QLAIRA

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67361246
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et Estrogènes, préparations séquentiellesCode ATC : G03AB08
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé(s) pelliculé
    • Date de commercialisation : 10/12/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BAYER HEALTHCARE

    Les compositions de QLAIRA

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé jaune clair VALÉRATE D'ESTRADIOL 4287 2 mg SA
    Comprimé jaune clair DIÉNOGEST 49665 3 mg SA
    Comprimé jaune foncé VALÉRATE D'ESTRADIOL 4287 3 mg SA
    Comprimé rouge VALÉRATE D'ESTRADIOL 4287 2 mg SA
    Comprimé rouge DIÉNOGEST 49665 2 mg SA
    Comprimé rouge foncé VALÉRATE D'ESTRADIOL 4287 1 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 plaquette(s) PVC transparent/Aluminium (1x28 comprimés pelliculés) contenant dans l'ordre : 2 comprimés jaune foncé, 5 comprimés rouges, 17 comprimés jaune clair, 2 comprimés rouge foncé et 2 comprimés blancs

    • Code CIP7 : 3909484
    • Code CIP3 : 3400939094847
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 10/08/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    3 plaquette(s) PVC transparent/Aluminium (3x28 comprimés pelliculés) contenant dans l'ordre : 2 comprimés jaune foncé, 5 comprimés rouges, 17 comprimés jaune clair, 2 comprimés rouge foncé et 2 comprimés blancs

    • Code CIP7 : 3909490
    • Code CIP3 : 3400939094908
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 10/08/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 28/05/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    QLAIRA, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque plaquette (de 28 comprimés pelliculés) contient, dans l’ordre suivant :

    2 comprimés jaune foncé

    Valérate d’estradiol ................................................................................................................. 3 mg

    Pour un comprimé jaune foncé.

    5 comprimés rouges

    Valérate d’estradiol ................................................................................................................. 2 mg

    Diénogest ............................................................................................................................... 2 mg

    Pour un comprimé rouge.

    17 comprimés jaune clair

    Valérate d’estradiol ................................................................................................................. 2 mg

    Diénogest ............................................................................................................................... 3 mg

    Pour un comprimé jaune clair.

    2 comprimés rouge foncé

    Valérate d’estradiol ................................................................................................................. 1 mg

    Pour un comprimé rouge foncé.

    2 comprimés blancs placebo

    Excipient à effet notoire : lactose (pas plus de 50 mg par comprimé).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé jaune foncé, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DD » gravées dans un hexagone régulier sur l’une des faces.

    Comprimé pelliculé rouge, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DJ » gravées dans un hexagone régulier sur l’une des faces.

    Comprimé pelliculé jaune clair, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DH » gravées dans un hexagone régulier sur l’une des faces.

    Comprimé pelliculé rouge foncé, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DN » gravées dans un hexagone régulier sur l’une des faces.

    Comprimé pelliculé blanc, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DT » gravées dans un hexagone régulier sur l’une des faces.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Contraception orale.

    Traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique désirant une contraception orale.

    La décision de prescrire QLAIRA doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à QLAIRA en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Posologie

    Mode d’utilisation de QLAIRA :

    Les comprimés doivent être pris chaque jour, au même moment de la journée, éventuellement avec un peu de liquide, en respectant l’ordre indiqué sur la plaquette. La prise des comprimés doit se faire de façon continue. Prendre un comprimé, dans l’ordre, pendant 28 jours consécutifs. Entamer une nouvelle plaquette le jour suivant la prise du dernier comprimé de la plaquette précédente. Une hémorragie de privation débute généralement lors de la prise des derniers comprimés de la plaquette et peut ne pas être terminée au moment d’entamer la plaquette suivante. Chez certaines femmes, le saignement peut débuter après la prise des premiers comprimés de la nouvelle plaquette.

    Modalités d’instauration du traitement par QLAIRA :

    · Absence de contraception hormonale antérieure (le mois précédent) :

    La prise des comprimés doit commencer le 1er jour du cycle, c’est-à-dire le premier jour des règles.

    · Relais d’une autre méthode contraceptive estroprogestative (pilule contraceptive orale combinée / COC, anneau vaginal ou patch transdermique) :

    Prendre le 1er comprimé de QLAIRA le jour qui suit la prise du dernier comprimé estroprogestatif actif (dernier comprimé contenant les substances actives) de la contraception précédente. En cas de relais d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique, prendre le 1er comprimé de QLAIRA le jour du retrait.

    · Relais d’une contraception progestative seule (pilule progestative seule, forme injectable, implant) ou d’un système intra-utérin (SIU) contenant un progestatif :

    Chez une femme, le relais peut se faire :

    o à tout moment du cycle, s’il s’agit d’une pilule progestative seule,

    o le jour du retrait, s’il s’agit d’un implant ou d’un SIU,

    o ou le jour prévu pour l’injection suivante, s’il s’agit d’une forme injectable.

    Dans tous ces cas, il sera recommandé aux femmes d’utiliser une méthode de contraception mécanique complémentaire pendant les 9 premiers jours de prise de QLAIRA.

    · Après une interruption de grossesse du premier trimestre :

    Il est possible de commencer QLAIRA immédiatement et dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’utiliser une méthode de contraception complémentaire.

    · Après un accouchement ou une interruption de grossesse du deuxième trimestre :

    Concernant l’allaitement, voir rubrique 4.6.

    Il sera conseillé aux femmes de ne commencer une contraception qu’après 21 à 28 jours. Si cette contraception est démarrée plus tardivement, il leur sera recommandé d’utiliser une méthode de contraception mécanique complémentaire pendant les 9 premiers jours de prise des comprimés. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s’assurer de l’absence de grossesse avant le début de la prise du contraceptif oral combiné ou d’attendre le retour des règles.

    Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés :

    L’oubli des comprimés placebos (blancs) n’a pas de réelle importance. Cependant, les comprimés oubliés doivent être jetés pour éviter toute prolongation non intentionnelle de l’intervalle entre les prises de comprimés actifs.

    Les conseils suivants s’appliquent uniquement en cas d’oubli de comprimés actifs :

    Un retard de moins de 12 heures dans la prise d’un comprimé ne modifie pas l’efficacité contraceptive. Il sera conseillé aux femmes de prendre le comprimé oublié dès que cet oubli est constaté ; la prise des comprimés suivants s’effectuant à l’heure habituelle.

    Si le retard est supérieur à 12 heures, l’efficacité contraceptive peut être diminuée. La patiente doit alors prendre le comprimé oublié dès qu’elle s’en aperçoit, même si cela implique de prendre deux comprimés en même temps. Elle poursuivra ensuite le traitement à l’heure habituelle.

    Selon le jour du cycle où le comprimé a été oublié (voir les détails dans le tableau ci-dessous), des mesures contraceptives complémentaires (par exemple, une contraception mécanique de type préservatif) doivent être utilisées.

    JOUR

    Couleur

    Dose de valérate d’estradiol (VE)/diénogest (DNG)

    Conduite à tenir en cas d’oubli d’un comprimé depuis plus de 12 heures :

    1 - 2

    Comprimés jaune foncé (3,0 mg VE)

    Prendre le comprimé oublié immédiatement et prendre le suivant à l’heure normale (même si cela implique la prise de deux comprimés le même jour).

    Poursuivre le traitement normalement.

    Utiliser une méthode contraceptive complémentaire pendant les 9 jours suivants.

    3 - 7

    Comprimés rouges (2,0 mg VE + 2,0 mg DNG)

    8 - 17

    Comprimés jaune clair (2,0 mg VE + 3,0 mg DNG)

    18 - 24

    Comprimés jaune clair (2,0 mg VE + 3,0 mg DNG)

    Jeter la plaquette en cours et entamer immédiatement une nouvelle plaquette en commençant par le premier comprimé.

    Poursuivre le traitement normalement.

    Utiliser une méthode contraceptive complémentaire pendant les 9 jours suivants.

    25 - 26

    Comprimés rouge foncé (1,0 mg VE)

    Prendre immédiatement le comprimé oublié et prendre le suivant à l’heure normale (même si cela implique la prise de deux comprimés le même jour).

    Aucune mesure contraceptive complémentaire n’est requise.

    27 - 28

    Comprimés blancs

    (placebos)

    Jeter le comprimé oublié et poursuivre le traitement normalement.

    Aucune mesure contraceptive complémentaire n’est requise.

    La patiente ne doit pas prendre plus de deux comprimés le même jour.

    Si elle a oublié d’entamer une nouvelle plaquette ou si elle a oublié un ou plusieurs comprimés entre le 3ème et le 9ème jour de la plaquette, il se peut qu’elle soit déjà enceinte (à condition qu’elle ait eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédant l’oubli). Le risque de grossesse est d’autant plus élevé que le nombre de comprimés actifs oubliés (entre le 3ème et le 24ème jour) est important et que l’oubli est proche de la prise des comprimés placebos.

    En cas d’oubli de comprimés, l’absence d’hémorragie de privation à la fin de la plaquette/au début de la nouvelle plaquette, devra faire rechercher une éventuelle grossesse.

    Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :

    En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissements ou une diarrhée), l’absorption d’un comprimé peut ne pas être complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.

