QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 12/08/2010
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ARROW GENERIQUES
Les compositions de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | HYDROCHLOROTHIAZIDE | 2064 | 12,5 mg | SA |
Comprimé | CHLORHYDRATE DE QUINAPRIL | 8736 | 21,66 mg | SA |
Comprimé | QUINAPRIL BASE | 87533 | 20 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 4927018
- Code CIP3 : 3400949270187
- Prix : 3,42 €
- Date de commercialisation : 02/08/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 26/07/2021
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Quinapril base........................................................................................................................ 20 mg
sous forme de chlorhydrate de quinapril ............................................................................ 21,66 mg
Hydrochlorothiazide............................................................................................................. 12,5 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 37,43 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé de couleur rose, triangulaire, biconvexe, avec un « D » et un « 19 » gravés de chaque côté d'une barre de cassure sur une face et plat sur l'autre face.
La barre de cassure n'est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Les patients recevant le quinapril et l'hydrochlorothiazide à partir de comprimés séparés pourront être traités par des comprimés de l’association quinapril/hydrochlorothiazide contenant les mêmes doses de composants.
Adultes
La posologie recommandée de l’association quinapril/hydrochlorothiazide est d'un comprimé par jour.
Insuffisance rénale
En raison de la présence d'hydrochlorothiazide, l’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Patients âgés (> 65 ans)
La dose doit être maintenue à un niveau aussi bas que possible permettant un contrôle adéquat de la tension artérielle.
Enfants et adolescents (moins de 18 ans)
L’association quinapril/hydrochlorothiazide n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents en raison du manque de données sur la sécurité et l’efficacité.
Mode d'administration
Voie orale.
A prendre avec ou sans nourriture. La dose doit toujours être prise approximativement à la même heure de la journée pour favoriser un meilleur respect du traitement.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant une hypersensibilité aux substances actives, y compris les patients ayant des antécédents d’angiœdème associés à un traitement antérieur par des IEC où à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant un œdème angioneurotique héréditaire ou idiopathique.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients ayant un obstacle dynamique à l’éjection du ventricule gauche.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients ayant une anurie ou une dysfonction rénale sévère.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients ayant une hypersensibilité à d'autres médicaments dérivés des sulfamides.
· L’association quinapril/hydrochlorothiazide à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Réactions d’hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez des patients ayant ou non des antécédents d'allergie ou de bronchites asthmatiques, par exemple purpura, photosensibilité, urticaire, angéite nécrosante, détresse respiratoire incluant pneumonie et œdème pulmonaire, réactions anaphylactiques.
Hypotension
L’association quinapril/hydrochlorothiazide peut causer une hypotension symptomatique, mais elle n’est généralement pas plus fréquente qu’avec l’un ou l’autre des médicaments utilisés en monothérapie. Une hypotension symptomatique s’observe rarement chez les patients hypertendus sans complications. La survenue d’une hypotension est plus probable chez les patients hypertendus traités par quinapril s’ils ont présenté une déplétion volémique secondaire, par exemple, à un traitement diurétique, à un régime de restriction sodée, à une dialyse, à une diarrhée ou à des vomissements, ou s’ils présentent une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubrique 4.5).
L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit s’utiliser avec prudence chez les patients recevant une thérapie concomitante par d’autres antihypertenseurs. Le composant thiazide de l’association quinapril/hydrochlorothiazide peut potentialiser l'action d'autres médicaments antihypertenseurs, en particulier les médicaments ganglioplégiques ou les alpha-bloquants périphériques. Les effets antihypertenseurs du composant thiazide peuvent également être renforcés chez les patients ayant subi une sympathectomie.
Si une hypotension symptomatique survient, allonger le patient et si, nécessaire, lui administrer une perfusion intraveineuse de solution physiologique saline. Une réponse d'hypotension transitoire ne constitue pas une contre-indication à l'administration de doses ultérieures mais envisager l’utilisation de doses plus faibles de quinapril ou de toute thérapie diurétique concomitante si cet effet survient.
Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive, avec ou sans insuffisance rénale associée, un traitement par un IEC en cas d'hypertension peut causer une chute excessive de la tension artérielle, qui peut être associée à une oligurie, à une azotémie, et dans de rares cas, à une insuffisance rénale aiguë et au décès chez ces patients. Le traitement par quinapril/hydrochlorothiazide doit être instauré sous surveillance médicale étroite. Les patients doivent faire l'objet d'un suivi attentif pendant les deux premières semaines du traitement et à chaque augmentation de la posologie.
Insuffisance cardiaque/cardiopathie
En raison de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, on peut s’attendre à des modifications de la fonction rénale chez les individus sensibles. Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque sévère et dont la fonction rénale peut dépendre de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par quinapril peut être associé à une oligurie et/ou à une azotémie progressive, et rarement à une insuffisance rénale aiguë et/ou à un décès.
Toux
Une toux a été rapportée avec l'utilisation d'IEC. La toux est typiquement non productive, persistante et elle disparaît à l’arrêt du traitement. La toux induite par un IEC doit être envisagée dans le diagnostic différentiel de la toux.
Maladie rénale
L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit être utilisée avec prudence chez les patients atteints d’une maladie rénale. En cas de néphropathie sévère, les thiazides peuvent précipiter la survenue d’une azotémie, et en cas d'insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 10 et 20 ml/min), les thiazides sont généralement inefficaces chez ces patients, et les effets d'une administration répétée peuvent être cumulatifs.
L’expérience est insuffisante chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min). Chez les patients ayant subi une transplantation rénale, une sténose de l'artère rénale doit être exclue chez les patients transplantés rénaux avant l’instauration d’un traitement par IEC.
La demi-vie du quinaprilate s’allonge à mesure que la clairance de la créatinine diminue. Les patients ayant une clairance de la créatinine est < 60 ml/min nécessitent une posologie initiale plus faible de quinapril (voir rubrique 4.2). Chez ces patients, la dose doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse thérapeutique, et la fonction rénale doit être étroitement surveillée, même si les études initiales n'indiquent pas que le quinapril induise une détérioration supplémentaire de la fonction rénale.
Au cours d’études cliniques réalisées chez des patients hypertendus ayant une sténose unilatérale ou bilatérale des artères rénales, une augmentation du taux d’azote uréique dans le sang et du taux sérique de créatinine a été observée chez certains patients après un traitement par IEC. Ces augmentations étaient presque toujours réversibles à l’arrêt du traitement par IEC et/ou diurétique. Chez ces patients, la fonction rénale doit être surveillée pendant les premières semaines du traitement.
