QUASYM L.P. 20 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68496649
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Psycho-analeptiques, psychostimulants et agents utilisés pour les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité et nootropes, sympathomimétiques d’action centrale - code ATC : N06BA04QUASYM L.P est indiqué dans le traitement du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).Il est prescrit chez l’enfant et l’adolescent entre l’âge de 6 ans et 18 ans.Il n’est prescrit qu’après échec des traitements non médicamenteux (tels que conseils et thérapie comportementale).QUASYM L.P n’est pas indiqué dans le traitement du TDAH chez l’enfant de moins de 6 ans ou chez l’adulte, car la sécurité d’emploi et les bénéfices de son utilisation n’ont pas été établis dans ces groupes d’âge.QUASYM L.P améliore l’activité de certaines parties du cerveau qui ne sont pas assez actives. Le médicament peut contribuer à améliorer l’attention (durée d’attention), la concentration et à réduire les comportements impulsifs.Ce médicament est prescrit dans le cadre d’une prise en charge globale qui comprend généralement des mesures:Le traitement par méthylphénidate doit impérativement être instauré par un médecin spécialiste des troubles du comportement de l’enfant et/ou de l’adolescent, et faire l’objet d’une surveillance régulière par ce médecin.Le TDAH peut être contrôlé par la mise en place de programmes thérapeutiques.A propos du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH)Les enfants et les adolescents atteints d’un TDAH ont du mal à:Mais ce n’est pas de leur faute s’ils n’y parviennent pas. De nombreux enfants et adolescents font tous les efforts possibles pour y parvenir. Mais avec le ‘Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité’ (TDAH), ils peuvent rencontrer des problèmes dans leur vie de tous les jours, peuvent avoir des difficultés à apprendre et à faire leurs devoirs et du mal à se comporter correctement à la maison, en classe ou dans d’autres lieux.Le ‘Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité’ (TDAH) n’affecte pas l’intelligence de l’enfant ou de l’adolescent.Dans quel cas est-il utiliséMode d’action du médicament
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : gélule à libération modifiée
    • Date de commercialisation : 27/12/2006
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SHIRE PHARMACEUTICALS IRELAND (IRLANDE)

    Les compositions de QUASYM L.P. 20 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule CHLORHYDRATE DE MÉTHYLPHÉNIDATE 5407 20,00 mg SA
    Gélule MÉTHYLPHÉNIDATE 12225 17,30 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC (ACLAR RX) polytrifluorochloroéthylène aluminium de 28 gélule(s)

    • Code CIP7 : 4972622
    • Code CIP3 : 3400949726226
    • Prix : 21,88 €
    • Date de commercialisation : 14/02/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 16/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    QUASYM L.P. 20 mg, gélule à libération modifiée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Méthylphénidate................................................................................................................ 17,30 mg

    Sous forme de chlorhydrate de méthylphénidate................................................................. 20,00 mg

    Pour une gélule

    Excipient(s) à effet notoire : 90 mg de saccharose par gélule.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule à libération modifiée.

    La gélule est constituée d’une coiffe opaque de couleur vert foncé avec la mention ’S544’ imprimée en blanc et d’un corps opaque de couleur blanche avec la mention « 20mg » imprimée en noir.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Le méthylphénidate est indiqué dans le cadre d’une prise en charge globale du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque des mesures correctives seules s’avèrent insuffisantes. Le traitement doit être suivi par un spécialiste des troubles du comportement de l’enfant. Le diagnostic doit être établi selon les critères du DSM-IV ou les recommandations de l’ICD-10 et doit se fonder sur l’anamnèse et sur une évaluation complète du patient. Le diagnostic ne peut reposer uniquement sur la présence d’un ou plusieurs symptômes.

    L’étiologie précise de ce syndrome est inconnue et il n’existe pas de test diagnostique unique. Pour un diagnostic approprié, il est nécessaire d’utiliser des informations d’ordre médical, éducatif, social et psychologique.

    Habituellement, une prise en charge globale comporte des mesures psychologiques, éducatives et sociales, ainsi qu’un traitement médicamenteux qui vise à stabiliser les enfants présentant des troubles du comportement caractérisés par des symptômes pouvant inclure : des antécédents de troubles de l’attention (attention limitée) une incapacité à se concentrer, une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité modérée à sévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Les capacités d’apprentissage peuvent être altérées.

    Un traitement par méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un TDAH et la décision d’utiliser ce médicament devra se fonder sur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité des symptômes de l'enfant, en tenant compte de son âge.

    Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et une intervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesures correctives seules s’avèrent insuffisantes, la décision de prescrire un psychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévérité des symptômes de l’enfant. Le méthylphénidate devra toujours être utilisé dans l'indication autorisée et conformément aux recommandations de prescription et de diagnostic>

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    QUASYM L.P. associe une formulation à libération immédiate (30 % de la dose) et une formulation à libération prolongée (70 % de la dose). Par conséquent, QUASYM L.P. 10 mg libère de manière immédiate une dose de 3 mg et de manière prolongée une dose de 7 mg. La fraction libérée de manière prolongée est prévue pour maintenir l’effet du traitement pendant toute l’après-midi sans qu’il soit nécessaire d’administrer une prise en milieu de journée. Cette libération prolongée permet d’atteindre des taux plasmatiques compatibles avec un effet thérapeutique pendant une période d’environ 8 heures, ce qui correspond à une journée scolaire mais pas à toute une journée (voir rubrique 5.2). Par exemple, 20 mg de QUASYM L.P. est destiné à remplacer la prise de 10 mg de méthylphénidate sous forme à libération immédiate du petit déjeuner et du déjeuner.

    Population pédiatrique(Enfants(âgés de plus de 6 ans) et adolescents)

    Le traitement doit être initié sous le contrôle d’un spécialiste des troubles du comportement de l’enfant et/ou de l’adolescent.

    Dépistage avant traitement

    Avant de prescrire le méthylphénidate, une évaluation initiale de l’état cardiovasculaire du patient, incluant la mesure de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque est nécessaire. Une anamnèse complète devra documenter les traitements concomitants, les troubles ou symptômes associés médicaux et psychiatriques antérieurs et actuels, les antécédents familiaux de mort subite d’origine cardiaque ou de décès inexpliqué ; de plus, le poids et la taille du patient devront être mesurés de manière précise avant le début du traitement et être notés sur une courbe de croissance (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Surveillance continue

    · La croissance des patients ainsi que leur état psychiatrique et cardiovasculaire devront être surveillés en continu (voir également rubrique 4.4).

    · La pression artérielle et le pouls doivent être enregistrés sur une courbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois;

    · La taille, le poids et l’appétit doivent être mesurés au moins tous les 6 mois et notés sur la courbe de croissance;

    · L'apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation de troubles psychiatriques préexistants doivent être suivies à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

    Il convient de surveiller les patients quant au risque d’usage détourné, de mésusage et d’abus de méthylphénidate.

    Titration

    L’augmentation de posologie sera réalisée avec prudence au début du traitement par méthylphénidate. L’adaptation posologique devra débuter à la dose la plus faible possible. Cette titration est habituellement réalisée avec du méthylphénidate à libération immédiate, administré en plusieurs prises. La posologie initiale recommandée est de 5 mg, une à deux fois par jour (par exemple au petit déjeuner et au déjeuner) ; cette posologie pourra ensuite être augmentée, si besoin, par palier de 5 à 10 mg par semaine, en tenant compte de la tolérance et de l’efficacité observées. QUASYM L.P. 10 mg administré une fois par jour peut être utilisé, dès le début du traitement, à la place de 5 mg de méthylphénidate à libération immédiate, deux fois par jour, si le médecin traitant considère qu’une administration deux fois par jour est impossible.

    La posologie journalière maximale de méthylphénidate est de 60 mg.

    Pour l’administration de posologies non réalisables avec ce dosage, d'autres dosages de ce médicament ainsi que d'autres médicaments contenant du méthylphénidate sont disponibles.

    Patients déjà traités par du méthylphénidate: les patients stabilisés par une formulation de chlorhydrate de méthylphénidate à libération immédiate peuvent être orientés vers QUASYM L.P. en conservant une dose journalière équivalente.

    QUASYM L.P ne doit pas être pris trop tard dans la matinée car cela peut entraîner des troubles du sommeil. Si les effets du médicament s’estompent trop rapidement en fin d’après midi ou dans la soirée, des troubles du comportement et/ou des difficultés d’endormissement peuvent survenir. Une faible dose de méthylphénidate à libération immédiate administrée en fin de journée peut aider à résoudre ce problème. Dans ce cas, on considère qu’un contrôle satisfaisant des symptômes est obtenu par une administration biquotidienne de méthylphénidate à libération immédiate. Il convient de prendre en compte les avantages et inconvénients d’une faible dose de méthylphénidate à libération immédiate prise le soir par rapport aux difficultés d’endormissement. Le traitement ne doit pas être poursuivi avec QUASYM L.P. lorsqu’une dose supplémentaire de méthylphénidate à libération immédiate est nécessaire en fin de journée, à moins que ce soit également le cas lors d’un traitement conventionnel par une formulation à libération immédiate administrée 2 fois par jour à dose équivalente (au petit déjeuner et au déjeuner). Le schéma posologique permettant un contrôle satisfaisant des symptômes avec une dose journalière minimale doit être utilisé.

