RALOPHARM 60 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62942048
  • Description : RALOTHEN est utilisé pour traiter et prévenir l’ostéoporose chez les femmes ménopausées. RALOTHENdiminue le risque de fractures vertébrales chez les femmes ménopausées ostéoporotiques. Unediminution du risque de fractures de hanche n’a pas été démontrée.L'ostéoporose est une maladie qui rend les os minces et fragiles, et qui est particulièrement fréquentechez les femmes après la ménopause. Bien qu'il puisse n’y avoir aucun symptôme au début,l'ostéoporose augmente chez vous le risque de fracture, notamment de la colonne vertébrale, deshanches et des poignets, et peut entraîner des douleurs du dos, une diminution de la taille, et unevoussure du dos.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 19/09/2011
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : NEXMED PHARMA

    Les compositions de RALOPHARM 60 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE RALOXIFÈNE 79270 60 mg SA
    Comprimé RALOXIFÈNE 93678 56,00 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 4199524
    • Code CIP3 : 3400941995248
    • Prix : 10,90 €
    • Date de commercialisation : 30/06/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 84 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 4199547
    • Code CIP3 : 3400941995477
    • Prix : 30,87 €
    • Date de commercialisation : 30/06/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 28/11/2014

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de raloxifène.......................................................................................................... 60,0 mg

    Equivalent à raloxifène base ...................................................................................................... 56,0 mg

    Pour un comprimé pelliculé

    Excipient : chaque comprimé contient 1,5 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé blanc de forme elliptique.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    RALOTHEN est indiqué dans le traitement et la prévention de l’ostéoporose chez les femmes

    ménopausées. Une réduction significative de l’incidence des fractures vertébrales, mais non de la

    hanche, a été démontrée.

    Lors de la décision du choix de RALOTHEN ou d’autres thérapeutiques, incluant les estrogènes, pour une

    femme ménopausée, il conviendra de prendre en compte les symptômes de la ménopause, les effets

    sur l’utérus et le sein, et les risques et bénéfices cardio-vasculaires (voir rubrique 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    La posologie recommandée est de un comprimé par jour, par voie orale, qui peut être pris à n'importe

    quelle heure de la journée, avant, pendant ou après les repas. Il n'est pas nécessaire d'adapter la

    posologie chez les femmes âgées. En raison de la nature de la pathologie, RALOTHEN est destiné à une

    utilisation de longue durée.

    Une supplémentation en calcium et en vitamine D est généralement recommandée chez les femmes

    ayant un apport alimentaire faible.

    Utilisation en cas d’insuffisance rénale:

    RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique

    4.3). Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et légère, RALOTHEN doit être utilisé

    avec prudence.

    Utilisation en cas d’insuffisance hépatique:

    RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.3).

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients

    · Ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer.

    · Antécédents d’accidents thrombo-emboliques veineux ou accident thromboembolique veineux en

    évolution, incluant la thrombose veineuse profonde, l’embolie pulmonaire et la thrombose veineuse

    rétinienne.

    · Insuffisance hépatique y compris cholestase.

    · Insuffisance rénale sévère.

    · Saignement génital inexpliqué.

    RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patientes ayant des signes ou des symptômes de cancer de

    l’endomètre, la sécurité d’emploi dans ce groupe de patientes n’ayant pas été suffisamment étudiée.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le raloxifène est associé à un risque accru d’accident thrombo-embolique veineux qui est identique à

    celui rapporté avec le traitement hormonal substitutif (THS). Le rapport bénéfice-risque doit être pris

    en compte chez les patientes présentant un risque d’accident thrombo-embolique veineux quelle

    qu’en soit l’étiologie. Le traitement par RALOTHEN doit être interrompu en cas de maladie ou de

    situation entraînant une immobilisation prolongée. Ceci le plus tôt possible ou dans les 3 jours

    précédant une immobilisation programmée. La reprise du traitement ne pourra avoir lieu qu’après

    résolution des causes initiales de son arrêt et la reprise d’une mobilité complète.

    Dans une étude conduite chez des femmes ménopausées ayant une maladie coronarienne connue ou

    un risque accru d’accidents coronariens, comparé au placebo, le raloxifène n’a pas modifié

    l’incidence des infarctus du myocarde, des hospitalisations pour syndrome coronarien aigu, de la

    mortalité globale, y compris de la mortalité globale d’origine cardiovasculaire, ou des accidents

    vasculaires cérébraux. Néanmoins, il y a eu une augmentation de la mortalité par accident vasculaire

    cérébral chez les femmes sous raloxifène. L’incidence de la mortalité par accident vasculaire cérébral

    a été de 1,5 pour 1000 femmes-année pour le placebo versus 2,2 pour 1000 femmes-année pour le

    raloxifène. Ce résultat doit être pris en compte lors de la prescription du raloxifène chez les femmes

    ménopausées ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral ou d’autres facteurs de risque

    importants d’accident vasculaire cérébral, tels qu’un accident ischémique cérébral transitoire ou une

    fibrillation auriculaire.

    Il n’est pas mis en évidence de prolifération endométriale. Tout saignement d’origine génitale

    survenant en cours de traitement par RALOTHEN constitue un événement inattendu et devra faire l’objet

    d’explorations approfondies par un spécialiste. Les deux étiologies les plus fréquemment associées à

    des saignements d’origine génitale sous raloxifène ont été une atrophie endométriale et des polypes de

    l’endomètre de nature bénigne. Des polypes bénins de l’endomètre ont été rapportés chez 0,9 % des

    femmes ménopausées qui ont reçu du raloxifène pendant 4 ans, comparativement à 0,3 % chez les

    femmes qui ont reçu le placebo.

    Le raloxifène est principalement métabolisé par le foie. L’administration de doses uniques de

    raloxifène à des patientes ayant une cirrhose et une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh,

    classe A) entraîne des concentrations plasmatiques de raloxifène environ 2,5 fois supérieures à celles

    des témoins. L’augmentation est corrélée aux concentrations de la bilirubine totale. En attendant des

    évaluations complémentaires sur la tolérance et l’efficacité chez les patientes présentant une

    insuffisance hépatique, l’utilisation de RALOTHEN n’est pas recommandée dans cette population. La

    bilirubine sérique totale, les gamma-glutamyl transférases, les phosphatases alcalines, les ALAT et

    ASAT devront être étroitement surveillées au cours du traitement si des valeurs élevées sont

    observées.

