QUINAPRIL TEVA 5 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé sécable
- Date de commercialisation : 26/03/2004
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : TEVA SANTE
Les compositions de QUINAPRIL TEVA 5 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CHLORHYDRATE DE QUINAPRIL | 8736 | SA | |
Comprimé | QUINAPRIL BASE | 87533 | 5 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3639145
- Code CIP3 : 3400936391451
- Prix : 2,12 €
- Date de commercialisation : 30/10/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 13/06/2019
QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Quinapril base ........................................................................................................................ 5 mg
Sous forme de chlorhydrate de quinapril
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
· Insuffisance cardiaque congestive.
4.2. Posologie et mode d'administration
Hypertension artérielle essentielle
En l'absence de déplétion hydrosodée préalable ou d'insuffisance rénale (soit en pratique courante) : la posologie efficace est de 20 mg par jour en une prise unique. En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines, jusqu'au maximum de 40 mg/24 h, de préférence en deux prises quotidiennes. Si nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé, afin d'obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
Dans l'hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques : soit arrêter le diurétique : 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire ; soit administrer des doses initiales de 5 mg, de quinapril et les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue. Il est recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.
Chez les sujets âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 4.4) : instaurer le traitement par une posologie plus faible (5 mg/jour en une prise).
Dans l'hypertension rénovasculaire : il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 5 mg/jour en une prise, pour l'ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient. La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l'apparition d'une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (voir rubrique 4.4).
En cas d'insuffisance rénale : la posologie de quinapril est ajustée au degré de cette insuffisance :
· si la clairance de la créatinine est supérieure ou égale à 40 mL/min, il n'est pas nécessaire de modifier la posologie;
· si la clairance de la créatinine est inférieure à 40 mL/min, il est recommandé d'initier la posologie à 5 mg en une seule prise, avant de l'augmenter, si nécessaire, 3 à 4 semaines plus tard en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.
· si la clairance de la créatinine est inférieure à 15 mL/min: en l'absence de données suffisantes, une réduction supplémentaire de la posologie peut être envisagée, soit en diminuant les doses quotidiennes, soit en espaçant les prises.
Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les 2 mois en période de stabilité thérapeutique.
Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l'anse.
Chez l'hypertendu hémodialysé : le quinapril est faiblement dialysable (voir rubrique 4.4 Mise en garde : hémodialyse).
Insuffisance cardiaque congestive
La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de pression artérielle normale ou basse au départ, insuffisance rénale, hyponatrémie, iatrogénique (diurétique) ou non.
Il est recommandé d'initier le traitement par une prise unique de 5 mg sous surveillance tensionnelle, et de l'accroître progressivement jusqu'à la dose efficace usuelle, qui peut atteindre 40 mg par jour en deux prises.
Le quinapril peut être utilisé en association avec un traitement diurétique, auxquels s'ajoute le cas échéant, un traitement digitalique : dans ce cas, la posologie efficace est de 10 à 20 mg par jour en deux prises.
La dose retenue, par unité de prise, ne devrait pas abaisser la pression artérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.
Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisants cardiaques traités par diurétiques. La dose initiale doit être dans ce cas réduite de moitié. Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent être faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois en fonction du stade de l'insuffisance cardiaque afin de contrôler la tolérance au traitement.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
· hypersensibilité à la substance active, à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· antécédent d'angi-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et/ou angio-œdème héréditaire ou idiopathique ;
· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6) ;
· l’association de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1) ;
utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE en cas :
· d'association avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium, le lithium et l'estramustine (voir rubrique 4.5) ;
· sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique ;
· hyperkaliémie ;
· 1er trimestre de la grossesse.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Quinapril doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de sténose aortique.
Réactions d’hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité peuvent se produire chez les patients avec ou sans antécédent d’allergie ou d’asthme bronchique, par exemple, purpura, photosensibilité, angéite nécrosante, détresse respiratoire incluant pneumonie et œdème pulmonaire, réaction anaphylactique.