Certains patients atteints d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque sans maladie rénale vasculaire préexistante apparente ont développé des augmentations (> 1,25 fois la limite supérieure de la normale) du taux d’azote uréique du sang et du taux de créatinine, généralement mineures et transitoires, surtout en cas d'administration concomitante de quinapril avec un diurétique. Des augmentations du taux d’azote uréique du sang et du taux sérique de créatinine ont été observées chez respectivement 2 % et 2 %, des patients hypertendus recevant une monothérapie de quinapril et chez respectivement 4 % et 3 % des patients hypertendus recevant un traitement de quinapril/hydrochlorothiazide. La survenue de ces augmentations est plus probable chez les patients ayant une insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du traitement par le diurétique et/ou quinapril peuvent s’avérer nécessaires.
Altération de la fonction hépatique
L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique ou une maladie hépatique évolutive, car des altérations mineures de l'équilibre des hydro-électrolytique peuvent résulter du traitement par thiazide et peuvent précipiter la survenue d’un coma hépatique. Le quinapril est rapidement dé-sestérifié en quinaprilate (diacide de quinapril, le principal métabolite) qui s'est avéré être un inhibiteur puissant de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, au cours des études chez l'homme et chez l'animal.
Le métabolisme du quinapril dépend normalement de l'estérase hépatique. Les concentrations de quinaprilate sont réduites chez les patients souffrant de cirrhose alcoolique, en raison d'une altération de la dé-sestérification du quinapril.
Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et évoluant vers une nécrose hépatique fulminante (fatale dans certains cas). Les patients présentant un ictère ou une élévation nette du taux d’enzymes hépatiques pendant le traitement par IEC doivent interrompre leur traitement par l’association quinapril/hydrochlorothiazide et faire l'objet d'un suivi médical adéquat.
Réactions médicamenteuses de type immunitaire/réactions anaphylactoïdes
Désensibilisation : Des patients ayant reçu des IEC pendant un traitement de désensibilisation avec du venin d'hyménoptères ont présenté des réactions anaphylactoïdes prolongées et mettrant en jeu le pronostic vital. Chez les mêmes patients, ces réactions ont été évitées grâce à l’interruption temporaire de la prise des IEC, mais elles réapparaissaient après une réexposition involontaire au médicament.
Le syndrome de Stevens-Johnson et des exacerbations ou une activation d'un lupus érythémateux disséminé ont été rapportés avec des thiazides.
Hypersensibilité/angiœdème (œdème de Quincke)
Un œdème de Quincke a été rapporté chez des patients traités avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. En cas de survenue d'un stridor laryngé ou d'un angiœdème du visage, de la langue ou de la glotte, arrêter immédiatement le traitement, traiter le patient de manière adéquate conformément aux directives acceptées en matière de soins médicaux, et le surveiller attentivement jusqu'à la disparition de l’œdème. Dans les cas où l’œdème se limite au visage et aux lèvres, l’affection disparait généralement sans traitement ; les antihistaminiques peuvent s’avérer utiles pour soulager les symptômes. En cas d'atteinte du larynx ou de la langue, l’angiœdème peut être fatal. Il est probable qu’une atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx induise une obstruction des voies respiratoires. Un traitement adéquat, par exemple l'administration sous-cutanée d'une solution 1:1 000 d'adrénaline (0,3 à 0,5 ml), doit être rapidement administrée.
Les patients ayant des antécédents d'angiœdème non associé à un traitement par IEC peuvent présenter un risque accru d'angio-œdème pendant le traitement par IEC (voir rubrique 4.3).
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angiœdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de quinapril. Le traitement par quinapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (par ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.
Angiœdème intestinal
Un angiœdème intestinal a été rapporté chez des patients traités avec des IEC. Ces patients présentaient une douleur abdominale (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, il n'y avait aucun antécédent d'angiœdème du visage et le taux de C-1 estérase étaient normaux. L'angiœdème était diagnostiqué au moyen d’examens incluant un CT scan ou une échographie abdominal(e), ou durant l’intervention chirurgicale, et les symptômes disparaissaient après l’arrêt du traitement par l'IEC. L'angiœdème intestinal doit être envisagé dans le diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC présentant une douleur abdominale.
Différences ethniques
On a rapporté que les patients noirs recevant un traitement avec des IEC présentent une incidence plus élevée d'angiœdème que les patients non-noirs. On notera également qu’au cours des études cliniques contrôlées, les IEC ont exercé un effet moins prononcé sur la tension artérielle chez les patients noirs que chez les patients non-noirs.
Hémodialyse et aphérèse des LDL
Les patients subissant une hémodialyse utilisant des membranes à haut débit en polyacrylonitrile (« AN69 ») présentent un risque élevé de réactions anaphylactoïdes s'ils sont traités avec des IEC. Cette association doit donc évitée en utilisant d'autres médicaments antihypertenseurs ou d'autres types de membranes pour l'hémodialyse. Des réactions similaires ont été observées pendant une aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec du sulfate de dextrane. Cette méthode ne doit donc pas être utilisée chez des patients traités avec des IEC.
Déséquilibre électrolytique
Les patients recevant l’association quinapril/hydrochlorothiazide doivent être surveillés pour détecter les signes cliniques de déséquilibre hydriques ou des électrolytiques induits par les thiazides. Chez ces patients, il faut mesurer régulièrement les taux sériques d’électrolytes (sodium et potassium en particulier). Étant donné que le quinapril diminue la production d'aldostérone, son association avec l'hydrochlorothiazide peut minimiser l'hypokaliémie induite par un diurétique.
Les effets opposés du quinapril et de l'hydrochlorothiazide sur le taux sérique de potassium permettront d’en équilibrer le taux chez de nombreux patients, et aucun effet net ne sera alors observé au niveau du taux de potassium. Chez d'autres patients, l'un ou l'autre de ces effets sera prédominant et certains patients pourront alors nécessiter des suppléments de potassium. Il faut réaliser des mesures initiales et périodiques du taux sérique d’électrolytes, à intervalles appropriés, pour détecter un éventuel déséquilibre électrolytique.
Les thiazides diminuent l’excrétion de calcium. Chez quelques patients sous traitement prolongé par thiazidique, des modifications pathologiques de la glande parathyroïde ont été observées et s'accompagnaient d’une hypercalcémie et une hypophosphatémie. Aucune complication plus sévère de l’hyperparathyroïdie (lithiase rénale, la résorption osseuse et ulcère gastro-duodénal) n’a été observée.
Le traitement par thiazidique doit être arrêté avant de réaliser des tests de la fonction parathyroïdienne.
Les thiazidiques augmentent l'excrétion urinaire de magnésium, et peuvent donc induire une hypomagnésémie (voir rubrique 4.5).
Autres troubles métaboliques : Les diurétiques thiazidiques tendent à réduire la tolérance au glucose et à augmenter les taux sériques de cholestérol, de triglycérides et d'acide urique. Ces effets sont généralement mineurs, mais une crise de goutte marquée ou un diabète manifeste peuvent survenir chez les patients sensibles.
