RAMIPRIL ALMUS 10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60049895
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09AA05.RAMIPRIL ALMUS contient un médicament appelé ramipril. Celui-ci fait partie d'un groupe de médicaments appelés IEC (inhibiteurs de l'enzyme de conversion).RAMIPRIL ALMUS agit en :RAMIPRIL ALMUS peut être utilisé :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé sécable
    • Date de commercialisation : 08/02/2006
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BIOGARAN

    Les compositions de RAMIPRIL ALMUS 10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé RAMIPRIL 11532 10 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3733565
    • Code CIP3 : 3400937335652
    • Prix : 3,75 €
    • Date de commercialisation : 28/01/2008
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3925833
    • Code CIP3 : 3400939258331
    • Prix : 10,85 €
    • Date de commercialisation : 16/11/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 22/10/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ramipril................................................................................................................................. 10 mg

    Pour un comprimé sécable.

    Excipient à effet notoire : lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé sécable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Traitement de l'hypertension.

    · Prévention cardiovasculaire : réduction de la morbidité et la mortalité cardiovasculaires chez les patients présentant :

    o une maladie cardiovasculaire athérothrombotique manifeste (antécédents de maladie coronaire ou d'accident vasculaire cérébral, ou artériopathie périphérique) ou

    o un diabète avec au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1).

    · Traitement de la néphropathie :

    o néphropathie glomérulaire diabétique débutante, telle que définie par la présence d'une microalbuminurie ;

    o néphropathie glomérulaire diabétique manifeste, telle que définie par une macroprotéinurie chez les patients présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire (voir rubrique 5.1) ;

    o néphropathie glomérulaire non-diabétique manifeste, telle que définie par une macroprotéinurie ≥ 3 g/jour (voir rubrique 5.1).

    · Traitement de l'insuffisance cardiaque symptomatique.

    · Prévention secondaire à la suite d'un infarctus aigu du myocarde : réduction de la mortalité à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde chez les patients ayant des signes cliniques d'insuffisance cardiaque, en débutant > 48 heures après l'infarctus.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Il est recommandé de prendre RAMIPRIL ALMUS chaque jour au même moment de la journée.

    RAMIPRIL ALMUS peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise alimentaire ne modifiant pas sa biodisponibilité (voir rubrique 5.2).

    RAMIPRIL ALMUS doit être avalé avec du liquide. Il ne doit être ni mâché ni écrasé.

    Adultes

    Patients traités par diurétique

    Une hypotension peut survenir à la mise en route d'un traitement par RAMIPRIL ALMUS ; ceci en particulier chez les patients recevant un traitement concomitant par des diurétiques. Il est par conséquent recommandé de prendre des précautions puisque ces patients peuvent présenter une déplétion hydrosodée.

    Si possible, le diurétique sera arrêté 2 à 3 jours avant le début du traitement par RAMIPRIL ALMUS (voir rubrique 4.4).

    Chez les patients hypertendus chez lesquels le diurétique n'est pas arrêté, le traitement par RAMIPRIL ALMUS sera débuté à la dose de 1,25 mg. La fonction rénale et la kaliémie seront surveillées. La dose de RAMIPRIL ALMUS sera ajustée par la suite en fonction de la pression artérielle cible.

    Hypertension

    La dose sera individualisée selon le profil du patient (voir rubrique 4.4) et le contrôle tensionnel.

    RAMIPRIL ALMUS peut être utilisé en monothérapie ou en association à d'autres classes de médicaments antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

    Dose initiale

    RAMIPRIL ALMUS sera débuté graduellement à la dose initiale recommandée de 2,5 mg par jour.

    Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé pourraient présenter une chute excessive de la pression artérielle après la première dose. Une dose initiale de 1,25 mg est recommandée chez de tels patients, et la mise en route du traitement sera effectuée sous surveillance médicale (voir rubrique 4.4).

    Titration et dose d'entretien

    La dose peut être doublée toutes les deux à quatre semaines de manière à atteindre progressivement la pression artérielle cible ; la dose maximale autorisée de RAMIPRIL ALMUS est de 10 mg par jour. En général, la dose est administrée en une prise quotidienne.

    Prévention cardiovasculaire

    Dose initiale

    La dose initiale recommandée est de 2,5 mg de RAMIPRIL BIOGARAN une fois par jour.

    Titration et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose sera graduellement augmentée. Il est recommandé de doubler la dose au terme d'une à deux semaines de traitement et, au terme de deux à trois semaines supplémentaires, de l'augmenter pour atteindre la dose cible d'entretien de 10 mg de RAMIPRIL BIOGARAN en une prise quotidienne.

    Voir également plus haut la posologie chez les patients sous diurétique.

    Traitement de la néphropathie

    Chez les patients présentant un diabète et une microalbuminurie

    Dose initiale

    La dose initiale recommandée est de 1,25 mg de RAMIPRIL ALMUS une fois par jour.

    Titration et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler la dose quotidienne unique à 2,5 mg au terme de deux semaines, puis à 5 mg au terme de deux semaines supplémentaires.

    Chez les patients présentant un diabète et au moins un facteur de risque cardiovasculaire

    Dose initiale

    La dose initiale recommandée est de 2,5 mg de RAMIPRIL ALMUS une fois par jour.

    Titration et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler la dose quotidienne à 5 mg de RAMIPRIL ALMUS au terme d'une à deux semaines, puis à 10 mg de RAMIPRIL ALMUS au terme de deux à trois semaines supplémentaires. La dose quotidienne cible est de 10 mg.

    Chez les patients présentant une néphropathie non-diabétique telle que définie par une macroprotéinurie ≥ 3 g/jour

    Dose initiale

    La dose initiale recommandée est de 1,25 mg de RAMIPRIL ALMUS une fois par jour.

    Titration et dose d'entretien

    En fonction de la tolérance par le patient du principe actif, la dose est augmentée par la suite. Il est recommandé de doubler la dose quotidienne unique à 2,5 mg au terme de deux semaines, puis à 5 mg au terme de deux semaines supplémentaires.

    Insuffisance cardiaque symptomatique

    Dose initiale

    Chez les patients stabilisés sous traitement diurétique, la dose initiale recommandée est de 1,25 mg par jour.

    Titration et dose d'entretien

    La posologie de RAMIPRIL ALMUS sera ajustée en doublant la dose toutes les une à deux semaines, jusqu'à une dose quotidienne maximale de 10 mg. Deux prises par jour sont préférables.

    Prévention secondaire après infarctus aigu du myocarde et en présence d'une insuffisance cardiaque

    Dose initiale

    48 heures après un infarctus du myocarde, chez un patient cliniquement et hémodynamiquement stable, la dose initiale sera de 2,5 mg deux fois par jour durant trois jours. Si la dose initiale de 2,5 mg n'est pas tolérée, une dose de 1,25 mg deux fois par jour sera administrée durant deux jours puis augmentée à 2,5 mg et 5 mg deux fois par jour. Si la dose ne peut pas être augmentée à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement doit être arrêté.

    Voir également plus haut la posologie chez les patients sous diurétique.

    Titration et dose d'entretien

    La dose quotidienne sera augmentée par la suite en doublant la dose à un à trois jours d'intervalle jusqu'à atteindre la dose d'entretien cible de 5 mg deux fois par jour.

    La dose d'entretien sera répartie en 2 prises quotidiennes dans la mesure du possible.

    Si la dose ne peut être augmentée à 2,5 mg deux fois par jour, le traitement sera arrêté. A ce jour, l'expérience de ce traitement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère (NYHA IV) immédiatement après un infarctus du myocarde n'est pas suffisante. Si la décision de traiter ces patients est prise, il est recommandé de débuter le traitement par 1,25 mg une fois par jour, et des précautions particulières doivent être prises pour toute augmentation de la dose.

