PROPRANOLOL EG 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 66415335
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C07AA05Ce médicament contient une substance active, le propranolol qui appartient à la famille des bêta-bloquants. Il agit en diminuant la tension artérielle, en réduisant les troubles du rythme cardiaque et en ralentissant le cœur.Ce médicament est utilisé principalement:
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 29/12/1987
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de PROPRANOLOL EG 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE PROPRANOLOL 2258 40 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC-Aluminium de 50 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3656764
    • Code CIP3 : 3400936567641
    • Prix : 1,65 €
    • Date de commercialisation : 15/11/2004
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 28/09/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Propranolol (sous forme de chlorhydrate)............................................................................... 40 mg

    Pour un comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · hypertension artérielle;

    · prophylaxie des crises d'angor d'effort;

    · traitement au long cours après infarctus du myocarde;

    · traitement de certains troubles du rythme: supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystoles ventriculaires, tachycardies ventriculaires);

    · manifestations cardio-vasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies;

    · signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive;

    · traitement de fond de la migraine et des algies de la face;

    · tremblements, en particulier essentiels;

    · manifestations fonctionnelles cardiaques à type de tachycardie et de palpitations au cours des situations émotionnelles transitoires;

    · prévention des hémorragies digestives par rupture de varices œsophagiennes (prévention primaire) et de leur récidive (prévention secondaire) chez les patients atteints de cirrhose: la prévention d'une première rupture de varice œsophagienne est limitée aux patients ayant une hypertension portale, chez lesquels l'examen endoscopique révèle des varices œsophagiennes de tailles intermédiaire ou volumineuse (stade II ou III).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes

    Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d'angor d'effort, cardiomyopathie obstructive:

    4 comprimés par jour en 2 prises (160 mg) en moyenne.

    Le traitement peut éventuellement être initié par 2 comprimés.

    Traitement au long cours après infarctus du myocarde:

    · traitement initial: il devra être institué entre le 5ème et le 21ème jour après l'épisode aigu de l'infarctus; 1 comprimé à 40 mg 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours ;

    · traitement d'entretien: 4 comprimés par jour en 2 prises (soit 160 mg par jour).

    Troubles du rythme et hyperthyroïdie:

    1 à 2 comprimés par jour en plusieurs prises.

    Migraines, algies de la face, tremblements:

    1 à 3 comprimés par jour.

    Manifestations fonctionnelles cardiaques à type de tachycardie et de palpitations au cours des situations émotionnelles transitoires: en moyenne 40 mg, 60 à 90 minutes avant chaque situation stressante.

    Prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives par rupture de varices œsophagiennes chez les cirrhotiques.

    Le traitement sera généralement institué à la dose de 160 mg par jour. La posologie sera ensuite adaptée à chaque malade. On se basera en particulier sur la fréquence cardiaque dont la diminution doit être d'environ 25 %.

    Population pédiatrique

    Troubles du rythme (arythmie):

    Le dosage doit être adapté individuellement et la posologie suivante est seulement à titre indicatif: de 0,25 à 0,50 mg/kg 3 à 4 fois par jour. La dose doit être ajustée en fonction de la réponse tensionnelle. Une dose maximale de 1 mg/kg 4 fois par jour peut être administrée mais ne doit pas excéder 160 mg par jour.

    4.3. Contre-indications  

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · bronchopneumopathie chronique obstructive et asthme: les bêta-bloquants non sélectifs sont formellement contre-indiqués chez les asthmatiques (même si l'asthme est ancien et non actuellement symptomatique, quelle que soit la posologie) ;

    · insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement ;

    · choc cardiogénique ;

    · blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés ;

    · angor de Prinzmetal ;

    · maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire) ;

    · bradycardie (< 45-50 battements par minute) ;

    · phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques ;

    · phéochromocytome non traité ;

    · hypotension artérielle ;

    · antécédent de réaction anaphylactique ;

    · dans le cadre de la prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives chez le cirrhotique: insuffisance hépatique évoluée avec hyperbilirubinémie, ascite massive, encéphalopathie hépatique ;

    · prédisposition à l'hypoglycémie (comme après un jeûne ou en cas d'anomalie de réponse aux hypoglycémies).

    Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'allaitement.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux. L'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.

    En cas d'hémorragie digestive, les risques de défaillance circulatoire peuvent être majorés par la prise de propranolol.