    Si des vomissements se produisent dans les 3-4 heures qui suivent la prise d’un comprimé actif, le comprimé suivant doit être pris en remplacement dès que possible. Ce comprimé doit être pris si possible dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise.

    Si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés doivent s’appliquer (voir rubrique 4.2 « Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés »).

    Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise des comprimés, elle devra prendre le(s) comprimé(s) correspondant(s) nécessaire(s) d’une autre plaquette.

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières :

    Enfants et adolescentes

    Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation chez les adolescentes de moins de 18 ans.

    Sujets âgés

    QLAIRA n’est pas indiqué après la ménopause.

    Patientes atteintes d’insuffisance hépatique

    QLAIRA est contre-indiqué chez les femmes atteintes d’affections hépatiques sévères (voir également la rubrique 4.3).

    Patientes atteintes d’insuffisance rénale

    QLAIRA n’a pas été étudié de façon spécifique chez les patientes atteintes d’insuffisance rénale.

    4.3. Contre-indications  

    Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. En cas de survenue pour la première fois de l’une de ces pathologies lors de la prise d’un CHC, interrompre immédiatement le traitement :

    · Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

    o Thrombo-embolie veineuse : présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP])

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S

    o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4)

    o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4)

    · Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

    o Thrombo-embolie artérielle : présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine)

    o Affection cérébrovasculaire : présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT])

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).

    o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux

    o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque sévère tel que :

    § diabète avec symptômes vasculaires

    § hypertension artérielle sévère

    § dyslipoprotéinémie sévère

    · Affection hépatique sévère ou antécédent d’affection hépatique sévère, en l’absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;

    · Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

    · Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : tumeur des organes génitaux ou des seins) ;

    · Saignements vaginaux d’origine inconnue ;

    · Hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales :

    Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par QLAIRA doit être discutée avec elle.

    En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation de QLAIRA doit être discutée entre le médecin et la patiente.

    En cas de survenue ou de suspicion de TEV ou de TEA, la contraception hormonale combinée doit être interrompue. En raison du potentiel tératogène d’un traitement anti-coagulant par dérivés coumariniques, une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée en cas d’instauration d’un traitement anticoagulant.

    Les mises en garde et précautions suivantes s’appuient principalement sur les données cliniques et épidémiologiques issues des pilules estroprogestatives à base d’éthinylestradiol.

    · Troubles circulatoires

    Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

    Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Des données limitées suggèrent que QLAIRA pourrait présenter un risque de TEV du même ordre. La décision d’utiliser tout autre CHC (tel que QLAIRA) que ceux associés au risque de TEV le plus faible doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé aux CHC, l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

    Les études épidémiologiques concernant les femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux combinés faiblement dosés (< 50 μg d’éthinylestradiol) ont montré que, sur 10 000 femmes, environ 6 à 12 développeront une TEV sur une période d’un an.

    On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une période d’un an.

    Des données épidémiologiques limitées suggèrent que le risque de TEV associé à l'utilisation de Qlaira pourrait être du même ordre que le risque associé aux autres CHC, y compris les CHC contenant du lévonorgestrel.

    Le nombre de TEV par année associé aux CHC faiblement dosés est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.

    La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

    De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, ou rétiniennes.

    1 Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 femmes-années sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6

    Facteurs de risque de TEV

    Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).

    QLAIRA est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEV

    Facteur de risque

    Commentaire

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont présents.

    Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur

    Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

    Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.

    Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si QLAIRA n’a pas été interrompu à l’avance.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p. ex. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC

    Autres affections médicales associées à la TEV

    Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans

    Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.

    L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Fertilité, grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).

    Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

    · gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;

    · douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;

    · sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.

    Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;

    · toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

    · douleur thoracique aiguë ;

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).

    Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.

    Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.

    Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

    Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.

    Facteurs de risque de TEA

    Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). QLAIRA est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEA

    Facteur de risque

    Commentaire

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans

    Tabagisme

    Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception différente.

    Hypertension artérielle

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p. ex. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

    Migraine

    L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

    Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires

    Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

    Symptômes de TEA

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

    · apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).

    Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

    · douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    · Cancers

    Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs oraux combinés (COC) pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l’utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n’est cependant pas établi dans quelle mesure cette augmentation du risque est liée à des facteurs confondants tels que le comportement sexuel et d’autres facteurs comme le papillomavirus humain (HPV).

    Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale combinée. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l’arrêt d’une contraception orale combinée. Le cancer du sein étant rare chez la femme de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne permettent pas d’établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de COC, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l’association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n’en ayant jamais utilisé.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous contraceptifs oraux combinés, la survenue de douleurs sévères de la partie supérieure de l’abdomen, d’augmentation du volume du foie ou de signes d’hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

    · Autres pathologies

    Les femmes atteintes d’hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d’hypertriglycéridémie peuvent avoir un risque accru de pancréatite en cas d'utilisation d’une contraception orale combinée.

    Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous contraception orale combinée mais rarement cliniquement significative. Si toutefois une hypertension durable cliniquement significative devait s’installer lors de l’utilisation de la pilule, il serait prudent d’interrompre la prise de la pilule et de traiter l’hypertension. Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.

    La survenue ou l’aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des COC, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n’ai pu être établie : ictère et/ou prurit dû(s) à une cholestase ; lithiase biliaire ; porphyrie ; lupus érythémateux disséminé ; syndrome hémolytique et urémique ; chorée de Sydenham ; herpès gravidique ; hypoacousie par otosclérose.

    Chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d’angio-œdème.

    La survenue d’anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l’arrêt des contraceptifs oraux combinés jusqu’à la normalisation des paramètres hépatiques. La récidive d’un ictère cholestatique survenu initialement lors de la grossesse ou de la prise antérieure d’hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifs oraux combinés.

    Bien que les COC puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n’a pas été mis en évidence de besoin de modifier le traitement chez les diabétiques utilisant une contraception orale combinée faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d’éthinylestradiol). Les femmes diabétiques sous contraceptif oral combiné doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de son instauration.

    Des cas d’aggravations de dépression endogène, d’épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous contraceptifs oraux combinés.

    L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

    Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux doivent éviter de s’exposer au soleil ou aux rayons ultraviolets.

    Les estrogènes peuvent causer une rétention hydrique, de ce fait les patientes avec un dysfonctionnement cardiaque ou rénal doivent être soigneusement surveillées. Le taux des estrogènes circulants peut être augmenté après administration de QLAIRA les patientes avec une insuffisance rénale terminale doivent donc être étroitement surveillées.

    Chaque comprimé ne contient pas plus de 50 mg de lactose. En tenir compte chez les patientes atteintes d’une pathologie héréditaire rare telles qu’une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou sous un régime dépourvu de lactose.

    Consultation/examen médical

    Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par QLAIRA une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à QLAIRA comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.

    Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque patiente.

    Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.

    Diminution de l’efficacité

    L’efficacité d’une COC peut être diminuée par exemple dans les cas suivants : oubli de comprimé actif (voir rubrique 4.2), troubles gastro-intestinaux (voir rubrique 4.2) durant la prise de comprimé actif ou de prise concomitante de certains traitements (voir rubrique 4.5).

    Troubles du cycle

    Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous contraceptifs oraux, en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront donc considérés comme significatifs s’ils persistent après environ trois cycles.

    Sur la base des carnets patientes issus d’une étude clinique comparative, le pourcentage de femmes par cycle, sous QLAIRA chez lesquelles surviennent des saignements intra-cycliques était de 10 à 18%.

    Bien que n’étant pas enceintes, les utilisatrices de QLAIRA peuvent présenter une aménorrhée. Selon les carnets patientes des études, une aménorrhée peut se produire dans environ 15% des cycles.

    Si QLAIRA a été pris conformément aux recommandations décrites dans la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Si la prise de QLAIRA n’a pas été suivie correctement avant la première hémorragie de privation manquante ou si celle-ci n’apparait pas au cours de deux cycles consécutifs, il convient de s’assurer de l’absence de grossesse avant de poursuivre l’utilisation de QLAIRA.

    Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d’exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    NB : Le résumé des caractéristiques du produit des médicaments associés doit être consulté pour identifier toute interaction éventuelle.

    Les études d’interaction ont été menées uniquement sur des adultes.

    Les interactions suivantes proviennent en général de la littérature relative aux COC ou ont été évaluées lors des essais cliniques avec QLAIRA.

    Effets d’autres médicaments sur QLAIRA

    Des interactions peuvent se produire avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales pouvant aboutir à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, ce qui peut provoquer des métrorragies et/ou conduire à l’échec de la contraception.

    Conduite à tenir

    Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée dans les premières semaines. Après l’arrêt du traitement, l’induction enzymatique peut perdurer environ 4 semaines.

    Traitement à court terme

    Les femmes traitées par des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode de contraception mécanique ou une autre méthode de contraception, en complément du COC. La méthode de contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours après l’arrêt. Si le traitement concomitant se prolonge au-delà de la fin des comprimés actifs de la plaquette du COC, les comprimés placebos doivent être jetés et la plaquette suivante commencée immédiatement.

    Traitement à long terme

    Chez les femmes prenant à long terme un traitement ayant un effet inducteur sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.