    Populations particulières

    Patients ayant une insuffisance rénale

    La dose quotidienne chez les patients insuffisants rénaux doit être basée sur la clairance de la créatinine (voir rubrique 5.2) :

    · en cas de clairance de la créatinine ≥ 60 mL/min, il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose initiale (2,5 mg/jour) ; la dose quotidienne maximale est de 10 mg ;

    · en cas de clairance de la créatinine située entre 30 et 60 mL/min, il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose initiale (2,5 mg/jour) ; la dose quotidienne maximale est de 5 mg ;

    · en cas de clairance de la créatinine située entre 10 et 30 mL/min, la dose initiale est de 1,25 mg/jour et la dose quotidienne maximale de 5 mg ;

    · chez les patients hémodialysés hypertendus: le ramipril est faiblement dialysable; la dose initiale est de 1,25 mg/jour et la dose quotidienne maximale de 5 mg; le médicament sera administré quelques heures après la réalisation de l'hémodialyse.

    Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 5.2)

    Chez les patients insuffisants hépatiques, le traitement par RAMIPRIL ALMUS sera mis en route sous étroite surveillance médicale et la dose quotidienne maximale sera de 2,5 mg de RAMIPRIL ALMUS.

    Sujet âgé

    Les doses initiales seront plus faibles, et la titration ultérieure de la dose sera plus graduelle, en raison d'une plus grande probabilité de survenue d'effets indésirables, en particulier chez les patients très âgés et frêles. Une dose initiale réduite de 1,25 mg de ramipril sera envisagée.

    Population pédiatrique

    La tolérance et l’efficacité du ramipril chez les enfants n’ont pas été établies. Les données actuellement disponibles pour RAMIPRIL ALMUS sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1, 5.2 et 5.3, mais aucune recommandation spécifique sur la posologie ne peut être faite.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité au ramipril, à tout autre IEC (inhibiteur de l'enzyme de conversion) ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · Antécédent d'angiœdème (héréditaire, idiopathique ou du fait d'un antécédent d'angiœdème avec les IEC ou les ARA-II) ;

    · Utilisation concomitante avec l’association sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.4 et 4.5) ;

    · Traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5) ;

    · Sténose artérielle rénale bilatérale significative, ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique ;

    · 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6) ;

    · Le ramipril ne doit pas être utilisé chez les patients hypotendus ou instables hémodynamiquement.

    · L’association de RAMIPRIL ALMUS à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète sucré ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m²) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Populations particulières

    Grossesse

    Les IEC comme le ramipril et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse.

    A moins que le traitement par IEC/ARA II ne soit considéré comme essentiel, le traitement antihypertenseur des patientes qui envisagent une grossesse doit être modifié pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse.

    En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC/ARA II doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Patients à risque particulier d’hypotension

    · Patients à système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé

    Les patients ayant un système rénine-angiotensine-aldostérone fortement activé sont à risque d'une chute brutale de la pression artérielle et d'une altération de la fonction rénale en raison de l'inhibition de l'enzyme de conversion, en particulier lorsqu'un IEC ou un diurétique concomitant est administré pour la première fois ou lors de la première augmentation de dose.

    Une activation significative du système rénine-angiotensine-aldostérone est à prévoir, et une surveillance médicale, y compris le contrôle de la pression artérielle, est nécessaire par exemple en cas de :

    o patients ayant une hypertension sévère ;

    o patients ayant une insuffisance cardiaque congestive décompensée ;

    o patients ayant une obstruction hémodynamique significative au remplissage ou à l’éjection du ventricule gauche (par exemple une sténose de la valve aortique ou mitrale) ;

    o patients ayant une sténose artérielle rénale unilatérale avec un second rein fonctionnel ;

    o patients ayant ou susceptibles de développer une déplétion hydrosodée (y compris les patients sous diurétiques) ;

    o patients ayant une cirrhose hépatique et/ou une ascite ;

    o patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou durant une anesthésie par des agents entraînant une hypotension.

    En général, il est recommandé de corriger toute déshydratation, hypovolémie ou déplétion sodée avant la mise en route du traitement (chez les patients en insuffisance cardiaque toutefois, une telle action correctrice doit être soigneusement pesée contre le risque de surcharge volumique).

    · Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    · Insuffisance cardiaque transitoire ou persistante après un IDM ;

    · Patients à risque d’ischémie cardiaque ou cérébrale en cas d’hypotension aiguë.

    La phase initiale de traitement nécessite une surveillance médicale particulière.

    Sujets âgés

    Voir rubrique 4.2.

    Chirurgie

    Il est recommandé d’arrêter un traitement par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine tels que le ramipril si possible un jour avant l’intervention.

    Surveillance de la fonction rénale

    La fonction rénale sera évaluée avant et durant le traitement, et la posologie ajustée, en particulier au cours des premières semaines de traitement. Une surveillance particulièrement soigneuse est requise chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique 4.2). Un risque d'altération de la fonction rénale existe, en particulier chez les patients en insuffisance cardiaque congestive ou après une transplantation rénale.

    Angiœdème

    Un angiœdème a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris le ramipril (voir rubrique 4.8).

    Ce risque d’angiœdème (par exemple gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) peut être augmenté chez les patients prenant des traitements concomitants susceptibles de provoquer un angiœdème comme les inhibiteurs de la protéine mTOR (cible de la rapamycine chez les mammifères) (par exemple temsirolimus, évérolimus, sirolimus), la vildagliptine ou les inhibiteurs de la néprilysine (NEP) (comme le racécadotril).

    L’utilisation concomitante du ramipril avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée du fait du risque majoré d’angioedème (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    En cas d’angiœdème, RAMIPRIL ALMUS doit être arrêté.

    Un traitement d’urgence sera promptement instauré. Le patient sera maintenu sous observation durant au moins 12 à 24 heures et libéré après résolution complète des symptômes.

    Un angiœdème intestinal a été rapporté chez des patients traités par des IEC, y compris RAMIPRIL ALMUS (voir rubrique 4.8). Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements).

    Réactions anaphylactiques au cours d’une désensibilisation

    La probabilité et la sévérité des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes au venin d’insecte et à d’autres allergènes sont augmentées lors de l’inhibition de l’enzyme de conversion. Une interruption temporaire de RAMIPRIL ALMUS sera envisagée avant une désensibilisation.

    Surveillance des électrolytes : hyperkaliémie

    Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients traités par les IEC, y compris RAMIPRIL ALMUS. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie incluent ceux ayant une insuffisance rénale, un âge > 70 ans, un diabète sucré non contrôlé, ou ceux utilisant des sels de potassium, des diurétiques épargneurs de potassium ou d'autres substances actives augmentant le taux plasmatique du potassium, ou ceux présentant des pathologies telles qu'une déshydratation, une décompensation cardiaque aiguë, une acidose métabolique. Si l'administration simultanée des agents susmentionnés est jugée appropriée, une surveillance régulière du potassium sérique est recommandée (voir rubrique 4.5).

    Surveillance des électrolytes : hyponatrémie

    Un syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH), avec une hyponatrémie consécutive, a été observé chez quelques patients traités avec du ramipril. Il est recommandé de surveiller régulièrement les taux de sodium sérique chez les patients âgés et chez les autres patients à risque d’hyponatrémie.

