PROGYNOVA 1 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : comprimé enrobé
- Date de commercialisation : 13/05/1994
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : BAYER HEALTHCARE
Les compositions de PROGYNOVA 1 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | VALÉRATE D'ESTRADIOL | 4287 | 1,000 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 20 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3189156
- Code CIP3 : 3400931891567
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/09/1994
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 25/09/2020
PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Valérate d’estradiol.............................................................................................................. 1,00 mg
Pour un comprimé enrobé
Excipients à effet notoire : lactose, saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie est fonction de chaque cas individuel, habituellement 1 comprimé par jour.
En fonction de l’évolution clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de tension des seins, d’une anxiété, d’une irritabilité indique en général que la dose est trop élevée et doit être diminuée.
Si la dose choisie n’a pas corrigé les symptômes de déficit estrogénique, il faut l’augmenter.
Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l’indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique 4.4).
PROGYNOVA 1 mg peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
· Cyclique, (discontinu), pendant 20 à 25 jours, suivis d’un intervalle libre de tout traitement de 5 à 6 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître.
· Continu, sans aucune période d’arrêt du traitement. Un traitement continu, non cyclique, peut être indiqué chez les femmes dans le cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
S’il s’agit d’une prescription chez une femme ne prenant pas de THS ou d’un relais d’un THS combiné continu, le traitement peut être commencé n’importe quel jour.
Par contre, si le traitement préalable est un THS séquentiel, le cycle de traitement en cours doit être terminé avant de commencer un traitement par PROGYNOVA 1 mg.
Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté pour s’opposer au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène. Le traitement séquentiel par des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
· si le traitement est administré de façon continue, il est recommandé de prendre le progestatif au moins 12 jours chaque mois,
· si le traitement est administré de façon discontinue, le progestatif sera administré durant au moins les 12 derniers jours du traitement par l’estradiol. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle.
Dans les deux cas, des saignements peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
Chez les femmes hystérectomisées, il n’est pas recommandé d’associer un progestatif sauf en cas d’antécédent d’endométriose.
En cas d’oubli d’un comprimé, celui-ci doit être pris dans les 12 heures suivant l’heure habituelle de la prise.
L’oubli d’un comprimé peut favoriser la survenue de « spottings » et saignements.
Informations complémentaires concernant les populations particulières
Enfants et adolescentes
PROGYNOVA 1 mg n’est pas indiqué chez les enfants et les adolescentes.
Personnes âgées
Aucune donnée indiquant qu’un ajustement posologique est nécessaire chez les personnes âgées n’est disponible. Pour les femmes âgées de plus de 65 ans, voir rubrique 4.4.
Patientes atteintes d’insuffisance hépatique
PROGYNOVA 1 mg n’a pas été spécifiquement étudié chez des patientes atteintes d’insuffisance hépatique. PROGYNOVA 1 mg est contre-indiqué chez les femmes souffrant d’une maladie hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
Patientes atteintes d’insuffisance rénale
PROGYNOVA 1 mg n’a pas été spécifiquement étudié chez des patientes atteintes d’insuffisance rénale. Aucune donnée indiquant qu’un ajustement posologique est nécessaire chez ces patientes n’est disponible.
Mode d’administration
Voie orale.
· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein,
· Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (par exemple cancer de l’endomètre),
· Hémorragie génitale non diagnostiquée,
· Hyperplasie endométriale non traitée,
· Antécédent d’accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire),
· Troubles thrombophiliques connus (exemple : déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine) (voir rubrique 4.4),
· Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral),
· Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique jusqu’à normalisation des tests hépatiques,
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· Porphyrie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les preuves de l'existence de risques associés à un THS dans le traitement des femmes ménopausées prématurément sont limitées. En raison du faible niveau du risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice/risque pourrait cependant être plus favorable que chez les femmes plus âgées.
Examen clinique et surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris des examens appropriés par imagerie tels qu'une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l’une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par PROGYNOVA 1 mg, en particulier :
· léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose,
· facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous),
· facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d’hérédité pour le cancer du sein,
· hypertension artérielle,
· troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique),
· diabète avec ou sans atteinte vasculaire,
· lithiase biliaire,
· migraines ou céphalées sévères,
· lupus érythémateux disséminé,
· antécédent d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous),
· épilepsie,
· asthme,
· otospongiose,
· chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire, les estrogènes peuvent induire ou amplifier les symptômes d’un angio-œdème.
Arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d’une contre-indication ou dans les cas suivants :
· Ictère ou altération de la fonction hépatique,
· augmentation significative de la pression artérielle,
· céphalée de type migraine inhabituelle,
· grossesse.
Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre
Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administration prolongée d’estrogènes seuls. Une augmentation du risque de cancer de l'endomètre a été rapportée chez les utilisatrices d’estrogènes seuls par rapport aux non-utilisatrices, de 2 à 12 fois, en fonction de la durée du traitement et de la dose d'estrogène (voir rubrique 4.8). A l’arrêt du traitement, le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.
Chez les femmes non hystérectomisées, l’association d’un progestatif pendant au moins 12 jours par mois sur un cycle de 28 jours ou l’instauration d’une association estroprogestative continue évite l'augmentation du risque associée à un traitement à base d’estrogènes seuls.
La sécurité endométriale de doses quotidiennes supérieures à 2 mg d’estradiol et à 0,625 mg d’estrogènes conjugués équins par voie orale et à 50 µg par jour pour les patches, associées à un progestatif, n’a pas été démontrée.