    Substances augmentant la clairance des COC (efficacité des COC diminuée par induction enzymatique), par exemple :

    Les barbituriques, la carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, les médicaments utilisés dans le traitement des infections au VIH : le ritonavir, la névirapine et l’éfavirenz, et également potentiellement : le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate, et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), une plante médicinale.

    Dans une étude clinique, la rifampicine, puissant inducteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4, a engendré des réductions significatives des concentrations à l’état d’équilibre et des expositions systémiques au diénogest et à l’estradiol. Les ASC (0-24h) du diénogest et de l’estradiol à l’état d’équilibre ont été réduites respectivement de 83 % et 44 %.

    Substances ayant des effets variables sur la clairance des COC :

    Co-administrées avec les COC, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH et d’inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations avec les inhibiteurs du VHC peuvent augmenter ou diminuer la concentration plasmatique des estrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces modifications peut être cliniquement significatif dans certains cas.

    Par conséquent, le résumé des caractéristiques du produit des médicaments utilisés dans le traitement des infections au VIH ou au VHC doit être consulté afin d’identifier les interactions potentielles et les recommandations associées.

    En cas de doute, une méthode contraceptive mécanique complémentaire doit être utilisée par les femmes traitées par un inhibiteur de protéase ou un inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse.

    Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques) :

    Le diénogest est un substrat du CYP3A4.

    La pertinence clinique d’interactions potentielles avec des inhibiteurs enzymatiques n’est pas connue.

    L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l’estrogène, du progestatif ou des deux.

    L’administration concomitante de kétoconazole, un inhibiteur enzymatique puissant du CYP3A4, a entrainé une augmentation de l’ASC (0-24h) d’un facteur 2,9 pour le diénogest et 1,6 pour l’estradiol à l’état d’équilibre. L’administration concomitante de l’érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4, a entrainé une augmentation de l’ASC (0-24h) d’un facteur 1,6 pour le diénogest et 1,3 pour l’estradiol à l’état d’équilibre.

    Effets de QLAIRA sur d’autres médicaments

    Les contraceptifs oraux peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc être soit augmentées (par exemple la ciclosporine) ou diminuées (par exemple la lamotrigine).

    La pharmacocinétique de la nifédipine n’a pas été affectée par l’administration concomitante de 2 mg de diénogest + 0,03 mg d’éthinylestradiol ; cela confirme les résultats des études in vitro, qui indiquent que l’inhibition des enzymes CYP par QLAIRA est peu probable à la dose thérapeutique.

    Autres formes d’interactions

    Examens biologiques

    L’utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut influencer les résultats de certains examens biologiques tels que les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans la limite de la normale.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    QLAIRA n’est pas indiqué pendant la grossesse.

    En cas de découverte d’une grossesse sous QLAIRA son utilisation devra être interrompue. De nombreuses études épidémiologiques concernant les contraceptifs oraux combinés (COC) à base d’éthinylestradiol n’ont pas révélé de risque augmenté d’anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un COC avant la grossesse. Aucun effet tératogène n’a été observé si un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse. Les études chez l’animal ne signalent pas de risque de toxicité pour les fonctions de reproduction (voir rubrique 5.3).

    L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de QLAIRA (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Allaitement

    Les COCs pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont donc généralement déconseillés jusqu’à la fin du sevrage. L’utilisation de COCs peut s’accompagner d’une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs stéroïdiens et/ou de leurs métabolites dans le lait et affecter l’enfant.

    Fertilité

    QLAIRA est indiqué afin d’éviter une grossesse. Pour plus d'informations sur le retour à la fertilité, voir rubrique 5.1.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé chez les utilisatrices de COC.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec QLAIRA lors d’une utilisation en tant que contraceptif oral ou dans le traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique désirant une contraception orale sont l’acné, la gêne mammaire, les céphalées, les saignements intra-cycliques, les nausées et la prise de poids.

    Les effets indésirables graves sont les évènements thrombo-emboliques artériels et veineux, détaillés dans la rubrique 4.4.

    Tableau récapitulatif des effets indésirables

    Le tableau ci-dessous décrit les effets indésirables (EI) selon la classification système-organe MedDRA. Le terme MedDRA le plus approprié (version 12.0) pour décrire un certain type de réaction est répertorié. Les synonymes ou les pathologies liées ne sont pas répertoriés, mais doivent également être pris en compte. Les fréquences sont issues de données d’essais cliniques. Les effets indésirables ont été enregistrés au cours de 5 études de phase III (N = 2266 femmes à risque de grossesse, N = 264 femmes souffrant de saignements utérins anormaux sans pathologie organique désirant une contraception orale) et considérés comme au moins potentiellement liés à l’utilisation de QLAIRA. Tous les EI répertoriés dans la catégorie « rare » ont été observés chez 1 à 2 volontaires, soit une fréquence de < 0,1 %.

    N = 2530 femmes (100,0 %)

    Classification système- organe

    Fréquent

    (³ 1/100 à < 1/10)

    Peu fréquent

    (³ 1/1 000 à < 1/100)

    Rare

    (³ 1/10 000 à < 1/1 000)

    Infections et infestations

    Infection fongique

    Infection vulvo-vaginale mycosique¹

    Infection vaginale

    Candidose

    Herpès oral

    Maladie inflammatoire pelvienne

    Syndrome d’histoplasmose oculaire présumé

    Pityriasis versicolor

    Infection des voies urinaires

    Vaginite bactérienne

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Augmentation de l’appétit

    Rétention hydrique

    Hypertriglycéridémie

    Affections psychiatriques

    Dépression/humeur déprimée

    Troubles émotionnels²

    Insomnie

    Baisse de libido³

    Troubles mentaux

    Changement d’humeur4

    Agressivité

    Anxiété

    Dysphorie

    Augmentation de la libido

    Nervosité

    Cauchemars

    Agitation

    Troubles du sommeil

    Stress

    Affections du système nerveux

    Céphalées5

    Etourdissements

    Migraine6

    Troubles de l’attention

    Paresthésie

    Vertiges

    Affections oculaires

    Intolérance aux lentilles de contact

    Sécheresse des yeux

    Gonflement des yeux

    Affections cardiaques

    Infarctus du myocarde

    Palpitations

    Affections vasculaires

    Bouffées de chaleur

    Hypertension

    Saignement des varices

    Evénement thromboembolique veineux (TEV)

    Evénement thromboembolique artériel (TEA)

    Hypotension

    Phlébite superficielle

    Douleur veineuse

    Affections gastro-intestinales

    Douleur abdominale7

    Nausées

    Diarrhées

    Vomissements

    Constipation

    Sécheresse de la bouche

    Dyspepsie

    Reflux gastro-œsophagien

    Affections hépatobiliaires

    Elévation des enzymes hépatiques8

    Hyperplasie nodulaire hépatique focale

    Cholécystite chronique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné9

    Alopécie

    Hyperhidrose

    Prurit10

    Eruption cutanée11

    Réaction allergique cutanée12

    Chloasma

    Dermatite

    Hirsutisme

    Hypertrichose

    Neurodermatite

    Troubles de la pigmentation

    Séborrhée

    Troubles cutanés13

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Spasmes musculaires

    Douleur dorsale

    Douleur dans la mâchoire

    Sensation de lourdeur

    Affections du rein et des voies urinaires

    Douleur des voies urinaires

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Aménorrhée

    Gêne mammaire14

    Dysménorrhée

    Saignements intra-cycliques (Métrorragies)15

    Hypertrophie mammaire16

    Tuméfaction mammaire

    Dysplasie cervicale

    Saignements utérins anormaux

    Dyspareunie

    Fibrose kystique du sein

    Ménorragies

    Trouble menstruel

    Kyste ovarien

    Douleurs pelviennes

    Syndrome prémenstruel

    Léiomyome utérin

    Spasme utérin

    Saignements utérins/vaginaux, incl. spottings17

    Pertes vaginales

    Sécheresse vulvo-vaginale

    Hémorragie de privation anormale

    Tumeur bénigne du sein

    Cancer du sein in situ

    Kyste mammaire

    Ecoulements mammaires

    Polype cervical

    Erythème cervical

    Saignement coïtal

    Galactorrhée

    Pertes génitales

    Hypoménorrhée

    Retards de menstruation

    Rupture du kyste ovarien

    Odeurs vaginales

    Sensation de brûlure vulvo-vaginale

    Gêne vulvo-vaginale

    Troubles du système lymphatique et sanguin

    Lymphadénopathie

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Asthme

    Dyspnée

    Epistaxis

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fatigue

    Irritabilité

    Oedème18

    Douleurs dans la poitrine

    Malaise

    Fièvre

    Investigations

    Prise de poids

    Perte de poids

    Modifications de la pression artérielle19

    Frottis cervical anormal

    1 incluant candidose vulvo-vaginale et prélèvement fongique cervical identifié

    2 incluant pleurs et labilité émotionnelle

    3 incluant perte de la libido

    4 incluant humeur altérée et sautes d'humeur

    5 incluant céphalée de tension et céphalée d’origine sinusale

    6 incluant migraine avec aura et migraine sans aura

    7 incluant distension abdominale, douleur abdominale haute et douleur abdominale basse

    8 incluant alanine aminotransférase augmentée, aspartate aminotransférase augmentée et gamma-glutamyltransférase augmentée

    9 incluant acné pustuleuse

    10 incluant prurit généralisé et éruption cutanée prurigineuse

    11 incluant éruption maculaire

    12 incluant dermatite allergique et urticaire

    13 incluant tiraillement de la peau

    14 incluant douleurs et sensibilité mammaires, troubles et douleurs des mamelons

    15 incluant menstruations irrégulières

    16 incluant gonflement mammaire

    17 incluant hémorragie vaginale, hémorragie génitale et hémorragie utérine

    18 incluant œdème périphérique

    19 incluant pression artérielle augmentée et pression artérielle diminuée

    Description de certains effets indésirables particuliers

    Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique 4.4.

