QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60455586
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09BA06 (système cardiovasculaire) - INHIBITEUR DE L'ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE ASSOCIE A UN DIURETIQUE DU SEGMENT CORTICAL DE DILUTION Ce médicament est l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et d'un diurétique.Ce médicament est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 08/10/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    Les compositions de QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé HYDROCHLOROTHIAZIDE 2064 12,50 mg SA
    Comprimé CHLORHYDRATE DE QUINAPRIL 8736 SA
    Comprimé QUINAPRIL BASE 87533 20,00 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3884703
    • Code CIP3 : 3400938847031
    • Prix : 3,42 €
    • Date de commercialisation : 21/04/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3909461
    • Code CIP3 : 3400939094618
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 10/05/2010
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3909478
    • Code CIP3 : 3400939094786
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 03/11/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 12/10/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Quinapril base........................................................................................................................ 20 mg

    Sous forme de chlorhydrate de quinapril

    Hydrochlorothiazide............................................................................................................. 12,5 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l'hypertension artérielle en cas d'échec thérapeutique d'une monothérapie par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Chaque comprimé contient 20 mg de quinapril et 12,5 mg d'hydrochlorothiazide.

    Fonction rénale normale

    La posologie habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne.

    Insuffisance rénale

    · clairance de la créatinine entre 30 et 60 ml/min: la posologie initiale habituelle est d'un demi-comprimé en une prise quotidienne.

    La baisse physiologique de la fonction rénale due à l'âge doit être prise en compte pour la détermination de la dose initiale.

    Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique :

    · clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min : contre-indication.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de:

    · hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ;

    · au cours des 2ème et 3ème trimestre de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6) ;

    · en association avec sacubitril/valsartan à cause d’une augmentation du risque d’angio-œdème ;

    · en association avec racécadotril, en cas d’antécédents d’angio-œdème sous inhibiteurs de l’enzyme de conversion (voir rubrique 4.5) ;

    · chez les patients souffrant d’angio-œdème neurotique idiopathique ou héréditaire ;

    · chez les patients souffrant d’anurie ou d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min ;

    · chez les patients atteints d’obstruction dynamique à l’éjection ventriculaire gauche ;

    · en cas d’encéphalopathie hépatique ;

    · l’association de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde

    L’association Quinapril / Hydrochlorothiazide doit être utilisée avec prudence chez les patients souffrant de sténose aortique.

    L’association de ce médicament avec les diurétiques épargneurs de potassium, les sels de potassium, sultopride, l’estramustine, le lithium et l’aliskiren (sauf chez le patient diabétique ou l’insuffisant rénal) est déconseillée (voir rubrique 4.5).

    LIEES AU QUINAPRIL

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren, n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés à doses élevées, chez les patients ayant une hypertension non compliquée, mais plus fréquemment chez des patients insuffisants rénaux en particulier s’ils ont également une pathologie associée à l’utilisation concomitante d’immunosuppresseur ou d’autres agents qui peuvent être associés à une neutropénie / agranulocytose. Les médecins devront préciser aux patients l’importance de rapporter immédiatement tout signe d’infection (mal de gorge, fièvre…) qui pourrait être le signe de neutropénie (voir rubrique 4.5).

    Une agranulocytose a rarement été rapportée pendant le traitement par le quinapril. Comme pour les autres inhibiteurs de l’enzyme de conversion, un suivi des globules blancs doit être envisagé chez les patients atteints de collagénose vasculaire et / ou d’une maladie rénale.

    Hypersensibilité/Angiœdème (œdème de Quincke)

    Un angiœdème a été signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Si un stridor laryngé ou un angioœdème du visage, de la langue ou de la glotte surviennent, le traitement doit être arrêté immédiatement, le patient doit être traité de façon appropriée et surveillé jusqu'à la disparition de l'œdème. Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.

    La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (voir rubrique 4.3).

    L'angiœdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement.

    Les patients ayant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'œdème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.3).

    Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteur de la mTOR (par exemple temsirolimus) ou par inhibiteur de la DPP-IV (par exemple vildagliptine) ou inhibiteur de l'endopeptidase neutre peuvent présenter un risque accru d’angio-œdème. La prudence est recommandée lorsqu’un traitement par inhibiteur de la mTOR, de la DPP-IV ou de l'endopeptidase neutre est initié chez un patient déjà traité par un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).

    Angio-œdème intestinal

    Un angio-œdème intestinal a été signalé chez des patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC). Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements). Ces cas n’étaient pas toujours précédés d’un angio-œdème de la face et les taux d’estérase C-1 étaient normaux. L’angio-œdème était diagnostiqué par scanner ou échographie abdominale, ou suite à une chirurgie et les symptômes étaient réversibles à l’arrêt du traitement par IEC. L’angio-œdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel chez les patients traités sous IEC présentant des douleurs abdominales.

    Hémodialyse et aphérèse des LDL

    Des réactions anaphylactoïdes (œdèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile ‘AN69’) chez des patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion.

    Il est recommandé d'éviter cette association, soit en ayant recours à un autre médicament antihypertenseur, soit en utilisant d’autres membranes pour la dialyse. Des réactions similaires ont été observées pendant l’aphérèse des lipoprotéines de basses densité avec du dextrane-sulfate. Cette méthode ne devrait donc pas être utilisée chez les patients traités avec des IEC.

    Grossesse

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier l’antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.

    Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8).

    En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

    Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome secondaire à angle fermé

    L’hydrochlorothiazide, un sulfonamide, peut provoquer une réaction idiosyncratique entrainant un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, une myopie aiguë transitoire et un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition soudaine d’une diminution de l’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire et se produisent généralement en quelques heures à plusieurs semaines après l’initiation du médicament. Non traité le glaucome aigu à angle fermé peut conduire à une perte de la vision permanente. Le traitement primaire consiste à cesser l’hydrochlorothiazide aussi rapidement que possible. Des traitements médicaux et chirurgicaux devront peut-être être envisagés rapidement si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome à angle fermé peuvent comprendre un antécédent d’allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.