Des métrorragies et des “spottings” peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l’arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminer une pathologie maligne.
La stimulation par les estrogènes peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d’endométriose. L’association d’un progestatif à l’estrogène doit être envisagée en cas de foyers résiduels d’endométriose chez les femmes qui ont subi une hystérectomie suite à une endométriose.
Cancer du sein
L’ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement estroprogestatif, ou chez celles prenant un THS à base d’estrogènes seuls, ce risque étant dépendant de la durée du traitement.
Traitement estroprogestatif combiné
L’essai randomisé contrôlé versus placebo Women’s Health Initiative study (WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrent tous deux une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par un THS estroprogestatif combiné, apparaissant au bout d’environ 3 (1-4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).
Traitement par estrogènes seuls
L'étude WHI n'a pas montré d'augmentation du risque de survenue du cancer du sein chez les femmes hystérectomisées utilisant des estrogènes seuls comme THS. Les études observationnelles ont généralement rapporté une légère augmentation du risque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plus faible que chez les utilisatrices d’association estrogènes-progestatifs (voir rubrique 4.8).
Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.
Les THS, en particulier le traitement estroprogestatif combiné, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui peut empêcher la détection radiologique d’un cancer du sein.
Cancer de l’ovaire
Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.
Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d'estrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement.
D'autres études, y compris l'essai WHI (Women's Health Initiative), suggèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir rubrique 4.8).
Accidents thrombo-emboliques veineux
Le THS est associé à un risque 1,3 à 3 fois plus élevé d'accidents thrombo-emboliques veineux (TEV) (par exemple une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire). La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.8).
Les patientes présentant un état thrombophilique connu ont un risque augmenté d’accident thrombo-emboliques veineux et la prise d’un THS peut accroître ce risque. Les THS sont donc contre-indiqués chez ces patientes (voir rubrique 4.3).
Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont : utilisation d'estrogènes, âge avancé, chirurgie importante, immobilisation prolongée, obésité (IMC>30 kg/m2), grossesse/postpartum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer. En revanche, il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices dans les accidents thrombo-emboliques veineux.
Comme chez tous les patients en période postopératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées pour prévenir une TEV après la chirurgie. En cas d’immobilisation prolongée suite à une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement 4 à 6 semaines avant l’intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
Chez les femmes sans antécédents de thrombose veineuse pour lesquelles un parent au 1er degré a présenté des antécédents de thrombose à un jeune âge, des examens peuvent être proposés tout en informant de leurs limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors de ces examens). Si un trouble thrombophilique associé à des thromboses chez des membres de la famille est identifié ou si le trouble est « sévère » (par exemple déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C, ou combinaisons de troubles), le THS est contre-indiqué (voir rubrique 4.3).
Chez les femmes suivant déjà un traitement à long terme par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.
La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d’une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il doit être conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin.
Maladie coronarienne
Il n’existe pas de données d’études contrôlées randomisées démontrant une protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne préexistante traitées par une association d'estroprogestatifs ou par des estrogènes seuls.
Traitement par une association estroprogestative
Le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors d'un traitement par une association estroprogestative. Puisque le risque absolu de base de maladie coronarienne dépend fortement de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne due à l'association estroprogestative est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais augmentera avec l'âge.
Traitement par des estrogènes seuls
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence d'augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées utilisant les estrogènes seuls.
Accidents vasculaires cérébraux ischémiques
L’utilisation d’une association estroprogestative ou d’un traitement à base d’estrogènes seuls est associée à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique jusqu'à 1,5 fois. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou la durée depuis la ménopause. Cependant, comme le risque absolu de base d'accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l'âge, le risque global de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez la femme utilisant un THS augmentera avec l'âge (voir rubrique 4.8).
Autres précautions d’emploi
· Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées. Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent donc être étroitement surveillées en raison de l’augmentation possible des taux circulants du principe actif de PROGYNOVA 1 mg.
· Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d’augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
· Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée ; elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurées par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesurée sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l’augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d’autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D’autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
· L’utilisation du THS n’améliore pas les fonctions cognitives. Des données suggèrent que le risque de probable démence est augmenté chez les femmes débutant une association estroprogestative continue ou un THS à base d’estrogènes seuls après 65 ans.
· Etroite surveillance médicale (avec mesure régulière des taux de prolactine) nécessaire chez les patientes souffrant de prolactinome.
· Des chloasmas peuvent se produire en particulier chez les femmes ayant des antécédents de masques de grossesse (chloasma gravidique). Chez les femmes ayant une prédisposition au chloasma, l’exposition au soleil ou aux ultra-violets devrait être évitée pendant la durée du traitement par THS.
· Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
· Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Note : le résumé des caractéristiques du produit pour tout médicament associé doit être consulté pour identifier d’éventuelles interactions.
Effets d’autres médicaments sur PROGYNOVA 1 mg
Substances augmentant la clairance des hormones sexuelles (diminution de l’efficacité par induction enzymatique), par exemple :
Le métabolisme des estrogènes peut être augmenté par l’utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (p. ex : les barbituriques, la phénytoïne, la primidone, la carbamazépine) et les anti-infectieux (p. ex : la rifampicine, la rifabutine, la névirapine, l’éfavirenz) ainsi que potentiellement le felbamate, la griséofulvine, l’oxcarbazépine, le topiramate et les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum Perforatum).
L’augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l’effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
L’induction enzymatique peut être observée dès les premiers jours de traitement. L’induction enzymatique maximale s’observe généralement en quelques semaines. L’induction enzymatique peut perdurer pendant environ 4 semaines après l’arrêt du traitement.
Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie du THS sont recommandées pendant le traitement par inducteur enzymatique et après son arrêt.
Substances ayant des effets variables sur la clairance des hormones sexuelles :
L’administration concomitante d’hormones sexuelles avec de nombreuses associations d’inhibiteurs de la protéase du VIH et des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, dont les associations avec les inhibiteurs du VHC, peut entrainer une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques des estrogènes. Dans certains cas, l’effet net de ces modifications peut avoir des conséquences significatives.
Le résumé des caractéristiques du produit de tout traitement du VIH / VHC prescrit conjointement doit donc être consulté pour identifier d’éventuelles interactions et des recommandations à ce sujet.
Substances diminuant la clairance des hormones sexuelles (inhibiteurs enzymatiques) :
Les inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A4 comme les antifongiques azolés (p. ex : le fluconazole, l’itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole), le vérapamil, les macrolides (p. ex : la clarithromycine, l’erythromycine), le diltiazem et le jus de pamplemousse peuvent provoquer une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes.
Autres interactions
Examens biologiques
La prise de stéroïdes sexuels peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) telles que la protéine porteuse des corticostéroïdes et des fractions lipidiques/lipoprotéiques, les paramètres du métabolisme des sucres, et les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les valeurs restent généralement dans les limites des valeurs normales du laboratoire. Pour plus d’information, voir rubrique 4.4. « Autres précautions d’emploi ».
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d’estrogènes.
Allaitement
PROGYNOVA 1 mg n’a pas d’indication au cours de l’allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables graves liés à l’utilisation d’un traitement hormonal substitutif sont mentionnés dans la rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi.
Le tableau ci-après présente les effets indésirables rapportés par les utilisatrices de traitement hormonal substitutif, classés par système organe (MedDRA).
Le terme MedDRA le plus approprié pour décrire chaque réaction et ses synonymes, ainsi que les affections liées sont utilisés.
Système
Fréquent
≥1/100 ; <1/10
Peu fréquent
≥1/1 000 ; <1/100
Rare
<1/1 000
Infections et infestations
Vaginite/candidose vaginale
Affections du système immunitaire
Réaction
d’hypersensibilité
Réaction anaphylactique (chez des femmes ayant des antécédents de réaction allergique)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise ou perte de poids
Intolérance au glucose
Affections psychiatriques
Dépression
Troubles de l’humeur
Anxiété, Augmentation ou diminution de la libido
Affections du système nerveux
Céphalées
Sensation vertigineuse
Migraine,
Aggravation d’une épilepsie
Affections oculaires
Troubles visuels
Intolérance aux lentilles de contact
Affections cardiaques
Palpitations
Affections vasculaires
Maladie thromboembolique veineuse
Hypertension artérielle
Affections gastro-intestinales
Douleur abdominale, Nausée
Dyspepsie
Flatulence Vomissement
Affections hépatobiliaires
Anomalie des tests de la fonction hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash,
Prurit
Erythème noueux,
Urticaire
Hirsutisme,
Acné,
Décoloration de la peau
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Crampes musculaires
Affections des organes de reproduction et du sein
Saignements vaginaux / utérins
Spotting
Ménorragies
Hyperplasie endométriale (voir rubrique 4.4)
Tension et douleur mammaire
Tumeur bénigne du sein
Augmentation de taille d’un léiomyome utérin
Dysménorrhée,
Perte vaginale, Syndrome prémenstruel, Hypertrophie mammaire,
Galactorrhée
Troubles
généraux
et anomalies au site d’administration
Œdème
Fatigue
Risque de cancer du sein
· Une augmentation jusqu'à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association estroprogestative pendant plus de 5 ans.
· L'augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices d'estrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d'associations estroprogestatives.
· Le niveau de risque dépend de la durée du traitement (voir rubrique 4.4).
· Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus large essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées ci-après.
Plus large méta-analyse d’études épidémiologiques prospectives
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)
Age au début du THS (ans)
Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 5 ans (50-54 ans) *
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 5 ans
THS par estrogènes seuls
50
13,3
1,2
2,7
Association estroprogestative
50
13,3
1,6
8,0
*Issu des taux d'incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²).
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²)
Age au début du THS (ans)
Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 10 ans (50-59 ans) *
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS après 10 ans
THS par estrogènes seuls
50
26,6
1,3
7,1
Association estroprogestative
50
26,6
1,8
20,8
*Issu des taux d'incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m²).
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Etude WHI aux Etats-Unis
Risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement
Tranche d’âge (années)
Incidence pour 1 000 patientes dans le bras placebo sur
5 ans
Risque relatif (IC 95 %)
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC 95 %)
Estrogènes seuls (estrogènes conjugués équins - CEE)
50-79
21
0,8 (0,7-1,0)
-4 (-6-0)*
Association estroprogestative (CEE + MPA)#
50-79
17
1,2 (1,0-1,5)
+4 (0-9)
CEE : estrogènes conjugués équins ; MPA : acétate de médroxyprogestérone
*Etude WHI chez les femmes hystérectomisées, n'ayant pas montré d'augmentation du risque de cancer du sein
# Lorsque l'analyse était limitée aux femmes n'ayant pas utilisé de THS avant l'étude, il n'était pas observé d'augmentation du risque au cours des 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque a été plus élevé que chez les non utilisatrices.
