QUINAPRIL ARROW 20 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65509148
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) non associés - code ATC : C09AA06.Ce médicament est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).Il est préconisé dans le traitement de l’hypertension artérielle et de l’insuffisance cardiaque.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 29/06/2006
    • Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ARROW GENERIQUES

    Les compositions de QUINAPRIL ARROW 20 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE QUINAPRIL 8736 SA
    Comprimé QUINAPRIL BASE 87533 20 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium polyamide PVC de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3763359
    • Code CIP3 : 3400937633598
    • Prix : 3,42 €
    • Date de commercialisation : 02/09/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 31/07/2017

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Quinapril base....................................................................................................................... 20 mg

    Sous forme de chlorhydrate de quinapril.

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Hypertension artérielle,

    · Insuffisance cardiaque congestive.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Hypertension artérielle essentielle

    En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) : la posologie efficace est de 20 mg par jour en une prise unique. En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines, jusqu’au maximum de 40 mg/24h, de préférence en deux prises quotidiennes.

    Si nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé, afin d’obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.

    Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :

    · soit arrêter le diurétique : 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire ;

    · soit administrer des doses initiales de 5 mg, de quinapril et les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.

    Il est recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.

    Chez les sujets âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 4.4) : instaurer le traitement par une posologie plus faible (5 mg/jour en une prise).

    Dans l’hypertension rénovasculaire : il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 5 mg/jour en une prise, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient.

    La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (voir rubrique 4.4).

    En cas d’insuffisance rénale : la posologie de quinapril est ajustée au degré de cette insuffisance :

    Clairance de la créatinine

    Adaptation posologique

    Supérieure ou égale à 40 ml/min

    Il n’est pas nécessaire de modifier la posologie

    Inférieure à 40 ml/min

    Il est recommandé d’initier la posologie à 5 mg en une seule prise, avant de l’augmenter, si nécessaire, 3 à 4 semaines plus tard en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.

    Inférieure à 15 ml/min

    En l’absence de données suffisantes, une réduction supplémentaire de la posologie peut être envisagée, soit en diminuant les doses quotidiennes, soit en espaçant les prises.

    Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les 2 mois en période de stabilité thérapeutique.

    Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l’anse (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

    Chez l’hypertendu hémodialysé : le quinapril est faiblement dialysable (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance cardiaque congestive

    La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de pression artérielle normale ou basse au départ, insuffisance rénale, hyponatrémie, iatrogénique (diurétique) ou non.

    Il est recommandé d’initier le traitement par une prise unique de 5 mg sous surveillance tensionnelle, et de l’accroître progressivement jusqu’à la dose efficace usuelle, qui peut atteindre 40 mg par jour en deux prises.

    Le quinapril peut être utilisé en association avec un traitement diurétique, auxquels s’ajoute le cas échéant, un traitement digitalique : dans ce cas, la posologie efficace est de 10 à 20 mg par jour en deux prises.

    La dose retenue, par unité de prise, ne devrait pas abaisser la pression artérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.

    Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisants cardiaques traités par diurétiques. La dose initiale doit être dans ce cas réduite de moitié. Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent être faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois en fonction du stade de l’insuffisance cardiaque afin de contrôler la tolérance au traitement.

    Mode d’administration

    Le quinapril comprimé, peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité. Le quinapril peut être administré en une ou deux prises quotidiennes.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :

    · Hypersensibilité au quinapril ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Antécédent d’angio-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d’inhibiteur de l’enzyme de conversion.

    · 2ème et 3ème trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4 et 4.6).

    · L’association de QUINAPRIL ARROW à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73m² (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Ce médicament est généralement déconseillée en cas de :

    · associations avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium et de lithium (voir rubrique 4.5) ;

    · association avec l’estramustine ;

    · sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique ;

    · hyperkaliémie ;

    · 1er trimestre de la grossesse.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde

    Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé

    Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées, chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.

    Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.

