RAMIPRIL KRKA 10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68537633
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) non associés. Code ATC : C09AA05.RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé contient un médicament appelé ramipril. Celui-ci fait partie d’un groupe de médicaments appelés IEC (inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine).RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé agit :RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé peut être utilisé :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 17/07/2013
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : KRKA (SLOVENIE)

    Les compositions de RAMIPRIL KRKA 10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé RAMIPRIL 11532 10 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2740592
    • Code CIP3 : 3400927405921
    • Prix : 3,75 €
    • Date de commercialisation : 08/10/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2740623
    • Code CIP3 : 3400927406232
    • Prix : 10,85 €
    • Date de commercialisation : 08/10/2013
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 22/04/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ramipril................................................................................................................................. 10 mg

    Excipient(s) à effet notoire : chaque comprimé contient 183,54 mg de lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimé plat non enrobé, blanc à blanc cassé, en forme de gélule (11,0 x 5,5 mm).

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l'hypertension

    Prévention cardiovasculaire :

    Réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaires chez les patients-présentant :

    · Une maladie cardiovasculaire athérothrombotique manifeste (antécédents de maladie coronaire ou d'accident vasculaire cérébral, ou maladie vasculaire périphérique) ou

    · Un diabète avec au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1).

    Traitement de la néphropathie :

    · Néphropathie glomérulaire diabétique débutante définie par la présence d'une microalbuminurie.

    · Néphropathie glomérulaire diabétique manifeste, définie par une macroprotéinurie chez les patients avec au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1).

    · Néphropathie glomérulaire non diabétique manifeste, définie par une macroprotéinurie ≥ 3 g/jour (voir rubrique 5.1).

    Traitement de l'insuffisance cardiaque symptomatique

    Prévention secondaire après un infarctus du myocarde aigu :

    Réduction de la mortalité dans la phase aiguë de l'infarctus du myocarde chez les patients avec signes cliniques d'insuffisance cardiaque, avec instauration du traitement >48 heures après l'infarctus du myocarde aigu.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes

    Patients sous traitement diurétique

    Une hypotension peut survenir à la mise en route d’un traitement par RAMIPRIL KRKA ; ceci en particulier chez les patients recevant un traitement concomitant par des diurétiques. Il est par conséquent recommandé de prendre des précautions puisque ces patients peuvent présenter une déplétion hydrosodée.

    Si possible, il convient d'arrêter le diurétique 2 à 3 jours avant de commencer traitement avec RAMIPRIL KRKA (voir rubrique 4.4).

    Pour les patients hypertendus chez qui le traitement diurétique n'est pas arrêté, l'administration de RAMIPRIL KRKA doit être commencée à la dose de 1,25 mg. Il convient de surveiller la fonction rénale et le taux sérique de potassium. La posologie doit ensuite être ajustée en fonction de la pression artérielle cible.

    Hypertension

    La posologie doit être ajustée individuellement en fonction du profil du patient (voir rubrique 4.4) et du contrôle tensionnel.

    RAMIPRIL KRKA peut être utilisé en monothérapie ou en association à d’autres classes de médicaments antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 and 5.1).

    Dose initiale

    RAMIPRIL KRKA doit être commencé progressivement avec une dose initiale recommandée de 2,5 mg par jour.

    Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé pourraient présenter une chute excessive de la pression artérielle après la première dose. Une dose initiale de 1,25 mg est recommandée chez tels patients, et la mise en route du traitement sera effectuée sous surveillance médicale (voir rubrique 4.4).

    Ajustement de la posologie et dose d'entretien

    La posologie peut être doublée à intervalle de deux à quatre semaines pour atteindre progressivement la pression sanguine cible ; la posologie maximale autorisée est de 10 mg de RAMIPRIL KRKA par jour. La dose est généralement administrée une fois par jour.

    Prévention cardiovasculaire

    Dose initiale

    La posologie initiale recommandée est de 2,5 mg de RAMIPRIL KRKA une fois par jour.

    Ajustement de la posologie et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose sera graduellement augmentée.

    Il est recommandé de doubler la dose après une ou deux semaines de traitement et, après encore deux à trois semaines supplémentaires, de l'augmenter jusqu'à la dose d'entretien cible de 10 mg de RAMIPRIL KRKA une fois par jour.

    Voir également plus haut la posologie pour les patients sous traitement diurétique.

    Traitement de l'insuffisance rénale

    Chez les patients avec diabète et microalbuminurie :

    Dose initiale

    La posologie initiale recommandée est de 1,25 mg de RAMIPRIL KRKA une fois par jour.

    Ajustement de la posologie et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose sera graduellement augmentée.

    Il est recommandé de passer à 2,5 mg une fois par jour après 2 semaines, puis à 5 mg après 2 semaines supplémentaires.

    Chez les patients avec diabète et au moins un facteur de risque cardiovasculaire

    Dose initiale

    La posologie initiale recommandée est de 2,5 mg de RAMIPRIL KRKA une fois par jour.

    Ajustement de la posologie et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose sera graduellement augmentée.

    Il est recommandé de doubler la dose quotidienne de RAMIPRIL KRKA à 5 mg après une ou deux semaines, puis de passer à 10 mg de RAMIPRIL KRKA après deux ou trois semaines supplémentaires. La dose quotidienne cible est de 10 mg.

    Chez les patients avec néphropathie non-diabétique, définie par une macroprotéinurie ≥3 g/jour.

    Dose initiale

    La posologie initiale recommandée est de 1,25 mg de RAMIPRIL KRKA une fois par jour.

    Ajustement de la posologie et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose sera graduellement augmentée.

    Il est recommandé de passer à 2,5 mg une fois par jour après 2 semaines, puis à 5 mg après 2 semaines supplémentaires.

    Insuffisance cardiaque symptomatique

    Dose initiale

    Chez les patients stabilisés sous traitement diurétique, la posologie initiale recommandée est de 1,25 mg par jour.

    Ajustement de la posologie et dose d'entretien

    La posologie de RAMIPRIL KRKA doit être ajustée en doublant la dose toutes les une à deux semaines jusqu'à une dose quotidienne maximale de 10 mg. Il est préférable de répartir l'administration en deux prises par jour.

    Prévention secondaire après un infarctus du myocarde aigu et avec une insuffisance cardiaque

    Dose initiale

    Quarante-huit heures après un infarctus du myocarde chez un patient stable du point de vue clinique et hémodynamique, la dose de départ est de 2,5 mg deux fois par jour pendant trois jours. Si la dose initiale de 2,5 mg n'est pas tolérée, administrer une dose de 1,25 mg deux fois par jour pendant deux jours avant d'augmenter à 2,5 mg et 5 mg deux fois par jour. Si la posologie ne peut pas être portée à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement doit être arrêté.

    Voir également plus haut la posologie pour les patients sous traitement diurétique.

    Ajustement de la posologie et dose d'entretien

    La dose quotidienne est ensuite augmentée en doublant la posologie à des intervalles de un à trois jours, jusqu'à la posologie d'entretien cible de 5 mg deux fois par jour.

    La dose d'entretien est divisée en 2 prises par jour quand c'est possible.

    Si la dose ne peut être augmente à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement sera arrêté. A ce jour, l’expérience de ce traitement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère (NYHA IV) immédiatement après un infarctus du myocarde n’est pas suffisante. Si la décision de traiter ces patients est prise, il est recommandé de débuter le traitement par 1,25 mg une fois par jour, et des précautions particulières doivent être proses pour toute augmentation de la dose.