    LIEES AU QUINAPRIL ET A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Réactions d’hypersensibilité

    Des réactions d’hypersensibilité peuvent survenir chez des patients ayant ou non des antécédents d’allergies ou de bronchites asthmatiques, par exemple, purpura, photosensibilité, urticaire, angéite nécrosante, détresse respiratoire, incluant pneumonie et œdème pulmonaire, réactions anaphylactiques.

    Précautions d'emploi

    LIEES AU QUINAPRIL

    Toux

    Une toux a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est non-productive, persistante et disparaît à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut -être envisagée.

    Enfant

    L'efficacité et la tolérance du quinapril chez l'enfant n'ont pas été établies.

    Insuffisance cardiaque /cardiopathie

    En conséquence de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, on peut prévoir des changements dans la fonction rénale chez les sujets prédisposés. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère, dont la fonction rénale peut dépendre de l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement avec le quinapril peut être associé à une oligurie et/ou une azotémie progressive et dans de rares cas, à une insuffisance rénale aigue et/ou à un décès.

    Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque de déplétion hydrosodée, etc...)

    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé) chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose œdémato-ascitique.

    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

    Dans tous ces cas de figure, la mise en route de traitement doit alors être progressive (voir rubrique 4.2).

    Hypotension symptomatique

    Quinapril/HCTZ peut provoquer une hypotension symptomatique mais en général pas plus fréquemment que l’un ou l’autre médicament utilisé en monothérapie.

    L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients avec une hypertension non compliquée. Chez les patients hypertendus recevant le quinapril, une hypotension est plus susceptible de se produire si le patient présente une hypovolémie (par exemple suite à un traitement diurétique, un régime alimentaire sans sel, une dialyse, une diarrhée ou des vomissements, ou a une hypertension artérielle rénine-dépendante sévère (voir rubrique 4.5 et 4.8).

    Si une hypotension symptomatique survient, le patient doit être placé en position couchée et, si nécessaire, doit recevoir une perfusion intraveineuse de solution saline normale. Une réaction hypotensive transitoire n'est pas une contre-indication aux doses ultérieures, cependant, de faibles doses de quinapril ou tout autre diurétique doit être envisagé si cet événement se produit.

    Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive, qui présentent un risque d’hypotension excessive, la thérapie par le quinapril doit être débutée à la dose recommandée sous étroite surveillance médical ; ces patients doivent être suivis de près pendant les deux premières semaines de traitement et chaque fois que le dosage du quinapril est augmenté.

    Des considérations similaires s'appliquent aux patients atteints de cardiopathie ischémique ou de maladie cérébrovasculaire chez lesquels une baisse excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

    Sujet âgé

    La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement (voir rubrique 4.2). La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.

    Insuffisance rénale

    En cas d'insuffisance rénale, une surveillance de la fonction rénale au cours du traitement doit être effectuée si cela est nécessaire, bien que dans la majorité des cas, la fonction rénale ne se modifie pas ou peut s’améliorer.

    La demi-vie du quinaprilate est prolongée lorsque la clairance de la créatinine diminue. Chez les patients avec une clairance de la créatinine inférieure à 60 ml/min), le traitement doit être initié à une posologie initiale faible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique voir rubrique 4.2). La fonction rénale doit être étroitement surveillée bien que les études initiales n’indiquent pas que le quinapril détériore la fonction rénale. Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (voir rubrique 4.2).

    En conséquence de l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, les altérations de la fonction rénale peuvent être anticipées chez les individus prédisposés. Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque sévère, dont la fonction rénale peut dépendre de l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par le quinapril peut être associé à une oligurie et / ou une azotémie progressive et, rarement, à une insuffisance rénale aiguë et / ou à la mort.

    Dans les études cliniques chez des patients hypertendus présentant une sténose unilatérale ou bilatérale de l'artère rénale, des augmentations de l'azote uréique sanguin et de la créatinine sérique ont été observées chez certains patients après un traitement par IEC. Ces augmentations se sont presque toujours avérées réversibles avec l'arrêt de l'administration de l'IEC et/ou du diurétique. Chez ces patients, la fonction rénale doit être surveillée pendant les premières semaines du traitement.

    Certains patients hypertendus ou insuffisants cardiaques sans maladie rénale préexistante apparente ont présenté des augmentations (> 1.25 fois la limite normale supérieure) de l'azote uréique sanguin et de la créatinine sérique, augmentations habituellement mineures et passagères, surtout en cas de prise de quinapril en même temps qu'un diurétique. Des augmentations d’azote uréique et de la créatinine sérique de 2% et 2% respectivement ont été observées chez des patients hypertendus sous quinapril en monothérapie et de 4% et 3% respectivement chez des patients hypertendus sous quinapril/HCTZ.

    Ces augmentations sont plus susceptibles d’apparaitre chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante. Une diminution de la dose et/ou l'arrêt du diurétique et/ou du quinapril peuvent s'avérer nécessaires.

    Il n’y a pas suffisamment de données existantes chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml / ml). Le traitement n’est donc pas recommandé chez ces patients.

    Affections hépatiques

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, l’association de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE EG avec un diurétique et notamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution en raison de la possible survenue d’altérations de l’équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatique apparaissent, l’arrêt du traitement doit être immédiat.

    Le quinapril est rapidement désestérifié en quinaprilate (diacide de quinapril, le principal métabolite) qui, dans les études chez l’humain et l’animal est un puissant inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine.

    Chez les patients atteints d'une cirrhose alcoolique, les concentrations en quinaprilate, métabolite sont réduites. Le métabolisme du quinapril en quinaprilate est normalement dépendant de l'estérase hépatique et de la désestérification du quinapril.

    Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant comme un ictère choléstatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante (dans certains cas mortelle). Les patients, qui, au cours d’un traitement par les IEC, présentent un ictère ou des enzymes hépatiques significativement élevées doivent arrêter le quinapril/HCTZ et bénéficier d’un suivi médical approprié.

    Sujet ayant une athérosclérose connue

    Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale en débutant le traitement à faible posologie.

