RAMIPRIL BOUCHARA RECORDATI 5 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé sécable
- Date de commercialisation : 19/01/2006
- Statut de commercialisation : Autorisation archivée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : BOUCHARA-RECORDATI
Les compositions de RAMIPRIL BOUCHARA RECORDATI 5 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | RAMIPRIL | 11532 | 5 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3726269
- Code CIP3 : 3400937262699
- Prix : 3,75 €
- Date de commercialisation : 18/04/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 90 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3740128
- Code CIP3 : 3400937401289
- Prix : 10,85 €
- Date de commercialisation : 24/05/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 17/08/2017
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un comprimé.
Excipient à effet notoire : lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Prévention cardiovasculaire : réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaire chez les patients présentant :
· une maladie cardiovasculaire athérothrombotique manifeste (antécédents de maladie coronaire ou d’accident vasculaire cérébral, ou artériopathie périphérique) ou
· un diabète avec au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1).
Traitement de la néphropathie :
· Néphropathie glomérulaire diabétique débutante, telle que définie par la présence d’une microalbuminurie ;
· Néphropathie glomérulaire diabétique manifeste, telle que définie par une macroprotéinurie chez les patients présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1) ;
· Néphropathie glomérulaire non-diabétique manifeste, telle que définie par une macroprotéinurie ≥ 3 g/jour (voir rubrique 5.1).
Traitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique
Prévention secondaire à la suite d’un infarctus aigu du myocarde : réduction de la mortalité à la phase aigüe de l’infarctus du myocarde chez les patients ayant des signes cliniques d’insuffisance cardiaque, en débutant > 48 heures après l’infarctus.
4.2. Posologie et mode d'administration
Population pédiatrique
La tolérance et l’efficacité du ramipril chez les enfants n’ont pas été établies.
Les données actuellement disponibles pour RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1, 5.2 et 5.3, mais aucune recommandation spécifique sur la posologie ne peut être faite.
Adultes
Patients traités par diurétique
Une hypotension peut survenir à la mise en route d’un traitement par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI ; ceci en particulier chez les patients recevant un traitement concomitant par des diurétiques. Il est par conséquent recommandé de prendre des précautions puisque ces patients peuvent présenter une déplétion hydrosodée.
Si possible, le diurétique sera arrêté 2 à 3 jours avant le début du traitement par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI (voir rubrique 4.4).
Chez les patients hypertendus chez lesquels le diurétique n’est pas arrêté, le traitement par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI sera débuté à la dose de 1,25 mg. La fonction rénale et la kaliémie seront surveillées. La posologie de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI sera ajustée par la suite en fonction de la pression artérielle cible.
Hypertension
La dose sera individualisée selon le profil du patient (voir rubrique 4.4) et le contrôle tensionnel.
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI peut être utilisé en monothérapie ou en association à d’autres classes de médicaments antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).
Dose initiale
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI sera débuté graduellement à la dose initiale recommandée de 2,5 mg par jour.
Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé pourraient présenter une chute excessive de la pression artérielle après la première dose. Une dose initiale de 1,25 mg est recommandée chez de tels patients, et la mise en route du traitement sera effectuée sous surveillance médicale (voir rubrique 4.4).
Titration et dose d’entretien
La dose peut être doublée toutes les deux à quatre semaines de manière à atteindre progressivement la pression artérielle cible ; la dose maximale autorisée de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI est de 10 mg par jour. En général, la dose est administrée en une prise quotidienne.
Prévention cardiovasculaire
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 2,5 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose sera graduellement augmentée. Il est recommandé de doubler la dose au terme d’une à deux semaines de traitement et, au terme de deux à trois semaines supplémentaires, de l’augmenter pour atteindre la dose cible d’entretien de 10 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI en une prise quotidienne.
Voir également plus haut la posologie chez les patients sous diurétique.
Traitement de la néphropathie
Chez les patients présentant un diabète et une microalbuminurie
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 1,25 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler la dose quotidienne unique à 2,5 mg au terme de deux semaines, puis à 5 mg au terme de deux semaines supplémentaires.
Chez les patients présentant un diabète et au moins un facteur de risque cardiovasculaire
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 2,5 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler la dose quotidienne à 5 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI au terme d’une à deux semaines, puis à 10 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI au terme de deux à trois semaines supplémentaires. La dose quotidienne cible est de 10 mg.
Chez les patients présentant une néphropathie non-diabétique telle que définie par une macroprotéinurie ≥ 3 g/jour
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 1,25 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI une fois par jour.
Titration et dose d’entretien
En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler la dose quotidienne unique à 2,5 mg au terme de deux semaines, puis à 5 mg au terme de deux semaines supplémentaires.
Insuffisance cardiaque symptomatique
Dose initiale
Chez les patients stabilisés sous traitement diurétique, la dose initiale recommandée est de 1,25 mg par jour.
Titration et dose d’entretien
La posologie de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI sera ajustée en doublant la dose toutes les une à deux semaines, jusqu’à une dose quotidienne maximale de 10 mg. Deux prises par jour sont préférables.
Prévention secondaire après infarctus aigu du myocarde et en présence d’une insuffisance cardiaque
Dose initiale
48 heures après un infarctus du myocarde, chez un patient cliniquement et hémodynamiquement stable, la dose initiale sera de 2,5 mg deux fois par jour durant trois jours. Si la dose initiale de 2,5 mg n’est pas tolérée, une dose de 1,25 mg deux fois par jour sera administrée durant deux jours puis augmentée à 2,5 mg et 5 mg deux fois par jour. Si la dose ne peut pas être augmentée à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement doit être arrêté.
Voir également plus haut la posologie chez les patients sous diurétique.
Titration et dose d’entretien
La dose quotidienne sera augmentée par la suite en doublant la dose à un à trois jours d’intervalle jusqu’à atteindre la dose d’entretien cible de 5 mg deux fois par jour.
La dose d’entretien sera répartie en 2 prises quotidiennes dans la mesure du possible.
Si la dose ne peut être augmentée à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement sera arrêté. A ce jour, l’expérience de ce traitement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère (NYHA IV) immédiatement après un infarctus de myocarde n’est pas suffisante. Si la décision de traiter ces patients est prise, il est recommandé de débuter le traitement par 1,25 mg une fois par jour, et des précautions particulières doivent être prises pour toute augmentation de la dose.