    QUASYM L.P. doit être pris le matin avant le petit déjeuner.

    Les gélules peuvent être avalées telles quelles avec une boisson. La gélule peut également être ouverte et son contenu dispersé dans une cuillerée de compote de pomme à absorber immédiatement ; le mélange ne doit pas être conservé et administré ultérieurement. Il est nécessaire de boire un peu de liquide (eau) après avoir pris la compote. La gélule ou son contenu ne doivent pas être écrasés ou croqués.

    Utilisation prolongée (plus de 12 mois) chez l’enfant et l’adolescent

    L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est ni nécessaire, ni souhaitable, que la durée du traitement par méthylphénidate soit indéfinie. Le traitement est généralement interrompu pendant ou après la puberté. En cas d’administration de méthylphénidate pendant une période de temps prolongée (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH, il conviendra de réévaluer régulièrement l’utilité du traitement prolongé pour le patient et ce en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires).Une amélioration peut se maintenir à l’arrêt du traitement qu’il soit temporaire ou définitif.

    Diminution de posologie ou arrêt du traitement

    En l’absence d’amélioration des symptômes après une adaptation posologique adéquate sur une période d’un mois, le traitement devra être arrêté. En cas d’aggravation paradoxale des symptômes ou de survenue d'autres effets indésirables graves, la posologie sera réduite ou le traitement sera arrêté.

    Adultes

    L’utilisation du méthylphénidate n’est pas autorisée chez l’adulte atteint de TDAH. La sécurité d'emploi et l'efficacité du méthylphénidate n'ont pas été établies dans cette classe d’âge.

    Sujets âgés

    Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.

    Enfants de moins de 6 ans

    Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de 6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.Posologie

    4.3. Contre-indications  

    QUASYM L.P. est contre-indiqué dans les cas suivants:

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

    · Glaucome

    · Phéochromocytome

    · En cas de traitement par les inhibiteurs irréversibles non sélectifs de la mono-amine-oxydase (IMAO) ou pendant au minimum 14 jours suivant l’arrêt du traitement par un IMAO, en raison du risque de survenue de poussée hypertensive (voir rubrique 4.5

    · Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose

    · Diagnostic ou antécédents de dépression sévère, anorexie mentale ou troubles anorexiques, tendances suicidaires, symptômes psychotiques, troubles de l’humeur sévères, manie, schizophrénie, trouble de la personnalité psychopathique ou limite (borderline)

    · Diagnostic ou antécédents de trouble bipolaire (affectif) épisodique et sévère (de type I) (et mal contrôlé)

    · Troubles cardiovasculaires préexistants incluant hypertension sévère, insuffisance cardiaque, artériopathie occlusive, angine de poitrine, cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique; cardiomyopathie, infarctus du myocarde, arythmies et canalopathies (troubles causés par un dysfonctionnement des canaux ioniques) pouvant potentiellement mettre en jeu le pronostic vital

    · Préexistence de troubles cérébrovasculaires, anévrisme cérébral, anomalies vasculaires, y compris vascularite ou accident vasculaire cérébral

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le traitement par le méthylphénidate n’est pas indiqué chez tous les enfants atteints de TDAH et la décision d’utiliser ce médicament devra se fonder sur une évaluation très minutieuse, de la gravité et de la chronicité des symptômes de l’enfant en tenant compte de son âge.

    Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l’enfant et l’adolescent

    L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est pas nécessaire ni souhaitable, que la durée du traitement médicamenteux soit indéfinie. Le traitement est habituellement interrompu pendant ou après la puberté. Les patients traités par méthylphénidate à long terme (c’est-à-dire plus de 12 mois) devront être surveillés attentivement conformément aux recommandations décrites dans les rubriques 4.2 et 4.4, relatives à l’état cardiovasculaire, la croissance, l’appétit, l’apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation de troubles psychiatriques préexistants. Les troubles psychiatriques devant faire l’objet d’une surveillance sont décrits ci-dessous et incluent de manière non limitative : tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou hostile, agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité, retrait et persévération excessive.

    Le médecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant des périodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH, devra réévaluer périodiquement l’utilité du traitement sur une période prolongée pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir à l’arrêt du traitement qu’il soit temporaire ou définitif.

    Utilisation chez l’adulte

    L’utilisation de méthylphénidate n’est pas autorisée chez l’adulte atteint de TDAH. La sécurité d'emploi et l'efficacité du méthylphénidate n'ont pas été établies dans cette classe d’âge.

    Utilisation chez le sujet âgé

    Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.

    Utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans

    Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant âgé de moins de 6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.

    Etat cardiovasculaire

    Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagé devront être soigneusement interrogés quant à leurs antécédents (y compris des antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée ou d'arythmie maligne) et être soumis à un examen médical rigoureux, afin de rechercher la présence d’une cardiopathie. Un examen cardiaque spécialisé devra ensuite être réalisé si les résultats initiaux font suspecter une cardiopathie ou de tels antécédents. Un examen cardiaque par un spécialiste devra être rapidement réalisé chez les patients présentant, au cours du traitement par méthylphénidate, des symptômes tels que palpitations, douleurs thoraciques à l'effort, syncope inexpliquée, dyspnée ou tout autre symptôme évocateur d'une pathologie cardiaque.

    L’analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidate chez l’enfant ou l’adolescent atteint de TDAH, a montré que les patients traités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des modifications des pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg au repos par comparaison au groupe contrôle. Les conséquences cliniques, à court et à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l’enfant et l’adolescent ne sont pas connues, mais la possibilité de complications cliniques résultant des effets observés lors des études cliniques ne peut être exclue. La prudence est indiquée lors du traitement des patients chez lesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque est susceptible d’entraîner la décompensation d’une pathologie sous-jacente. Voir en rubrique 4.3 les contre-indications au traitement par méthylphénidate.

    L’état cardiovasculaire devra être surveillé soigneusement. La pression artérielle ainsi que le pouls devront être enregistrés sur une courbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au minimum tous les 6 mois.

    L’administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certains cas de troubles cardiovasculaires préexistants sous réserve de l’obtention d’un avis d’un spécialiste en cardiologie pédiatrique (voir rubrique 4.3).

    Mort subite et anomalies cardiaques structurelles préexistantes ou autres troubles cardiaques sévères

    Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l’utilisation de stimulants du système nerveux central aux doses usuelles chez des enfants, dont certains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d’autres problèmes cardiaques sévères. Bien que certains problèmes cardiaques sévères puissent entraîner à eux seuls un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie, des anomalies graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaques sévères qui pourraient les exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des effets sympathomimétiques des psychostimulants.

    Mésusage et événements cardiovasculaires

    Le mésusage des psychostimulants du système nerveux central peut être associé à une mort subite ou à d'autres événements indésirables cardiovasculaires sévères.

    Troubles vasculaires cérébraux

    Voir en rubrique 4.3 pour les troubles cérébrovasculaires pour lesquels un traitement par méthylphénidate est contre-indiqué. Les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires (ex. antécédents de maladie cardiovasculaire, médicaments associés augmentant la pression artérielle) devront être surveillés à chaque visite après l’initiation du traitement à la recherche de signes et symptômes neurologiques.

    La vascularite cérébrale semble être une réaction idiosyncrasique très rare due à l’exposition au méthylphénidate. Il existe peu de preuves suggérant que les patients à risque accru puissent être identifiés et la survenue initiale des symptômes peut être la première manifestation d'un problème clinique sous-jacent. Un diagnostic précoce, fondé sur une forte suspicion, peut permettre l’arrêt rapide du méthylphénidate et l’instauration d’un traitement précoce. Le diagnostic devrait donc être envisagé chez tout patient développant de nouveaux symptômes neurologiques compatibles avec une ischémie cérébrale au cours d'un traitement par méthylphénidate. Ces symptômes peuvent inclure : céphalée sévère, engourdissement, faiblesse, paralysie, altération de la coordination, de la vision, de la parole, du langage ou de la mémoire.

    Le traitement par le méthylphénidate n’est pas contre-indiqué chez les patients atteints d’hémiplégie cérébrale infantile.

    Troubles psychiatriques

    Les troubles psychiatriques concomitants sont fréquents dans le TDAH et doivent être pris en compte lors de la prescription de psychostimulants. En cas d’apparition de symptômes psychiatriques ou d’exacerbation de troubles psychiatriques préexistants, le méthylphénidate ne doit pas être administré à moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques chez le patient.

    La survenue ou l’aggravation de troubles psychiatriques doivent être surveillées à chaque augmentation de posologie, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite. L’arrêt du traitement peut alors être envisagé.

    Aggravation de symptômes psychotiques ou maniaques préexistants

    Les patients psychotiques traités par méthylphénidate peuvent présenter une aggravation des troubles du comportement et des troubles de la pensée.

