RASAGILINE EG 1 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 20/07/2017
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
Les compositions de RASAGILINE EG 1 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | RASAGILINE | 64818 | 1 mg | FT |
Comprimé | TARTRATE DE RASAGILINE | 79968 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) OPA : polyamide orienté aluminium PVC de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3010579
- Code CIP3 : 3400930105795
- Prix : 37,60 €
- Date de commercialisation : 16/10/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 08/04/2020
RASAGILINE EG 1 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Rasagiline (sous forme de tartrate)............................................................................................ 1 mg
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé blanc, rond, plat sur les deux faces, d’un diamètre de 6 mm.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose recommandée de rasagiline est de 1 mg (un comprimé de RASAGILINE EG) par jour en une prise, avec ou sans lévodopa.
La rasagiline est administrée par voie orale, à la dose de 1 mg par jour en une prise, avec ou sans lévodopa. Le médicament peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Sujets âgés :
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique :
La rasagiline est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3). Son utilisation doit être évitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Le traitement par la rasagiline doit être instauré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Chez les patients dont l’insuffisance hépatique évolue d’un stade léger vers un stade modéré, le traitement par rasagiline doit être interrompu (voir rubrique 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale :
Aucune précaution n'est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de RASAGILINE EG chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies. Il n’existe pas d’utilisation justifiée de RASAGILINE EG dans la population pédiatrique dans l’indication de la maladie de Parkinson.
Mode d’administration
Par voie orale
RASAGILINE EG peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
En association à d'autres inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (y compris les produits médicamenteux et à base de substances naturelles délivrés sans prescription, comme le millepertuis) ou à la péthidine (voir rubrique 4.5). Un intervalle libre d'au moins 14 jours doit être respecté entre l'interruption de la rasagiline et le début d'un traitement par les inhibiteurs de la MAO ou la péthidine.
Insuffisance hépatique sévère.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Association de la rasagiline avec d’autres médicaments
L'association de rasagiline et de fluoxétine ou de fluvoxamine doit être évitée (voir rubrique 4.5). Un intervalle libre d’au moins cinq semaines doit être respecté entre l'interruption de la fluoxétine et le début d'un traitement par la rasagiline. Un intervalle libre d’au moins 14 jours doit être respecté entre l'interruption de la rasagiline et le début d'un traitement par la fluoxétine ou la fluvoxamine.
L’association de rasagiline et de dextrométhorphane ou de sympathomimétiques, tels que ceux présents dans certains décongestionnants administrés par voie nasale ou orale ou les traitements contre le rhume contenant de l’éphédrine ou de la pseudoéphédrine, n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Association de rasagiline et de lévodopa
Étant donné que la rasagiline potentialise les effets de la lévodopa, il existe un risque d’augmentation des effets indésirables de la lévodopa et d’exacerbation des dyskinésies préexistantes. Une diminution de la dose de lévodopa peut améliorer ces effets indésirables.
Des cas d’hypotension ont été rapportés lors de prise de rasagiline en association à la lévodopa. Les patients atteints de la maladie de Parkinson sont particulièrement sujets à l’hypotension à cause des troubles de la marche existants.
Effets dopaminergiques :
Somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain
La rasagiline peut engendrer une somnolence diurne et parfois, en particulier lorsqu’elle est utilisée avec d’autres médicaments dopaminergiques, un endormissement pendant les activités de la vie quotidienne. Les patients doivent être informés de ces effets et doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils conduisent des véhicules ou utilisent des machines au cours de leur traitement par la rasagiline. Les patients ayant eu un épisode de somnolence et/ou d’endormissement soudain doivent s’abstenir de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines (voir rubrique 4.7).
Troubles du contrôle des pulsions
Des troubles du contrôle des pulsions peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques et/ou des traitements dopaminergiques. Des cas similaires de TCI ont également été rapportés après la commercialisation de la rasagiline. Les patients doivent être régulièrement suivis à la recherche de l’apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et leur entourage doivent être informés des symptômes comportementaux des troubles du contrôle des impulsions observés chez les patients traités par rasagiline, incluant la compulsion, les pensées obsessionnelles, le jeu pathologique, l’augmentation de la libido, l’hypersexualité, les comportements impulsifs et les dépenses ou les achats compulsifs.
Mélanome
Lors du développement clinique, la survenue de cas de mélanome a conduit à la recherche d’une éventuelle relation avec la rasagiline. Les données recueillies suggèrent que la maladie de Parkinson est associée à un risque plus élevé de cancer de la peau (pas uniquement de mélanome) sans relation avec un médicament en particulier. Toute lésion cutanée suspecte doit faire l’objet d’une évaluation par un spécialiste.