    Des données cliniques en nombre limité suggèrent que chez les patientes ayant un antécédent

    d’hypertriglycéridémie (> 5,6 mmol/l) induite par des oestrogènes administrés par voie orale, le

    raloxifène pourrait être associé à une augmentation marquée des triglycérides sériques. Le taux de

    triglycérides sériques des patientes ayant un tel antécédent doit être surveillé lors de la prise de

    raloxifène.

    La sécurité d’emploi de RALOTHEN chez les patientes ayant un cancer du sein n’a pas été suffisamment

    étudiée. Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation concomitante de RALOTHEN et de

    produits destinés au traitement du cancer du sein à un stade précoce ou avancé. En conséquence

    RALOTHEN peut être utilisé, en traitement ou prévention de l'ostéoporose, seulement si le traitement

    pour le cancer du sein, incluant les thérapies adjuvantes, est terminé.

    Les données de sécurité concernant l’association du raloxifène et des estrogènes par voie systémique

    étant limitées, cette association n’est pas recommandée.

    RALOTHEN n’est pas efficace pour diminuer les symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur) ou les

    autres symptômes de la ménopause liés à la carence en oestrogènes.

    RALOTHEN contient du lactose. Les patients présentant des anomalies héréditaires rares d’intolérance au

    galactose, de déficit en Lapp lactase ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre

    ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L'administration simultanée d'antiacides contenant du carbonate de calcium ou de l'hydroxyde de

    magnésium et d'aluminium n'a pas d’incidence sur la biodisponibilité du raloxifène.

    La co-administration de raloxifène et de warfarine ne modifie pas les propriétés pharmacocinétiques

    de ces deux produits. Cependant, des diminutions modérées du temps de prothrombine ont été

    observées et, dans l’éventualité d’une administration simultanée du raloxifène avec la warfarine ou

    d'autres dérivés de la coumarine, le temps de prothrombine devra être surveillé.

    Les effets sur le temps de prothrombine peuvent évoluer sur plusieurs semaines si un traitement par

    le raloxifène est débuté chez les patientes qui sont déjà sous traitement anticoagulant coumarinique.

    Le raloxifène n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de la méthylprednisolone administrée en dose

    unique.

    Le raloxifène ne modifie pas l'aire sous la courbe (AUC) à l'équilibre de la digoxine. La Cmax de la

    digoxine augmente de moins de 5 %.

    L'influence de traitements concomitants sur les concentrations plasmatiques du raloxifène a été

    évaluée au cours des essais cliniques de prévention et de traitement de l’ostéoporose. Les

    médicaments fréquemment co-administrés étaient : paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens

    (comme l’acide acétylsalicylique, l’ibuprofène, et le naproxène), antibiotiques oraux, antagonistes H1,

    antagonistes H2 et benzodiazépines. Aucun effet clinique pertinent de la co-administration de ces

    substances sur les concentrations plasmatiques de raloxifène n’a été identifié.

    L’utilisation concomitante d’oestrogènes par voie vaginale a été autorisée au cours des essais cliniques

    lorsqu’il était nécessaire de traiter des symptômes en rapport avec une atrophie vaginale. Leur

    utilisation n’a pas été plus importante chez les patientes traitées par le raloxifène que chez celles sous

    placebo.

    In vitro, le raloxifène n’interagit pas avec la liaison protéique de la warfarine, de la phénytoïne, ou du

    tamoxifène.

    Le raloxifène ne doit pas être administré en association avec la cholestyramine (ou autres résines

    échangeuses d’anions) qui réduit significativement l'absorption et le cycle entérohépatique du

    raloxifène.

    Les pics de concentration du raloxifène sont diminués en cas d'administration concomitante

    d'ampicilline. Cependant, étant donné que l'absorption et le taux d'élimination du raloxifène ne sont

    pas affectés, le raloxifène peut être administré en association avec l'ampicilline.

    Le raloxifène augmente modérément les concentrations des globulines fixant les hormones

    (“hormone-binding globulins”) y compris les globulines fixant les hormones sexuelles “ sex hormone

    binding globulins ” (SHBG), la globuline fixant la thyroxine “ thyroxine binding globulin ” (TBG) et

    la globuline fixant les corticostéroïdes “ corticosteroïd binding globulin ” (CBG), avec une

    augmentation correspondante des concentrations hormonales totales. Ces modifications n’affectent

    pas les concentrations en hormones libres.

    4.6. Grossesse et allaitement  

    RALOTHEN ne doit être utilisé que chez les femmes ménopausées.

    RALOTHEN ne doit pas être pris par les femmes en âge de procréer. Le raloxifène peut provoquer des

    anomalies foetales s'il est administré chez la femme enceinte. Si ce médicament est utilisé par erreur

    pendant la grossesse, ou si la patiente débute une grossesse alors qu'elle est sous traitement, elle doit

    être informée des risques potentiels pour le foetus (voir rubrique 5.3.).

    L’excrétion du raloxifène dans le lait maternel n’est pas connue. Son utilisation n’est donc pas

    recommandée chez les femmes allaitantes. RALOTHEN pourrait perturber le développement du nouveau-né.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le raloxifène n’a pas d'effet connu sur la conduite ou la capacité à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Dans les essais de traitement et de prévention de l’ostéoporose, impliquant plus de 13000 femmes

    ménopausées, tous les évènements indésirables ont été enregistrés. La durée du traitement dans ces

    essais se situait entre 6 et 60 mois. La majorité des évènements indésirables n’a habituellement pas

    nécessité d’arrêt de traitement.

    Dans les essais de prévention, les arrêts de traitement dus à un évènement indésirable ont concerné

    10,7 % des 581 patientes traitées par le raloxifène et 11,1 % des 584 patientes sous placebo. Dans les

    essais de traitement, les arrêts thérapeutiques dus à un évènement indésirable ont concerné 12,8 % des

    2557 patientes traitées par le raloxifène et 11,1 % des 2576 patientes sous placebo.