    Survenue de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques

    Des symptômes psychotiques (hallucinations et illusions visuelles, tactiles, auditives) ou maniaques peuvent survenir après administrations de méthylphénidate aux doses usuelles chez des enfants et des adolescents sans antécédents de maladie psychotique ou de manie. En cas d’apparition de symptômes psychotiques ou maniaques, le rôle du méthylphénidate sera évalué et un arrêt du traitement pourra être envisagé.

    Agressivité ou comportement hostile

    L’administration de psychostimulants peut provoquer l’apparition ou l’aggravation d’une agressivité ou d’un comportement hostile. Les patients traités par méthylphénidate devront être surveillés étroitement au début du traitement, à chaque ajustement de doses puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite afin de déceler la survenue ou une aggravation d’un comportement agressif ou hostile. Le médecin devra évaluer la nécessité d’ajuster le schéma thérapeutique chez les patients présentant un changement dans leur comportement, en gardant à l’esprit qu’il peut être approprié d’augmenter ou diminuer la posologie. Une interruption du traitement peut être envisagée.

    Tendances suicidaires

    Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours du traitement devront être immédiatement examinés par leur médecin. L’aggravation d’une affection psychiatrique sous-jacente devra être prise en considération et un possible lien de causalité avec le méthylphénidate devra être envisagé. Le traitement d’une affection psychiatrique sous-jacente pourra être nécessaire et il conviendra alors d’envisager l’arrêt du traitement par méthylphénidate.

    Tics

    Le méthylphénidate peut provoquer l’apparition ou une aggravation de tics moteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette a également été rapportée. Une évaluation des antécédents familiaux ainsi qu’un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de la Tourette devront être réalisées chez l’enfant avant l’administration de méthylphénidate. L’apparition ou l’aggravation des tics devra être surveillée régulièrement au cours du traitement par méthylphénidate. La surveillance devra être effectuée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

    Anxiété, agitation ou tension psychique

    Le méthylphénidate est associé à une aggravation de symptômes préexistants d’anxiété, d’agitation ou de tension psychique. Une évaluation clinique de l’anxiété, l'agitation ou de la tension psychique devra être réalisée avant l’administration de méthylphénidate. Une surveillance régulière de la survenue ou de l’aggravation de ces symptômes au cours du traitement devra être réalisée en évaluant les patients à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

    Formes de trouble bipolaire

    Lors de l'utilisation de psychostimulants pour le traitement d'un TDAH, une attention particulière devra être portée chez les patients présentant un trouble bipolaire associé (y compris un trouble bipolaire de type I non traité ou d’autres formes de troubles bipolaires), en raison de la survenue possible d'un épisode mixte ou d’un épisode maniaque chez ces patients. Avant d’initier un traitement par méthylphénidate, les patients présentant des symptômes dépressifs associés devront être dépistés correctement afin de déterminer s'ils présentent un risque accru de trouble bipolaire. Ce dépistage devra inclure une anamnèse psychiatrique détaillée, comportant les antécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression. Il est essentiel d’effectuer un suivi étroit et continu de ces patients (voir ci-dessus « Troubles psychiatriques » et rubrique 4.2). L'apparition de symptômes doit être surveillée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

    Croissance

    Un ralentissement staturo-pondéral modéré a été rapporté lors de l’administration sur une période prolongée de méthylphénidate chez l’enfant.

    A ce jour, les effets du méthylphénidate sur la taille et le poids définitifs de l’enfant sont inconnus et sont actuellement étudiés.

    Au cours du traitement par méthylphénidate, la croissance devra être surveillée : la taille, le poids et l’appétit de l’enfant doivent être mesurés au moins tous les 6 mois et une courbe de croissance devra être tenue à jour. Il pourra être nécessaire d'interrompre le traitement chez les patients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendues.

    Convulsions

    Le méthylphénidate doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’épilepsie. Le méthylphénidate peut abaisser le seuil épileptogène chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chez les patients ayant présenté des anomalies de l’EEG en l’absence de convulsions et rarement chez des patients sans antécédents de convulsions ni anomalies de l’EEG En cas d’augmentation de la fréquence des convulsions ou d’apparition de convulsions, le traitement par méthylphénidate devra être arrêté.

    Priapisme

    Des érections prolongées et douloureuses ont été signalées avec des produits à base de méthylphénidate, principalement en association avec une modification du schéma du traitement par méthylphénidate. Les patients qui développent des érections anormalement prolongées ou fréquentes et douloureuses doivent immédiatement demander conseil à un médecin.

    Abus, mésusage et usage détourné

    Le risque d’usage détourné, de mésusage ou d’abus de méthylphénidate doit être étroitement surveillé.

    Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez les patients ayant une dépendance connue aux drogues ou à l'alcool en raison du risque d'abus, de mésusage, ou d’usage détourné.

    Une utilisation chronique abusive de méthylphénidate peut entraîner une accoutumance marquée et une dépendance psychique, associées à des troubles comportementaux d’intensité variable. Des épisodes psychotiques caractérisés peuvent survenir, en particulier lors d’une utilisation abusive par voie parentérale.

    L’âge du patient, la présence de facteurs de risque de mésusage d’une substance (tels qu'un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble de la conduite ou un trouble bipolaire) ainsi qu’un abus de substances antérieur ou actuel par le patient doivent être pris en compte avant de décider l’initiation d’un traitement d'un TDAH. Il est recommandé d’être prudent chez les patients présentant une instabilité émotionnelle, comme chez ceux ayant des antécédents de dépendance aux drogues ou à l’alcool, en raison d’une augmentation possible des doses par les patients.

    Pour les patients présentant un risque élevé d’usage médicamenteux abusif, l’utilisation du méthylphénidate et d'autres psychostimulants peut ne pas être adaptée, un traitement par un médicament non stimulant devra alors être envisagé.

    Sevrage

    Il est indispensable de surveiller attentivement le patient à l’ arrêt du traitement par méthylphénidate, car une dépression ou une hyperactivité chronique peuvent alors être révélées. En conséquence, un suivi prolongé pourra s’avérer nécessaire chez certains patients.

    Une surveillance attentive du patient devra être effectuée au cours d’un sevrage pour utilisation abusive de méthylphénidate, en raison d’un risque d'apparition d'une dépression sévère.

    Fatigue

    Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé pour la prévention ou le traitement d'états de fatigue normaux.

    Excipients:

    Ce produit contient du saccharose:les patients présentant des maladies héréditaires rares d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose-galactose ou de déficit en sucrose-isomaltase, ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Choix de la formulation de méthylphénidate

    Le choix de la formulation du médicament contenant du méthylphénidate, devra être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas ; ce choix dépendra de la durée de l’effet souhaitée.

    Contrôle anti-dopage

    Le méthylphénidate peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche d’amphétamines, notamment avec les immunoessais.

    Insuffisance rénale ou hépatique

    Il n’y a pas de données sur l’utilisation de méthylphénidate chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

    Surveillance hématologique

    La tolérance à long terme du méthylphénidate n’est pas totalement connue. Un arrêt du traitement devra être envisagé en cas de leucopénie, thrombocytopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant une insuffisance rénale ou hépatique sévère.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interaction pharmacocinétique

    L’effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques de médicaments administrés de façon concomitante n’est pas connu. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l’association de méthylphénidate avec d’autres médicaments, notamment avec les médicaments à faible marge thérapeutique.

    Le cytochrome P450 n’intervient pas de façon cliniquement significative dans le métabolisme du méthylphénidate. Une modification significative de la pharmacocinétique du méthylphénidate par l’administration d’inducteurs ou d’inhibiteurs du cytochrome P450 n’est pas attendue. Inversement, les énantiomères d- et l- du méthylphénidate n’inhibent pas de façon significative les cytochromes P450 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.

    Cependant, des cas d’inhibition possible du métabolisme des anticoagulants coumariniques, des antiépileptiques (ex. phénobarbital, phénytoïne, primidone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ont été rapportés. A l’initiation ou à l’arrêt du traitement par le méthylphénidate, il peut être nécessaire d'adapter la posologie des médicaments associés et de doser leurs concentrations plasmatiques (ou, dans le cas des anticoagulants coumariniques, le temps de coagulation).

    Interactions pharmacodynamiques

    Antihypertenseurs

    Le méthylphénidate peut diminuer l’efficacité des médicaments utilisés pour traiter l’hypertension.

    Utilisation concomitante de médicaments augmentant la tension artérielle

    La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidate et recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voir également les rubriques sur les affections cardiovasculaires et vasculaires cérébrales de la rubrique 4.4).

    En raison de la possibilité de poussée hypertensive, le méthylphénidate est contre-indiqué chez les patients traités (traitement en cours ou au cours des 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs irréversibles et non sélectifs de la MAO (voir rubrique 4.3).

    Consommation d’alcool

    L’alcool peut exacerber les effets indésirables centraux des médicaments psychotropes, y compris du méthylphénidate. Il est donc recommandé aux patients de s’abstenir de consommer de l’alcool au cours du traitement.