Isuffisance hépatique :
Le traitement par la rasagiline doit être instauré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Son utilisation doit être évitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Chez les patients dont l’insuffisance hépatique évolue d’un stade léger vers un stade modéré, la rasagiline doit être interrompue (voir rubrique 5.2).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'association de rasagiline et d'autres inhibiteurs de la MAO (y compris les produits médicamenteux et à base de substances naturelles délivrés sans prescription, comme le millepertuis) est contre-indiquée dans la mesure où il existe un risque d'inhibition non sélective de la MAO susceptible de provoquer des crises hypertensives (voir rubrique 4.3).
Péthidine
Des effets indésirables graves ont été rapportés lors de l'administration concomitante de péthidine et d'inhibiteurs de la MAO dont un autre inhibiteur sélectif de la MAO-B. L'association de rasagiline et de péthidine est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Sympathomimétiques
Des cas d’interactions médicamenteuses ont été notifiés lors de l'administration simultanée de sympathomimétiques avec des inhibiteurs de la MAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice de la MAO de la rasagiline, l'administration concomitante de rasagiline et de sympathomimétiques, tels que ceux présents dans certains décongestionnants administrés par voie nasale ou orale ou les traitements contre le rhume contenant de l’éphédrine ou de la pseudoéphédrine, n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Dextrameyhorphan
Des cas d'interactions médicamenteuses ont été rapportés lors de l’administration simultanée de dextrométhorphane et d'inhibiteurs non sélectifs de la MAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice de la MAO de la rasagiline, l'administration concomitante de rasagiline et de dextrométhorphane n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
IRSNA/ISRS/antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques
L'administration concomitante de rasagiline et de fluoxétine ou de fluvoxamine doit être évitée (voir rubrique 4.4).
Pour l’utilisation concomitante de rasagiline avec des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) dans les essais cliniques, voir rubrique 4.8.
Des effets indésirables graves ont été rapportés lors de l'administration concomitante d'ISRS, d’IRSN, d'antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques et d'inhibiteurs de la MAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice de la MAO de la rasagiline, les antidépresseurs doivent être administrés avec précaution.
Agents influant sur l’activité du CYP1A2
Les études in vitro sur le métabolisme ont montré que le cytochrome P450 1A2 (CYP1A2) est la principale enzyme responsable du métabolisme de la rasagiline.
Inhibiteurs de l’isoenzyme CYP1A2
L'administration concomitante de rasagiline et de ciprofloxacine (un inhibiteur de l'isoenzyme CYP1A2) a augmenté l'aire sous la courbe (ASC) de la rasagiline de 83 %. L'administration concomitante de rasagiline et de théophylline (un substrat de l'isoenzyme CYP1A2) n'a modifié la pharmacocinétique d’aucun des deux produits. Par conséquent, les inhibiteurs puissants de l'isoenzyme CYP1A2 sont susceptibles d'altérer les concentrations plasmatiques de rasagiline et doivent être administrés avec précaution.
Inducteurs du cytochrome CYP1A2
En raison de l’induction enzymatique du cytochrome CYP1A2 chez les patients fumeurs, les taux plasmatiques de rasagiline peuvent être réduits.
Autres isoenzymes du cytochrome P450
Les études in vitro ont montré que la rasagiline à une concentration de 1 μg/ml (équivalente à un taux 160 fois supérieur à la Cmax moyenne ~ 5,9 - 8,5 ng/ml obtenu chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson après l'administration répétée de 1 mg de rasagiline) n'entraînait pas d'inhibition des isoenzymes suivantes du cytochrome P450 : CYP1A2, CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4 et CYP4A. Ces résultats indiquent qu'il est peu probable que les concentrations thérapeutiques de rasagiline entraînent une interférence cliniquement significative avec les substrats de ces enzymes (voir rubrique 5.3).
Lévodopa et autres médicaments contre la maladie de Parkinson
Lors de l’administration de rasagiline chez des patients atteints de la maladie de Parkinson en association avec un traitement au long cours par la lévodopa, aucun effet cliniquement significatif de la lévodopa sur la clairance de la rasagiline n’a été observé.
L'administration concomitante de rasagiline et d'entacapone a augmenté la clairance orale de la rasagiline de 28 %.
L'administration concomitante de rasagiline et d'entacapone a augmenté la clairance orale de la rasagiline de 28 %.
Interaction entre la tyramine et la rasagiline
La rasagiline peut être utilisée de façon sûre sans restriction alimentaire de tyramine. Cela a été montré par les résultats de cinq études portant sur l'administration d'épreuve de tyramine (chez des volontaires et des patients souffrant de la maladie de Parkinson), ainsi que les résultats d’une surveillance à domicile de la pression artérielle après les repas (chez 464 patients traités par 0,5 ou 1 mg/jour de rasagiline ou par un placebo en association à la lévodopa pendant 6 mois sans restriction de tyramine), et le fait qu'aucun cas d'interaction médicamenteuse entre la tyramine et la rasagiline n'ait été rapporté au cours des études cliniques effectuées sans restriction de tyramine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de la rasagiline chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3.). Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de rasagiline pendant la grossesse.