Hypokaliémie
Inversement, un traitement par diurétiques thiazidiques a été associé à une hypokaliémie, à une hyponatrémie, et à une alcalose hypochlorémique. Ces troubles se sont parfois manifestés par un ou plusieurs des symptômes suivants : sécheresse buccale, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs ou crampes musculaires, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie, nausées, confusion, convulsions et vomissements. L'hypokaliémie peut également prédisposer à ou aggraver la réponse du cœur aux effets toxiques des digitaliques. Le risque d'hypokaliémie est le plus élevé chez les patients atteints de cirrhose hépatique, chez les patients sous diurèse forcée, chez les patients recevant une prise orale inadéquate d’électrolytes et chez les patients recevant une thérapie concomitante par corticostéroïdes ou corticotrophine (ACTH) (voir rubrique 4.5).
Kaliémie
Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).
Hypoglycémie et diabète
Chez les patients diabétiques, les IEC peuvent augmenter la sensibilité à l'insuline et ont été associés à la survenue d’une hypoglycémie chez les patients traités avec des antidiabétiques oraux ou de l'insuline. Le contrôle glycémique doit être surveillé étroitement, en particulier durant le premier mois du traitement par un IEC (voir rubrique 4.5).
Neutropénie/agranulocytose
Les IEC ont été rarement associés à une agranulocytose et à une dépression médullaire chez des patients ayant une hypertension non compliquée, mais plus fréquemment chez les patients atteints d’insuffisance rénale, en particulier s'ils étaient également atteints d’une maladie du tissu conjonctif, en cas d'utilisation concomitante d'un agent immunosuppresseur ou d'autres substances pouvant être associées à une neutropénie/agranulocytose. Il faut dire aux patients de signaler rapidement toute signe d'infection (par exemple un mal de gorge, une fièvre), car il pourrait s’agir d’un signe de neutropénie (voir rubrique 4.5).
Une agranulocytose a été rarement rapportée pendant le traitement par quinapril. Comme c’est le cas avec d'autres IEC, il faut envisager une surveillance de la numération des globules blancs chez les patients souffrant d’une maladie du collagène et/ou d’une maladie rénale.
Chirurgie/anesthésie
Chez les patients subissant une chirurgie majeure ou une anesthésie au moyen de médicaments pouvant induire une hypotension, le quinapril peut bloquer la production d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. En cas de survenue d’une hypotension considérée comme étant due à ce mécanisme, on peut la corriger par une expansion volumique.
Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé
Les sulfamides ou leurs dérivés peuvent provoquer une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie aiguë transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition soudaine d’une diminution de l’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire et se produisent généralement en quelques heures à plusieurs semaines après l’initiation du médicament. Non traité le glaucome aigu à angle fermé peut conduire à une perte de vision permanente. Le traitement principal consiste à interrompre la prise du médicament aussi rapidement que possible. Des traitements médicaux et chirurgicaux devront peut-être être envisagés rapidement si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque développer un glaucome aigu à angle fermé peuvent comprendre un antécédent d'allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.
Grossesse
Un traitement par IEC ne doit pas être instauré pendant la grossesse. A moins que la poursuite du traitement par IEC ne soit considérée comme essentielle, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être immédiatement arrêté et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkalièmie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARAII ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubrique 4.5 et 5.1). Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.
Cancer de la peau non mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).
Lactose
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, un déficit total en lactase, ou une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Lithium
Le lithium ne doit généralement pas être administré avec des diurétiques. Les diurétiques diminuent la clairance rénale du lithium et augmentent le risque de toxicité du lithium (voir rubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Tétracycline et autres médicaments présentant une interaction avec le magnésium
En raison de la présence de carbonate de magnésium dans la formulation, le quinapril s'est avéré réduire de 28-37 % l'absorption de la tétracycline en cas d'administration concomitante chez des volontaires sains. Il est recommandé d'éviter une administration concomitante avec la tétracycline. Il faut envisager cette interaction en cas de prescription simultanée de quinapril et de tétracycline.
+ Les médicaments augmentant la kaliémie
Le quinapril/hydrochlorothiazide contient un diurétique thiazidique, qui tend à augmenter l’excrétion urinaire du potassium mais il contient aussi un IEC qui tend à conserver le potassium par diminution du taux d’aldostérone. Il n’est pas recommandé d’ajouter de façon routinière un diurétique d'épargne potassique, un supplément de potassium ou d’autres médicaments connus pour augmenter la kaliémie car ils pourraient conduire à une augmentation de la kaliémie (voir rubrique 4.4). Chez les patients âgés ou dont la fonction rénale est compromise, l’administration concomitante d’un IEC et de sulfaméthoxazole/triméthoprime a été associée à une hyperkaliémie sévère, probablement due au triméthoprime. L’administration concomitante de quinapril/hydrochlorothiazide et de produits contenant du triméthoprime doit par conséquent être instaurée avec précaution et la kaliémie du patient doit être attentivement surveillée.
+ Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium
Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par quinapril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de quinapril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du quinapril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.
+ Ciclosporine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Héparine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Autres diurétiques
L’association de quinapril/hydrochlorothiazide contient un diurétique. L'utilisation concomitante d'un autre diurétique peut avoir un effet additif. Les patients traités par diurétiques, en particulier ceux ayant une déplétion volémique et/ou sodée, peuvent également présenter une réduction excessive de la tension artérielle au début du traitement, ou en cas d'augmentation de la dose d'un IEC.
+ Autres antihypertenseurs
Il peut y avoir un effet additif ou une potentialisation lorsqu’on combine l’association quinapril/hydrochlorothiazide avec d'autres antihypertenseurs comme les dérivés nitrés ou les vasodilatateurs.
+ Chirurgie/anesthésie
Même si aucune donnée n’est disponible pour indiquer l’existence d’une interaction entre le quinapril et les anesthésiques induisant une hypotension, la prudence est de rigueur chez les patients subissant une chirurgie majeure ou une anesthésie car on a constaté que les IEC bloquent la formation d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. Cela peut donner lieu à la survenue d’une hypotension pouvant être corrigée par une expansion volémique (voir rubrique 4.4).
Les thiazides peuvent diminuer la réponse artérielle à la noradrénaline. En cas d’urgence chirurgicale, les agents pré-anesthésiques et anesthésiques doivent être administrés à doses réduites. Les thiazides peuvent augmenter la réponse à la tubocurarine.
+ Lithium
Le lithium ne doit généralement pas être administré avec des diurétiques. Les diurétiques diminuent la clairance rénale du lithium et augmentent le risque de toxicité du lithium. Une augmentation du taux sérique de lithium et des symptômes de toxicité du lithium a été rapportée chez des patients recevant un traitement concomitant par lithium et IEC, suite à l’effet natriurétique induit par ces agents. Avec l’association de quinapril/hydrochlorothiazide, le risque de toxicité du lithium peut augmenter. L’association quinapril/hydrochlorothiazide doit s’administrer avec prudence et il est recommandé de surveiller régulièrement le taux sérique de lithium.