    Populations spéciales

    Patients avec insuffisance rénale

    La dose quotidienne chez les patients avec insuffisance rénale doit être basée sur la clairance de la créatinine (voir rubrique 5.2) :

    · si la clairance de la créatinine est ≥60 mL/min, il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie initiale (2,5 mg/jour) ; la dose quotidienne maximale est de 10 mg ;

    · si la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 60 mL/min, il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie initiale (2,5 mg/jour) ; la dose quotidienne maximale est de 5 mg ;

    · si la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 30 mL/min, la posologie initiale est de 1,25 mg/jour, et la dose quotidienne maximale est de 5 mg ;

    · chez les patients hypertendus hémodialysés : le ramipril est légèrement dialysable ; la posologie initiale est de 1,25 mg/jour et la dose quotidienne maximale est de 5 mg ; le médicament doit être administré quelques heures après la séance d'hémodialyse.

    Patients avec insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2)

    Chez les patients avec insuffisance hépatique, un traitement avec RAMIPRIL KRKA ne doit être instauré que sous surveillance médicale étroite, et la dose quotidienne maximale est de 2,5 mg de RAMIPRIL KRKA.

    Patients âgés

    La posologie initiale doit être plus basse et les ajustements de posologie ultérieurs doivent être plus progressifs à cause du plus grand risque d'effets indésirables, particulièrement chez les patients très âgés et fragiles. Envisager une dose initiale de 1,25 mg de ramipril.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l'efficacité de ramipril n'ont pas été établies chez l'enfant.

    Les données actuellement disponibles pour RAMIPRIL KRKA sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1, 5.2 et 5.3, mais aucune recommandation de posologie ne peut être formulée.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Il est recommandé de prendre RAMIPRIL KRKA chaque jour à la même heure.

    RAMIPRIL KRKA peut être pris avant, pendant ou après un repas ; la consommation d'aliments ne modifie pas sa biodisponibilité (voir rubrique 5.2).

    RAMIPRIL KRKA doit être pris avec une boisson. Le comprimé ne doit pas être mâché ou écrasé.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active, à un quelconque des excipients indiqués dans la rubrique 6.1 ou à tout autre IEC (inhibiteur de l’enzyme de conversion de l'angiotensine) (voir rubrique 6.1).

    · Antécédents d'angio-œdème (héréditaire, idiopathique ou dû à un angio-œdème antérieur avec des IEC ou des ARA‑2).

    · Traitements extracorporels entraînant un contact entre le sang et des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5).

    · Sténose bilatérale significative de l'artère rénale ou de sténose de l'artère rénale d'un rein fonctionnel unique.

    · Deuxième et troisième trimestre de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · Le ramipril ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une hypotension ou un état instable sur le plan hémodynamique.

    · L’association de RAMIPRIL KRKA à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    · Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par RAMIPRIL KRKA ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Populations spéciales

    Grossesse

    Ne pas instaurer un traitement avec un IEC comme le ramipril ou avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) pendant la grossesse. À moins que la poursuite d'un traitement avec un IEC/ARAII soit considérée essentielle, les patientes envisageant une grossesse doivent passer à un autre traitement antihypertenseur dont le profil de sécurité durant la grossesse est bien établi. En cas de diagnostic d'une grossesse, l'administration d'IEC/ARAII doit être arrêtée immédiatement et, si nécessaire, un autre traitement doit être instauré (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Patients à risque particulier d'hypotension

    · Patients dont le système rénine-angiotensine-aldostérone est fortement activé

    Les patients dont le système rénine-angiotensine-aldostérone est fortement activé sont exposés à un risque de chute aiguë importante de la pression sanguine et d'une détérioration de la fonction rénale due à l'inhibition de l'IEC, surtout lorsqu'un IEC ou un diurétique concomitant est administré pour la première fois, ou lors d'une première augmentation de la posologie.

    Une activation significative du système rénine-angiotensine-aldostérone doit être attendue, et une surveillance médicale est nécessaire, avec une surveillance de la pression artérielle, notamment dans les cas suivants :

    · patients présentant une hypertension sévère,

    · patients présentant une insuffisance cardiaque congestive décompensée,

    · patients présentant une obstruction hémodynamique significative de l'éjection ou du remplissage ventriculaire gauche (par ex. sténose aortique ou mitrale),

    · patients présentant une sténose unilatérale de l'artère rénale avec second rein fonctionnel,

    · patients avec déplétion hydrique ou électrolytique, ou présentant ce risque (notamment les patients sous diurétiques),

    · patients avec cirrhose du foie et/ou ascite,

    · patients soumis à une intervention chirurgicale majeure ou pendant une anesthésie avec des produits qui entraînent une hypotension.

    Il est généralement recommandé de corriger la déshydratation, l'hypovolémie ou la déplétion électrolytique avant l'instauration du traitement (chez les patients avec insuffisance cardiaque, il convient cependant d'évaluer soigneusement le risque de surcharge volumique.)

    · Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    · Insuffisance cardiaque passagère ou persistante après un IM

    · Patients exposés à un risque d'ischémie cardiaque ou cérébrale en cas d'hypotension aiguë

    La phase initiale du traitement nécessite une surveillance médicale particulière.

    Patients âgés

    Voir rubrique 4.2.

    Intervention chirurgicale

    Il est recommandé d'interrompre le traitement avec des IEC, comme le ramipril, un jour avant l'intervention, quand c'est possible.

    Surveillance de la fonction rénale

    La fonction rénale doit être évaluée avant et pendant le traitement, et la posologie doit être ajustée, en particulier au cours des premières semaines du traitement. Une surveillance particulièrement étroite est requise chez les patients avec insuffisance rénale (voir rubrique 4.2). Il existe en effet un risque d'atteinte de la fonction rénale, en particulier chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive ou après une transplantation rénale.

    Hypersensibilité/Angioedème

    Des cas d'angio-œdème (tels qu’un gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) ont été signalés chez des patients traités avec des IEC, notamment avec le ramipril (voir rubrique 4.8).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de ramipril. Le traitement par ramipril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (cible de la rapamycine chez les mammifères) (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (par ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5).

    Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.

    En cas d'angio-œdème, l'administration de RAMIPRIL KRKA doit être arrêtée.

    Un traitement d'urgence doit être instauré rapidement. Le patient sera placé en observation pendant au moins 12 à 24 heures, et ne quittera l'hôpital qu'après la disparition complète des symptômes.

    Des cas d'angio-œdème intestinal ont été signalés chez des patients traités avec des IEC, notamment avec RAMIPRIL KRKA (voir rubrique 4.8). Ces patients présentaient une douleur abdominale (avec ou sans nausées ou vomissements).

    Réactions anaphylactiques au cours d'une désensibilisation

    La probabilité et la sévérité des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes à des venins d'insectes et à d'autres allergènes sont plus élevées sous traitement avec des IEC. Il faut envisager une suspension temporaire du traitement avec RAMIPRIL KRKA avant la désensibilisation.

    Surveillance des électrolytes : hyperkaliémie/potassium sérique

    Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale.

    Les patients qui présentent un risque de développement d'hyperkaliémie sont les insuffisants rénaux, les patients âgés (>70 ans), les patients avec diabète sucré non contrôlé.

    Chez les patients insuffisants rénaux et/ou chez les patients qui utilisent le potassium (y compris les substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium ou ceux qui utilisent d'autres substances actives associées à une augmentation de potassium sérique par ex. héparine, triméthoprime ou co-trimoxazole également connu sous le nom de triméthoprime / sulfaméthoxazole et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).

    Surveillance des électrolytes : hyponatrémie

    Le syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH) et une hyponatrémie subséquente ont été observés chez certains patients traités par le ramipril. Il est recommandé de surveiller régulièrement les taux de sodium sérique chez les personnes plus âgées et chez d’autres patients à risque d’hyponatrémie.