Populations particulières
Patients ayant une insuffisance rénale
La dose quotidienne chez les patients insuffisants rénaux doit être basée sur la clairance de la créatinine (voir rubrique 5.2) :
· en cas de clairance de la créatinine ≥ 60 mL/min, il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose initiale (2,5 mg/jour) ; la dose quotidienne maximale est de 10 mg ;
· en cas de clairance de la créatinine située entre 30 et 60 mL/min, il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose initiale (2,5 mg/jour) ; la dose quotidienne maximale est de 5 mg ;
· en cas de clairance de la créatinine située entre 10 et 30 mL/min, la dose initiale est de 1,25 mg/jour et la dose quotidienne maximale de 5 mg ;
· chez les patients hémodialysés hypertendus : le ramipril est faiblement dialysable ; la dose initiale est de 1,25 mg/jour et la dose quotidienne maximale de 5 mg ; le médicament sera administré quelques heures après la réalisation de l’hémodialyse.
Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2)
Chez les patients insuffisants hépatiques, le traitement par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI sera mis en route sous étroite surveillance médicale et la dose quotidienne maximale sera de 2,5 mg de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
Sujet âgé
Les doses initiales seront plus faibles, et la titration ultérieure de la dose sera plus graduelle, en raison d’une plus grande probabilité de survenue d’effets indésirables, en particulier chez les patients très âgés et frêles. Une dose initiale réduite de 1,25 mg de ramipril sera envisagée.
Mode d’administration
Voie orale.
Il est recommandé de prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI chaque jour au même moment de la journée.
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise alimentaire ne modifiant pas sa biodisponibilité (voir rubrique 5.2).
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI doit être avalé avec du liquide. Il ne doit être ni mâché ni écrasé.
· antécédents d’angioedème (héréditaire, idiopathique ou du fait d’un antécédent d’angiœdème avec les IEC ou les ARA-2) ;
· traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5) ;
· sténose artérielle rénale bilatérale significative, ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique ;
· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubrique 4.4 et 4.6) ;
· le ramipril ne doit pas être utilisé chez les patients hypotendus ou instables hémodynamiquement ;
· l’association de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisante rénale (Débit de Filtration Glomérulaire < 60 ml/min / 1,73 m²) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Patients à risque particulier d’hypotension
· Patients à système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé
Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé sont à risque d’une chute brutale de la pression artérielle et d’une altération de la fonction rénale en raison de l’inhibition de l’enzyme de conversion, en particulier lorsqu’un IEC ou un diurétique concomitant est administré pour la première fois ou lors de la première augmentation de dose.
Une activation significative du système rénine-angiotensine-aldostérone est à prévoir, et une surveillance médicale, y compris le contrôle de la pression artérielle, est nécessaire par exemple en cas de :
o patients ayant une hypertension sévère
o patients ayant une insuffisance cardiaque congestive décompensée
o patients ayant une obstruction hémodynamique significative au remplissage ou à l’éjection du ventricule gauche (par ex. une sténose de la valve aortique ou mitrale)
o patients ayant une sténose artérielle rénale unilatérale avec un second rein fonctionnel
o patients ayant ou susceptibles de développer une déplétion hydrosodée (y compris les patients sous diurétiques)
o patients ayant une cirrhose hépatique et/ou une ascite
o patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou durant une anesthésie par des agents entraînant une hypotension.
En général, il est recommandé de corriger toute déshydratation, hypovolémie ou déplétion sodée avant la mise en route du traitement (chez les patients en insuffisance cardiaque toutefois, une telle action correctrice doit être soigneusement pesée contre le risque de surcharge volumique).
· Insuffisance cardiaque transitoire ou persistante après un IDM.
· Patients à risque d’ischémie cardiaque ou cérébrale en cas d’hypotension aiguë.
La phase initiale de traitement nécessite une surveillance médicale particulière.
Patients âgés (voir rubrique 4.2)
Chirurgie
Il est recommandé d’arrêter un traitement par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine tels que le ramipril si possible un jour avant l’intervention.
Surveillance de la fonction rénale
La fonction rénale sera évaluée avant et durant le traitement, et la posologie ajustée, en particulier au cours des premières semaines de traitement. Une surveillance particulièrement soigneuse est requise chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique 4.2). Un risque d’altération de la fonction rénale existe, en particulier chez les patients en insuffisance cardiaque congestive ou après une transplantation rénale.
Angiœdème
Un angiœdème a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris le ramipril (voir rubrique 4.8).
En cas d’angiœdème, RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI doit être arrêté.
Un traitement d’urgence sera promptement instauré. Le patient sera maintenu sous observation durant au moins 12 à 24 heures et libéré après résolution complète des symptômes.
Un angiœdème intestinal a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI (voir rubrique 4.8). Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements).
Réactions anaphylactiques au cours d’une désensibilisation
La probabilité et la sévérité des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes au venin d’insecte et à d’autres allergènes sont augmentées lors de l’inhibition de l’enzyme de conversion. Une interruption temporaire de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI sera envisagée avant une désensibilisation.
Hyperkaliémie
Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients traités par les IEC, y compris RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie incluent ceux, ayant une insuffisance rénale, un âge > 70 ans, un diabète sucré non contrôlé, ou ceux utilisant des sels de potassium, des diurétiques épargneurs de potassium ou d’autres substances actives augmentant le taux plasmatique du potassium, ou ceux présentant des pathologies telles qu’une déshydratation, une décompensation cardiaque aiguë, une acidose métabolique. Si l’administration simultanée des agents susmentionnés est jugée appropriée, une surveillance régulière du potassium sérique est recommandée (voir rubrique 4.5).
Neutropénie/agranulocytose
Une neutropénie/agranulocytose, ainsi qu’une thrombocytopénie et une anémie, ont été rarement observées, et une dépression médullaire a également été rapportée. Il est recommandé de surveiller la numération leucocytaire afin de permettre la détection d’une éventuelle leucopénie. Une surveillance plus fréquente est conseillée au cours de la phase initiale du traitement et chez les patients ayant une altération de la fonction rénale, ceux atteints d’une maladie concomitante du collagène (tel le lupus érythémateux ou la sclérodermie), et ceux traités par d’autres médicaments entraînant des modifications de la formule sanguine (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Différences ethniques
Les IEC entraînent un taux plus élevé d’angiœdème chez les patients noirs que chez les patients non noirs.
Comme pour les autres IEC, le ramipril pourrait être moins efficace en termes de diminution de la pression artérielle chez les sujets issus de populations noires que chez les sujets issus d’autres populations, peut-être en raison d’une prévalence plus élevée de l’hypertension à faible taux de rénine chez la population hypertensive noire.