+ Corticostéroïdes, ACTH
Un renforcement de la déplétion électrolytique, en particulier une hypokaliémie, a été observée.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Chez certains patients, l'administration d'un anti-inflammatoire non stéroïdien peut diminuer l’effet diurétique, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques de l'anse, des épargneurs potassiques et thiazidiques, et peut également diminuer l'effet antihypertenseur des IEC. En cas d'utilisation concomitante de l’association de quinapril/hydrochlorothiazide avec des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, surveiller étroitement les patients afin de déterminer si l'effet souhaité de l’association de quinapril/hydrochlorothiazide est obtenu. De plus, il a été décrit que les AINS et les IEC exercent un effet additif sur l'augmentation de la kaliémie, tandis que la fonction rénale peut s’altérer. Ces effets sont en principe réversibles et surviennent en particulier chez des patients ayant une altération de la fonction rénale.
+ Allopurinol, agents cytostatiques et immunosuppresseurs, corticostéroïdes par voie systémique ou procaïnamide
L'administration concomitante avec des IEC peut donner lieu à un risque accru de leucopénie.
+ Alcool, barbituriques ou narcotiques
Un renforcement de l'hypotension orthostatique peut survenir.
+ Médicaments associés à la survenue de torsades de pointes
En raison du risque potentiel d'hypokaliémie, la prudence est de rigueur lorsqu’on administre simultanément l’hydrochlorothiazide avec des médicaments tels que les glycosides digitaliques ou les médicaments associés à la survenue de torsades de pointes.
+ Antiacides
Les antiacides peuvent diminuer la biodisponibilité de l’association de quinapril/hydrochlorothiazide.
+ Antidiabétiques (hypoglycémiants oraux et insuline)
Chez les patients diabétiques, les IEC peuvent augmenter la sensibilité à l'insuline et ont été associés à la survenu d’une hypoglycémie chez les patients traités par antidiabétiques oraux ou de l'insuline. Le contrôle glycémique doit être surveillé étroitement, en particulier durant le premier mois du traitement par un IEC (voir rubrique 4.4).
L'hyperglycémie induite par un thiazide peut compromettre le contrôle glycémique. La baisse de la kaliémie augmente l'intolérance au glucose. Il convient de surveiller le contrôle glycémique, d'administrer si nécessaire des compléments de potassium pour maintenir une kaliémie adéquate, ainsi que d'ajuster le traitement antidiabétique selon les besoins (voir rubrique 4.4).
+ Amines vasopressives (par exemple, la noradrénaline)
Une diminution de la réponse aux amines vasopressives est possible, mais insuffisante pour en exclure l‘utilisation.
+ Résines échangeuses d'anions
L’absorption de l'hydrochlorothiazide est altérée en présence de résines échangeuses d'anions, telles que la colestyramine et le colestipol. En cas d'administration unique, les résines se lient à l’hydrochlorothiazide et diminue son absorption au niveau gastro-intestinal de jusqu’à respectivement 85 % et 43 %.
+ Autres
Aucune interaction cliniquement significative n’est survenue en cas d'utilisation concomitante de propranolol, d’hydrochlorothiazide, de digoxine ou de cimétidine.
L'effet anticoagulant d'une dose unique de warfarine (mesuré par le temps de prothrombine) ne se modifiait pas de manière significative en cas d'administration concomitante de quinapril deux fois par jour.
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence élevée d’évènements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
Médicaments augmentant le risque d’angiœdème
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angiœdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angiœdème (voir rubrique 4.4).
Inhibiteurs de la NEP
L’association du quinapril avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée, car l’inhibition concomitante de la néprilysine (NEP) et de l’ECA peut augmenter le risque d’œdème de Quincke. Le traitement par sacubitril/valsartan ne peut être initié que 36 heures après la dernière dose de quinapril. Le traitement par quinapril ne peut être commencé que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4). L’utilisation concomitante d’autres inhibiteurs de la NEP (par exemple, racécadotril) avec le quinapril peut également augmenter le risque d’œdème de Quincke (voir rubrique 4.4).
Médicaments contre la goutte (allopurinol, uricosuriques, inhibiteurs de la xanthine oxydase)
L'hyperuricémie induite par un thiazide peut entraver le contrôle de la goutte par l'allopurinol et le probénécide. L'administration concomitante d'hydrochlorothiazide et d'allopurinol peut augmenter l'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion
L’utilisation des IEC n’est pas recommandée durant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
La preuve épidémiologique relative au risque de tératogénicité suite à l’exposition aux IEC durant le 1er trimestre de la grossesse n’a pas été convaincante ; cependant une légère augmentation du risque ne peut être exclue. A moins qu’un traitement continu avec un IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse.
En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être immédiatement arrêté et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification crânienne) et une toxicité néonatale (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, une échographie de la fonction rénale et du crâne est conseillée. Les nouveau-nés dont la mère a pris des IEC doivent faire l’objet d’une surveillance étroite afin de détecter une éventuelle hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Hydrochlorothiazide
L’expérience avec l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse, en particulier durant le premier trimestre, est limitée. Les études animales ne sont pas concluantes. L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Sur base du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse peut compromettre la perfusion fœto-placentaire et provoquer des effets fœtaux et néonatals tels que ictère, trouble de l’équilibre électrolytique et thrombocytopénie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé dans le traitement de l’œdème gestationnel, de l’hypertension gestationnelle ou la pré-éclampsie en raison du risque d’une diminution du volume plasmatique et d’une hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie.
L’hydrochlorothiazide ne peut être utilisé en cas d’hypertension essentielle chez la femme enceinte sauf dans les rares cas où tout autre traitement a été exclu.
Allaitement
Quinapril
Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait maternel (voir rubrique 5.2). Bien que, au niveau clinique, ces concentrations ne semblent pas avoir de signification pertinente, l'administration de l’association quinapril/hydrochlorothiazide durant l’allaitement n’est pas recommandée chez les nourrissons prématurés et pendant les premières semaines après l'accouchement, étant donné le risque hypothétique d'effets cardiovasculaires et rénaux et de l'expérience clinique insuffisante.
Dans le cas d'un nourrisson plus âgé, l'administration de quinapril/hydrochlorothiazide chez la femme qui allaite peut être envisagée, si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l'enfant est suivi de près pour détecter un quelconque effet indésirable.