    Utilisation d’agents anesthésiques halogénés

    Il existe un risque de poussée hypertensive per-opératoire. En cas d’intervention programmée, le traitement par méthylphénidate ne devra pas être administré le jour de l’intervention.

    Utilisation d’agonistes alpha-2 adrénergiques centraux (ex. clonidine)

    Des événements indésirables sévères, comprenant des cas de mort subite, ont été rapportés lors de l’utilisation concomitante de clonidine. La sécurité d’emploi du méthylphénidate en association avec la clonidine ou avec d’autres agonistes alpha-2-adrénergiques centraux n’a pas été évaluée de manière systématique.

    Utilisation en association avec des médicaments dopaminergiques

    La prudence est recommandée lors de l’administration de méthylphénidate en association avec des médicaments dopaminergiques, y compris les antipsychotiques. Le méthylphénidate augmente principalement les taux extracellulaires de dopamine ; de ce fait, le méthylphénidate peut provoquer des interactions pharmacodynamiques lorsqu’il est administré avec des agonistes directs ou indirects de la dopamine (y compris la L-DOPA et les antidépresseurs tricycliques) ou avec les antagonistes de la dopamine (y compris les antipsychotiques).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les résultats d’une étude de cohorte portant sur une large population d’environ 3 400 femmes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomalies congénitales. Par rapport aux grossesses non exposées, une faible augmentation de la fréquence de malformations cardiaques a été observée (risque relatif ajusté combiné, 1,3 ; IC à 95 %, 1,0 - 1,6), correspondant à trois enfants supplémentaires nés avec des malformations cardiaques pour 1 000 femmes exposées au méthylphénidate pendant le premier trimestre de grossesse.

    Des cas de toxicité cardiorespiratoire néonatale, notamment des tachycardies et des détresses respiratoires foetales, ont été rapportés dans le cadre des notifications spontanées.

    Les études chez l’animal n’ont mis en évidence qu’une toxicité du méthylphénidate sur la reproduction à doses maternotoxiques (voir rubrique 5.3).

    L’administration de méthylphénidate pendant la grossesse n’est pas recommandée sauf si le médecin considère que le retard de l’instauration du traitement représente un risque supérieur pour la grossesse.

    Allaitement

    Le méthylphénidate a été retrouvé dans le lait maternel d’une mère traitée par méthylphénidate.

    Le cas d'un nourrisson dont le poids corporel a diminué (chiffre indéterminé) pendant la période d’exposition au méthylphénidate a été rapporté. Le nourrisson a retrouvé son poids puis en a repris après l’interruption du traitement de la mère par méthylphénidate. Un risque pour l'enfant allaité ne peut donc être exclu.

    Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec QUASYM L.P en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le méthylphénidate peut provoquer des sensations vertigineuses, de la somnolence ou des troubles visuels, y compris des difficultés d’accommodation, une diplopie ou une vision floue. Il peut avoir une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés de ces effets possibles et avertis, qu’en cas de survenue, ils doivent éviter les activités potentiellement dangereuses telles que la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Le tableau ci-dessous présente tous les événements indésirables (EI) rapportés au cours des études cliniques et les cas rapportés spontanément après la commercialisation de QUASYM L.P. ainsi que les événements indésirables rapportés après administration d’autres formes de chlorhydrate de méthylphénidate. Lorsque la fréquence des EI observée avec QUASYM L.P. a été différente de la fréquence observée avec d’autres formulations de méthylphénidate, la fréquence la plus élevée issue des deux bases de données a été retenue.

    Estimation de la fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10000), non connu (ne peut être estimé à partir des données disponibles).

    Classe de systèmes d’organes/

    Fréquence

    Réactions indésirables aux médicaments

    Infections et infestations

    Fréquent

    rhinopharyngite

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rare

    anémie, leucopénie, thrombocytopénie, purpura thrombocytopénique

    Fréquence indéterminée

    Pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    réactions d’hypersensibilité telles que: oedème angioneurotique, réactions anaphylactiques, oedème auriculaire, réactions bulleuses, réactions exfoliatrices, urticaire, prurit rash et éruption cutanée

    Troubles métaboliques et de la nutrition

    Fréquent

    anorexie, diminution de l’appétit, diminution modérée de la prise de poids et de la croissance en cas de traitement prolongé chez l'enfant*

    Affections psychiatriques*

    Très fréquent

    insomnie, nervosité

    Fréquent

    anorexie, labilité émotionnelle, agressivité*, agitation*, anxiété*, dépression*, irritabilité, comportement anormal, bruxisme**

    Peu fréquent

    troubles psychotiques*, hallucinations auditives, visuelles et tactiles*, colère, idées suicidaires*, altération de l’humeur, mouvements d’humeur, agitation, pleurs, tics*, aggravation de tics préexistants ou du syndrome de Gilles de la Tourette*, hypervigilance, troubles du sommeil

    Rare

    manie*, désorientation, trouble de la libido

    Très rare

    comportement suicidaire (y compris suicide), état dépressif transitoire*, pensées anormales, apathie, comportements répétitifs, idées fixes

    Fréquence indéterminée

    délires*, troubles de la pensée*, état confusionnel, dépendance, logorrhée

    Des cas d’abus et de dépendance ont été décrits, plus fréquemment avec les formulations à libération immédiate (fréquence inconnue).

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Céphalée

    Fréquent

    vertige, dyskinésie, hyperactivité psychomotrice, somnolence

    Peu fréquent

    sédation, tremblements

    Très rare

    convulsions, mouvements choréo-athétosiques, déficit neurologique ischémique réversible.

    syndrome malin des neuroleptiques (SMN ; les cas étaient mal documentés et dans la plupart des cas, les patients prenaient également d’autres médicaments. Par conséquent, le rôle du méthylphénidate n’est pas clair)

    Fréquence indéterminée

    troubles cérébrovasculaires* (y compris vascularite, hémorragies cérébrales, accidents vasculaires cérébraux, artérite cérébrale, occlusion cérébrale), convulsions de type grand mal*, migraine, dysphémie

    Affections oculaires

    Peu fréquent

    diplopie, vision floue

    Rare

    difficultés d’accommodation, mydriase, trouble visuel

    Affections cardiaques

    Fréquent arythmie, palpitations, tachycardie

    Peu fréquent

    douleur thoracique

    Rare

    angine de poitrine

    Très rare

    arrêt cardiaque, infarctus du myocarde

    Fréquence indéterminée

    tachycardie supra-ventriculaire, bradycardie, extrasystoles ventriculaires, extrasystoles

    Affections vasculaires*

    Fréquent

    Hypertension

    Très rare

    artérite cérébrale et/ou occlusion, extrémités froides, phénomène de Raynaud

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent

    toux, douleur pharyngolaryngée

    Peu fréquent

    Dyspnée

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    douleurs abdominales, diarrhée, nausée, gêne épigastrique et vomissements, Sécheresse buccale

    Peu fréquent

    Constipation

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    élévations des enzymes hépatiques

    Très rare

    fonction hépatique anormale, y compris coma hépatique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    alopécie, prurit, rash, urticaire

    Peu fréquent

    oedème angioneurotique, réactions bulleuses, réactions exfoliatrices

    Rare

    hyperhidrose, éruption maculaire, érythème

    Très rare

    érythème polymorphe, dermatite exfoliatrice, érythème pigmenté fixe

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquent

    Arthralgie

    Peu fréquent

    myalgie, secousses musculaires

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    crampes musculaires

    trismus**

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Hématurie

    incontinence

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Rare

    Gynécomastie

    Fréquence indéterminée

    priapisme, érection augmentée et érection prolongée*, dysérection

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    pyrexie, retard de croissance lors de traitements prolongés chez l’enfant*

    Peu fréquent

    douleur thoracique, fatigue

    Très rare

    mort subite d’origine cardiaque*

    Fréquence indéterminée

    gêne thoracique, hyperthermie

    Investigations

    Fréquent

    modifications de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque (généralement une augmentation) *, perte de poids*

    Peu fréquent

    souffle cardiaque, augmentations des enzymes hépatiques

    Très rare

    augmentation de la phosphatase alcaline sanguine, augmentation de la bilirubine sanguine, diminution de la numération plaquettaire, numération leucocytaire anormale

    *Voir Rubrique 4.4

    ** D’après la fréquence calculée au cours des études consacrées au TDAH chez l’adulte (aucun cas n’a été rapporté au cours des études pédiatriques)

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le retard de libération du méthylphénidate à partir de formulations à durée d’action prolongée devra être pris en compte lors du traitement d'un surdosage.

    Signes et symptômes

    L'intoxication aigüe par le méthylphénidate est due principalement à l’hyperstimulation du système nerveux central et du système sympathique, et peut se traduire par: vomissements, agitation, tremblements, hyper-réflexivité, secousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), euphorie, confusion, hallucinations, délire, psychose, transpiration, réactions vasomotrices, céphalée, hyperthermie, tachycardie, palpitations, arythmies cardiaques, hypertension, mydriase et sécheresse des muqueuses.

