PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64842776
  • Description : PRAVASTATINE SANDOZ appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (ou statines) qui agissent en réduisant la production de « mauvais » cholestérol par votre corps et en augmentant les taux de « bon » cholestérol. Le cholestérol est un lipide qui peut provoquer une maladie coronarienne en rétrécissant les vaisseaux qui alimentent le cœur en sang. Cette maladie, appelée durcissement des artères ou athérosclérose, peut entraîner des douleurs thoraciques (angine de poitrine), une crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou un accident vasculaire cérébral.Si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou souffrez de douleurs thoraciques au repos (angor instable), PRAVASTATINE SANDOZ diminue le risque d'avoir une autre crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral ultérieurement, quelle que soit votre concentration sanguine en cholestérol.Si vous avez une concentration sanguine en cholestérol augmentée mais que vous n'avez pas de maladie du cœur, PRAVASTATINE SANDOZ diminue le risque de survenue ultérieure de ce type de maladie ou de crise cardiaque.Parallèlement à l'utilisation de PRAVASTATINE SANDOZ, votre médecin vous recommandera d'autres actions à effectuer dans le cadre de votre traitement, comme un régime sans graisses, la pratique régulière d'une activité physique et la perte de poids.Si vous avez eu une greffe d'organe et que vous prenez des médicaments pour empêcher le rejet de greffe, PRAVASTATINE SANDOZ diminue les concentrations élevées de lipides.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 21/11/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé PRAVASTATINE SODIQUE 73208 40 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2182436
    • Code CIP3 : 3400921824360
    • Prix : 12,81 €
    • Date de commercialisation : 06/03/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3901494
    • Code CIP3 : 3400939014944
    • Prix : 4,36 €
    • Date de commercialisation : 02/02/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 23/10/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé contient 40 mg de pravastatine sodique.

    Excipient à effet notoire :

    Chaque comprimé contient 19,0 mg de lactose et 0,8 mmol (17,8 mg) de sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimés marron clair, tachetés, ovales, avec une barre de cassure sur les deux faces et la gravure P40 sur une face.

    La barre de cassure n'est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en deux demi-doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypercholestérolémie

    Traitement des hypercholestérolémies primaires ou des dyslipidémies mixtes, en complément d'un régime, quand la réponse au régime et aux autres traitements non pharmacologiques (exercice ou perte de poids, par exemple) est insuffisante.

    Prévention primaire

    Réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients présentant une hypercholestérolémie modérée ou sévère et exposés à un risque élevé de premier événement cardiovasculaire, en complément d'un régime (voir rubrique 5.1).

    Prévention secondaire

    Réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde (IDM) ou d'angor instable et un taux de cholestérol normal ou élevé, en plus de la correction des autres facteurs de risque (voir rubrique 5.1).

    Post-transplantation

    Réduction des hyperlipidémies post-transplantation chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur à la suite d’une transplantation d'organe (voir rubriques 4.2, 4.5 et 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Avant de débuter un traitement par pravastatine, toute cause secondaire d'hypercholestérolémie doit être éliminée et les patients doivent être soumis à un régime hypocholestérolémiant standard qui doit être poursuivi pendant toute la durée du traitement.

    Les comprimés de PRAVASTATINE SANDOZ sont administrés par voie orale, en une prise par jour, de préférence le soir, pendant ou en dehors des repas.

    Hypercholestérolémie : la dose recommandée est de 10 à 40 mg une fois par jour. La réponse thérapeutique est observée une semaine après le début du traitement et l'effet maximum d'une dose donnée, après quatre semaines. De ce fait, des bilans lipidiques périodiques doivent être pratiqués et la posologie ajustée en conséquence. La dose journalière maximale est de 40 mg.

    Prévention cardiovasculaire : dans toutes les études de prévention de la morbidité et de la mortalité, la seule dose initiale et d'entretien étudiée était de 40 mg par jour.

    Posologie après transplantation : à la suite d'une transplantation d'organe, la dose initiale recommandée chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur (voir rubrique 4.5) est de 20 mg par jour.

    En fonction de la réponse sur les paramètres lipidiques, la posologie peut être augmentée à 40 mg sous stricte surveillance médicale (voir rubrique 4.5)

    Population pédiatrique

    Enfants et adolescents (âgés de 8-18 ans) avec une hypercholestérolémie familiale hétérozygote : la dose recommandée est de 10 à 20 mg une fois par jour entre 8 et 13 ans, des doses supérieures à 20 mg n'ayant pas été étudiées dans cette population ; et de 10 à 40 mg par jour entre 14 et 18 ans (pour les filles et adolescentes en âge de procréer, voir rubrique 4.6 ; pour les résultats de l'étude, voir rubrique 5.1). Il n'y a pas de données cliniques chez l'enfant de moins de 8 ans.

    Personnes âgées : aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez ces patients, sauf s'ils présentent des facteurs de risque prédisposants (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance rénale ou hépatique : une dose initiale de 10 mg par jour est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère ou d'insuffisance hépatique significative. La posologie doit être ajustée sous surveillance médicale en fonction de la réponse sur les paramètres lipidiques.

    Traitements concomitants : les effets hypolipémiants de la pravastatine sodique sur le cholestérol total et le LDL-cholestérol sont majorés en cas d'association à une résine chélatrice des acides biliaires (par ex., cholestyramine, colestipol). La pravastatine doit être administrée soit une heure avant, soit au moins quatre heures après la résine (voir rubrique 4.5).

    Pour les patients prenant de la ciclosporine, associée ou non à d'autres immunosuppresseurs, le traitement doit être initié par 20 mg de pravastatine une fois par jour, puis une augmentation à 40 mg doit être réalisée avec précaution (voir rubrique 4.5).

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · Affection hépatique évolutive, y compris élévations prolongées et inexpliquées des taux de transaminases sériques au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale (> 3 LSN) (voir rubrique 4.4),

    · Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    La pravastatine n'a pas été évaluée chez les patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote. Le traitement n'est pas adapté quand l'hypercholestérolémie est liée à un HDL-cholestérol élevé.

    Comme pour les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'association de la pravastatine et des fibrates n'est pas recommandée.

    Population pédiatrique

    Chez l'enfant avant la puberté, le rapport bénéfice/risque du traitement doit être soigneusement évalué par les médecins avant le début du traitement.

    Insuffisance hépatique

    Comme avec les autres traitements hypolipémiants, une élévation modérée des taux de transaminases hépatiques a été observée. Dans la majorité des cas, les taux de transaminases hépatiques sont revenus à leur valeur initiale sans qu'il ait été nécessaire d'arrêter le traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients chez lesquels survient une élévation des taux de transaminases et le traitement doit être interrompu si une élévation de l'alanine-aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate-aminotransférase (ASAT) supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale persiste.

    De rares cas d’insuffisance hépatique (dont certains ayant entrainé le décès) ont été rapportés, après la mise sur le marché, chez les patients traités par les statines dont la pravastatine. Le traitement doit être arrêté sans délai chez les patients présentant, en cours de traitement, une atteinte hépatique sévère avec signes cliniques et/ou hyperbilirubinémie ou jaunisse. Si aucune autre étiologie n’est retrouvée, le traitement ne doit pas être repris.