    Neutropénie/agranulocytose

    De rares cas de neutropénie/agranulocytose, ainsi que de thrombocytopénie et d'anémie ont été rapportés, ainsi que des cas de dépression médullaire. Il est recommandé de surveiller la numération leucocytaire pour détecter une éventuelle leucopénie. Une surveillance plus fréquente est conseillée au début du traitement et chez les patients qui présentent une altération de la fonction rénale, ceux atteints d’une maladie concomitante du collagène (par ex. lupus érythémateux ou sclérodermie) et chez ceux traités par d'autres médicaments susceptibles de modifier la formule sanguine (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Différences ethniques

    Les IEC sont associés à un taux plus élevé d'angio-œdème chez les patients à peau noire que chez les autres patients.

    Comme d'autres IEC, le ramipril peut être moins efficace pour réduire la pression artérielle des patients à peau noire que chez les autres patients, peut-être en raison d'une prévalence plus élevée d'hypertension associée à un faible taux de rénine dans la population noire hypertendue.

    Toux

    L'utilisation d'IEC a été associée à des cas de toux. Cette toux est typiquement non productive et persistante, et disparaît après l'arrêt du traitement. Le diagnostic différentiel de la toux doit envisager une toux induite par un IEC.

    Excipients

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant des maladies héréditaires rares telles qu’une intolérance au galactose, un déficit total en lactose ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Associations contre-indiquées

    Traitements extracorporels entraînant un contact entre le sang et des surfaces chargées négativement, comme une dialyse ou une hémofiltration utilisant certaines membranes à haute perméabilité (par ex. membranes en polyacrylonitrile) et l'aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) avec du sulfate de dextran, en raison de l'augmentation du risque de réactions anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si un tel traitement est nécessaire, il convient d'envisager l'utilisation d'un autre type de membrane de dialyse ou d'une autre classe d'agents antihypertenseurs.

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    · Sels de potassium, héparine, diurétiques d'épargne potassique ou autres substances actives induisant une augmentation du taux plasmatique de potassium (notamment les antagonistes de l'angiotensine II, le tacrolimus, la ciclosporine)

    Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par ramipril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de ramipril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride (voir rubrique 4.4). Par conséquent, l’association du ramipril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.

    · Ciclosporine :

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    · Héparine :

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    · Agents antihypertenseurs (par ex. diurétiques) et autres substances susceptibles d'abaisser la pression artérielle (par ex. dérivés nitrés, antidépresseurs tricycliques, anesthésiques, consommation aiguë d'alcool, baclofène, alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)

    Une potentialisation du risque d'hypotension doit être attendue (voir rubrique 4.2 pour les diurétiques).

    · Sympathomimétiques vasopresseurs et autres substances susceptibles de réduire l'effet antihypertenseur de RAMIPRIL KRKA (par ex. isoprotérénol, dobutamine, dopamine, adrénaline)

    Une surveillance de la pression sanguine est recommandée.

    · Allopurinol, immunosuppresseurs, corticostéroïdes, procaïnamide, cytostatiques et autres substances susceptibles de modifier la numération globulaire

    Augmentation du risque de réactions hématologiques (voir rubrique 4.4).

    · Sels de lithium

    L'excrétion du lithium peut être réduite par les IEC, ce qui peut donc entraîner une augmentation de la toxicité du lithium. Le taux de lithium doit être surveillé.

    · Antidiabétiques, notamment l'insuline

    Des réactions hypoglycémiques peuvent survenir. Il est recommandé de surveiller la glycémie.

    · Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide acétylsalicylique

    Une réduction de l'effet antihypertenseur de RAMIPRIL KRKA doit être attendue. En outre, l'utilisation concomitante d’inhibiteurs de I’IEC et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peut entraîner une augmentation du risque de détérioration de la fonction rénale ainsi qu'une augmentation de la kaliémie.

    · Médicaments augmentant le risque d'angio-oedème

    L'utilisation concomitante des IEC et de sacubitril/valsartan est contre-indiquée car cela augmente le risque d'angio-oedème (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    L’utilisation concomitante des IEC et de racécadotril, des inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et des inhibiteurs de la DPP-IV (par ex. vildagliptine) peut conduire à un risque accru d'angio-oedème (voir rubrique 4.4). La prudence est de mise au début du traitement avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR ou les inhibiteurs de la DPP-IV (voir rubrique 4.4).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    RAMIPRIL KRKA n'est pas recommandé pendant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4) et est contre-indiqué pendant le deuxième et le troisième trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.3).

    Les données épidémiologiques concernant le risque de tératogénicité après une exposition à des IEC au cours du premier trimestre de la grossesse ne sont pas concluantes ; une augmentation du risque ne peut cependant pas être exclue. À moins que la poursuite d'un traitement avec un IEC soit considérée essentielle, les patientes envisageant une grossesse doivent passer à un autre traitement antihypertenseur, dont le profil de sécurité durant la grossesse est bien établi. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement avec des IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un autre traitement doit être instauré.

    L'exposition à un IEC/ antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) au cours du deuxième et du troisième trimestre de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité chez l'humain (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité néonatale (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à des IEC à partir du deuxième trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie du fœtus pour vérifier la fonction rénale et le crâne. Les nourrissons dont la mère a pris des IEC doivent être étroitement surveillés pour détecter tout signe d'hypotension, d'oligurie et d'hyperkaliémie (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    Compte tenu du manque de données disponibles concernant l'utilisation du ramipril pendant l'allaitement (voir rubrique 5.2), RAMIPRIL KRKA n'est pas recommandé pendant l'allaitement et il est préférable d'utiliser d'autres traitements présentant des profils de sécurité mieux établis, en particulier lors de l'allaitement de nouveau-nés ou de prématurés.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

    Certains effets indésirables (par ex. des symptômes de diminution de la pression sanguine comme des vertiges) peuvent affecter la capacité de concentration et de réaction du patient, et donc constituer un risque dans les situations où ces capacités revêtent une importance particulière (comme la conduite d'un véhicule ou l'utilisation d'une machine).

    Ces effets peuvent survenir plus particulièrement au début du traitement ou lors de changement depuis d'autres médicaments.

    Après la prise de la première dose et après les augmentations ultérieures de la dose, il est recommandé de ne pas conduire et de ne pas utiliser de machines pendant plusieurs heures.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de tolérance

    Le profil de tolérance du ramipril comporte une toux sèche et des réactions dues à l'hypotension. Les effets indésirables graves sont les suivants : angio-œdème, hyperkaliémie, insuffisance rénale ou hépatique, pancréatite, réactions cutanées sévères et neutropénie/agranulocytose.

    Résumé tabulé des effets indésirables

    La fréquence des effets indésirables est définie en utilisant les conventions suivantes :

    · Très fréquent (≥ 1/10)

    · Fréquent (≥ 1/100 à <1/10)

    · Peu fréquent (≥ 1/1000 à <1/100)

    · Rare (≥ 1/10 000 à <1/1000)

    · Très rare (<1/10 000)

    · Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)

    Dans chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Éosinophilie.

    Diminution du nombre de leucocytes (notamment neutropénie ou agranulocytose), diminution du nombre d’hématies, diminution du taux d'hémoglobine, diminution du nombre de plaquette.

    Insuffisance médullaire, pancytopénie, anémie hémolytique.

    Affections du système immunitaire

    Réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, augmentation du taux des anticorps antinucléaires.

    Troubles endocriniens

    syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Augmentation de la kaliémie

    Anorexie, diminution de l'appétit.

    Diminution de la natrémie.

    Affections psychiatriques

    Humeur dépressive, anxiété, nervosité, agitation, troubles du sommeil, notamment somnolence.

    État confusionnel.

    Trouble de l'attention.

    Affections du système nerveux

    Céphalée, étourdissements.

    Vertige, paresthésie, agueusie, dysgueusie.

    Tremblement, trouble de l'équilibre.