Risque de cancer de l’endomètre
Femmes ménopausées non hystérectomisées
Le risque de cancer de l'endomètre est d'environ 5 pour 1 000 femmes ayant un utérus intact et n'utilisant pas de THS. Chez les femmes ayant un utérus intact, l'utilisation d'un THS à base d'estrogènes seuls n'est pas recommandée en raison de l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre (voir rubrique 4.4).
Dans les études épidémiologiques, l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre dépendait de la durée de traitement à base d'estrogènes seuls et de la dose d'estrogène et variait entre 5 et 55 cas supplémentaires diagnostiqués pour 1 000 femmes âgées de 50 à 65 ans.
L'ajout d'un progestatif au traitement par estrogènes seuls pendant au moins 12 jours par cycle permet de prévenir l'augmentation de ce risque. Dans l'étude MWS, l’utilisation pendant 5 ans d'un THS combiné (séquentiel ou continu) n'a pas augmenté le risque de cancer de l’endomètre (RR = 1,0 (0,8 - 1 ,2)).
Risque de cancer ovarien
L'utilisation d'un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d'estrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).
Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1,43, IC 95 % 1,31-1,56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.
Risque d'accident thromboembolique veineux
Le THS est associé à une augmentation de 1,3 à 3 fois du risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux, c'est-à-dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d'un tel événement est plus élevée au cours de la première année d'utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-après :
Etudes WHI - risque additionnel d'accident thromboembolique veineux sur 5 ans de traitement
Age (ans)
Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur
5 ans
Risque relatif (IC 95 %)
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS
Estrogènes seuls par voie orale*
50-59
7
1,2 (0,6-2,4)
1 (-3-10)
Association estroprogestative par voie orale
50-59
4
2,3 (1,2-4,3)
5 (1-13)
* Etude chez des femmes hystérectomisées
Risque de maladie coronarienne
Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS estroprogestatif au-delà de 60 ans (voir rubrique 4.4).
Risque d'accident vasculaire cérébral ischémique
L'utilisation d'un THS à base d'estrogènes seuls ou d'une association estroprogestative est associée à une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque relatif d'AVC ischémique. Le risque d'AVC hémorragique n'est pas augmenté lors de l'utilisation d'un THS.
Ce risque relatif ne dépend pas de l'âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement âge-dépendant, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge (voir rubrique 4.4).
Etudes WHI combinées - risque additionnel d'AVC ischémique* sur 5 ans de traitement
Age (ans)
Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur
5 ans
Risque relatif
(IC à 95 %)
Nombre de cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans
50-59
8
1,3 (1,1-1,6)
3 (1-5)
*Il n’a pas été fait de distinction entre les AVC ischémiques et hémorragiques.
Les effets indésirables suivants, considérés comme effets de classe, ont été rapportés lors de l'administration d'un traitement estroprogestatif :
· affections biliaires,
· troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux,
· purpura vasculaire,
· probable démence au-delà de l’âge de 65 ans (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Un surdosage peut provoquer des nausées et des vomissements et des hémorragies de privation peuvent survenir chez certaines femmes. Il n’existe pas d’antidote spécifique et le traitement doit être symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : estrogènes, code ATC : G03CA03.
Le principe actif, le 17 ß-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l’estradiol endogène humain. Il compense l’arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes de la ménopause.
Information sur les études cliniques
Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique
Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les concentrations maximales d’estradiol dans le plasma sont généralement atteintes 4 à 6 heures après la prise du comprimé. Par rapport à une dose unique, des taux sériques approximativement deux fois plus élevés sont observés après administration de doses multiples.
Après interruption d’un traitement par PROGYNOVA 1 mg, les valeurs de base de l’estradiol et de l’estrone avant traitement sont atteintes en 2 à 3 jours. L'estradiol se lie à l'albumine et à la Sex Hormone Binding Globulin (SHBG). La proportion d'estradiol non liée dans le plasma est d'environ 1 à 1,5 % et celle liée à la SHBG de 30 à 40 %.
Après clivage de l'ester du valérate d'estradiol exogène, le métabolisme du produit suit les étapes de biotransformation de l'estradiol endogène. La clairance métabolique de l'estradiol a été estimée à environ 30 ml/min/kg. Les métabolites de l'estradiol sont excrétés avec une demi-vie d'environ un jour pour environ 90 % par les reins et pour environ 10 % par la bile.
L'estradiol et ses métabolites ne sont excrétés dans le lait qu'en quantités minimes. Après administration orale de valérate d'estradiol environ 3 % de l'estradiol devient biodisponible.
5.3. Données de sécurité préclinique
5 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium), boîte de 1 plaquette.
28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium), boîte de 1 plaquette.
28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium), boîte de 3 plaquettes.
60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium), boîte de 3 plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
220 AVENUE DE LA RECHERCHE
59120 LOOS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 318 915 6 7 : 20 comprimés enrobés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.
· 34009 351 653 7 4 : 28 comprimés enrobés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.
· 34009 351 743 6 9 : 28 comprimés enrobés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.
· 34009 318 916 2 8 : 60 comprimés enrobés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 25/09/2020
PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé
Valérate d'estradiol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé ?
3. Comment prendre PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : estrogènes - code ATC : G03CA03
PROGYNOVA 1 mg est utilisé pour :
Soulager les symptômes apparaissant après la ménopause.
Lors de la ménopause, la quantité d’estrogène produite par l’organisme féminin chute. Chez certaines femmes, cette chute se traduit par des symptômes tels qu’une sensation de chaleur au niveau du visage, du cou et de la poitrine (les « bouffées de chaleur »). PROGYNOVA 1 mg soulage ces symptômes après la ménopause.