Allaitement
Les données non-cliniques indiquent que la rasagiline inhibe la sécrétion de prolactine, et, par conséquent, peut inhiber la lactation. Il n'a pas été établi si la rasagiline était excrétée dans le lait maternel. L’administration de rasagiline chez la femme qui allaite devra être faite avec précaution.
Fertilité
Il n’existe pas de données sur les effets de la rasagiline sur la fertilité humaine. Les données non cliniques indiquent que la rasagiline n’a aucun effet sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients traités par la rasagiline et présentant une somnolence et/ou des épisodes d’endormissement soudain doivent être informés qu’il est préférable pour eux de s’abstenir de conduire des véhicules et d’effectuer des activités lors desquelles une baisse de vigilance pourrait présenter, pour eux-mêmes ou pour les autres, un risque de blessure grave ou de décès (par exemple, l’utilisation de machines), tant qu’ils n’ont pas acquis une expérience suffisante avec la rasagiline et d’autres médicaments dopaminergiques pour évaluer si leur traitement a un effet délétère ou non sur leurs capacités mentales et/ou motrices.
Si une somnolence accrue ou de nouveaux épisodes d’endormissement au cours des activités de la vie quotidienne (par exemple, en regardant la télévision, en étant passager d’une voiture, etc.) surviennent au cours du traitement, les patients ne doivent ni conduire ni participer à des activités potentiellement dangereuses.
Les patients ne doivent ni conduire, ni utiliser des machines, ni travailler en hauteur pendant leur traitement s’ils ont déjà eu des épisodes de somnolence et/ou d’endormissement soudain avant l’utilisation de la rasagiline.
Les patients doivent être mis en garde concernant les éventuels effets additifs des médicaments sédatifs, de l’alcool ou d’autres dépresseurs du système nerveux central (par exemple, benzodiazépines, antipsychotiques, antidépresseurs) utilisés en association avec la rasagiline ou en cas de prise concomitante de médicaments qui augmentent les concentrations plasmatiques de rasagiline (par exemple, ciproflaxine) (voir rubrique 4.4)
Résumé du profil de sécurité
Lors des études cliniques effectuées chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, les effets indésirables les plus fréquemment signalés étaient les suivants : céphalées, dépression, vertiges et grippe (syndrome grippal et rhinite) en monothérapie ; dyskinésie, hypotension orthostatique, chutes, douleur abdominale, nausées, vomissements et sécheresse de la bouche en association avec un traitement par lévodopa ; douleur musculo-squelettique, notamment une dorsalgie et des douleurs de la nuque, et arthralgie pour les deux types de traitement. Ces effets indésirables n’ont pas été associés à un taux élevé d’arrêt du médicament.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables sont répertoriés dans les tableaux 1 et 2 ci-dessous, par classe de systèmes d’organes et par fréquence, en appliquant les conventions suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au cours du développement clinique de la rasagiline, au total 1 361 patients ont été traités par la rasagiline soit 3 076,4 patient-années. Au cours des études en double aveugle contrôlées versus placebo, 529 patients ont été traités par la rasagiline à la dose de 1 mg par jour (soit 212 patient-années), et 539 patients ont reçu le placebo (soit 213 patient-années).
Le tableau ci-dessous comprend les effets indésirables qui ont été notifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jour de rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo.
Classe de systèmes d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Infections et infestations
Syndrome grippal
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Carcinome cutané
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie
Affections du système immunitaire
Réaction allergique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l’appétit
Affections psychiatriques
Dépression,
Hallucinations*
Troubles du contrôle des pulsions*
Affections du système nerveux
Céphalées
Accident vasculaire cérébral
Syndrome sérotoninergique*,
Somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain*
Affections oculaires
Conjonctivite
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Vertiges
Affections cardiaques
Angine de poitrine
Infarctus du myocarde
Affections vasculaires
Hypertension*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rhinite
Affections gastro-intestinales
Flatulences
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Dermatite
Éruption cutanée vésiculobulleuse
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Douleur musculo-squelettique, douleur de la nuque, arthrite
Affections du rein et des voies urinaires
Miction impérieuse
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fièvre, malaise
*Voir rubrique Description d’une sélection d’effets indésirables
En association
Le tableau ci-dessous comprend les effets indésirables qui ont été notifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jour de rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo.
Classe de systèmes d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l’appétit
Affections psychiatriques
Hallucinations*, rêves anormaux
Confusion
Troubles du contrôle des pulsions*
Affections du système nerveux
Dyskinésie
Dystonie, syndrome du canal carpien, troubles de l’équilibre
Accident vasculaire cérébral
Syndrome sérotoninergique*,
Somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain*
Affections cardiaques,
Angine de poitrine
Affections vasculaires
Hypotension orthostatique*
Hypertension*
Affections gastro-intestinales
Douleur abdominale, constipation, nausées et vomissements, sécheresse de la bouche
Affections de la peau et du tissu
sous-cutané
Éruption cutanée
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Arthralgie, cervicalgie
Investigations
Perte de poids
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Chutes
**Voir rubrique Description d’une sélection d’effets indésirables
Description d’une sélection d’effets indésirables
Hypotension orthostatique
Dans les études en aveugle contrôlées versus placebo, une hypotension orthostatique sévère a été signalée chez un sujet (0,3 %) du groupe rasagiline (en association). Aucun cas n’a été signalé chez les sujets du groupe placebo. Les données de l’essai clinique indiquent par ailleurs que l’hypotension orthostatique survient plus fréquemment durant les deux premiers mois du traitement par la rasagiline et tend à diminuer au fil du temps.