    Interactions médicamenteuses

    L'association du propranolol avec les antagonistes du calcium (diltiazem, vérapamil, bépridil) est déconseillée (voir rubrique 4.5).

    Précautions d'emploi

    Arrêt du traitement

    Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.

    Insuffisance cardiaque

    Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le propranolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.

    Bradycardie

    Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.

    Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

    Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.

    Phéochromocytome

    L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.

    Sujet âgé

    Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.

    Insuffisance rénale ou hépatique

    Ces deux situations nécessitent la prudence dans l'institution de la posologie initiale.

    Sujet diabétique

    Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.

    Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

    Hypoglycémie

    Le propranolol s'oppose à la réponse des catécholamines endogènes permettant de corriger une hypoglycémie.

    De plus, il masque les signes adrénergiques annonciateurs d'hypoglycémie.

    Il peut donc aggraver les hypoglycémies survenant dans des situations à risque, telles que: le nouveau-né, l'enfant, le sujet âgé, le patient hémodialysé, le patient traité par antidiabétique hypoglycémiant, l'insuffisant hépatique, le jeûne, ainsi qu'en cas de surdosage.

    Ces hypoglycémies associées à la prise de propranolol ont pu se présenter exceptionnellement sous forme de crise convulsive et/ou de coma.

    Psoriasis

    Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.

    Réactions allergiques

    Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique 4.5) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.

    Anesthésie générale

    Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

    Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.

    Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:

    · chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants ;

    · en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

    Le risque anaphylactique devra être pris en compte.

    Thyrotoxicose

    Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardio-vasculaires.

    Hémorragie digestive du cirrhotique

    Il est indispensable de surveiller régulièrement la numération globulaire, l'hématocrite et le taux d'hémoglobine afin de dépister d'éventuels saignements occultes.

    L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas des anti-arythmiques de la classe Ia, des bêta-bloquants, de certains anti-arythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium et des anticholinestérasiques, de la pilocarpine.

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

    Bépridil

    Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque.

    Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou au début de traitement.

    Diltiazem et Vérapamil

    Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.

    Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

    Fingolimod

    Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénargique.

    Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.

    Associations faisant l’objet de précautions d'emploi

    Amiodarone

    Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.

    Anesthésiques volatils halogénés

    Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-mimétiques. En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.

    Antihypertenseurs centraux

    Augmentation importante de la pression artérielle en cas d’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central.

    Éviter l’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central. Surveillance clinique.

    Antiarythmiques classe I (sauf Lidocaïne)

    Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.

    Baclofène

    Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

    Ergotamine

    Ergotisme : quelques cas de spasmes artériels avec ischémie des extrémités ont été observés (addition d’effets vasculaires). Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premières semaines de l'association.

    Fluvoxamine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de propranolol par inhibition de son métabolisme hépatique, avec majoration de l'activité et des effets indésirables, par exemple : bradycardie importante.

    Surveillance clinique accrue et si besoin, adaptation de la posologie du propranolol pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.

    Insuline, sulfamides hypoglycémiants

    Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie. Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l'auto-surveillance glycémique.

    Lidocaïne (avec la lidocaïne utilisée par voie IV)

    Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).

    Surveillance clinique, ECG et, éventuellement, contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l’association et après l’arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

    Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride)

    · anti-arythmiques de la classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ;

    · anti-arythmiques de la classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotatol) ;

    · certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ;

    · autres : cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV, luméfantrine, véralipride.

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    Propafénone

    Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).

    Surveillance clinique et ECG.

    Rizatriptan

    Augmentation des concentrations plasmatiques de rizatriptan par diminution de son métabolisme hépatique par le propranolol.

    Diminuer la posologie de rizatriptan de moitié en cas de traitement par le propranolol.

    Glinides

    Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l’hypoglycémie : palpitations et tachycardie.

    Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l’autosurveillance glycémique.

    Associations à prendre en compte

    Anti-inflammatoires non stéroïdiens

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens pyrazolés).

    Alphabloquants à visée urologique

    Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.

    Amifostine, antidépresseurs imipraminiques, dérivés nitrés et apparentés

    Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    Antihypertenseurs alpha bloquants

    Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.

    Autres bradycardisants

    Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

    Dihydropyridines

    Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).

    Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

    Dipyridamole (avec le dipyridamole IV)

    Majoration de l’effet antihypertenseur.