PROGYNOVA 1 mg vous sera prescrit uniquement si vos symptômes altèrent gravement votre vie quotidienne.
L'expérience de ce traitement chez les femmes de plus de 65 ans est limitée.
Antécédents médicaux et bilans réguliers
L'utilisation d'un THS entraîne des risques qui doivent être pris en considération lorsque vous décidez de commencer ce traitement ou de le continuer.
L'expérience chez les femmes avec une ménopause précoce (liée à une insuffisance ovarienne ou à une chirurgie) est limitée. Si vous avez une ménopause précoce, les risques liés à l'utilisation d'un THS peuvent être différents. Parlez-en à votre médecin.
Avant de commencer (ou recommencer) un THS, votre médecin vous interrogera sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux. Votre médecin pourra décider de pratiquer un examen clinique. Cet examen peut inclure un examen de vos seins et/ou, si nécessaire, un examen gynécologique.
Dès que vous commencez PROGYNOVA 1 mg, consultez votre médecin pour des examens réguliers (au moins une fois par an). Lors de ces examens, celui-ci pourra aborder avec vous les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement par PROGYNOVA 1 mg.
Faites régulièrement une mammographie en suivant les recommandations de votre médecin.
Si votre médecin vous a informée d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ne prenez jamais PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé :
Si vous avez des doutes sur un des points ci-dessous, parlez-en à votre médecin avant de prendre PROGYNOVA 1 mg :
· si vous avez ou avez eu un cancer du sein, ou s'il existe une suspicion que vous en ayez un,
· si vous avez un cancer sensible aux estrogènes tel qu'un cancer de la paroi de l'utérus (endomètre), ou s'il existe une suspicion que vous en ayez un,
· si vous avez des saignements vaginaux non expliqués,
· si vous avez un développement excessif de la paroi de l'utérus (hyperplasie endométriale) qui n'est pas traité,
· si vous avez ou avez eu un caillot sanguin dans une veine (thrombose veineuse) tel que dans les jambes (thrombose veineuse profonde) ou dans les poumons (embolie pulmonaire),
· si vous avez des troubles de la coagulation sanguine (tels qu'un déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine),
· si vous avez ou avez eu récemment une maladie causée par des caillots sanguins dans les artères telle qu'une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou de l'angine de poitrine,
· si vous avez ou avez eu une maladie du foie, et que vos tests de la fonction hépatique ne sont pas retournés à la normale,
· si vous avez une maladie héréditaire rare du sang appelée «porphyrie »,
· si vous êtes allergique au valérate d’estradiol ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Si l'une de ces pathologies apparaît pour la première fois au cours du traitement avec PROGYNOVA 1 mg, arrêtez le traitement et consultez immédiatement votre médecin.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PROGYNOVA 1 mg.
Signalez à votre médecin avant de débuter votre traitement, si vous avez déjà eu un des signes suivants car ils peuvent revenir ou s’aggraver pendant le traitement par PROGYNOVA 1 mg. Si c’est le cas, consultez votre médecin pour des examens plus réguliers :
· fibrome dans votre utérus,
· présence de muqueuse utérine en dehors de l'utérus (endométriose) ou antécédents de développement exagéré de votre muqueuse utérine (hyperplasie endométriale),
· risque augmenté de développer des caillots sanguins (voir « caillots de sang dans une veine (thromboses veineuses) »),
· risque augmenté d’avoir un cancer dépendant des estrogènes (par exemple si votre mère, votre sœur ou votre grand-mère a eu un cancer du sein),
· hypertension artérielle,
· une maladie du foie, telle qu’une tumeur bénigne du foie,
· diabète,
· calculs biliaires,
· migraine ou maux de tête sévères,
· une maladie du système immunitaire qui peut affecter plusieurs parties du corps (lupus érythémateux disséminé, LED),
· épilepsie,
· asthme,
· une maladie affectant les tympans ou l’audition (otosclérose),
· rétention d’eau liée à des troubles cardiaques ou rénaux,
· un taux élevé de lipides dans votre sang (triglycérides),
· chez les femmes présentant un angio-oedème héréditaire (épisode de gonflement de parties du corps comme les mains, les pieds, le visage, les voies aériennes, lié à un déficit du gène qui contrôle le taux sanguin d’une protéine appelée « Protéine C1 Inhibiteur »), le THS peut déclencher ou amplifier les symptômes,
· une tumeur de l’hypophyse (prolactinome).
Arrêtez de prendre PROGYNOVA 1mg et prévenez immédiatement votre médecin si vous notez l'apparition des signes suivants :
· une des pathologies signalées en rubrique « Ne prenez jamais PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé »,
· une réaction allergique (respiration difficile, oppression thoracique, éruption généralisée à type d'urticaire, démangeaisons),
· jaunissement de votre peau ou du blanc de vos yeux ; c’est peut être un signe d’une maladie du foie,
· une augmentation importante de votre pression artérielle (les symptômes peuvent être mal de tête, fatigue, sensations vertigineuses),
· maux de tête tels qu’une migraine qui apparaissent pour la première fois,
· si vous devenez enceinte,
· si vous remarquez des signes d’un caillot sanguin, tels que :
o gonflement douloureux et rougeur au niveau de vos jambes,
o douleur brutale dans la poitrine,
o difficulté à respirer.
Pour plus d’informations, voir rubrique « Caillots de sang dans une veine (thrombose veineuse)».