Hypotension symptomatique
Une hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients souffrant hypertension sans complication. Chez les patients hypertendus recevant Quinapril, l’hypotension est plus susceptible d’apparaitre si le patient se trouve en hypovolémie par exemple, en cas de prise de diurétiques, de régime hyposodé, de dialyse, de diarrhée ou vomissement, ou s’il souffre d’une hypertension sévère rénine dépendante.
En cas de survenu d’une hypotension symptomatique, le patient doit être placé en décubitus dorsal et doit recevoir, si nécessaire une perfusion de solution saline normale. Une hypotension transitoire, ne constitue pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Cependant, dans ce cas, ou la prise concomitante d’un traitement diurétique doivent être pris en considération.
Chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque congestive présentant un risque accru d’hypotension, le traitement par Quinapril doit être débuté à la dose recommandée sous contrôle médical ; ces patients doivent avoir un suivi médical rapproché les deux premières semaines de traitement et chaque fois que les doses sont augmentées.
Les mêmes recommandations s’appliquent aux patients ayant une cardiopathie ischémique ou maladie cérébrovasculaire chez lesquels une chute excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, la fonction rénale doit être contrôlée lorsque cela est jugé nécessaire, bien que dans la majorité des cas, la fonction rénale ne sera pas altérée ou s’améliorera.
La demi-vie du quinapril est allongée quand la clairance de la créatine chute. Les patients dont la clairance de la créatine est inférieure à 60 mL/min nécessitent une dose plus faible de quinapril (voir rubrique 4.2). Pour ces patients la dose doit être ajustée à la hausse en fonction de la réponse thérapeutique, et la fonction rénale doit être surveillée même si les premières études ne montrent pas que quinapril altère la fonction rénale.
Résultant de l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, des modifications de la fonction rénale peuvent être anticipées chez les individus sensibles. Chez les sujets ayant une insuffisance cardiaque sévère, dont la fonction rénale peut être influencée par l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par quinapril pourra être associé à une oligurie et / ou une azotémie progressive et rarement à une insuffisance rénale aiguë et / ou la mort.
Au cours d’études cliniques menées chez les patients hypertendus présentant une sténose de l'artère rénale unilatérale ou bilatérale, l'augmentation de l'urée et de la créatinine sériques ont été observées chez certains patients après un traitement par des IEC et/ou traitements diurétiques. Chez ces patients, la fonction rénale doit être contrôlée durant les premières semaines de traitement.
Certains patients ayant de l’hypertension ou une insuffisance cardiaque sans pathologie rénale préexistante ont développé des augmentations (>1,25 fois au-dessus des limites normales) des taux sériques d’urée et de créatine, généralement mineure ou transitoire, particulièrement quand quinapril a été administré de manière concomitante avec un diurétique. L’augmentation des taux sériques d’urée et de créatine ont été observés respectivement chez 2% et 2% des patients hypertendus prenant quinapril en monothérapie et respectivement 4% et 3% des patients hypertendus prenant quinapril/hydrochlorothiazide. Ces augmentations sont plus susceptibles de survenir chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et / ou un arrêt du diurétique et / ou du quinapril peuvent être nécessaires.
L'expérience chez les insuffisants rénaux (clairance de la créatine < 10 ml/min) est insuffisante. Le traitement n'est donc pas recommandé chez ces patients.
Œdème de Quincke
Un angio-œdème a été signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Si un laryngeal stridor, un angio oedema de la face, de la langue, ou de la glotte apparait, le traitement doit être interrompu immédiatement, le patient doit être traité de manière appropriée et surveillé jusqu'à disparition de l'œdème. Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement ; les antihistaminiques pourront être utilisés pour soulager les symptômes.
L' angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 mL à 0,5 mL), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
Les patients ayant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'œdème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.3).