    Traitement

    II n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage au méthylphénidate.

    Le traitement consiste en la mise en œuvre de mesures symptomatiques appropriées.

    Le patient devra être surveillé afin qu'il ne s'inflige pas de blessures et afin de le protéger contre les stimuli externes qui pourraient aggraver l'hyperstimulation déjà existante. Si la symptomatologie n'est pas trop grave et que le patient est conscient, on pourra évacuer le contenu du l'estomac a l'aide de manœuvres émétiques ou d'un lavage gastrique. Avant de procéder a un lavage gastrique, il est nécessaire de contrôler l'agitation et les convulsions le cas échéant et de protéger les voies aériennes. Les autres mesures de détoxication intestinale consistent à administrer du charbon activé et un purgatif. En cas d'intoxication sévère, on administrera une benzodiazépine après en avoir évalué soigneusement le dosage, avant de procéder au lavage gastrique.

    Des soins intensifs doivent être mis en œuvre pour maintenir une circulation et des échanges respiratoires suffisants ; des moyens externes de refroidissement peuvent être nécessaires en cas d'hyperthermie.

    L'efficacité de la dialyse péritonéale ou de l'hémodialyse extracorporelle n'a pas été établie lors d'un surdosage en méthylphénidate.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Psycho-analeptiques, psychostimulants et agents utilisés pour les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité et nootropes, sympathomimétiques d’action centrale, code ATC : N06BA04.

    Mécanisme d’action

    QUASYM L.P. est un stimulant modéré du système nerveux central (SNC) ; ses effets mentaux sont plus proéminents que ses effets sur les activités motrices. Son mode d’action chez l’homme n’est pas complètement élucidé ; ses effets seraient dus à une stimulation corticale, et probablement à une stimulation de la substance réticulée du tronc cérébral.

    Dans une étude pivot, sur 327 patients randomisés, 318 patients âgés de 6 à 12 ans ont reçu au moins une dose du médicament. Les résultats sur le critère principal d’efficacité (score sur l’échelle IOWA Conners) évalué par les professeurs pendant la journée scolaire sont les suivants ; analyse en per-protocole (279 patients traités pendant 21 jours).

    Placebo

    Méthylphénidate à libération immédiate (MIR)

    QUASYM L.P.

    (n=39)a

    (n=120)b

    (N=120)

    Baseline Moyenne (Déviation standard)

    6.0 (3.64)

    6.1 (3.74)

    5.8 (3.59)

    J 21/Arrêt

    LS Moyenne (SE)

    7.7 (0.50)

    4.3 (0.29)

    4.5 (0.29)

    IC 95%

    6.69, 8.66

    3.71, 4.84

    3.98, 51.0

    Différence versus Placebo

    -

    -3.4

    -3.1

    IC 95% de la différence

    -

    -4.53, -2.26

    -4.26, -2.00

    Valeur de pc

    -

    < 0.001

    < 0.001

    Différence versus MIR

    -

    -

    - 0.3

    Borne inférieure IC unilatéral 97.5%

    -

    -

    - 1.06

    a N=38 à J 7 ; b N=118 à J 7 ; c Les groupes traités ont été comparés par une analyse de covariance ANCOVA, incluant la valeur du critère à la baseline

    Contrairement aux résultats obtenus sur le critère principal d'efficacité, les résultats sur le critère secondaire, (score IOWA Conners évalué par les parents), montrent des différences entre le groupe traité par QUASYM L.P. et le groupe traité par la formulation à libération immédiate de méthylphénidate. Ces différences proviennent d’évaluations réalisées plus tard dans la soirée, indiquant ainsi une perte d'efficacité de QUASYM L.P. en fin de journée par rapport à une formulation à libération immédiate de méthylphénidate administrée deux fois par jour (voir également les rubriques 5.2 et 4.2).

    Le mécanisme par lequel QUASYM L.P. exerce ses effets comportementaux et mentaux chez l’enfant n’est pas clairement établi ; il n’y a également aucune donnée concluante montrant que ces effets sont reliés à l’état du SNC. Le méthylphénidate bloquerait la recapture de la noradrénaline et de la dopamine au niveau des neurones pré synaptiques et augmenterait la libération de ces monoamines dans l’espace extraneuronal. QUASYM L.P. est un mélange racémique des isomères d- et l-threo du méthylphénidate. L’isomère-d est pharmacologiquement plus actif que l’isomère-l.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    QUASYM L.P. présente un profil plasmatique comportant deux phases de libération du principe actif avec une pente initiale ascendante abrupte comparable à celle obtenue avec un comprimé à libération immédiate de méthylphénidate, puis une seconde augmentation des concentrations plasmatiques environ trois heures plus tard, suivie par une diminution progressive des concentrations.

    Un pic de concentrations plasmatiques d’environ 40 nmol/litre (11 ng/ml) est atteint, en moyenne, 1 à 2 heures après l’administration de 0,30 mg/kg. Cependant, les concentrations plasmatiques maximales présentent une importante variabilité interindividuelle.

    Après 1,5 heure, les concentrations plasmatiques étaient comprises entre 3,2 et 13,3 ng/ml avec une moyenne de 7,7 ng/ml. La seconde phase de libération a donné un second pic observé chez la plupart des sujets 4,5 heures après l’administration, et le pic des concentrations plasmatiques était de 4,9 à 15,5 ng/ml (moyenne de 8,2 ng/ml). L’administration d’une formulation à libération prolongée au petit déjeuner à la place de 2 comprimés de méthylphénidate à libération immédiate (petit déjeuner et déjeuner) réduit les fluctuations entre les concentrations plasmatiques à la vallée (avant le déjeuner) et au pic (après le déjeuner) et les concentrations plasmatiques sont ainsi plus faibles en fin de journée scolaire. Les données cliniques suggèrent que le profil pharmacocinétique de QUASYM L.P. conduit, chez certains enfants, à des effets différents de ceux obtenus avec une formulation à libération immédiate sur le comportement et sur le contrôle des symptômes au cours de la journée. Notamment, une diminution du contrôle des symptômes de l’enfant peut être observée en fin d'après midi et en début de soirée (voir rubrique 5.1). Ces différences doivent être prises en compte au moment de l’évaluation des besoins individuels du patient.

    L’aire sous la courbe (AUC) de la concentration plasmatique, ainsi que la concentration plasmatique maximale sont proportionnelles à la dose.

    Effets de l’alimentation

    La prise d'aliments riches en graisses retarde l'absorption (Tmax) d’une heure environ, augmente la concentration maximale (Cmax) d’environ 30 % et la quantité absorbée (AUC) d’environ 17 %.

    Administration du contenu de la gélule

    Les Cmax, Tmax et AUC du contenu de la gélule de QUASYM L.P. sont comparables (bioéquivalents) à ceux de la gélule intacte. QUASYM L.P. peut donc être administré soit sous forme de gélule intacte, soit après ouverture et son contenu avalé sans être mâché, immédiatement après dispersion dans de la compote de pommes ou dans tout autre aliment semi solide similaire.

    Age

    La pharmacocinétique de QUASYM L.P. n’a pas été étudiée chez l’enfant de moins de 7 ans.

    Biodisponibilité

    En raison d’un métabolisme de premier passage important, sa biodisponibilité est d'environ 30 % (11-51 %) de la dose.

    Distribution

    Dans le sang, le méthylphénidate et ses métabolites se répartissent entre le plasma (57 %) et les érythrocytes (43 %). Le taux de liaison du méthylphénidate et ses métabolites aux protéines plasmatiques est faible (10-33 %). Le volume de distribution apparent calculé est de 13,1 litres/kg.

    Élimination

    La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne du méthylphénidate est de 2 heures et la clairance systémique moyenne calculée est de 10 litres/h/kg.

    78 à 97 % de la dose administrée est excrété dans les urines et 1 à 3 % dans les fèces sous forme de métabolites en 48 à 96 heures.

    La majeure partie de la dose est excrétée dans l'urine sous forme d'acide 2-phényl-2-pipéridyl acétique (APPA, 60 – 86 %).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Carcinogénicité

    Les études de carcinogénicité réalisée chez la souris et le rat pendant toute leur vie, ont montré une augmentation des tumeurs malignes hépatiques uniquement chez les souris mâles. L’extrapolation de ces résultats à l’espèce humaine n’est pas connue.

    Le méthylphénidate n’a pas modifié les fonctions de reproduction, ni la fertilité à des doses correspondant à de faibles multiples de la dose recommandée en clinique.

    Grossesse – développement embryonnaire et fœtal

    Le méthylphénidate n’est pas considéré comme étant tératogène chez le rat et le lapin. Une toxicité fœtale (c’est-à-dire perte totale de la portée) et maternelle a été rapportée chez le rat à doses maternotoxiques.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Sphères de sucre (saccharose, fécule de maïs).

    Povidone K29 à K32.

    Opadry Clear YS-1-7006 (hypromellose, macrogol 400 et macrogol 8000).