    Il convient d'être prudent quand la pravastatine est administrée à des patients ayant un antécédent d'affection hépatique ou de consommation importante d'alcool.

    Pneumopathie interstitielle

    Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportés avec certaines statines, en particulier lors de traitements à long terme (voir rubrique 4.8). Les symptômes peuvent inclure une dyspnée, une toux non productive et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.

    Diabète

    Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d’un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l’instauration d’un traitement antidiabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d’arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire l’objet d’une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.

    Effets musculaires

    Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines), la pravastatine a été associée à la survenue de myalgies, de myopathies et très rarement de rhabdomyolyses. Une atteinte musculaire doit être envisagée chez tout patient traité par une statine présentant des symptômes musculaires inexpliqués tels que douleur ou sensibilité musculaire, faiblesse musculaire ou crampes musculaires. Dans de tels cas, un dosage de créatine phosphokinase (CPK) devra être pratiqué (voir ci-dessous).

    Le traitement par statine doit être temporairement interrompu si le taux de CPK est > 5 x LSN ou s'il existe des signes cliniques sévères. Très rarement (de l'ordre de 1 cas sur 100 000 patient-années), une rhabdomyolyse peut survenir, associée ou non à une insuffisance rénale secondaire. Une rhabdomyolyse est une atteinte aiguë des muscles striés potentiellement mortelle qui peut apparaître de façon imprévisible durant le traitement et qui se caractérise par une destruction musculaire massive associée à une élévation majeure du taux de CPK (en général > 30 ou 40 x LSN) conduisant à une myoglobinurie.

    Le risque d'atteinte musculaire avec les statines semble être exposition-dépendant et peut ainsi varier entre les différentes molécules (caractères lipophiles et profils pharmacocinétiques différents), y compris en fonction de leur dosage et de leur potentiel d'interactions médicamenteuses. Bien qu'il n'y ait pas de contre-indication d'ordre musculaire à la prescription d'une statine, certains facteurs prédisposants qui incluent un âge avancé (> 65 ans), une hypothyroïdie non contrôlée, et une insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité musculaire et en conséquence justifient une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque et une surveillance clinique particulière. Un dosage des CPK est indiqué avant l'instauration du traitement par statine chez ces patients (voir ci-dessous).

    De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certaines statines. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune (IMNM) est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l’arrêt du traitement par la statine.

    Au cours d'un traitement par statine, le risque et la sévérité des troubles musculaires sont augmentés par l'association à des médicaments entraînant des interactions médicamenteuses, comme la ciclosporine, la clarithromycine et les autres macrolides ou la niacine. L'utilisation des fibrates seuls est occasionnellement associée à une atteinte musculaire. L'utilisation combinée d'une statine et des fibrates doit généralement être évitée. Une augmentation de l'incidence des atteintes musculaires a également été décrite chez les patients recevant d'autres statines en association avec des inhibiteurs du cytochrome P450. Ceci peut résulter d'interactions pharmacocinétiques qui n'ont pas été documentées pour la pravastatine (voir rubrique 4.5). Les symptômes musculaires associés à un traitement par statine disparaissent généralement après l'arrêt du traitement.

    Les statines, dont la pravastatine, ne doivent pas être utilisées en même temps que des formulations systémiques d’acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l’arrêt d’un traitement par acide fusidique. Chez les patients chez qui l’administration systémique d’acide fusidique est jugée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique.

    Des cas de rhabdomyolyse (y compris quelques décès) ont été rapportés chez des patients recevant de l’acide fusidique et des statines en association (voir rubrique 4.5). Les patients doivent être invités à consulter immédiatement un médecin s’ils développent le moindre symptôme de faiblesse, douleur ou sensibilité musculaires.

    Le traitement par statine peut être réinstauré sept jours après la dernière administration d’acide fusidique.

    Dans certaines situations exceptionnelles nécessitant l’administration systémique prolongée d’acide fusidique, par exemple pour le traitement d’infections sévères, la nécessité d’associer la pravastatine et l’acide fusidique ne doit être envisagée qu’au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.

    Des cas de myopathie, en particulier de rhabdomyolyse, ont été rapportés lors d’une administration concomitante de pravastatine et de colchicine. Des mesures de précaution doivent être prises en cas de prescription de pravastatine avec de la colchicine (voir la rubrique 4.5).

    Mesure et interprétation de la CPK

    Un dosage de routine des taux de créatine phosphokinase (CPK) ou d'autres enzymes musculaires n'est pas recommandé chez les patients asymptomatiques traités par statine. Toutefois, le dosage des taux de CPK est recommandé avant traitement par statine chez les patients ayant des facteurs prédisposants et chez les patients présentant des symptômes musculaires durant leur traitement par statine, comme décrit ci-après. Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 x LSN), une nouvelle mesure devra être effectuée environ 5 à 7 jours plus tard pour confirmer le résultat. Lors de la mesure, le taux de CPK doit être interprété en tenant compte d'autres facteurs potentiels pouvant entraîner un dommage musculaire provisoire tel qu'un effort musculaire intense ou un traumatisme musculaire.

    Avant l'instauration du traitement

    Une attention particulière doit être portée aux patients ayant des facteurs prédisposants tels qu'une insuffisance rénale, une hypothyroïdie, des antécédents de toxicité musculaire avec un fibrate ou une statine, des antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire héréditaire ou un abus d'alcool. Dans ces situations, un dosage de CPK doit être effectué avant l'instauration du traitement. Un dosage de CPK doit également être envisagé avant traitement chez les personnes âgées de plus de 70 ans, en particulier lorsqu'il existe d'autres facteurs prédisposants. Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 x LSN), le traitement ne doit pas être instauré et une nouvelle mesure devra être effectuée 5 à 7 jours plus tard. L'intérêt du taux basal de CPK est de disposer d'une référence en cas d'élévation ultérieure sous traitement par statine.

    Pendant le traitement

    Les patients doivent être avertis qu'ils doivent signaler rapidement toute apparition inexpliquée de douleur ou sensibilité musculaire, de faiblesse musculaire ou de crampes. Dans ces situations, un dosage de CPK devra être effectué. Si une augmentation sensible (> 5 x LSN) du taux de CPK est détectée, le traitement par statine doit être interrompu. Un arrêt du traitement doit également être envisagé si les signes musculaires sont sévères et entraînent une gêne fonctionnelle quotidienne, même si le taux de CPK reste ≤ 5 x LSN. Si les symptômes disparaissent et si le taux de CPK se normalise, on peut alors réintroduire le traitement par statine, à la dose la plus faible et sous surveillance étroite. Si une maladie musculaire génétique est suspectée, il n'est pas recommandé de reprendre le traitement.

    Mises en garde spéciales concernant les excipients

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Fibrates

    L'utilisation des fibrates seuls est occasionnellement associée à une atteinte musculaire. Une augmentation du risque d'effets indésirables musculaires, notamment de rhabdomyolyse, a été décrite lorsque les fibrates sont associés à d'autres statines. Ces effets indésirables ne pouvant être exclus avec la pravastatine, l'utilisation concomitante de la pravastatine et des fibrates (par exemple le gemfibrozil, le fénofibrate) doit généralement être évitée (voir rubrique 4.4). Si cette association est jugée nécessaire, une surveillance étroite de l'état clinique et des CPK des patients sous un tel traitement est nécessaire.