    Neutropénie/agranulocytose

    Une neutropénie/agranulocytose, ainsi qu'une thrombocytopénie et une anémie, ont été rarement observées, et une dépression médullaire a également été rapportée. Il est recommandé de surveiller la numération leucocytaire afin de permettre la détection d'une éventuelle leucopénie. Une surveillance plus fréquente est conseillée au cours de la phase initiale du traitement et chez les patients ayant une altération de la fonction rénale, ceux atteints d'une maladie concomitante du collagène (tel le lupus érythémateux ou la sclérodermie), et ceux traités par d'autres médicaments entraînant des modifications de la formule sanguine (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Différences ethniques

    Les IEC entraînent un taux plus élevé d’angiœdème chez les patients noirs que chez les patients non-noirs. Comme pour les autres IEC, le ramipril pourrait être moins efficace en termes de diminution de la pression artérielle chez les patients issus de populations noires que chez les patients issus d’autres populations, peut-être en raison d’une prévalence plus élevée de l’hypertension à faible taux de rénine chez la population hypertensive noire.

    Toux

    Une toux a été rapportée lors de la prise des IEC. Typiquement, la toux est non productive, persistante et résolutive après arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit être envisagée lors du diagnostic différentiel d’une toux.

    Liées aux excipients

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine‑angiotensine‑aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Associations contre-indiquées

    L’utilisation concomitante des IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée car elle augmente le risque d’angiœdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le traitement avec ramipril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la prise de la dernière dose de l’association sacubitril/valsartan. L’association sacubitril/valsartan ne doit pas être débutée moins de 36 heures après la dernière dose de ramipril.

    Les traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement tels que la dialyse ou l’hémofiltration utilisant certaines membranes de haute perméabilité (par ex. les membranes en polyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité sur sulfate de dextran, en raison du risque accru de réactions anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si un tel traitement est requis, le recours à un type différent de membrane de dialyse ou à une classe différente d'agents antihypertenseurs doit être envisagé.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Sels de potassium, héparine, diurétiques épargnants potassiques et autres substances actives augmentant les taux plasmatiques du potassium (y compris les antagonistes de l’angiotensine II, le triméthoprime seul et sous forme d’association à dose fixe avec du sulfaméthoxazole, le tacrolimus, la ciclosporine)

    Une hyperkaliémie peut survenir, par conséquent, une surveillance étroite du potassium sérique est requise.

    + Agents antihypertenseurs (par ex. les diurétiques) et autres substances pouvant abaisser la pression artérielle (par ex. les nitrates, les antidépresseurs tricycliques, les anesthésiques, la prise aiguë d’alcool, le baclofène, l’alfuzosine, la doxazosine, la prazosine, la tamsulosine, la térazosine)

    Une potentialisation du risque d’hypotension est à prévoir (voir rubrique 4.2 concernant les diurétiques).

    + Sympathomimétiques vasopresseurs et autres substances (telles l’isoprotérénol, la dobutamine, la dopamine, l’épinéphrine) susceptibles de réduire l’effet antihypertenseur de RAMIPRIL ALMUS

    Une surveillance de la pression artérielle est recommandée.

    + Allopurinol, immunosuppresseurs, corticoïdes, procaïnamide, cytostatiques et autres substances susceptibles de modifier la numération sanguine

    Probabilité accrue de réactions hématologiques (voir rubrique 4.4).

    + Sels de lithium

    L’excrétion du lithium pourrait être réduite par les IEC, et par conséquent la toxicité du lithium augmentée. La lithiémie doit être surveillée.

    + Agents antidiabétiques, y compris l’insuline

    Des réactions hypoglycémiques peuvent survenir. Une surveillance glycémique est recommandée.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide acétylsalicylique

    Une réduction de l’effet antihypertenseur de RAMIPRIL ALMUS est à prévoir. En outre, un traitement concomitant par IEC et AINS peut entraîner un risque accru d’aggravation de la fonction rénale ainsi qu’une élévation de la kaliémie.

    + Inhibiteurs de la protéine mTOR ou vildagliptine

    Un risque majoré d’angiœdème est possible chez les patients prenant des traitements concomitants comme les inhibiteurs de la protéine mTOR (par exemple temsirolimus, évérolimus, sirolimus) ou la vildagliptine. Une prudence particulière devra être observée au début du traitement (voir rubrique 4.4).

    + Inhibiteurs de la néprilysine (NEP)

    Une majoration du risque d’angiœdème a été rapportée en cas d’utilisation concomitante d’IEC et d’inhibiteurs de la néprilysine (NEP) comme le racécadotril (voir rubrique 4.4).

    + Sacubitril/valsartan

    L’utilisation concomitante des IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée car elle augmente le risque d’angiœdème.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    RAMIPRIL ALMUS est déconseillé pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4) et est contre‑indiqué aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubrique 4.3).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue.

    A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur des patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement, et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).

    En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.

    Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés étroitement afin de rechercher tout signe d’hypotension, d’oligurie et d’hyperkaliémie (voir aussi rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    En raison de l’insuffisance de l’information disponible sur l’utilisation de RAMIPRIL ALMUS au cours de l'allaitement (voir rubrique 5.2), RAMIPRIL ALMUS est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Certains effets indésirables (par ex. les symptômes d’une réduction de la pression artérielle tels des étourdissements) peuvent perturber la capacité de concentration et de réaction du patient, et par conséquent constituer un risque dans les situations où ces capacités revêtent une importance particulière (telles la conduite d’un véhicule ou l’utilisation d’une machine).

    Ceci peut avoir lieu en particulier au début du traitement, ou lors du remplacement d’autres traitements. Après la première dose ou des augmentations ultérieures de la dose, il n’est pas conseillé de conduire ni d’utiliser des machines durant plusieurs heures.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Le profil de tolérance du ramipril comporte une toux sèche persistante et des réactions dues à une hypotension. Les réactions indésirables graves comportent un angiœdème, une hyperkaliémie, une altération de la fonction rénale ou hépatique, une pancréatite, des réactions cutanées sévères et une neutropénie/agranulocytose.

    Tableau récapitulatif des réactions indésirables

    La fréquence des réactions indésirables est définie selon la convention suivante :

    Très fréquentes (≥ 1/10) ; fréquentes (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquentes (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10000 à < 1/1000) ; très rares (< 1/10000), de fréquence inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Fréquents

    Peu fréquents

    Rares

    Très rares

    Fréquence

    inconnue

    Troubles du sang et du système lymphatique

    Eosinophilie

    Réduction du nombre de leucocytes (y compris neutropénie ou agranulocytose), réduction du nombre d’hématies, réduction de l’hémoglobine, réduction du nombre de plaquettes

    Insuffisance médullaire, pancytopénie, anémie hémolytique

    Troubles du système immunitaire

    Réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, augmentation de l’anticorps anti‑nucléaire

    Affections endocriniennes

    Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti‑diurétique (SIADH)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Elévation de la kaliémie

    Anorexie, perte d’appétit

    Baisse de la natrémie

    Troubles psychiatriques

    Humeur dépressive, anxiété, nervosité, agitation, troubles du sommeil y compris somnolence

    Etat confus

    Trouble de l’attention

    Troubles du système nerveux

    Céphalées, étourdissements

    Vertiges, paresthésies, agueusie, dysgueusie

    Tremblements, trouble de l’équilibre

    Ischémie cérébrale, y compris accident vasculaire cérébral ischémique et accident ischémique transitoire, perturbation des aptitudes psychomotrices, sensation de brûlure, parosmie

    Troubles ophtalmologiques

    Troubles visuels, y compris vision trouble

    Conjonctivite

    Troubles auriculaires et labyrinthiques

    Troubles de l’audition, acouphènes

    Troubles cardiaques

    Ischémie myocardique, y compris angor ou infarctus du myocarde, tachycardie, arythmies, palpitations, œdèmes périphériques