    Angio-œdème (œdème de Quincke)

    Un angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et /ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, quinapril inclus. Dans de tels cas, QUINAPRIL ARROW doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’œdème. Lorsque l’œdème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.

    L’angio-oedème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués. La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (voir rubrique 4.3).

    Les patients ayant un antécédent d’œdème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’œdème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.

    Hémodialyse

    Des réactions anaphylactoïdes (œdèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommandé d’éviter cette association.

    Grossesse

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Précautions d’emploi

    Toux

    Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

    Enfant

    L’efficacité et la tolérance du quinapril chez l’enfant n’ont pas été établies.

    Risque d’hypotension artérielle et/ou d’insuffisance rénale (en cas d’insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc.)

    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé) chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.

    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.

    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (voir rubrique 4.2).

    Sujet âgé

    La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement (voir rubrique 4.2). La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.

    Insuffisance rénale

    En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min), le traitement est initié par une posologie initiale faible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique.

    Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (voir rubrique 4.2).

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, l’association de QUINAPRIL ARROW avec un diurétique et notamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution en raison de la possible survenue d’altérations de l’équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatique apparaissent, l’arrêt du traitement doit être immédiat.

    Chez les patients atteints d’une cirrhose alcoolique, les concentrations en quinaprilate, métabolite actif du quinapril sont réduites. La métabolisation du quinapril en quinaprilate est normalement dépendante de l’estérase hépatique et chez les patients cirrhotiques alcooliques, la désestérification du quinapril est plus faible.

    Sujet ayant une athérosclérose connue

    Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale en débutant le traitement à faible posologie.

    Hypertension rénovasculaire

    Le traitement de l’hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement.

    Autres populations à risque

    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulinodépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie) : l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.

    Ne pas interrompre un traitement par bêtabloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêtabloquant.

    Anémie

    Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodiaysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées ; cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.

    Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.

    Intervention chirurgicale

    En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le quinapril.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les IEC, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.

    La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs de risque associés.

    Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments suscités.

    Associations déconseillées

    + Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés, spironolactone, triamtérène, amiloride, canrénoate de potassium) :

    Avec les diurétiques épargneurs de potassium, à l’exception de la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg/j : hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).

    + Sels de potassium (sauf s’il existe une hypokaliémie)

    hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’usage d’un IEC est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.

    + Estramustine

    Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angio-neurotique (angio-œdème).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antidiabétiques : insulines, sulfamides hypoglycémiants (décrit pour le captopril, l’énalapril).

    L’utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l’effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).

    Renforcer l’autosurveillance glycémique

    + Baclofène

    Majoration de l’effet antihypertenseur.

    Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.

    + Diurétiques hypokaliémiants

    Risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration du traitement par un IEC en cas de déplétion hydrosodée pré-existente.

    Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée (en particulier, chez les patients récemment traités par diurétiques, en cas de régime hyposodé, chez les hémodialysés), il faut :

    · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

    · soit administrer des doses initiales réduites d’IEC et augmenter progressivement la posologie.

    Dans l’insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d’IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.

    Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l’IEC.

    + Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    + Spironolactone à la posologie de 12,5 mg à 50 mg/j et avec des doses d’IEC < à 75 mg en équivalent captopril ou < à 10 mg en équivalent énalapril ou lisinopril.

    Dans le cas du traitement de l’insuffisance cardiaque classes III ou IV (NYHA) avec fraction d’éjection inférieure à 35 % et préalablement traitée par l’association IEC + diurétique de l’anse : risque d’hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association. Vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale préalables. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).

    + AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs de sélectifs de cox-2, acide acétylsalicylique (aspirine) à des doses antalgiques ou antipyrétiques (= 500 mg par prise et/ou < 3g/jour) ou anti-inflammatoires (= 1 g/prise et/ou =3 g/j.)

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS ou à l’aspirine).

    Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade, surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    Associations à prendre en compte

    + Amifostine

    Majoration de l’effet antihypertenseur.

    + Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques

    Effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).

    + Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement subsitutif dans la maladie d’Addison)

    Diminution de l’effet antihypertenseur (retention hydrosodée des corticoïdes).

    + Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)

    Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.

    + Alpha-bloquants anti-hypertenseurs

    Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Effets liés au QUINAPRIL

    L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4).

    L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    Effets liés au QUINAPRIL

    Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations ne semblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l’administration de QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillée chez les femmes allaitant des enfants prématurés et au cours des premières semaines qui suivent l’accouchement, en raison du risque hypothétique d’effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal chez l’enfant et de l’expérience clinique insuffisante.

    Dans le cas de l’allaitement d’un enfant plus âgé, l’administration de QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable peut être envisagé chez la femme qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère, et que l’enfant est surveillé dans le but de détecter d’éventuels effets secondaires.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges, particulièrement en début de traitement.

    4.8. Effets indésirables  

    Au plan clinique, ont été retrouvés :

    · céphalées, asthénie, sensations vertigineuses, malaise ;

    · hypotension, orthostatique ou non (voir rubrique 4.4), plus rarement douleurs thoraciques, angine de poitrine, syncope ;

    · prurit, rash, photosensibilisation ou autres manifestations cutanées, plus rarement pemphigus, augmentation de la sudation ; de très rares cas de dermite exfoliative et d’érythrodermie ont été notifiés avec d’autres IEC ;

    · gastralgies, anorexie, nausées, douleurs abdominales, plus rarement pancréatite ;

    · une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme ;

    · exceptionnellement : réactions anaphylactoides / angio-œdème (œdème de Quincke) (voir rubrique 4.4) ;

    · pneumopathie.

    · plus rarement : hépatite.

    Au plan biologique :

    · augmentation modérée de l’urée et de la créatinine plasmatique, réversible à l’arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose des artères rénales, hypertension artérielle traitée par diurétiques, insuffisance rénale.

    · en cas de néphropathie glomérulaire, l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut occasionner une protéinurie ;

    · hyperkaliémie, habituellement transitoire ;

    · une anémie (voir rubrique 4.4) a été rapportée avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés) ;

    · thrombocytopénie.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    L’événement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension.

    Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure de sodium ou par tout autre moyen d’expansion volémique.

    Le quinaprilate, forme active du quinapril, est faiblement dialysable.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) non associés, code ATC : C09AA06.

    Mécanisme de l’action pharmacologique

    Le quinapril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d’aldostérone par le cortex surrénalien, cette inhibition porte sur l’enzyme de conversion plasmatique et sur les enzymes de conversion tissulaires aortique et cardiaque.

    Il en résulte :

    · une diminution de la sécrétion d’aldostérone,

    · une élévation de l’activité rénine plasmatique, l’aldostérone n’exerçant plus de rétrocontrôle négatif,

    · une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

    L’action antihypertensive du quinapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

    Le quinapril agit par l’intermédiaire de son métabolite actif, le quinaprilate, les autres métabolites étant inactifs.

    Caractéristiques de l’activité antihypertensive

    Le quinapril est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

    L’activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximum entre 2 et 4 heures et se maintient pendant 24 heures.

    Le blocage résiduel de l’enzyme de conversion à 24 heures se situe aux environs de 80 %.

    Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement. L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artérielle.

    En cas de nécessité, l’adjonction d’un diurétique thiazidique (ou apparenté) entraîne une synergie de type additif. L’association d’un IEC et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokaliémie induite par le diurétique seul.

    Mode d’action hémodynamique dans l’insuffisance cardiaque

    Le quinapril réduit le travail du cœur :

    · par un effet vasodilatateur veineux vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la pré-charge.

    · par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.

    · Les études réalisées chez l’insuffisant cardiaque ont mis en évidence :

    · une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droite,

    · une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,

    · une diminution de la pression artérielle moyenne,

    · une augmentation du débit cardiaque et de certains débits sanguins régionaux, en particulier musculaires,

    · une amélioration de l’index cardiaque.