Hydrochlorothiazide
L’hydrochlorothiazide est excrété en faibles quantités dans le lait maternel. Les thiazidiques aux doses élevées provoquant une diurèse intense peuvent inhiber la production du lait. L’utilisation de l’association quinapril/hydrochlorothiazide durant l’allaitement n’est pas recommandée. En cas d’utilisation de l’association quinapril/hydrochlorothiazide pendant l’allaitement, la dose efficace la plus faible sera administrée.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés pendant le traitement avec l’association quinapril/hydrochlorothiazide, aux fréquences suivantes: Très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100 à < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000 à ≤ 1/100), rare (> 1/10 000 à ≤ 1/1 000), très rare (≤ 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d'organes
Fréquence
Effets indésirables
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)
Fréquence indéterminée
Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée
Agranulocytose##
Anémie hémolytique#∞
Neutropénie##
Thrombocytopénie#
Eosinophilie#
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée
Réaction anaphylactoïde#
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Hyperkaliémie##
Goutte#
Hyperuricémie#
Peu fréquent
Altération de la tolérance au glucose
Affections psychiatriques
Fréquent
Insomnie#
Peu fréquent
Confusion#
Dépression#
Nervosité#
Affections du système nerveux
Fréquent
Etourdissements#
Céphalées#
Somnolence#
Peu fréquent
Paresthésie#
Accidents ischémiques transitoires#
Syncope#
Dysgeusie#
Rare
Troubles de l'équilibre
Fréquence indéterminée
Accident vasculaire cérébral#
Affections oculaires
Peu fréquent
Amblyopie#
Très rare
Vision trouble#
Fréquence indéterminée
Epanchement choroïdien
Myopie aiguë
Glaucome aigu à angle fermé
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent
Acouphènes#
Vertiges#
Affections cardiaques
Fréquent
Angine de poitrine##
Tachycardie#
Palpitations#
Peu fréquent
Infarctus du myocarde #
Fréquence indéterminée
Arythmie
Affections vasculaires
Fréquent
Vasodilatation#
Peu fréquent
Hypotension#
Fréquence indéterminée
Hypotension orthostatique#
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
Toux#
Peu fréquent
Dyspnée#
Toux sèche
Rare
Pneumonie éosinophilique##
Obstruction des voies respiratoires supérieures induite par un angiœdème (pouvant être fatal)#
Fréquence indéterminée
Bronchospasme#
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Douleurs abdominales#
Diarrhées#
Dyspepsie#
Nausées#
Vomissements#
Peu fréquent
Flatulences#
Sécheresse buccale
Rare
Constipation
Glossite
Très rare
Iléus#
Angiœdème de l’intestin grêle
Fréquence indéterminée
Pancréatite#
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
Hépatite#
Ictère cholestatique#
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Alopécie#
Réactions de photosensibilité#
Prurit#
Eruption cutanée#
Œdème de Quincke##
Hyperhidrose##
Rare
Des affections cutanés peuvent être associées à une fièvre, à des douleurs musculaires et articulaires (myalgies, arthralgies, arthrite), à une inflammation vasculaire (vascularite), à des dermatites psoriasiformes#
Très rare
Urticaire#
Fréquence indéterminée
Epidermolyse bulleuse toxique#
Erythème multiforme#
Dermatite exfoliative#
Pemphigus#
Purpura
Syndrome de Stevens-Johnson#
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Douleurs dorsales#
Myalgie#
Peu fréquent
Arthralgie#
Fréquence indéterminée
Lupus érythémateux disséminé
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent
Insuffisance rénale#
Protéinurie
Fréquence indéterminée
Néphrite tubulo-interstitielle
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
Dysfonction érectile#
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Asthénie#
Douleurs thoraciques#
Fatigue#
Peu fréquent
Pyréxie#
Œdème généralisé#
Œdème périphérique#
Fréquence indéterminée
Sérosite
Investigations
Fréquent
Augmentation du taux sanguin de créatinine #
Augmentation du taux d’urée sanguine #*
Fréquence indéterminée
Augmentations du taux sanguin de cholestérol#
Augmentation du taux sanguin de triglycérides#
diminutions de l'hématocrite#
Augmentation du taux d’enzymes hépatiques
Augmentation du taux sanguin de bilirubine
Augmentation du taux d’anticorps anti-nucléaires#
Augmentation de la vitesse de sédimentation des globules rouges
Infections et infestations
Fréquent
Bronchites
Infections des voies respiratoires supérieures
Pharyngites#
Rhinites#
Peu fréquent
Infection virale
Infections des voies urinaires
Sinusites
Affections endocriniennes
Peu fréquent
Les doses d'insuline nécessaires pour les patients diabétiques peuvent être modifiées par les thiazides et un diabète sucré latent peut se manifester#
* La survenue de ces augmentations est plus probable chez les patients recevant une thérapie diurétique concomitante que chez ceux recevant une monothérapie de quinapril. Ces augmentations seront souvent réversibles au cours de la poursuite de la thérapie.
# Réactions indésirables associées au composant quinapril, fréquences observées durant la prise de l’association quinapril/hydrochlorothiazide.
## Réactions indésirables associées au composant quinapril, fréquences observées durant la prise du quinapril, réactions indésirables non associées au composant l’association quinapril/hydrochlorothiazide.
∞ Chez les patients ayant un déficit congénital en G6PDH, des cas individuels d’anémie hémolytiques ont été rapportés.
Résultats de tests de biologie clinique
Taux sériques d’électrolytes : (voir rubrique 4.4).
Taux sériques d’acide urique, Glucose, Magnésium, Iode lié aux protéines, Tests de fonction parathyroïdienne et Calcium : (voir rubrique 4.4).
Test d’hématologie : (voir rubrique 4.4).
Description de certains effets indésirables
Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
On ne dispose d’aucune donnée concernant un surdosage avec l’association quinapril/hydrochlorothiazide chez l'homme.
Les manifestations cliniques les plus probables seraient des symptômes attribuables au surdosage de quinapril en monothérapie, tels qu'une hypotension sévère, qui doit normalement se traiter par l’administration d’une perfusion intraveineuse d'une solution physiologique saline.
Les signes et symptômes les plus fréquemment observés en cas de surdosage d'hydrochlorothiazide en monothérapie sont ceux induits par la déplétion électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie) et la déshydratation résultant d'une diurèse excessive. Si des digitaliques ont également été administrés, l'hypokaliémie peut accentuer les arythmies cardiaques.
Aucune information spécifique n'est disponible concernant le traitement d'un surdosage avec l’association quinapril/hydrochlorothiazide.
L'hémodialyse et la dialyse péritonéale ont peu d'effet sur l'élimination du quinapril et du quinaprilate. Le traitement est symptomatique et de soutien et doit suivre les directives établies en termes de soins médicaux.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : quinapril et diurétiques, code ATC : C09BA06.
L’association quinapril/hydrochlorothiazide est une association fixe d'un IEC, le quinapril, et d'un diurétique, l'hydrochlorothiazide. L'administration concomitante de ces substances abaisse davantage la tension artérielle que chaque composant administré seul en monothérapie. Comme d'autres IEC, le quinapril peut neutraliser la perte de potassium qui est inhérente à l'hydrochlorothiazide.