    Dispersion aqueuse d’éthylcellulose.

    Sebaçate de dibutyle.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), indigotine (E132).

    Encre d’impression blanche: shellac, propylèneglycol, hydroxyde de sodium, povidone K16, dioxyde de titane (E171).

    Encre d’impression noire: vernis (shellac), propylèneglycol, hydroxyde d'ammonium, oxyde de fer noir (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquette transparente ou opaque (PVC/Aclar), fermée par une feuille d’aluminium et un scellage vinyle.

    Présentations : 10 gélules à libération modifiée

    28 gélules à libération modifiée

    30 gélules à libération modifiée

    60 gélules à libération modifiée

    100 gélules à libération modifiée

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TAKEDA PHARMACEUTICALS INTERNATIONAL AG IRELAND BRANCH

    BLOCK 3 MIESIAN PLAZA

    50-58 BAGGOT STREET LOWER

    DUBLIN 2

    IRLANDE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 377 619 0 1: 10 gélules sous plaquette (PVC/Aclar/Aluminium)

    · 34009 497 262 2 6: 28 gélules sous plaquette (PVC/Aclar/Aluminium)

    · 34009 377 620 9 0: 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium)

    · 34009 378 313 2 1: 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium)

    · 34009 570 271 2 4: 100 gélules sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant.

    Prescription sur ordonnance sécurisée, limitée à 28 jours.

    Prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en neurologie, psychiatrie et pédiatrie.

    Renouvellement non restreint.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 16/12/2021

    Dénomination du médicament

    QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée

    Chlorhydrate de methylphenidate

    Le nom de ce médicament est QUASYM L.P ; la substance active contenue dans ce médicament est le ‘chlorhydrate de méthylphénidate’. Le nom ‘méthylphénidate’ est également employé dans la présente notice.

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu’est-ce que QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée, et dans quel cas est-il utilisé

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée

    3. Comment prendre QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels

    5. Comment conserver QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée

    6. Contenu de l’emballage et autres informations

    Classe pharmacothérapeutique : Psycho-analeptiques, psychostimulants et agents utilisés pour les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité et nootropes, sympathomimétiques d’action centrale - code ATC : N06BA04

    Dans quel cas est-il utilisé

    QUASYM L.P est indiqué dans le traitement du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

    Il est prescrit chez l’enfant et l’adolescent entre l’âge de 6 ans et 18 ans.

    Il n’est prescrit qu’après échec des traitements non médicamenteux (tels que conseils et thérapie comportementale).

    QUASYM L.P n’est pas indiqué dans le traitement du TDAH chez l’enfant de moins de 6 ans ou chez l’adulte, car la sécurité d’emploi et les bénéfices de son utilisation n’ont pas été établis dans ces groupes d’âge.

    Mode d’action du médicament

    QUASYM L.P améliore l’activité de certaines parties du cerveau qui ne sont pas assez actives. Le médicament peut contribuer à améliorer l’attention (durée d’attention), la concentration et à réduire les comportements impulsifs.

    Ce médicament est prescrit dans le cadre d’une prise en charge globale qui comprend généralement des mesures:

    · psychologiques,

    · pédagogiques,

    · sociales.

    Le traitement par méthylphénidate doit impérativement être instauré par un médecin spécialiste des troubles du comportement de l’enfant et/ou de l’adolescent, et faire l’objet d’une surveillance régulière par ce médecin.

    Le TDAH peut être contrôlé par la mise en place de programmes thérapeutiques.

    A propos du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH)

    Les enfants et les adolescents atteints d’un TDAH ont du mal à:

    · rester tranquille,

    · se concentrer.

    Mais ce n’est pas de leur faute s’ils n’y parviennent pas.

    De nombreux enfants et adolescents font tous les efforts possibles pour y parvenir. Mais avec le ‘Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité’ (TDAH), ils peuvent rencontrer des problèmes dans leur vie de tous les jours, peuvent avoir des difficultés à apprendre et à faire leurs devoirs et du mal à se comporter correctement à la maison, en classe ou dans d’autres lieux.

    Le ‘Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité’ (TDAH) n’affecte pas l’intelligence de l’enfant ou de l’adolescent.

    Ne prenez jamais QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée, si vous ou votre enfant:

    · êtes allergique au méthylphénidate ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.1 ;

    · avez des problèmes de thyroïde ;

    · souffrez de pression élevée à l’intérieur de l’œil (glaucome) ;

    · présentez une tumeur de la glande surrénale (phéochromocytome) ;

    · souffrez de troubles alimentaires tels que manque d’appétit ou refus de se nourrir (anorexie mentale) ;

    · avez une tension artérielle très élevée ou un rétrécissement des vaisseaux, pouvant entrainer des douleurs dans les bras et les jambes ;

    · avez déjà eu des problèmes cardiaques, tels que crise, battement de cœur irréguliers, douleur et gêne dans la poitrine, insuffisance cardiaque, maladie cardiaque ou affection cardiaque présente à la naissance ;

    · avez eu des problèmes de vaisseaux sanguins dans le cerveau, par exemple accident vasculaire cérébral, gonflement et affaiblissement d’une partie d’un vaisseau (anévrisme cérébral), rétrécissement ou obstruction des vaisseaux, ou inflammation des vaisseaux (vascularite) ;

    · prenez ou avez pris au cours des 14 derniers jours un antidépresseur inhibiteur de la monoamine oxydase (voir la rubrique ‘Prise d’autres médicaments’) ;

    · souffrez de problèmes de santé mentale tels que :

    o trouble de la personnalité ‘psychopathique’ ou ‘limite’,

    o pensées ou visions anormales ou maladie appelée ‘schizophrénie’,

    o signes d’un trouble grave de l’humeur tel que:

    § envie de vous suicider,

    § dépression sévère (vous vous sentez très triste, inutile et désespéré),

    § manie (vous vous sentez anormalement excitable, hyperactif et désinhibé).

    Ne prenez jamais de méthylphénidate si l’une de ces situations vous concerne vous ou votre enfant.

    En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre du méthylphénidate, car le méthylphénidate risquerait d'aggraver ces problèmes.

    Avertissements et précautions

    Adressez‑vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser QUASYM L.P. 20 mg, gélule à libération modifiée, si vous ou votre enfant :

    · avez des problèmes de foie ou de reins ;

    · avez eu des crises (convulsion, épilepsie) ou des examens électriques du cerveau (EEG - électroencéphalogramme) anormaux ;

    · avez déjà consommé de façon abusive ou été dépendants à l’alcool, à des médicaments délivrés sur ordonnance ou à des drogues illicites ;

    · êtes de sexe féminin et avez commencé à avoir vos règles (voir la rubrique ci-dessous ‘Grossesse et allaitement’) ;

    · avez des contractions répétées, difficiles à contrôler, de certaines parties du corps ou si vous répétez des sons et des mots (tics moteurs ou verbaux) ;

    · avez une tension artérielle élevée ;

    · avez un problème cardiaque qui ne figure pas dans la rubrique ci-dessus ‘Ne prenez jamais QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée’ ;

    · avez un problème de santé mental qui ne figure pas dans la rubrique ci-dessus ‘Ne prenez jamais QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée’. Les autres problèmes de santé mentale sont les suivants:

    o sautes d’humeur (vous passez de la manie à la dépression – affection appelée ‘trouble bipolaire’) ;

    o apparition ou aggravation d’un comportement agressif ou hostile ;

    o vous voyez, entendez, ou ressentez quelque chose qui n’existe pas (hallucinations) ;

    o vous croyez des choses fausses (illusions) ;

    o vous êtes particulièrement soupçonneux (paranoïa) ;

    o vous vous sentez agité, anxieux ou tendu ;

    o vous vous sentez déprimé ou coupable.

    Si l’une des situations énumérées ci-dessus s’applique à vous ou votre enfant, consultez votre médecin ou votre pharmacien avant de commencer le traitement, car le méthylphénidate risquerait d'aggraver ces problèmes. Votre médecin voudra vérifier les effets que le médicament pourrait avoir sur vous ou votre enfant.

    Au cours du traitement, les garçons et les adolescents peuvent souffrir inopinément d'érections prolongées, qui peuvent être douloureuses et survenir à tout moment. Il est important de contacter immédiatement votre médecin si votre érection dure plus de 2 heures, en particulier si elle est douloureuse.

    Bilan que votre médecin effectuera avant que vous ou votre enfant débutiez le traitement par méthylphénidate :

    Pour déterminer si le méthylphénidate est le médicament adapté pour vous ou votre enfant, votre médecin vous demandera:

    · quels sont les autres médicaments que vous ou votre enfant prenez ;

    · s’il y a des antécédents de mort subite inexpliquée dans votre famille ;

    · quelles sont les autres maladies éventuelles (par exemple, affections cardiaques) que vous, votre enfant, ou votre famille pouvez avoir ;

    · ce que vous ou votre enfant ressentez, par exemple des sentiments d’euphorie ou de dépression, des pensées étranges ou si vous en avez eu dans le passé ;

    · si un membre de votre famille a présenté des tics moteurs ou verbaux (contractions répétées difficiles à contrôler, de certaines parties du corps ou répétitions de sons ou de mots) ;

    · tout problème de santé mentale ou de comportement que vous, votre enfant ou d’autres membres de votre famille avez ou avez eu dans le passé. Votre médecin vous expliquera si vous ou votre enfant avez un risque de sautes d'humeur (passage de la manie à la dépression, appelé trouble bipolaire). Il vérifiera vos antécédents psychiatriques et vos antécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression.