    La survenue des aménorrhées et des saignements intra-cycliques, basée sur les carnets patientes, est résumée en rubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi ».

    Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmes utilisatrices de contraceptifs oraux combinés sont également décrits à la rubrique 4.4. :

    Tumeurs

    · la fréquence de diagnostic du cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de COC. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l’utilisation d’un COC reste inconnue. Pour plus d’informations, voir les rubriques 4.3 et 4.4.

    · tumeurs hépatiques.

    Autres pathologies

    · érythème noueux, érythème polymorphe ;

    · écoulement mammaire ;

    · hypertension ;

    · survenue ou aggravation d’affections dont l’association avec les COC n’est pas certaine : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique ;

    · éventuelle survenue ou aggravation des symptômes d’angio-œdème par les estrogènes exogènes chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire ;

    · perturbations chroniques ou aigües de la fonction hépatique pouvant nécessiter l’arrêt du COC jusqu’à normalisation des tests de la fonction hépatique ;

    · chloasma ;

    · hypersensibilité (incluant les symptômes tels que rash, urticaire).

    Interactions

    Des métrorragies et/ou un échec de la contraception peuvent être le résultat d’interactions entre les contraceptifs oraux et d’autres médicaments (inducteurs enzymatiques) (voir rubrique 4.5).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Aucun effet délétère grave lié au surdosage n’a été signalé. Les symptômes susceptibles d’apparaître dans le cas d’un surdosage de comprimés actifs sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, légers saignements vaginaux. Il n’existe pas d’antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et Estrogènes, préparations séquentielles, code ATC : G03AB08

    Dans les études cliniques effectuées avec QLAIRA dans l’Union Européenne et aux Etats-Unis/Canada les indices de Pearl suivants ont été calculés :

    Indice de Pearl (18 - 50 ans)

    · Echec de la méthode : 0,42 (limite supérieure IC à 95 % 0,77)

    · Echec de la patiente + échec de la méthode : 0,79 (limite supérieure IC à 95 % 1,23)

    Indice de Pearl (18 - 35 ans)

    · Echec de la méthode : 0,51 (limite supérieure 95% IC 0,97)

    · Echec de la patiente + échec de la méthode : 1,01 (limite supérieure IC à 95 % 1,59)

    L’effet contraceptif des COC repose sur l’interaction de différents facteurs, les plus importants étant l’inhibition de l’ovulation, les modifications des sécrétions cervicales et de l’endomètre.

    Dans l’étude d’inhibition de l’ovulation sur 3 cycles, QLAIRA a conduit à la suppression du développement folliculaire chez la majorité des femmes. Le retour de l'activité ovarienne à des niveaux identiques à ceux précédant la prise de QLAIRA s’est fait durant le cycle suivant l’arrêt du traitement.

    Le schéma de QLAIRA consiste en une diminution progressive du dosage en estrogène et une augmentation progressive du dosage en progestatif qui peut être utilisé pour traiter des saignements menstruels abondants en l'absence de pathologie organique, symptômes parfois appelés saignements utérins anormaux.

    Deux études multicentriques, randomisées, en double aveugle de méthodologie similaire ont été menées pour évaluer l'efficacité et la sécurité de QLAIRA chez des femmes présentant des saignements utérins anormaux et désirant une contraception orale. Au total, 269 femmes ont été randomisées sous QLAIRA et 152 patientes sous placebo.

    Après 6 mois de traitement, la perte sanguine menstruelle médiane a diminué de 88% (de 142 ml à 17 ml) dans le groupe QLAIRA et de 24% (de 154 ml à 117 ml) dans le groupe placebo.

    Après 6 mois de traitement, la proportion de femmes qui étaient complètement exemptes de saignements utérins anormaux était de 29% dans le groupe QLAIRA et de 2% dans le groupe placebo.

    L’estrogène contenu dans QLAIRA est le valérate d’estradiol, un ester du 17ß-estradiol humain naturel (1 mg de valérate d’estradiol correspond à 0,76 mg de 17β-estradiol). Cet estrogène diffère des estrogènes que sont l’éthinylestradiol ou sa prodrogue, le mestranol utilisés dans d’autres pilules estroprogestatives par l’absence d’un groupement éthinyl en position 17 alpha.

    Le diénogest est un dérivé de la nortestostérone dépourvu d’activité androgénique mais exerçant plutôt une activité anti androgénique correspondant à un tiers environ de celle de l’acétate de cyprotérone. Le diénogest se lie au récepteur de la progestérone présent dans l’utérus humain avec 10% seulement de l’affinité relative de la progestérone. Malgré sa faible affinité pour le récepteur de la progestérone, le diénogest exerce un puissant effet progestatif in vivo. Le diénogest ne présente aucune activité androgénique, minéralocorticoïde ou glucocorticoïde significative in vivo.

    L’histologie endométriale a été examinée dans un sous-groupe de patientes (n=218) lors d’un essai clinique après 20 cycles de traitement. Aucune anomalie n’a été notée.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    · DIENOGEST

    Absorption

    Administré par voie orale, l’absorption du diénogest est rapide et presque complète. Le pic de concentration sérique de 90,5 ng/ml est atteint environ 1 heure après administration orale du comprimé de QLAIRA contenant 2 mg de valérate d’estradiol + 3 mg de diénogest. La biodisponibilité est d’environ 91 %. Les caractéristiques pharmacocinétiques du diénogest sont proportionnelles à la dose sur une plage de 1 à 8 mg.

    La prise concomitante d’aliments ne présente aucun effet clinique significatif sur le taux et le degré d’absorption du diénogest.

    Distribution

    Une partie relativement importante des 10 % de diénogest en circulation se trouve sous forme libre, tandis que les 90 % restants environ sont liés de façon non spécifique à l’albumine. Le diénogest ne se lie pas aux protéines de transport spécifiques que sont la SHBG et la CBG. Le volume de distribution à l’état d’équilibre (Vd,éq.) du diénogest est de 46 L après administration intraveineuse de 85 µg de 3H-diénogest.

    Biotransformation

    Le diénogest est presque intégralement métabolisé par les voies de métabolisation connues des stéroïdes (hydroxylation, conjugaison), principalement par le CYP3A4. Les métabolites pharmacologiquement inactifs sont rapidement excrétés, si bien que le diénogest constitue la fraction majeure dans le plasma, comptant pour environ 50% des composés dérivés circulants du diénogest. La clairance totale, après administration intraveineuse de 3H-diénogest, a été évaluée à 5,1 l/h.

    Élimination

    La demi-vie plasmatique du diénogest est d’environ 11 heures. Le diénogest subit un métabolisme intense et seulement 1% du médicament est excrété sans modification. Le ratio d’excrétion urinaire/fécale est de 3/1 environ après administration orale de 0,1 mg/kg. Après administration orale, 42 % de la dose sont éliminés dans les 24 premières heures et 63 % dans les 6 jours, par excrétion rénale. Au total, 86 % de la dose sont excrétés dans les urines et les selles en l’espace de 6 jours.

    Conditions à l’état d’équilibre

    Les taux de SHBG n’ont pas d’incidence sur les caractéristiques pharmacocinétiques du diénogest. L’équilibre est atteint au bout de 3 jours à posologie constante (3 mg de diénogest associés à 2 mg de valérate d’estradiol). Les concentrations sériques minimales, maximales et moyennes à l’état d’équilibre sont respectivement de 11,8 ng/ml, 82,9 ng/ml et 33,7 ng/ml. Le rapport d’accumulation moyen pour l’ASC (0-24 h) a été évalué à 1,24.

    · VALERATE D’ESTRADIOL

    Absorption

    Après administration orale, le valérate d’estradiol est absorbé en totalité. Un clivage donnant de l’estradiol et de l’acide valérique se produit lors de l’absorption par la muqueuse intestinale ou au cours du premier passage hépatique. De ce clivage résulte l’estradiol et ses métabolites, l’estrone et l’estriol. Les concentrations sériques maximales de 70,6 pg/ml d’estradiol sont atteintes 1,5 à 12 heures après ingestion unique d’un comprimé contenant 3 mg de valérate d’estradiol au Jour 1.

