PRAVASTATINE MYLAN 10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65628540
  • Description : Classe pharmacothérapeutique: hypolipidémiants / hypocholestérolémiants et hypotriglyceridémiants / inhibiteurs de la HMG-CoA réductase - code ATC : C10AA03 PRAVASTATINE VIATRIS, comprimé pelliculé est utilisé pour diminuer le taux de cholestérol dans le sang. Traitement de certaines hypercholestérolémies (taux élevé de cholestérol dans le sang) et de certains troubles des lipides (graisses), lorsque le régime et les autres traitements non médicamenteux (tels que l’exercice physique, la perte de poids) sont insuffisants ;Diminution du risque de complication cardio-vasculaire (crise cardiaque, angine de poitrine, accident vasculaire cérébral) et de décès lié à cette maladie chez des patients :Le traitement doit être associé au suivi des conseils hygiéno-diététiques (régime, exercice physique) préconisés par votre médecin.Diminution du taux de cholestérol chez des patients qui ont eu une greffe d’organe.HypercholestérolémiesPrévention des maladies cardiovasculaires Greffe d’organe
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 23/01/2006
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de PRAVASTATINE MYLAN 10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé PRAVASTATINE SODIQUE 73208 10 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2184576
    • Code CIP3 : 3400921845761
    • Prix : 4,07 €
    • Date de commercialisation : 16/07/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 13/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Pravastatine sodique .................................................................................................................... 10 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : lactose monohydraté (52,15 mg/comprimé)

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pêche, sécable de forme capsulaire avec le marquage «10» sur un côté.

    Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypercholestérolémie

    Traitement des hypercholestérolémies primaires ou des dyslipidémies mixtes, en complément d'un régime, quand la réponse au régime et aux autres traitements non pharmacologiques (par exemple, exercice, perte de poids) est insuffisante.

    Prévention primaire

    Réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients présentant une hypercholestérolémie modérée ou sévère et exposés à un risque élevé de premier événement cardiovasculaire, en complément d'un régime (voir rubrique 5.1).

    Prévention secondaire

    Réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde ou d'angor instable et un taux de cholestérol normal ou élevé, en plus de la correction des autres facteurs de risque (voir rubrique 5.1).

    Post-transplantation

    Réduction des hyperlipidémies post-transplantation chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur à la suite d'une transplantation d'organe (voir rubriques 4.2, 4.5 et 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Avant de débuter un traitement par PRAVASTATINE VIATRIS, toute cause secondaire d'hypercholestérolémie doit être éliminée et les patients doivent être soumis à un régime hypocholestérolémiant standard qui doit être poursuivi pendant toute la durée du traitement.

    PRAVASTATINE VIATRIS est administré par voie orale, en une prise par jour, de préférence le soir, pendant ou en dehors des repas.

    Hypercholestérolémie : la dose recommandée est de 10 à 40 mg une fois par jour. La réponse thérapeutique est observée une semaine après le début du traitement et l'effet maximum d'une dose donnée après quatre semaines. De ce fait, des bilans lipidiques périodiques doivent être pratiqués et la posologie ajustée en conséquence. La dose journalière maximale est de 40 mg.

    Prévention cardiovasculaire : dans toutes les études de prévention de la morbidité et de la mortalité, la seule dose initiale et d'entretien étudiée était de 40 mg par jour.

    Posologie après transplantation : à la suite d'une transplantation d'organe, la dose initiale recommandée chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur (voir rubrique 4.5) est de 20 mg par jour. En fonction de la réponse sur les paramètres lipidiques, la posologie peut être augmentée à 40 mg sous stricte surveillance médicale (voir rubrique 4.5).

    Enfants et adolescents (8 - 18 ans) avec une hypercholesterolémie familiale héterozygote : la dose recommandée est de 10 à 20 mg une fois par jour entre 8 et 13 ans, des doses supérieures à 20 mg n'ayant pas été étudiées dans cette population; et de 10 à 40 mg par jour entre 14 et 18 ans (pour les filles et adolescentes en âge de procréer, voir rubrique 4.6; pour les résultats de l'étude voir rubrique 5.1).

    Patients âgés : aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez ces patients, sauf s'ils présentent des facteurs de risque prédisposants (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance rénale ou hépatique : une dose initiale de 10 mg par jour est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère ou d'insuffisance hépatique significative. La posologie doit être ajustée sous surveillance médicale en fonction de la réponse sur les paramètres lipidiques.

    Traitements concomitants : les effets hypolipidémiants de PRAVASTATINE VIATRIS sur le cholestérol total et le LDL-cholestérol sont majorés en cas d'association à une résine chélatrice des acides biliaires (par ex., cholestyramine, colestipol). PRAVASTATINE VIATRIS doit être administré soit une heure avant, soit au moins quatre heures après la résine (voir rubrique 4.5).