    Il est important de donner le plus d’informations possible afin que votre médecin puisse déterminer si le méthylphénidate est le médicament adapté pour vous ou votre enfant. Votre médecin pourra décider que d’autres examens sont nécessaires avant que vous ou votre enfant commenciez à prendre ce médicament.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et QUASYM L.P. 20 mg, gélule à libération modifiée

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous ou votre enfant ne devez jamais prendre de méthylphénidate:

    · en cas de traitement actuel ou récent (au cours des 14 derniers jours) par un médicament appelé ‘inhibiteur de la monoamine oxydase’ (IMAO) qui est prescrit dans le traitement de la dépression. La prise d’un IMAO avec le méthylphénidate peut en effet entraîner une augmentation brutale de la tension artérielle.

    Si vous ou votre enfant prenez d’autres médicaments, le méthylphénidate peut modifier leur efficacité ou risque de provoquer des effets indésirables. Si vous ou votre enfant prenez l’un des médicaments suivants, consultez votre médecin ou votre pharmacien avant toute prise de méthylphénidate:

    · autres médicaments traitant la dépression

    · médicaments traitant des troubles mentaux sévères

    · médicaments traitant l’épilepsie

    · médicaments utilisés pour abaisser ou au contraire augmenter la tension artérielle

    · certains médicaments contre la toux et le rhume dont les composants peuvent modifier la tension artérielle. Lorsque vous achetez ce type de produit, il est important de vérifier auprès de votre pharmacien s’il fait partie de ces médicaments.

    · médicaments fluidifiant le sang et visant à empêcher la formation de caillots sanguins.

    En cas de doute sur l’appartenance de vos médicaments à la liste ci-dessus, consultez votre médecin ou votre pharmacien avant toute prise de méthylphénidate.

    Si vous ou votre enfant prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien

    Interventions chirurgicales

    Prévenez le médecin si vous ou votre enfant devez subir une intervention chirurgicale. S’il est prévu d’utiliser un certain type d’anesthésique, le méthylphénidate ne doit pas être pris le jour de l’intervention en raison de l’augmentation brutale de la tension artérielle qui pourrait survenir durant l’intervention.

    QUASYM L.P. 20 mg, gélule à libération modifiée avec de l’alcool

    Vous ou votre enfant de devez pas consommer d’alcool pendant le traitement, car l’alcool peut aggraver les effets indésirables de ce médicament. N’oubliez pas que certains aliments et médicaments contiennent de l’alcool.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Les données disponibles ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomalies congénitales, bien qu’une faible augmentation du risque de malformations cardiaques en cas d’utilisation pendant le premier trimestre de grossesse ne puisse être exclue. Votre médecin pourra vous donner plus d’informations à propos de ce risque. Consultez votre médecin ou votre pharmacien avant toute prise de méthylphénidate si vous ou votre fille:

    · avez des rapports sexuels: le médecin abordera le sujet de la contraception

    · êtes enceinte ou pensez l’être: le médecin décidera si la prise de méthylphénidate est adaptée dans votre/son cas.

    · allaitez ou envisagez de le faire: il est possible que le méthylphénidate passe dans le lait maternel. C’est au médecin qu’il reviendra de juger si l’allaitement est possible pendant le traitement par le méthylphénidate.

    Sportifs

    Ce médicament peut induire un résultat positif lors des tests qui sont pratiqués pour constater l’utilisation de drogues, y compris les tests pratiqués chez les sportifs.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Des sensations vertigineuses, des difficultés à se concentrer ou une vision floue sont possibles durant le traitement par le méthylphénidate. Si tel était le cas, il peut s’avérer dangereux de conduire, d’utiliser une machine, de faire de la bicyclette ou de l’équitation, ou encore de grimper aux arbres.

    QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée contient du saccharose (type de sucre).

    En cas d’intolérance à certains sucres, pensez à en parler au médecin avant toute prise de ce médicament.

    QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée contient de sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Quantité à prendre

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    · QUASYM L.P est une forme de méthylphénidate à ‘libération modifiée’ qui libère progressivement le médicament pendant une période correspondant à une journée d’école (8 heures). Cette formulation est prévue pour remplacer la forme de méthylphénidate classique à libération immédiate qui est administrée à la même dose quotidienne en deux prises (au petit déjeuner et au déjeuner).

    · Si vous ou votre enfant êtes déjà traité par la forme à libération immédiate de méthylphénidate, le médecin peut prescrire à la place une dose équivalente de QUASYM L.P

    · En l’absence de traitement antérieur par le méthylphénidate, le médecin commencera normalement le traitement avec les comprimés de méthylphénidate à libération immédiate. Si le médecin le juge nécessaire, le traitement par le méthylphénidate pourra débuter par QUASYM L.P à la dose de 10 mg une fois par jour avant le petit déjeuner.

    Habituellement, le médecin vous fera débuter le traitement à une dose faible et l’augmentera progressivement en fonction des besoins.

    La posologie maximale est de 60 mg par jour.

    Mode d’administration

    QUASYM L.P doit être pris le matin avant le petit déjeuner. Les gélules peuvent être avalées entières avec un verre d'eau ; elles peuvent aussi être ouvertes et leur contenu mélangé à de la compote de pommes (une cuillère à soupe) et pris/donné immédiatement. Le mélange ne doit pas être conservé pour une prise ultérieure. Si le médicament est pris/donné avec de la nourriture de consistance molle, la personne traitée doit ensuite prendre une boisson, de l’eau par exemple.

    En l’absence d’amélioration après 1 mois de traitement:

    Si vous ou votre enfant ne vous sentez pas mieux après 1 mois de traitement, informez-en votre médecin. Il pourra décider de modifier le traitement initial.

    Utilisation incorrecte de QUASYM L.P

    Si le traitement n’est pas utilisé correctement, cela peut entraîner un comportement anormal. Cela peut aussi signifier que vous ou votre enfant commencez à être dépendant du médicament. Prévenez votre médecin si vous ou votre enfant avez déjà consommé de manière abusive ou avez dépendant à l’alcool, à des médicaments délivrés sur ordonnance ou à des drogues illicites.

    Ce médicament n’est destiné qu’à vous ou à votre enfant. Il ne doit pas être donné à d’autres personnes, même en cas de symptômes similaires.

    Si vous ou votre enfant avez pris plus de QUASYM L.P. 20 mg, gélule à libération modifiée, que vous n’auriez dû

    Si vous ou votre enfant avez pris une trop grande quantité de médicament, contactez immédiatement un médecin ou un service d’urgences médicales dans les plus brefs délais en précisant la quantité ingérée.

    Les signes d’un surdosage peuvent être: vomissements, agitation, tremblements, augmentation des mouvements incontrôlés, contractions musculaires, crises (pouvant être suivies de coma), sensation de bonheur extrême, confusion, hallucinations ou psychose (fait de voir, de sentir ou d’entendre des choses qui ne sont pas réelles), transpiration, bouffées de chaleur, maux de tête, fièvre élevée, modifications des battements cardiaques (ralentis, accélérés ou irréguliers), tension artérielle élevée, pupilles dilatées et sécheresse du nez et de la bouche.

    Si vous ou votre enfant oubliez de prendre QUASYM L.P. 20 mg, gélule à libération modifiée

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous ou votre enfant oubliez une dose, prenez la dose suivante à l’heure prévue.

    Si vous ou votre enfant arrêtez de prendre QUASYM L.P. 20 mg, gélule à libération modifiée

    L’interruption brutale de ce médicament peut entraîner la réapparition des symptômes du TDAH ou la survenue d’effets indésirables comme une dépression. Le médecin pourra juger nécessaire de diminuer la quantité de médicament prise quotidiennement avant de l'interrompre complètement. Consultez le médecin avant d’arrêter QUASYM L.P. Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Ce que fera le médecin pendant le traitement

    Le médecin pratiquera quelques examens

    · avant de commencer le traitement, pour s’assurer que QUASYM L.P sera efficace et bien toléré ;

    · après le début du traitement : les examens seront pratiqués au moins tous les 6 mois mais pourront être plus fréquents. Ils seront également pratiqués à chaque modification de la dose.

    · Ces examens incluront :

    o évaluation de l’appétit ;

    o mesure de la taille et du poids ;

    o mesure de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque ;

    o évaluation des éventuels problèmes d’humeur, d’état d’esprit ou de tout autre sentiment anormal ou de leur aggravation éventuelle pendant le traitement par QUASYM L.P.