    Ischémie cérébrale, notamment accident vasculaire cérébral ischémique et accident ischémique transitoire, perturbation des facultés psychomotrices, sensation de brûlure, parosmie

    Affections oculaires

    Trouble visuel, notamment vision trouble

    Conjonctivite.

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Troubles de l'audition, acouphènes.

    Affections cardiaques

    Ischémie myocardique, notamment angor ou infarctus du myocarde, tachycardie, arythmie, palpitations, œdème périphérique.

    Affections vasculaires

    Hypotension, diminution de la pression sanguine orthostatique, syncope.

    Bouffées vasomotrices.

    Sténose vasculaire, hypoperfusion, vasculite.

    Phénomène de Raynaud.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux non productive irritante, bronchite, sinusite, dyspnée.

    Bronchospasme, notamment asthme aggravé, congestion nasale.

    Affections gastro-intestinales

    Inflammation gastro-intestinale, troubles digestifs, gêne abdominale, dyspepsie, diarrhée, nausée, vomissement.

    Pancréatite (des cas avec issue fatale ont été très exceptionnellement rapportés sous IEC), augmentation du taux des enzymes pancréatiques, angio-œdème de l'intestin grêle, douleur abdominale haute notamment gastrite, constipation, sécheresse buccale.

    Glossite.

    Stomatite aphteuse.

    Affections hépatobiliaires

    Augmentation des enzymes hépatiques et/ou de la bilirubine conjuguée.

    Ictère cholestatique, lésions hépatocellulaires.

    Insuffisance hépatique aiguë, hépatite cholestatique ou cytolytique (très exceptionnellement fatale).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash, notamment maculo-papuleux.

    Angio-œdème ; très exceptionnellement, une obstruction des voies respiratoires par un angio-œdème peut entraîner une issue fatale ; prurit, hyperhidrose.

    Dermatite exfoliative, urticaire, onycholyse.

    Réaction de photosensibilité.

    Érythrodermie bulleuse avec épidermolyse, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pemphigus, psoriasis aggravé, dermatite psoriasiforme, exanthème ou énanthème pemphigoïde ou lichenoïde, alopécie.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Spasmes musculaires, myalgie.

    Arthralgie.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Altération de la fonction rénale, y compris insuffisance rénale aiguë, augmentation du volume d'urine, aggravation d'une protéinurie préexistante, élévation de l'urée sanguine, élévation de la créatininémie.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Dysfonction érectile passagère, diminution de la libido

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Douleur thoracique, fatigue.

    Pyrexie.

    Asthénie.

    Population pédiatrique

    La tolérance du ramipril a été surveillée dans 2 études cliniques sur 325 enfants et adolescents âgés de 2 à 16 ans. La nature et la sévérité des effets indésirables sont similaires à celles des adultes, mais la fréquence des effets suivants est plus élevée chez les enfants :

    · Tachycardie, congestion nasale et rhinite : "fréquent" (≥1/100 à < 1/10) dans la population pédiatrique, et "peu fréquent" (≥1/1000 à <1/100) dans la population adulte.

    · Conjonctivite : "fréquent" (≥1/100 à <1/10) dans la population pédiatrique mais "rare" (≥1/10 000 à < 1/1000) dans la population adulte.

    · Tremblement et urticaire : "peu fréquent" (≥1/1000 à <1/100) dans la population pédiatrique mais "rare" (≥1/10 000 à <1/1000) dans la population adulte.

    Le profil de tolérance global du ramipril chez les patients pédiatriques ne diffère pas significativement du profil de sécurité chez les adultes.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les symptômes associés à un surdosage d'IEC peuvent être une vasodilatation périphérique excessive (avec hypotension marquée, choc), une bradycardie, des troubles électrolytiques et une insuffisance rénale.

    Traitement

    Le patient doit faire l'objet d'une surveillance étroite et recevoir un traitement symptomatique et de soutien. Les mesures proposées comportent une détoxification primaire (lavage gastrique, administration d'adsorbants) et des mesures visant à rétablir la stabilité hémodynamique, notamment l'administration d'agonistes alpha1-adrénergiques ou d'angiotensine II (angiotensinamide). Le ramiprilate, le métabolite actif du ramipril, est faiblement éliminé de la circulation générale par hémodialyse.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) non associés. Code ATC : C09AA05.

    Mécanisme d’action

    Le ramiprilate, le métabolite actif de la promolécule ramipril, inhibe l'enzyme dipeptidylcarboxypeptidase I (synonymes : enzyme de conversion de l'angiotensine ; kininase II). Dans le plasma et les tissus, cette enzyme catalyse la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, une molécule vasoconstrictrice active, ainsi que la dégradation de la bradykinine, un vasodilatateur actif. La réduction de la formation d'angiotensine II et l'inhibition de la dégradation de la bradykinine entraînent une vasodilatation.

    Comme l'angiotensine II stimule également la libération d'aldostérone, le ramiprilate entraîne une réduction de la sécrétion d'aldostérone. La réponse moyenne à une monothérapie avec un IEC est plus faible chez les patients hypertendus à peau noire (Afro-Antillais) (généralement une population hypertendue à faible taux de rénine) que chez les autres patients.

    Effets pharmacodynamiques

    Propriétés antihypertensives :

    L'administration de ramipril entraîne une réduction marquée de la résistance artérielle périphérique. On n'observe généralement aucun changement majeur du débit plasmatique rénal et du taux de filtration glomérulaire. L'administration de ramipril à des patients hypertendus entraîne une réduction de la pression artérielle en décubitus dorsal et en position debout, sans augmentation compensatrice de la fréquence cardiaque.

    Chez la majorité des patients, le début de l'effet antihypertenseur d'une administration unique apparaît 1 à 2 heures après l'administration orale. L'effet maximal d'une administration unique est généralement atteint 3 à 6 heures après l'administration orale. L'effet antihypertenseur d'une administration unique dure généralement 24 heures.

    L'effet antihypertenseur maximal d'un traitement continu avec du ramipril apparaît généralement après 3 à 4 semaines. On a montré que l'effet antihypertenseur persiste lors d'un traitement de longue durée de 2 ans.

    L'arrêt brutal du ramipril n'entraîne pas d'augmentation rebond rapide et excessive de la pression sanguine.

    Insuffisance cardiaque :

    Ajouté à un traitement classique avec des diurétiques et éventuellement des glycosides cardiaques, le ramipril s'est avéré efficace chez les patients avec classe fonctionnelle II–IV de la New York Heart Association.

    Le médicament exerce des effets bénéfiques sur l'hémodynamique cardiaque (baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droit, diminution de la résistance vasculaire périphérique totale, augmentation du débit cardiaque et amélioration de l'index cardiaque). Il réduit également l'activation neuro-endocrinienne.

    Efficacité et sécurité clinique

    Prévention cardiovasculaire/Néphroprotection :

    Dans une étude préventive contrôlée par placebo (étude HOPE), le ramipril a été ajouté à un traitement standard chez plus de 9200 patients. L'étude a enrôlé des patients présentant une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire à cause soit d'une maladie cardiovasculaire athérothrombotique (antécédent de coronaropathie, d'accident vasculaire cérébral ou de maladie vasculaire périphérique), soit d'un diabète sucré avec au moins un facteur de risque supplémentaire (microalbuminurie documentée, hypertension, taux élevé cholestérol total, taux bas de cholestérol à lipoprotéines de haute densité ou tabagisme).

    L'étude a montré que le ramipril réduit de manière statistiquement significative l'incidence des infarctus du myocarde, des décès cardiovasculaires et des accidents vasculaires cérébraux, que ces critères soient évalués individuellement ou qu'ils soient combinés (événements primaires combinés).