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-oedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de quinapril. Le traitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (p. ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC. Angio-œdème intestinal
Un angio-œdème intestinal a été signalé chez des patients traités par des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées et vomissements) ; dans certains cas, il n’y avait pas d’antécédents d’angio-œdèmes de la face et les niveaux de C1 estérases étaient normaux. L’angio-œdème a été diagnostiqué par des procédures incluant le scanner abdominal ou l’échographie abdominale, ou la chirurgie, et les symptômes ont disparu suite à l’arrêt du traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion.
L’angio-œdème intestinal doit être inclus dans le diagnostic différentiel des patients sous IEC qui présentent des douleurs abdominales.
Différences ethniques
Les patients noirs recevant un traitement par IEC présentent une incidence plus importante d’angio-œdème par rapport aux autres patients. Il faut également noter que dans les essais cliniques contrôlés, l’effet des IEC sur la pression artérielle moins important chez les patients noirs que chez les autres.
Neutropénie/agranulocytose
Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire chez les patients ayant une hypertension sans complication mais plus fréquemment chez les patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie).
Une agranulocytose a rarement été rapportée durant le traitement par quinapril. La surveillance de la numération des leucocytes chez les patients présentant une maladie vasculaire du collagène et / ou d'une maladie rénale doit être envisagée.
Désensibilisation
Les patients traités par IEC durant un traitement de désensibilisation au venin d’hyménoptère ont été confrontés à des réactions anaphylactiques pouvant être mortelles. Chez ces patients, ces réactions ont été évitées quand les IEC ont été temporairement refusés, mais sont réapparues lors d’une réutilisation involontaire.
Hémodialyse et LDL aphérèse
Des réactions anaphylactoïdes (œdèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité polyacrylonitrile (‘AN69’) chez des patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il est recommandé d'éviter cette association, soit par l’utilisation de médicaments antihypertenseurs alternatifs ou des membranes alternatives pour hémodialyse.
Des réactions similaires ont été observées lors de LDL aphérèse avec sulfate de dextran. Cette méthode ne doit donc pas être utilisée chez les patients traités avec des IEC.
Insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, l'association de quinapril avec un diurétique et notamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution en raison de la possible survenue d'altérations de l'équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. La métabolisation du quinapril en quinaprilate est normalement dépendante de l'estérase hépatique. Chez les patients cirrhotiques alcooliques, la désestérification du quinapril est plus faible.
Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant comme un ictère cholestatique et évoluant vers une nécrose hépatique fulminante (dont certains cas mortels). Les patients qui au cours du traitement par IEC découvrent un ictère ou une élévation importante des enzymes hépatiques doivent interrompre leur traitement par quinapril et avoir un suivi médical approprié.
Toux
Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique liée aux IEC doit être envisagée dans le cadre du diagnostic différentiel de cette toux.
Intervention chirurgicale/Anesthésie
Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou durant une anesthésie pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, quinapril peut bloquer la formation d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. En cas de survenu d’une hypotension, si celle-ci est liée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par expansion volumique (voir rubrique 4.5).
Kaliémie
Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).Patients diabétiques
Chez les patients diabétiques, les IEC peuvent augmenter la sensibilité à l’insuline et ont été associés à des hypoglycémies chez des patients traités par anti-diabétiques oraux ou par insuline. Le contrôle glycémique doit être particulièrement surveillé durant le premier mois de traitement par IEC (voir rubrique 4.5).
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-oedème (voir rubrique 4.4).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensinealdostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
+ Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium
Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par quinapril. Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de quinapril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du quinapril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'usage d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
+ Estramustine
Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdème angio-neurotique (angio-œdème)
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Ciclosporine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Héparine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Antidiabétiques: insulines, sulfamides hypoglycémiants
L'utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline ou sulfamides hypoglycémiants).