Toux
Une toux a été rapportée lors de la prise des IEC. Typiquement, la toux est non productive, persistante et résolutive après arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit être envisagée lors du diagnostic différentiel d’une toux.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Liées aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubrique 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement tels que la dialyse ou l’hémofiltration utilisant certaines membranes de haute perméabilité (par ex. les membranes en polyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité sur sulfate de dextran, en raison du risque accru de réactions anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si un tel traitement est requis, le recours à un type différent de membrane de dialyse ou à une classe différente d’agents antihypertenseurs doit être envisagé.
+ Aliskiren chez le patient diabétique ou insuffisant rénal
Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.
+ Racécadotril en cas d’antécédents d’angio-œdème sous IEC
Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angio-neurotique (angio-œdème).
Aliskiren chez les patients non diabétiques et non insuffisants rénaux
Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.
+ Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés), sauf pour l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12.5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l’insuffisance cardiaque, ainsi qu’en cas d’hypokaliémie :
Risque d’hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Si l’association est justifiée un contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale devra être effectué.
+ Estramustine
Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angio-neurotique (angio-œdème).
+ Lithium
Augmentation de la lithiémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium).
Si l’usage d’un IEC est indispensable, surveillance stricte de la lithiémie et adaptation de la posologie du lithium.
+ Potassium
Hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants)
Cette association est déconseillée sauf si il existe une hypokaliémie.
+ Racécadotril
Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angio-neurotique (angio-œdème).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Sympathomimétiques vasopresseurs et autres substances (telles l’isoprotérénol, la dobutamine, la dopamine, l’épinéphrine) susceptibles de réduire l’effet antihypertenseur de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI
Une surveillance de la pression artérielle est recommandée.
+ Allopurinol, immunosuppresseurs, corticoïdes, procaïnamide, cytostatiques et autres substances susceptibles de modifier la numération sanguine
Probabilité accrue de réactions hématologiques (voir rubrique 4.4).
+ Insuline
L’utilisation des IEC peut entrainer une majoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).
L’auto-surveillance glycémique doit être renforcée.
+ Acide acétylsalicylique, pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) :
Risque d’insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs une réduction de l’effet antihypertenseur est à prévoir.
Il faut veiller à la bonne hydratation du malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Risque d’insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs une réduction de l’effet antihypertenseur est à prévoir.
Il faut veiller à la bonne hydratation du malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.
+ Diurétiques hypokaliémiants
Risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitement par un inhibiteur de l’enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
Dans l’insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatinémie) dans les premières semaines du traitement par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
+ Eplérénone
Majoration du risque d’hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.
Un contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l’association doit être fait.
+ Spironolactone
A la posologie de 12.5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI, dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d’éjection <35% et préalablement traitée par l’association inhibiteur de conversion + diurétique de l’anse :
Risque d’hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
Il faut vérifier au préalable l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale.
Il faut réaliser une surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatinémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
+ Sulfamides hypoglycémiants
L’utilisation des IEC peut entrainer une majoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en sulfamides hypoglycémiants).
L’autosurveillance glycémique doit être renforcée.
Associations à prendre en compte
+ Gliptines
Majoration du risque de survenue d’angio-oedèmes, chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion, en lien avec la réduction de l’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par les gliptines.
+ Inhibiteurs de mTOR
Majoration du risque de la survenue d’angio-oedèmes, chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.
+ Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, dans les indications où cette association est possible :
Risque accru de dégradation de la fonction rénale, voire insuffisance rénale aiguë, et majoration de l’hyperkaliémie, ainsi que de l’hypotension et des syncopes.
+ Or, avec les sels d’or administrés par voie IV :
Risque de réaction « nitritoïde » à l’introduction de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).
+ Hyperkaliémiants : substances actives augmentant les taux plasmatiques du potassium (comprenant les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime)
Risque de majoration de l’hyperkaliémie potentiellement létale, par conséquent, une surveillance étroite du potassium sérique est requise.
+ Alpha-bloquants à visée urologique
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (acépromazine, acéprométazine, alfuzosine, alimémazine, alizapride, amantadine, amifostine, amitriptyline, amoxapine, apomorphine, aripiprazole, asenapine, avanafil, baclofène, bromocriptine, chlorproéthazine, chlorpromazine, clomipramine, clozapine, cyamémazine, désipramine, dinitrate d'isosorbide, dosulepine, doxazosine, doxépine, dropéridol, entacapone, fluanisone, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, imipramine, isosorbide, lévodopa, levomépromazine, linsidomine, lisuride, loxapine, maprotiline, metopimazine, molsidomine, nicorandil, nortriptyline, olanzapine, opipramol, oxomémazine, paliperidone, penfluridol, pergolide, perphénazine, pimozide, pipamperone, pipérazine, pipotiazine, piribédil, pramipexole, prazosine, prochlorperazine, prométhazine, propericiazine, rasagiline, riociguat, rispéridone, ropinirole, sélégiline, sildénafil, silodosine, sulpiride, sultopride, tadalafil, tamsulosine, térazosine, thioproperazine, tiapride, tolcapone, trifluoperazine, triflupéridol, trimipramine, trinitrine, vardénafil, zuclopenthixol)
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC seront étroitement surveillés à la recherche d’une hypotension, d’une oligurie et d’une hyperkaliémie (voir rubriques 4.3 et 4.4).
En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI au cours de l’allaitement, RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI est déconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Certains effets indésirables (par ex. les symptômes d’une réduction de la pression artérielle tels des étourdissements) peuvent perturber la capacité de concentration et de réaction du patient, et par conséquent constituer un risque dans les situations où ces capacités revêtent une importance particulière (telles la conduite d’un véhicule ou l’utilisation d’une machine).
Ceci peut avoir lieu en particulier au début du traitement, ou lors du remplacement d’autres traitements. Après la première dose ou des augmentations ultérieures de la dose, il n’est pas conseillé de conduire ni d’utiliser des machines durant plusieurs heures.
Le profil de tolérance du ramipril comporte une toux sèche persistante et des réactions dues à une hypotension. Les réactions indésirables graves comportent un angiœdème, une hyperkaliémie, une altération de la fonction rénale ou hépatique, une pancréatite, des réactions cutanées sévères et une neutropénie / agranulocytose.