    Cholestyramine/Colestipol

    L'administration concomitante conduit à une diminution d'environ 40 à 50 % de la biodisponibilité de la pravastatine. Aucune diminution cliniquement significative de la biodisponibilité ou de l'effet thérapeutique n'a été observée quand la pravastatine était administrée une heure avant ou quatre heures après la cholestyramine ou une heure avant le colestipol (voir rubrique 4.2).

    Acide fusidique

    Le risque de myopathie, y compris de rhabdomyolyse, peut être augmenté par l’administration concomitante d’acide fusidique sous forme systémique et de statines. Le mécanisme de cette interaction (pharmacodynamique, pharmacocinétique, ou les deux) est encore inconnu. Des cas de rhabdomyolyse (y compris quelques décès) ont été rapportés chez des patients recevant cette association. Si le traitement par l’acide fusidique par voie systémique est nécessaire, le traitement par pravastatine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique. Voir aussi rubrique 4.4.

    Ciclosporine

    Une administration concomitante de pravastatine et de ciclosporine conduit à une augmentation d'un facteur 4 environ de l'exposition systémique à la pravastatine. Toutefois, chez certains patients, l'augmentation de l'exposition à la pravastatine peut être plus importante. Une surveillance clinique et biochimique des patients recevant cette association est recommandée (voir rubrique 4.2).

    Antivitamines K

    Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'initiation du traitement ou l’augmentation de la posologie de la pravastatine chez les patients traités de façon concomitante par des antagonistes de la vitamine K (par exemple la warfarine ou un autre anticoagulant coumarinique) peut entraîner une augmentation de l’INR (International Normalized Ratio). L'arrêt ou la réduction de la posologie de la pravastatine peut entraîner une diminution de l'INR. Dans de telles situations, une surveillance appropriée de l'INR est nécessaire.

    Produits métabolisés par le cytochrome P450

    La pravastatine n'est pas métabolisée à un degré cliniquement significatif par le système du cytochrome P450. C'est pourquoi les médicaments métabolisés ou inhibiteurs du cytochrome P450 peuvent être ajoutés à un traitement équilibré par la pravastatine sans induire de variation importante de la concentration plasmatique de cette dernière, contrairement à ce qui a été observé avec d'autres statines. L'absence d'interaction pharmacocinétique significative avec la pravastatine a été spécifiquement démontrée avec plusieurs produits, notamment des substrats/inhibiteurs du CYP3A4, comme le diltiazem, le vérapamil, l'itraconazole, le kétoconazole, les inhibiteurs des protéases, le jus de pamplemousse et les inhibiteurs du CYP2C9 (fluconazole par exemple).

    Macrolides

    Les macrolides peuvent augmenter l'exposition aux statines pendant qu'ils sont utilisés en association. La pravastatine doit être utilisée avec précaution en association avec des antibiotiques macrolides (par exemple érythromycine, clarithromycine, roxithromycine) en raison du potentiel risque accru de myopathies.

    Dans une des deux études d'interactions médicamenteuses entre la pravastatine et l'érythromycine, une augmentation statistiquement significative de l'ASC (70 %) et du Cmax (121 %) de la pravastatine a été constatée.

    Dans une étude similaire portant sur la clarithromycine, une augmentation statistiquement significative de l'ASC (110 %) et du Cmax (127 %) a été observée. Bien que ces modifications soient mineures, il convient de se montrer prudent lors de l'association de la pravastatine à l'érythromycine ou la clarithromycine.

    Warfarine et autres anticoagulants oraux

    Les paramètres de biodisponibilité de la pravastatine à l'état d'équilibre n'ont pas été modifiés après administration de warfarine. L'administration chronique des deux produits n'a pas modifié l'action anticoagulante de la warfarine.

    Colchicine

    Précautions d’emploi : en raison d’un risque augmenté de myopathie/rhabdomyolyse, le suivi clinique et biologique des patients est recommandé, particulièrement lors de l’initiation du traitement associant la pravastatine et la colchicine.

    Acide nicotinique

    Le risque de toxicité musculaire est augmenté quand les statines sont administrées en association avec l’acide nicotinique. Dans une étude, les patients chinois ayant pris de l’acide nicotinique et du laropiprant simultanément avec de la simvastatine ont présenté une fréquence plus élevée de myopathie et de rhabdomyolyse en comparaison avec les patients caucasiens.

    Rifampicine

    Dans une étude d’interaction où la pravastatine était administrée en association avec la rifampicine, une augmentation d’environ 3 fois de l’ASC et du Cmax a été observée. Par conséquent, des précautions doivent être prises lorsque l’on associe la pravastatine à la rifampicine si les deux médicaments sont pris en même temps. Aucune interaction n’est attendue si les prises médicamenteuses sont séparées d’au moins deux heures.

    Lénalidomide

    Le risque de rhabdomyolyse est augmenté lorsque les statines sont associées au lénalidomide. En conséquence, il est nécessaire d’effectuer un suivi clinique et biologique renforcé, notamment dans les premières semaines de traitement.

    Autres produits

    Dans des études d'interaction, aucune différence statistiquement significative en termes de biodisponibilité n'a été observée lorsque la pravastatine était administrée avec l'acide acétylsalicylique, les anti-acides (pris une heure avant la pravastatine), l'acide nicotinique ou le probucol.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    La pravastatine est contre-indiquée pendant la grossesse et doit être administrée aux femmes en âge de procréer uniquement si une conception est improbable et si ces patientes ont été informées du risque potentiel. Une attention particulière est recommandée chez les adolescentes en âge de procréer pour s'assurer de leur bonne compréhension du risque potentiel d'un traitement par pravastatine pendant la grossesse.

    Si une patiente prévoit ou déclare une grossesse, le médecin doit être immédiatement informé et l'administration de la pravastatine doit être arrêtée en raison du risque potentiel pour le fœtus.

    Allaitement

    Une faible quantité de pravastatine est excrétée dans le lait maternel. En conséquence, l'administration de pravastatine pendant l'allaitement est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    Fertilité

    Aucune donnée clinique n’est disponible. Des effets sur la fertilité masculine ont été observés dans des études non cliniques à des expositions bien supérieures à l'exposition thérapeutique humaine maximale. La pertinence pour l’utilisation clinique n’est pas connue (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    La pravastatine n'a pas ou peu d'influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines, il convient de prendre en compte l'éventualité de la survenue de vertiges et de troubles visuels pendant le traitement.

    4.8. Effets indésirables  

    Les fréquences des événements indésirables sont classées comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Essais cliniques :

    La pravastatine a été étudiée à la dose de 40 mg au cours de sept études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo portant sur plus de 21 000 patients traités par pravastatine (N= 10 764) ou placebo (N= 10 719), représentant plus de 47 000 patient-années d'exposition à la pravastatine. Plus de 19 000 patients ont été suivis pendant une durée médiane de 4,8 à 5,9 ans.

    Les événements indésirables suivants ont été rapportés ; aucun d'entre eux n'a été observé à une fréquence supérieure de 0,3 % dans le groupe traité par pravastatine, comparativement au groupe sous placebo.

    Affections du système nerveux :

    Peu fréquent : vertiges, céphalées, troubles du sommeil, insomnies.