Renforcer l'autosurveillance glycémique.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Diurétiques hypokaliémants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistant.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée (en particulier, chez les patients récemment traités par diurétiques, en cas de régime hyposodé, chez les hémodialysés), il faut :
· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
· soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Spironolactone à la posologie de 12,5 mg à 50 mg/j et avec des doses faibles d'IEC
Dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque classes III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection inférieure à 35% et préalablement traitée par l'association IEC + diurétique de l'anse: risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association. Vérifier l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale préalables. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
+ AINS
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de la filtration glomérulaire, par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS. Ces effets sont généralement réversibles.
Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade, surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.
+ Acide acétylsalicylique
Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3g par jour) :
Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Eplerenone
Majoration du risque d’hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.
Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l’association
Associations à prendre en compte
+ Amifostine
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques :
Majoration du risque d'hypotension notamment orthostatique (effet additif).
+ Alpha-bloquants à visée urologique
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Alpha-bloquants anti-hypertenseurs
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison) :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Autres hyperkalemiants
Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Glipines
Majoration du risque de la survenue d’angio-oedèmes, par réduction de l’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.
+ Or
Avec les sels d'or administrés par voie IV : risque de réaction «nitritoïde» à l’introduction de l’IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4).
L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations ne semblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l'administration de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé enrobé sécable est déconseillée chez les enfants prématurés et au cours des premières semaines qui suivent l'accouchement, en raison du risque hypothétique d'effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal et de l'expérience clinique insuffisante.
Dans le cas de l'allaitement d'un enfant plus âgé, l'administration de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé enrobé sécable peut être envisagée chez la femme qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère, et que l'enfant est surveillé dans le but de détecter d'éventuels effets secondaires.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables présentés ci-dessous sont classés par système organe et par ordre de fréquence. La classification selon la fréquence utilise la convention suivante : effets très fréquents (> 1/10), fréquents (> 1/100 ; < 1/10), peu fréquents (> 1/1 000 ; < 1/100), rares (> 1/10 000 ; < 1/1 000), très rares (< 1/10000), indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables les plus fréquents retrouvés dans les essais cliniques contrôlés sont les maux de tête (7.2%), les vertiges (5.5%), la toux (3.9%), fatigue (3.5%), rhinite (3.2%), nausée et/ou vomissements (2.8%), et les myalgies (2.2%).
Classification système organe
Fréquence
Effets indésirables
Affections hématologiques et du système lymphatique
Indéterminée
Agranulocytose, anémie hémolytique, neutropénie, thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Indéterminée
Réaction anaphylactique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Hyperkaliémie
Affections psychiatriques
Fréquent
Insomnie
Peu fréquent
Confusion mentale, dépression, nervosité
Affections du système nerveux
Fréquent
Etourdissements, maux de tête, paresthésie
Peu fréquent
Accident ischémique transitoire, somnolence
Rare
Troubles de l’équilibre, syncope
Indéterminée
Accident vasculaire cérébral
Affections oculaires
Peu fréquent
Amblyopie
Très rare
Vision floue
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Peu fréquent
Vertige, acouphènes
Affections cardiaques
Peu fréquent
Infarctus du myocarde, angine de poitrine, tachycardie, palpitations
Affections vasculaires
Fréquent
Hypotension
Peu fréquent
Vasodilatation
Indéterminée
Hypotension orthostatique
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
Dyspnée, toux
Peu fréquent
Gorge sèche
Rare
Pneumonie à éosinophiles
Indéterminée
Bronchospasme.
Dans certains cas, obstruction des voies aériennes supérieures par un œdème de Quincke (qui peut être mortelle)
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Vomissements, diarrhée, dyspepsie, douleurs abdominales, nausées
Peu fréquent
Flatulence, sècheresse buccale
Rare
Glossite, constipation, altération du goût
Très rare
Occlusion intestinale, angio-œdème de l’intestin grêle
Indéterminée
Pancréatite*
Affections hépatobiliaires
Indéterminée
Hépatite, ictère cholestatique
Affections de la peau et du tissu sous cutané
Peu fréquent
Œdème de Quinke, éruption, prurit, transpiration excessive
Rare
Érythème polymorphe, pemphigus, urticaire
Très rare
Dermatose psoriasiforme
Indéterminée
Syndrome de Stevens Johnson, syndrome de lyell, dermatite exfoliative, alopécie, réaction de photosensibilisation.