    Les évènements indésirables associés au traitement par le raloxifène au cours des études cliniques

    dans l’ostéoporose sont résumés dans le tableau ci-dessous.

    Les effets indésirables ont été classés selon la convention suivante : très fréquents (≥1/10), fréquents

    (≥1 /100, <1/10), peu fréquents (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10 000, < 1/1000), très rares

    (<1/ 10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Affections vasculaires

    Très fréquents : Vasodilatation (bouffées de chaleur)

    Peu fréquents : Accidents thrombo-emboliques veineux, comprenant des thromboses veineuses

    profondes, des embolies pulmonaires, des thromboses veineuses rétiniennes.

    Thrombophlébites veineuses superficielles

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquents : Crampes dans les jambes

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Très fréquents : Syndrome grippal

    Fréquents : OEdème périphérique

    Comparé au groupe placebo, la survenue de vasodilatations (bouffées de chaleur) était modérément

    augmentée chez les patientes sous le raloxifène (dans les essais cliniques de prévention de l’ostéoporose,

    avec une ancienneté de ménopause située entre 2 et 8 ans, 24,3 % pour le raloxifène et 18,2 % pour le

    placebo; dans les essais cliniques de traitement de l’ostéoporose, avec une moyenne d’âge de 66 ans,

    10,6 % pour le raloxifène et 7,1 % pour le placebo). Cet évènement indésirable était plus fréquent au

    cours des six premiers mois de traitement et survenait rarement de novo après cette période.

    Dans une étude conduite chez 10 101 femmes ménopausées ayant une maladie coronarienne connue

    ou un risque accru d’accidents coronariens (étude RUTH), des symptômes vasomoteurs (bouffées de

    chaleur) sont survenues chez 7,8% des patientes traitées par le raloxifène et chez 4,7% des patientes

    traitées par le placebo.

    Dans tous les essais cliniques contrôlés versus placebo de traitement de l’ostéoporose par le

    raloxifène, des accidents thrombo-emboliques veineux, comprenant des thromboses veineuses

    profondes, des embolies pulmonaires et des thromboses veineuses rétiniennes, sont survenus avec une

    fréquence d’environ 0,8 % soit 3,22 cas pour 1000 patientes-année. Un risque relatif de 1,60 (IC :

    0,95-2,71) a été observé pour les patientes traitées par le raloxifène par rapport au placebo. Le risque

    d’accidents thrombo-emboliques était plus important au cours des quatre premiers mois de traitement.

    Des thrombophlébites veineuses superficielles sont survenues avec une fréquence inférieure à 1 %.

    Dans l’étude RUTH, les accidents thrombo-emboliques veineux sont survenus avec une fréquence

    approximative de 2,0% soit 3,88 cas pour 1000 patientes-année dans le groupe raloxifène et une

    fréquence de 1,4% soit 2,70 cas pour 1000 patientes-année dans le groupe placebo. Dans l’étude

    RUTH, le risque relatif de survenue de l’ensemble des accidents thrombo-emboliques veineux était

    RR = 1,44, [1,06 – 1,95]. Les thrombophlébites veineuses superficielles sont survenues à une

    fréquence de 1% dans le groupe raloxifène et de 0,6% dans le groupe placebo.

    Un autre évènement indésirable a été observé : il s’agit de crampes dans les jambes (5,5 % pour

    le raloxifène, 1,9 % pour le placebo dans la population incluse dans les essais de prévention et 9,2 % pour

    le raloxifène, 6,0 % pour le placebo dans la population incluse dans les essais de traitement).

    Dans l’étude RUTH, des crampes dans les jambes ont été observées chez 12,1% des patientes traitées

    par le raloxifène et 8,3% des patientes traitées par le placebo.

    Un syndrome grippal a été rapporté par 16,2 % des patientes traitées par le raloxifène et 14,0 % des

    patientes sous placebo.

    Un effet a également été observé et considéré comme non statistiquement significatif (p > 0,05), mais

    nettement dose-dépendant. Il s’agit d’un oedème périphérique, qui apparaissait dans la population

    incluse dans les essais de prévention avec une incidence de 3,1 % sous le raloxifène et 1,9 % sous placebo

    et dans la population incluse dans les essais de traitement avec une incidence de 7,1 % sous le raloxifène

    et de 6,1 % sous placebo.

    Dans l’étude RUTH, un oedème périphérique est survenu chez 14,1% des patientes traitées par le

    raloxifène et chez 11,7% des patientes traitées par le placebo, avec une différence statistiquement

    significative.

    Une faible diminution du nombre de plaquettes (6-10 %) a été rapportée sous raloxifène dans les

    essais cliniques contrôlés versus placebo, conduits avec le raloxifène dans l’ostéoporose.

    De rares cas d’augmentation modérée des ASAT et/ou des ALAT ont été rapportés sans que puisse

    être exclue une relation de causalité avec le raloxifène. Ces augmentations ont été observées avec une

    fréquence identique chez les patientes sous placebo.

    Dans une étude (RUTH) conduite chez des femmes ménopausées ayant une maladie coronarienne

    connue ou un risque accru d’accidents coronariens, un autre effet indésirable, la lithiase biliaire, est

    survenu chez 3,3% des patientes traitées par le raloxifène et chez 2,6% des patientes traitées par le

    placebo. Les taux de cholécystectomie n’étaient pas statistiquement significativement différents entre

    le groupe raloxifène (2,3%) et le groupe placebo (2,0%).

    Des essais cliniques ont comparé le raloxifène (n=317) à un traitement hormonal substitutif (THS)

    combiné continu (n=110) ou cyclique (n=205). L’incidence des symptômes mammaires et des

    saignements d’origine utérine était significativement inférieure chez les patientes sous raloxifène par

    rapport aux patientes sous traitement hormonal substitutif, quel qu’il soit.