    Hypertension rénovasculaire

    Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation.

    Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.

    Désensibilisation

    Les patients recevant des IEC pendant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptère ont présenté des réactions anaphylactoïdes menaçant le pronostic vital. Chez les mêmes patients, ces réactions ont été évitées lorsque les IEC ont été temporairement suspendus, mais elles sont réapparues lors de nouvelles expositions par inadvertance.

    Autres populations à risque

    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie): l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.

    Ne pas interrompre un traitement par bêtabloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne: l'IEC sera ajouté au bêtabloquant.

    Anémie

    Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées; cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.

    Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.

    Intervention chirurgicale/ anesthésie

    Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou une anesthésie par des agents provoquant une hypotension, le quinapril peut bloquer la production de l’angiotensine II secondaire à la libération de rénine. Si une hypotension se produit et qu’elle est attribuée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par une augmentation de la volémie.

    Différences ethniques

    Il a été rapporté que les patients noirs recevant un IEC ont une incidence plus élevée d’angio-œdème par rapport aux autres patients. Il convient également de noter que dans les essais cliniques contrôlés, les IEC ont un effet sur la pression artérielle qui est moins important chez les patients noirs.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Equilibre hydro-électrolytique

    · natrémie

    Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).

    · kaliémie

    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de trouble du rythme.

    Chez les patients présentant un espace QT long, d'origine congénitale ou médicamenteuse, l'hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d'une bradycardie.

    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.

    · calcémie

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés diminuent l'excrétion urinaire du calcium et peuvent entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie en l’absence d’anomalies connues du métabolisme calcique.

    QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypercalcémie et il ne doit être administré qu’après correction de toute hypercalcémie préexistante. QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être interrompu en cas de survenue d’une hypercalcémie lors du traitement. La calcémie doit être contrôlée régulièrement pendant le traitement par les diurétiques thiazidiques.

    Une hypercalcémie marquée peut être le signe d’une hyperparathyroïdie masquée. Les diurétiques thiazidiques doivent être arrêtés avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

    Glycémie et lipidémie

    L'effet hyperglycémiant des diurétiques thiazidiques et apparentés est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique. Les diurétiques thiazidiques peuvent également augmenter les taux sériques de cholestérol et triglycérides.

    Uricémie

    La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée: la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations d'acide urique.

    Fonction rénale et diurétiques

    Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficace que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (évaluée par exemple par le calcul de la clairance de la créatinine à partir de la créatininémie).

    Chez le patient âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft*, par exemple:

    * Clcr = (140 - âge) x poids/0.814 x créatininémie.

    Avec:

    · l'âge exprimé en années ;

    · le poids en kg ;

    · la créatininémie en micromol/l.

    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.

    L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.

    Hypotension

    QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être administré avec prudence chez les patients recevant un traitement concomitant avec d’autres antihypertenseurs. L’hydrochlorothiazide contenu dans QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG peut potentialiser l’action d’autres médicaments anti-hypertenseurs, particulièrement les inhibiteurs adrénergiques ganglionnaires ou périphériques.

    Pathologie hépatique

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, la prescription de QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG, de par la présence d'hydrochlorothiazide, doit être réalisée avec précaution en raison de la survenue possible d'altérations de l'équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatique apparaissent, l'arrêt du traitement doit être immédiat.

    L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Cancer de la peau non mélanome

    Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

    Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).

    LIEES AU QUINAPRIL ET A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Insuffisance rénale fonctionnelle

    Chez certains hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan biologique témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

    Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytique

    Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez ces patients.

    Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.

    Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite de traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

    Kaliémie

    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.

    Sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé sécable, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIEES AU QUINAPRIL

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Associations contre-indiquées

    + Aliskiren (chez le patient diabétique ou insuffisant rénal) (TFG <60 ml/min/1,73 m2)

    Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de la morbi-mortalité cardiovasculaire.

    + Racécadotril (en cas d’antécédents d’angio-œdème sous IEC)

    Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angioneurotique (angio-œdème).

    + Sacubitril

    Augmentation du risque d’angio-œdème.

    Associations déconseillées

    + Aliskiren sauf chez le patient insuffisant rénal ou diabétique (voir associations contre-indiquées)

    Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de la morbi-mortalité cardiovasculaire.

    + Autres médicaments à risque d’angio-œdème

    Risque de majoration de la survenue de cet effet indésirable, pouvant être fatal.

    Éviter la co-prescritpion, voir l’utilisation en cas d’antécédent d’angio-œdème.

    Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteur de la mTOR (par exemple temsirolimus) ou par inhibiteur de la DPP-IV (par exemple vildagliptine) ou inhibiteur de l’endopeptidase neutre peuvent présenter un risque accru d’angio-œdème. La prudence est recommandée lorsqu’un traitement par inhibiteur de la mTOR, de la DPP-IV ou de l’endopeptidase neutre est initié chez un patient déjà traité par un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).

    + Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)

    Sauf pour l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l’insuffisance cardiaque, ainsi qu’en cas d’hypokaiémie :

    Risque d’hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiiants).

    Si l’association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale.

    + Estramustine

    Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdème angio-neurotique (angiœdème).

    + Potassium

    Pour une quantité de potassium > à 1 mmol/prise, hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l’insuffisant rénale (addition des effets hyperkaliémiants).

    Association déconseillée sauf s’il existe une hypokaliémie.

    + Racécadotril (en l’absence d’antécédents d’angio-œdème sous IEC)

    Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angioneurotique (angio-œdème).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants).

    L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants.

    La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline ou en sulfamides hypoglycémiants).

    Renforcer l'autosurveillance glycémique.

    + Diurétiques hypokaliémiants

    Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée pré-existante.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut:

    · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;

    · soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.

    Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.

    Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    + Eplérénone

    Majoration du risque d’hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.

    Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l’association.

    + Spironolactone

    Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d’inhibiteur d’enzyme de conversion. Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d’éjection < 35% et préalablement traitée par l’association inhibiteur de conversion + diurétique de l’anse.