    Pour les patients prenant de la ciclosporine, associée ou non à d'autres immunosuppresseurs, le traitement doit être initié par 20 mg de pravastatine une fois par jour et une augmentation à 40 mg doit être réalisée avec précaution (voir rubrique 4.5).

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · Affection hépatique évolutive, y compris élévations prolongées et inexpliquées des taux de transaminases sériques au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale (> 3 N) (voir rubrique 4.4) ;

    · Association avec l’acide fusidique (voir rubrique 4.4 et 4.5) ;

    · Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    La pravastatine n'a pas été évaluée chez les patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote. Le traitement n'est pas adapté quand l'hypercholestérolémie est liée à un HDL-cholestérol élevé.

    Comme pour les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'association de la pravastatine et des fibrates n'est pas recommandée.

    Population pédiatrique

    Chez les enfants avant la puberté, le bénéfice/risque du traitement devra être soigneusement évalué par les médecins avant initiation du traitement.

    Effets hépatiques :

    Comme avec les autres traitements hypolipidémiants, une élévation modérée des taux de transaminases hépatiques a été observée. Dans la majorité des cas, les taux de transaminases hépatiques sont revenus à leur valeur initiale sans qu'il ait été nécessaire d'arrêter le traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients chez lesquels survient une élévation des taux de transaminases et le traitement doit être interrompu si une élévation de l'alanine-aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate-aminotransférase (ASAT) supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale persiste.

    Il convient d'être prudent quand la pravastatine est administrée à des patients ayant un antécédent d'affection hépatique ou de consommation importante d'alcool.

    Effets musculaires :

    Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines), la pravastatine a été associée à la survenue de myalgies, d'atteintes musculaires et très rarement de rhabdomyolyses. Une atteinte musculaire doit être envisagée chez tout patient traité par une statine présentant des symptômes musculaires inexpliqués tels que: douleur ou sensibilité musculaire, faiblesse musculaire ou crampes musculaires. Dans de tels cas, un dosage de créatine phosphokinase (CPK) devra être pratiqué (voir ci-dessous).

    Le traitement par statine doit être temporairement interrompu si le taux de CPK est > 5 N ou s'il existe des signes cliniques sévères. Très rarement (de l'ordre de 1 cas sur 100 000 patient-années), une rhabdomyolyse peut survenir, associée ou non à une insuffisance rénale secondaire. Une rhabdomyolyse est une atteinte aiguë des muscles striés potentiellement mortelle qui peut apparaître de façon imprévisible durant le traitement et qui se caractérise par une destruction musculaire massive associée à une élévation majeure du taux de CPK (en général > 30 ou 40 N), conduisant à une myoglobinurie.

    Le risque d'atteinte musculaire avec les statines semble être exposition-dépendant et peut ainsi varier entre les différentes molécules (caractères lipophiles et profils pharmacocinétiques différents), y compris en fonction de leur dosage et de leur potentiel d'interactions médicamenteuses. Bien qu'il n'y ait pas de contre-indication d'ordre musculaire à la prescription d'une statine, certains facteurs prédisposants peuvent augmenter le risque de toxicité musculaire et en conséquence justifient une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque et une surveillance clinique particulière. Un dosage des CPK est indiqué avant l'initiation du traitement par statine chez ces patients (voir ci-dessous).

    Au cours d'un traitement par statine, le risque et la sévérité des troubles musculaires sont augmentés par l'association à des médicaments entraînant des interactions médicamenteuses. L'utilisation des fibrates seuls est occasionnellement associée à une atteinte musculaire. L'utilisation combinée d'une statine et des fibrates doit généralement être évitée. L'association des statines avec l'acide nicotinique et la colchicine doit également être utilisée avec précaution. Une augmentation de l'incidence des atteintes musculaires a également été décrite chez les patients recevant d'autres statines en association avec des inhibiteurs du cytochrome P450. Ceci peut résulter d'interactions pharmacocinétiques qui n'ont pas été documentées pour la pravastatine (voir rubrique 4.5). Les symptômes musculaires associés à un traitement par statine disparaissent généralement après l'arrêt du traitement.

    L’administration concomitante d’acide fusidique avec les statines est contre-indiquée dans les indications cutanées de l’antibiotique.

    La pravastatine ne doit pas être administrée simultanément à l'acide fusidique sous forme systémique, ni dans les 7 jours suivant l’arrêt d’un traitement par acide fusidique. Chez les patients où l’utilisation d’acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par l’acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains fatals) ont été rapportés chez des patients recevant de l’acide fusidique et une statine en association (voir rubrique 4.5). Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin s’ils présentent des symptômes de faiblesse musculaire, douleurs musculaires, ou une sensibilité musculaire.