Note : PROGYNOVA 1 mg n’est pas un contraceptif. S’il s’est écoulé moins d’un an depuis vos dernières règles, ou si vous avez moins de 50 ans, vous pouvez avoir besoin d’une contraception complémentaire pour éviter une grossesse. Demandez conseil à votre médecin.
THS et cancer
Développement excessif de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et cancer de la paroi de l'utérus (cancer de l'endomètre)
La prise d'un THS à base d'estrogènes seuls augmentera le risque de développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et de cancer de la muqueuse utérine (cancer de l'endomètre).
La prise d'un progestatif en association à PROGYNOVA 1 mg pendant au moins 12 jours sur chaque cycle de 28 jours vous protège de ce risque supplémentaire. Si vous avez toujours votre utérus, votre médecin vous prescrira donc un progestatif à prendre séparément, en plus de PROGYNOVA 1 mg. Si vous n'avez plus votre utérus (si vous avez eu une hystérectomie), votre médecin vous dira si vous pouvez prendre PROGYNOVA 1 mg en toute sécurité sans y associer un progestatif.
Chez les femmes qui ont toujours leur utérus et qui ne prennent pas de THS, en moyenne, 5 sur 1000 auront un cancer de l'endomètre diagnostiqué entre 50 et 65 ans. Chez les femmes de 50 à 65 ans qui ont toujours leur utérus et qui prennent un THS à base d'estrogènes seuls, 10 à 60 femmes sur 1000 présenteront un cancer de l’endomètre (soit 5 à 55 pour 1000 utilisatrices) selon la dose et la durée du traitement.
Saignements inattendus
Avec PROGYNOVA 1 mg vous aurez des saignements une fois par mois (appelés saignements de privation). Mais si vous avez des saignements inattendus ou des petites pertes sanguines (spotting), en plus des saignements mensuels qui :
· persistent au-delà des 6 premiers mois,
· débutent alors que vous prenez PROGYNOVA 1 mg depuis plus de 6 mois,
· persistent après l'arrêt du traitement par PROGYNOVA 1 mg,
consultez votre médecin dès que possible.
Cancer du sein
Pour comparaison
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS à base d'estrogènes seuls pendant 5 ans, on dénombrera 16 à 17 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 0 à 3 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS estroprogestatif pour 5 ans, on dénombrera 21 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 4 à 8 cas supplémentaires).
Chez les femmes de 50 à 59 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer du sein sera posé, en moyenne, chez environ 27 femmes sur 1 000 après une période de dix ans.
Chez les femmes âgées de 50 ans qui prennent un THS à base d'estrogènes seuls pendant 10 ans, on dénombrera 34 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 7 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS estroprogestatif pendant 10 ans, on dénombrera 48 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 21 cas supplémentaires).
Vérifiez régulièrement vos seins. Consultez votre médecin si vous remarquez des changements tels que :
· capitons au niveau de la peau,
· modifications au niveau du mamelon,
· boules éventuelles que vous pouvez voir ou sentir.
De plus, il vous est conseillé de participer aux programmes de dépistage par mammographie lorsque ces programmes sont proposés. Lors d’un dépistage par mammographie, il est important que vous informiez l’infirmière ou le professionnel de santé qui procède à l’examen par rayons X que vous prenez un THS, car ce médicament peut augmenter la densité mammaire et ainsi modifier le résultat de la mammographie. Si la densité mammaire est augmentée, la mammographie peut ne pas détecter toutes les anomalies.
Cancer ovarien
Le cancer de l'ovaire est rare (beaucoup plus rare que le cancer du sein). L'utilisation d'un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d'estrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien.
Le risque de cancer ovarien varie en fonction de l'âge. Par exemple, chez les femmes âgées entre 50 et 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez 2 femmes sur 2 000 en moyenne sur une période de 5 ans. Chez les femmes ayant pris un THS pendant 5 ans, il y aura environ 3 cas sur 2 000 utilisatrices (soit environ un cas supplémentaire).
Effet d’un THS sur le cœur et la circulation
Caillots de sang dans une veine (thrombose veineuse)
Le risque de caillots sanguins dans les veines est environ de 1,3 à 3 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices, particulièrement pendant la première année de prise.
Ces caillots de sang peuvent être graves et si l'un d’eux migre vers les poumons, cela peut causer des douleurs dans la poitrine, un essoufflement, un malaise, voire parfois le décès.
Vous avez plus de risques d’avoir un caillot sanguin, lorsque vous vieillissez, et si l’une des situations suivantes s’applique à vous. Signalez à votre médecin si l'une de ces situations s'applique à vous :
· vous ne pouvez pas marcher pendant une longue période en raison d’une chirurgie majeure, d’une blessure ou d’une maladie grave (voir également rubrique « Si vous devez subir une intervention chirurgicale »),
· vous êtes en surpoids sévère (IMC > 30 kg/m²),
· vous avez des problèmes de coagulation sanguine qui nécessitent un traitement à long terme avec un médicament utilisé pour prévenir les caillots sanguins,
· un de vos parents proches a déjà eu un caillot de sang dans la jambe, le poumon ou un autre organe,
· vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED),
· vous avez un cancer.
Pour les signes de caillot sanguin, voir rubrique « Arrêtez de prendre PROGYNOVA 1 mg et prévenez immédiatement votre médecin ».
Comparaison
Chez les femmes de la cinquantaine ne prenant pas de THS, un caillot sanguin veineux survient en moyenne chez 4 à 7 femmes sur 1000 sur une période de 5 ans.