    Neuroleptiques

    Effet vasodilatateur et risques d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    Phénobarbital, (par extrapolation primidone)

    Diminution des concentrations plasmatiques du propranolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).

    Pilocarpine

    Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

    Rifampicine

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité du bêtabloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance. Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.

    Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique 4.9), tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).

    En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.

    Allaitement

    Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique 5.2).

    La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont listés ci-dessous selon la terminologie MedDRA par classe de système d’organe et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1000), très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Fréquents (≥ 1/100 et < 1/10)

    · général: asthénie ;

    · affections cardiovasculaires: bradycardie, refroidissement des extrémités, syndrome de Raynaud ;

    · troubles du système nerveux central: insomnie, cauchemars

    · érythème fessier.

    Peu fréquents (≥ 1/1000 et < 1/100)

    · troubles digestifs: gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées.

    Rares (≥ 1/10 000 et < 1/1000)

    · général: sensations vertigineuses ;

    · système hématopoïétique: thrombocytopénie ;

    · affections cardiovasculaires: insuffisance cardiaque, ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant, hypotension orthostatique pouvant être associée à une syncope, aggravation d'une claudication intermittente existante ;

    · troubles du système nerveux central: hallucinations, psychoses, modifications de l'humeur, confusion, impuissance ;

    · système cutané: purpura, alopécie, éruptions psoriasiformes, exacerbation d'un psoriasis, rash cutané ;

    · troubles neurologiques: paresthésies ;

    · vision: sécheresse oculaire, perturbation de la vision ;

    · système respiratoire: un bronchospasme peut survenir chez les patients présentant un asthme ou des antécédents d'asthme, avec parfois une issue fatale.

    Très rares (<1/10 000)

    · système endocrinien: hypoglycémie chez les sujets à risque (voir rubrique 4.4) ;

    · au niveau biologique: on a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement ;

    · système nerveux: des cas isolés de myasthénie ou d'exacerbation ont été rapportés.

    Fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · notamment chez les enfants et adolescents ;
    Hypoglycémie et crises convulsives liées à l'hypoglycémie ;

    · dermatite psoriasiforme.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration par voie veineuse :

    · d'atropine, 1 à 2 mg en bolus ;

    · de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent suivi si nécessaire d'une perfusion de 1 à 10 mg par heure ;

    · puis, si nécessaire

    o soit d'isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 microgrammes, l'injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 microgrammes ;

    o soit de dobutamine 2,5 à 10 microgrammes/kg/min.

    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquant:

    · glucagon sur la base de 0,3 mg/kg ;

    · hospitalisation en soins intensifs ;

    · isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : BETA-BLOQUANT, code ATC : C07AA05.

    Le propranolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques:

    · l'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1cardiosélective ;

    · un effet anti-arythmique ;

    · l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).

    Le propranolol diminue le risque de récidive de l'infarctus du myocarde et la mortalité, particulièrement la mort subite.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Relation concentration-activité

    Le blocage de l'effet du sympathique à l'effort (inhibition de la tachycardie) est obtenu avec des concentrations plasmatiques comprises entre 8 et 100 microgrammes/l (concentrations inhibitrices: CI 50 = 8 microgrammes/l; CI 100 = 100 microgrammes/l). En tenant compte de la variabilité inter-individuelle élevée des concentrations, un pic plasmatique de 100 microgrammes/l est obtenu avec 1 à 4 mg/kg/jour chez l'adulte (ou mieux 40 à 160 mg/m2 de surface corporelle).

    Pharmacocinétique

    L'absorption est rapide et complète, mais le propranolol subit un effet de premier passage hépatique important. La concentration maximale est obtenue en 1 à 2 heures environ après l'administration orale.

    Le propranolol est lié à plus de 90 % aux protéines plasmatiques. La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 3 heures. Le volume de distribution est de 300 l/1,73 m2, avec des concentrations élevées dans le foie et le système nerveux central. La clairance totale est de 900 à 1200 ml/min/1,73 m2, la clairance hépatique étant de 800 à 900 ml/min.

    Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en 4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétés bêta-bloquantes. Les métabolites sont éliminés par le rein, sous forme glycuroconjuguée, de même qu'une faible fraction de la molécule mère, inchangée (3 - 4 %) ou glycuroconjuguée (15 - 20 %).