    Étude HOPE : principaux résultats

    Ramipril

    Placebo

    Risque relatif (intervalle de confiance de 95 %)

    Valeur de p

    %

    %

    Tous les patients

    N=4645

    N=4652

    Événements primaires combinés

    14,0

    17,8

    0,78 (0,70–0,86)

    <0,001

    Infarctus du myocarde

    9,9

    12,3

    0,80 (0,70–0,90)

    <0,001

    Décès pour cause cardiovasculaire

    6,1

    8,1

    0,74 (0,64–0,87)

    <0,001

    Accident vasculaire cérébral

    3,4

    4,9

    0,68 (0,56–0,84)

    <0,001

    Critères d'évaluation secondaires

    Décès pour toutes causes confondues

    10,4

    12,2

    0,84 (0,75–0,95)

    0,005

    Nécessité d'une revascularisation

    16,0

    18,3

    0,85 (0,77–0,94)

    0,002

    Hospitalisation pour angor instable

    12,1

    12,3

    0,98 (0,87–1,10)

    NS

    Hospitalisation pour insuffisance cardiaque

    3,2

    3,5

    0,88 (0,70–1,10)

    0,25

    Complications liées au diabète

    6,4

    7,6

    0,84 (0,72–0,98)

    0,03

    L'étude MICRO-HOPE, une sous-étude prédéfinie de HOPE, a examiné l'effet de l'ajout de ramipril 10 mg au protocole médical actuel, par rapport au placebo, chez 3577 patients âgés d'au moins 55 ans (sans limite supérieure d'âge) ; la majorité de ces patients présentaient un diabète de type 2 (et au moins un autre facteur de risque CV), avec une pression sanguine normale ou une hypertension.

    L'analyse primaire a montré que 117 participants (6,5 %) sous ramipril et 149 (8,4 %) sous placebo ont développé une néphropathie franche, ce qui correspond à une RRR de 24 % ; IC de 95 % [3–40], p=0,027.

    L'étude REIN, une étude multicentrique randomisée, en double aveugle, sur groupes parallèles, contrôlée par placebo, a évalué l'effet du traitement avec le ramipril sur la vitesse de détérioration du taux de filtration glomérulaire (TFG) chez 352 patients normotendus ou hypertendus (18–70 ans) présentant une protéinurie légère (excrétion moyenne de protéines urinaires >1 et <3 g/24 h) ou sévère (≥3 g/24 h) due à une néphropathie chronique non diabétique. Les deux sous-populations ont été stratifiées de manière prospective.

    L'analyse principale des patients présentant la protéinurie la plus sévère (strate interrompue prématurément en raison du bénéfice observé dans le groupe ramipril) a montré que la diminution mensuelle moyenne du TFG était inférieure avec le ramipril, par comparaison avec le placebo ; -0,54 (0,66) vs -0,88 (1,03) mL/min/mois, p=0,038. La différence entre les groupes s'élevait donc à 0,34 [0,03–0,65] par mois et à environ 4 mL/min/an ; 23,1 % des patients du groupe ramipril ont atteint le critère d'évaluation secondaire combiné de doublement du taux sérique de ligne de base de la créatinine et/ou d'insuffisance rénale terminale (IRT) (nécessité d'une dialyse ou d'une transplantation rénale), contre 45,5 % dans le groupe placebo (p=0,02).

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Prévention secondaire après un infarctus du myocarde aigu

    L'étude AIRE a enrôlé plus de 2000 patients présentant des signes cliniques passagers ou persistants d'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde documenté. Le traitement avec le ramipril a été commencé 3 à 10 jours après l'infarctus du myocarde aigu.

    L'étude a montré qu'après une période de suivi moyenne de 15 mois, la mortalité chez les patients traités avec le ramipril était de 16,9 %, contre 22,6 % chez les patients traités avec le placebo.

    Cela équivaut à une réduction absolue de la mortalité de 5,7 % et à une réduction du risque relatif de 27 % (IC de 95 % [11–40 %]).

    Population pédiatrique

    Dans une étude clinique randomisée en double aveugle portant sur 244 patients pédiatriques atteints d'hypertension (73 % d'hypertension artérielle essentielle), âgés de 6 à 16 ans, les patients ont reçu une faible dose, une dose moyenne ou une dose élevée de ramipril pour obtenir des concentrations plasmatiques de ramiprilate correspondant à la plage posologique adulte de 1,25 mg, 5 mg et 20 mg sur la base du poids corporel. À la fin des 4 semaines, le ramipril était inefficace pour le critère d'évaluation de réduction de la pression systolique, mais il réduisait la pression diastolique à la dose la plus élevée. La dose moyenne et la dose élevée de ramipril induisaient une diminution significative des pressions systolique et diastolique chez les enfants atteints d'hypertension confirmée.

    Cet effet n'a pas été observé dans une étude de sevrage en double aveugle, randomisée, avec dose croissante, d'une durée de 4 semaines, menée sur 218 patients pédiatriques âgés de 6 à 16 ans (75 % d'hypertension primaire) chez lesquels les pressions systolique et diastolique ont présenté un léger rebond, mais pas un retour statistiquement significatif à la ligne de base, avec les trois niveaux de dose testés, faible dose (0,625–2,5 mg), dose moyenne (2,5–10 mg) ou dose élevée (5–20 mg) de ramipril, sur la base du poids corporel. On n'a pas observé de relation dose-réponse linéaire pour le ramipril dans la population pédiatrique étudiée.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Pharmacocinétique et métabolisme

    Absorption

    Après une administration orale, le ramipril est rapidement absorbé dans le tractus gastro-intestinal : le pic de concentration plasmatique du ramipril est obtenu en une heure. Sur la base de la récupération urinaire, l'absorption est d'au moins 56 % et n'est pas significativement influencée par la présence d'aliments dans le tractus gastro-intestinal. Après une administration orale de 2,5 mg et de 5 mg de ramipril, la biodisponibilité du métabolite actif, le ramiprilate, est de 45 %.

    Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate, le seul métabolite actif du ramipril, est atteint 2 à 4 heures après la prise du ramipril. La concentration plasmatique à l'équilibre du ramiprilate après une prise unique quotidienne de doses habituelles de ramipril est atteinte aux environs du quatrième jour du traitement.

    Distribution

    La liaison du ramipril aux protéines sériques est d'environ 73 %, et celle du ramiprilate d'environ 56 %.

    Biotransformation

    Le ramipril est presque complètement métabolisé en ramiprilate, en ester dicétopipérazine, en acide dicétopipérazine et en glucuroconjugués du ramipril et du ramiprilate.

    Élimination

    L'excrétion des métabolites s'effectue principalement par voie rénale.

    La concentration plasmatique du ramiprilate diminue de manière polyphasique. En raison de sa liaison forte et saturable à l'IEC et de sa dissociation lente de l'enzyme, le ramiprilate présente une phase d'élimination terminale prolongée à une concentration plasmatique très basse.

    Après une administration répétée de doses uniquotidiennes de ramipril, la demi-vie effective de la concentration de ramiprilate était de 13–17 heures pour les doses de 5–10 mg, et était plus longue pour les doses plus faibles de 1,25–2,5 mg. Cette différence est liée à la capacité saturable de l'enzyme à se lier au ramiprilate.

    L'administration d'une dose orale unique de ramipril a induit des taux indétectables de ramipril et de son métabolite dans le lait maternel. L'effet d'une administration répétée n'est cependant pas connu.

    Patients avec insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)

    L'excrétion rénale du ramiprilate est réduite chez les patients qui présentent une atteinte de la fonction rénale, et la clairance rénale du ramiprilate est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Il en résulte une augmentation de la concentration plasmatique du ramiprilate, qui baisse plus lentement que chez les sujets avec fonction rénale normale.

    Patients avec insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)

    Chez les patients qui présentaient une atteinte de la fonction hépatique, la métabolisation du ramipril en ramiprilate était retardée, à cause de la moindre activité des estérases hépatiques, et le taux plasmatique de ramipril était augmenté.