    Les événements indésirables rapportés depuis la commercialisation sont présentés dans le tableau cidessous.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rares : thrombocytopénie

    Affections gastro-intestinales

    Très rares : Symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, douleurs abdominales et

    dyspepsie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Rares : oedème périphérique

    Investigations

    Très rares : Augmentation de la pression artérielle

    Affections du système nerveux

    Très rares : Céphalées incluant la migraine

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très rares : Rash cutané

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Très rares : Symptômes mammaires légers tels que douleur, gonflement et tension mammaire

    Affections vasculaires

    Rares : réaction thromboembolique veineuse

    Très rares : réaction thromboembolique artérielle

    4.9. Surdosage  

    Dans certains essais cliniques, des doses quotidiennes allant jusqu’à 600 mg pendant 8 semaines et

    120 mg pendant 3 ans ont été administrées. Aucun cas de surdosage avec le raloxifène n’a été reporté

    durant les essais cliniques.

    Chez l’adulte, des crampes dans les jambes et des sensations vertigineuses ont été rapportées chez les

    patientes qui avaient pris plus de 120 mg en une seule prise.

    Lors de prises accidentelles chez des enfants âgés de moins de deux ans, la dose maximale rapportée a

    été de 180 mg. Chez les enfants, les symptômes incluaient : ataxie, sensations vertigineuses,

    vomissements, rashs cutanés, diarrhées, tremblements, bouffées de chaleur et élévation des

    phosphatases alcalines.

    Le surdosage le plus élevé a été approximativement de 1,5 gramme. Aucun décès associé à un

    surdosage n’a été rapporté.

    Il n’existe pas d’antidote spécifique au chlorhydrate de raloxifène.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Groupe pharmaco-thérapeutique: Modulateur Sélectif de l’Activation des Récepteurs aux

    Oestrogènes. Code ATC: G03XC01.

    En tant que modulateur sélectif de l’activation des récepteurs aux oestrogènes (MoSARE/SERM), le

    raloxifène possède des activités agonistes ou antagonistes sélectives sur les tissus sensibles aux

    oestrogènes. Il agit comme un agoniste sur l'os, partiellement sur le métabolisme du cholestérol

    (réduction du cholestérol total et du LDL-cholestérol), mais pas sur l’hypothalamus ou l'utérus ou le

    sein.

    Les effets biologiques du raloxifène, comme ceux des oestrogènes, résultent d’une liaison de haute

    affinité aux récepteurs aux oestrogènes et d’une régulation de l’expression génique. Cette liaison

    entraîne des expressions différentes des nombreux gènes régulés par les oestrogènes dans différents

    tissus. Des données récentes suggèrent que le récepteur aux oestrogènes peut réguler l'expression

    génique par au moins deux voies distinctes qui sont spécifiques au ligand, au tissu et/ou au gène.

    a) Effets sur le squelette

    La diminution des taux d’oestrogènes qui se produit au moment de la ménopause, entraîne une nette

    augmentation de la résorption osseuse, de la perte osseuse et du risque de fracture. La perte osseuse

    est particulièrement rapide pendant les dix premières années suivant la ménopause, lorsque

    l'augmentation compensatoire de la formation osseuse est inadaptée pour contrebalancer les pertes

    dues à la résorption. Les autres facteurs de risque pouvant entraîner le développement de

    l’ostéoporose incluent : une ménopause précoce; une ostéopénie (au moins 1 DS sous le pic de masse

    osseuse); un squelette de fine constitution; une origine ethnique caucasienne ou asiatique; des

    antécédents familiaux d’ostéoporose. Les traitements hormonaux substitutifs inhibent, de manière

    générale, la résorption osseuse excessive. Chez les femmes ménopausées ostéoporotiques, le raloxifène

    réduit l’incidence des fractures vertébrales, préserve la masse osseuse et augmente la Densité

    Minérale Osseuse (DMO).

    Sur la base de ces facteurs de risque, la prévention de l’ostéoporose par le raloxifène est indiquée pour les

    femmes menopausées depuis moins de 10 ans avec une DMO au rachis comprise entre 1,0 et 2,5 DS

    en dessous de la valeur moyenne de la population normale jeune, en prenant en compte le risque élevé

    de fractures ostéoporotiques chez ces femmes à ce stade de leur vie. De la même façon, le raloxifène est

    indiqué pour le traitement de l’ostéoporose ou de l’ostéoporose avérée chez les femmes avec une

    DMO au rachis de 2,5 DS en dessous de la valeur moyenne de la population normale jeune et/ou avec

    des fractures vertébrales, quelle que soit la DMO.

    i) Incidence des fractures. Dans une étude conduite chez 7705 femmes ménopausées âgées en

    moyenne de 66 ans et ayant une ostéoporose ou une ostéoporose avec un antécédent de fracture,

    l’administration de raloxifène pendant 3 ans a réduit respectivement l’incidence des fractures

    vertébrales de 47 % (Risque Relatif (RR) = 0,53, Intervalle de Confiance (IC) : 0,35-0,79 ; p < 0,001)

    et de 31 % (RR=0,69, IC : 0,56–0,86; p < 0,001). Quarante-cinq femmes ostéoporotiques ou 15

    femmes ostéoporotiques avec un antécédent fracturaire devront être traitées par RALOTHEN pendant 3

    ans pour prévenir une ou plusieurs fractures vertébrales. Le traitement par RALOTHEN pendant 4 ans a

    réduit l’incidence des fractures vertébrales respectivement de 46 % (RR = 0,54 ; IC : 0,38-0,75) et de

    32 % (RR = 0,68 ; IC : 0,56-0,83) chez les patientes ostéoporotiques ou ostéoporotiques avec un

    antécédent de fracture. Au cours de la quatrième année, le raloxifène a réduit le risque de nouvelle

    fracture vertébrale de 39% (RR = 0,61 ; IC : 0,43-0,88). Un effet sur les fractures non vertébrales n’a

    pas été démontré. De la 4ème à la 8ème année, les patientes ont été autorisées à recevoir un traitement

    concomitant de type bisphosphonate ou calcitonine ou fluor et toutes les patientes incluses dans cette

    étude ont reçu une supplémentation en calcium et vitamine D.