    Distribution

    Dans le sérum, l’estradiol est lié à 38 % avec la SHBG, à 60 % avec l’albumine et les 2-3 % restants sont en circulation sous forme libre. L’estradiol peut avoir un léger effet inducteur, en fonction de la dose, sur les concentrations sériques de la SHBG. Au 21ème jour du cycle de traitement, le taux de SHBG a atteint 148 % environ du taux initial, puis il est redescendu à 141 % environ du taux initial au 28ème jour (fin de la phase placebo). Un volume de distribution apparent d’environ 1,2 l/kg a été observé après administration IV.

    Biotransformation

    L’acide valérique est métabolisé très rapidement. Après administration orale, 3 % environ de la dose se trouvent directement biodisponibles sous forme d’estradiol. L’estradiol est très largement soumis à l’effet du premier passage et une partie considérable de la dose administrée est déjà métabolisée par la muqueuse gastro-intestinale. Si l’on ajoute à cela la biotransformation hépatique présystémique, 95 % environ de la dose administrée par voie orale est métabolisée avant d’atteindre la circulation systémique. Les principaux métabolites sont l’estrone, le sulfate d’estrone et le glucuronide d’estrone.

    Élimination

    La demi-vie plasmatique de l’estradiol en circulation est d’environ 90 min. Après administration orale, la situation est toutefois différente. En raison de la quantité importante de sulfate et de glucuronide d’estrogène en circulation, et du fait du cycle entéro-hépatique, la demi-vie finale de l’estradiol après administration orale est un paramètre composite qui dépend de tous ces processus et se situe dans une plage de 13 à 20 h environ.

    L’estradiol et ses métabolites sont principalement excrétés dans les urines, et seuls 10 % environ dans les selles.

    Conditions à l’état d’équilibre

    Les taux de SHBG ont une influence sur les caractéristiques pharmacocinétiques de l’estradiol. Chez la jeune femme, le taux d’estradiol plasmatique est une valeur composite intégrant l’estradiol endogène et l’estradiol généré par QLAIRA. Pendant la phase de traitement par 2 mg de valérate d’estradiol + 3 mg de diénogest, les concentrations sériques maximale et moyenne de l’estradiol à l’équilibre sont respectivement de 66,0 pg/ml et 51,6 pg/ml. Les concentrations minimales de l’estradiol se maintiennent à un niveau stable pendant la totalité des 28 jours du cycle, sur une plage de 28,7 pg/ml à 64,7 pg/ml.

    Populations spécifiques

    Les caractéristiques pharmacocinétiques de QLAIRA n’ont pas été étudiées sur les patientes souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données précliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, de génotoxicité, et de toxicité des fonctions de reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Une étude de carcinogénèse avec le diénogest chez les souris, et une étude plus limitée chez les rats n’ont révélé aucune augmentation des tumeurs, cependant, il est bien connu qu’en raison de leur action hormonale, les stéroïdes sexuels peuvent favoriser la croissance de certains tissus et de certaines tumeurs hormonodépendantes.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé pelliculé actif

    Noyau :

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, povidone K25 (E1201), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage :

    Hypromellose type 2910 (E464), macrogol 6000, talc (E553b), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge (E172) et/ou oxyde de fer jaune (E172).

    Comprimé pelliculé placebo (inactif)

    Noyau :

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone K25 (E1201), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage :

    Hypromellose type 2910 (E464), talc (E553b), dioxyde de titane (E171).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes en PVC transparent / Aluminium dans une pochette en carton.

    · Présentation

    1 x 28 comprimés pelliculés

    3 x 28 comprimés pelliculés

    6 x 28 comprimés pelliculés

    Chaque plaquette (28 comprimés pelliculés) contient dans l’ordre : 2 comprimés jaune foncé, 5 comprimés rouges, 17 comprimés jaune clair, 2 comprimés rouge foncé et 2 comprimés blancs.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout déchet ou médicament non utilisé doit être éliminé selon les dispositions en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BAYER HEALTHCARE

    220 AVENUE DE LA RECHERCHE

    59120 LOOS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 390 948 4 7 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC transparent/Aluminium) ; boîte de 1 plaquette.

    · 34009 390 949 0 8 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC transparent/Aluminium) ; boîte de 3 plaquettes.

    · 34009 390 950 9 7 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC transparent/Aluminium) ; boîte de 6 plaquettes.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 28/05/2019

    Dénomination du médicament

    QLAIRA, comprimé pelliculé

    Valérate d’estradiol/Diénogest

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) :

    · Ils comptent parmi les méthodes de contraception réversibles les plus fiables lorsqu’ils sont utilisés correctement.

    · Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines et les artères, en particulier pendant la première année de leur utilisation ou lorsque le contraceptif hormonal combiné est repris après une interruption de 4 semaines ou plus.

    · Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter les symptômes évocateurs d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que QLAIRA, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre QLAIRA, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre QLAIRA, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver QLAIRA, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et Estrogènes, préparations séquentielles

    Code ATC : G03AB08

    · QLAIRA est une pilule contraceptive utilisée afin d’éviter une grossesse.

    · QLAIRA est utilisé pour le traitement des saignements menstruels abondants (non causés par une maladie de l'utérus) chez les femmes qui souhaitent une contraception orale.

    · Chaque comprimé de couleur (actif) contient une faible quantité de substances à activité hormonale, du valérate d’estradiol, seul ou associé à du diénogest.

    · Les 2 comprimés blancs ne contiennent pas de substances actives : ce sont des comprimés inactifs.

    · Les contraceptifs oraux qui contiennent deux substances à activité hormonale sont appelés contraceptifs oraux « combinés ».

    Remarques générales

    Avant de commencer à utiliser QLAIRA vous devez lire les informations concernant les caillots sanguins (thrombose) en rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin – voir rubrique 2, « Caillots sanguins ».

    Avant de commencer à prendre QLAIRA un interrogatoire sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux proches sera effectué par votre médecin. Votre pression artérielle sera mesurée et, si besoin, selon votre situation personnelle, d’autres examens pourront être demandés.

    Cette notice décrit plusieurs situations dans lesquelles vous devez arrêter de prendre QLAIRA ou des circonstances dans lesquelles l’efficacité contraceptive peut être diminuée. Dans ces cas, vous ne devez pas avoir de rapports sexuels ou alors, vous devez utiliser d’autres méthodes contraceptives non hormonales comme le préservatif ou toute autre méthode mécanique. N’utilisez pas de méthodes naturelles de contraception (mesure de la température, aspect de la glaire cervicale). En effet, ces méthodes peuvent ne pas être fiables car QLAIRA a un effet sur la température corporelle et sur la glaire cervicale.

    Comme les autres contraceptifs oraux, QLAIRA ne protège pas des infections à VIH (SIDA) ou des autres maladies sexuellement transmissibles.

    Ne prenez jamais QLAIRA :

    Vous ne devez pas utiliser QLAIRA si vous êtes dans l’une des situations listées ci-dessous. Si tel est le cas, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes de contraception qui seraient plus adaptées.

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d’une jambe (thrombose veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire [EP]) ou d’autres organes ;

    · si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine - par exemple, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, une mutation du facteur V de Leiden ou la présence d’anticorps anti-phospholipides ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins ») ;

    · si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (une maladie provoquant des douleurs intenses dans la poitrine et pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire (AIT - symptômes temporaires d’AVC) ;

    · si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque de caillot dans les artères :

    o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins

    o pression artérielle très élevée

    o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides)

    o maladie appelée hyperhomocystéinémie

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraine avec aura ».

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une affection du foie avec absence de normalisation de votre fonction hépatique

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une tumeur du foie

    · si vous avez des antécédents ou une suspicion de cancer du sein ou des organes génitaux

    · si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués

    · si vous êtes allergique au valérate d’estradiol ou au diénogest, ou à l’un des composants de ce médicament (listé dans la rubrique 6) ; ceci pouvant entraîner des démangeaisons, une éruption cutanée ou un gonflement.

    Avertissements et précautions

    Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?

    Consultez un médecin de toute urgence

    · si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins » ci-dessous).

    Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ».

    Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votre médecin.

    Comme avec tout contraceptif oral combiné, dans certains cas, vous devez prendre des précautions particulières pendant la prise de QLAIRA. Il peut être nécessaire d’être suivie régulièrement par votre médecin.

    Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de QLAIRA, vous devez également en informer votre médecin :

    · en cas de survenue ou antécédent de cancer du sein chez un parent proche ;

    · si vous avez une maladie du foie ou de la vésicule biliaire ;

    · si vous faites une jaunisse ;

    · si vous êtes diabétique ;

    · en cas de dépression ;

    · si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques des intestins) ;

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie qui affecte votre système de défenses naturelles) ;

    · si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de la coagulation sanguine qui entraîne une défaillance des reins) ;

    · si vous avez une drépanocytose (une maladie héréditaire touchant les globules rouges) ;

    · si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas) ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la rubrique 2, « Caillots sanguins ») ;

    · si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre QLAIRA ;

    · si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;

    · si vous avez des varices ;

    · si vous êtes épileptique (voir « Autres médicaments et QLAIRA, comprimé pelliculé ») ;

    · si vous avez présenté l’une des pathologies suivantes lors d’une grossesse ou lors de la prise antérieure d’un traitement hormonal : perte auditive, maladie du sang appelée porphyrie, herpès gestationnel (éruption de vésicules sur la peau pendant la grossesse), chorée de Sydenham (maladie des nerfs avec survenue de mouvements corporels brusques non contrôlés) ;

    · en cas d’antécédent ou de survenue de taches brun doré en particulier sur le visage, appelées « masque de grossesse » (chloasma). Dans ce cas, évitez toute exposition directe au soleil ou aux rayons ultraviolets ;

    · en cas d’angio-œdème héréditaire. Consultez immédiatement votre médecin en cas de survenue d’un des symptômes d’angio-œdème suivants : gonflement de la face, de la langue et/ou du pharynx, et/ou difficulté à avaler ou une urticaire associée à des difficultés pour respirer. Les produits contenant des estrogènes peuvent déclencher ou aggraver les symptômes de l’angio-œdème;

    · si vous avez une insuffisance cardiaque ou rénale.