La fréquence des réactions indésirables est définie selon la convention suivante :
Très fréquentes (≥ 1/10) ; fréquentes (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquentes (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rares (< 1/10 000) ; de fréquence inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Fréquents
Peu fréquents
Rares
Très rares
Fréquence inconnue
Troubles cardiaques
Ischémie myocardique, y compris angor ou infarctus du myocarde, tachycardie, arythmies, palpitations, œdèmes périphériques
Troubles du sang et du système lymphatique
Eosinophilie
Réduction du nombre de leucocytes (y compris neutropénie ou agranulocytose), réduction du nombre d’hématies, réduction de l’hémoglobine, réduction du nombre de plaquettes
Insuffisance médullaire, pancytopénie, anémie, hémolytique
Troubles du système nerveux
Céphalées,
étourdissements
Vertiges, paresthésies, agueusie, dysgueusie
Tremblements, trouble de l’équilibre
Ischémie cérébrale, y compris accident vasculaire cérébral ischémique et accident ischémique transitoire, perturbation des aptitudes psychomotrices, sensation de brûlure, parosmie
Troubles ophtalmologiques
Troubles visuels, y compris vision trouble
Conjonctivite
Troubles auriculaires et labyrinthiques
Troubles de l’audition, acouphènes
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Toux irritative non-productive, bronchite, sinusite, dyspnée
Bronchospasme y compris asthme aggravé, congestion nasale
Troubles gastro-intestinaux
Inflammation gastro-intestinale, troubles digestifs, gêne abdominale, dyspepsie, diarrhée, nausées, vomissements
Pancréatite (des cas avec issue fatale ont été très exceptionnellement rapportés sous IEC), élévation des enzymes pancréatiques, angiœdème de l’intestin grêle, douleurs abdominales hautes y compris gastrite, constipation, sécheresse buccale
Glossite
Stomatite aphteuse
Troubles rénaux et urinaires
Altération de la fonction rénale, y compris insuffisance rénale aiguë, augmentation du volume d’urine, aggravation d’une protéinurie préexistante, élévation de l’urée sanguine, élévation de la créatininémie
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Rash, en particulier maculo-papulaire
Angiœdème : très exceptionnellement, une obstruction des voies aériennes résultant d’un angiœdème peut entraîner une issue fatale : prurit, hyperhidrose
Dermatite exfoliante, urticaire, onycholyse
Réaction de photo-sensibilité
Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pemphigus, psoriasis aggravé, dermatite psoriasiforme, exanthème ou énanthème pemphigoïde ou lichenoïde, alopécie
Affections endocriniennes
Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH)
Troubles musculo-squelettique et du tissu conjonctif
Spasmes musculaires, myalgie
Arthralgie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Elévation de la kaliémie
Anorexie, perte d’appétit
Baisse de la natrémie
Troubles vasculaires
Hypotension, chute de la pression artérielle orthostatique, syncope
Bouffées vasomotrices
Sténose vasculaire, hypoperfusion, vasculite
Syndrome de Raynaud
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Douleur thoracique, fatigue
Pyrexie
Asthénie
Troubles du système immunitaire
Réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, augmentation de l’anticorps anti-nucléaire
Troubles hépatobiliaires
Elévation des enzymes hépatiques et/ou de la bilirubine conjuguée
Ictère cholestatique, lésions hépato-cellulaires
Insuffisance hépatique aiguë, hépatite cholestatique ou cytolytique (très exceptionnellement d’issue fatale)
Troubles du système reproductif et des seins
Dysfonction érectile transitoire, diminution de la libido
Gynécomastie
Troubles psychiatriques
Humeur dépressive, anxiété, nervosité, agitation, troubles du sommeil y compris somnolence
Etat confus
Trouble de l’attention
Population pédiatrique
La tolérance du ramipril a été suivie chez 325 enfants et adolescents âgés de 2 à 16 ans, au cours de 2 essais cliniques. Alors que la nature et la sévérité des effets s’avèrent similaires à celles des adultes, la fréquence des effets indésirables suivants est plus élevée chez les enfants :
Le profil global de tolérance du ramipril dans la population pédiatrique ne diffère pas significativement de celui dans la population adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Le ramiprilate, le métabolite actif de la promolécule ramipril, inhibe l’enzyme dipeptidylcarboxypeptidase I (synonymes : enzyme de conversion de l’angiotensine ; kininase II). Dans le plasma et les tissus, cette enzyme catalyse la conversion de l’angiotensine I en une substance vasoconstrictrice active, l’angiotensine II, ainsi que la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice active. Une réduction de la formation d’angiotensine II et une inhibition de la dégradation de la bradykinine entraînent une vasodilatation.
L’angiotensine II stimulant également la libération de l’aldostérone, le ramiprilate entraîne une réduction de la sécrétion d’aldostérone. La réponse moyenne à une monothérapie d’IEC s’est avérée plus faible chez les patients hypertendus noirs (Afro-Antillais) (généralement une population hypertensive à faible taux de rénine) que chez les patients non noirs.
Effets pharmacodynamiques
Propriétés antihypertensives
L’administration de ramipril entraîne une réduction marquée des résistances artérielles périphériques. En général, on n’observe pas de changements majeurs du débit plasmatique rénal ni du taux de filtration glomérulaire. L’administration de ramipril à des patients hypertendus entraîne une réduction de la pression artérielle couché et debout sans élévation compensatrice de la fréquence cardiaque.
Chez la majorité des patients, le début de l’effet antihypertenseur d’une dose unique apparaît 1 à 2 heures après administration orale. La concentration maximale après administration d’une dose unique est généralement atteinte 3 à 6 heures après administration orale. L’effet antihypertenseur d’une dose unique dure en général 24 heures.
L’effet antihypertenseur maximal d’un traitement continu de ramipril apparaît généralement au bout de 3 à 4 semaines. Il a été démontré que l’effet antihypertenseur persiste lors d’un traitement à long terme durant 2 ans.
L’interruption brutale de ramipril n’entraîne pas d’augmentation rapide et excessive avec effet rebond de la pression artérielle.
Insuffisance cardiaque
Outre le traitement classique par les diurétiques et les glucosides cardiaques facultatifs, le ramipril s’est avéré bénéfique chez les patients appartenant aux classes fonctionnelles II-IV de la New-York Heart Association. Le produit a présenté des effets bénéfiques sur l’hémodynamique cardiaque (diminution des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droite, réduction des résistances vasculaires périphériques totales, augmentation du débit cardiaque et amélioration de l’indice cardiaque). Il a également réduit l’activation neuroendocrine.
Efficacité et sécurité clinique
Prévention cardiovasculaire/Néphroprotection
Une étude préventive contrôlée versus placebo (étude HOPE) a été menée en ajoutant du ramipril au traitement standard chez plus de 9 200 patients. Ont été inclus dans l’étude des patients à risque accru de maladie cardiovasculaire après soit une maladie cardiovasculaire athérothrombotique (antécédents de maladie coronaire, d’accident vasculaire cérébral ou de vasculopathie périphérique), soit un diabète sucré avec au moins un facteur de risque supplémentaire (documentation d’une microalbuminurie, d’une hypertension, d’un taux élevé de cholestérol total ou de cholestérol LDL, ou d’un tabagisme).