    Dans l’étude RUTH, l’ensemble des fractures cliniques ont été recueillies en tant que critère

    secondaire. RALOTHEN a réduit l’incidence des fractures vertébrales cliniques de 35% comparé au placebo

    (Hazard Ratio 0,65, IC : 0,47-0,89). Ces résultats peuvent avoir été influencés, à l’inclusion, par des

    différences de Densité Minérale Osseuse et de fractures vertébrales. L’incidence des nouvelles

    fractures non vertébrales n’était pas différente entre les groupes de traitement. Durant toute la durée

    de l’étude, l’utilisation d’un autre traitement anti-ostéoporotique était autorisée.

    ii) Densité Minérale Osseuse (DMO). L'efficacité de raloxifène en prise quotidienne a été établie sur

    une période de traitement de deux ans chez des femmes ménopausées d’âge inférieur ou égal à 60 ans

    hystérectomisées ou non. Les femmes avaient une ancienneté de ménopause située entre 2 et 8 ans.

    Trois essais cliniques ont inclus 1 764 femmes ménopausées traitées soit par le raloxifène en association

    avec du calcium soit par placebo et calcium. Dans l’un de ces essais, les femmes avaient subi une

    hystérectomie. Le raloxifène a entraîné des augmentations significatives de la densité minérale osseuse de

    la hanche et du rachis ainsi que de la masse osseuse du corps entier comparé au placebo. En général,

    cette augmentation de la DMO était de 2 % par rapport au placebo. Une augmentation similaire de la

    DMO a été observée dans la population incluse dans les essais de traitement ayant reçu jusqu’à 7 ans

    de traitement par le raloxifène. Dans les essais de prévention, le pourcentage de patientes ayant présenté

    une augmentation ou une baisse de DMO sous raloxifène était: au niveau du rachis, baisse pour 37 %

    des patientes et augmentation pour 63 %; et au niveau de la hanche totale, baisse pour 29 % des

    patientes et augmentation pour 71 %.

    iii) Cinétique du calcium. Le raloxifène et les oestrogènes ont un effet similaire sur le remodelage osseux

    et sur le métabolisme calcique. Le raloxifène est associé à une réduction de la résorption osseuse et à un

    déplacement positif de la valeur moyenne de la balance calcique de 60 mg par jour, dû principalement

    à une diminution des pertes calciques urinaires.

    iv) Histomorphométrie (qualité de l'os). Dans une étude comparant le raloxifène aux oestrogènes, l'os de

    patientes traitées par l'un ou l'autre produit était normal du point de vue histologique, sans mise en

    évidence de défaut de minéralisation, d'os d'aspect tissé ni de fibrose médullaire.

    Le raloxifène diminue la résorption osseuse ; cet effet osseux se traduit par une réduction du niveau

    des marqueurs de remodelage osseux sériques et urinaires, par une réduction de la résorption osseuse

    observée dans des études de cinétiques de calcium radiomarqué, et par une augmentation de la DMO

    et une réduction de l’incidence des fractures.

    b) Effets sur le métabolisme lipidique et sur le risque cardio-vasculaire

    Les essais cliniques ont montré que le raloxifène à 60 mg par jour réduit significativement le cholestérol

    total (3 à 6 %), le LDL-cholestérol (4 à 10 %). Les femmes avec les taux initiaux de cholestérol les

    plus élevés ont montré les plus fortes réductions. Les concentrations de HDL-cholestérol et de

    triglycérides n'ont pas changé de manière significative. Après 3 ans de traitement le raloxifène a réduit le

    fibrinogène (6,71 %). Dans l’étude de traitement de l’ostéoporose (n=7705 patientes), un nombre

    significativement plus faible de patientes traitées par le raloxifène a eu besoin de débuter une thérapie

    hypolipémiante par comparaison au placebo.

    Le traitement par le raloxifène pendant 8 ans n’a pas influencé significativement le risque d’accidents

    cardiovasculaires chez les patientes incluses dans l’essai de traitement de l’ostéoporose. De même,

    dans l’étude RUTH, comparé au placebo, le raloxifène n’a pas influencé l’incidence des infarctus du

    myocarde, des hospitalisations pour syndrome coronarien aigu, des accidents vasculaires cérébraux ou

    de la mortalité globale, y compris de la mortalité globale d’origine cardiovasculaire (pour

    l’augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral fatal voir rubrique 4.4).

    Le risque relatif d’accident veineux thrombo-embolique observé sous raloxifène était de 1,60 (IC :

    0,95-2,71) par comparaison au placebo, et le risque relatif était de 1,0 (IC : 0,3-6,2) par comparaison

    aux oestrogènes ou au traitement hormonal substitutif (THS). Le risque d’accident thromboembolique

    était plus important au cours des quatre premiers mois de traitement.

    c) Effets sur l'endomètre et le plancher pelvien

    Dans les essais cliniques, le raloxifène n'a pas stimulé l'endomètre post-ménopausique. Par comparaison

    au placebo, le raloxifène n'a pas été associé à des spottings, des saignements ou des hyperplasies

    endométriales. Environ 3 000 échographies transvaginales (ETV) ont été évaluées chez 831 patientes,

    tous groupes confondus. L’épaisseur endométriale des patientes sous raloxifène n’était pas différente

    de celle des patientes sous placebo. Après 3 ans de traitement, une augmentation de l’épaisseur

    endométriale d’au moins 5 mm évaluée par échographie transvaginale, a été observée chez 1,9 % des

    211 femmes traitées par raloxifène 60 mg/jour en comparaison aux 1,8 % des 219 femmes sous

    placebo. Il n’y a eu aucune différence entre le groupe raloxifène et le groupe placebo en ce qui

    concerne l’incidence des saignements d’origine utérine rapportés.

    Les biopsies endométriales réalisées après 6 mois de traitement par le raloxifène 60 mg/jour ont montré

    un endomètre de type non prolifératif chez toutes les patientes. De plus, dans un essai utilisant une

    posologie 2,5 fois supérieure à la posologie recommandée, il n’a pas été mis en évidence de

    prolifération endométriale ou d’augmentation du volume utérin.

    Dans l’essai de traitement de l’ostéoporose, l’épaisseur endométriale a été évaluée tous les ans dans

    un sous-groupe de patientes (1644 patientes) pendant 4 ans. L’épaisseur endométriale chez les

    femmes traitées pendant 4 ans par le raloxifène n’étaient pas différentes des valeurs initiales. Il n’y a pas

    eu de différence entre le raloxifène et le placebo en ce qui concerne l’incidence des saignements vaginaux

    (“ spottings ”) ou des pertes vaginales. Un nombre plus faible de patientes traitées par le raloxifène par

    comparaison au placebo a eu recours à une intervention chirurgicale pour prolapsus utérin. Les

    données de tolérance après trois ans de traitement par le raloxifène suggèrent que le traitement par le

    raloxifène n’augmente pas le relâchement du plancher pelvien et les interventions chirurgicales sur le

    plancher pelvien.