    Traitement prolongé

    Il n’est pas nécessaire de prendre QUASYM L.P à vie. Si vous ou votre enfant prenez le traitement depuis plus d’un an, votre médecin doit arrêter votre traitement pendant une courte période, par exemple pendant les vacances scolaires. Cela permettra de savoir si le médicament est encore nécessaire.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Bien que certaines personnes présentent des effets indésirables, la plupart constate que le méthylphénidate les aide. Votre médecin vous informera sur ces effets indésirables.

    Certains effets indésirables peuvent être graves. Consultez immédiatement un médecin si vous observez l’apparition de l’un des effets indésirables ci-dessous:

    Fréquents (touche moins de 1 personne sur 10)

    · palpitations (battements de cœur irréguliers),

    · modification de l’humeur, sautes d’humeur ou changements de la personnalité.

    Peu fréquents (touche moins de 1 personne sur 100)

    · pensées suicidaires

    · impressions de sentir ou d’entendre des choses qui ne sont pas réelles (hallucinations), qui sont des signes de psychose,

    · langage et mouvements incontrôlés (syndrome de Gilles de la Tourette),

    · signes d’allergie tels qu’éruption sur la peau, démangeaisons ou urticaire, gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou d’autres parties du corps, essoufflement, respiration sifflante ou difficultés pour respirer.

    Rares (touche moins de 1 personne sur 1,000)

    · sentiment d’être anormalement excité, hyperactif et désinhibé (manie).

    Très rares (touche moins de 1 personne sur 10,000)

    · crise cardiaque,

    · crises (convulsions, épilepsie),

    · peau qui pèle (desquamation) ou taches rouges-violet,

    · spasmes musculaires impossibles à contrôler touchant les yeux, la tête, le cou, le corps et le système nerveux, dus à un manque temporaire d’arrivée de sang au cerveau,

    · paralysie ou mouvements et vision réduits, difficulté pour parler (ces effets peuvent être parfois les signes d’une atteinte des vaisseaux du cerveau),

    · diminution du nombre de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) pouvant vous rendre plus sensible aux infections et favoriser les saignements et aux ecchymoses (‘bleus’),

    · augmentation subite de la température du corps, tension artérielle très élevée et convulsions sévères (‘syndrome malin des neuroleptiques’). On ne sait pas clairement si cet effet indésirable est dû au méthylphénidate ou à d’autres médicaments pris en même temps.

    Autres effets indésirables (fréquence non connue)

    · pensées involontaires répétées,

    · évanouissement inexpliqué, douleur dans la poitrine, essoufflement (ces effets peuvent parfois être les signes d’une maladie cardiaque).

    Consultez immédiatement un médecin si vous observez l’apparition de l’un des effets indésirables ci-dessus.

    Les effets indésirables suivants peuvent également survenir. Prévenez votre médecin ou votre pharmacien en cas d’aggravation de ces effets.

    Très fréquents (touche plus de 1 personne sur 10)

    · maux de tête,

    · nervosité,

    · insomnie.

    Fréquents (touche moins de 1 personne sur 10)

    · douleurs articulaires,

    · sécheresse de la bouche,

    · température élevée (fièvre),

    · chute de cheveux ou raréfaction des cheveux,

    · somnolence inhabituelle,

    · perte de l’appétit ou appétit diminué,

    · démangeaison, éruption de papules érythémateuses (rouges) et prurigineuses (démangeaisons) (c’est-à-dire urticaire),

    · toux, mal de gorge ou irritation du nez et de la gorge,

    · hypertension artérielle, accélération du rythme cardiaque (tachycardie),

    · sensations vertigineuses, mouvements incontrôlés, hyperactivité,

    · agressivité, agitation, anxiété, état dépressif, irritabilité et comportement anormal,

    · grincement ou serrement des dents excessif (bruxisme).

    Peu fréquents (touche moins de 1 personne sur 100)

    · constipation,

    · gêne thoracique,

    · présence de sang dans les urines,

    · tremblements ou frissons,

    · vision double ou vision floue,

    · douleurs musculaires, spasmes musculaires,

    · essoufflement ou douleur thoracique,

    · augmentation des valeurs du bilan fonctionnel hépatique (révélée par les analyses de sang),

    · colère, agitation ou pleurs faciles, conscience excessive de l’environnement, problèmes de sommeil.

    Rares (touche moins de 1 personne sur 1,000)

    · modifications de la libido,

    · désorientation,

    · dilatation des pupilles, problèmes de vue,

    · développement excessif des seins chez l’homme,

    · transpiration excessive, rougeur cutanée, éruption de papules érythémateuses (rouges) et prurigineuses (démangeaisons).

    Très rares (touche moins de 1 personne sur 10,000)

    · infarctus du myocarde (crise cardiaque),

    · mort subite,

    · crampes musculaires,

    · petites tâches rouges sur la peau,

    · inflammation ou occlusion des artères cérébrales,

    · fonction hépatique anormale comprenant insuffisance hépatique et coma,

    · modifications des valeurs des analyses, notamment du bilan hépatique et des examens sanguins,

    · tentative de suicide, suicide, idées anormales, absence de sentiment ou d’émotion, actes répétitifs et obsessions,

    · engourdissement des doigts de la main et des doigts de pied, fourmillements et changement de couleur lorsqu’ils sont froids (de blanc ils deviennent bleus, puis rouges) (phénomène de Raynaud).

    Autres effets indésirables (fréquence non connue)

    · migraine,

    · bavardage excessif,

    · très forte fièvre,

    · contractions cardiaques lentes, rapides ou prématurées,

    · crise épileptique majeure (‘grand mal’),

    · perte du sens de la réalité se traduisant par des convictions fausses, confusion,

    · douleurs gastriques sévères, souvent accompagnées de nausées et de vomissements,

    · érections prolongées, parfois douloureuses, ou une augmentation du nombre d'érections, incapacité à avoir ou à maintenir une érection,

    · problèmes vasculaires au niveau du cerveau (accident vasculaire cérébral, artérite cérébrale ou occlusion cérébrale),

    · incapacité à contrôler l’élimination de l’urine (incontinence).

    · spasme des muscles de la mâchoire rendant difficile l’ouverture de la bouche (trismus).

    · bégaiement

    Effets sur la croissance

    S’il est pris pendant plus d’un an, le méthylphénidate peut limiter la croissance chez certains enfants. Cela concerne moins de 1 enfant sur 10.

    Un ralentissement de la prise de poids et un retard de croissance sont possibles.

    Votre médecin surveillera attentivement votre taille et votre poids/la taille et le poids de votre enfant, ainsi que votre/son appétit.

    Le traitement par le méthylphénidate sera éventuellement interrompu brièvement si votre/sa croissance ne suit pas les courbes normales.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.

    Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de dégradation du produit.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée  

    · La substance active est :

    Méthylphénidate................................................................................................................ 17.30 mg

    Sous forme de chlorhydrate de méthylphénidate................................................................. 20.00 mg

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont :

    Contenu de la gélule : sphères de sucre (saccharose, fécule de maïs), povidone K29 à K32, Opadry Clear YS-1-7006 (hypromellose, macrogol 400 et macrogol 8000), dispersion aqueuse d’éthylcellulose, sébaçate de dibutyle.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), indigotine (E132).

    Encre d’impression blanche : shellac, propylèneglycol, hydroxyde de sodium, povidone K16 et dioxyde de titane (E171).

    Encre d’impression noire : shellac vernie 45 % (estérifiée à 20%) dans éthanol, propylèneglycol, hydroxyde d’ammonium et oxyde de fer noir (E172).

    Qu’est-ce que QUASYM L.P 20 mg, gélule à libération modifiée et contenu de l’emballage extérieur  

    Gélules à libération modifiée

    Les gélules à libération modifiée ont une coiffe opaque de couleur bleue avec la mention « S544 » imprimée en blanc et un corps opaque de couleur blanche avec la mention « 20 mg » imprimée en noir.

    Présentations : 10, 28, 30, 60 ou 100 gélules à libération modifiée.

    Toutes les présentations ou les dosages peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché et fabricant

    TAKEDA PHARMACEUTICALS INTERNATIONAL AG IRELAND BRANCH

    BLOCK 3 MIESIAN PLAZA

    50-58 BAGGOT STREET LOWER

    DUBLIN 2

    IRLANDE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TAKEDA France SAS

    112 AVENUE KLEBER

    75116 PARIS

    Fabricant  

    Shire Pharmaceuticals Ireland Limited

    BLOC 2 & 3 MIESIAN PLAZA

    50-58 BAGGOT STREET LOWER

    DUBLIN 2

    Irlande

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-18479
    • Date avis : 24/06/2020
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par QUASYM LP (méthylphénidate) reste important dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique globale du TDAH chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsqu’une prise en charge psychologique, éducative et sociale seule s'avère insuffisante.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-7544
    • Date avis : 10/03/2010
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Les spécialités QUASYM LP 10 mg, 20 mg et 30 mg n'apportent pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres spécialités à base de méthylphénidate, à libération immédiate ou prolongée.
    • Lien externe