    Risque d’hyperkalimie, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.

    Vérifier au préalable l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale.

    Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (une fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).

    Associations à prendre en compte

    + Gliptines

    Majoration du risque de la survenue d’angio-œdèmes, par réduction de l’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.

    + Or

    Avec les sels d’or administrés par voie IV : risque de réaction « nitritoïde » à l’introduction de l’inhibiteur de l’enzyme de conversion (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).

    + Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II

    Dans les indications où cette association est possible, risque accru de dégradation de la fonction rénale, voire insuffisance rénale aiguë, et majoration de l’hyperkaliémie, ainsi que de l’hypotension et des syncopes.

    + Évérolimus, sirolimus, temsirolimus

    Majoration du risque d’angio-œdème.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Associations déconseillées

    + Sultopride

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antidiabétiques (hypoglycémiants oraux et insuline)

    L’hyperglycémie induite par les thiazidiques peut compromettre le contrôle de la glycémie. La déplétion potassique augmente l’intolérance au glucose.

    Une surveillance de la glycémie et une supplémentation potassique doivent être envisagées si besoin, afin de maintenir des concentrations sériques de potassium adéquates et adapter le traitement antidiabétique selon le besoin (voir rubrique 4.4).

    + Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II

    Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitement par un antagoniste de l’angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

    · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’antagoniste de l’angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

    · soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste de l’angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.

    Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l’antagoniste de l’angiotensine II.

    + Inhibiteurs de l’enzyme de conversion

    Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

    · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

    · soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.

    Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.

    Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    + Autres hypokaliémiants

    L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).

    + Carbamazépine

    Risque d'hyponatrémie symptomatique.

    Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.

    + Digoxine

    Les perturbations électrolytiques induites par les thiazidiques, telles que l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie, augmentent le risque de toxicité de la digoxine, ce qui peut conduire à des événements arythmiques mortels.

    + Digitaliques

    Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

    Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    + Metformine

    Acidose lactique due à la métformine déclenchée par une éventuelle insuffisante rénale fonctionnelle liée aux diurétiques de l'anse.

    Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 micromoles/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 micromoles/litre) chez la femme.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire et notamment de torsades de pointes.

    Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique.

    + Produits de contraste iodés

    En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale fonctionnelle aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.

    Réhydratation avant administration du produit iodé.

    + Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)

    L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'hyperkaliémie.

    Surveiller la kaliémie, éventuellement l'ECG et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.

    Associations à prendre en compte

    + Calcium

    Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.

    + Ciclosporine

    Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Également, risque d’hyperuricémie et de complications comme la goutte.

    + Autres médicaments hyponatrémiants

    Certains médicaments sont plus fréquemment impliqués dans la survenue d’une hyponatrémie. Ce sont les diurétiques, la desmopressine, les antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la carbamazépine et l’oxcarbazépine. L’association de ces médicaments majore le risque d’hyponatrémie.

    LIEES A L'ASSOCIATION

    + Hyperkaliémiants

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime. L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l’instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.

    Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

    Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés à d’autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.

    Associations déconseillées

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques avec signes de surdosage du lithium, comme lors d’un régime désodé (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Une augmentation de la lithémie et des symptômes de toxicité associés ont été rapportés chez les patients recevant du lithium en association avec des IEC en raison de la diminution du sodium entraînée par ces agents.

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Acide acétylsalicylique

    Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3g par jour) : Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire, secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    Associations à prendre en compte

    +Alphabloquants à visée urologique

    Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.

    + Antihypertenseurs alpha-bloquants

    Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.

    + Autres hyperkaliémiants

    Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.

    + Dérivés nitrés et apparentés

    Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    + Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

    Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Effets liés au QUINAPRIL

    L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4).

    L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC en continu ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir aussi rubriques 4.3 et 4.4).

    Effets liés à l’HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Il y a peu de données concernant l’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse, surtout pendant le premier trimestre. Les études animales sont insuffisantes.

    L’hydrochlorothiazide traverse le placenta. En prenant en compte le mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation pendant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse pourrait compromettre l’irrigation fœto-placentaire et pourrait provoquer au niveau fœtal et néonatal des événements de type ictère, troubles électrolytiques et thrombocytopénie.

    L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour l’œdème gestationnel, l’hypertension gestationnelle ou la prééclampsie à cause du risque de diminution du volume plasmatique et d’hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie.

    L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’hypertension essentielle chez la femme enceinte à l’exception des rares situations où aucune autre alternative thérapeutique ne peut être envisagée.

    Allaitement

    Effets liés au quinapril

    Des données limitées de pharmacocinétique montrent des concentrations très faibles dans le lait maternel.

    Même si ces concentrations paraissent non significatives du point de vue clinique, l’utilisation du quinapril pendant l’allaitement n’est pas recommandée chez les nouveau–nés prématurés et pendant les premières semaines post accouchement, à cause du risque hypothétique d’événements cardiovasculaires et rénaux et parce que l’expérience clinique est insuffisante.

    Concernant les nouveaux nés plus âgés, l’utilisation du quinapril chez la femme allaitante peut être envisagée si le traitement est nécessaire à la mère et que l’enfant est surveillé par rapport aux événements indésirables.

    Effets liés à l’hydrochlorothiazidE

    L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faibles quantités. Les thiazidiques en fortes doses, provoquant une diurèse intense peuvent inhiber la lactation. L’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant l’allaitement n’est pas recommandée. Si l’hydrochlorothiazide est utilisé pendant l’allaitement, les doses utilisées doivent être gardées au niveau le plus bas possible.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges, particulièrement en début de traitement.