Chez les femmes de la cinquantaine prenant un THS estroprogestatif sur une période de 5 ans, il y aura 9 à 12 cas sur 1000 utilisatrices (c’est-à-dire 5 cas supplémentaires).
Chez les femmes de la cinquantaine qui n'ont plus leur utérus et qui ont pris un THS contenant uniquement un estrogène pendant 5 ans, il y aura 5 à 8 cas sur 1000 utilisatrices (soit un cas supplémentaire).
Maladie cardiaque (crise cardiaque)
Il n’y a pas de preuve démontrant que le THS permet d'éviter les maladies cardiaques.
Les femmes de plus de 60 ans utilisatrices de THS estroprogestatif ont un risque légèrement plus augmenté de développer une maladie cardiaque que celles qui ne prennent pas de THS.
Pour les femmes qui n'ont plus leur utérus et qui prennent un THS contenant uniquement un estrogène, le risque de développer une maladie cardiaque n'est pas augmenté.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
Le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral est environ 1,5 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices.
Le nombre de cas supplémentaire d'AVC liés à l’utilisation de THS augmente avec l’âge.
Comparaison
Chez les femmes de la cinquantaine ne prenant pas de THS, un AVC est attendu en moyenne chez 8 femmes sur 1000 sur une période de 5 ans.
Pour les femmes de la cinquantaine prenant un THS, il y aura 11 cas sur 1000 utilisatrices sur une période de 5 ans (c’est-à-dire 3 cas supplémentaires).
Autres pathologies
Le THS ne prévient pas la perte de mémoire. Le risque de perte de mémoire pourrait être toutefois plus élevé chez les femmes qui commencent à utiliser un THS après l'âge de 65 ans. Demandez conseil à votre médecin.
Si vous avez des antécédents de masque de grossesse (taches brunes sur le visage ou chloasma), évitez l’exposition au soleil ou aux ultra-violets.
Si les symptômes de déficit en estrogènes liés à la ménopause persistent malgré le traitement, parlez-en à votre médecin.
Autres médicaments et PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Certains médicaments peuvent interférer avec les effets de PROGYNOVA 1 mg. Cette interférence peut entraîner des saignements irréguliers. Ceci s’applique pour les médicaments suivants :
· les médicaments utilisés dans le traitement de l'épilepsie (par exemple les barbituriques, la phénytoïne, la primidone, la carbamazépine, ainsi que potentiellement l’oxcarbazépine, le topiramate et le felbamate),
· les médicaments utilisés dans le traitement de la tuberculose (par exemple la rifampicine et la rifabutine),
· les médicaments utilisés dans le traitement des infections par le VIH et par le virus de l’hépatite C (appelés inhibiteurs de protéase et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, par exemple la névirapine, l’efavirenz, le ritonavir et le nelfinavir),
· les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum),
· les médicaments utilisés dans le traitement des infections fongiques (par exemple la griséofulvine, le fluconazole, l’itraconazole, le kétoconazole et le voriconazole).
· les médicaments utilisés dans le traitement des infections bactériennes (par exemple la clarithromycine et l’érythromycine),
· les médicaments utilisés dans le traitement de certaines maladies cardiaques ou de l’hypertension artérielle (par exemple le vérapamil et le diltiazem),
· le jus de pamplemousse.
Analyses en laboratoire
Si vous devez faire une prise de sang, signalez à votre médecin ou au personnel du laboratoire d'analyse que vous prenez PROGYNOVA 1 mg, car ce médicament peut modifier les résultats de certaines analyses.
PROGYNOVA 1 mg avec des aliments et boissons
Sans objet.
PROGYNOVA 1 mg est indiqué seulement chez les femmes ménopausées et n'a pas d'indication pendant la grossesse ou l'allaitement.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte alors que vous prenez ce médicament, interrompez le traitement et parlez-en à votre médecin.
La découverte d'une grossesse exposée par mégarde à ce médicament n'en justifie pas l'interruption.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé chez les utilisatrices de PROGYNOVA 1 mg.
PROGYNOVA 1 mg contient du lactose et du saccharose.
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
La posologie doit être adaptée à chaque cas : utilisez PROGYNOVA 1 mg selon la prescription de votre médecin.
Votre médecin veillera à vous prescrire la dose la plus faible pendant une durée la plus courte possible pour traiter vos symptômes. Si vous avez l'impression que la dose est trop forte ou trop faible, parlez-en à votre médecin.
Enfants et adolescentes
PROGYNOVA 1 mg n’est pas indiqué chez les enfants et les adolescentes.
Personnes âgées
Aucune donnée indiquant qu’un ajustement posologique est nécessaire chez les personnes âgées n’est disponible. Pour les femmes âgées de plus de 65 ans, voir rubrique 2.
Fréquence d’administration
Le traitement peut être utilisé de façon discontinue (cyclique) 20 à 25 jours suivis de 2 à 7 jours sans traitement, ou de façon continue sans arrêt de traitement.
Si votre médecin associe à ce traitement un autre médicament hormonal (progestatif) durant au moins les 12 derniers jours du traitement par PROGYNOVA 1 mg, ce traitement ne devra pas être oublié.
Des saignements évoquant les règles peuvent survenir pendant la période d'interruption. Ces saignements sont normaux et peu abondants. Si des saignements abondants ou irréguliers surviennent, consultez votre médecin.