    Affections oculaires :

    Peu fréquent : troubles de la vue (notamment vision trouble et diplopie).

    Affections gastro-intestinales :

    Peu fréquent : dyspepsie/pyrosis, douleur abdominale, nausées/vomissements, constipation, diarrhées, flatulences.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Peu fréquent : prurit, éruptions cutanées, urticaire, problèmes capillaires et du cuir chevelu (y compris alopécie).

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Peu fréquent : miction anormale (notamment dysurie, pollakiurie, nycturie).

    Affections des organes de reproduction et du sein :

    Peu fréquent : troubles sexuels.

    Troubles généraux :

    Peu fréquent : fatigue.

    Evénements présentant un intérêt clinique particulier

    Muscles squelettiques :

    Des effets sur les muscles squelettiques, par exemple, des douleurs musculo-squelettiques, notamment des arthralgies, des crampes musculaires, des myalgies, une faiblesse musculaire et des taux de CPK élevés ont été rapportés dans les études cliniques. Dans le cadre des études « Cholesterol and Recurrent Events » (CARE), « West of Scotland Coronary Prevention Study » (WOSCOPS) et « Long-term Intervention with Pravastatin in Ischemic Disease » (LIPID), les pourcentages de myalgies (1,4 % sous pravastatine contre 1,4 % sous placebo), de faiblesse musculaire (0,1 % sous pravastatine contre < 0,1 % sous placebo) et l'incidence des taux de CPK > 3 x LSN et > 10 x LSN (1,6 % sous pravastatine contre 1,6 % sous placebo et 1,0 % sous pravastatine contre 1,0 % sous placebo, respectivement) ont été similaires à ceux enregistrés sous placebo (voir rubrique 4.4).

    Effets hépatiques :

    Des élévations des transaminases sériques ont été rapportées. Dans les trois études à long terme, contrôlées contre placebo, CARE, WOSCOPS et LIPID, la fréquence des anomalies marquées des taux d'ALAT et d'ASAT (> 3 x LSN) était similaire dans les deux groupes de traitement (≤ 1,2 %).

    Depuis la mise sur le marché

    En plus des événements cités ci-dessus, les événements indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de la pravastatine :

    Affections du système immunitaire :

    Très rare : réactions d'hypersensibilité: anaphylaxie, angio-œdème, syndrome pseudo-lupique érythémateux.

    Affections du système nerveux :

    Très rare : polyneuropathie périphérique, en particulier en cas d'utilisation prolongée, paresthésies.

    Affections gastro-intestinales :

    Très rare : pancréatite.

    Affections hépatobiliaires :

    Très rare : ictère, hépatite, nécrose hépatique fulminante.

    Fréquence indéterminée : insuffisance hépatique fatale ou non.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Rare : photosensibilité.

    Très rare : dermatomyosite.

    Fréquence indéterminée : éruption lichénoïde.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques :

    Peu fréquent : troubles tendineux, en particulier des tendinites, parfois compliqués par une rupture.

    Très rare : rhabdomyolyse, qui peut être associée à une insuffisance rénale aiguë secondaire à la myoglobinurie, atteinte musculaire (voir rubrique 4.4), myosite, poylmyosite.

    Fréquence indéterminée : myopathie nécrosante à médiation auto-immune (voir la rubrique 4.4).

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines :

    · cauchemars,

    · pertes de mémoire,

    · dépression,

    · cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier lors de traitement à long terme (voir rubrique 4.4),

    · diabète : la fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risques (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/L, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, antécédents d’hypertension artérielle).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    On dispose à ce jour d'une expérience limitée concernant le surdosage en pravastatine. Il n'existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage. Dans un tel cas, le patient doit recevoir un traitement symptomatique et les mesures d'appoint qui s'imposent.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Agents modifiant les lipides, non associés / INHIBITEURS DE LA HMG-CoA REDUCTASE, Code ATC : C10AA03.

    Mécanisme d'action

    La pravastatine est un inhibiteur compétitif de l'hydroxy-3 méthyl-3 glutaryl coenzyme A (HMG-CoA) réductase, enzyme agissant dans les premières étapes de la biosynthèse du cholestérol, et produit son effet hypolipémiant de deux façons. En premier lieu, de par son inhibition compétitive réversible et spécifique de la HMG-CoA réductase, elle induit une diminution modérée de la synthèse de cholestérol intracellulaire. Cela induit une augmentation du nombre des récepteurs de LDL à la surface des cellules ainsi qu'un catabolisme via ces récepteurs et une clairance du LDL-cholestérol circulant renforcés.

    En second lieu, la pravastatine inhibe la production des LDL en inhibant la synthèse hépatique du VLDL-cholestérol, précurseur du LDL-cholestérol.

    Chez les sujets sains tout comme chez les patients hypercholestérolémiques, la pravastatine sodique abaisse les valeurs des paramètres lipidiques suivantes : cholestérol total, LDL-cholestérol, apolipoprotéine B, VLDL-cholestérol et triglycérides ; le HDL-cholestérol et l'apolipoprotéine A sont quant à eux augmentés.

    Efficacité clinique

    Prévention primaire

    L'étude "West of Scotland Coronary Prevention Study (WOSCOPS)" est un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo portant sur 6 595 patients de sexe masculin âgés de 45 à 64 ans présentant une hypercholestérolémie modérée à sévère (LDL-C : 155-232 mg/dl [4.0-6.0 mmol/l]) et sans antécédent d'infarctus du myocarde, traités pendant une durée moyenne de 4,8 ans soit par la pravastatine 40 mg/j soit par placebo, en complément d'un régime. Les résultats obtenus chez les patients traités par la pravastatine ont été les suivants :

    · réduction du risque de décès d'origine coronaire ou d'infarctus du myocarde non fatal (réduction du risque relatif RRR de 31 % ; p = 0,0001 avec un risque absolu de 7,9 % dans le groupe placebo et de 5,5 % dans le groupe des patients traités par pravastatine) ; les effets sur ces événements cardiovasculaires cumulés ont été évidents dès 6 mois de traitement,

    · réduction du nombre total de décès d'origine cardiovasculaires (RRR de 32 % ; p = 0,03),

    · en prenant en compte les facteurs de risque, un RRR de 24 % (p = 0,039) de la mortalité totale a également été observée chez les patients traités par pravastatine,

    · réduction du risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontages coronariens ou angioplastie coronaire) de 37 % (p = 0,009) et à une coronarographie de 31 % (p = 0,007).

    Le bénéfice du traitement sur les critères cités ci-dessus n'est pas connu chez les patients âgés de plus de 65 ans, qui ne pouvaient pas être inclus dans l'étude.

    En l'absence de données chez les patients ayant une hypercholestérolémie associée à un taux de triglycérides supérieur à 6 mmol/l (5,3 g/l) après 8 semaines de régime, dans cette étude, le bénéfice du traitement par pravastatine n'est pas établi chez ce type de patient.