L’étude a montré que le ramipril diminue de façon statistiquement significative l’incidence de l’infarctus du myocarde, de la mortalité de causes cardiovasculaires et de l’accident vasculaire cérébral, seul et associé (critères principaux combinés).
Etude HOPE : Principaux résultats
Ramipril
Placebo
Risque relatif
(intervalle de confiance à 95 %)
Valeur
de p
%
%
Tous les patients
n = 4 645
N = 4 652
Critères principaux combinés
14,0
17,8
0,78 (0,70 – 0,86)
<0,001
Infarctus du myocarde
9,9
12,3
0,80 (0,70 – 0,90)
<0,001
Décès de causes cardiovasculaires
6,1
8,1
0,74 (0,64 – 0,87)
<0,001
Accident vasculaire cérébral
3,4
4,9
0,68 (0,56 – 0,84)
<0,001
Critères secondaires
Décès de toutes causes
10,4
12,2
0,84 (0,75 – 0,95)
0,005
Revascularisation requise
16,0
18,3
0,85 (0,77 – 0,94)
0,002
Hospitalisation pour angor instable
12,1
12,3
0,98 (0,87 – 1,10)
NS
Hospitalisation pour insuffisance cardiaque
3,2
3,5
0,88 (0,70 – 1,10)
0,25
Complications liées au diabète
6,4
7,6
0,84 (0,72 – 0,98)
0,03
L’étude MICRO-HOPE, une sous-étude prédéfinie de l’étude HOPE, a évalué l’effet de l’ajout du ramipril 10 mg au schéma médical actuel versus placebo chez 3 577 patients âgés d’au moins 55 ans (sans limite supérieure d’âge), avec une majorité de cas de diabète de type 2 (et au moins un autre facteur de risque CV), normotendus ou hypertendus.
L’analyse principale a montré que 117 (6,5%) participants sous ramipril et 149 (8,4%) sous placebo ont développé une néphropathie manifeste, ce qui correspond à un RRR de 24% ; IC à 95% [3-40], p = 0,027.
L’étude REIN, une étude multicentrique randomisée, en double aveugle, à groupes parallèles, contrôlée versus placebo, avait pour objectif d’évaluer l’effet d’un traitement par le ramipril sur le taux de diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG) chez 352 patients normotendus ou hypertendus (âgés de 18 à 70 ans) souffrant de protéinurie minime (c’est-à-dire excrétion protéique urinaire moyenne > 1 et < 3 g/24 h) ou sévère (≥ 3 g/24 h) due à une néphropathie chronique non-diabétique. Les deux sous-populations avaient été stratifiées prospectivement.
L’analyse principale des patients ayant la protéinurie la plus sévère (strate arrêtée prématurément en raison d’un bénéfice observé dans le groupe ramipril) a montré que le taux moyen de diminution du DFG par mois était plus faible sous ramipril que sous placebo ; soit -0,54 (0,66) vs. -0,88 (1,03) mL/min/mois, p = 0,038. La différence intergroupe était donc de 0,34 [0,03-0,65] par mois, et autour de 4 mL/min/an ; 23,1% des patients du groupe ramipril ont atteint le critère secondaire combiné d’un doublement de la créatininémie de base et/ou de néphropathie terminale (NT) (nécessité d’une dialyse ou d’une transplantation rénale) vs. 45,5% dans le groupe placebo (p = 0,02).
Prévention secondaire après infarctus du myocarde
L’étude AIRE a inclus plus de 2 000 patients présentant des signes cliniques transitoires/persistants d’insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde documenté. Le traitement par ramipril a été débuté 3 à 10 jours après l’infarctus aigu du myocarde. L’étude a montré qu’au terme d’une durée moyenne de suivi de 15 mois, la mortalité chez les patients traités par ramipril était de 16,9% et de 22,6% chez les patients sous placebo. Ceci signifie une réduction de la mortalité absolue de 5,7% et une réduction du risque relatif de 27% (IC à 95% [11-40%]).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés ONTARGET (ON going Telmisartan Alone and in combinaison with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes). L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.
L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résulats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez les patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’évènements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les évènements indésirables et certains évènements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Population pédiatrique
Dans une étude clinique randomisée, double-aveugle, contrôlée versus placebo chez 244 patients âgés de 6 à 16 ans avec une hypertension (73% hypertension artérielle essentielle), les patients ont reçu soit une dose basse, soit une dose moyenne ou une dose élevée de ramipril, pour atteindre des concentrations plasmatiques de ramiprilate correspondant à des doses chez l’adulte de 1,25 mg, 5 mg et 20 mg, sur la base du poids corporel. Après 4 semaines, le ramipril à la dose la plus élevée était inefficace sur la baisse de la pression artérielle systolique, mais a baissé la pression artérielle diastolique.
Les doses moyennes et basses de ramipril ont toutes les 2 montré une baisse significative des pressions artérielles systoliques et diastoliques chez les enfants avec une hypertension confirmée.
Cet effet n’a pas été constaté dans une étude de retrait à escalades de doses sur 4 semaines, randomisée, double aveugle chez des patients pédiatriques âgés de 6 à 16 ans (75% hypertension artérielle essentielle), dans laquelle les pressions artérielles diastoliques et systoliques ont montré un modeste rebond, mais pas un retour statistiquement significatif à la valeur de base, pour les 3 niveaux de dose de ramipril étudiés en fonction du poids [dose basse (0,625 mg – 2,5 mg), dose moyenne (2,5 mg – 10 mg) ou dose élevée (5 mg – 20 mg)]. Le ramipril n’a pas montré de réponse linéaire en fonction de la dose chez la population pédiatrique étudiée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, le ramipril est rapidement absorbé du tube digestif : le pic de concentration plasmatique de ramipril est atteint dans l’heure qui suit. Sur la base de la récupération urinaire, le taux d’absorption est d’au moins 56% et n’est pas significativement influencé par la présence d’aliments dans le tube digestif. La biodisponibilité du métabolite actif, le ramiprilate, après administration orale de 2,5 mg et de 5 mg de ramipril est de 45%.
Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate, le seul métabolite actif du ramipril, est atteint 2 à 4 heures après la prise du ramipril. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre du ramiprilate après prise unique quotidienne des doses habituelles de ramipril sont atteintes aux alentours du quatrième jour du traitement.
Distribution
La liaison du ramipril aux protéines sériques est d’environ 73%, et celle du ramiprilate d’environ 56%.