    Troubles vasculaires

    Hypotension, chute de la pression artérielle orthostatique, syncope

    Bouffées vasomotrices

    Sténose vasculaire, hypoperfusion, vasculite

    Syndrome de Raynaud

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    Toux irritative non-productive bronchite, sinusite, dyspnée

    Bronchospasme y compris asthme aggravé, congestion nasale

    Troubles gastro‑intestinaux

    Inflammation gastro-intestinale, troubles digestifs, gêne abdominale, dyspepsie, diarrhée, nausées, vomissements

    Pancréatite (des cas avec issue fatale ont été très exceptionnellement rapportés sous IEC), élévation des enzymes pancréatiques, angiœdème de l’intestin grêle, douleurs abdominales hautes y compris gastrite, constipation, sécheresse buccale

    Glossite

    Stomatite aphteuse

    Troubles hépatobiliaires

    Elévation des enzymes hépatiques et/ou de la bilirubine conjuguée

    Ictère cholestatique, lésions hépato-cellulaires

    Insuffisance hépatique aiguë, hépatite cholestatique ou cytolytique (très exceptionnellement d’issue fatale)

    Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash, en particulier maculo-papulaire

    Angiœdème ; très exceptionnellement, une obstruction des voies aériennes résultant d’un angiœdème peut entraîner une issue fatale ; prurit, hyperhidrose

    Dermatite exfoliante, urticaire, onycholyse

    Réaction de photo-sensibilité

    Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pemphigus, psoriasis aggravé, dermatite psoriasiforme, exanthème ou énanthème pemphigoïde ou lichénoïde, alopécie

    Troubles musculo-squelettique et du tissu conjonctif

    Spasmes musculaires, myalgie

    Arthralgie

    Troubles rénaux et urinaires

    Altération de la fonction rénale, y compris insuffisance rénale aiguë, augmentation du volume d’urine, aggravation d’une protéinurie préexistante, élévation de l’urée sanguine, élévation de la créatininémie

    Troubles du système reproductif et des seins

    Dysfonction érectile transitoire, diminution de la libido

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Douleur thoracique, fatigue

    Pyrexie

    Asthénie

    Population pédiatrique

    La tolérance du ramipril a été suivie chez 325 enfants et adolescents âgés de 2 à 16 ans, au cours de 2 essais cliniques. Alors que la nature et la sévérité des effets indésirables s’avèrent similaires à celles des adultes, la fréquence des effets indésirables suivants est plus haute chez les enfants :

    · Tachycardie, congestion nasale et rhinite, « fréquent » (≥ 1/100 à < 1/10) chez la population pédiatrique et « peu fréquent » (≥ 1/1000 à < 1/100) chez la population adulte.

    · Conjonctivite « fréquent » (≥ 1/100 à < 1/10) chez la population pédiatrique, et « rare » (≥ 1/10 000 à < 1/1000) chez la population adulte.

    · Tremblements et urticaire « peu fréquent » (≥ 1/1000 à < 1/100) chez la population pédiatrique, et « rare » (≥ 1/10 000 à < 1/1000) chez la population adulte.

    Le profil global de tolérance du ramipril dans la population pédiatrique ne diffère pas significativement de celui dans la population adulte.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les symptômes associés à un surdosage des IEC peuvent comporter une vasodilatation périphérique excessive (avec hypotension marquée, collapsus), une bradycardie, des troubles électrolytiques et une insuffisance rénale.

    Prise en charge

    Le patient sera étroitement surveillé, avec traitement symptomatique et de soutien. Les mesures suggérées comportent une détoxification primaire (lavage gastrique, administration d’adsorbants) et des mesures visant à restaurer la stabilité hémodynamique, y compris l’administration d’agonistes alpha 1 adrénergiques ou l’administration d’angiotensine II (angiotensinamide). Le ramiprilate, métabolite actif du ramipril, est faiblement éliminé de la circulation générale par une hémodialyse.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) non associés, code ATC : C09AA05.

    Mécanisme d'action

    Le ramiprilate, le métabolite actif de la promolécule ramipril, inhibe l’enzyme dipeptidylcarboxypeptidase I (synonymes : enzyme de conversion de l’angiotensine ; kininase II). Dans le plasma et les tissus, cette enzyme catalyse la conversion de l’angiotensine I en une substance vasoconstrictrice active, l’angiotensine II, ainsi que la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice active. Une réduction de la formation d’angiotensine II et une inhibition de la dégradation de la bradykinine entraînent une vasodilatation.

    L’angiotensine II stimulant également la libération de l’aldostérone, le ramiprilate entraîne une réduction de la sécrétion d’aldostérone. La réponse moyenne à une monothérapie d’IEC s’est avérée plus faible chez les patients hypertendus noirs (Afro-Antillais) (généralement une population hypertensive à faible taux de rénine) que chez les patients non noirs.

    Effets pharmacodynamiques

    Propriétés antihypertensives

    L’administration de ramipril entraîne une réduction marquée des résistances artérielles périphériques. En général, on n’observe pas de changements majeurs du débit plasmatique rénal ni du taux de filtration glomérulaire. L’administration de ramipril à des patients hypertendus entraîne une réduction de la pression artérielle couché et debout sans élévation compensatrice de la fréquence cardiaque.

    Chez la majorité des patients, le début de l’effet antihypertenseur d’une dose unique apparaît 1 à 2 heures après administration orale. La concentration maximale après administration d’une dose unique est généralement atteinte 3 à 6 heures après administration orale. L’effet antihypertenseur d’une dose unique dure en général 24 heures.

    L’effet antihypertenseur maximal d’un traitement continu de ramipril apparaît généralement au bout de 3 à 4 semaines. Il a été démontré que l’effet antihypertenseur persiste lors d’un traitement à long terme durant 2 ans.

    L’interruption brutale du ramipril n’entraîne pas d’augmentation rapide et excessive avec effet rebond de la pression artérielle.

    Insuffisance cardiaque

    Outre le traitement classique par les diurétiques et les glucosides cardiaques facultatifs, le ramipril s’est avéré bénéfique chez les patients appartenant aux classes fonctionnelles II-IV de la New-York Heart Association. Le produit a présenté des effets bénéfiques sur l’hémodynamique cardiaque (diminution des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droite, réduction des résistances vasculaires périphériques totales, augmentation du débit cardiaque et amélioration de l’indice cardiaque). Il a également réduit l’activation neuroendocrine.

    Efficacité et tolérance clinique

    Prévention cardiovasculaire/Néphroprotection

    Une étude préventive contrôlée versus placebo (étude HOPE) a été menée en ajoutant du ramipril au traitement standard chez plus de 9 200 patients. Ont été inclus dans l'étude des patients à risque accru de maladie cardiovasculaire après soit une maladie cardiovasculaire athérothrombotique (antécédents de maladie coronaire, d'accident vasculaire cérébral ou de vasculopathie périphérique), soit un diabète sucré avec au moins un facteur de risque supplémentaire (documentation d'une microalbuminurie, d'une hypertension, d'un taux élevé de cholestérol total ou de cholestérol LDL, ou d'un tabagisme).

    L'étude a montré que le ramipril diminue de façon statistiquement significative l'incidence de l'infarctus du myocarde, de la mortalité de causes cardiovasculaires et de l'accident vasculaire cérébral, seul et associé (critères principaux combinés).