    Prévention secondaire

    L'étude "Long-Term Intervention with Pravastatin in Ischemic Disease (LIPID)" est un essai multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, comparant l'effet de la pravastatine (40 mg/jour) à celui d'un placebo chez 9 014 patients âgés de 31 à 75 ans pendant une durée moyenne de 5,6 années et présentant un taux de cholestérol sérique normal ou élevé (cholestérol total initial = 155 à 271 mg/dl [4,0-7,0 mmol/l], cholestérol total moyen = 219 mg/dl [5,66 mmol/l]) ainsi que des taux variables de triglycérides allant jusqu'à 443 mg/dl [5,0 mmol/l] et un antécédent d'infarctus du myocarde ou d'angor instable dans les 3 à 36 mois précédents. Le traitement par la pravastatine a significativement réduit le risque relatif de décès d'origine coronaire de 24 % (p = 0,0004, avec un risque absolu de 6,4 % dans le groupe placebo, et de 5,3 % dans le groupe des patients traités par pravastatine), le risque relatif d'événements coronariens (décès d'origine coronaire ou IDM non fatal) de 24 % (p < 0,0001) et le risque relatif d'infarctus du myocarde fatal ou non de 29 % (p < 0,0001).

    Chez les patients traités par pravastatine, les résultats ont montré :

    · une réduction du risque relatif de mortalité totale de 23 % (p < 0,0001) et du risque de mortalité cardiovasculaire de 25 % (p < 0,0001),

    · une réduction du risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronarien ou angioplastie transluminale percutanée coronaire) de 20 % (p< 0,0001),

    · une réduction du risque relatif d'accident vasculaire cérébral de 19 % (p = 0,048).

    L'étude "Cholesterol and Recurrent Events (CARE)", est un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, comparant les effets de la pravastatine (40 mg/jour) à ceux d'un placebo sur les décès d'origine coronaire et sur les infarctus du myocarde non fatals sur une durée moyenne de 4,9 ans chez 4 159 patients âgés de 21 à 75 ans présentant un taux de cholestérol total normal (cholestérol total initial moyen < 240 mg/dl) et ayant déjà fait un infarctus du myocarde dans les 3 à 20 mois précédents. Le traitement par la pravastatine a significativement réduit :

    · le taux de récidives d'événements coronariens (décès d'origine coronaire ou IDM non fatal) de 24 % (p = 0,003, placebo 13,3 %, pravastatine 10,4 %),

    · le risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronariens ou angioplastie transluminale percutanée coronaire) de 27 % (p< 0,001).

    Le risque relatif d'accident vasculaire cérébral a également été réduit de 32 % (p = 0,032) et le risque combiné d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique transitoire (AIT) de 27 % (p = 0,02).

    Le bénéfice du traitement sur les critères cités ci-dessus n'est pas connu chez les patients âgés de plus de 75 ans, qui ne pouvaient pas être inclus dans les études CARE et LIPID.

    En l'absence de données chez les patients ayant une hypercholestérolémie associée à un taux de triglycérides supérieur à 4 mmol/l (3,5 g/l) ou supérieur à 5 mmol/l (4,45 g/l) après 4 ou 8 semaines de régime, dans les études CARE et LIPID respectivement, le bénéfice du traitement par pravastatine n'est pas établi chez ce type de patient.

    Dans les études CARE et LIPID, environ 80 % des patients ont reçu de l'acide acétylsalicylique dans le cadre de leur traitement.

    Transplantation cardiaque et rénale

    L'efficacité de la pravastatine chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur à la suite :

    · d'une transplantation cardiaque, a été évaluée au cours d'une étude prospective randomisée, contrôlée (n = 97). Les patients ont reçu à la fois de la pravastatine (20-40 mg) ou non, et un traitement immunosuppresseur standard constitué de ciclosporine, prednisone et azathioprine. Le traitement par pravastatine a significativement réduit le taux de rejet cardiaque avec retentissement hémodynamique à un an, a amélioré la survie à un an (p = 0,025), et réduit le risque d'anomalie vasculaire coronaire du greffon déterminée par angiographie et à l'autopsie (p = 0,049),

    · d'une transplantation rénale, a été évaluée au cours d'une étude prospective non contrôlée, non randomisée (n = 48) sur durée de 4 mois. Les patients ont reçu à la fois de la pravastatine (20 mg) ou non, et un traitement immunosuppresseur standard constitué de ciclosporine et prednisone. Chez les patients ayant subi une transplantation rénale, la pravastatine a significativement réduit à la fois l'incidence des épisodes de rejets multiples et l'incidence des épisodes de rejet aigu confirmés par biopsie, et le recours aux injections répétées de prednisolone et de Muromonab-CD3.

    Population pédiatrique

    Enfants et adolescents (âgés de 8-18 ans)

    Une étude en double aveugle contre placebo chez 214 patients pédiatriques ayant une hypercholesterolémie familiale hétérozygote a été conduite sur 2 ans. Les enfants (8-13 ans) ont été randomisés sous placebo (n = 63) ou 20 mg de pravastatine par jour (n = 65) et les adolescents (âgés de 14 à 18 ans) ont été randomisés sous placebo (n = 45) ou 40 mg de pravastatine par jour (n = 41).

    L'inclusion dans cette étude nécessitait un parent ayant un diagnostic clinique ou moléculaire d'hypercholestérolémie familiale. La valeur moyenne basale de LDL-C était de 239 mg/dl (6,2 mmol/l) dans le groupe pravastatine (entre 151 et 405 mg/dl [3,9 - 10,5 mmol/l] et de 237 mg/dl (6,1 mmol/l) dans le groupe placebo (entre 154 et 375 mg/dl [4,0 - 9,7 mmol/l]). Lors de l'analyse des données groupées des enfants et des adolescents, il a été montré une réduction moyenne significative de LDL-C de - 22,9 % ainsi que du cholestérol total (- 17,2 %), similaire à l'efficacité démontrée chez les adultes sous 20 mg de pravastatine.

    Les effets du traitement par pravastatine étaient similaires dans les deux groupes d'âges. Le LDL-C moyen obtenu était de 186 mg/dl (4,8 mmol/l) (entre 67 et 363 mg/dl [1,7 - 9,4 mmol/l]) dans le groupe pravastatine comparé à 236 mg/dl (6,1 mmol/l) (entre 105 et 438 mg/dl [2,7 - 11,3 mmol/l]) dans le groupe placebo. Chez les sujets recevant la pravastatine, il n'y a pas eu de différence observée sur aucun des paramètres endocriniens surveillés [ACTH, Cortisol, DHEAS, FSH, LH, TSH, œstradiol (filles) et testostérone (garçons)] par rapport au placebo. Il n'a pas été observé de différences du développement, de modification du volume testiculaire ni de différences de score de Tanner par rapport au placebo. La puissance de cette étude pour détecter une différence entre les groupes de traitement était faible.

    L'efficacité à long terme d'un traitement par la pravastatine pendant l'enfance pour réduire la morbidité et la mortalité à l'âge adulte n'a pas été établie.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La pravastatine est administrée par voie orale sous forme active. Elle est rapidement absorbée ; les pics sériques sont atteints 1 à 1,5 heures après l'ingestion. En moyenne, 34 % de la dose administrée par voie orale est absorbée, avec une biodisponibilité absolue de 17 %.

    La présence d'aliments dans le tube digestif entraîne une réduction de la biodisponibilité, mais l'effet hypolipémiant de la pravastatine est identique, qu'elle soit prise pendant ou en dehors des repas.

