administration intraveineuse unique de rasagiline est de 243 l. La liaison aux protéines plasmatiques après administration orale d’une dose unique de rasagiline marquée au 14C est d’environ 60 à 70 %.

    Biotransformation

    La rasagiline est métabolisée presque complètement dans le foie avant son excrétion. Le métabolisme de la rasagiline est effectué par deux voies principales : une N-désalkylation et/ou une hydroxylation conduisant à la formation des dérivés : 1-amino-indane, 3-hydroxy-N-propargyl-1- amino-indane et 3-hydroxy-1-amino-indane. Les expérimentations in vitro ont indiqué que les deux voies du métabolisme de la rasagiline sont dépendantes du système du cytochrome P450, la principale isoenzyme participant au métabolisme de la rasagiline étant CYP1A2. La conjugaison de la rasagiline et de ses métabolites est également une voie majeure d'élimination, entraînant la formation de glucuronoconjugués. Les expériences menées ex vivo et in vitro démontrent que la rasagiline n’est ni un inhibiteur ni un inducteur des principales enzymes CYP450 (voir rubrique 4.5).

    Élimination

    Après l'administration orale de rasagiline marquée au 14C, l'élimination se fait principalement par voie urinaire (62,6 %), et secondairement par les fèces (21,8 %), avec une récupération totale de 84,4 % de la dose sur une période de 38 jours. Moins de 1 % de la rasagiline est excrétée sous forme inchangée dans l'urine.

    Linéarité/non-linéarité

    La pharmacocinétique de la rasagiline est linéaire dans un intervalle de dose compris entre 0,5 et 2 mg chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Sa demi-vie terminale est de 0,6 - 2 heures.

    Insuffisance hépatique

    Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, l'ASC et la Cmax ont été respectivement augmentées de 80 % et de 38 %. Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique modérée, l'ASC et la Cmax ont été respectivement augmentées de 568 % et de 83 % (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance rénale

    Les caractéristiques pharmacocinétiques de la rasagiline chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine 50 - 80 ml/mn) et modérée (clairance de la créatinine 30 - 49 ml/mn) ont été similaires à celles des sujets sains.

    Sujets âgés

    L’âge a peu d’influence sur les propriétés pharmacocinétiques de la rasagiline chez les sujets âgés (> 65 ans) (voir rubrique 4.2)

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    La rasagiline n’a pas montré de risque génotoxique ni in vivo, ni dans plusieurs études in vitro sur des bactéries ou des hépatocytes. En cas d’activation métabolique, à des concentrations hautement cytotoxiques qui ne seront pas atteintes lors de l’utilisation clinique, la rasagiline a entraîné une augmentation des aberrations chromosomiques.

    La rasagiline ne s’est pas montrée carcinogène chez le rat à des expositions systémiques 84 à 339 fois supérieures aux concentrations plasmatiques attendues chez l’homme à la posologie de 1 mg/jour. Chez la souris, une augmentation des incidences des associations d’adénomes bronchio-alvéolaires et/ou de carcinomes a été observée à des expositions systémiques 144 à 213 fois supérieures aux concentrations plasmatiques attendues chez l’homme à la posologie de 1 mg/jour.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, talc, stéarylfumarate de sodium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes (Aluminium/Aluminium) : 10, 28, 30, 98, 100 ou 112 comprimés.

    Plaquettes (PVC clair/PE/PVDC-Aluminium) : 10, 28, 30, 98, 100 ou 112 comprimés.

    Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon de sécurité-enfant en polypropylène (PP) avec un dessiccant (gel de silice) contenant 30 ou 100 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 280 4 6 : 10 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 301 280 5 3 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 301 280 6 0 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 301 280 7 7 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Aluminium).

    · 34009 301 280 8 4 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Aluminium).

    · 34009 301 280 9 1 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Aluminium).

    · 34009 301 281 0 7 : 30 comprimés en flacon (PEHD) avec bouchon de sécurité-enfant (PP) et dessiccant.

    · 34009 550 477 6 6 : 98 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 550 477 7 3 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 550 477 8 0 : 112 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 550 477 9 7 : 98 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Aluminium).

    · 34009 550 478 1 0 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Aluminium).

    · 34009 550 478 2 7 : 112 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC-Aluminium).

    · 34009 550 478 3 4 : 100 comprimés en flacon (PEHD) avec bouchon de sécurité-enfant (PP) et dessiccant.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 05/05/2020

    Dénomination du médicament

    RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé

    Rasagiline

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    RASAGILINE SANDOZ contient de la rasagiline en tant que substance active et est indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson chez les adultes. Il peut être utilisé avec ou sans lévodopa (un autre médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson).

    La maladie de Parkinson se caractérise par une perte de cellules qui produisent de la dopamine dans le cerveau. La dopamine est une substance chimique du cerveau impliquée dans le contrôle des mouvements. RASAGILINE SANDOZ aide à augmenter et maintenir les concentrations de dopamine dans le cerveau.