    Etude HOPE : Principaux résultats

    Ramipril

    Placebo

    Risque relatif

    (intervalle de confiance à 95 %)

    valeur de p

    %

    %

    Tous les patients

    n = 4 645

    N = 4 652

    Critères principaux combinés

    14,0

    17,8

    0,78 (0,70 - 0,86)

    <0,001

    Infarctus du myocarde

    9,9

    12,3

    0,80 (0,70 - 0,90)

    <0,001

    Décès de causes cardiovasculaires

    6,1

    8,1

    0,74 (0,64 - 0,87)

    <0,001

    Accident vasculaire cérébral

    3,4

    4,9

    0,68 (0,56 - 0,84)

    <0,001

    Critères secondaires

    Décès de toutes causes

    10,4

    12,2

    0,84 (0,75 - 0,95)

    0,005

    Revascularisation requise

    16,0

    18,3

    0,85 (0,77 - 0,94)

    0,002

    Hospitalisation pour angor instable

    12,1

    12,3

    0,98 (0,87 - 1,10)

    NS

    Hospitalisation pour insuffisance cardiaque

    3,2

    3,5

    0,88 (0,70 - 1,10)

    0,25

    Complications liées au diabète

    6,4

    7,6

    0,84 (0,72 - 0,98)

    0,03

    L'étude MICRO-HOPE, une sous-étude prédéfinie de l'étude HOPE, a évalué l'effet de l'ajout du ramipril 10 mg au schéma médical actuel versus placebo chez 3 577 patients âgés d'au moins 55 ans (sans limite supérieure d'âge), avec une majorité de cas de diabète de type 2 (et au moins un autre facteur de risque CV), normotendus ou hypertendus.

    L'analyse principale a montré que 117 (6,5 %) participants sous ramipril et 149 (8,4 %) sous placebo ont développé une néphropathie manifeste, ce qui correspond à un RRR de 24 % ; IC à 95 % [3-40], p = 0,027.

    L’étude REIN, une étude multicentrique randomisée, en double aveugle, à groupes parallèles, contrôlée versus placebo, avait pour objectif d’évaluer l’effet d’un traitement par le ramipril sur le taux de diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG) chez 352 patients normotendus ou hypertendus (âgés de 18 à 70 ans) souffrant de protéinurie minime (c’est-à-dire excrétion protéique urinaire moyenne > 1 et < 3 g/24 h) ou sévère (≥ 3 g/24 h) due à une néphropathie chronique non-diabétique. Les deux sous-populations avaient été stratifiées prospectivement.

    L’analyse principale des patients ayant la protéinurie la plus sévère (strate arrêtée prématurément en raison d’un bénéfice observé dans le groupe ramipril) a montré que le taux moyen de diminution du DFG par mois était plus faible sous ramipril que sous placebo ; soit –0,54 (0,66) vs. –0,88 (1,03) mL/min/mois, p = 0,038. La différence intergroupe était donc de 0,34 [0,03-0,65] par mois, et autour de 4 mL/min/an; 23,1 % des patients du groupe ramipril ont atteint le critère secondaire combiné d’un doublement de la créatininémie de base et/ou de néphropathie terminale (NT) (nécessité d’une dialyse ou d’une transplantation rénale) vs. 45,5 % dans le groupe placebo (p = 0,02).

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète sucré de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète sucré de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Prévention secondaire après infarctus du myocarde

    L’étude AIRE a inclus plus de 2 000 patients présentant des signes cliniques transitoires/persistants d’insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde documenté. Le traitement par ramipril a été débuté 3 à 10 jours après l’infarctus aigu du myocarde. L’étude a montré qu’au terme d’une durée moyenne de suivi de 15 mois, la mortalité chez les patients traités par ramipril était de 16,9 %, et de 22,6 % chez les patients sous placebo. Ceci signifie une réduction de la mortalité absolue de 5,7 % et une réduction du risque relatif de 27 % (IC à 95 % [11-40 %]).

    Population pédiatrique

    Dans une étude clinique randomisée, double-aveugle, contrôlée versus placebo chez 244 patients âgés de 6 à 16 ans avec une hypertension (73 % hypertension artérielle essentielle), les patients ont reçu soit une dose basse, soit une dose moyenne ou une dose élevée de ramipril, pour atteindre des concentrations plasmatiques de ramiprilate correspondant à des doses chez l’adulte de 1,25 mg, 5 mg et 20 mg, sur la base du poids corporel. Après 4 semaines, le ramipril à la dose la plus élevée était inefficace sur la baisse de la pression artérielle systolique, mais a baissé la pression artérielle diastolique.

    Les doses moyennes et élevées de ramipril ont toutes les 2 montré une baisse significative des pressions artérielles systoliques et diastoliques chez les enfants avec une hypertension confirmée.

    Cet effet n’a pas été constaté dans une étude de retrait à escalades de doses sur 4 semaines, randomisée, double aveugle chez 218 patients pédiatriques âgés de 6 à 16 ans (75% hypertension artérielle essentielle), dans laquelle les pressions artérielles diastoliques et systoliques ont montré un modeste rebond, mais pas un retour statistiquement significatif à la valeur de base, pour les 3 niveaux de doses de ramipril étudiés en fonction du poids [dose basse (0,625 mg – 2,5 mg), dose moyenne (2,5 mg - 10 mg) ou dose élevée (5mg – 20 mg)]. Le ramipril n’a pas montré de réponse linéaire en fonction de la dose chez la population pédiatrique étudiée.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après administration orale, le ramipril est rapidement absorbé au niveau du tube digestif : le pic de concentration plasmatique de ramipril est atteint dans l’heure qui suit. Sur la base de la récupération urinaire, le taux d’absorption est d’au moins 56 % et n’est pas significativement influencé par la présence d’aliments dans le tube digestif. La biodisponibilité du métabolite actif, le ramiprilate, après administration orale de 2,5 mg et de 5 mg de ramipril est de 45 %.

    Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate, le seul métabolite actif du ramipril, est atteint 2 à 4 heures après la prise du ramipril. Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre du ramiprilate après prise unique quotidienne des doses habituelles de ramipril sont atteintes aux alentours du quatrième jour du traitement.

    Distribution

    La liaison du ramipril aux protéines sériques est d’environ 73 %, et celle du ramiprilate d’environ 56 %.

    Biotransformation

    Le ramipril est presque complètement métabolisé en ramiprilate, en ester dicétopipérazine, en acide dicétopipérazine, et en glucoroconjugués du ramipril et du ramiprilate.

    Elimination

    L’excrétion des métabolites se fait principalement par voie rénale.

    Les concentrations plasmatiques du ramiprilate diminuent de manière polyphasique. En raison de sa liaison forte et saturable à l’enzyme de conversion et de sa dissociation lente de l’enzyme, le ramiprilate présente une phase d’élimination terminale prolongée à de très faibles concentrations plasmatiques.

    Après administration répétée de doses uniques quotidiennes de ramipril, la demi-vie effective des concentrations du ramiprilate était de 13-17 heures pour les doses de 5-10 mg et plus longue pour les doses plus faibles de 1,25 – 2,5 mg. Cette différence est liée à la capacité saturable de l’enzyme à se lier au ramiprilate.

    Patients ayant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2)

    L’excrétion rénale du ramiprilate est réduite chez les patients ayant une insuffisance rénale, et la clairance rénale du ramiprilate est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne une élévation des concentrations plasmatiques du ramiprilate, qui diminuent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.

    Patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2)

    Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, le métabolisme du ramipril en ramiprilate était retardé en raison de la baisse d’activité des estérases hépatiques, et les taux plasmatiques de ramipril étaient élevés. Les concentrations maximales du ramiprilate chez ces patients n’étaient toutefois pas différentes de celles observées chez les sujets à fonction hépatique normale.

    Allaitement

    L’administration d’une dose orale unique de ramipril a été suivie d’un taux indétectable de ramipril et de son métabolite dans le lait maternel. Toutefois, l’effet de l’administration de doses répétées n’est pas connu.