Biotransformation
Le ramipril est presque complètement métabolisé en ramiprilate, en ester dicétopipérazine, en acide dicétopipérazine, et en glucoroconjugués du ramipril et du ramiprilate.
Élimination
L’excrétion des métabolites se fait principalement par voie rénale.
Les concentrations plasmatiques du ramiprilate diminuent de manière polyphasique. En raison de sa liaison forte et saturable à l’enzyme de conversion et de sa dissociation lente de l’enzyme, le ramiprilate présente une phase d’élimination terminale prolongée à de très faibles concentrations plasmatiques.
Après administration répétée de doses uniques quotidiennes de ramipril, la demi-vie effective des concentrations du ramiprilate était de 13-17 heures pour les doses de 5-10 mg et plus longue pour les doses plus faibles de 1,25-2,5 mg. Cette différence est liée à la capacité saturable de l’enzyme à se lier au ramiprilate.
Populations particulières
Patients ayant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)
L’excrétion rénale du ramiprilate est réduite chez les patients ayant une insuffisance rénale, et la clairance rénale du ramiprilate est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne une élévation des concentrations plasmatiques du ramiprilate, qui diminuent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.
Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, le métabolisme du ramipril en ramiprilate est retardé en raison de la baisse d’activité des estérases hépatiques, et les taux plasmatiques de ramipril sont élevés. Les concentrations maximales du ramiprilate chez ces patients ne sont toutefois pas différentes de celles observées chez les sujets à fonction hépatique normale.
Population pédiatrique
Le profil pharmacocinétique du ramipril a été étudié chez 30 patients hypertendus, âgés de 2 à 16 ans, avec un poids ≥ 10 kg. Après des doses de 0.05 à 0.2 mg/kg, le ramipril a été rapidement et largement métabolisé en ramiprilate. Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate a été atteint en 2 à 3 heures. La clairance du ramiprilate a été fortement corrélée avec le logarithme du poids corporel (p < 0,01) et la dose (p < 0,001).
La clairance et le volume de distribution ont augmenté avec l’élévation de l’âge des enfants pour chaque groupe de doses. La dose de 0.05 mg/kg chez les enfants a atteint des niveaux d’exposition comparables à ceux atteints chez les adultes traités avec une dose de ramipril de 5 mg. La dose de 0.2 mg/kg chez les enfants a conduit à des niveaux d’exposition plus élevés que ceux atteints chez l’adulte avec la dose maximale recommandée de 10 mg par jour
Patientes en période d’allaitement
L’administration d’une dose orale unique de 10 mg de ramipril a été suivie d’un taux indétectable de ramipril et de son métabolite dans le lait maternel. Toutefois, l’effet de l’administration de doses répétées n’est pas connu.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de toxicologie de la reproduction menées chez le rat, le lapin et le singe n’ont révélé aucune propriété tératogène.
La fertilité n’a pas été perturbée chez le rat, mâle ou femelle.
L’administration de ramipril à des femelles rat au cours de la période fœtale et de l’allaitement a entraîné des lésions rénales irréversibles (dilatation du bassinet rénal) chez la portée, à des doses quotidiennes de 50 mg/kg de poids ou plus.
Des tests extensifs du potentiel mutagène sur différents systèmes de test n’ont pas montré que le ramipril possède des propriétés mutagènes ou génotoxiques.
Lactose monohydraté, bicarbonate de sodium, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, fumarate de stéaryle sodique, colorant PB24877 rose [lactose monohydraté, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172)].
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7, 14, 21, 28, 30, 50, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
7, 14, 21, 28, 30, 50 ou 100 gélules en pilulier (PP) avec un bouchon (PE) contenant un dessicant (gel de silice).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BOUCHARA-RECORDATI
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
IMMEUBLE « LE WILSON »
92800 PUTEAUX
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· CIP 34009 372 621 7 0 : 7 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 372 622 3 1 : 14 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 372 624 6 0 : 21 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 372 625 2 1 : 28 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 372 626 9 9 : 30 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 568 154 2 5 : 50 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 374 012 8 9 : 90 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 568 155 9 3 : 100 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).
· CIP 34009 372 627 5 0 : 7 comprimés sécables en pilulier (PP).
· CIP 34009 372 628 1 1 : 14 comprimés sécables en pilulier (PP).
· CIP 34009 372 629 8 9 : 21 comprimés sécables en pilulier (PP).
· CIP 34009 372 630 6 1 : 28 comprimés sécables écables en pilulier (PP).
· CIP 34009 372 631 2 2 : 30 comprimés sécables en pilulier (PP).
· CIP 34009 568 156 5 4 : 50 comprimés sécables en pilulier (PP).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
19 Janvier 2006 / 19 Janvier 2011.
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 17/08/2017
ramipril BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable, et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable ?
3. Comment prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) non associés.
Code ATC : C09AA05.
Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après la prise de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
Ne prenez jamais RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable :
· Si vous êtes allergique (hypersensible) au ramipril, à tout autre IEC, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. Les signes d’une réaction allergique peuvent inclure une éruption cutanée (rash), des problèmes de déglutition ou de respiration, un gonflement de vos lèvres, de votre visage, de votre gorge ou de votre langue.
· Si vous avez déjà présenté une réaction allergique grave appelée « angiœdème ». Les signes comportent des démangeaisons, une urticaire, des marques rouges sur les mains, les pieds et la gorge, un gonflement de la gorge et de la langue, un gonflement autour des yeux et des lèvres, des difficultés à respirer et à avaler.
· Si vous subissez une dialyse ou tout autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI pourrait ne pas vous convenir.
· Si vous avez des problèmes rénaux du fait de la réduction de l’apport sanguin à votre rein (sténose de l’artère rénale).
· Si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (il est également préférable d’éviter de prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI en début de grossesse, voir rubrique Grossesse et Allaitement).
· Si votre pression artérielle est anormalement basse ou instable. Votre médecin devra l’évaluer.
· Si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI :
· Si vous souffrez de problèmes cardiaques, hépatiques ou rénaux.
· Si vous avez perdu une grande quantité de sels ou de fluides corporels (si vous vomissez, avez la diarrhée, suez de manière inhabituelle, suivez un régime pauvre en sel, prenez des diurétiques depuis longtemps ou avez subi une dialyse).
· Si vous allez suivre un traitement pour réduire votre allergie aux piqûres d’abeille ou de guêpe (désensibilisation).
· Si vous allez recevoir un anesthésique. Celui-ci pourrait vous être donné pour une intervention chirurgicale ou des soins dentaires. Il pourrait s’avérer nécessaire d’arrêter votre traitement par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI un jour avant ; demandez conseil à votre médecin.