    4.8. Effets indésirables  

    Au plan clinique :

    Les effets indésirables du tableau suivant ont été observés et rapportés pendant un traitement avec le quinapril/HCTZ avec les catégories de fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classe d’organes

    Fréquence

    Effets indésirables

    Infections et infestations

    Fréquent

    Bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, pharyngite#, rhinite#

    Peu fréquent

    Infection virale, infection urinaire, sinusite

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence indéterminée

    Agranulocytose##, anémie hémolytique # ∞, neutropénie##, thrombocytopénie#, éosinophilie#, anémie sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés), leucopénie, aplasie médullaire

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée

    Réaction anaphylactoïde#

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent

    Hyperkaliémie##, goutte#, hyperuricémie#

    Peu fréquent

    Altération de la tolérance au glucose

    Fréquence indéterminée

    Déplétion potassique avec hypokaliémie, notamment cas de diurèse intensive et particulièrement grave dans certaines populations à risque ; hyponatrémie avec hypovolémie à l'origine d'une déshydratation et d'une hypotension orthostatique voire d'un syndrome confusionnel. La perte concomitante d'ions chlore peut secondairement entraîner une alcalose métabolique compensatrice : l'incidence et l'amplitude de cet effet sont faibles.

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Insomnie#

    Peu fréquent

    État confusionnel#, dépression#, nervosité#

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Vertiges#, céphalées#, somnolence#

    Peu fréquent

    Accident ischémique transitoire#, syncope#, paresthésie#, dysgueusie#

    Rare

    Trouble de l’équilibre

    Fréquence indéterminée

    Accident cérébrovasculaire#

    Affections oculaires

    Peu fréquent

    Amblyopie#

    Très rare

    Vision floue#

    Fréquence indéterminée

    Épanchement choroïdien°, myopie aiguë et glaucome secondaire à angle fermé (voir rubrique 4.4)

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertiges#, acouphènes#

    Affections cardiaques

    Fréquent

    Angine de poitrine##, tachycardie#, palpitations#

    Peu fréquent

    Infarctus du myocarde#

    Fréquence indéterminée

    Arythmie

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Vasodilatation#

    Peu fréquent

    Hypotension#

    Fréquence indéterminée

    Hypotension orthostatique#

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent

    Toux# : une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme ;

    Peu fréquent

    Dyspnée#, sécheresse de la gorge

    Rare

    Pneumonie à éosinophiles##, obstruction des voies respiratoires supérieures par angio-oedème (qui peut être fatal) #

    Fréquence indéterminée

    Bronchospasme#, pneumopathie


    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Vomissements#, diarrhée#, dyspepsie#, douleurs abdominales#, nausées#

    Peu fréquent

    Flatulence#, sécheresse de la bouche#

    Rare

    Constipation, glossite

    Très rare

    Iléus#, angio-œdème intestinal

    Fréquence indéterminée

    Pancréatite#, gastralgies, anorexie

    Affections hépato-biliaires

    Fréquence indéterminée

    Hépatite#, jaunisse cholestase#

    Affections du système nerveux

    Fréquence indéterminée

    En cas d'insuffisance hépatique, possibilité de survenue d'encéphalopathie hépatique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent

    Alopécie#, réaction de photosensibilité#,prurit#, rash#, angio-œdème##, hyperhidrose#

    Rare

    Affections de la peau pouvant être associées à de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires (myalgies, arthralgie, arthrite), inflammation vasculaire (vascularite), dermatite psoriasiforme#

    Très rare

    Urticaire#

    Fréquence

    indéterminée

    Nécrolyse épidermique toxique#, érythème multiforme#, dermatite exfoliative#, pemphigus#, purpura, syndrome de Stevens Johnson# ; très rares cas d’érythrodermies ; vascularite nécrosante

    Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)**

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquent

    Douleur dorsale#, myalgie#

    Peu fréquent

    Arthralgie#

    Fréquence

    indéterminée

    Lupus érythémateux systémique

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent

    Insuffisance rénale#, protéinurie

    Fréquence

    indéterminée

    Néphrite tubulo-interstitielle

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent

    Dysfonction érectile#

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    Fatigue#, asthénie#, douleurs à la poitrine#

    Peu fréquent

    Œdème généralisé##, pyrexie#, œdème périphérique#

    Fréquence

    indéterminée

    Sérite, malaise, augmentation de la sudation

    Investigations

    Fréquent

    Créatinine sanguine augmentée#, urémie augmentée#*

    Fréquence indéterminée

    Cholestérolémie augmentée#, triglycérides sanguins augmentés#, hématocrite abaissé#, augmentation des enzymes hépatiques, augmentation de la bilirubine sanguine, augmentation des anticorps antinucléaires,# vitesse de sédimentation augmentée

    * De telles augmentations sont plus susceptibles de survenir chez les patients recevant un traitement diurétique concomitant comparé à ceux qui sont sous quinapril seulement. Ces augmentations observées sont souvent réversibles lors d’un traitement en continu.

    # Effets indésirables associés au quinapril, fréquences observées sous traitement par quinapril/HCTZ

    ## Effets indésirables associés au quinapril, fréquences observées sous traitement par quinapril, effets indésirables non associés à l’association quinapril/HCTZ

    ∞ Chez les patients atteints d’un déficit en G-6-PD congénital, des cas individuels d’anémie hémolytique ont été rapportés.

    ** Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).

    ° Épanchement choroïdien : Des cas d’épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel ont été rapportés suite à l’utilisation de thiazide et de diurétiques thiazidiques.

    Au plan biologique :

    Electrolytes du sérum : voir rubrique 4.4.

    Acide urique, glucose, magnésium, tests de la fonction parathyroïdienne, calcium : voir rubrique 4.4.

    Tests hématologiques : voir rubrique 4.4.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr. .

    4.9. Surdosage  

    Aucune donnée n’est disponible sur un surdosage avec l’association quinapril hydrochlorothiazide.

    Les symptômes cliniques les plus probables sont ceux attribuable au surdosage en quinapril c'est-à-dire une hypotension sévère qui peut généralement être traitée par expansion volémique intraveineuse.

    Les symptômes les plus fréquemment rapportés lors d’un surdosage avec l’hydrochlorothiazide en monothérapie sont une déplétion électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie) et une déshydratation entrainant une diurèse excessive. Si un digitalique est également administré, l’hypokaliémie peut aggraver une arythmie cardiaque.

    Aucune information spécifique n’est disponible sur le traitement d’un surdosage par l’association quinapril/hydrochlorothiazide.