    Le traitement par statine peut être réintroduit sept jours après la dernière dose d’acide fusidique.

    Dans des circonstances exceptionnelles, où un traitement prolongé par acide fusidique systémique est nécessaire, par exemple pour le traitement d’infections graves, la nécessité d’une co-administration de pravastatine et d’acide fusidique ne doit être envisagée qu’au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.

    Mesure et interprétation de la créatine phosphokinase :

    Un dosage de routine des taux de créatine phosphokinase (CPK) ou d'autres enzymes musculaires n'est pas recommandé chez les patients asymptomatiques traités par statine. Toutefois, le dosage de CPK est recommandé avant traitement par statine chez les patients ayant des facteurs prédisposants et chez les patients présentant des symptômes musculaires durant leur traitement par statine, comme décrit ci-après. Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 N), une nouvelle mesure devra être effectuée environ 5 à 7 jours plus tard pour confirmer le résultat.

    Lors de la mesure, le taux de CPK doit être interprété en tenant compte d'autres facteurs potentiels pouvant entraîner un dommage musculaire provisoire tel qu'un effort musculaire intense ou un traumatisme musculaire.

    Avant l'initiation du traitement :

    Une attention particulière doit être portée aux patients ayant des facteurs prédisposants tels que : insuffisance rénale, hypothyroïdie, antécédents de toxicité musculaire avec un fibrate ou une statine, antécédent personnel ou familial de maladie musculaire héréditaire ou abus d'alcool. Dans ces situations, un dosage de CPK doit être effectué avant l'initiation du traitement. Un dosage de CPK doit également être envisagé avant traitement chez les personnes âgées de plus de 70 ans, en particulier lorsqu'il existe d'autres facteurs prédisposants.

    Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 N), le traitement ne doit pas être initié et une nouvelle mesure devra être effectuée 5 à 7 jours plus tard. L'intérêt du taux basal de CPK est de disposer d'une référence en cas d'élévation ultérieure sous traitement par statine.

    Pendant le traitement :

    Les patients doivent être avertis qu'ils doivent signaler rapidement toute apparition inexpliquée de douleur ou sensibilité musculaire, de faiblesse musculaire ou de crampes. Dans ces situations, un dosage de CPK devra être effectué. Si une augmentation sensible (> 5 N) du taux de CPK est détectée, le traitement par statine doit être interrompu. Un arrêt du traitement doit également être envisagé si les signes musculaires sont importants avec une gêne fonctionnelle quotidienne, même si le taux de CPK reste ≤ 5 N. Si les symptômes disparaissent et si le taux de CPK redevient normal, on peut alors réintroduire le traitement par statine, à la dose la plus faible et sous surveillance étroite. Si une maladie musculaire génétique est suspectée, il n'est pas recommandé de reprendre le traitement.

    Myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM) :

    De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certaines statines. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune (IMNM) est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l’arrêt du traitement par la statine.

    Effets pulmonaires

    Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés avec certaines statines, plus particulièrement au cours de traitements de longue durée (voir rubrique 4.8). Les symptômes présentés peuvent comprendre une dyspnée, une toux non-productive et une altération de l’état général (fatigue, perte de poids et fièvre).Si une pneumopathie interstitielle est suspectée, le traitement par la pravastatine doit être arrêté.

    Diabète

    Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d’un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l’instauration d’un traitement anti-diabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d’arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l, IMC ˃ 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire lobjet dune surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.

    Excipients :

    Lactose :

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Sodium provenant du principe actif et des excipients :

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    + Fibrates

    L'utilisation de fibrates seuls est occasionnellement associée à des atteintes musculaires. Une augmentation du risque d'effets indésirables musculaires, notamment de rhabdomyolyse, a été décrit lorsque les fibrates sont associés avec d'autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase. Ces effets indésirables ne pouvant être exclus avec la pravastatine, l'utilisation concomitante de la pravastatine et des fibrates (par exemple le gemfibrozil, le fénofibrate) doit généralement être évitée (voir rubrique 4.4). Si cette association est jugée nécessaire, une surveillance étroite de l'état clinique et des CPK des patients sous un tel traitement est nécessaire.

    + Acide fusidique

    · Par voie cutanée : l’administration concomitante d’acide fusidique avec la pravastatine est contre-indiquée dans les indications cutanées de l’antibiotique car elle augmente le risque d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    · Par voie systémique : le risque de myopathie, y compris une rhabdomyolyse, peut être augmenté par la co- administration d'acide fusidique par voie systémique et de statines. Le mécanisme de cette interaction (qu’il soit pharmacodynamique ou pharmacocinétique ou les deux) est encore inconnu. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains fatals) ont été rapportés chez des patients recevant cette association.