    Après absorption, 66 % de la pravastatine subit un effet de premier passage hépatique, principal site de son action ainsi que de la synthèse du cholestérol et de la clairance du LDL-cholestérol. Des études in vitro ont démontré que la pravastatine est transportée dans les hépatocytes, avec une entrée nettement moindre dans les autres cellules.

    Compte-tenu de cet effet important de premier passage hépatique, les concentrations plasmatiques de la pravastatine n'ont qu'une valeur prédictive limitée de l'effet hypolipémiant.

    Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles aux doses administrées.

    Distribution

    Environ 50 % de la pravastatine circulante est liée aux protéines plasmatiques.

    Le volume de distribution est d'environ 0,5 l/kg.

    Une faible quantité de pravastatine passe dans le lait maternel.

    Biotransformation et élimination

    La pravastatine n'est pas significativement métabolisée par le cytochrome P450 et ne semble pas non plus être un substrat ou un inhibiteur de la glycoprotéine P mais plutôt un substrat d'autres protéines de transport.

    Après administration par voie orale, 20 % de la dose initiale sont éliminés dans l'urine et 70 % dans les fèces. La demi-vie d'élimination plasmatique de la pravastatine prise oralement est de 1,5 à 2 heures.

    Après administration intraveineuse, 47 % de la dose est éliminée par excrétion rénale et 53 % par excrétion biliaire et biotransformation. Le principal métabolite de la pravastatine est le métabolite isomérique 3-alpha-hydroxy. L'activité inhibitrice de ce métabolite sur la HMG-CoA réductase est de 1/10 à 1/40 de celle du composé mère.

    La clairance systémique de la pravastatine est de 0,81 l/H/kg et la clairance rénale est de 0,38 l/H/kg, ce qui indique une sécrétion tubulaire.

    Populations à risque

    Sujets pédiatriques : le Cmax moyen de pravastatine et les valeurs d'ASC pour des sujets pédiatriques de tout âge et sexe confondus ont été similaires aux valeurs observées chez les adultes après une dose orale de 20 mg.

    Insuffisance hépatique : chez les patients atteints de cirrhose alcoolique, l'exposition systémique à la pravastatine et à ses métabolites est accrue d'environ 50 % comparativement à un patient ayant une fonction hépatique normale.

    Insuffisance rénale : aucune modification significative n'a été observée chez les patients ayant une insuffisance rénale légère. Toutefois, une insuffisance rénale sévère ou modérée peut entraîner une multiplication par deux de l'exposition systémique à la pravastatine et ses métabolites.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    D'après les études conventionnelles pharmacologiques de sécurité, de toxicité à doses répétées et de toxicité sur la reproduction, il n'y a pas d'autres risques pour le patient que ceux attendus sur la base du mécanisme d'action pharmacologique.

    Les études à doses répétées indiquent que la pravastatine peut induire une atteinte musculaire et une hépatotoxicité à des degrés variables ; en général, les effets importants sur ces tissus ne sont apparus qu'à des doses au moins 50 fois supérieures à la dose maximale chez l'homme en mg/kg.

    Les études in vitro et in vivo de génotoxicité n'ont pas mis en évidence de risque mutagène.

    Chez la souris, une étude de carcinogénicité de deux ans avec la pravastatine a montré aux doses de 250 et 500 mg/kg/jour (≥ 310 fois la dose maximale chez l'homme en mg/kg), des augmentations statistiquement significatives de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez les mâles et chez les femelles, et des adénomes pulmonaires chez les femelles uniquement. Chez le rat, une étude de carcinogénicité de 2 ans à la dose de 100 mg/kg/jour (125 fois la dose maximale chez l'homme en mg/kg), a montré une augmentation statistiquement significative de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez le mâle uniquement.

    Après administration à des rats juvéniles, âgés de 4 à 80 jours postnataux [JPN], une dose de pravastatine allant de 5 à 45 mg/kg/jour, un amincissement du corps calleux a été observé pour des niveaux de pravastatine sériques d’environ 1 fois (ASC) la dose maximale de 40 mg utilisée chez l'enfant et l'adolescent. Pour des niveaux de pravastatine d’environ 2 fois (ASC) la dose de 40 mg utilisée chez l'homme, des changements neurocomportementaux ont été observés (majoration du réflexe de tressaillement et augmentation de taux d’erreurs lors du test du Water Maze). Aucun amincissement du corps calleux n'a été observé chez les rats recevant de la pravastatine (250 mg/kg/jour) à compter de 35 JPN et pendant 3 mois, suggérant une sensibilité accrue chez les jeunes rats. La cause ainsi que l'importance de l'amincissement du corps calleux et des effets neurocomportementaux chez les jeunes rats sont inconnus.

    Une altération du sperme et une fertilité réduite ont été observées chez les rats mâles recevant des doses équivalentes à 335 fois (ASC) la dose utilisée chez l’homme. La dose sans effet sur le système reproducteur observé a été de 1(mâle) et 2 (femelle) fois (ASC) la dose de 40 mg utilisée chez l'homme.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Silice colloïdale anhydre, lactose monohydraté, povidone K25, laurylsulfate de sodium, croscarmellose sodique, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, phosphate disodique anhydre, oxyde de fer brun (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1, 7, 10, 14, 20, 21, 28, 30, 50, 60, 90, 98, 100 ou 100x1 comprimés sous plaquettes Aluminium/Aluminium.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 390 141 3 5 : 1 comprimé sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 143 6 4 : 7 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 144 2 5 : 10 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 145 9 3 : 14 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 146 5 4 : 20 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 147 1 5 : 21 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 148 8 3 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 149 4 4 : 30 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 150 2 6 : 50 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 151 9 4 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 218 243 6 0 : 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 017 3 3 : 98 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 019 6 2 : 100 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 020 4 4 : 100 comprimés sous 1 plaquette (Aluminium/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 23/10/2019

    Dénomination du médicament

    PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé

    Pravastatine sodique

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez à votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaitre avant de prendre PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    PRAVASTATINE SANDOZ appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (ou statines) qui agissent en réduisant la production de « mauvais » cholestérol par votre corps et en augmentant les taux de « bon » cholestérol. Le cholestérol est un lipide qui peut provoquer une maladie coronarienne en rétrécissant les vaisseaux qui alimentent le cœur en sang. Cette maladie, appelée durcissement des artères ou athérosclérose, peut entraîner des douleurs thoraciques (angine de poitrine), une crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou un accident vasculaire cérébral.

    Si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou souffrez de douleurs thoraciques au repos (angor instable), PRAVASTATINE SANDOZ diminue le risque d'avoir une autre crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral ultérieurement, quelle que soit votre concentration sanguine en cholestérol.

    Si vous avez une concentration sanguine en cholestérol augmentée mais que vous n'avez pas de maladie du cœur, PRAVASTATINE SANDOZ diminue le risque de survenue ultérieure de ce type de maladie ou de crise cardiaque.

    Parallèlement à l'utilisation de PRAVASTATINE SANDOZ, votre médecin vous recommandera d'autres actions à effectuer dans le cadre de votre traitement, comme un régime sans graisses, la pratique régulière d'une activité physique et la perte de poids.

    Si vous avez eu une greffe d'organe et que vous prenez des médicaments pour empêcher le rejet de greffe, PRAVASTATINE SANDOZ diminue les concentrations élevées de lipides.