Hypertension
La rasagiline inhibe de façon sélective la MAO-B et n’est pas associée à une augmentation de la sensibilité à la tyramine à la dose indiquée (1 mg/jour). Dans les études en aveugle contrôlées versus placebo (en monothérapie et en association), aucun cas d’hypertension sévère n’a été signalé dans le groupe rasagiline. Depuis sa commercialisation, des cas d’élévation de la pression artérielle ont été rapportés chez les patients traités par rasagiline, dont de rares cas de graves crises hypertensives associées à l’ingestion d’une quantité inconnue d’aliments riches en tyramine. Depuis sa commercialisation, un cas d’élévation de la pression artérielle a été rapporté chez un patient traité par le vasoconstricteur ophtalmique hydrochlorhydrate de tétryzoline avec de la rasagiline.
Troubles du contrôle des pulsions
Un cas d’hypersexualité a été signalé dans une étude en monothérapie contrôlée versus placebo. Les symptômes suivants ont été signalés depuis la commercialisation de la rasagiline, avec une fréquence indéterminée : compulsions, achats compulsifs, dermatillomanie, syndrome de dysrégulation de la dopamine, troubles du contrôle des pulsions, comportement impulsif, kleptomanie, vol, pensées obsessionnelles, trouble obsessionnel compulsif, stéréotypie, addiction au jeu, augmentation de la libido, hypersexualité, trouble psychosexuel, comportement sexuellement inapproprié. La moitié des cas de troubles du contrôle des pulsions ont été considérés comme graves. Seuls quelques patients parmi les cas signalés ne s’étaient pas rétablis au moment du signalement.
Somnolence excessive diurne et épisodes d’endormissement soudain
Une somnolence excessive diurne (hypersomnie, léthargie, sédation, crises de sommeil, somnolence, endormissement soudain) peut survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques et/ou d’autres traitements dopaminergiques. Des troubles similaires incluant une somnolence diurne excessive ont été rapportés après la commercialisation de la rasagiline.
Des cas de patients traités par rasagiline et d’autres médicaments dopaminergiques s’endormant au cours d’activités quotidiennes ont été rapportés. Bien qu’un grand nombre de ces patients aient signalé une somnolence pendant le traitement par la rasagiline en association avec d’autres médicamentsdopaminergiques, certains patients ne percevaient aucun signe d’alerte, tel qu’une somnolence excessive, et s’estimaient totalement en éveil juste avant l’endormissement. Certains de ces événements ont été signalés plus d’un an après le début du traitement.
Hallucinations
La maladie de Parkinson est associée à des symptômes à type d’hallucinations et de confusion. Au cours du suivi de pharmacovigilance après commercialisation, ces symptômes ont également été observés chez des patients souffrant de maladie de Parkinson traités par la rasagiline.
Syndrome sérotoninergique
Lors des essais cliniques de la rasagiline, l’utilisation concomitante de fluoxétine ou de fluvoxamine et de rasagiline n’était pas autorisée, mais les antidépresseurs suivants étaient autorisés aux posologies recommandées : amitriptyline ≤ 50 mg/jour, trazodone ≤ 100 mg/jour, citalopram ≤ 20 mg/jour, sertraline ≤ 100 mg/jour et paroxétine ≤ 30 mg/jour (voir rubrique 4.5).
Depuis sa commercialisation, des cas de syndrome sérotoninergique pouvant menacer le pronostic vital associés à de l’agitation, des confusions, de la rigidité, de la fièvre et des myoclonies ont été notifiés chez des patients traités par antidépresseurs, mépéridine, tramadol, méthadone ou propoxyphène en association avec la rasagiline.
Mélanome malin
L’incidence du mélanome cutané dans les études cliniques contrôlées contre placebo était de 2/380 (0,5 %) dans le groupe où la rasagiline 1 mg était associée à un traitement par lévodopa, contre une incidence de 1/388 (0,3 %) dans le groupe placebo. D’autres cas de mélanome malin ont été signalés depuis la commercialisation de la rasagiline. Dans tous les rapports, ces cas ont été considérés comme graves.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Symptômes
Les symptômes rapportés lors de surdosage à des posologies comprises entre 3 mg et 100 mg ont inclus dysphorie, hypomanie, crise aiguë d’hypertension et syndrome sérotoninergique.