    L'élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en 48 heures. La dialysance en épuration extra-rénale est d'environ 20 ml/min pour un débit de 250 ml/min.

    Le propranolol passe la barrière placentaire et se retrouve dans le cordon (concentration: environ 1,5 fois celle du sang maternel).

    La concentration dans le lait maternel est environ moitié de celle du sang. La quantité absorbée par le nourrisson serait ainsi inférieure à 1 % de la dose thérapeutique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    D-mannitol, acide alginique, gélatine, acide stéarique, stéarate de magnésium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    50 ou 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 365 676 4 1 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 375 924 0 6 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 28/09/2020

    Dénomination du médicament

    PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé

    Chlorhydrate de propranolol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C07AA05

    Ce médicament contient une substance active, le propranolol qui appartient à la famille des bêta-bloquants. Il agit en diminuant la tension artérielle, en réduisant les troubles du rythme cardiaque et en ralentissant le cœur.

    Ce médicament est utilisé principalement:

    · pour traiter une tension artérielle élevée;

    · pour éviter des douleurs au niveau de la poitrine (crises douloureuses de l'angine de poitrine);

    · après une crise cardiaque (infarctus du myocarde) ;

    · pour des maladies du cœur et des vaisseaux causées par un taux élevé d’hormones thyroïdiennes dans le sang;

    · pour traiter certaines maladies du cœur et notamment certains troubles du rythme cardiaque ;

    · pour éviter des migraines;

    · pour traiter certains types de tremblements ;

    · pour éviter des palpitations liées par une situation stressante (tel que le trac) ;

    · pour éviter des saignements digestifs chez les personnes qui souffrent d’une maladie grave du foie (cirrhose).

    Ne prenez jamais PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique au propranolol ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous êtes asthmatique ou si vous avez un encombrement des bronches et des poumons (bronchopneumopathie chronique obstructive) ;

    · si vous souffrez d’insuffisance cardiaque non contrôlée par un traitement ;

    · si vous avez eu un problème cardiaque grave (choc cardiogénique) ;

    · si votre tension artérielle élevée est causée par une maladie d’une glande située au dessus du rein (phéochromocytome non traité) ;

    · si vous souffrez d’une certaine forme d’angine de poitrine appelée angor de Prinzmetal (reconnaissable par des douleurs au niveau de la poitrine) ;

    · si votre cœur bat trop lentement (moins de 45-50 battements par minute) ;

    · si vous souffrez de troubles de la conduction : blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés, bloc sino-auriculaire ;

    · si vous avez des problèmes de circulation du sang au niveau des doigts avec des engourdissements (maladie de Raynaud) ;

    · si vous avez une maladie très grave du foie ;

    · si vous avez une tension artérielle basse ;

    · si vous avez une prédisposition à faire de l’hypoglycémie (taux de sucre trop bas dans le sang).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé.

    · vous devez prévenir votre médecin:

    o si vous avez un taux de sucre élevé dans le sang (diabète) ;

    o si vous avez une maladie grave du foie et/ou du rein ;

    o si vous avez une maladie de la peau (psoriasis) ;

    o si vous avez déjà eu des allergies ;

    o si vous avez une maladie de la circulation sanguine (telle que la maladie de Raynaud) ;

    o si vous êtes enceinte ou si vous allaitez ;

    o Si vous avez des antécédents cardiaques.

    Vous ne devez jamais arrêter brutalement votre traitement sans avoir demandé, au préalable, l’avis de votre médecin.

    o si vous devez subir une opération, vous devez prévenir votre anesthésiste que vous prenez ce médicament.

    Patients devant faire attention au risque d'hypoglycémie

    · une hypoglycémie est un taux trop bas de sucre dans le sang. Ce médicament peut aggraver une hypoglycémie en particulier, chez les personnes souffrant de diabète et les personnes non diabétiques mais qui sont prédisposées à l'hypoglycémie (le nourrisson, l'enfant, la personne âgée, les personnes souffrant d'une maladie du foie, les personnes sous dialyse, les personnes qui ont fait un jeûne ou les personnes qui ont pris trop de comprimés) ;

    · cette hypoglycémie peut conduire à des convulsions ou un coma ;

    · vous reconnaîtrez les signes annonciateurs d'une hypoglycémie par une faiblesse, des sueurs, une fringale, des tremblements, une somnolence, des vertiges, des maux de tête, des troubles de la vision, mangez ou buvez quelque chose de sucré. Si l'un de ces signes survient, mangez ou buvez quelque chose de sucré et contactez votre médecin.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Sauf avis contraire de votre médecin, n’utilisez pas PROPRANOLOL EG avec certains médicaments pour le cœur (les antagonistes du calcium : bépridil, diltiazem, vérapamil et fingolimod).