Affections de la peau pouvant être associées avec fièvre, douleurs musculaires et articulaires (myalgie, arthralgie, arthrite), inflammation vasculaire (vascularite), inflammation des tissus séreux et certains changements dans les valeurs de laboratoire (éosinophilie, leucocytes et / ou anticorps antinucléaires augmentés, vitesse de sédimentation augmentée).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Douleur dorsale, myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent
Insuffisance rénale, protéinurie
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
Dysfonction érectile
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
Fatigue, asthénie, douleur thoracique
Peu fréquent
Œdème généralisé, fièvre, œdème périphérique
Investigations
Fréquent
Augmentation de la créatinémie et de l’urémie**
Indéterminée
Diminution de l’hémoglobine, diminution de l'hématocrite, diminution de l’hématocrite et des WCXC, augmentation des enzymes hépatiques, augmentation du taux sanguin de bilirubine. Chez les patients atteints d’un déficit congénital en G-6-PDH, des cas individuels d’anémie hémolytiques ont été rapportés.
Infections et infestations
Fréquent
Pharyngite, rhinite
Peu fréquent
Bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, infections urinaires, sinusite
* Des cas de pancréatites ont été rapportés chez des patients traités avec des IEC, dans certains cas fatals.
** Ces augmentations sont plus susceptibles de survenir chez les patients recevant de manière concomitante un traitement diurétique que chez les patients recevant quinapril seul. Ces augmentations observées disparaissent fréquemment lors de la poursuite du traitement.
Vascularite et gynécomastie ont été signalés avec d'autres IEC et il ne peut être exclu que ces effets indésirables sont spécifiques à cette classe.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Le traitement est symptomatique et d’appoint, en conformité avec les soins médicaux applicables. L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ont peu d'effet sur l'élimination du quinapril et quinaprilat.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique. En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique. L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Mécanisme d’action pharmacologique
Le quinapril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion de d'aldostérone par le cortex surrénalien, cette inhibition porte sur l'enzyme de conversion plasmatique et sur les enzymes de conversion tissulaires aortique et cardiaque.
Il en résulte :
· une diminution de la sécrétion d'aldostérone ;
· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif ;
· une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
L'action antihypertensive du quinapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
Le quinapril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le quinaprilate, les autres métabolites étant inactifs.
Caractéristiques de l'activité antihypertensive
Le quinapril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximum entre 2 et 4 heures et se maintient pendant 24 heures.
Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures se situe aux environs de 80 %.
Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement. L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.
En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique (ou apparenté) entraîne une synergie de type additif. L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.
Mode d'action hémodynamique dans l'insuffisance cardiaque
Le quinapril réduit le travail du cœur :
· par un effet vasodilatateur veineux vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la pré-charge ;
· par diminution des résistances périphériques totales: diminution de la post-charge.
Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis en évidence :
· une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droite ;
· une diminution des résistances vasculaires périphériques totales ;
· une diminution de la pression artérielle moyenne ;
· une augmentation du débit cardiaque et de certains débits sanguins régionaux, en particulier musculaires ;
· une amélioration de l'index cardiaque.
Les épreuves d'effort sont également améliorées.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Par voie orale, le quinapril est rapidement absorbé.
La quantité biodisponible représente 60 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments.
Il est hydrolysé en quinaprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du quinaprilate est atteint en 2 heures.
Le quinaprilate est lié à 97 % aux protéines plasmatiques.
Après administration répétée de quinapril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de quinaprilate est atteint en 2 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du quinaprilate est de 2 heures. La 1/2 vie d'élimination du quinaprilate est biphasique de 2 heures et de 26 heures pour la phase terminale.
Le quinapril et son métabolite actif sont éliminés aux 2/3 par le rein. Ils sont faiblement dialysables.