Un surdosage peut être associé à une inhibition significative à la fois de la MAO-A et de la MAO-B. Au cours d'une étude à dose unique, des volontaires sains ont reçu 20 mg/jour et au cours d'une étude de dix jours, des volontaires sains ont reçu 10 mg/jour. Les effets indésirables ont été légers ou modérés, et n'ont pas été imputables au traitement par la rasagiline.
Au cours d'une étude d'augmentation de dose chez des patients sous traitement au long cours par la lévodopa recevant de la rasagiline à la posologie de 10 mg/jour, il a été notifié des effets indésirables cardiovasculaires (comprenant hypertension et hypotension orthostatique) qui ont disparu après l'interruption du traitement. Ces symptômes s'apparentent à ceux observés avec les inhibiteurs non sélectifs de la MAO.
Prise en charge
Il n'existe aucun antidote spécifique. En cas de surdosage, les patients doivent être surveillés et un traitement symptomatique et de soutien approprié doit être mis en œuvre.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Il a été montré que la rasagiline est un inhibiteur sélectif puissant et irréversible de la MAO-B qui pourrait provoquer une augmentation des concentrations extracellulaires de dopamine dans le striatum. L'augmentation de la concentration de dopamine et l'accroissement consécutif de l'activité dopaminergique sont vraisemblablement responsables des effets bénéfiques de la rasagiline observés dans des modèles de dysfonctionnement moteur dopaminergique.
Le 1-amino-indane, principal métabolite actif, n'est pas un inhibiteur de la MAO-B.
Etudes et sécurité cliniques
L'efficacité de la rasagiline a été établie dans trois études : en monothérapie dans l'étude I, et en association à la lévodopa dans les études II et III.
Monothérapie :
Dans l'étude I, 404 patients ont été randomisés afin de recevoir soit un placebo (138 patients), soit la rasagiline à la dose de 1 mg/jour (134 patients), ou à la dose de 2 mg/jour (132 patients) ; ils ont été traités pendant 26 semaines, il n’y avait pas de comparateur actif.
Au cours de cette étude, le critère principal d'efficacité a été le changement par rapport aux valeurs initiales du score total de l'Échelle unifiée d'évaluation de la maladie de Parkinson (Unified Parkinson's Disease Rating Scale, UPDRS, parties I-III). La différence entre le changement moyen par rapport aux valeurs initiales à la semaine 26 ou à l’arrêt du protocole (en LOCF : dernière observation reportée) a été statistiquement significative (UPDRS, parties I-III : pour la rasagiline 1 mg par rapport au placebo -4,2 ; IC à 95 % [-5,7 ; -2,7] ; p < 0,0001 ; pour la rasagiline 2 mg par rapport au placebo -3,6 ; IC à 95 % [-5,0 ; -2,1] ; p < 0,0001). UPDRS Moteur, partie II : pour la rasagiline 1 mg par rapport au placebo -2,7 ; IC à 95 % [-3,87 ; -1,55] ; p < 0,0001 ; pour la rasagiline 2 mg par rapport au placebo -1,68 ; IC à 95 % [-2,85 ; -0,51] ; p = 0,0050). L’effet fut évident bien que d’amplitude modeste dans cette population de patients présentant une maladie légère. L’effet sur la qualité de vie fut significatif et bénéfique (mesure avec l’échelle PD-QUALIF).
En association :
Dans l'étude II, les patients ont été randomisés pour recevoir soit un placebo (229 patients), soit de la rasagiline à la dose de 1 mg/jour (231 patients), soit un inhibiteur de la catéchol-O-métyl transférase (COMT), l'entacapone, à la dose de 200 mg, administrés en association à des posologies programmées de lévodopa (LD)/inhibiteur de la décarboxylase (227 patients), et ont été traités pendant 18 semaines. Dans l'étude III, les patients ont été randomisés pour recevoir un placebo (159 patients), de la rasagiline à la dose de 0,5 mg/jour (164 patients), ou à la dose de 1 mg/jour (149 patients), et ont été traités pendant 26 semaines.
Dans les deux études, le critère principal d'efficacité a été le changement pendant la période de traitement (par rapport aux valeurs initiales) du nombre moyen d'heures passées en période « OFF » au cours de la journée (déterminé par des agendas sur « 24 heures » complétés à domicile pendant les trois jours précédant chaque visite d'évaluation).
Dans l'étude II, la différence moyenne du nombre d'heures passées en période « OFF » par rapport au placebo a été de -0,78 h, IC à 95 % [-1,18 ; -0,39], p = 0,0001. La diminution moyenne quotidienne totale du temps OFF a été similaire dans le groupe entacapone (-0,80 h, IC à 95 % [-1,20 ; -0,41], p < 0,0001) à celle observée dans le groupe rasagiline à 1 mg.