    Après 4 ans, le raloxifène n’a pas augmenté le risque de cancer de l’endomètre ou des ovaires. Des

    polypes bénins de l’endomètre ont été rapportés chez 0,9 % des femmes ménopausées qui ont reçu du

    raloxifène pendant 4 ans, par comparaison à 0,3 % chez les femmes qui ont reçu le placebo.

    d) Effets sur le tissu mammaire

    RALOTHEN ne stimule pas le tissu mammaire. Dans tous les essais cliniques contrôlés versus placebo, la

    fréquence et la sévérité des symptômes mammaires étaient identiques dans les groupes raloxifène et

    placebo (pas de gonflement, de tension ou de douleur mammaire).

    Au cours des 4 années de l’essai de traitement de l’ostéoporose (n=7705 patientes), le traitement par

    le raloxifène comparé au placebo a réduit le risque de cancer du sein, tous types confondus, de 62 % (RR

    = 0,38 ; IC : 0,21-0,69), le risque de cancer du sein invasif de 71 % (RR = 0,29 ; IC : 0,13-0,58) et le

    risque de cancer du sein invasif à récepteurs oestrogéniques positifs (RE+) de 79% (RR = 0,21 ; IC :

    0,07-0,50). Le raloxifène n’a pas d’effet sur le risque de cancer du sein à récepteurs oestrogéniques

    négatifs (RE-). Ces observations corroborent la conclusion selon laquelle le raloxifène n’a pas

    d’activité agoniste oestrogénique intrinsèque sur le tissu mammaire.

    e) Effet sur les fonctions cognitives

    Aucun effet indésirable sur les fonctions cognitives n’a été observé.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Le raloxifène est rapidement absorbé après administration orale. Environ 60 % de la dose orale est

    absorbée. La glucuronisation présystémique est importante. La biodisponibilité absolue du raloxifène

    est de 2 %. Le temps nécessaire pour atteindre la concentration plasmatique moyenne maximale et la

    biodisponibilité sont fonction de l’interconversion systémique et du cycle entéro-hépatique du

    raloxifène et de ses métabolites glucuroconjugués.

    Distribution

    Le raloxifène est largement distribué dans l’organisme. Le volume de distribution n'est pas

    proportionnel à la dose. Le raloxifène est fortement lié aux protéines plasmatiques (98-99 %).

    Métabolisme

    Le raloxifène subit un important métabolisme en métabolites glucuroconjugués lors du premier

    passage: raloxifène-4'-glucuronide, raloxifène-6-glucuronide et raloxifène-6,4’-diglucuronide. Aucun

    autre métabolite n'a été mis en évidence. Le raloxifène comprend moins de 1 % des concentrations

    combinées de raloxifène et des métabolites glucuroconjugués. Les concentrations de raloxifène sont

    maintenues par le cycle entérohépatique, donnant une demi-vie plasmatique de 27,7 heures.

    Les résultats issus des études de dose orale unique de raloxifène prédisent le profil pharmacocinétique

    des doses multiples. L’augmentation des doses de raloxifène entraîne une augmentation pratiquement

    proportionnelle de l’aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps (AUC).

    Excrétion.

    La majorité d'une dose de raloxifène et des métabolites glucuroconjugués est excrétée dans les 5 jours

    et se retrouve essentiellement dans les fèces, moins de 6 % étant excrétés dans l’urine.

    Populations spécifiques

    Insuffisance rénale - Moins de 6 % de la dose totale est éliminée dans l’urine. Dans une étude

    pharmacocinétique de population, une réduction de 47 % de la clairance de la créatinine ajustée pour

    la masse maigre a entraîné une diminution de 17 % de la clairance du raloxifène et une diminution de

    15 % de la clairance des dérivés conjugués du raloxifène.

    Insuffisance hépatique - La pharmacocinétique d’une dose unique de raloxifène chez des patients

    ayant une cirrhose et une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh, classe A) a été comparée à

    celle de sujets sains. Les concentrations plasmatiques de raloxifène étaient approximativement 2,5

    fois supérieures à celles des témoins et corrélées aux concentrations de bilirubine.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans chez le rat, une augmentation des tumeurs ovariennes

    ayant pour origine les cellules de la granulosa/thèque a été observée chez les femelles recevant des

    doses élevées (279 mg/kg/jour). La biodisponibilité du raloxifène (AUC) dans ce groupe était environ

    400 fois celle des femmes ménopausées recevant une dose de 60 mg. Dans une étude de

    carcinogénicité de 21 mois chez la souris, on a observé une augmentation de l’incidence des tumeurs

    des cellules interstitielles des testicules, des adénomes prostatiques et des adénocarcinomes chez les

    mâles recevant 41 ou 210 mg/kg, et des leïomyoblastomes prostatiques chez les mâles recevant

    210 mg/kg. Chez la souris femelle, il a été observé une augmentation de l’incidence des tumeurs

    ovariennes chez les animaux recevant 9 à 242 mg/kg (0,3 à 32 fois l’AUC chez l’homme), incluant

    des tumeurs bénignes ou malignes des cellules de la lignée granulosa/thèque et des tumeurs bénignes

    des cellules de la lignée épithéliale. Dans ces études les rongeurs femelles ont été traitées durant leur

    période de reproduction, au moment où leurs ovaires étaient fonctionnels et répondaient fortement aux

    stimulations hormonales. Contrairement aux ovaires fortement répondeurs dans ce modèle de rongeur,

    dans l’espèce humaine, l’ovaire après la ménopause est très peu répondeur à la stimulation des

    hormones de la reproduction.

    Les nombreux tests effectués n’ont pas montré d’effet génotoxique du raloxiféne.