    Les épreuves d’effort sont également améliorées.

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Par voie orale, le quinapril est rapidement absorbé.

    La quantité biodisponible représente 60 % de la dose administrée et n’est pas influencée par la prise d’aliments.

    Il est hydrolysé en quinaprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l’IEC. Le pic de concentrations plasmatiques du quinaprilate est atteint en 2 heures.

    Le quinaprilate est lié à 97 % aux protéines plasmatiques.

    Après administration répétée de quinapril en prise unique quotidienne, l’état d’équilibre des concentrations plasmatiques de quinaprilate est atteint en 2 jours en moyenne. La demi-vie effective d’accumulation du quinaprilate est de 2 heures. La ½ vie d’élimination du quinaprilate est biphasique de 2 heures et de 26 heures pour la phase terminale.

    Le quinapril et son métabolite actif sont éliminés aux 2/3 par le rein. Ils sont faiblement dialysables.

    Chez l’insuffisant rénal ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min., les concentrations plasmatiques de quinaprilate et de la demi-vie augmentent, quinapril et quinaprilate sont très peu dialysables (5,4 % de la dose administrée retrouvées dans le dialysat d’hémodialyse, moins de 5 % dans le dialysat de dialyse péritonéale).

    L’élimination est également ralentie chez le sujet âgé, ce qui correspond à la baisse physiologique de la fonction rénale chez ce type de patients.

    Chez le cirrhotique, le défaut d’hydrolyse du quinapril conduit à des concentrations moindres de quinaprilate.

    Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.

    Allaitement :

    Après administration d’une dose orale unique de 20 mg de quinapril chez six femmes qui allaitent, le L/P (ratio lait/plasma) du quinapril s’élevait à 0,12. Le quinapril n’a pas été décelé dans le lait 4 heures après la dose. Les taux de quinalaprilate dans le lait étaient indécelables (<5 µg/L) à n’importe quel moment. Il a été estimé qu’un nouveau-né nourri au lait maternel recevait environ 1,6 % de la dose maternelle de quinapril adaptée à son poids.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Carbonate de magnésium lourd, L-hydroxypropylcellulose, crospovidone, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : talc, dioxyde de titane (E171), copolymère basique de méthacrylate de butyle, oxyde de fer jaune (E172), macrogol 6000.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    28, 30, 50, 84, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium-polyamide-PVC).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 376 335 9 8 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium-Polyamide-PVC).

    · 34009 376 713 3 0 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium-Polyamide-PVC).

    · 34009 376 715 6 9 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium-Polyamide-PVC).

    · 34009 376 716 2 0 : 84 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium-Polyamide-PVC).

    · 34009 376 717 9 8 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium-Polyamide-PVC).

    · 34009 569 874 9 8 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium-Polyamide-PVC)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 31/07/2017

    Dénomination du médicament

    QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    Quinapril

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) non associés - code ATC : C09AA06.

    Ce médicament est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).

    Il est préconisé dans le traitement de l’hypertension artérielle et de l’insuffisance cardiaque.

    Ne prenez jamais QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique au quinapril ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · en cas d’antécédents d’allergie à un inhibiteur de l’enzyme de conversion avec un œdème de Quincke (gonflement important de la face) ;

    · si vous êtes enceinte de plus de trois mois. Il est également préférable d’éviter de prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable en début de grossesse, voir rubrique « Grossesse et Allaitement » ;

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants :

    · si vous prenez du lithium (médicament du système nerveux), certains médicaments donnant des troubles graves du rythme cardiaque, des diurétiques hyperkaliémiants, des sels de potassium ou de l’estramutine (voir Prise ou utilisation d’autres médicaments) ;

    · en cas de rétrécissement des artères rénales ou de rein unique ;

    · en cas d’hyperkaliémie (taux élevé de potassium dans le sang) ;

    · pendant le 1er trimestre de la grossesse.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable.