    Ne prenez jamais PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique à la pravastatine sodique ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si plusieurs analyses de sang ont montré que votre foie fonctionne anormalement (augmentation du niveau des enzymes hépatiques dans le sang),

    · si vous êtes enceinte ou s’il y a une possibilité que vous soyez enceinte,

    · si vous allaitez (voir rubrique « Grossesse et allaitement »),

    · si vous avez des problèmes de foie (voir rubrique 2 « Avertissements et précautions »).

    En cas de doute, demandez l'avis de votre médecin avant de prendre PRAVASTATINE SANDOZ.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PRAVASTATINE SANDOZ si vous avez ou si vous avez eu dans le passé un problème médical tel que :

    · une maladie des reins ou un fonctionnement insuffisant de la thyroïde,

    · des problèmes d'alcoolisme (consommation régulière de quantités importantes d'alcool),

    · une maladie musculaire héréditaire chez vous-même ou un membre de votre famille,

    · des problèmes musculaires après la prise d'un autre médicament destiné à diminuer les concentrations sanguines de cholestérol, comme une statine ou des fibrates,

    · des antécédents de maladie du foie,

    · une insuffisance respiratoire grave,

    · si vous prenez ou avez pris au cours des 7 derniers jours un médicament appelé acide fusidique (un médicament pour traiter les infections bactériennes) par voie orale ou par injection. L’association d’acide fusidique et de PRAVASTATINE SANDOZ peut entrainer de graves problèmes musculaires (rhabdomyolyse).

    Si vous avez souffert d'un de ces problèmes, votre médecin vous demandera d'effectuer des analyses sanguines avant et éventuellement pendant le traitement par PRAVASTATINE SANDOZ pour évaluer votre risque d'effets indésirables musculaires. Cette analyse pourra également être nécessaire si vous avez plus de 70 ans.

    Retournez voir votre médecin dès que possible pour discuter de ces problèmes et suivez les conseils qu'il vous donnera.

    Prévenez également votre médecin ou votre pharmacien si vous avez une faiblesse musculaire constante. Des examens complémentaires et un traitement peuvent être nécessaires pour la diagnostiquer et la traiter.

    Au cours de votre traitement avec ce médicament, si vous êtes diabétique ou si vous présentez un risque de survenue d’un diabète, vous serez suivi attentivement par votre médecin. Vous pouvez débuter un diabète si vous avez un taux de sucre (glycémie) et de graisses élevés dans le sang, si vous êtes en surpoids et si vous avez une pression artérielle (tension) élevée.

    Chez un petit nombre de personnes, les statines peuvent affecter le foie. Ceci est identifié par un test simple qui recherche des taux élevés d'enzymes hépatiques dans le sang. C’est pour cette raison que votre médecin effectuera habituellement ce test sanguin (test de la fonction hépatique) avant et pendant le traitement par PRAVASTATINE SANDOZ.

    Si vous souffrez de douleurs musculaires inexpliquées, d’une sensibilité, d’une faiblesse ou de crampes musculaires et que vous prenez des statines, contactez immédiatement votre médecin.

    Prévenez également votre médecin ou votre pharmacien si vous avez une faiblesse musculaire constante. Des examens complémentaires et un traitement peuvent être nécessaires pour la diagnostiquer et la traiter.

    Enfants et adolescents (de 8 à 18 ans) atteints d'une maladie héréditaire qui augmente le taux de cholestérol dans le sang (hypercholestérolémie familiale hétérozygote) :

    Chez les enfants avant la puberté, le rapport bénéfice/risque du traitement doit être soigneusement évalué par les médecins avant l'instauration du traitement.

    Autres médicaments et PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Il est important d'informer votre médecin si vous recevez déjà un des traitements suivants :

    · autres médicaments destinés à diminuer les concentrations sanguines de cholestérol, appelés fibrates (par exemple, gemfibrozil, fénofibrate) et acide nicotinique. L'administration concomitante de ces traitements est en effet susceptible d'augmenter le risque de développer des problèmes musculaires,

    · médicaments utilisés pour ajuster ou adapter la réponse immunitaire, par exemple la ciclosporine. L'administration concomitante de ces traitements est en effet susceptible d'augmenter le risque d'effets indésirables,

    · antibiotiques éythromycine, clarithromycine et roxithromycine. L'association peut augmenter le risque de développer des problèmes musculaires,

    · médicament de type résine, destiné à diminuer les concentrations sanguines de lipides, comme la cholestyramine ou le colestipol. PRAVASTATINE SANDOZ doit généralement être pris une heure avant ou quatre heures après l'administration de la résine car cette dernière peut interférer sur l'absorption de PRAVASTATINE SANDOZ si les deux médicaments sont pris de façon trop rapprochée,

    · rifampicine (antibiotique). L’association peut conduire à une augmentation des taux de pravastatine. PRAVASTATINE SANDOZ doit généralement être pris au moins deux heures avant la rifampicine,

    · colchicine (utilisée dans le traitement de la goutte). L'association peut augmenter le risque de développer des problèmes musculaires,

    · lénalidomide (médicament qui affecte la manière dont votre système immunitaire agit). L'association peut augmenter le risque de développer des problèmes musculaires.

    Si vous prenez un médicament utilisé pour traiter et prévenir la formation de caillots sanguins appelé « antagonistes de la vitamine K », dites-le à votre médecin avant de prendre PRAVASTATINE SANDOZ car l'association des antagonistes de la vitamine K et de PRAVASTATINE SANDOZ pourrait augmenter les résultats des tests sanguins utilisés pour surveiller le traitement par les antagonistes de la vitamine K.

    Si vous avez besoin de prendre de l'acide fusidique par voie orale pour traiter une infection bactérienne, vous devrez temporairement arrêter d'utiliser ce médicament. Votre médecin vous dira quand vous pourrez reprendre votre traitement par PRAVASTATINE SANDOZ en toute sécurité. La prise de PRAVASTATINE SANDOZ avec de l'acide fusidique peut rarement entraîner une faiblesse, une sensibilité ou une douleur musculaire (rhabdomyolyse). Pour plus d'informations concernant la rhabdomyolyse, voir la rubrique 4.

    PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé avec des aliments, des boissons et de l’alcool

    PRAVASTATINE SANDOZ peut être pris avec ou sans aliments.

    Informez votre médecin si vous consommez régulièrement de grandes quantités d’alcool. En cas de doute, veuillez suivre les directives de votre médecin.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Vous ne devez pas prendre PRAVASTATINE SANDOZ pendant la grossesse. Les médecins prendront des précautions particulières en cas de prescription de ce médicament à des jeunes femmes susceptibles de tomber enceinte et ils expliqueront correctement le risque potentiel associé au traitement par la pravastatine pendant la grossesse.

    Si vous prévoyez d'être enceinte ou si vous tombez enceinte pendant le traitement, vous devez arrêter de prendre PRAVASTATINE SANDOZ et avertir immédiatement votre médecin (voir rubrique 2 : Ne prenez jamais PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé).

    Vous ne devez pas prendre PRAVASTATINE SANDOZ pendant l'allaitement car PRAVASTATINE SANDOZ passe dans le lait maternel (voir rubrique 2 : Ne prenez jamais PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé).