Le quinapril est une prodrogue, qui est hydrolysée en métabolite actif, le quinaprilate, un inhibiteur puissant à action prolongée de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) dans le plasma et les tissus. L'ECA catalyse la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, qui est un puissant vasoconstricteur. L'inhibition de l'ECA entraîne une réduction des concentrations d'angiotensine II et de la sécrétion d'aldostérone. Il est probable que le métabolisme de la bradykinine est également inhibé. Des études cliniques ont montré que le quinapril était neutre pour les lipides et n'a pas d'effet négatif sur le métabolisme du glucose. Le quinapril réduit la résistance artérielle périphérique et rénale totale.
En règle générale, il n'y a pas de modifications cliniquement pertinentes du flux sanguin rénal ou du taux de filtration glomérulaire. Le quinaprilate entraîne une diminution de la tension artérielle en position de décubitus ventral, assise ou debout. L'effet maximal est obtenu après 2-4 heures aux doses recommandées. Chez certains patients, l'obtention d'un effet maximum de réduction de la tension artérielle pourra nécessiter 2-4 semaines de traitement. Des modèles expérimentaux d'hypertension chez l'animal ont montré une réduction de l'hypertrophie du ventricule gauche. On ne possède pas de données sur la morbidité/mortalité.
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique et un agent antihypertenseur qui augmente l'activité de la rénine dans le plasma. L'hydrochlorothiazide diminue la réabsorption rénale des électrolytes dans les tubules distaux et augmente l'excrétion de sodium, de chlore, de potassium, de magnésium, de bicarbonate et de l'eau. L'excrétion du calcium peut être réduite. L'administration concomitante de quinapril et d'hydrochlorothiazide produit un effet hypotenseur plus fort que celui de chacune dessubstances administrée seule en monothérapie.
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes). L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leur propriété pharmacodynamique.
Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA-II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’évènements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les évènements indésirables et certains évènements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Cancer de la peau non mélanome
D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥ 50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 % : 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 %: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales du quinapril sont observées dans l’heure. L'absorption est d'environ 60%. Après son absorption, le quinapril est désestérifié en son principal métabolite actif, le quinaprilate, et en d'autres métabolites inactifs mineurs. La demi-vie apparente du quinapril dans le plasma est d'environ une heure. La biodisponibilité du métabolite actif, le quinaprilate, est de 30-40 % de la dose orale administrée de quinapril. Le pic de concentration plasmatique du quinaprilate apparaît 2 heures environ après administration orale. L'absorption du quinapril n'est pas affectée par la consommation simultanée d'aliments, mais une teneur extrêmement élevée en matière grasse dans les aliments peut réduire l'absorption. Environ 97 % de la substance active se lient aux protéines plasmatiques. A dosage répété, le quinaprilate a une demi-vie de 3 heures. L’état d'équilibre est atteint en 2-3 jours. Le quinaprilate est excrété principalement inchangé par les reins. La clairance est de 220 ml/min.
Chez les patients insuffisants rénaux, la demi-vie du quinaprilate est prolongée et les concentrations plasmatiques de quinaprilate sont augmentées. Chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère, les concentrations de quinaprilate sont réduites en raison de l’inhibition de l'hydrolyse du quinapril.
Après administration d'une dose orale unique de 20 mg de quinapril à 6 femmes allaitantes, le rapport de concentration dans le lait/concentration plasmatique (L/P) du quinapril était de 0,12. Quatre heures après l’administration, aucune trace de quinapril n’a été détectée dans le lait. Les concentrations du quinaprilate dans le lait étaient indétectables (< 5 μg/L) à tous moments. Il a été estimé qu'un enfant allaité absorberait environ 1,6 % du dosage de quinapril adapté au poids de la mère.
Hydrochlorothiazide
La biodisponibilité est de 60-80 %. L'effet diurétique est évident dans les 2 heures après l'administration, avec un effet maximum après environ 4 heures. L'effet se maintient pendant 6-12 heures. L'hydrochlorothiazide est excrété inchangé via les reins. La demi-vie plasmatique moyenne se situe dans la plage de 5 à 15 heures.
La demi-vie de l'hydrochlorothiazide est prolongée chez les patients insuffisants rénaux.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lactose monohydraté, carbonate de magnésium lourd, crospovidone (Type A), povidone (K30), stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé : (Opadry rose)
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), hydroxypropylcellulose, macrogol 400, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
Boîtes de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 42, 50, 56, 60, 84, 90, 98, 100, 156, 250 ou 500 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 492 697 0 9 : 7 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 698 7 7 : 10 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 699 3 8 : 14 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 700 1 9 : 20 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 701 8 7 : 28 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 702 4 8 : 30 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 703 0 9 : 42 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 704 7 7 : 50 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 705 3 8 : 56 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 707 6 7 : 60 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 708 2 8 : 84 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 492 709 9 6 : 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 842 5 6 : 98 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 843 1 7 : 100 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 846 0 7 : 156 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 844 8 5 : 250 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
· 34009 577 845 4 6 : 500 comprimés sous plaquettes (Polyamide/Aluminium/PVC-Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 26/07/2021
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
Quinapril/Hydrochlorothiazide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : quinapril et diurétiques - code ATC : C09BA06.
(i) Le quinapril appartient à un groupe de médicaments connus sous le nom d’« inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) ». Le quinapril aide les vaisseaux sanguins à se relaxer, en abaissant ainsi la tension artérielle.
(ii) L'hydrochlorothiazide appartient à un groupe de médicaments appelés « diurétiques thiazidiques » (qu'on appelle aussi des « diurétiques »). L'hydrochlorothiazide inhibe la capacité des reins à retenir les fluides, ce qui entraîne une diminution de la tension artérielle.
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB est utilisé pour traiter une tension artérielle élevée chez des patients qui prennent déjà (i) du quinapril et (ii) de l'hydrochlorothiazide sous forme de comprimés séparés, et qui pourraient tirer un bénéfice de la prise d'un seul comprimé contenant les deux substances.