Si vous avez l'impression que l'effet de PROGYNOVA 1 mg est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
SEUL votre médecin est qualifié pour modifier les modalités du traitement.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale
Si vous devez subir une intervention chirurgicale, informez votre chirurgien que vous prenez PROGYNOVA 1 mg. Il sera peut-être nécessaire d'arrêter le traitement environ 4 à 6 semaines avant l’opération afin de réduire le risque de caillots sanguins (voir rubrique 2, « caillots sanguins dans une veine (thrombose veineuse) »). Demandez à votre médecin quand vous pourrez reprendre PROGYNOVA 1 mg.
Si vous avez pris plus de PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé que vous n’auriez dû :
Un surdosage peut provoquer des nausées, des vomissements et des saignements irréguliers. Aucun traitement spécifique n'est nécessaire mais vous devriez consulter votre médecin si vous êtes concernée.
Si vous oubliez de prendre PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous n'avez pas pris de comprimé plusieurs jours de suite, des saignements irréguliers peuvent apparaître.
En cas de doute, consultez votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé :
A l'arrêt du traitement, les signes de déficit en estrogènes liés à la ménopause peuvent réapparaître.
DANS TOUS LES CAS, CONFORMEZ-VOUS STRICTEMENT À L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.
Les pathologies suivantes sont rapportées plus fréquemment chez les femmes prenant un THS que chez les femmes qui n'en prennent pas :
· cancer du sein,
· épaississement anormal ou un cancer de la paroi de l'utérus (hyperplasie endométriale ou cancer de l’endomètre),
· cancer de l'ovaire,
· caillots sanguins dans les veines des jambes ou des poumons (thrombo-embolie veineuse),
· maladie cardiaque,
· accident vasculaire cérébral,
· probable perte de mémoire si le THS est commencé après l'âge de 65 ans.
Pour plus d'informations concernant ces effets indésirables, voir rubrique 2.
Les effets indésirables suivants ont été signalés lors de l’utilisation de PROGYNOVA 1 mg ou d’autres THS :
Effets indésirables fréquents (affectant entre 1 et 10 patients sur 100)
· modification du poids (augmentation ou diminution),
· maux de tête,
· douleurs abdominales, nausées,
· éruptions sur la peau (rash),
· démangeaisons (prurit),
· saignements anormalement abondants (ménorragie),
· saignements vaginaux irréguliers (« spotting »),
· épaississement anormal de la muqueuse utérine.
Effets indésirables peu fréquents (affectant entre 1 et 10 patients sur 1000)
· inflammation du vagin, infection vaginale due à un champignon (candidose vaginale),
· réaction allergique (hypersensibilité),
· dépression,
· modifications de l’humeur,
· vertiges,
· troubles visuels,
· caillot de sang dans une veine (thrombo-embolie veineuse),
· palpitations,
· troubles gastriques (dyspepsie),
· urticaire (rougeur de la peau s'accompagnant de démangeaisons),
· éruptions cutanées de type érythème noueux,
· tension et douleur des seins,
· tumeur bénigne du sein,
· tumeur bénigne se composant de fibres musculaires lisses dans l'utérus (léiomyome utérin),
· formation de kystes au niveau des seins,
· rétention de liquide (œdèmes périphériques).
Effets indésirables rares (affectant entre 1 et 10 patients sur 10000)
· réaction allergique sévère et parfois fatale se caractérisant particulièrement par des troubles respiratoires, une perte de connaissance, des démangeaisons et une urticaire (réaction anaphylactique),
contactez immédiatement votre médecin si vous ressentez l'un de ces troubles,
· augmentation du taux de sucre dans le sang (diminution de la tolérance aux glucides),
· anxiété,
· modifications du désir sexuel (augmentation ou diminution de la libido),
· migraine,
· aggravation d’une épilepsie,
· intolérance aux lentilles de contact,
· augmentation de la pression artérielle,
· ballonnement,
· vomissements,
· perturbation du bilan hépatique (foie),
· acné,
· croissance excessive de la pilosité,
· décoloration de la peau,
· crampes musculaires,
· saignements douloureux (dysménorrhée),
· écoulement vaginal visqueux blanc, jaunâtre ou verdâtre (leucorrhée),
· troubles de type prémenstruel, augmentation du volume des seins,
· écoulement de lait au niveau des mamelons,
· fatigue.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d'autres THS :
· troubles de la vésicule biliaire,
· divers troubles cutanés :
o apparition de taches brunes sur le visage ou sur le cou, connue sous le nom de "masque de grossesse" (chloasma),
o nodules cutanés rougeâtres douloureux (érythème noueux),
o éruption avec des taches rouges-violettes ou plaies en forme de cible (érythème polymorphe).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.
Pas de précautions particulières de conservation.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé
· La substance active est :
Valérate d'estradiol........................................................................................................ 1,00 mg
Pour un comprimé enrobé
· Les autres composants sont :
Le lactose, l’amidon de maïs, la povidone (K 25 et K 90), le talc, le stéarate de magnésium, le saccharose, le macrogol 6000, le carbonate de calcium, la cire de lignite, le glycérol, le dioxyde de titane (E171), l'oxyde de fer jaune (E172).
Qu’est-ce que PROGYNOVA 1 mg, comprimé enrobé et contenu de l’emballage extérieur
PROGYNOVA 1 mg se présente sous la forme d'un comprimé enrobé.
Boîte de 1 plaquette de 20 ou 28 comprimés.
Boîte de 3 plaquettes de 20 ou 28 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
220 AVENUE DE LA RECHERCHE
59120 LOOS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
220 AVENUE DE LA RECHERCHE
59120 LOOS
DÖBEREINERSTRASSE 20
99427 WEIMAR
ALLEMAGNE
OU
BAYER AG
13342 BERLIN
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).