    Ne prenez jamais RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à la rasagiline ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous souffrez de troubles hépatiques graves.

    Ne prenez pas les médicaments suivants pendant le traitement par RASAGILINE SANDOZ :

    · inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (par exemple pour le traitement de la dépression ou de la maladie de Parkinson ou pour toute autre indication), y compris dans les produits médicamenteux ou naturels sans ordonnance, par exemple le millepertuis,

    · péthidine (un médicament puissant contre la douleur).

    Vous devez attendre au moins 14 jours entre l'interruption d'un traitement par RASAGILINE SANDOZ et le début d'un traitement par les inhibiteurs de la MAO ou la péthidine.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé :

    · si vous souffrez de problèmes hépatiques,

    · en cas de lésions suspectes de votre peau, parlez-en à votre médecin.

    Contactez votre médecin si vous ou votre entourage constatez un comportement inhabituel durant lequel vous ne pouvez pas résister à la pulsion, à l’envie ou au désir d’effectuer des activités dangereuses ou nuisibles pour vous-même ou votre entourage. Ces réactions sont appelées trouble du comportement des pulsions. Chez les patients traités par RASAGILINE SANDOZ et/ou d’autres médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson, des comportements tels que des impulsions, des pensées obsessionnelles, une addiction aux jeux, des dépenses excessives, un comportement impulsif et une libido augmentée ou une augmentation des pensées ou sentiments sexuels ont été observés. Votre médecin pourra être amené à ajuster ou arrêter votre traitement (voir rubrique 4).

    RASAGILINE SANDOZ peut provoquer une somnolence et vous pouvez vous endormir soudainement au cours des activités quotidiennes, en particulier si vous prenez d’autres médicaments dopaminergiques (utilisés pour le traitement de la maladie de Parkinson). Pour obtenir plus d’informations, voir la rubrique Conduite de véhicules et utilisation de machines.

    Enfants et adolescents

    Il n’existe pas d’utilisation justifiée de RASAGILINE SANDOZ chez les enfants et les adolescents. Par conséquent, RASAGILINE SANDOZ n'est pas recommandé chez les patients âgés de moins de 18 ans.

    Autres médicaments et RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Plus particulièrement, informez votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants :

    · certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques),

    · la ciprofloxacine : un antibiotique utilisé contre les infections,

    · le dextrométhorphane : un antitussif,

    · des sympathomimétiques comme ceux contenus dans certains décongestionnants administrés par voie ophtalmique, nasale ou orale et les médicaments contre le rhume contenant de l'éphédrine ou de la pseudoéphédrine.

    L'utilisation de RASAGILINE SANDOZ avec des antidépresseurs contenant de la fluoxétine ou de la fluvoxamine doit être évitée.

    Si vous devez commencer un traitement par RASAGILINE SANDOZ, vous devez attendre au moins cinq semaines après l'interruption d'un traitement par la fluoxétine.

    Si vous devez débuter un traitement par la fluoxétine ou la fluvoxamine, vous devez attendre au moins quatorze jours après l'interruption d'un traitement par RASAGILINE SANDOZ.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous fumez ou avez l’intention d’arrêter de fumer. Le fait de fumer peut diminuer la quantité de RASAGILINE SANDOZ présente dans le sang.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Vous devez éviter de prendre RASAGILINE SANDOZ si vous êtes enceinte car les effets de RASAGILINE SANDOZ sur la grossesse et sur l’enfant à naître ne sont pas connus.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Demandez conseil à votre médecin avant de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines car la maladie de parkinson elle-même, ainsi que le traitement par RASAGILINE SANDOZ, peuvent influer sur votre capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines. RASAGILINE SANDOZ peut provoquer des étourdissements ou une somnolence, ainsi que des épisodes d’endormissement soudain.

    Ces effets peuvent être renforcés si vous prenez d’autres médicaments pour traiter les symptômes de votre maladie de Parkinson, si vous prenez des médicaments pouvant vous rendre somnolent ou si vous consommez de l’alcool au cours de votre traitement par RASAGILINE SANDOZ.

    Si vous avez déjà eu une somnolence et/ou des épisodes d’endormissement soudain par le passé ou au cours de votre traitement par RASAGILINE SANDOZ, ne conduisez pas de véhicules et n’utilisez pas de machines (voir rubrique 2).

    RASAGILINE SANDOZ contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose habituelle de RASAGILINE SANDOZ est de 1 comprimé à 1 mg à avaler une fois par jour.

    RASAGILINE SANDOZ peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    Si vous avez pris plus de RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé que vous n’auriez dû :

    Si vous pensez avoir pris trop de comprimés de RASAGILINE SANDOZ, contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Prenez la boîte/la plaquette ou le flacon de RASAGILINE SANDOZ avec vous pour le montrer au médecin ou au pharmacien.