Ne prenez jamais QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique :
o au chlorhydrate de quinapril ;
o à tout autre IEC ;
o à l'hydrochlorothiazide ;
o à des médicaments contenant des sulfamides ;
o à l'un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous avez développé des réactions allergiques sévères après un traitement antérieur par un IEC. Ces réactions induisent un gonflement du visage, des mains ou des pieds, des lèvres, de la langue ou de la gorge - ce qui peut causer un essoufflement ou des difficultés pour avaler (œdème de Quincke) ;
· si vous souffrez d'un gonflement héréditaire ou inexpliqué de la peau (angiœdème) ;
· si vous avez des problèmes rénaux ou hépatiques sévères ;
· si vous avez une sténose aortique (rétrécissement des vaisseaux sanguins du cœur) ;
· si vous êtes enceinte de plus de trois mois (il est préférable en début de grossesse d’éviter de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB – voir la rubrique « Grossesse ») ;
· si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle ;
· si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angiœdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru ;
· si vous prenez l’un des médicaments qui suivent, le risque d’angiœdème peut être accru :
o le racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée ;
o des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (par exemple temsirolimus, sirolimus, évérolimus) ;
o la vildagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé :
· si vous avez des problèmes cardiaques, hépatiques ou rénaux ;
· si vous avez perdu beaucoup de sels ou de liquides corporels (si vous avez souffert de vomissements, de diarrhées, transpiré plus que d'habitude, suivi un régime pauvre en sel, pris des diurétiques (médicaments qui vous font uriner) pendant une période prolongée, ou subi une dialyse) ;
· si vous souffrez d'allergies ou d'asthme ;
· si vous allez suivre un traitement pour diminuer votre allergie aux piqûres d'abeilles ou de guêpes (désensibilisation) ;
· si vous avez une obstruction de l’écoulement du sang provenant du cœur ;
· si vous avez une maladie du collagène, telle que la sclérodermie ou un lupus érythémateux disséminé ;
· si vous allez bientôt subir un traitement qui s'appelle l'aphérèse LDL pour éliminer le cholestérol ;
· si vous souffrez de diabète ou de goutte ;
· si vous êtes en âge de procréer, demandez conseil à votre médecin concernant une contraception adéquate ;
· si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter ;
· si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;
o de l’aliskiren ;
· votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par exemple du potassium) dans votre sang ;
· si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angiœdème (gonflement rapide sous la peau dans des zones telles que la gorge) est augmenté :
o sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisés pour éviter le rejet des organes greffés) ;
· si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB.
Voir aussi les informations dans la rubrique : « Ne prenez jamais QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé ».
Contactez immédiatement votre médecin si présentez une diminution de la vision ou une douleur oculaire. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil et pourraient se produire dans un délai de quelques heures à quelques semaines après la prise de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB. En l'absence de traitement, cela peut conduire à une perte de vision permanente. Si vous avez déjà eu une allergie à la pénicilline ou aux sulfamides, vous pouvez avoir un risque plus élevé de développer ces symptômes.
Vous devez informer votre médecin si vous êtes enceinte ou envisagez une grossesse. QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB n’est pas recommandé au cours des premiers mois de la grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de trois mois, car ce médicament peut causer de graves préjudices à votre bébé s’il est utilisé à ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse »).
Au début du traitement, des examens médicaux plus fréquents pourront être nécessaires. Votre médecin décidera à quelle fréquence vous devez subir ces examens médicaux. Vous ne devez pas manquer ces rendez-vous, même si vous vous sentez bien.
Si votre tension artérielle diminue excessivement et si vous avez l'impression que vous allez vous évanouir, vous devez vous allonger. Vous aurez peut-être besoin d'une assistance médicale.
Autres médicaments et QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
Informer votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
L'effet de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB peut être influencé par, ou peut influencer, les médicaments suivants :
· autres médicaments utilisés pour diminuer la tension artérielle ;
· diurétiques (médicaments qui vous font uriner) ;
· des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium et d’autres médicaments qui peuvent augmenter la quantité de potassium dans le sang (par exemple le triméthoprime et le cotrimoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté ; et l’héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots) ;
· lithium, utilisé pour des troubles mentaux ;
· agents qui ont un effet sédatif ; ceux-ci comprennent les boissons alcoolisées et les somnifères ;
· médicaments anti-inflammatoires comme l'hydrocortisone, la prednisolone, l'ACTH ;
· médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple l'aspirine ou l'ibuprofène) ;
· insuline ou médicaments pris pour contrôler le niveau de sucre dans le sang chez les diabétiques ;
· antiacides (médicaments utilisés pour l'indigestion) ;
· médicaments utilisés pendant des interventions chirurgicales pour relaxer les muscles (par exemple la tubocurarine) ;
· procaïnamide et digoxine, utilisées pour traiter les problèmes cardiaques ;
· allopurinol, utilisé pour traiter la goutte ;
· ciclosporine et autres médicaments utilisés pour supprimer la réponse immunitaire de l'organisme ;
· médicaments utilisés dans les traitements du cancer ;
· tétracycline, un antibiotique ;
· médicaments qui sont souvent utilisés pour éviter un rejet des organes greffés (sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions ».
Chirurgie
Avertissez le personnel médical que vous prenez QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB. C'est important si vous allez à l'hôpital pour une opération, car votre anesthésiste aura besoin de le savoir.
Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :
· si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions »).
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool
QUINAPRIL/ HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB peut être pris pendant ou entre les repas.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demander conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Informez votre médecin si vous pensez être (ou pourriez tomber) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB, avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte et il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB. QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB n’est pas recommandé au cours de la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cala pourrait nuire gravement à votre bébé si vous l’utilisez après le troisième mois de grossesse.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer à allaiter. QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB n’est pas recommandé chez la femme qui allaite.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les comprimés peuvent causer des étourdissements. Vous devez donc faire preuve de prudence quand vous conduisez ou quand vous utilisez des machines.
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé contient du lactose.
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB contient du lactose (un certain type de sucre). Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Prenez le comprimé avec un grand verre d'eau. Les comprimés peuvent être pris avec ou sans nourriture, le matin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose habituelle est :
Adultes
La dose initiale est d'un comprimé le matin. Votre médecin pourra augmenter la dose s'il estime qu’elle n'est pas suffisante.
Insuffisance rénale
L'utilisation de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB est à éviter si vous souffrez d’insuffisance rénale sévère.
Le médecin pourra prescrire une dose plus faible aux patients souffrant d’insuffisance rénale.
Personnes âgées
Si vous êtes une personne âgée, vous devez utiliser QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB avec prudence. Votre médecin vous prescrira la dose efficace la plus faible.
Enfants et adolescents (moins de 18 ans)
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB n'est pas recommandé chez les enfants et les adolescents.
Si vous avez pris plus de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin ou le service des urgences le plus proche. Emportez avec vous l'emballage extérieur et tous les comprimés restants. Les signes et symptômes d'un surdosage avec le quinapril/hydrochlorothiazide comprennent : vertiges et évanouissements liés à une diminution de la tension artérielle.