    L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ont peu d'effet sur l'élimination du quinapril et du quinaprilate.

    Le traitement est symptomatique et de soutien.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : INHIBITEUR DE L'ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE ASSOCIE A UN DIURETIQUE DU SEGMENT CORTICAL DE DILUTION, code ATC : C09BA06 : système cardiovasculaire.

    Mécanisme d’action

    LIE AU QUINAPRIL

    Le quinapril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion de d'aldostérone par le cortex surrénalien, cette inhibition porte sur l'enzyme de conversion plasmatique et sur les enzymes de conversion tissulaires aortique et cardiaque.

    Il en résulte:

    · une diminution de la sécrétion d'aldostérone ;

    · une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif ;

    · une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

    L'action antihypertensive du quinapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

    Le quinapril agit l'intermédiaire de son métabolite actif, le quinaprilate, les autres métabolites étant inactifs.

    LIE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium par le tubule au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.

    Caractéristiques de l'activité antihypertensive

    LIEES AU QUINAPRIL

    Le quinapril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle: légère, modérée ou sévère observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

    L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximum entre 2 et 4 heures et se maintient pendant 24 heures.

    Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures se situe aux environs de 80 %.

    Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement.

    L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

    En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique (ou apparenté) entraîne une synergie de type additif. L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par un IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures.

    Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient de 6 à 12 heures.

    L'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques reste en plateau au-delà d'une certaine dose tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter: en cas d'inefficacité du traitement, il n'est pas utile, et souvent mal toléré, d'augmenter les doses au-delà des posologies recommandées.

    Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 %: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).

    LIEES A L'ASSOCIATION

    Au cours d'études cliniques, l'administration concomitante de quinapril et d'hydrochlorothiazide a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seul.

    L'administration de quinapril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    LIEES AU QUINAPRIL

    Absorption

    Par voie orale, le quinapril est rapidement absorbé.

    La quantité biodisponible représente 60 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments.

    Il est hydrolysé en quinaprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du quinaprilate est atteint en 2 heures.

    Distribution

    Le quinaprilate est lié à 97 % aux protéines plasmatiques.

    Après administration répétée de quinapril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de quinaprilate est atteint en 2 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du quinaprilate est de 2 heures.

    Élimination

    La ½ vie d'élimination du quinaprilate est biphasique de 2 heures et de 26 heures pour la phase terminale.

    Le quinapril et son métabolite actif sont éliminés aux 2/3 par le rein. Ils sont faiblement dialysables.

    Chez l'insuffisant rénal ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, les concentrations plasmatiques de quinaprilate et la demi-vie augmentent, quinapril et quinaprilate sont très peu dialysables (5,4 % de la dose administrée retrouvée dans le dialysat d'hémodialyse moins de 5 % dans le dialysat de dialyse péritonéale).

    L'élimination est également ralentie chez le sujet âgé, ce qui correspond à la baisse physiologique de la fonction rénale chez ce type de patients.

    Chez le cirrhotique, le défaut d'hydrolyse du quinapril conduit à des concentrations moindres de quinaprilate.

    Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans le placenta.

    Allaitement :

    Après administration d’une dose orale unique de 20 mg de quinapril chez six femmes qui allaitent, le L/P (ratio lait/plasma) du quinapril s’élevait à 0,12. Le quinapril n’a pas été décelé dans le lait 4 heures après la dose. Les taux de quinalaprilate dans le lait étaient indécelables (< 5 microgrammes/L) à n’importe quel moment. Il a été estimé qu’un nouveau-né nourri au lait maternel recevrait environ 1,6 % de la dose maternelle de quinapril adaptée à son poids.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Absorption

    La biodisponibilité de l'hydrochlorothiazide varie selon les sujets entre 60 et 80 %. Le temps nécessaire pour obtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 1,5 et 5 heures, la moyenne se situant aux environs de 4 heures.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est de 40 %. La demi-vie est très variable d'un sujet à un autre: elle est comprise entre 6 et 25 heures.

    Elimination

    La clairance rénale représente 90 % de la clairance totale.

    Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 95 %.

    Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l'hydrochlorothiazide est diminuée, et la demi-vie d'élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés, avec en outre une augmentation de la concentration plasmatique maximale.

    Par défaut d'hydrolyse du quinapril, les concentrations du quinaprilate sont diminuées chez les patients souffrant de cirrhose alcoolique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau: Carbonate de magnésium lourd, hydrogénophosphate de calcium anhydre, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.

    Pelliculage: OPADRY 20B24593 rose: hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 400, hydroxypropylcellulose, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    Boîtes de 28, 30 et 90 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    LE QUINTET, BATIMENT A

    12 RUE DANJOU

    92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 388 470 3 1: 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 946 1 8: 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 947 8 6: 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 12/10/2020

    Dénomination du médicament

    QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Quinapril/Hydrochlorothiazide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09BA06 (système cardiovasculaire) - INHIBITEUR DE L'ENZYME DE CONVERSION DE L'ANGIOTENSINE ASSOCIE A UN DIURETIQUE DU SEGMENT CORTICAL DE DILUTION

    Ce médicament est l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et d'un diurétique.

    Ce médicament est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle.

    Ne prenez jamais QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique au quinapril, à l’hydrochlorothiazide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous avez déjà eu une réaction allergique à un autre médicament de la même classe que ce médicament, appelé inhibiteur de l'enzyme de conversion, avec œdème de Quincke (gonflement important de la gorge) ;

    · si vous êtes allergique à un médicament de la classe des sulfamides ;

    · si vous avez une insuffisance rénale sévère ou une anurie (absence de production d’urine);

    · si vous avez une encéphalopathie hépatique (trouble neurologique au cours d'atteintes sévères du foie) ;

    · si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois. (Il est également préférable d’éviter de prendre QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG, en début de grossesse, voir rubrique grossesse et allaitement) ;

    · si vous souffrez de diabète ou d’insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer la pression artérielle ;

    · si vous souffrez d’insuffisance cardiaque et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant du sacubitril/valsartan ;

    · en cas d’œdème angioneurotique héréditaire ou idiopathique ;

    · si vous avez un problème au cœur (obstacle à l’éjection du sang lors de la contraction du cœur) ;

    · si vous avez des antécédents d’angio-œdème sous inhibiteur de l’enzyme de conversion et vous prenez du racécadotril (antidiarrhéique), cela peut présenter un risque accru d’angio-œdème.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG.