    Population pédiatrique

    Le profil pharmacocinétique du ramipril a été étudié chez 30 patients hypertendus, âgés de 2 à 16 ans, avec un poids ≥ 10 kg. Après des doses de 0,05 à 0,2 mg/kg, le ramipril a été rapidement et largement métabolisé en ramiprilate. Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate a été atteint en 2 à 3 heures. La clairance du ramiprilate a été fortement corrélée avec le logarithme du poids corporel (p < 0,01) et la dose (p < 0,001).

    La clairance et le volume de distribution ont augmenté avec l’élévation de l’âge des enfants pour chaque groupe de doses. La dose de 0,05 mg/kg chez les enfants a atteint des niveaux d’exposition comparables à ceux atteints chez les adultes traités avec une dose de ramipril de 5 mg. La dose de 0,2 mg/kg chez les enfants a conduit à des niveaux d’exposition plus élevés que ceux atteints chez l’adulte avec la dose maximale recommandée de 10 mg par jour.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    L’administration orale du ramipril s’est avérée exempte de toxicité aiguë chez le rongeur et le chien. Des études impliquant une administration orale chronique ont été menées chez le rat, le chien et le singe. Des indications de modifications électrolytiques plasmatiques et de modifications de la formule sanguine ont été décelées chez les 3 espèces. En tant qu’expression de l’activité pharmacodynamique du ramipril, une hypertrophie marquée de l’appareil juxtaglomérulaire a été notée chez le chien et le singe à partir de doses quotidiennes de 250 mg/kg/j. Le rat, le chien et le singe ont toléré des doses quotidiennes totales de 2 ; 2,5 et 8 mg/kg/j respectivement, sans effets néfastes. Des atteintes rénales irréversibles ont été observées chez les très jeunes rats avec une dose unique de ramipril.

    Les études de toxicologie de la reproduction menées chez le rat, le lapin et le singe n’ont révélé aucune propriété tératogène.

    La fertilité n’a pas été perturbée chez le rat, mâle ou femelle.

    L’administration de ramipril à des femelles rat au cours de la période fœtale et de l’allaitement a entraîné des lésions rénales irréversibles (dilatation du bassinet rénal) chez la portée, à des doses quotidiennes de 50 mg/kg de poids ou plus.

    Des tests extensifs du potentiel mutagène sur différents systèmes de test n’ont pas montré que le ramipril possède des propriétés mutagènes ou génotoxiques.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose monohydraté, bicarbonate de sodium, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, fumarate de stéaryle sodique.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    7, 14, 21, 28, 30, 50, 90 ou 100 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    7, 14, 21, 28, 30, 50, 90 ou 100 comprimés sécables en pilulier (PP) avec un bouchon (PE) contenant un dessicant (gel de silice).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BIOGARAN

    15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 373 351 3 3 : 7 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 373 353 6 2 : 14 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 373 354 2 3 : 21 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 373 355 9 1 : 28 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 373 356 5 2 : 30 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 568 294 9 1 : 50 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 392 583 3 1 : 90 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 568 295 5 2 : 100 comprimés sécables sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 373 357 1 3 : 7 comprimés sécables en pilulier (PP).

    · 34009 373 358 8 1 : 14 comprimés sécables en pilulier (PP).

    · 34009 373 359 4 2 : 21 comprimés sécables en pilulier (PP).

    · 34009 373 360 2 4 : 28 comprimés sécables en pilulier (PP).

    · 34009 373 361 9 2 : 30 comprimés sécables en pilulier (PP).

    · 34009 568 296 1 3 : 50 comprimés sécables en pilulier (PP).

    · 34009 392 585 6 0 : 90 comprimés sécables en pilulier (PP).

    · 34009 568 297 8 1 : 100 comprimés sécables en pilulier (PP).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 22/10/2020

    Dénomination du médicament

    RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable

    Ramipril

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable ?

    3. Comment prendre RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09AA05.

    RAMIPRIL ALMUS contient un médicament appelé ramipril. Celui-ci fait partie d'un groupe de médicaments appelés IEC (inhibiteurs de l'enzyme de conversion).

    RAMIPRIL ALMUS agit en :

    · Diminuant la production par votre organisme de substances susceptibles d’élever votre pression artérielle ;

    · Faisant se relâcher et se dilater vos vaisseaux sanguins ;

    · Facilitant à votre cœur le pompage du sang à travers l’organisme.

    RAMIPRIL ALMUS peut être utilisé :

    · Pour traiter une pression artérielle élevée (hypertension) ;

    · Pour réduire le risque d'avoir une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral ;

    · Pour réduire le risque ou retarder l’aggravation de problèmes rénaux (que vous soyez ou non diabétique) ;

    · Pour traiter votre cœur lorsqu’il ne peut pas pomper une quantité suffisante de sang dans le reste de votre organisme (insuffisance cardiaque) ;

    · En traitement à la suite d’une crise cardiaque (infarctus du myocarde) compliquée d’insuffisance cardiaque.

    Ne prenez jamais RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable :

    · Si vous êtes allergique au ramipril, à tout autre IEC, ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. Les signes d’une réaction allergique peuvent inclure une éruption cutanée (rash), des problèmes de déglutition ou de respiration, un gonflement de vos lèvres, de votre visage, de votre gorge ou de votre langue ;

    · Si vous avez déjà présenté une réaction allergique grave appelée « angiœdème ». Les signes comportent des démangeaisons, une urticaire, des marques rouges sur les mains, les pieds et la gorge, un gonflement de la gorge et de la langue, un gonflement autour des yeux et des lèvres, des difficultés à respirer et à avaler ;

    · Si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé dans le traitement d’une forme d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte ;

    · Si vous subissez une dialyse ou tout autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, RAMIPRIL ALMUS pourrait ne pas vous convenir ;

    · Si vous avez des problèmes rénaux du fait de la réduction de l'apport sanguin à votre rein (sténose de l'artère rénale) ;

    · Pendant les 6 derniers mois de la grossesse (voir rubrique « Grossesse et allaitement ») ;

    · Si votre pression artérielle est anormalement basse ou instable. Votre médecin devra l'évaluer ;

    · Si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    Ne prenez pas RAMIPRIL ALMUS si l'un ou l'autre des cas ci-dessus vous concerne. Si vous n'êtes pas sûr(e), parlez-en à votre médecin avant de prendre RAMIPRIL ALMUS.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre RAMIPRIL ALMUS.

    · Si vous souffrez de problèmes cardiaques, hépatiques ou rénaux ;

    · Si vous avez perdu une grande quantité de sels ou de fluides corporels (si vous vomissez, avez la diarrhée, suez de manière inhabituelle, suivez un régime pauvre en sel, prenez des diurétiques depuis longtemps ou avez subi une dialyse) ;

    · Si vous allez suivre un traitement pour réduire votre allergie aux piqûres d’abeille ou de guêpe (désensibilisation) ;

    · Si vous allez recevoir un anesthésique. Celui-ci pourrait vous être donné pour une intervention chirurgicale ou des soins dentaires. Il pourrait s’avérer nécessaire d’arrêter votre traitement par RAMIPRIL ALMUS un jour avant ; demandez conseil à votre médecin ;

    · Si votre taux sanguin de potassium est élevé (d’après les résultats de vos tests sanguins) ;

    · Si vous prenez des médicaments ou avez des affections qui pourraient diminuer le taux de sodium dans votre sang. Votre médecin pourra vous prescrire des analyses de sang régulières, en particulier pour vérifier le taux de sodium dans votre sang, surtout si vous êtes une personne âgée ;

    · Si vous prenez des médicaments qui peuvent augmenter le risque d’angiœdème (une réaction allergique grave) comme les inhibiteurs de la protéine mTOR (par exemple temsirolimus, évérolimus, sirolimus, la vildagliptine, les inhibiteurs de la néprilysine (NEP) (comme le racécadotril ou l’association sacubitril/valsartan. Pour l’association sacubitril/valsartan, voir rubrique 2. « Ne prenez jamais RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable » ;

    · Si vous souffrez d’une maladie vasculaire du collagène telle qu’une sclérodermie ou un lupus érythémateux systémique ;

    · Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte ;

    · RAMIPRIL ALMUS est déconseillé pendant les 3 premiers mois de la grossesse et est contre‑indiqué si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse ») ;

    · Si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un «antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

    o aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations de la rubrique « Ne prenez jamais RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable »

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de RAMIPRIL ALMUS est déconseillée chez l'enfant et l'adolescent âgé de moins de 18 ans, car la tolérance et l’efficacité de RAMIPRIL ALMUS chez les enfants n’ont pas été établies.