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    En cas de besoin, ce médicament peut être pris durant votre grossesse.

    Si ce traitement est pris en fin de grossesse, une surveillance médicale du nouveau-né est nécessaire pendant quelques jours, si certains effets du traitement se manifestent aussi chez l'enfant.

    Ce médicament passe dans le lait maternel. En conséquence, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    La substance active de ce médicament (le propranolol) peut provoquer un test positif lors d'un contrôle antidopage.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La posologie est variable en fonction de l'affection traitée, elle est aussi adaptée à chaque patient.

    PROPRANOLOL EG peut être utilisé sous certaines conditions chez les enfants pour le traitement des troubles du rythme cardiaque (arythmie). La dose sera ajustée par le médecin en fonction de l'âge et du poids de l'enfant.

    Si les troubles persistent, consultez rapidement votre médecin.

    Dans tous les cas, conformez-vous strictement à l'ordonnance de votre médecin.

    Mode d’administration

    Ce médicament est utilisé par voie orale.

    Les comprimés doivent être avalés avec une boisson (par exemple de l’eau).

    Durée du traitement

    Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez prendre ce médicament. Vous ne devez pas arrêter le traitement sans son autorisation.

    Si vous avez pris plus de PROPRANOLOL EG que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre PROPRANOLOL EG

    En cas d'oubli, prendre dès que possible votre comprimé et poursuivre votre traitement normalement. Ne jamais prendre une double dose pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre PROPRANOLOL EG

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · une fatigue ;

    · des refroidissements des extrémités ;

    · un ralentissement du rythme cardiaque ;

    · des problèmes de circulation du sang au niveau des doigts avec des engourdissements (maladie de Raynaud);

    · des insomnies, des cauchemars

    · érythème fessier.

    Effets indésirables peu fréquents pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · des troubles gastro-intestinaux (douleurs de l’estomac, nausées, vomissements, diarrhées).

    Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :

    · des sensations vertigineuses ;

    · une diminution du nombre de plaquette dans le sang ;

    · une maladie du cœur (insuffisance cardiaque) ;

    · des anomalies du rythme cardiaque (troubles de la conduction cardiaque) ;

    · une chute de la tension artérielle ;

    · une difficulté à marcher pouvant être aggravée chez une personne qui boitait déjà ;

    · des hallucinations, des troubles psychiatriques (psychoses, modifications de l'humeur, confusion), une impuissance ;

    · divers effets sur la peau et les cheveux, notamment des tâches rouges (purpura), une chute de cheveux (alopécie), des boutons rouges (psoriasis ou aggravations d'un psoriasis) ;

    · une sensation de picotement et de fourmillement) ;

    · une sécheresse au niveau des yeux, perturbation de la vision ;

    · contraction des bronches rendant la respiration difficile (bronchospasme).

    Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · taux anormalement bas de sucre dans le sang (hypoglycémie). (voir également le paragraphe « Patients devant faire attention au risque d’hypoglycémie ») ;

    · apparition de certains anticorps (anticorps antinucléaires) visible lors d’une prise de sang;

    · apparition ou aggravation d’une faiblesse musculaire causée par une maladie auto-immune.

    Effets indésirables de fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · des crises convulsives liées à un taux anormalement bas de sucre (hypoglycémie) chez les enfants et adolescents ;

    · dermatite psoriasiforme.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé  

    · La substance active est) :

    Propranolol (sous forme de chlorhydrate)......................................................................... 40 mg

    · Les autres composants sont :

    D-mannitol, acide alginique, gélatine, acide stéarique, stéarate de magnésium.

    Qu’est-ce que PROPRANOLOL EG 40 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé.

    Boîte de 50 ou 90 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Fabricant  

    LABORATOIRES BTT

    Z.I. DE KRAFFT

    67150 ERSTEIN

    ou

    DELPHARM BRETIGNY

    USINE DU PETIT PARIS

    91120 BRETIGNY-SUR-ORGE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).