Dans l'étude III, la différence moyenne par rapport au placebo a été de -0,94 h, IC à 95 % [-1,36 ; -0,51], p < 0,0001. Il a également été observé une amélioration statistiquement significative par rapport au placebo dans le groupe rasagiline 0,5 mg, bien que l'amplitude de l'amélioration ait été plus faible. La robustesse des résultats pour le critère d'efficacité principal a été confirmée dans une batterie de modèles statistiques supplémentaires, et a été démontrée dans trois cohortes (en intention de traiter, per protocole et chez les patients ayant complété l'étude).
Les critères secondaires d'efficacité ont inclus les évaluations globales de l'amélioration par l’examinateur, les scores de la sous-échelle des activités de la vie quotidienne (Activities of Daily Living, ADL) pendant les périodes OFF et l'UPDRS symptômes moteurs pendant les périodes ON. La rasagiline a apporté un bénéfice statistiquement significatif par rapport au placebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La rasagiline est rapidement absorbée, et atteint sa concentration plasmatique maximale (Cmax) en approximativement 0,5 heure. La biodisponibilité absolue d'une dose unique de rasagiline est d'environ 36 %.
L'alimentation n'affecte pas le Tmax de la rasagiline, bien que la Cmax et l'exposition (ASC) soient diminuées respectivement d'environ 60 % et 20 % lorsque le médicament est administré avec un repas riche en graisses. Dans la mesure où l'ASC n'est pas considérablement modifiée, la rasagiline peut être administrée pendant ou en dehors des repas.
Distribution
Le volume moyen de distribution après une administration intraveineuse unique de rasagiline est de 243 l. La liaison aux protéines plasmatiques après administration orale d’une dose unique de rasagiline marquée au 14C est d’environ 60 à 70 %.
BiotransformationLa rasagiline est métabolisée presque complètement dans le foie avant son excrétion. Le métabolisme de la rasagiline est effectué par deux voies principales : une N-désalkylation et/ou une hydroxylation conduisant à la formation des dérivés : 1-amino-indane, 3-hydroxy-N-propargyl-1- amino-indane et 3-hydroxy-1-amino-indane. Les expérimentations in vitro ont indiqué que les deux voies du métabolisme de la rasagiline sont dépendantes du système du cytochrome P450, la principale isoenzyme participant au métabolisme de la rasagiline étant CYP1A2. La conjugaison de la rasagiline et de ses métabolites est également une voie majeure d'élimination, entraînant la formation de glucuronoconjugués.
Elimination Après l'administration orale de rasagiline marquée au 14C, l'élimination se fait principalement par voie urinaire (62,6 %), et secondairement par les fèces (21,8 %), avec une récupération totale de 84,4 % de la dose sur une période de 38 jours. Moins de 1 % de la rasagiline est excrétée sous forme inchangée dans l'urine.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de la rasagiline est linéaire dans un intervalle de dose compris entre 0,5 et 2 mg chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.. Sa demi-vie terminale est de 0,6-2 heures.
Insuffisance hépatique Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère, l'ASC et la Cmax ont été respectivement augmentées de 80 % et de 38 %. Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique modérée, l'ASC et la Cmax ont été respectivement augmentées de 568 % et de 83 % (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Les caractéristiques pharmacocinétiques de la rasagiline chez les sujets présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine 50-80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine 30-49 ml/min) ont été similaires à celles des sujets sains.
Sujets âgés
L’âge a peu d’influence sur les propriétés pharmacocinétiques de la rasagiline chez les sujets âgés
(> 65 ans) (voir rubrique 4.2)
5.3. Données de sécurité préclinique
La rasagiline ne s’est pas montrée carcinogène chez le rat à des expositions systémiques 84 à 339 fois supérieures aux concentrations plasmatiques attendues chez l’Homme à la posologie de 1 mg/jour. Chez la souris, une augmentation des incidences des associations d’adénomes bronchio-alvéolaires et/ou de carcinomes a été observée à des expositions systémiques 144 à 213 fois supérieures aux concentrations plasmatiques attendues chez l’Homme à la posologie de 1 mg/jour.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 7, 10, 14, 28, 30, 56, 60, 84, 90, 98, 100, 112, 140, 168 ou 180 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO-LABORATOIRES EUROGENERICS
« LE QUINTET » - BATIMENT A
12 RUE DANJOU
92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 057 5 7 : 7 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 6 4 : 10 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 7 1 : 14 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 8 8 : 28 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 9 5 : 30 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 0 5 : 56 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 1 2 : 60 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 2 9 : 84 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 3 6 : 90 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 4 3 : 98 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 5 0 : 100 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 6 7 : 112 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 7 4 : 140 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 8 1 : 168 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 9 8 : 180 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 08/04/2020
Rasagiline
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que RASAGILINE EG 1 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RASAGILINE EG 1 mg, comprimé ?