    Si l'un ou l'autre des cas ci-dessus vous concerne (ou si vous n'en êtes pas sûr(e)), parlez-en à votre médecin avant de prendre RAMIPRIL ALMUS.

    Autres médicaments et RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament car RAMIPRIL ALMUS peut avoir une incidence sur certains autres médicaments. Par ailleurs, certains médicaments peuvent avoir une incidence sur RAMIPRIL ALMUS.

    Informez votre médecin si vous prenez l'un ou l'autre des médicaments suivants. Ils peuvent rendre RAMIPRIL ALMUS moins efficace :

    · Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l'inflammation (par exemple les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l'ibuprofène ou l'indométacine et l'aspirine) ;

    · Les médicaments utilisés pour le traitement d'une pression artérielle basse, d'un collapsus, d'une insuffisance cardiaque, d'un asthme ou d'allergies, tels que l'éphédrine, la noradrénaline ou l'adrénaline. Votre médecin devra alors vérifier votre pression artérielle.

    Informez votre médecin si vous prenez l'un ou l'autre des médicaments suivants. Ils peuvent augmenter la probabilité de survenue d'effets secondaires si vous les prenez avec RAMIPRIL ALMUS :

    · L’association sacubitril/valsartan utilisée dans le traitement d’une forme d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte (voir rubrique 2. « Ne prenez jamais RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable »)

    · Les médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l'inflammation (par exemple les anti‑inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels l'ibuprofène ou l'indométacine et l'aspirine) ;

    · Les médicaments contre le cancer (chimiothérapie) ;

    · Les médicaments prévenant le rejet d'organe après une transplantation, tels que la ciclosporine ;

    · Les diurétiques tels que le furosémide ;

    · Les médicaments susceptibles d'augmenter la quantité de potassium dans votre sang, tels que la spironolactone, le triamtérène, l'amiloride, les sels de potassium, le triméthoprime seul ou sous forme d’association avec le sulfaméthoxazole (pour les infections) et l'héparine (utilisée pour fluidifier le sang) ;

    · Les corticoïdes donnés pour une inflammation, tels que la prednisolone ;

    · L’allopurinol (utilisé pour abaisser l’acide urique dans votre sang) ;

    · Le procaïnamide (donné pour les troubles du rythme cardiaque) ;

    · Le temsirolimus (utilisé dans le cancer) ;

    · Le sirolimus, l’évérolimus (utilisés pour la prévention des rejets de greffes) ;

    · La vildagliptine (utilisée pour traiter le diabète de type 2) ;

    · Le racécadotril (utilisé contre la diarrhée) ;

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions : si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable » et « Avertissements et précautions »).

    Informez votre médecin si vous prenez l’un ou l’autre des médicaments suivants. Ils pourraient être affectés par RAMIPRIL ALMUS :

    · Les médicaments pour le diabète tels que les antidiabétiques oraux et l'insuline. RAMIPRIL ALMUS pourrait abaisser le taux de sucre dans votre sang (glycémie). Surveillez étroitement votre glycémie lorsque vous prenez RAMIPRIL ALMUS ;

    · Le lithium (donné pour des problèmes de santé mentale). RAMIPRIL ALMUS pourrait augmenter la quantité de lithium dans votre sang (lithiémie). Votre lithiémie devra être étroitement surveillée par votre médecin.

    Si l'un ou l'autre des cas ci-dessus vous concerne (ou si vous n'en êtes pas sûr(e)), parlez-en à votre médecin avant de prendre RAMIPRIL ALMUS.

    RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable avec des aliments et de l’alcool

    · La prise d'alcool avec RAMIPRIL ALMUS peut vous donner des vertiges ou des étourdissements. Si vous vous préoccupez de savoir la quantité d'alcool que vous pouvez boire alors que vous prenez RAMIPRIL ALMUS, parlez-en à votre médecin, les médicaments utilisés pour réduire la pression artérielle et l'alcool pouvant avoir des effets additifs.

    · RAMIPRIL ALMUS peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    RAMIPRIL ALMUS est déconseillé au cours des 12 premières semaines de grossesse et est contre‑indiqué à partir de la 13ème semaine car son utilisation au cours de la grossesse pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Si vous apprenez que vous êtes enceinte alors que vous prenez RAMIPRIL ALMUS, informez immédiatement votre médecin.

    Un changement pour un traitement approprié devra être effectué avant d’envisager une grossesse.

    Allaitement

    RAMIPRIL ALMUS est déconseillé si vous allaitez.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pourriez ressentir des étourdissements en prenant RAMIPRIL ALMUS. La survenue de ces étourdissements est plus probable lorsque vous débutez la prise de RAMIPRIL ALMUS ou commencez à prendre une dose plus élevée. Dans ce cas, ne conduisez pas et n'utilisez pas d'outils ni de machines.

    RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable contient du lactose et du sodium.

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Combien en prendre ?

    Traitement d'une pression artérielle élevée

    La dose initiale habituelle est de 1,25 mg ou de 2,5 mg une fois par jour.

    Votre médecin ajustera la quantité à prendre jusqu’à ce que votre pression artérielle soit contrôlée.

    La dose maximale est de 10 mg une fois par jour.

    Si vous prenez déjà des diurétiques, votre médecin pourrait arrêter ou réduire la quantité du diurétique que vous prenez avant de débuter le traitement par RAMIPRIL ALMUS.

    Pour réduire votre risque de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral

    La dose initiale habituelle est de 2,5 mg une fois par jour.

    Votre médecin pourrait par la suite décider d'augmenter la quantité que vous prenez.

    La dose habituelle est de 10 mg une fois par jour.

    Traitement pour réduire ou retarder l'aggravation des problèmes rénaux

    Votre traitement pourrait être débuté à la dose de 1,25 mg ou de 2,5 mg une fois par jour.

    Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.

    La dose habituelle est de 5 mg ou 10 mg une fois par jour.

    Traitement de l’insuffisance cardiaque

    La dose initiale habituelle est de 1,25 mg une fois par jour.

    Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.

    La dose maximale est de 10 mg/jour. Il est préférable de la prendre en deux prises par jour.

    Traitement après avoir subi une crise cardiaque

    La dose initiale habituelle est de 1,25 mg une fois par jour à 2,5 mg deux fois par jour.

    Votre médecin ajustera la quantité que vous prenez.

    La dose maximale est de 10 mg/jour. Il est préférable de la prendre en deux prises par jour.

    Sujet âgé

    Votre médecin réduira la dose initiale et ajustera votre traitement plus lentement.

    Comment prendre ce médicament ?

    Prenez ce médicament par voie orale, au même moment de la journée chaque jour.

    Avalez les comprimés entiers avec un liquide.