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre QLAIRA.

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières

    Utilisation chez l’enfant

    QLAIRA n’est pas destiné à être utilisé chez les jeunes filles avant les premières règles.

    CAILLOTS SANGUINS

    L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que QLAIRA augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaison à une non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.

    Les caillots sanguins peuvent se former :

    · dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thrombo-embolie veineuse » [TEV]) ;

    · dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thrombo-embolie artérielle » [TEA]).

    Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.

    Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à QLAIRA est faible.

    COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN

    Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.

    Présentez-vous l’un de ces signes ?

    Il peut éventuellement s’agir de :

    · Gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de :

    o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche

    o chaleur dans la jambe affectée

    o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant p. ex. pâle, rouge ou bleue

    Thrombose veineuse profonde

    · Apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une respiration rapide

    · toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats de sang

    · douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de respiration profonde

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères

    · battements de cœur rapides ou irréguliers

    · douleur intense dans l’estomac

    En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’une maladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (p.ex. un simple rhume).

    Embolie pulmonaire

    Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :

    · perte immédiate de la vision ou

    · vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision

    Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil)

    · Douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;

    · sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements de cœur rapides ou irréguliers

    Crise cardiaque

    · Apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC.

    Accident vasculaire cérébral (AVC)

    · Gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité ;

    · douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »)

    Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?

    · Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.

    · Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).

    · Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.

    · Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).

    À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.

    Lorsque vous arrêtez de prendre QLAIRA, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.

    Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?

    Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.

    Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à QLAIRA est faible.

    · Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Le risque d’apparition d’un caillot sanguin associé à QLAIRA est environ le même que celui associé à d’autres contraceptifs hormonaux combinés, y compris les contraceptifs contenant du lévonorgestrel.

    · Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).

    Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an

    Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal combiné (pilule) et qui ne sont pas enceintes

    Environ 2 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate

    Environ 5 à 7 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent QLAIRA

    Environ le même que celui associé à d’autres contraceptifs hormonaux combinés y compris les contraceptifs contenant du lévonorgestrel.

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine

    Le risque de caillot sanguin associé à QLAIRA est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plus élevé :

    · si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m2) ;

    · si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge jeune (p. ex. avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée (p. ex. plâtre). Il pourra être nécessaire d’interrompre l’utilisation de QLAIRA plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter d’utiliser QLAIRA, demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez recommencer à l’utiliser.

    · avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;

    · si vous avez accouché dans les semaines précédentes.

    Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.

    Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.

    Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement par QLAIRA.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez QLAIRA, par exemple si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?

    Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère

    Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de QLAIRA est très faible mais peut augmenter :

    · avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;

    · si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que QLAIRA, il est conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception différente ;

    · si vous êtes en surpoids ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée ;

    · si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé ;

    · si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

    · si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;

    · si vous êtes diabétique.

    Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez QLAIRA, par exemple si vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    QLAIRA et cancer

    Des cancers du sein ont été observés un peu plus fréquemment chez les femmes qui prennent un contraceptif oral combiné. Il n’est pas cependant établi si cette différence est due au contraceptif oral combiné lui-même. En effet, il est possible que les femmes prenant un contraceptif oral combiné soient examinées plus souvent par leur médecin. Cette différence disparaît progressivement après l’arrêt du contraceptif oral combiné. Il est important d’examiner régulièrement vos seins. En cas de survenue d’une grosseur suspecte, contactez votre médecin.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie et, plus rarement encore, des tumeurs malignes du foie ont été observées chez des femmes prenant une pilule contraceptive. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont pu entraîner des hémorragies internes pouvant mettre la vie des patientes en danger. Contactez votre médecin si vous présentez subitement des maux de ventre intenses.

    Certaines études semblent indiquer que l’utilisation à long terme de la pilule accroît le risque chez la femme de développer un cancer du col de l’utérus. La mesure dans laquelle le comportement sexuel et d’autres facteurs tels que le papillomavirus humain (PVH) accroissent le risque n’est pas clairement définie.

    Troubles psychiatriques

    Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont QLAIRA ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.

    Saignements entre les règles

    Des saignements entre les règles peuvent survenir dans les premiers mois d’un traitement par QLAIRA. Habituellement, les saignements débutent le 26ème jour, lorsque vous prenez le deuxième comprimé rouge foncé, ou dans les jours qui suivent. Selon des informations provenant de carnets patientes des études, il n’est pas rare que des saignements inattendus surviennent au cours d’un même cycle (10 – 18 % des utilisatrices). Si des saignements inattendus persistent plus de 3 mois d’affilée ou s’ils apparaissent au bout de plusieurs mois d’utilisation, votre médecin devra en rechercher la cause.

    Que faire si vos règles ne surviennent pas le 26ème jour ou le(s) jour(s) suivant(s)

    Selon les carnets patientes des études, il n’est pas rare, lors de la prise de QLAIRA, que les règles « régulières » n’apparaissent pas au jour 26 (observé dans environ 15% des cycles).

    Si vous avez pris correctement tous les comprimés, si vous n’avez pas eu de vomissements ou de diarrhées sévères et si vous n’avez pas pris d’autres médicaments, il est peu probable que vous soyez enceinte.

    Si vous n’avez pas vos règles deux fois de suite, ou si vous n’avez pas pris les comprimés correctement, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas une nouvelle plaquette tant que vous n’êtes pas certaine de ne pas être enceinte.

    Autres médicaments et QLAIRA, comprimé pelliculé

    Indiquez toujours au médecin qui vous prescrit QLAIRA si vous prenez d’autres médicaments ou préparations à base de plantes.

    Indiquez également à tout autre médecin ou dentiste qui vous prescrira un autre médicament (ou au pharmacien qui vous le délivre) que vous prenez QLAIRA. Ils vous indiqueront si vous devez prendre des mesures contraceptives complémentaires (préservatifs) et si nécessaire, pendant quelle durée.

    Certains médicaments

    · peuvent avoir une influence sur les taux sanguins de QLAIRA,

    · peuvent diminuer son efficacité contraceptive,

    · peuvent provoquer des saignements entre les règles.

    C’est notamment le cas :

    · des médicaments utilisés pour le traitement :

    o de l’épilepsie (par exemple la primidone, la phénytoïne, les barbituriques, la carbamazépine, l’oxcarbazépine, le topiramate et le felbamate) ;

    o de la tuberculose (par exemple la rifampicine) ;

    o des infections par le VIH et le virus de l’hépatite C (aussi appelés inhibiteurs de la protéase et inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, tels que le ritonavir, la névirapine et l’éfavirenz) ;

    o de certaines infections par des champignons (par exemple la griséofulvine, le kétoconazole)

    · et des produits à base de millepertuis.

    QLAIRA peut influer sur l’effet d'autres médicaments tels que :

    · les médicaments contenant de la ciclosporine

    · la lamotrigine (anti-épileptique) pouvant entraîner une augmentation de la fréquence des crises d’épilepsie.

    Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser tout médicament. Votre médecin ou votre pharmacien pourra vous conseiller des mesures de protection supplémentaires à utiliser lorsque vous prenez d’autres médicaments en même temps que QLAIRA.

    Examens biologiques

    Si vous devez passer des analyses sanguines ou autres analyses de laboratoire, signalez à votre médecin ou au personnel du laboratoire que vous prenez la pilule car les contraceptifs oraux peuvent avoir une incidence sur les résultats de certaines analyses.

    QLAIRA, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    QLAIRA peut être pris avec ou sans nourriture, avec une petite quantité d'eau si nécessaire.

    Grossesse et allaitement

    Ne prenez pas QLAIRA si vous êtes enceinte. Si vous tombez enceinte pendant la prise de QLAIRA, arrêtez immédiatement de le prendre et contactez votre médecin. Si vous souhaitez être enceinte, vous pouvez à tout moment arrêter de prendre QLAIRA (voir aussi la rubrique « Si vous arrêtez de prendre QLAIRA, comprimé pelliculé »).

    De façon générale, vous ne devez pas prendre QLAIRA pendant l’allaitement. Si vous désirez prendre la pilule alors que vous allaitez, contactez votre médecin.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament lorsque vous êtes enceinte ou que vous allaitez.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il n’y a pas d’information suggérant que QLAIRA puisse avoir un effet sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    QLAIRA, comprimé pelliculé contient du lactose

    Si votre médecin vous a indiqué que vous présentiez une intolérance à certains sucres, consultez votre médecin avant de prendre QLAIRA.