· Si votre taux sanguin de potassium est élevé (d’après les résultats de vos tests sanguins).
· Si vous souffrez d’une maladie vasculaire du collagène telle qu’une sclérodermie ou un lupus érythémateux systémique.
· Si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
o Un antagonisme des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète.
o Aliskiren.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang. Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI».
Vous devez informer votre médecin :
· si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse »).
Enfants et adolescents
L’utilisation de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI est déconseillée chez l’enfant et l’adolescent âgé de moins de 18 ans.
Autres médicaments et RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance (en incluant ceux à base de plantes), car RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI peut avoir une incidence sur certains autres médicaments. Par ailleurs, certains médicaments peuvent avoir une incidence sur RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :
· Si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI» et « « Avertissements et précautions »).
Veuillez informer votre médecin si vous prenez l’un ou l’autre des médicaments suivants. Ils peuvent rendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI moins efficace :
· Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l’inflammation (par exemple les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels l’ibuprofène ou l’indométacine et l’aspirine).
· Les médicaments utilisés pour le traitement d’une pression artérielle basse, d’un collapsus, d’une insuffisance cardiaque, d’un asthme ou d’allergies, tels que l’éphédrine, la noradrénaline ou l’adrénaline. Votre médecin devra alors vérifier votre pression artérielle.
Veuillez informer votre médecin si vous prenez l’un ou l’autre des médicaments suivants. Ils peuvent augmenter la probabilité de survenue d’effets secondaires si vous les prenez avec RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI :
· Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l’inflammation (par exemple les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels l’ibuprofène ou l’indométacine et l’aspirine ou les sels d’or).
· Les médicaments contre le cancer (chimiothérapie), les immunosuppresseurs.
· Les médicaments prévenant le rejet d’organe après une transplantation, tels la ciclosporine.
· Les diurétiques tels que le furosémide.
· Les médicaments susceptibles d’entrainer une dégradation de la fonction rénale tels que les médicaments appartenant à la famille des sartans ou d’augmenter la quantité de potassium dans votre sang, tels que la spironolactone, le triamtérène, l’amiloride, les sels de potassium, l’aliskiren et l’héparine (utilisée pour fluidifier le sang).
· Les corticoïdes donnés pour une inflammation, telle la prednisolone.
· L’allopurinol (utilisé pour abaisser l’acide urique dans votre sang).
· Le procaïnamide (donné pour les troubles du rythme cardiaque).
· Les médicaments appartenant à la famille des gliptines (utilisés pour traiter le diabète)
· Les dérivés nitrés (utilisés pour traiter l’angine de poitrine) et les médicaments entrainant une hypotension.
· Le racécadotril utilisé pour traiter les diarrhées.
Veuillez informer votre médecin si vous prenez l’un ou l’autre des médicaments suivants. Ils pourraient être affectés par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI :
· Les médicaments pour le diabète tels que certains antidiabétiques oraux (les sulfamides hypoglycémiants) et l’insuline. RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI pourrait abaisser le taux de sucre dans votre sang (glycémie). Surveillez étroitement votre glycémie lorsque vous prenez RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
· Le lithium (donné pour des problèmes de santé mentale). RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI pourrait augmenter la quantité de lithium dans votre sang (lithiémie). Votre lithiémie devra être étroitement surveillée par votre médecin.
Si l’un ou l’autre de ces cas ci-dessus vous concerne (ou si vous n’en êtes pas sûr(e)), parlez-en à votre médecin avant de prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable avec des aliments, boissons et l’alcool
La prise d’alcool avec RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI peut vous donner des vertiges, des étourdissements ou une sensation de tête légère. Si vous vous préoccupez de savoir la quantité d’alcool que vous pouvez boire alors que vous prenez RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI, parlez-en à votre médecin, les médicaments utilisés pour réduire la pression artérielle et l’alcool pouvant avoir des effets additifs.
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique Grossesse).
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l’allaitement. RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.
Sportifs
Sans objet.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pourriez ressentir des étourdissements en prenant RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
La survenue de ces étourdissements est plus probable lorsque vous débutez la prise de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI ou commencez à prendre une dose plus élevée. Dans ce cas, ne conduisez pas et n’utilisez pas d’outils ni de machines.
RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable contient du lactose.
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Comment prendre ce médicament
Prenez ce médicament par voie orale, au même moment de la journée chaque jour.
Avalez les comprimés entiers avec un liquide.
N’écrasez pas et ne mâchez pas les comprimés.
Combien en prendre
Traitement d’une pression artérielle élevée
La dose initiale habituelle est de 1,25 mg ou de 2,5 mg une fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité à prendre jusqu’à ce que votre pression artérielle soit contrôlée.
La dose maximale est de 10 mg une fois par jour.
Si vous prenez déjà des diurétiques, votre médecin pourrait arrêter ou réduire la quantité du diurétique que vous prenez avant de débuter le traitement par RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
Pour réduire votre risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral
La dose initiale habituelle est de 2,5 mg une fois par jour.
Votre médecin pourrait par la suite décider d’augmenter la quantité que vous prenez.
La dose habituelle est de 10 mg une fois par jour.
Traitement pour réduire ou retarder l’aggravation des problèmes rénaux
Votre traitement pourrait être débuté à la dose de 1,25 mg ou de 2,5 mg une fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.
La dose habituelle est de 5 mg ou 10 mg une fois par jour.
Traitement de l’insuffisance cardiaque
La dose initiale habituelle est de 1,25 mg une fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.
La dose maximale est de 10 mg/jour. Il est préférable de la prendre en deux prises par jour.
Traitement après avoir subi une crise cardiaque
La dose initiale habituelle est de 1,25 mg une fois par jour à 2,5 mg deux fois par jour.
Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.
La dose maximale est de 10 mg/jour. Il est préférable de la prendre en deux prises par jour.
Sujet âgé
Votre médecin réduira la dose initiale et ajustera votre traitement plus lentement.
Si vous avez pris plus de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou allez immédiatement au service des urgences de l’hôpital le plus proche. Ne conduisez pas jusqu’à l’hôpital, faites-vous emmener par quelqu’un ou appelez une ambulance. Prenez la boîte de médicaments avec vous pour que le médecin sache ce que vous avez pris.
Si vous oubliez de prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ; prenez votre dose suivante à l’heure habituelle.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Arrêter de prendre RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un ou l’autre des effets secondaires graves suivants : vous pourriez avoir besoin d’un traitement médical urgent :
· Gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge rendant difficile la déglutition ou la respiration, ainsi que des démangeaisons et des éruptions cutanées. Ceci pourrait être le signe d’une réaction allergique grave à RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI.