    Mises en gardes

    Ce médicament est généralement déconseillé dans les cas suivants :

    · si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez BENAZEPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG ;

    · en cas de rétrécissement des artères rénales ou de rein unique ;

    · en cas d'hyperkaliémie (taux élevé de potassium dans le sang) ;

    · si vous souffrez de collagénose (notamment de lupus érythémateux, d'arthrite rhumatoïde ou de sclérodermie), et/ou d'insuffisance rénale (maladie des reins), certains médicaments de la même classe que quinapril administrés à doses élevées chez des patients présentant une insuffisance rénale associée à ces maladies et à un traitement immunodépresseur ou leucopéniant (qui favorise la diminution des globules blancs) ayant exceptionnellement entraîné une neutropénie ou agranulocytose (importante diminution de certaines cellules sanguines). Prévenez en particulier votre médecin si vous présentez tout signe d’infection tel qu’une fièvre ou des maux de gorge ;

    · si vous souffrez d’une hypovolémie suite à un traitement diurétique, un régime alimentaire sans sel, une dialyse, une diarrhée ou des vomissements, ou à une hypertension artérielle rénine-dépendante sévère ;

    · si vous souffrez de cardiopathie ischémique ou de maladie cérébrovasculaire ;

    · si vous souffrez d’un rétrécissement ou d’une obstruction de l’aorte ;

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

    o aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique Ne prenez jamais QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable,

    · si vous prenez un traitement concomitant par inhibiteur de la mTOR (par exemple temsirolimus) ou par inhibiteur de la DPP-IV (par exemple vildagliptine) ou inhibiteur de l’endopeptidase neutre, cela peut présenter un risque accru d’angio-œdème ;

    · si vous avez déjà eu une réaction de photosensibilité (réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux UV) ;

    · Attention, cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.

    Pendant le traitement, prévenez votre médecin :

    · si vous présentez un risque de stridor laryngé (bruit respiratoire anormal), réactions allergiques et d'œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue ou de la glotte. Dans de tels cas, QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être immédiatement arrêté et votre médecin doit être immédiatement prévenu ;

    · si vous présentez un risque d’angio-œdème intestinal se manifestant par des douleurs abdominales. Les symptômes sont réversibles à l’arrêt du traitement par inhibiteurs de l’enzyme de conversion ;

    · si vous présentez une diminution de la vision ou une douleur oculaire. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil, d’une myopie aiguë ou d’un glaucome à angle fermé et pourraient se produire dans un délai de quelques heures à une semaine après la prise de QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG. Dans de tels cas, QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG doit être immédiatement arrêté et votre médecin doit être immédiatement prévenu ;

    · en cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels ;

    · si vous devez être hémodialysé ou subir une aphérèse des LDL (lipoprotéines de basse densité) et en cas d'atteinte hépatique ;

    · si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique Grossesse et allaitement) ;

    · si vous allaitez, surtout pendant les premières semaines ou lorsque l’enfant est prématuré ;

    · en cas de survenue de l’un ou plusieurs des signes suivants : sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs ou crampes musculaires, fatigue musculaire, hypotension artérielle, faible quantité d’urine, accélération du rythme cardiaque, nausées, confusion, convulsions et vomissements.

    Précautions

    Une toux peut se produire, il est impératif dans ce cas de consulter à nouveau votre médecin qui jugera de l'opportunité de poursuivre le traitement.

    Prévenez également votre médecin en cas de:

    · hypertension artérielle liée à une atteinte rénale (rétrécissement de l'artère rénale) ;

    · insuffisance cardiaque, avec ou sans insuffisance rénale associée ;

    · pathologie rénale ;

    · diabète insulinodépendant, votre glycémie (taux de glucose) sera étroitement surveillée, particulièrement pendant le 1er mois de traitement ;

    · anémie ;

    · athérosclérose (maladie des artères coronaires, insuffisance circulatoire cérébrale) ;

    · hypotension marquée ;

    · traitement de désensibilisation au venin ;

    · traitement par un diurétique ou un autre hypertenseur ;

    · traitement par un médicament connu pour augmenter les taux de potassium dans le sang ;

    · traitement par du lithium ;

    · suivi d'un régime strictement «sans sel» ;

    · maladie hépatique (du foie) ;

    · troubles électrolytiques sanguins (sodium, potassium, calcium) ;

    · anomalies de la glycémie (taux de glucose), du taux d'acide urique, de la créatinine.

    En cas d'intervention chirurgicale, prévenir l'anesthésiste de la prise de ce médicament ou d'observation d'un régime strictement «sans sel».

    NE JAMAIS LAISSER A LA VUE ET A LA PORTEE DES ENFANTS

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions si vous prenez les médicaments suivants :

    · « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA II) ou l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques Ne prenez jamais QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable et Mises en garde) ;

    · sacubitril (voir rubrique « Ne prenez jamais QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ») ;

    · racécadotril ;

    · diurétiques épargneurs de potassium, sels de potassium, sultopride, lithium, estramustine ;

    · diurétiques hyperkaliémiants et hypokaliémiants, autres agents hyperkaliémiants et hypokaliémiants ;

    · antidiabétiques ;

    · éplérénone ;

    · spironolactone ;

    · carbamazépine ;

    · digitaliques ;

    · médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe ;

    · produits de contraste iodés ;

    · acide acétylsalicylique ;

    · anti-inflammatoires non stéroïdiens ;

    · alpha-bloquants ;

    · dérivés nitrés et apparentés ;

    · produits de contraste iodés ;

    · autres médicaments hyponatrémiants ;

    · metformine ;

    · calcium ;

    · ciclosporine ;

    · digitaliques (digoxine) ;

    · inhibiteurs de mTOR tels que temsirolimus, l’évérolimus ou le sirolimus ;

    · inhibiteurs de la DDP-IV tels que la vildagliptine ou des inhibiteurs de l’endopeptidase neutre ;

    · gliptines ;

    · médicaments à l’origine d’unehypotension orthostatique ;

    · sels d’or administrés par voie intraveineuse ;

    · autres médicaments à risque d’angio-œdème.

    QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Informez votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous êtes susceptible de le devenir. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG. QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est déconseillé au cours de la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Allaitement

    Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer à allaiter. QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice.

    Une prudence particulière devra être observée lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines, en raison du risque de sensation de vertiges, en particulier au début du traitement.

    QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé sécable, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La posologie usuelle est de un comprimé de QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG par jour, en une seule prise.

    En cas d'insuffisance rénale modérée, la posologie est réduite à un demi-comprimé par jour.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    Fréquence d'administration

    La dose journalière est à prendre en une seule prise.

    Durée du traitement

    L'hypertension artérielle nécessite un traitement prolongé; vous devez prendre ce traitement aussi longtemps que votre médecin vous l'a prescrit.

    Si vous avez pris plus de QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû

    Si vous avez dépassé la dose prescrite, prévenez immédiatement votre médecin afin qu'il vous donne son avis rapidement.

    Si vous oubliez de prendre QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Prenez QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG chaque jour, comme cela vous a été prescrit; toutefois si vous avez oubliez de prendre votre médicament, ne prenez pas de double dose pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre, mais poursuivez votre traitement normalement.

    Si vous arrêtez de prendre QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Fréquent : Effets indésirables survenant chez plus d’1 patient sur 100 et moins d’1 patient sur 10

    · bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, pharyngite, rhinite, toux ;

    · goutte ;

    · insomnie ;

    · étourdissements, somnolence, maux de tête ;

    · angine de poitrine, tachycardie, palpitations ;

    · vasodilatation ;

    · vomissements, diarrhées, dyspepsie, douleurs abdominales, nausées ;

    · mal de dos, douleurs musculaires ;

    · fatigue, asthénie, douleur à la poitrine ;

    · augmentations de certains paramètres sanguins : créatinine, urée, potassium.

    Peu fréquent : Effets indésirables survenant chez plus d’1 patient sur 1000 et moins d’1 patient sur 100

    · infection virale, infection urinaire, sinusite ;

    · altération de la tolérance au glucose ;

    · confusion, dépression, nervosité ;

    · accident ischémique transitoire, syncope, paresthésies, altération du gout ;

    · troubles visuels (amblyopie) ;

    · acouphènes, vertiges ;

    · infarctus du myocarde, hypotension ;

    · difficultés à respirer, sécheresse de la gorge ;

    · flatulences, sécheresse de la bouche ;

    · perte de cheveux, photosensibilité, prurit, rash, angio-œdème, sudation excessive ;

    · douleurs articulaires ;

    · insuffisance rénale et protéinurie ;

    · troubles de l’érection ;

    · oedème périphérique ou généralisé ;

    · fièvre.

    Rare : Effets indésirables survenant chez plus d’1 patient sur 10 000 et moins d’1 patient sur 1000

    · trouble de l’équilibre ;

    · pneumonie à éosinophiles, obstruction des voies respiratoires supérieures ;

    · constipation, inflammation de la langue ;

    · affections de la peau qui peuvent être associées à de la fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, inflammation vasculaire, dermatite psoriasiforme.

    Très rare : Effets indésirables survenant chez moins d’1 patient sur 10 000

    · vision floue ;

    · occlusion intestinale, angio-œdème intestinal ;

    · urticaire.

    Fréquence indéterminée :

    · augmentations de certains paramètres sanguins : cholestérol, triglycérides enzymes hépatiques, bilirubine, anticorps antinucléaires, vitesse de sédimentation ;

    · diminution de l’hématocrite ;

    · perturbations du nombre des cellules du sang : globules rouges, globules blancs, plaquettes ;

    · réaction allergique sévère ;

    · accident cérébro-vasculaire ;

    · troubles du rythme cardiaque, hypotension orthostatique ;

    · bronchospasme ;

    · pancréatite, hépatite, ictère ;

    · affections cutanées sévères ;

    · inflammation rénale ;

    · inflammation des tissus séreux ;

    · aplasie médullaire ;

    · diminution de certains paramètres sanguins : potassium, sodium ;

    · pneumopathie ;

    · douleurs à l’estomac, anorexie ;

    · en cas d'insuffisance hépatique, possibilité de survenue d'encéphalopathie hépatique ;

    · très rares cas d’érythrodermies, vascularite nécrosante (réactions allergiques graves de la peau) ;

    · malaise, augmentation de la sudation ;

    · diminution de la vision ou douleur dans les yeux due à une pression élevée [signes possibles d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien), d’une myopie aiguë ou d’un glaucome secondaire à angle fermé] ;

    · cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · Les substances actives sont :

    Hydrochlorothiazide ...................................................................................................... 12,5 mg

    Quantité correspondant à quinapril base ........................................................................ 20,0 mg

    Sous forme de chlorhydrate de quinapril

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    · Les autres composants sont :

    Noyau: Carbonate de magnésium lourd, hydrogénophosphate de calcium anhydre, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.

    Pelliculage: OPADRY 20B24593 rose: hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 400, hydroxypropylcellulose, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que QUINAPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE EG 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable.

    Boîte de 28, 30 ou 90 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    LE QUINTET, BATIMENT A

    12 RUE DANJOU

    92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    LE QUINTET, BATIMENT A

    12 RUE DANJOU

    92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

    Fabricant  

    LAMP SAN PROSPERO SPA

    VIA DELLA PACE, 25/A

    41030 SAN PROSPERO (MODENA)

    ITALIE

    ou

    STADA ARZNEIMITTEL AG

    STADASTRASSE 2-18

    61118 BAD VILBEL

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).