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    PRAVASTATINE SANDOZ n'interfère généralement pas sur la capacité à conduire des véhicules ou utiliser des machines mais si vous avez des sensations vertigineuses, une vision floue ou double, vérifiez que vous êtes apte à conduire des véhicules ou utiliser des machines avant de le faire.

    PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé contient du lactose.

    Si votre médecin vous a informé d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Adultes

    La dose habituelle de PRAVASTATINE SANDOZ est de 10 à 40 mg une fois par jour, de préférence le soir. PRAVASTATINE SANDOZ peut être pris avec ou sans aliments, avec un demi-verre d'eau.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents (âgés de 8 à 18 ans) avec une hypercholestérolémie familiale hétérozygote

    Utilisation chez les enfants et les adolescents (âgés de 8 à 13 ans) : la dose recommandée est de 10 à 20 mg une fois par jour.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents (âgés de 14 à 18 ans) : la dose recommandée est de 10 à 40 mg une fois par jour.

    Insuffisance rénale et hépatique

    La dose habituelle est de 10 mg une fois par jour chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.

    Après une greffe d'organe

    La dose initiale habituelle est de 20 mg une fois par jour. Cette posologie peut être augmentée à 40 mg par votre médecin.

    Autres médicaments

    PRAVASTATINE SANDOZ doit généralement être pris au moins une heure avant ou quatre heures après l'administration de cholestyramine ou de colestipol.

    La dose initiale habituelle pour une personne qui prend un médicament qui ajuste ou adapte la réponse immunitaire (par ex. la ciclosporine) est de 20 mg une fois par jour. Cette posologie peut être augmentée à 40 mg par votre médecin.

    Durée du traitement

    Votre médecin vous indiquera la durée de votre traitement par ce médicament. Ce médicament doit être pris très régulièrement, et aussi longtemps que votre médecin vous l'a conseillé, même si c'est pour une durée très longue. N'arrêtez pas votre traitement de vous-même.

    Si vous avez l'impression que l'effet de PRAVASTATINE SANDOZ est trop fort ou trop faible, signalez-le à votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous avez pris plus de PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé que vous n'auriez dû

    Si vous avez pris trop de comprimés, ou si une autre personne en a avalé accidentellement, contactez votre médecin ou l'hôpital le plus proche afin de recevoir les conseils appropriés.

    Si vous oubliez de prendre PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé

    Si vous avez oublié une dose, ne vous inquiétez pas. Prenez normalement la prochaine dose prévue. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé

    Vous devez toujours avertir votre médecin si vous souhaitez arrêter le traitement.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves survenant très rarement (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10000)

    Contactez votre médecin dès que possible et arrêtez de prendre PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé si vous présentez des douleurs musculaires, une sensibilité musculaire, une faiblesse ou des crampes inexpliquées ou persistantes, notamment si en même temps vous ne vous sentez pas bien ou que vous avez de la fièvre. Dans de très rares cas, les problèmes musculaires peuvent être graves (rhabdomyolyse) et évoluer vers une pathologie rénale grave et pouvant potentiellement engager le pronostic vital.

    Vous devez arrêter de prendre PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé et voir immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes tels que : gonflement de la face, des lèvres, de la bouche, de la langue, des yeux ou de la gorge, difficultés à avaler, urticaire et difficultés à respirer, vertiges.

    Ce sont les symptômes d’une réaction allergique grave (angiœdème, anaphylaxie) qui doit être traitée immédiatement, généralement dans un hôpital.

    Vous devez arrêter de prendre PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé et voir immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes tels que : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux et/ou manque d'appétit et malaise général, douleurs à l'estomac. Ce sont les symptômes d'une inflammation grave du foie et/ou du pancréas et d'une perte rapide de la fonction hépatique.

    Autres effets indésirables :

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 100)

    · sensations vertigineuses, maux de tête, troubles du sommeil, insomnie,

    · problèmes de vue, comme une vision floue ou double,

    · problèmes gastriques et intestinaux, comme des problèmes de digestion, des brûlures d'estomac, des douleurs ou une gêne à l’estomac, des nausées, des vomissements, une diarrhée ou une constipation et des flatulences,

    · réactions cutanées comme des démangeaisons et des éruptions, une urticaire ou des problèmes de cuir chevelu ou de cheveux, notamment une perte de cheveux,

    · problèmes de vessie (douleurs au moment d'uriner, urines plus fréquentes, obligation d'uriner pendant la nuit),

    · difficultés sexuelles,

    · fatigue,

    · douleurs musculaires et articulaires,

    · inflammation des tendons, pouvant être compliquée par une rupture des tendons.

    Effets indésirables rares (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 1000)

    · augmentation de la sensibilité de la peau au soleil.

    Effets indésirables très rares (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10000)

    · problèmes de toucher dont des sensations de brûlure ou de picotement ou des fourmillements qui pourraient indiquer une lésion des terminaisons nerveuses,

    · réactions allergiques provoquant des douleurs articulaires, des éruptions cutanées et de la fièvre (lupus érythémateux),

    · douleurs ou faiblesse musculaires (myopathie), inflammation des muscles (myosite, polymyosite),

    · anomalie des tests sanguins : augmentation des transaminases (groupe d'enzymes qui se trouvent naturellement dans le sang) pouvant être un signe d'atteinte du foie. Votre médecin peut vous prescrire des tests sanguins réguliers pour les surveiller,

    · inflammation de la peau et des muscles (dermatomyosite).

    Effets indésirables de fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · faiblesse musculaire constante,

    · éruption cutanée y compris éruption lichénoïde.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines (médicaments du même type) :

    · cauchemars,

    · pertes de mémoire,

    · dépression,

    · problèmes respiratoires incluant toux persistante et/ou essoufflement ou fièvre,

    · diabète : l’apparition d’un diabète est plus probable si vous avez des taux élevés de sucres et de graisses dans votre sang, si vous êtes en surpoids ou si vous avez une tension artérielle élevée. Votre médecin vous surveillera durant votre traitement.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé  

    · La substance active est : la pravastatine sodique.

    Chaque comprimé contient 40 mg de pravastatine sodique.

    · Les autres composants sont :

    Silice colloïdale anhydre, lactose monohydraté, povidone K25, laurylsulfate de sodium, croscarmellose sodique, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, phosphate disodique anhydre, oxyde de fer brun (E172).

    Qu’est-ce que PRAVASTATINE SANDOZ 40 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimés marron clair, tachetés, ovales, avec une barre de cassure sur les deux faces et la gravure « P40 » sur une face.

    Ce médicament est disponible en boîtes de 1, 7, 10, 14, 20, 21, 28, 30, 50, 60, 90, 98, 100, 100x1 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    LEK PHARMACEUTICALS D.D.

    VEROVSKOVA 57

    1526 LJUBLJANA

    SLOVENIE

    ou

    SALUTAS PHARMA GMBH

    OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1

    39179 BARLEBEN

    ALLEMAGNE

    ou

    LEK S.A.

    UL. DOMANIEWSKA 50C

    02-672 VARSOVIE

    POLOGNE

    ou

    Lek Pharmaceuticals d.d.

    Trimlini 2D

    9220 Lendava

    SloveniE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {MM/AAAA} {mois AAAA}.

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).