    Les effets sur la reproduction et le développement observés chez les animaux sont conformes au profil

    pharmacologique connu du raloxifène. A des doses de 0,1 à 10 mg/kg/jour chez la rate, le raloxifène a

    interrompu les cycles oestraux des rates pendant le traitement, mais n'a pas retardé les accouplements

    fertiles après la fin du traitement et a réduit, mais de façon marginale seulement, la taille des portées,

    augmenté la durée de gestation et altéré la durée des séquences du développement néonatal. Lorsqu’il

    a été administré pendant la période de pré-implantation, le raloxifène a retardé et interrompu

    l'implantation de l'embryon, entraînant une gestation prolongée et une portée de taille réduite mais le

    développement de la naissance au sevrage n’a pas été affecté. Des études de tératogenèse ont été

    menées chez le lapin et le rat. Chez le lapin, des avortements, des faibles taux de malformations

    septales ventriculaires (≥ 0,1 mg/kg) et des hydrocéphalies (≥ 10 mg/kg) ont été observés. Chez le rat,

    des retards de développement, des malformations costales et des excavations rénales (≥ 1 mg/kg) sont

    apparus.

    Le raloxifène est un anti-oestrogène puissant de l'utérus de la rate et a empêché la croissance de

    tumeurs mammaires oestrogéno-dépendantes chez le rat et la souris.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé :

    Carboxyméthylamidon sodique (Primogel), Acide citrique monohydraté, Cellulose microcristalline, Phosphate

    de calcium dibasique, Poloxamère 407, Stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Opadry II OY-LS-28908 blanc [Hypromellose, Lactose monohydraté, Dioxyde de titane (E171), Macrogol/ PEG

    4000].

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Conserver dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière et de l’humidité.

    Ne pas congeler.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    Comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.

    Boîtes de 14, 28, 30, 84 ou 90 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    NEXMED PHARMA

    13 RUE BISCORNET

    75012 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 419 951-8 ou 34009 419 951 8 7 : 14 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.

    · 419 952-4 ou 34009 419 952 4 8 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.

    · 419 953-0 ou 34009 419 953 0 9 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.

    · 419 954-7 ou 34009 419 954 7 7 : 84 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.

    · 419 955-3 ou 34009 419 955 3 8 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 28/11/2014

    Dénomination du médicament

    RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé

    Chlorhydrate de raloxifène

    Encadré

    Veuillez lire attentivement l’intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

    · Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez toute autre question, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu’un d’autre, même en cas de symptômes identiques, cela pourrait lui être nocif.

    · Si l’un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Sommaire notice

    Dans cette notice :

    1. QU'EST-CE QUE RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

    2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé?

    3. COMMENT PRENDRE RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé ?

    4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

    5. COMMENT CONSERVER RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé ?

    6. INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES

    Classe pharmacothérapeutique

    RALOTHEN appartient à une famille de médicaments non hormonaux appelés Modulateurs Sélectifs de

    l’Activation des Récepteurs aux OEstrogènes (MoSARE ou SERM, abréviation anglo-saxonne).

    Lorsqu’une femme est ménopausée, les taux d’oestrogènes, hormones sexuelles féminines, chutent.

    RALOTHEN reproduit certains des effets bénéfiques des oestrogènes après la ménopause.

    Indications thérapeutiques

    RALOTHEN est utilisé pour traiter et prévenir l’ostéoporose chez les femmes ménopausées. RALOTHEN

    diminue le risque de fractures vertébrales chez les femmes ménopausées ostéoporotiques. Une

    diminution du risque de fractures de hanche n’a pas été démontrée.

    L'ostéoporose est une maladie qui rend les os minces et fragiles, et qui est particulièrement fréquente

    chez les femmes après la ménopause. Bien qu'il puisse n’y avoir aucun symptôme au début,

    l'ostéoporose augmente chez vous le risque de fracture, notamment de la colonne vertébrale, des

    hanches et des poignets, et peut entraîner des douleurs du dos, une diminution de la taille, et une

    voussure du dos.

    Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce

    médicament.

    Contre-indications

    Ne prenez jamais RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé :

    • Si vous êtes allergique (hypersensible) au raloxifène ou à l’un des autres composants contenus

    dans RALOTHEN.

    • Si vous êtes encore susceptible de tomber enceinte, RALOTHEN peut nuire au foetus.

    • Si vous êtes actuellement traitée ou si vous avez été traitée pour une thrombose (thrombose

    veineuse profonde, embolie pulmonaire ou thrombose veineuse rétinienne).

    • Si vous avez une maladie du foie (exemples de maladie du foie : cirrhose, insuffisance

    hépatique modérée ou jaunisse).

    • Si vous avez des saignements vaginaux non expliqués. Ils devront être explorés par votre

    médecin.

    • Si vous avez un cancer évolutif de l’utérus, car il n’y a pas suffisamment de données chez les

    femmes ayant ce type de maladie.

    • Si vous avez une maladie rénale grave.

    Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales

    Faites attention avec RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé :

    Les cas suivants décrivent des situations où ce médicament pourrait ne pas vous convenir. Si l’une

    d’elles s’applique à votre cas, parlez-en à votre médecin avant de commencer le traitement.

    • Si vous êtes immobilisée pour un certain temps, par exemple immobilisation dans un fauteuil

    roulant, nécessité d’hospitalisation ou d’immobilisation au lit à la suite d’une opération ou

    d’une maladie imprévue.

    • Si vous recevez des oestrogènes par voie orale.

    • Si vous souffrez d’un cancer du sein, l’expérience concernant l’utilisation de RALOTHEN chez les

    femmes atteintes de cette maladie étant insuffisante.

    • Si vous avez eu un accident vasculaire cérébral (par exemple une attaque cérébrale) ou si votre

    médecin vous a dit que vous aviez un risque élevé d’en avoir un.

    Il est peu probable que RALOTHEN entraîne des saignements. En conséquence, tout saignement vaginal en

    cours de traitement est considéré comme un effet inattendu. Vous devez consulter votre médecin pour

    en déterminer l'origine.

    RALOTHEN ne traite pas les symptômes de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur.

    RALOTHEN diminue le cholestérol total et le LDL (« mauvais ») cholestérol. En général, il ne modifie

    pas les triglycérides ou le HDL (« bon ») cholestérol. Cependant, si vous avez pris des oestrogènes par

    le passé et s’ils ont entraîné une augmentation importante des triglycérides, vous devez en parler à

    votre médecin avant de prendre RALOTHEN.