Chez l'insuffisant rénal ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 mL/min, les concentrations plasmatiques de quinaprilate et la demi-vie augmentent, quinapril et quinaprilate sont très peu dialysables (5,4 % de la dose administrée retrouvée dans le dialysat d'hémodialyse, moins de 5 % dans le dialysat de dialyse péritonéale).
L'élimination est également ralentie chez le sujet âgé, ce qui correspond à la baisse physiologique de la fonction rénale chez ce type de patients.
Chez le cirrhotique, le défaut d'hydrolyse du quinapril conduit à des concentrations moindres de quinaprilate.
Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans le placenta.
Allaitement :
Après administration d’une dose orale unique de 20 mg de quinapril chez six femmes qui allaitent, le L/P (ratio lait/plasma) du quinapril s’élevait à 0,12. Le quinapril n’a pas été décelé dans le lait 4 heures après la dose. Les taux de quinalaprilat dans le lait étaient indécelables (<5 μg/L) à n’importe quel moment. Il a été estimé qu’un nouveau-né nourri au lait maternel recevrait environ 1,6 % de la dose maternelle de quinapril adaptée à son poids.
5.3. Données de sécurité préclinique
Pelliculage : OPADRY II BLANC 03G28692 (hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 6000, macrogol 400).
18 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage d'origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 50 ou 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 363 914 5 1 : 28 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 565 197 2 9 : 50 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 387 530 2 8 : 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 13/06/2019
QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable
Quinapril
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable ?
3. Comment prendre QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Ce médicament est un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine.
Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'hypertension artérielle et dans celui de l'insuffisance cardiaque congestive.
Ne prenez jamais QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable :
· si vous êtes allergique au quinapril ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous avez des antécédents d'allergie à un inhibiteur de l'enzyme de conversion avec œdème de Quincke (gonflement important de la face) ;
· si vous souffrez d’angio-œdème héréditaire ou idiopathique ;
· si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois. (Il est également préférable d’éviter de prendre QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable en début de grossesse, voir rubrique « Grossesse et allaitement ») ;
· si vous souffrez d’une pathologie cardiaque appelée obstruction à l'éjection du ventricule gauche ;
· si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.
· si vous si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.
Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants :
· si vous prenez du lithium (médicament du système nerveux), certains médicaments donnant des troubles graves du rythme cardiaque, des diurétiques hyperkaliémiants, des sels de potassium ou de l'estramutine (voir rubrique « Autres médicaments et QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable »),
· en cas de rétrécissement des artères rénales ou de rein unique,
· en cas d'hyperkaliémie (taux élevé de potassium dans le sang),
· pendant le 1er trimestre de la grossesse.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable.
Mises en garde spéciales
Avant de prendre ce médicament, il convient de prévenir votre médecin notamment :
· si vous souffrez de collagénose (notamment de lupus érythémateux, d'arthrite rhumatoïde ou de sclérodermie), et/ou d'insuffisance rénale (maladie des reins), certains médicaments de la même classe que quinapril administrés à doses élevées chez des patients présentant une insuffisance rénale associée à ces maladies et à un traitement immunodépresseur ou leucopéniant (qui favorise la diminution des globules blancs) ayant exceptionnellement entraîné une neutropénie ou agranulocytose (importante diminution de certaines cellules sanguines) ;
· si vous présentez un risque de réactions allergiques et d'œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue ou de la glotte. Dans de tels cas, QUINAPRIL TEVA doit être immédiatement arrêté et votre médecin doit être immédiatement prévenu ;
· si vous devez être hémodialysé ;
· si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
o un «antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;
o aliskiren.
· si vous prenez l’un des médicaments qui suivent, le risque d’angioedème (gonflement rapide sous la peau dans des zones telles que la gorge) peut être accru :
o racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée,
o des médicaments utilisés pour éviter le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) ;
o la vidagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par exemple du potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable ».