    N’écrasez pas et ne mâchez pas les comprimés.

    Si vous avez pris plus de RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Informez-en un médecin ou allez immédiatement au service des urgences de l’hôpital le plus proche. Ne conduisez pas jusqu’à l’hôpital, faites-vous emmener par quelqu’un ou appelez une ambulance. Prenez la boîte de médicaments avec vous pour que le médecin sache ce que vous avez pris.

    Si vous oubliez de prendre RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable

    Si vous oubliez une dose, prenez votre dose suivante à l’heure habituelle.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre RAMIPRIL ALMUS et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l'un ou l'autre des effets secondaires graves suivants ; vous pourriez avoir besoin d’un traitement médical urgent :

    · Gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge rendant difficile la déglutition ou la respiration, ainsi que des démangeaisons et des éruptions cutanées. Ceci pourrait être le signe d'une réaction allergique grave à RAMIPRIL ALMUS ;

    · Réactions cutanées sévères y compris une éruption, des ulcères buccaux, une aggravation d'une maladie de peau préexistante, une rougeur, des vésicules ou une desquamation de la peau (tel que le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique ou l'érythème polymorphe).

    Informez immédiatement votre médecin si vous ressentez :

    · Un rythme cardiaque rapide, irrégulier ou fortement ressenti (palpitations), une douleur dans la poitrine, une contraction de la poitrine ou des problèmes plus graves, y compris une crise cardiaque et un accident vasculaire cérébral ;

    · Un essoufflement ou une toux. Ceux-ci pourraient être des signes de problèmes pulmonaires ;

    · Des ecchymoses apparaissant facilement, un saignement prolongé, tout saignement manifeste (par ex. saignement des gencives), des taches pourpres ou des rougeurs sur la peau, ou des infections contractées plus facilement que d’habitude, un mal de gorge et une fièvre, une sensation de fatigue, de défaillance, d'étourdissement, ou une pâleur cutanée. Ceux-ci pourraient être les signes de problèmes sanguins ou de moelle osseuse ;

    · Des douleurs à l'estomac sévères pouvant atteindre le dos. Ceci pourrait être le signe d'une pancréatite (inflammation du pancréas) ;

    · Une fièvre, des frissons, une fatigue, une perte d'appétit, des douleurs d'estomac, des nausées, une coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse). Ceux-ci pourraient être les signes de problèmes hépatiques tels qu'une hépatite (inflammation du foie) ou des lésions hépatiques.

    Autres effets indésirables éventuels :

    Informez votre médecin si l'un ou l'autre des symptômes suivants s'aggravait ou durait plus de quelques jours.

    Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Maux de tête ou fatigue ;

    · Sensation de vertiges. Ceci est plus susceptible de se produire au début de la prise de RAMIPRIL ALMUS ou au début de la prise d'une dose plus forte ;

    · Evanouissement, hypotension (pression artérielle anormalement basse), en particulier lorsque vous vous levez ou vous asseyez dans votre lit rapidement ;

    · Toux sèche irritative, inflammation des sinus (sinusite) ou bronchite, essoufflement ;

    · Douleurs gastriques ou intestinales, diarrhée, indigestion, nausées ou vomissements ;

    · Eruption cutanée avec zone surélevée ou non ;

    · Douleurs dans la poitrine ;

    · Crampes ou douleurs musculaires ;

    · Examens sanguins montrant une élévation inhabituelle de votre taux de potassium.

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Problèmes d’équilibre (vertiges) ;

    · Démangeaisons et sensations cutanées inhabituelles telles que des sensations d’engourdissement, de picotements, de piqûres d’aiguilles, de brûlure ou de fourmillement (paresthésies) ;

    · Perte ou modification du goût des aliments ;

    · Problèmes de sommeil ;

    · Sentiment de dépression, d’anxiété, nervosité inhabituelle, agitation ;

    · Nez bouché, difficulté à respirer ou aggravation d’un asthme ;

    · Gonflement intestinal appelé « angiœdème intestinal », se présentant par des symptômes tels que des douleurs abdominales, des vomissements et une diarrhée ;

    · Brûlures d’estomac, constipation ou bouche sèche ;

    · Augmentation de la quantité d’urine dans la journée ;

    · Transpiration inhabituelle ;

    · Perte ou diminution de l’appétit (anorexie) ;

    · Battements cardiaques fortement ressentis ou irréguliers, gonflement des bras et des jambes. Ceci pourrait être un signe de rétention d’eau ;

    · Bouffées de chaleur ;

    · Vision trouble ;

    · Douleurs articulaires ;

    · Fièvre ;

    · Incapacité sexuelle chez l’homme, réduction de la libido chez l’homme ou la femme ;

    · Augmentation du nombre de certains globules blancs du sang (éosinophilie) découverte lors d’un test sanguin ;

    · Examens sanguins montrant des modifications de la fonction hépatique, pancréatique ou rénale.

    Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · Sensation d’être flageolant(e) ou confus(e) ;

    · Rougeur et gonflement de la langue ;

    · Ecaillement ou pelage sévères de la peau, éruption cutanée avec démangeaisons et grosseurs ;

    · Problème au niveau des ongles (ex. détachement ou chute d’un ongle) ;

    · Eruption ou ecchymoses cutanées ;

    · Taches sur la peau et froideur des extrémités ;

    · Rougeur, démangeaison, gonflement ou larmoiement des yeux ;

    · Trouble de l’audition et bourdonnements d’oreilles ;

    · Sensation de faiblesse ;

    · Examens sanguins montrant une baisse du nombre de globules rouges, de globules blancs ou de plaquettes, ou du taux d’hémoglobine.

    Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · Sensibilité inhabituelle au soleil.

    Autres effets indésirables rapportés:

    Informez votre médecin si l’un ou l’autre des symptômes suivants s’aggravait ou durait plus de quelques jours.

    · Difficulté de concentration ;

    · Gonflement de la bouche ;

    · Examens sanguins montrant un nombre trop faible de cellules sanguines dans votre sang ;

    · Examens sanguins montrant un taux inhabituellement bas de sodium dans votre sang ;

    · Urines concentrées (de couleur foncée), nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion et crises pouvant s’expliquer par une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (ADH). Si vous développez ces symptômes, veuillez contacter votre médecin au plus vite ;

    · Changement de couleur des doigts et des orteils lorsque vous avez froid, avec picotements ou sensations douloureuses lorsque vous vous réchauffez (syndrome de Raynaud) ;

    · Augmentation de la taille des seins chez l’homme ;

    · Réactions ralenties ou perturbées ;

    · Sensation de brûlure ;

    · Modification des odeurs ;

    · Chute de cheveux.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable  

    · La substance active est :

    Ramipril ................................................................................................................................ 10 mg

    Pour un comprimé sécable.

    · Les autres composants sont :

    Lactose monohydraté, bicarbonate de sodium, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, fumarate de stéaryle sodique.

    Qu’est-ce que RAMIPRIL ALMUS 10 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé sécable.

    Boîte ou pilulier de 7, 14, 21, 28, 30, 50, 90 ou 100 comprimés sécables.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ALMUS FRANCE

    211 AVENUE DES GRESILLONS

    92230 GENNEVILLIERS

    Fabricant  

    ACTAVIS LTD

    BLB 016 BULEBEL INDUSTRIAL ESTATE

    ZEJTUN ZTN 3000

    MALTE

    ou

    BALKANPHARMA-DUPNITSA AD

    3 SAMOKOVSKO SHOSSE STR.

    DUPNITSA 2600

    BULGARIE

    ou

    DELPHARM L’AIGLE

    ZONE INDUSTRIELLE N°1

    ROUTE DE CRULAI

    61300 L’AIGLE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).