Si vous oubliez de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
Si vous arrêtez de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
N'arrêtez pas de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB sans l’avis de votre médecin, même si vous vous sentez mieux.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous souffrez d'un des symptômes suivants, arrêtez de prendre QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB et contactez votre médecin ou rendez-vous au service des urgences le plus proche :
· symptômes d'une réaction allergique (hypersensibilité) (œdème de Quincke), tels que :
o gonflement de la peau, du visage et des lèvres ou du larynx,
o gonflement de la langue et de la gorge entraînant des difficultés pour respirer ou pour avaler,
Si vous êtes noir, vous présentez un risque plus élevé d’angiœdème ;
· douleur abdominale sévère vous rendant malade (angiœdème intestinal) ;
· crise cardiaque (infarctus du myocarde), les symptômes peuvent inclure douleur dans la poitrine, sensation d'oppression dans la poitrine, essoufflement ou difficultés pour respirer ;
· faiblesse des bras, des jambes ou des problèmes d’élocution qui peuvent être les symptômes d'un accident vasculaire cérébral ;
· éruption généralisée intense, comprenant urticaire, démangeaisons sévères, formation d’ampoules, desquamation et gonflement de la peau, inflammation des muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson).
Fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
· fatigue, troubles du sommeil (insomnie), somnolence ;
· sensation de faiblesse (asthénie) ;
· vertiges ;
· toux, bronchite ;
· infections du nez ou de la gorge (infections des voies respiratoires supérieures, pharyngite), écoulement nasal, démangeaisons nasales (rhinite) ;
· nausées, vomissements, diarrhée, indigestion (dyspepsie) ;
· maux de tête ;
· douleurs abdominales, douleurs dorsales, douleurs musculaires (myalgies) ;
· concentration sanguine anormalement élevée d'acide urique (hyperuricémie) ;
· concentration anormalement élevée de potassium dans le sang (hyperkaliémie) ;
· augmentation du taux de créatinine et d'urée dans le sang (qui sont des indicateurs de la fonction rénale) ;
· taux élevé d'acide urique dans le sang causant un gonflement et des douleurs articulaires (goutte) ;
· accélération du rythme cardiaque (tachycardie), perception du battement de cœur au niveau de la poitrine (palpitations) ;
· relâchement des vaisseaux sanguins (vasodilatation).
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
· altération de la tolérance au glucose ;
· tension artérielle faible (hypotension) ;
· nervosité ;
· évanouissement (syncope), sensation de vertige ou « d’une tête qui tourne » ;
· mini attaque cérébrale (saignement temporaire ou blocage des vaisseaux sanguins dans le cerveau) ;
· quantité excessive de gaz (flatulences), altération du goût (dysgueusie) ;
· sécheresse de la bouche ;
· transpiration excessive (hyperhidrose) ;
· perte de cheveux (alopécie) ;
· dysfonction érectile ;
· infection virale, infection des voies urinaires ;
· inflammation des sinus (sinusite) ;
· fièvre (pyrexie) ;
· confusion ;
· dépression ;
· œil paresseux (amblyopie) ;
· bourdonnements dans les oreilles (acouphènes) ;
· essoufflement (dyspnée) ;
· sécheresse de la gorge ;
· douleurs dans les articulations (arthralgie) ;
· insuffisance rénale ;
· présence d'un excès de protéines sériques dans les urines (protéinurie).
Rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
· inflammation des poumons pouvant entraîner un essoufflement, une toux et une hausse de la température (pneumonie éosinophile) ;
· troubles de l'équilibre ;
· troubles cutanés pouvant être associés à de la fièvre, une inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite), des douleurs musculaires (myalgies), des douleurs articulaires/inflammation (arthralgie/arthrite), des troubles inflammatoires cutanés (dermatite psoriasiforme) et des modifications de plusieurs valeurs biologiques ;
· constipation ;
· inflammation de la langue (glossite).
Très rares (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
· vision floue de nature temporaire ;
· diminution des mouvements de l'intestin (iléus).
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles) :
· affection allergique qui provoque des douleurs articulaires, des éruptions cutanées et de la fièvre (lupus érythémateux disséminé) ;
· inflammation des tissus corporels (sérosite) ;
· augmentation anormale du nombre d'éosinophiles (un certain type de globules blancs) ;
· légère diminution du nombre de globules rouges dans le sang (diminution de l'hématocrite) ;
· augmentation du taux d’enzymes hépatiques dans le sang ;
· augmentation du taux de bilirubine dans le sang ;
· augmentation des quantités d'anticorps antinucléaires (ANA) dans le sang ;
· augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides (types de graisses) dans le sang ;
· inflammation des reins (néphrite interstitielle) ;
· inflammation du foie (hépatite) ;
· jaunissement de la peau et du blanc des yeux (jaunisse, causée par l'obstruction de l'écoulement de la bile) ;
· inflammation du pancréas (pancréatite) ;
· rétrécissement (constriction) des voies respiratoires inférieures (bronchospasme) ;
· une chute de la tension artérielle quand vous vous levez, causant des vertiges, des étourdissements ou des évanouissements (hypotension orthostatique) ;
· rythme cardiaque irrégulier (arythmie) ;
· réactions allergiques (réactions anaphylactiques) ;
· diminution du nombre de globules blancs dans le sang (neutropénie) ;
· diminution très importante du nombre de globules blancs, ce qui augmente le risque d'infections (agranulocytose) ;
· diminution du nombre de globules rouges, ce qui peut rendre la peau jaune pâle et causer une faiblesse ou un essoufflement (anémie hémolytique) ;
· réduction du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou d’ecchymoses (thrombocytopénie) ;
· augmentation du taux de sédimentation des globules rouges (mesure non spécifique de l'inflammation) ;
· cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome) ;
· diminution de la vision ou douleur dans les yeux due à une pression élevée (signes possibles d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’un glaucome aigu à angle fermé).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé
· Les substances actives sont :
Quinapril base........................................................................................................................ 20 mg
sous forme de chlorhydrate de quinapril ............................................................................ 21,66 mg
Hydrochlorothiazide............................................................................................................. 12,5 mg
Pour un comprimé pelliculé.
· Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : lactose monohydraté, carbonate de magnésium lourd, crospovidone (type A), povidone (K 30), stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé (Opadry rose) : hypromellose, dioxyde de titane (E171), hydroxypropylcellulose, macrogol 400, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172).
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé de couleur rose, triangulaire, biconvexe, avec un « D » et un « 19 » gravés de chaque côté d'une barre de cassure sur une face et plat sur l'autre face.
La barre de cassure n'est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW LAB 20 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé est disponible en boîtes de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 42, 50, 56, 60, 84, 90, 98, 100, 156, 250 ou 500 comprimés pelliculés sous plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
ARES BLOCK, ODYSSEY BUSINESS PARK
WEST END ROAD
SOUTH RUISLIP HA4 6QD
ROYAUME-UNI
OU
APL SWIFT SERVICES (MALTA) LIMITED
HF26, HAL FAR INDUSTRIAL ESTATE, HAL FAR
BIRZEBBUGIA, BBG 3000
MALTE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).