    Chaque plaquette contient 26 comprimés actifs de couleur et 2 comprimés inactifs blancs.

    Prenez un comprimé de QLAIRA chaque jour, éventuellement avec un peu d’eau. Vous pouvez prendre le comprimé au cours ou en dehors des repas, mais vous devez prendre votre comprimé chaque jour à la même heure.

    Préparation de la plaquette

    Afin de vous aider à vérifier la prise quotidienne de votre pilule, chaque plaquette de QLAIRA est délivrée avec 7 bandes autocollantes identifiant les différents premiers jours possibles de la semaine.

    Vous devez utiliser la bande autocollante correspondant au jour de prise du premier comprimé. Si, par exemple, vous commencez à prendre QLAIRA un mercredi, vous devez coller la bande autocollante commençant par « MER » au-dessus de la « première » pilule.

    Placez l’autocollant à l’endroit indiqué sur la plaquette de QLAIRA, là où se trouve l’indication « Coller l’autocollant ici », de façon à ce que le premier jour soit au-dessus du comprimé numéroté « 1 ».

    Une indication journalière est désormais présente au-dessus de chaque comprimé, et vous pouvez vérifier visuellement que vous avez bien pris votre pilule un jour donné. Suivez le sens de la flèche inscrite sur la plaquette jusqu’à arriver à la fin des 28 comprimés.

    Habituellement, les saignements dits de privation commencent lorsque vous prenez le deuxième comprimé rouge foncé ou les comprimés blancs et ils peuvent ne pas être terminés lorsque vous entamez la plaquette suivante. Chez certaines femmes, le saignement se poursuit après la prise des premiers comprimés de la nouvelle plaquette.

    Commencez la nouvelle plaquette sans faire de pause, c’est-à-dire dès le lendemain de la dernière pilule de la plaquette précédente, même si les saignements ne sont pas terminés. Vous commencerez donc toujours toute nouvelle plaquette le même jour de la semaine et vos règles surviendront à peu près le même jour, tous les mois.

    Si vous utilisez QLAIRA de cette façon, vous serez protégée d’une grossesse y compris pendant les 2 jours pendant lesquels vous prenez des comprimés inactifs.

    Quand devez-vous commencer la première plaquette ?

    · Si vous n’avez pas pris de contraception hormonale durant le mois précédent :

    · Commencez à prendre QLAIRA le premier jour de votre cycle (c’est-à-dire le premier jour des règles).

    · Si vous preniez auparavant une autre pilule estroprogestative, ou un anneau vaginal ou un patch contraceptif :

    · Commencez à prendre QLAIRA le lendemain de la prise du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives) de la pilule précédente. Si vous changez d’un anneau vaginal ou d’un patch contraceptif, commencez à prendre QLAIRA le jour où vous le retirez ou suivez les conseils de votre médecin.

    · Si vous utilisiez une méthode progestative seule (pilule progestative, injection, implant ou dispositif intra-utérin [DIU] diffusant de la progestérone) :

    o Si vous utilisiez une pilule progestative, vous pouvez commencer QLAIRA à tout moment du cycle, le lendemain de l’arrêt de la pilule progestative.

    o Si vous utilisiez un implant ou un DIU (Dispositif Intra-Utérin), vous pouvez commencer QLAIRA le jour du retrait.

    o Si vous utilisiez un contraceptif injectable, débutez QLAIRA le jour prévu pour la nouvelle injection.

    Cependant, quelle que soit la méthode précédente, vous devez utiliser des précautions complémentaires (par exemple un préservatif) pendant les 9 premiers jours d’utilisation de QLAIRA.

    · Après une fausse-couche :

    Suivez les conseils de votre médecin.

    · Après un accouchement :

    · Vous pouvez commencer QLAIRA 21 à 28 jours après l’accouchement. Si vous commencez après le 28ème jour, vous devez utiliser une contraception barrière complémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 9 premiers jours d’utilisation de QLAIRA.

    · Si, après l’accouchement, vous avez eu un rapport sexuel avant de reprendre QLAIRA vous devez vous assurer que vous n’êtes pas enceinte ou attendre les règles suivantes.

    · Si vous allaitez et que vous souhaitez prendre QLAIRA après un accouchement, lire la rubrique « Grossesse et allaitement ».

    Suivez les indications de votre médecin si vous ne savez pas quand démarrer votre contraception.

    Si vous avez pris plus de QLAIRA, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Aucune conséquence grave n’a été rapportée suite à un surdosage de QLAIRA.

    Si vous prenez plusieurs comprimés actifs en une fois, vous pouvez avoir des nausées ou vomir. Chez les jeunes filles, des petits saignements vaginaux peuvent se produire.

    Si vous avez pris plus de QLAIRA que vous n’auriez dû, ou découvrez qu’un enfant a pris des comprimés consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre QLAIRA, comprimé pelliculé :

    Comprimés inactifs : Si vous oubliez de prendre un comprimé blanc (les 2 derniers comprimés de la plaquette), il est inutile de prendre ces comprimés quand vous vous apercevez de l’oubli car ils ne contiennent aucune substance active. Cependant, il est important de jeter le(s) comprimé(s) blanc(s) oublié(s) pour être sûre de ne pas prendre les comprimés inactifs plus longtemps que nécessaire car ceci pourrait augmenter le risque de grossesse. Prenez le comprimé suivant à l’heure habituelle.

    Comprimés actifs : Selon le jour du cycle où vous avez oublié de prendre un comprimé actif, il pourra être nécessaire de recourir à une contraception complémentaire, comme un préservatif (méthode barrière) par exemple. Prenez les comprimés en respectant les principes suivants. Pour plus de détails, reportez-vous également au « tableau de gestion des oublis ».

    · Si l’oubli d’un comprimé est constaté dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de la prise, l’effet contraceptif n’est pas diminué. Prenez immédiatement le comprimé oublié, et poursuivez le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l’heure habituelle.

    · Si l’oubli d’un comprimé est constaté plus de 12 heures après l’heure habituelle de la prise, il existe un risque de grossesse. Selon le jour du cycle où vous avez oublié de prendre le comprimé actif, il pourra être nécessaire de recourir à une contraception complémentaire, comme un préservatif (méthode barrière). Pour plus de détails, reportez-vous également au « tableau de gestion des oublis ».

    · Oubli de plus d’un comprimé de la plaquette :

    Consultez votre médecin.

    Ne prenez pas plus de 2 comprimés actifs le même jour.

    Si vous avez oublié d’entamer une nouvelle plaquette ou si vous avez oublié un ou plusieurs comprimés entre le 3ème et le 9ème jour de la plaquette, il se peut que vous soyez déjà enceinte (à condition que vous ayez eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédant l’oubli). Si tel est le cas, contactez votre médecin. Plus le nombre de comprimés oubliés est important (en particulier entre le 3ème et le 24ème jour) et plus les comprimés oubliés sont proches de la prise des comprimés inactifs, plus le risque de diminution de l’effet contraceptif est important. Pour plus de détails, reportez-vous également au « tableau de gestion des oublis ».

    Si vous avez oublié de prendre des comprimés actifs et que vous n’avez pas eu d’hémorragie de privation (règles) à la fin de la plaquette, il est possible que vous soyez enceinte. Vous devez consulter votre médecin avant de commencer la plaquette suivante.

    Utilisation chez l’enfant

    Aucune donnée n’est disponible chez les adolescentes de moins de 18 ans.

    Que faire en cas de vomissement ou de diarrhées sévères ?

    Si vous vomissez dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d’un comprimé actif ou si vous avez une diarrhée sévère, l’absorption du comprimé peut ne pas être complète.

    La situation est similaire à celle de l’oubli de comprimé. En cas de vomissement ou de diarrhées, prenez le prochain comprimé dès que vous le pouvez et si possible dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de prise. Si vous ne pouvez pas respecter ce délai ou si plus de 12 heures se sont déjà écoulées, reportez-vous au paragraphe « Si vous oubliez de prendre QLAIRA, comprimé pelliculé ». Si vous ne souhaitez pas changer votre jour habituel de commencement d’une plaquette prenez le comprimé correspondant sur une autre plaquette.

    Si vous arrêtez de prendre QLAIRA, comprimé pelliculé :

    Vous pouvez arrêter de prendre QLAIRA à tout moment. Si vous ne souhaitez pas être enceinte, demandez à votre médecin de vous conseiller d’autres méthodes de contraception fiables. Si vous désirez une grossesse, arrêtez de prendre QLAIRA et attendez d’avoir vos règles avant de commencer à essayer d’être enceinte. Vous pourrez alors plus facilement calculer la date d’accouchement.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait selon vous être due à QLAIRA, informez-en votre médecin.

    Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans vos veines (thrombo-embolie veineuse [TEV]) ou dans vos artères (thrombo-embolie artérielle [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser QLAIRA, comprimé pelliculé ».

    Effets indésirables graves

    Les rubriques suivantes décrivent les réactions graves liées à l’utilisation de la pilule, ainsi que les symptômes associés : « Caillots sanguins » et « QLAIRA et cancer ». Veuillez lire attentivement ces rubriques et consultez immédiatement votre médecin, le cas échéant.