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillée en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir la rubrique Grossesse et allaitement).
Précautions d'emploi
Une toux sèche peut se produire, il est impératif dans ce cas de consulter à nouveau votre médecin qui jugera de l'opportunité de poursuivre le traitement.
Prévenir également votre médecin en cas de :
· hypertension artérielle liée à une atteinte rénale (rétrécissement de l'artère rénale) ;
· insuffisance cardiaque ;
· diabète insulinodépendant ;
· anémie ;
· athérosclérose (maladie des artères coronaires, insuffisance circulatoire cérébrale) ;
· hypotension marquée quelle qu’en soit la cause (prise de diurétique, régime « sans sel », dialyse, diarrhée ou vomissements, hypotension rénine dépendante) ;
· suivi d'un régime strictement «sans sel» ;
· maladie hépatique (du foie): lorsqu'un diurétique est associé ;
· si vous devez subir un traitement anti-cholestérolémiant appelé "aphérèse des LDL", (prélèvement et séparation d'une partie du sang) ;
· si vous devez subir un traitement de désensibilisation, pour diminuer l'effet de l'allergie due aux piqûres de guêpe ou d'insecte.
En cas d'intervention chirurgicale, prévenir l'anesthésiste de la prise de ce médicament ou d'observation d'un régime strictement « sans sel ».
Vous devez savoir que les IEC ont une efficacité moins importante sur la diminution de la pression artérielle chez les patients de race noire que chez ceux des autres races.
NE JAMAIS LAISSER A LA VUE ET A LA PORTEE DES ENFANTS
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable
Informer votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :
Si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable » et « Avertissements et précautions»).
Ceci s’applique en particulier si vous prenez également :
· des diurétiques épargneurs de potassium, sels de potassium, sultopride, lithium, estramustine ;
· des diurétiques hyperkaliémiants et hypokaliémiants, autres agents hyperkaliémiants et hypokaliémiants ;
· des médicaments pour traiter le diabète;
· de l’éplérénone ;
· de la spironolactone ;
· de l’amifostine (utilisée pour prévenir ou réduire les effets secondaires causés par d'autres médicaments ou lors d'une radiothérapie utilisée pour traiter le cancer),
· de l’acide acétylsalicylique ;
· des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager la douleur ;
· des médicaments anticoagulants (par exemple l'héparine),
· des inhibiteurs de la DDP-IV tels que la vildagliptine ou des inhibiteurs de l’endopeptidase neutre.
· de la ciclosporine et autres médicaments utilisés pour supprimer la réponse immunitaire de l'organisme.
· des sels d'or, en particulier par voie intraveineuse (utilisés pour traiter les symptômes d'une polyarthrite rhumatoïde),
· du baclofène utilisé pour traiter la raideur musculaire survenant notamment lors de scléroses multiples.
· des médicaments qui sont souvent utilisés pour éviter un rejet des organes greffés (sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions » ;
· des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium et d’autres médicaments qui peuvent augmenter la quantité de potassium dans le sang (p.ex. le triméthoprime et le cotrimoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’organe transplanté ; et l’héparine, un médicament utiliser pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots).
QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Informez votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous êtes susceptible de le devenir. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable. QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillé au cours de la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer à allaiter. QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.
En cas d'allaitement d'un bébé plus âgé, votre médecin devra vous informer sur les bénéfices et les risques de la poursuite de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable, pendant l'allaitement en comparaison à d'autres traitements.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges, en particulier en début de traitement.
QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable contient
Sans objet.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Si vous avez l'impression que l'effet de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode et voie d'administration
Voie orale.
Avaler les comprimés tels quels avec un demi-verre d'eau.
Si vous avez pris plus de QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien..
Si vous oubliez de prendre QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable
Sans objet.
Les effets indésirables les plus fréquents retrouvés dans les essais cliniques contrôlés sont les maux de tête (7.2%), les vertiges (5.5%), la toux (3.9%), fatigue (3.5%), rhinite (3.2%), nausée et/ou vomissements (2.8%), et les myalgies (2.2%).