    Cependant, le pic de la concentration plasmatique du ramiprilate observé chez ces patients n'était pas différent de celui observé chez les sujets avec fonction hépatique normale.

    Allaitement

    L'administration d'une dose orale unique de ramipril a induit des taux indétectables de ramipril et de son métabolite dans le lait maternel. L'effet d'une administration répétée n'est cependant pas connu.

    Population pédiatrique

    Le profil pharmacocinétique du ramipril a été étudié chez 30 patients pédiatriques hypertendus âgés de 2–16 ans, d'un poids >10 kg. Après l'administration de doses de 0,05 à 0,2 mg/kg, le ramipril était rapidement et largement métabolisé en ramiprilate. Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate était atteint en 2–3 heures. La clairance du ramiprilate était fortement corrélée avec le log du poids corporel (p <0,01) ainsi qu'avec la dose (p <0,001). La clairance et le volume de distribution augmentaient avec l'âge des enfants dans chaque groupe de dose. Chez l'enfant, la dose de 0,05 mg/kg a permis d'obtenir des niveaux d'exposition comparables à ceux observés chez les adultes traités avec une dose de 5 mg de ramipril. Chez l'enfant, la dose de 0,2 mg/kg induisait des niveaux d'exposition plus élevés que la dose maximale recommandée de 10 mg par jour chez l'adulte.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le ramipril par voie orale s'est avéré dénué de toxicité aiguë chez les rongeurs et le chien.

    Des études d'évaluation de l'administration orale chronique ont été menées sur le rat, le chien et le singe.

    Des signes de modifications des électrolytes plasmatiques et de l'hémogramme ont été observés dans ces trois espèces.

    Suite à l'activité pharmacodynamique du ramipril, une hypertrophie marquée de l'appareil juxtaglomérulaire a été observée chez le chien et le singe à partir de doses quotidiennes de 250 mg/kg/j.

    Le rat, le chien et le singe ont toléré des doses quotidiennes de respectivement 2, 2,5 et 8 mg/kg/j, sans présenter d'effets nocifs.

    Les études de toxicologie de la reproduction menées sur le rat, le lapin et le singe n'ont mis en évidence aucune propriété tératogène.

    La fécondité n'était pas affectée chez les rats mâles et femelles.

    L'administration de ramipril à des rats femelles pendant la période fœtale et la lactation a provoqué des lésions rénales irréversibles (dilatation du bassinet du rein) dans les portées avec des doses quotidiennes supérieures ou égales à 50 mg/kg de poids corporel.

    Une étude approfondie de la mutagénicité, basée sur plusieurs systèmes de test, n'a mis en évidence aucun signe de potentiel mutagène ou génotoxique du ramipril.

    Un endommagement irréversible des reins a été observé chez de très jeunes rats à qui on avait administré une dose unique de ramipril.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydrogénocarbonate de sodium, lactose monohydraté, croscarmellose sodique, amidon de maïs prégélatinisé, fumarate de stéaryle sodique.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Conserver dans l'emballage d'origine, à l’abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 14, 20, 28, 30, 50, 60, 90, 100 comprimés sous plaquettes (OPA/aluminium/PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    KRKA D.D. NOVO MESTO

    ŠMARJEŠKA CESTA 6

    8501 NOVO MESTO

    SLOVENIE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 274 054 0 2 : 10 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 274 055 7 0 : 14 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 274 056 3 1 : 20 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 274 058 6 0 : 28 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 274 059 2 1 : 30 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 274 060 0 3 : 50 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 274 061 7 1: 60 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 274 062 3 2 : 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    · 34009 585 029 8 9 : 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 22/04/2020

    Dénomination du médicament

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé

    Ramipril

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) non associés. Code ATC : C09AA05.

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé contient un médicament appelé ramipril. Celui-ci fait partie d’un groupe de médicaments appelés IEC (inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine).

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé agit :

    · en diminuant la production par l'organisme de substances qui peuvent augmenter la pression artérielle,

    · en dilatant et en relaxant les vaisseaux sanguins,

    · en facilitant le travail du cœur pour pomper le sang dans tout l'organisme.

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé peut être utilisé :

    · pour traiter une pression sanguine trop élevée (hypertension),

    · pour réduire le risque de crise cardiaque et d'attaque,

    · pour réduire le risque ou le délai d'aggravation de problèmes rénaux (que vous soyez diabétique ou pas),

    · pour traiter votre cœur quand il n'arrive pas à pomper suffisamment de sang dans l'ensemble de l'organisme (insuffisance cardiaque),

    · en traitement après une crise cardiaque (infarctus du myocarde) compliquée par une insuffisance cardiaque.

    Ne prenez jamais RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé dans les cas suivants :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) au ramipril, à tout autre IEC, ou à tout autre composant de RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé indiqué dans la rubrique 6.

    · Les signes d'une réaction allergique peuvent être les suivants : éruption de la peau, difficultés pour avaler ou respirer, gonflement des lèvres, de la face, de la gorge ou de la langue.

    · si vous avez auparavant souffert d'une réaction allergique sévère appelée "angio-œdème". Les signes sont les suivants : démangeaisons, éruption en plaques (urticaire), marques rouges sur les mains, les pieds et la gorge, gonflement de la gorge et de la langue, gonflement autour des yeux et des lèvres, difficultés pour respirer et avaler.

    · si vous êtes sous dialyse ou un autre traitement par filtration du sang. RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé pourrait ne pas convenir, selon l'appareil utilisé.

    · si vous avez des problèmes rénaux avec une diminution de l'apport sanguin aux reins (sténose de l'artère rénale).

    · si vous êtes dans les 6 derniers mois de la grossesse (voir plus loin la rubrique "Grossesse et allaitement").

    · si votre pression artérielle est anormalement faible ou instable. Votre médecin procédera à cette évaluation.

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    · si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.

    Si vous êtes dans l’une de ces situations, ne prenez pas RAMIPRIL KRKA.

    Avertissements et précautions

    Faites attention avec RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé :

    Vérifiez auprès de votre médecin, votre pharmacien avant de prendre RAMIPRIL KRKA.

    · Si vous souffrez de problèmes cardiaques, de foie ou des reins,

    · Si vous avez perdu une quantité importante de sels ou de liquides (par des vomissements, de la diarrhée, une transpiration plus importante que d'habitude, un régime pauvre en sel, la prise de diurétiques pendant une longue durée ou si vous êtes sous dialyse),

    · Si vous suivez un traitement pour atténuer les réactions allergiques aux piqûres d'abeille ou de guêpe (désensibilisation),

    · Si vous allez recevoir un anesthésique. Un anesthésique pourrait vous être administré pour une opération ou des soins dentaires. Si c'est le cas, vous devez arrêter de prendre RAMIPRIL KRKA un jour avant ; demandez conseil à votre médecin,

    · Si votre taux de potassium dans le sang est élevé (selon les résultats de l'analyse de sang),

    · Si vous souffrez d'une maladie vasculaire du collagène comme une sclérodermie ou un lupus érythémateux disséminé.

    · Si vous prenez l'un des médicaments suivants, le risque d’angio-oedème (gonflement rapide sous la peau dans les zones telles que la gorge) est augmenté :

    o le racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée ;

    o les médicaments utilisés pour prévenir le rejet des greffes d’organes et pour traiter le cancer (par ex. temsirolimus, sirolimus, everolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR) ;

    o vildagliptine et d’autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de la DPP-IV, médicaments utilisés pour traiter le diabète.

    · Vous devez informer votre médecin si vous pensez être enceinte (ou si vous pourriez tomber enceinte). RAMIPRIL KRKA est déconseillé au cours des 3 premiers mois de la grossesse et peut provoquer des lésions graves au bébé s'il est pris après les 3 premiers mois de la grossesse (voir rubrique ci-dessous "Grossesse et allaitement").