3. Comment prendre RASAGILINE EG 1 mg, comprimé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RASAGILINE EG 1 mg, comprimé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N04BD02
RASAGILINE EG contient de la rasagiline en tant que substance active et est indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson chez les adultes. Il peut être utilisé avec ou sans lévodopa (un autre médicament utilisé pour traiter la maladie de Parkinson).La maladie de Parkinson se caractérise par une perte de cellules qui produisent de la dopamine dans le cerveau. La dopamine est une substance chimique du cerveau impliquée dans le contrôle des mouvements. RASAGILINE EG aide à augmenter et maintenir les concentrations de dopamine dans le cerveau.
Ne prenez jamais RASAGILINE EG 1 mg, comprimé :
· si vous êtes allergique à la rasagiline ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous souffrez de problèmes hépatiques graves.
Ne prenez pas les médicaments suivants pendant le traitement par RASAGILINE EG :
· inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (par exemple pour le traitement de la dépression ou de la maladie de Parkinson ou pour toute autre indication), y compris dans les produits médicamenteux ou naturels sans ordonnance, comme, par exemple, le millepertuis.
· péthidine (un médicament puissant contre la douleur).
Vous devez attendre au moins 14 jours entre l'interruption d'un traitement par RASAGILINE EG et le début d'un traitement par les inhibiteurs de la MAO ou la péthidine.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RASAGILINE EG :
· si vous souffrez de problèmes hépatiques ;
· en cas de lésions suspectes de votre peau, parlez-en à votre médecin.
Contactez votre médecin si vous ou votre entourage constatez un comportement inhabituel durant lequel vous ne pouvez pas résister à la pulsion, à l’envie ou au désir d’effectuer des activités dangereuses ou nuisibles pour vous-même ou votre entourage. Ces réactions sont appelées trouble du comportement des pulsions. Chez les patients traités par RASAGILINE EG et/ou d’autres médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson, des comportements tels que des impulsions, des pensées obsessionnelles, une addiction aux jeux, des dépenses excessives, un comportement impulsif et une libido augmentée ou une augmentation des pensées ou sentiments sexuels ont été observés. Votre médecin pourra être amené à ajuster ou arrêter votre traitement (voir rubrique 4).
RASAGILINE EG peut provoquer une somnolence et vous pouvez vous endormir soudainement au cours des activités quotidiennes, en particulier si vous prenez d’autres médicaments dopaminergiques (utilisés pour le traitement de la maladie de Parkinson). Pour obtenir plus d’informations, voir la rubrique Conduite de véhicules et utilisation de machines.
Enfants et adolescents
Il n’existe pas d’utilisation justifiée de RASAGILINE EG chez les enfants et les adolescents. Par conséquent, RASAGILINE EG n'est pas recommandé chez les patients âgés de moins de 18 ans.
Autres médicaments et RASAGILINE EG 1 mg, comprimé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
· Plus particulièrement, informez votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants : certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques),
· la ciprofloxacine : un antibiotique utilisé contre les infections,
· le dextrométhorphane : un antitussif,
· des sympathomimétiques comme ceux contenus dans certains décongestionnants administrés par voie ophtalmique, nasale ou orale et les médicaments contre le rhume contenant de l'éphédrine ou de la pseudoéphédrine.
L'utilisation de RASAGILINE EG avec des antidépresseurs contenant de la fluoxétine ou de la fluvoxamine doit être évitée.
Si vous devez commencer un traitement par RASAGILINE EG, vous devez attendre au moins cinq semaines après l'interruption d'un traitement par la fluoxétine
Si vous devez débuter un traitement par la fluoxétine ou la fluvoxamine, vous devez attendre au moins quatorze jours après l'interruption d'un traitement par RASAGILINE EG.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous fumez ou avez l’intention d’arrêter de fumer. Le fait de fumer peut diminuer la quantité de RASAGILINE EG présente dans le sang. RASAGILINE EG 1 mg, comprimé avec des aliments> et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous devez éviter de prendre RASAGILINE EG si vous êtes enceinte car les effets de RASAGILINE EG sur la grossesse et sur l’enfant à naître ne sont pas connus.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Demandez conseil à votre médecin avant de conduire des véhicules et d’utiliser des machines, car la maladie de parkinson elle-même, ainsi que le traitement par RASAGILINE EG, peuvent influer sur votre capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines. RASAGILINE EG peut provoquer des étourdissements ou une somnolence, ainsi que des épisodes d’endormissement soudain.
Ces effets peuvent être renforcés si vous prenez d’autres médicaments pour traiter les symptômes de votre maladie de Parkinson, si vous prenez des médicaments pouvant vous rendre somnolent ou si vous consommez de l’alcool au cours de votre traitement par RASAGILINE EG. Si vous avez déjà eu une somnolence et/ou des épisodes d’endormissement soudain par le passé ou au cours de votre traitement par RASAGILINE EG, ne conduisez pas de véhicules et n’utilisez pas de machines (voir rubrique 2).RASAGILINE EG 1 mg, comprimé contient
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.
Posologie
La dose recommandée de RASAGILINE EG est de 1 comprimé à 1 mg une fois par jour. RASAGILINE EG peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Mode d’administration
Voie orale.