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires graves).

    Interactions avec d'autres médicaments

    Prise ou utilisation d'autres médicaments:

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans

    ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous prenez des digitaliques pour votre coeur ou des anticoagulants comme la warfarine pour

    fluidifier le sang, votre médecin pourrait être amené à modifier les doses de ces médicaments.

    Si vous prenez de la cholestyramine, principalement utilisée comme médicament hypolipémiant,

    parlez-en à votre médecin.

    Interactions avec les aliments et les boissons

    Sans objet.

    Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives

    Sans objet.

    Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement

    Grossesse et allaitement

    RALOTHEN doit être utilisé exclusivement par les femmes ménopausées et ne doit pas être pris par des

    femmes susceptibles d’avoir des enfants.Ne prenez pas RALOTHEN si vous allaitez, car il peut passer

    dans le lait maternel. RALOTHEN peut nuire au foetus.

    Sportifs

    Sans objet.

    Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines

    RALOTHEN n’a pas d’effet connu sur la vigilance lors de la conduite de véhicules ni sur l’utilisation de

    machines.

    Liste des excipients à effet notoire

    Informations importantes concernant certains composants de RALOTHEN 60 mg, comprimé

    pelliculé :

    Lactose.

    Instructions pour un bon usage

    Sans objet.

    Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement

    Posologie

    Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin

    ou votre pharmacien.

    La posologie est de 1 comprimé par jour. L’heure à laquelle vous prenez votre médicament n’a pas

    d’importance, mais si vous le prenez à la même heure chaque jour, cela pourra vous éviter de

    l’oublier. Vous pouvez le prendre avec ou sans nourriture.

    Mode d'administration

    Les comprimés sont destinés à une administration orale.

    Avalez le comprimé entier. Si vous le souhaitez, vous pouvez le prendre avec un verre d’eau.

    Durée de traitement

    Votre médecin vous dira combien de temps vous devez continuer à prendre RALOTHEN. Le médecin peut

    également vous conseiller de prendre un complément de calcium et de vitamine D.

    Symptômes et instructions en cas de surdosage

    Si vous avez pris plus de RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Informez votre médecin ou votre pharmacien.

    Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses

    Si vous oubliez de prendre RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé :

    Prenez un comprimé dès que vous vous en rendez compte, puis continuez comme auparavant.

    Risque de syndrome de sevrage

    Si vous arrêtez de prendre RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé :

    Parlez-en d’abord avec votre médecin.

    Si vous avez l’impression que l’effet de ce médicament est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Description des effets indésirables

    Comme tous les médicaments, RALOTHEN peut provoquer des effets indésirables,mais ils ne surviennent

    pas systématiquement chez tout le monde. Les effets indésirables observés avec RALOTHEN ont été en

    majorité peu sévères.

    Les effets indésirables les plus fréquents (observés chez au moins 1 patient sur 10) sont :

    • bouffées de chaleur (vasodilatation)

    • syndrome grippal

    Les effets indésirables fréquents (observés chez au moins 1 patient sur 100 et moins d’1 patient sur

    10) sont:

    • crampes dans les jambes

    • gonflement des mains, des pieds et des jambes (oedème périphérique)

    • calculs biliaires

    Les effets indésirables peu fréquents (observés chez au moins 1 patient sur 1000 et moins d’1 patient

    sur 100) sont :

    • Risque augmenté de caillots sanguins dans les jambes (thrombose veineuse profonde)

    • Risque augmenté de caillots sanguins dans les poumons (embolie pulmonaire)

    • Risque augmenté de caillots sanguins dans les yeux (thrombose veineuse rétinienne)

    • Rougeur et douleur de la peau autour d’une veine (thrombophlébite veineuse superficielle)

    Les effets indésirables très rares (observés chez moins d’un patient sur 10 000) sont:

    • éruptions cutanées

    • symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, douleurs abdominales et

    digestion difficile

    • augmentation de la pression artérielle

    • diminution du nombre de plaquettes dans le sang

    • caillot sanguin dans une artère (par exemple attaque cérébrale)

    • maux de tête incluant la migraine

    • symptômes mammaires légers tels que douleur, gonflement et tension des seins.

    Dans de rares cas, les taux sanguins d’enzymes hépatiques peuvent augmenter sous RALOTHEN.

    Si vous ressentez un des effets mentionnés comme graves ou si vous présentez des effets indésirables

    non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.

    Date de péremption

    Ne pas utiliser après la date de péremption mentionnée sur la boîte.

    Conditions de conservation

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière et de l’humidité.

    Ne pas congeler.

    Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration

    Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.

    Liste complète des substances actives et des excipients

    Que contient RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé ?

    La substance active est:

    Chlorhydrate de raloxifène.......................................................................................................... 60,0 mg

    Equivalent à raloxifène base ...................................................................................................... 56,0 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Les autres composants sont:

    Noyau du comprimé :

    Carboxyméthylamidon sodique, Acide citrique monohydraté, Cellulose microcristalline, Phosphate de calcium

    dibasique, Poloxamère 407, Stéarate de magnésium

    Pelliculage :

    Opadry II OY-LS-28908 blanc [Hypromellose, Lactose monohydraté, Dioxyde de titane (E171), Macrogol/ PEG

    4000].

    Forme pharmaceutique et contenu

    Qu'est-ce que RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé et contenu de l'emballage extérieur ?

    Comprimé pelliculé.

    Boîtes de 14, 28, 30, 84 ou 90 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché et du titulaire de l'autorisation de fabrication responsable de la libération des lots, si différent

    Titulaire

    NEXMED PHARMA

    13 RUE BISCORNET

    75012 PARIS

    Exploitant

    NEXMED PHARMA

    13 RUE BISCORNET

    75012 PARIS

    Fabricant

    PHARMATHEN S.A.

    6, Dervenakion Str.

    153 51 Pallini, Attikis

    GRECE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

    Sans objet.

    Date d’approbation de la notice

    La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.

    AMM sous circonstances exceptionnelles

    Sans objet.

    Informations Internet

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’Afssaps (France).

    Informations réservées aux professionnels de santé

    Sans objet.

    Autres

    Sans objet.