    · Si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o Un «antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par ex. valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète.

    o Aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé dans les cas suivants ».

    · Si vous prenez des médicaments ou avez des affections qui pourraient diminuer le taux de sodium dans votre sang. Votre médecin pourra vous prescrire des analyses de sang régulières, en particulier pour vérifier le taux de sodium dans votre sang, surtout si vous êtes une personne âgée.

    Enfants et adolescents

    RAMIPRIL KRKA est déconseillé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans parce que la sécurité et l'efficacité de RAMIPRIL KRKA n'ont pas encore été établies chez l'enfant.

    Si vous êtes dans l'une de ces situations (ou si vous avez un doute), veuillez discuter avec votre médecin avant de prendre RAMIPRIL KRKA.

    Liés aux excipients :

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou galactose (maladies héréditaires rares).

    Autres médicaments et RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé

    Veuillez informer votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments disponibles sans ordonnance incluant des médicaments à base de plantes. C'est parce que RAMIPRIL KRKA peut affecter l'activité de certains autres médicaments. En outre, certains médicaments peuvent affecter l'activité de RAMIPRIL KRKA.

    Vous devez informer votre médecin si vous prenez un des médicaments indiqués ci-dessous. Ils peuvent diminuer l'activité de RAMIPRIL KRKA :

    · médicaments utilisés pour soulager la douleur et l'inflammation (anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène ou l'indométacine et l'aspirine),

    · médicaments utilisés pour le traitement de l'hypotension, le choc, l'insuffisance cardiaque, l'asthme ou les allergies comme l'éphédrine, la noradrénaline ou l'adrénaline. Votre médecin devra vérifier votre pression artérielle.

    Vous devez informer votre médecin si vous prenez un des médicaments indiqués ci-dessous. Ils peuvent augmenter le risque d'effets indésirables si vous les prenez en même temps que RAMIPRIL KRKA :

    · médicaments utilisés pour soulager la douleur et l'inflammation (par ex. anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène ou l'indométacine et l'aspirine),

    · médicaments du cancer (chimiothérapie),

    · diurétiques comme le furosémide,

    · des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium (par ex. la spironolactone, le triamtérène, l'amiloride), et d’autres médicaments qui peuvent augmenter le taux sanguin de potassium (par ex. triméthoprime et le co-trimoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et l'héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin de prévenir les caillots,

    · stéroïdes utilisés contre l'inflammation comme la prednisolone,

    · allopurinol (utilisé pour réduire le taux sanguin d'acide urique),

    · procaïnamide (utilisée pour les troubles du rythme cardiaque),

    · les médicaments qui sont le plus souvent utilisés pour éviter le rejet d'organes transplantés (temsirolimus, sirolimus, everolimus et d'autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR) ou vildagliptine et d'autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de la DPP-IV (pour le diabète). Voir section « Avertissements et précautions ».

    Vous devez informer votre médecin si vous prenez un des médicaments indiqués ci-dessous. Leur activité peut être affectée par RAMIPRIL KRKA :

    · médicaments du diabète comme l'insuline et les médicaments oraux qui réduisent le taux de glucose. RAMIPRIL KRKA peut diminuer le taux sanguin de glucose. Vous devez vérifier étroitement votre taux sanguin de glucose pendant le traitement avec RAMIPRIL KRKA,

    · lithium (utilisé pour des problèmes de santé mentale). RAMIPRIL KRKA peut augmenter le taux sanguin de lithium. Votre médecin devra surveiller étroitement votre taux sanguin de lithium.

    Si vous êtes dans l'une de ces situations (ou si vous avez un doute), veuillez discuter avec votre médecin avant de prendre RAMIPRIL KRKA.

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    · si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé dans les cas suivants » et « Avertissements et précautions »).

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé avec des aliments et les boissons

    · La consommation d'alcool avec RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé peut entraîner des vertiges ou des étourdissements. Si vous avez des questions sur la quantité d'alcool que vous pouvez consommer pendant le traitement avec RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé, vous devez en discuter avec votre médecin parce que les médicaments utilisés pour réduire la pression sanguine et l'alcool peuvent avoir des effets additifs.

    · RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    Grossesse et allaitement

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être enceinte (ou si vous pourriez tomber enceinte).

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé est déconseillé pendant les 12 premières semaines de la grossesse, et proscrit après la 13e semaine parce que son utilisation pendant la grossesse pourrait être nocive pour le nouveau-né.

    Si vous tombez enceinte pendant le traitement avec RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé, vous devez informer immédiatement votre médecin. Le passage à un autre traitement adéquat doit être effectué avant une grossesse planifiée.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Vous ne devez pas prendre RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé si vous allaitez.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    De la somnolence ou des vertiges sont possibles après la prise de RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé. Le risque de ces problèmes est plus important si vous commencez le traitement avec RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé ou si vous passez à une dose plus élevée. Si cela arrive, vous devez vous abstenir de conduire et d'utiliser des outils ou des machines.

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé contient du lactose et du sodium

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

    Comment prendre ce médicament ?

    · Prenez ce médicament par voie orale tous les jours à la même heure.

    · Le comprimé doit être avalé en entier avec une boisson.

    · Ne pas écraser ou mâcher les comprimés.

    Combien en prendre ?

    · Traitement d'une pression artérielle élevée

    · La dose de départ habituelle est de 1,25 mg ou 2,5 mg une fois par jour.

    · Votre médecin ajustera la posologie du médicament jusqu'à ce que votre pression sanguine soit contrôlée.

    · La posologie maximale est de 10 mg une fois par jour.

    · Si vous prenez déjà des diurétiques, votre médecin peut arrêter ou réduire la posologie du diurétique que vous prenez avant le début du traitement avec RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé.

    Pour réduire le risque de crise cardiaque et d'attaque

    · La dose de départ habituelle est de 2,5 mg une fois par jour.

    · Votre médecin peut ensuite décider d'augmenter la dose.

    · La posologie habituelle est de 10 mg une fois par jour.

    Traitement pour réduire ou retarder l'aggravation des problèmes rénaux

    · La dose de départ est de 1,25 mg ou 2,5 mg une fois par jour.

    · Votre médecin ajustera la posologie.

    · La dose habituelle est de 5 mg ou 10 mg une fois par jour.

    Traitement de l'insuffisance cardiaque

    · La dose de départ habituelle est de 1,25 mg une fois par jour.

    · Votre médecin ajustera la posologie.

    · La posologie maximale est de 10 mg par jour. Il est préférable de répartir l'administration en deux prises par jour.

    Traitement après une crise cardiaque

    · La dose de départ habituelle est de 1,25 mg une fois par jour à 2,5 mg deux fois par jour.

    · Votre médecin ajustera la posologie.

    · La posologie habituelle est de 10 mg par jour. Il est préférable de répartir l'administration en deux prises par jour.

    Patients âgés

    · Votre médecin utilisera une posologie initiale plus basse et ajustera votre traitement plus lentement.

    Si vous avez pris plus de RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé que vous n’auriez dû

    Vous devez contacter immédiatement un médecin ou vous rendre au service des urgences de l'hôpital le plus proche. Ne conduisez pas vous-même ; demandez à quelqu'un de vous conduire ou appelez une ambulance. Apportez la boîte du médicament avec vous. Cela permettra au médecin de savoir exactement ce que vous avez pris.

    Si vous oubliez de prendre RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé

    · Si vous avez oublié une prise, prenez votre dose normale au moment prévu.

    · Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé

    Continuez à prendre votre médicament jusqu'à ce que votre médecin vous demande d'arrêter. N'arrêtez pas de prendre RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé même si vous vous sentez mieux. Si vous arrêtez de prendre le médicament, vos symptômes pourraient revenir.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé est susceptible d’avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet.