    Les symptômes signalés à la suite d’un surdosage de rasagiline ont été notamment une humeur légèrement euphorique (forme légère d’épisode maniaque), une tension artérielle extrêmement élevée et un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4).

    Si vous oubliez de prendre RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez la dose suivante normalement, à l’heure habituelle.

    Si vous arrêtez de prendre RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé :

    N’arrêtez pas de prendre RASAGILINE SANDOZ sans en avoir parlé à votre médecin avant.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Contactez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des symptômes suivants. Vous pouvez avoir besoin d’un traitement ou de conseils médicaux d’urgence :

    · Si vous développez des comportements inhabituels tels que des compulsions, des pensées obsessionnelles, une addiction aux jeux, des dépenses ou des achats excessifs, un comportement impulsif et une libido augmentée ou une augmentation des pensées sexuelles (troubles du contrôle des pulsions) (voir rubrique 2).

    · Si vous voyez ou entendez des choses qui ne sont pas là (hallucinations).

    · Si vous présentez une quelconque association d’hallucinations, de fièvre, d’agitation, de tremblements et de sudation (syndrome sérotoninergique).

    · Si vous remarquez des modifications suspectes de la peau, car il existe un risque plus élevé de cancer de la peau (pas uniquement de mélanome) chez les patients atteints de la maladie de Parkinson (voir rubrique 2).

    Autres effets indésirables

    Très fréquents (pouvant toucher plus d’une personne sur 10) :

    · mouvements involontaires (dyskinésie),

    · maux de tête.

    Fréquents (pouvant toucher jusqu’à une personne sur 10) :

    · douleur abdominale,

    · chute,

    · allergie,

    · fièvre,

    · syndrome grippal,

    · sensation de malaise,

    · douleur de la nuque,

    · douleur thoracique (angine de poitrine),

    · chute de la tension artérielle lors du passage à la position debout avec des symptômes comme une sensation vertigineuse/ un étourdissement (hypotension orthostatique),

    · diminution de l’appétit,

    · constipation,

    · sécheresse de la bouche,

    · nausées et vomissements,

    · flatulence,

    · résultats anormaux des tests sanguins (leucopénie : diminution des globules blancs),

    · douleurs des articulations (arthralgies),

    · douleurs musculo-squelettiques,

    · inflammation des articulations (arthrite),

    · engourdissement et faiblesse musculaire de la main (syndrome du canal carpien),

    · perte de poids,

    · rêves anormaux,

    · coordination musculaire difficile (trouble de l’équilibre),

    · dépression,

    · sensations vertigineuses (vertiges),

    · contractions musculaires prolongées (dystonie),

    · nez qui coule (rhinite),

    · irritation de la peau (dermatite),

    · éruption cutanée,

    · yeux rouges (conjonctivite),

    · besoins fréquents et incontrôlables d’uriner.

    Peu fréquents (pouvant toucher jusqu’à une personne sur 100) :

    · attaque cérébrale (Accident Vasculaire Cérébral),

    · crise cardiaque (infarctus du myocarde),

    · formation de cloques sur la peau (éruption vésiculo-bulleuse).

    Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles :

    · pression artérielle élevée,

    · somnolence excessive,

    · endormissement soudain

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé  

    · La substance active est la rasagiline.

    Chaque comprimé contient 1 mg de rasagiline (sous forme de tartrate de rasagiline).

    · Les autres composants sont :

    Cellulose microcristalline, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, talc, stéarylfumarate de sodium.

    Qu’est-ce que RASAGILINE SANDOZ 1 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    RASAGILINE SANDOZ se présente sous forme de comprimé blanc à blanc cassé, rond, plat et biseauté (6,5 mm).

    Boîtes de 10, 28, 30, 98, 100 ou 112 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium) ou plaquettes (PVC clair/PE/PVDC-Aluminium).

    Flacons en polyéthylène haute densité avec bouchon de sécurité-enfant en polypropylène (PP) avec un dessiccant (gel de silice) contenant 30 ou 100 comprimés. Le dessiccant, utilisé pour garder les comprimés secs, ne doit pas être avalé.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    DELORBIS PHARMACEUTICALS LTD

    17 ATHINON STREET, ERGATES INDUSTRIAL AREA

    2643 ERGATES - LEFKOSIA

    CHYPRE

    OU

    IBERFAR – INDUSTRIA FARMACEUTICA, S.A.

    RUA CONSIGLIERI PEDROSO, NO. 121-123

    2734-501 QUELUZ DE BAIXO, BARCARENA

    PORTUGAL

    OU

    SALUTAS PHARMA GMBH

    OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1

    SACHSEN-ANHALT

    39179 BARLEBEN

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).