RASAGILINE EG peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Si vous avez pris plus de RASAGILINE EG 1 mg, comprimé que vous n’auriez dû
Si vous pensez avoir pris trop de comprimés de RASAGILINE EG, contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Prenez la boîte de RASAGILINE EG avec vous pour la montrer au médecin ou au pharmacien.
Les symptômes signalés à la suite d’un surdosage de RASAGILINE EG ont été notamment une humeur légèrement euphorique (forme légère d’épisode maniaque), une tension artérielle extrêmement élevée et un syndrome sérotoninergique (voir rubrique 4).
Si vous oubliez de prendre RASAGILINE EG 1 mg, comprimé
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez la dose suivante normalement, à l’heure habituelle.
Si vous arrêtez de prendre RASAGILINE EG 1 mg, comprimé
N’arrêtez pas de prendre RASAGILINE EG sans en avoir parlé à votre médecin avant.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Contactez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des symptômes suivants. Vous pouvez avoir besoin d’un traitement ou de conseils médicaux d’urgence :
· Si vous développez des comportements inhabituels tels que des compulsions, des pensées
· obsessionnelles, une addiction aux jeux, des dépenses ou des achats excessifs, un comportement impulsif et une libido augmentée ou une augmentation des pensées sexuelles (troubles du contrôle des pulsions) (voir rubrique 2).
· Si vous voyez ou entendez des choses qui ne sont pas là (hallucinations).
· Si vous présentez une quelconque association d’hallucinations, de fièvre, d’agitation, de tremblements et de sudation (syndrome sérotoninergique).
· Si vous remarquez des modifications suspectes de la peau, car il existe un risque plus élevé de cancer de la peau (pas uniquement de mélanome) chez les patients atteints de la maladie de Parkinson (voir rubrique 2).
Autres effets indésirables :
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
· mouvements involontaires (dyskinésie) ;
· maux de tête.
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à’1 personne sur 10) :
· douleur abdominale ;
· chute ;
· allergie ;
· fièvre ;
· syndrome grippal ;
· sensation de malaise ;
· douleur de la nuque ;
· douleur thoracique (angine de poitrine) ;
· chute de la tension artérielle lors du passage à la position debout avec des symptômes comme une sensation vertigineuse/un étourdissement (hypotension orthostatique) ;
· diminution de l’appétit ;
· constipation ;
· sécheresse de la bouche ;
· nausées et vomissements ;
· flatulence ;
· résultats anormaux des tests sanguins (leucopénie : diminution des globules blancs) ;
· douleurs des articulations (arthralgies) ;
· douleurs musculo-squelettiques ;
· inflammation des articulations (arthrite) ;
· engourdissement et faiblesse musculaire de la main (syndrome du canal carpien) ;
· perte de poids ;
· rêves anormaux ;
· coordination musculaire difficile (ataxie) ;
· dépression ;
· vertiges ;
· contractions musculaires prolongées (dystonie) ;
· nez qui coule (rhinite) ;
· irritation de la peau (dermatite) ;
· éruption cutanée ;
· yeux rouges (conjonctivite) ;
· besoins fréquents et incontrôlables d’uriner.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à’1 personne sur 100) :
· attaque cérébrale (accident vasculaire cérébral) ;
· crise cardiaque (infarctus du myocarde) ;
· formation de cloques sur la peau (éruption vésiculobulleuse).
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles
· Pression artérielle élevée
· Somnolence excessive
· Endormissement soudain
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou la plaquette. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient RASAGILINE EG 1 mg, comprimé
· La substance active est :
Rasagiline (sous forme de tartrate)..................................................................................... 1 mg
Pour un comprimé.
· Les autres composants sont :
Cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, glycolate d'amidon sodique (type A), povidone K30, acide phosphorique, acide stéarique.
Qu’est-ce que RASAGILINE EG 1 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé blanc rond, plat sur les deux faces, d’un diamètre de 6 mm.
Il est disponible en boîte de 7, 10, 14, 28, 30, 56, 60, 84, 90, 98, 100, 112, 140, 168 ou 180 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO-LABORATOIRES EUROGENERICS
« LE QUINTET » - BATIMENT A
12 RUE DANJOU
92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO-LABORATOIRES EUROGENERICS
« LE QUINTET » - BATIMENT A
12 RUE DANJOU
92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
STADA ARZNEIMITTEL AG
STADASTRASSE 2 – 18
F 61118 BAD VILBEL
ALLEMAGNE
STADA ARZNEIMITTEL GMBH
MUTHGASSE 36/2
1190 WIEN
AUTRICHE
CENTRAFARM SERVICES B.V.
NIEUWE DONK 9
NL- 4879 AC ETTEN-LEUR
PAYS-BAS
CLONMEL HEALTHCARE LTD.
WATERFORD ROAD
CLONMEL, CO. TIPPERARY
IRLANDE
STADA NORDIC APS.
MARIELUNDVEJ 46A
2730 HERLEV
DANEMARK
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).