    Avant de prendre ce médicament, il convient de prévenir votre médecin notamment si vous êtes atteints :

    · de collagénose (notamment de lupus érythémateux, d’arthrite rhumatoïde ou de sclérodermie), et/ou d’insuffisance rénale (maladie des reins), certains médicaments de la même classe que quinapril administrés à doses élevées chez des patients présentant une insuffisance rénale associée à ces maladies et à un traitement immunodépresseur ou leucopéniant (qui favorise la diminution des globules blancs) ayant exceptionnellement entraîné une neutropénie ou agranulocytose (importante diminution de certaines cellules sanguines) ;

    · risque de réactions allergiques et d’œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue ou de la glotte. Dans de tels cas, ce médicament doit être immédiatement arrêté et votre médecin doit être immédiatement prévenu.

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un «antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète.

    o aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable ».

    Si vous devez être hémodialysé.

    Une toux sèche peut se produire, il est impératif dans ce cas de consulter à nouveau votre médecin qui jugera de l’opportunité de poursuivre le traitement.

    Prévenir également votre médecin en cas de :

    · hypertension artérielle liée à une atteinte rénale (rétrécissement de l’artère rénale) ;

    · insuffisance cardiaque ;

    · diabète insulinodépendant ;

    · anémie ;

    · athérosclérose (maladie des artères coronaires, insuffisance circulatoire cérébrale) ;

    · hypotension marquée ;

    · suivi d’un régime strictement « sans sel » ;

    · maladie hépatique (du foie) : lorsqu’un diurétique est associé.

    En cas d’intervention chirurgicale, prévenir l’anesthésiste de la prise de ce médicament ou d’observation d’un régime strictement « sans sel ».

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse et Allaitement »).

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament notamment avec les diurétiques hyperkaliémiants, les sels de potassium, le lithium et l’estramustine.

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques (« Ne prenez jamais QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable » et « Avertissements et précautions ».

    QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Informez votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous êtes susceptible de le devenir. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable. QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillé au cours de la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Allaitement

    Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer à allaiter. QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

    En cas d’allaitement d’un bébé plus âgé, votre médecin devra vous informer sur les bénéfices et les risques de la poursuite de QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable, pendant l’allaitement en comparaison à d’autres traitements.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges, en particulier en début de traitement.

    QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Si vous avez l’impression que l’effet de QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Voie orale.

    Avaler les comprimés tels quels avec un verre d’eau.

    Si vous avez pris plus de QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    · toux sèche pouvant être persistante ;

    · réactions de type allergique dont œdème de Quincke (brusque gonflement de la face, de la langue, du pharynx, de la glotte ou des extrémités d’origine allergique) ;

    · maux de tête, fatigue, étourdissements, malaise, hypotension, plus rarement douleurs thoraciques, angine de poitrine, syncope ;

    · démangeaison, manifestations cutanées ;

    · douleurs de l’estomac, manque d’appétit, douleurs du ventre, nausées ;

    · infection pulmonaire ;

    · plus rarement : hépatite, pancréatite ;

    · modification de certains paramètres biologiques : augmentation de l’urée et de la créatinine sanguine, hyperkaliémie (augmentation du taux de potassium dans le sang), anémie, taux anormal de protéines dans les urines, baisse du taux de plaquettes sanguines.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est :

    Quinapril base................................................................................................................. 20 mg

    Sous forme de chlorhydrate de quinapril

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    · Les autres composants sont :

    Carbonate de magnésium lourd, L-hydroxypropylcellulose, crospovidone, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : talc, dioxyde de titane (E171), copolymère basique de méthacrylate de butyle, oxyde de fer jaune (E172), macrogol 6000.

    Qu’est-ce que QUINAPRIL ARROW 20 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable. Boîte de 28, 30, 50, 84, 90 ou 100 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Fabricant  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    ou

    NORMON, SA

    RONDA DE VALDECARRIZO 6

    28760 TRES CANTO

    MADRID

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).