Les effets indésirables suivants peuvent se produire :
Fréquent (survenant chez moins d'1 patient sur 10) :
· Hyperkaliémie
· Insomnie
· Etourdissements, maux de tête, paresthésie (troubles de la sensibilité tactile)
· Hypotension
· Dyspnée (difficulté à respirer), toux
· Vomissements, diarrhée, dyspepsie (digestion difficile), douleurs abdominales, nausées
· Douleurs dorsales, myalgies (douleurs musculaires),
· Fatigue, asthénie, douleur thoracique
· Augmentation des taux sanguins de créatinine et d’urée
· Pharyngite, rhinite
Peu fréquent (survenant chez moins d’1 patient sur 100) :
· Confusion mentale, dépression, nervosité
· Accident ischémiques transitoires, somnolence
· Amblyopie (diminution de l'acuité visuelle)
· Vertiges, acouphènes (sifflement, bourdonnement d’oreille)
· Infarctus du myocarde, angine de poitrine, tachycardie, palpitations
· Vasodilatation
· Gorge sèche
· Flatulence, sècheresse buccale
· Œdème de Quincke, éruption, prurit, transpiration excessive
· Insuffisance rénale, protéinurie (présence de protéines dans les urines)
· Dysfonction érectile
· Œdème généralisé, fièvre, œdème périphérique
· Bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, infections urinaires sinusite
Rare (survenant chez moins d'1 patient sur 1 000) :
· Troubles de l’équilibre, syncope
· Pneumonie à éosinophiles
· Glossite (inflammation de la langue), constipation, altération du goût
· Erythème polymorphe (rougeur cutanée), pemphigus (maladie dermatologique de la peau ou des muqueuses), urticaire
Très rare (survenant chez moins d’1 patient sur 10 000) :
· Vision floue
· Occlusion intestinale, angio-œdème de l’intestin grêle
· Dermatose psoriasiforme
Fréquence indéterminée :
· Agranulocytose, anémie hémolytique, neutropénie, thrombocytopénie
· Réaction anaphylactique
· Bronchospasme
· Dans certains cas obstruction des voies aériennes supérieures par un œdème de Quincke (qui peut être mortelle)
· Pancréatite
· Hépatite, ictère cholestatique
· Syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell, dermatite exfoliative, alopécie, réaction de photosensibilisation
· Les affections de la peau peuvent être associées à de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, une inflammation vasculaire, une inflammation des tissus séreux et certains changements dans les valeurs de laboratoire (éosinophiles, leucocytes et/ou antinucléaires augmentés, vitesse de sédimentation augmentée)
· Diminution de l’hémoglobine, de l’hématocrite
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site Internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage d'origine.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.
Ce que contient QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable
· La substance active est :
Quinapril base ................................................................................................................................. 5 mg
Sous forme de chlorhydrate de quinapril
Pour un comprimé pelliculé sécable.
· Les autres composants sont :
Noyau : gélatine, crospovidone, stéarate de magnésium, carbonate de magnésium lourd, hydrogénophosphate de calcium anhydre.
Pelliculage : OPADRY II BLANC 03G28692 (hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 6000, macrogol 400).
Qu’est-ce que QUINAPRIL TEVA 5 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable. Boîte de 28, 50 ou 90.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, Esplanade du General de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE Cedex
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, Esplanade du General de Gaulle
92931 PARIS LA DEFENSE Cedex
BRAMPTON ROAD
HAMPDEN PARK
EASTBOURNE, EAST SUSSEX
BN22 9AG
ANGLETERRE
ou
PHARMACHEMIE B.V.
SWENSWEG 5, POSTBUS 552
2003 RN HAARLEM
PAYS-BAS
ou
TEVA PHARMACEUTICALS WORKS
PALLAGI UT 13
4042 DEBRECEN
HONGRIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).