    Arrêtez immédiatement de prendre RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez un des effets indésirables graves décrits ci-dessous parce qu'il est possible que vous ayez besoin d'un traitement médical urgent :

    · Gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge avec des difficultés pour avaler ou respirer, des démangeaisons ou une éruption cutanée. Cela pourrait être un signe de réaction allergique sévère au RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé.

    · Réactions graves de la peau, notamment éruption cutanée, ulcères dans la bouche, aggravation d'une maladie de peau préexistante, rougeur, formation de cloques, ou détachement de la peau (comme un syndrome de Stevens-Johnson, une érythrodermie bulleuse avec épidermolyse ou un érythème polymorphe).

    Vous devez informer votre médecin si vous manifestez un des signes suivants :

    · Accélération de la fréquence cardiaque, battements cardiaques irréguliers ou trop puissants (palpitations), douleur dans la poitrine, constriction dans la poitrine ou problèmes plus graves, notamment crise cardiaque et attaque.

    · Essoufflement ou toux. Ces signes pourraient indiquer des problèmes pulmonaires.

    · Tendance aux ecchymoses, saignement anormalement long, tout signe de saignement (par ex. saignement des gencives), taches violacées sur la peau ou tendance aux infections, mal de gorge et fièvre, fatigue, syncope, vertiges ou pâleur de la peau. Ces signes peuvent indiquer des problèmes du sang ou de la moelle osseuse.

    · Maux de ventre sévère pouvant s'étendre dans le dos. Cela pourrait être un signe de pancréatite (inflammation du pancréas).

    · Fièvre, frissons, fatigue, perte d'appétit, mal de ventre, nausées, jaunissement de la peau ou des yeux (jaunisse). Ces signes pourraient indiquer des problèmes du foie comme une hépatite (inflammation du foie) ou une lésion du foie.

    Les autres effets indésirables sont les suivants :

    Veuillez informer votre médecin si un des effets indésirables suivants devient grave ou dure plus que quelques jours.

    Les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence dans les groupes suivants :

    Très fréquent :

    Affecte plus de 1 patient sur 10

    Fréquent :

    Affecte 1 à 10 patients sur 100

    Peu fréquent :

    Affecte 1 à 10 patients sur 1000

    Rare :

    Affecte 1 à 10 patients sur 10 000

    Très rare :

    Affecte moins de 1 patient sur 10 000

    Fréquence indéterminée :

    La fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles

    Fréquent

    · Mal de tête ou sensation de fatigue.

    · Sensation de vertiges. Le risque de ces problèmes est plus important si vous commencez le traitement avec RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé ou si vous passez à une dose plus élevée.

    · Evanouissement, hypotension (pression artérielle anormalement basse), particulièrement quand vous vous mettez debout ou vous relevez rapidement.

    · Toux sèche irritante, inflammation des sinus (sinusite) ou bronchite, essoufflement.

    · Douleurs gastriques ou intestinales, diarrhée, indigestion, nausées ou vomissements.

    · Éruption cutanée avec ou sans plaques.

    · Douleur dans la poitrine

    · Crampes ou douleurs musculaires

    · Augmentation anormale du taux sanguin de potassium selon les analyses de sang.

    Peu fréquent

    · Troubles de l'équilibre (vertige).

    · Démangeaisons et sensations inhabituelles au niveau de la peau comme un engourdissement, des fourmillements, des picotements, une sensation de brûlure ou fourmillements (paresthésie).

    · Perte ou changement du goût

    · Troubles du sommeil

    · Dépression, anxiété, nervosité ou agitation.

    · Encombrement du nez, difficulté respiratoire ou aggravation de l'asthme.

    · Gonflement des intestins appelée "angio-œdème intestinal" avec des symptômes comme un mal de ventre, des vomissements et de la diarrhée.

    · Brûlures d'estomac, constipation ou sécheresse buccale.

    · Augmentation du volume des urines

    · Augmentation de la transpiration.

    · Perte ou diminution de l'appétit (anorexie).

    · Battements cardiaques plus rapides ou irréguliers.

    · Gonflement des bras et des jambes. Ce signe peut indiquer que l'organisme retient plus d'eau que d'habitude.

    · Bouffées de chaleur.

    · Vision brouillée.

    · Douleurs articulaires.

    · Fièvre.

    · Impuissance sexuelle chez les hommes, diminution du désir sexuel chez les hommes et les femmes.

    · Augmentation du nombre de certains globules blancs (éosinophilie), selon les analyses de sang.

    · Résultats des analyses de sang indiquant des modifications du fonctionnement du foie, du pancréas ou des reins.

    Rare

    · Tremblements ou confusion.

    · Gonflement et rougeur de la langue.

    · Desquamation ou érosion grave de la peau, démangeaisons, éruption cutanée avec nodules.

    · Problèmes d'ongles (par ex. détachement ou séparation d'un ongle de son lit).

    · Éruption cutanée ou ecchymose.

    · Taches sur la peau et extrémités froides.

    · Rougeur, démangeaisons, gonflement larmoiement des yeux.

    · Troubles de l'audition et bourdonnements d'oreilles.

    · Sensation de faiblesse.

    · Résultats d'analyses de sang indiquant une diminution du nombre de globules rouges, de globules blancs ou de plaquettes, ou du taux d'hémoglobine.

    Très rare

    · Augmentation de la sensibilité au soleil.

    Effets indésirables dont la fréquence est indéterminée (selon les données disponibles) :

    · Urines concentrées (de couleur foncée), nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion et crises pouvant s’expliquer par une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (HAD). Si vous avez ces symptômes, contactez votre médecin dès que possible.

    Autres effets indésirables signalés :

    Veuillez informer votre médecin si un des effets indésirables suivants devient grave ou dure plus que quelques jours.

    · Difficultés de concentration.

    · Gonflement de la bouche.

    · Résultats d'analyses de sang indiquant une diminution des cellules sanguines.

    · Résultats d'analyses de sang indiquant une diminution du taux sanguin de sodium.

    · Changement de coloration des doigts et des orteils quand la température est froide, puis fourmillements ou douleur lors du réchauffement (phénomène de Raynaud).

    · Augmentation du volume des seins chez l’homme.

    · Ralentissement ou diminution des réactions.

    · Sensation de brûlure.

    · Changement de l'odorat.

    · Perte des cheveux.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Ne pas utiliser ce médicament après la date de péremption mentionnée sur l'emballage après EXP. La date d'expiration fait référence au dernier jour du mois.

    Conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Conserver le médicament dans l'emballage d'origine pour le protéger de l'humidité.

    Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.

    Ce que contient RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé  

    · La substance active est :

    Ramipril.......................................................................................................................... 10 mg

    · Les autres composants sont :

    Hydrogénocarbonate de sodium, lactose monohydraté, croscarmellose sodique, amidon de maïs prégélatinisé, fumarate de stéaryle sodique.

    Voir la section 2 « RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé contient du lactose et du sodium ».

    Qu’est-ce que RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé plat non enrobé, blanc à blanc cassé, en forme de gélule (11,0 x 5,5 mm).

    RAMIPRIL KRKA 10 mg, comprimé est disponible en boîtes de 10, 14, 20, 28, 30, 50, 60, 90, 100 comprimés sous plaquettes.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    KRKA, D.D., NOVO MESTO

    ŠMARJEŠKA CESTA 6

    8501 NOVO MESTO

    SLOVENIE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    KRKA FRANCE

    12-14 RUE DE L'EGLISE

    75015 PARIS

    FRANCE

    Fabricant  

    KRKA, D.D., NOVO MESTO

    ŠMARJEŠKA CESTA 6

    8501 NOVO MESTO

    SLOVENIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).