· Réactions cutanées sévères y compris une éruption, des ulcères buccaux, une aggravation d’une maladie de peau préexistante, une rougeur, des vésicules ou une desquamation de la peau (tel que le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique ou l’érythème polymorphe).
Informez immédiatement votre médecin si vous ressentez :
· Un rythme cardiaque rapide, irrégulier ou fortement ressenti (palpitations), une douleur dans la poitrine, une contraction de la poitrine ou des problèmes plus graves, y compris une crise cardiaque et un accident vasculaire cérébral.
· Un essoufflement ou une toux. Ceux-ci pourraient être des signes de problèmes pulmonaires.
· Des ecchymoses apparaissant facilement, un saignement prolongé, tout saignement manifeste (par ex. saignement des gencives), des taches pourpres ou des rougeurs sur la peau, ou des infections faciles à contracter, un mal de gorge et une fièvre, une sensation de fatigue, de défaillance, d’étourdissement, ou une pâleur cutanée. Ceux-ci pourraient être les signes de problèmes sanguins ou de moelle osseuse.
· Des douleurs à l’estomac sévères pouvant atteindre le dos. Ceci pourrait être le signe d’une pancréatite (inflammation du pancréas).
· Une fièvre, des frissons, une fatigue, une perte d’appétit, des douleurs d’estomac, des nausées, une coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse). Ceux-ci pourraient être les signes de problèmes hépatiques tels qu’une hépatite (inflammation du foie) ou des lésions hépatiques.
Autres effets indésirables éventuels :
Veuillez informer votre médecin si l’un ou l’autre des symptômes suivants s’aggravait ou durait plus de quelques jours.
Effets indésirables fréquents (affectant moins d’une personne sur 10)
· Maux de tête ou fatigue.
· Sensation de vertiges. Ceci est plus susceptible de se produire au début de la prise de RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI ou au début de la prise d’une dose plus forte.
· Evanouissement, hypotension (pression artérielle anormalement basse), en particulier lorsque vous vous levez ou vous asseyez dans le lit rapidement.
· Toux sèche irritative, inflammation des sinus (sinusite) ou bronchite, essoufflement.
· Douleurs gastriques ou intestinales, diarrhée, indigestion, nausées ou vomissements.
· Eruption cutanée avec zone surélevée ou non.
· Douleurs dans la poitrine.
· Crampes ou douleurs musculaires.
· Examens sanguins montrant une élévation inhabituelle de votre taux de potassium.
Effets indésirables peu fréquents (affectant moins d’une personne sur 100)
· Problèmes d’équilibre (vertiges).
· Démangeaisons et sensations cutanées inhabituelles telles que des sensations d’engourdissement, de picotements, de piqûres d’aiguilles, de brûlure ou de fourmillement (paresthésies).
· Perte ou modification du goût des aliments.
· Problème de sommeil.
· Sentiment de dépression, d’anxiété, nervosité inhabituelle, agitation.
· Nez bouché, difficulté à respirer ou aggravation d’un asthme.
· Gonflement intestinal appelé « angiœdème intestinal », se présentant par des symptômes tels que des douleurs abdominales, des vomissements et une diarrhée.
· Brûlures d’estomac, constipation ou bouche sèche.
· Augmentation de la quantité d’urine dans la journée.
· Transpiration inhabituelle.
· Perte ou diminution de l’appétit (anorexie).
· Battements cardiaques fortement ressentis ou irréguliers, gonflement des bras et des jambes. Ceci pourrait être un signe de rétention d’eau.
· Bouffées de chaleur.
· Vision trouble.
· Douleurs articulaires.
· Fièvre.
· Incapacité sexuelle chez l’homme, réduction de la libido chez l’homme ou la femme.
· Augmentation du nombre de certains globules blancs du sang (éosinophilie) découvert lors d’un test sanguin.
· Examens sanguins montrant des modifications de la fonction hépatique, pancréatique ou rénale.
Effets indésirables rares (affectant moins d’une personne sur 1 000)
· Sensation d’être flageolant(e) ou confus(e).
· Rougeur et gonflement de la langue.
· Ecaillement ou pelage sévères de la peau, éruption cutanée avec démangeaisons et grosseurs.
· Problème au niveau des ongles (ex. détachement ou chute d’un ongle).
· Eruption ou ecchymoses cutanées.
· Taches sur la peau et froideur des extrémités.
· Rougeur, démangeaison, gonflement ou larmoiement des yeux.
· Trouble de l’audition et bourdonnements d’oreilles.
· Sensation de faiblesse.
· Examens sanguins montrant une baisse du nombre de globules rouges, de globules blancs ou de plaquettes, ou du taux d’hémoglobine.
Effets indésirables très rares (affectant moins d’une personne sur 10 000)
· Sensibilité inhabituelle au soleil.
Autres effets indésirables rapportés :
Veuillez informer votre médecin si l’un ou l’autre des symptômes suivants s’aggravait ou durait plus de quelques jours.
· Difficulté de concentration.
· Gonflement de la bouche.
· Examens sanguins montrant un nombre trop faible de cellules sanguines dans votre sang.
· Examens sanguins montrant un taux inhabituellement bas de sodium dans votre sang.
· Changement de couleur des doigts et des orteils lorsque vous avez froid, avec picotements ou sensations douloureuses lorsque vous vous réchauffez (syndrome de Raynaud).
· Augmentation de la taille des seins chez l’homme.
· Réactions ralenties ou perturbées.
· Sensation de brûlure.
· Modification des odeurs.
· Chute de cheveux.
· Troubles de l’élimination de l’eau associés à une quantité de sodium dans le sang basse (syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone anti-diurétique).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable
· La substance active est :
Ramipril....................................................................................................................5 mg
Pour un comprimé sécable.
· Les autres composants sont :
Lactose monohydraté, bicarbonate de sodium, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, fumarate de stéaryle sodique, colorant rose [lactose monohydraté, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172)].
Qu’est-ce que RAMIPRIL BOUCHARA-RECORDATI 5 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Boîte ou pilulier de 7, 14, 21, 28, 30, 50, 90 ou 100 comprimés. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
IMMEUBLE « LE WILSON »
92800 PUTEAUX
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
LABORATOIRES BOUCHARA-RECORDATI
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
IMMEUBLE « LE WILSON »
92800 PUTEAUX
FRANCE
ACTAVIS HF.
REYKJAVIKURVEGUR 78
220 HAFNARFJORDUR
ISLANDE
ou
ACTAVIS LTD
B16
BULEBEL INDUSTRIAL ESTATE
ZEJTUN ZTN 08
MALTE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Juillet 2017.
Sans objet.