    Autres effets indésirables possibles

    Les effets indésirables suivants ont été signalés lors de l’utilisation de QLAIRA :

    · Effets indésirables fréquents (observés chez 1 à 10 femmes sur 100) :

    o maux de tête

    o douleurs abdominales, nausées

    o acné

    o absence de règles, gêne dans les seins, règles douloureuses, saignements irréguliers (saignements abondants et irréguliers)

    o prise de poids

    · Effets indésirables peu fréquents (observés chez 1 à 10 femmes sur 1000) :

    o infections fongiques, infection fongique de la vulve et du vagin, infection vaginale

    o augmentation de l’appétit

    o dépression, humeur dépressive, trouble émotionnel, troubles du sommeil, diminution de la libido, trouble mental, changements d’humeur

    o étourdissements, migraines

    o bouffées de chaleur, pression artérielle élevée

    o diarrhée, vomissements

    o augmentation des enzymes du foie

    o chute de cheveux, transpiration excessive (hyperhidrose), démangeaisons, éruptions cutanées

    o crampes musculaires

    o gonflement des seins, grosseurs dans les seins, croissance anormale des cellules du col de l’utérus (dysplasie cervicale), saignements anormaux des organes génitaux, douleurs lors des rapports, fibrose kystique du sein, règles abondantes, troubles menstruels, kystes ovariens, douleurs pelviennes, syndrome prémenstruel, fibromes de l’utérus, contractions de l’utérus, saignements utérins / vaginaux, incl. « spottings », pertes vaginales, sécheresse vulvo-vaginale

    o fatigue, irritabilité, gonflement de parties du corps, par exemple chevilles (œdème)

    o perte de poids, modifications de la pression artérielle

    · Effets indésirables rares (observés chez 1 à 10 femmes sur 10 000) :

    o candidose, herpès oral, maladie inflammatoire pelvienne, maladie des vaisseaux sanguins de l’œil ressemblant à une infection fongique (syndrome d’histoplasmose oculaire présumé), infection fongique de la peau (pityriasis versicolor), infection des voies urinaires, inflammation bactérienne du vagin

    o rétention d’eau, augmentation de certains lipides sanguins (triglycérides)

    o agressivité, anxiété, sensation de tristesse, augmentation de l’appétit sexuel, nervosité, cauchemars, agitation, troubles du sommeil, stress

    o baisse de l’attention, fourmillements, vertiges

    o intolérance aux lentilles de contact, yeux secs, yeux gonflés

    o crise cardiaque (infarctus du myocarde), palpitations

    o saignement des varices, pression artérielle faible, inflammation des veines superficielles, douleurs veineuses

    o caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple :

    § dans une jambe ou un pied (thrombose veineuse profonde, TVP)

    § dans un poumon (embolie pulmonaire, EP)

    § crise cardiaque

    § accident vasculaire cérébral (AVC)

    § mini-AVC ou symptômes temporaires de type AVC, connus sous le nom d’accident ischémique transitoire (AIT)

    § caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé si vous présentez certains autres facteurs qui augmentent ce risque (voir rubrique 2 pour plus d’informations sur les facteurs augmentant le risque de caillots sanguins et les symptômes d’un caillot sanguin).

    o constipation, bouche sèche, indigestion, brûlure d’estomac

    o nodules hépatiques (hyperplasie nodulaire focale), inflammation chronique de la vésicule biliaire

    o réactions allergiques cutanées, taches brunes (chloasma) et autres troubles de la pigmentation, pilosité de type masculine, pilosité excessive, troubles cutanés tels que dermatite et neurodermatite, pellicules et peau grasse (séborrhées) et autres troubles cutanés

    o douleurs dorsales, douleurs dans la mâchoire, sensation de lourdeur

    o douleurs des voies urinaires

    o hémorragies de privation anormales, nodules mammaires bénins, cancer du sein à un stade précoce, kystes mammaires, écoulement du sein, polype sur le col de l’utérus, rougeur sur le col de l’utérus, saignements pendant les rapports, écoulement de lait spontané, écoulement génital, règles moins abondantes, retard de règles, rupture d’un kyste ovarien, odeur vaginale, sensation de brûlure au niveau de la vulve et du vagin, gêne vulvo-vaginale

    o gonflement des ganglions lymphatiques

    o asthme, difficultés pour respirer, saignements de nez

    o douleurs dans la poitrine, fatigue et sensation de malaise généralisé, fièvre

    o frottis anormal du col de l’utérus

    Des informations supplémentaires (issues des carnets patientes des études) sur les effets indésirables possibles « saignements irréguliers (saignements irréguliers importants) » et « pas de règles » sont données dans les sections « Saignements entre les règles » et « Que faire si vos règles ne surviennent pas le 26ème jour ou le(s) jour(s) suivant(s) ».

    Description de certains effets indésirables particuliers

    Les effets indésirables survenant avec une très faible fréquence ou avec un retard d’apparition des symptômes, considérés comme étant liés au groupe des contraceptifs oraux combinés et pouvant aussi apparaître lors de l’utilisation de QLAIRA, sont listés ci-dessous (voir également les rubriques « Ne prenez jamais QLAIRA » et « Avertissements et précautions ») :

    o tumeurs du foie (bénignes et malignes)

    o érythème noueux (nodules rouges sensibles sous la peau), érythème polymorphe (éruption cutanée avec des tâches ou des lésions rouges)

    o hypersensibilité (incluant des symptômes tels qu’une éruption cutanée, une urticaire)

    o induction ou aggravation des symptômes d’angio-œdème par les estrogènes contenus dans les pilules contraceptives orales combinées chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire (caractérisé par un gonflement soudain, par exemple, des yeux, de la bouche, de la gorge, etc.)

    Dans le cas d’une perturbation du fonctionnement du foie, il peut être nécessaire d’arrêter temporairement la prise de la pilule contraceptive orale combinée.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne pas utiliser QLAIRA après la date de péremption mentionnée sur la plaquette après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient QLAIRA  

    · Les substances actives sont :

    Le valérate d’estradiol ou le valérate d’estradiol combiné au diénogest.

    Chaque plaquette (28 comprimés pelliculés) de QLAIRA contient 26 comprimés actifs de 4 couleurs différentes sur les rangées 1, 2, 3 et 4 ainsi que 2 comprimés blancs inactifs sur la rangée 4.

    Composition des comprimés de couleur contenant une ou deux substance(s) active(s) :

    2 comprimés jaune foncé contenant chacun 3 mg de valérate d’estradiol.

    5 comprimés rouges contenant chacun 2 mg de valérate d’estradiol et 2 mg de diénogest.

    17 comprimés jaune clair contenant chacun 2 mg de valérate d’estradiol et 3 mg de diénogest.

    2 comprimés rouge foncé contenant chacun 1 mg de valérate d’estradiol.

    Composition des comprimés inactifs blancs :

    Ces comprimés ne contiennent aucune substance active.

    · Les autres composants des comprimés actifs de couleur sont :

    Noyau : lactose monohydraté, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé, povidone K25 (E1201), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage : hypromellose type 2910 (E464), macrogol 6 000, talc (E553b), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et/ou oxyde de fer rouge (E172).

    · Les autres composants des comprimés inactifs blancs sont :

    Noyau : lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone K25 (E1201), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage : hypromellose type 2910 (E464), talc (E553b), dioxyde de titane (E171).

    Qu’est-ce que QLAIRA, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Les comprimés QLAIRA sont des comprimés pelliculés ; le noyau est recouvert d’un pelliculage.

    Chaque plaquette (28 comprimés pelliculés) contient :

    · 2 comprimés jaune foncé dans la rangée 1,

    · 5 comprimés rouges dans la rangée 1,

    · 17 comprimés jaune clair dans les rangées 2, 3 et 4,

    · 2 comprimés rouge foncé dans la rangée 4

    · ainsi que 2 comprimés blancs dans la rangée 4.

    Le comprimé actif jaune foncé est rond et biconvexe, les lettres « DD » sont gravées à l’intérieur d’un hexagone régulier, sur l’une des faces.

    Le comprimé actif rouge est rond et biconvexe, les lettres « DJ » sont gravées à l’intérieur d’un hexagone régulier, sur l’une des faces.

    Le comprimé actif jaune clair est rond et biconvexe, les lettres « DH » sont gravées à l’intérieur d’un hexagone régulier, sur l’une des faces.

    Le comprimé actif rouge foncé est rond et biconvexe, les lettres « DN » sont gravées à l’intérieur d’un hexagone régulier, sur l’une des faces.

    Le comprimé inactif blanc est rond et biconvexe, les lettres « DT » sont gravées à l’intérieur d’un hexagone régulier, sur l’une des faces.

    QLAIRA est disponible en conditionnement de 1, 3 ou 6 plaquette(s) de 28 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BAYER HEALTHCARE

    220 AVENUE DE LA RECHERCHE

    59120 LOOS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BAYER HEALTHCARE

    220 AVENUE DE LA RECHERCHE

    59120 LOOS

    Fabricant  

    BAYER WEIMAR GMBH UND CO. KG

    99427 WEIMAR

    ALLEMAGNE

    ou

    BAYER AG

    13342 BERLIN

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).