    Si un traitement par l’acide fusidique par voie systémique est nécessaire, le traitement par la pravastatine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par l’acide fusidique. Voir également la rubrique 4.4.

    + Cholestyramine/Colestipol

    L'administration concomitante conduit à une diminution d'environ 40 à 50 % de la biodisponibilité de la pravastatine. Aucune diminution cliniquement significative de la biodisponibilité ou de l'effet thérapeutique n'a été observée quand la pravastatine était administrée une heure avant ou quatre heures après la cholestyramine ou une heure avant le colestipol (voir rubrique 4.2).

    + Ciclosporine

    Une administration concomitante de pravastatine et de ciclosporine conduit à une augmentation d'un facteur 4 environ de l'exposition systémique à la pravastatine. Toutefois, chez certains patients, l'augmentation de l'exposition à la pravastatine peut être plus importante. Une surveillance clinique et biochimique des patients recevant cette association est recommandée (voir rubrique 4.2).

    + Colchicine

    L’association de la colchicine avec la pravastatine doit être faite avec prudence, car elle augmente le risque d’effets indésirables musculaires, et notamment de rhabdomyolyse. Une surveillance clinique et biologique sera mise en place, notamment au début de l’association (voir rubrique 4.4).

    + Antivitamines K

    Les paramètres de biodisponibilité de la pravastatine à l'état d'équilibre n'ont pas été modifiés après administration de warfarine. L'administration chronique des deux produits n'a pas modifié l'action anticoagulante de la warfarine.

    Cependant, l’association de la pravastatine avec les antivitamines K doit être faite avec prudence, car elle augmente l’effet de l’antivitamine K et le risque hémorragique. Un contrôle plus fréquent de l’INR sera mis en place avec adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K.

    + Produits métabolisés par le cytochrome P450

    La pravastatine n'est pas métabolisée à un degré cliniquement significatif par le système du cytochrome P450. C'est pourquoi les produits métabolisés ou inhibiteurs du cytochrome P450, peuvent être ajoutés à un traitement équilibré par pravastatine sans induire de variation importante de la concentration plasmatique de pravastatine, contrairement à ce qui est observé avec d'autres statines. L'absence d'interaction pharmacocinétique significative avec la pravastatine a été spécifiquement démontrée avec plusieurs produits, notamment ceux qui sont des substrats/inhibiteurs du CYP3A4, par exemple, le diltiazem, le vérapamil, l'itraconazole, le kétoconazole, les inhibiteurs de protéase, le jus de pamplemousse et les inhibiteurs du CYP2C9 (par exemple, le fluconazole).

    Dans une des deux études d'interactions médicamenteuses entre la pravastatine et l'érythromycine, une augmentation statistiquement significative de l'AUC de la pravastatine (70 %) et du Cmax (121 %) a été constatée. Dans une étude similaire portant sur la clarithromycine, une augmentation statistiquement significative de l'AUC (110 %) et du Cmax (127 %) a été observée. Bien que ces modifications soient mineures, il convient de se montrer prudent lors de l'association de la pravastatine à l'érythromycine ou la clarithromycine.

    + Eltrombopag

    L’association de l’eltrombopag avec la pravastatine doit être faite avec prudence car elle augmente le risque de toxicité de la pravastatine, par inhibition de sa recapture hépatique.

    Une surveillance clinique sera mise en place avec adaptation éventuelle de la posologie de la pravastatine.

    + Lénalidomide

    L’association du lénalidomide avec la pravastatine doit être faite avec prudence car elle augmente le risque de survenue de rhadomyolyses. Le contrôle clinique et biologique sera renforcé, notamment durant les premières semaines de traitement.

    + Autres produits

    Dans des études d'interaction, aucune différence statistiquement significative en terme de biodisponibilité n'a été observée quand la pravastatine était administrée avec l'acide acétylsalicylique, les anti-acides (pris une heure avant la pravastatine), l'acide nicotinique ou le probucol.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    La pravastatine est contre-indiquée pendant la grossesse et doit être administrée aux femmes en âge de procréer uniquement si une conception est improbable et si ces patientes ont été informées du risque potentiel. Une attention particulière est recommandée chez les adolescentes en âge de procréer pour s'assurer de leur bonne compréhension du risque potentiel d'un traitement par pravastatine pendant la grossesse.

    Si une patiente prévoit ou déclare une grossesse, le médecin doit être immédiatement informé et l'administration de la pravastatine doit être arrêtée en raison du risque potentiel pour le fœtus.

    Allaitement

    Une faible quantité de pravastatine est excrétée dans le lait maternel. En conséquence, l'administration de pravastatine pendant l'allaitement est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    La pravastatine n'a pas ou peu d'influence sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Toutefois, lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines, il devra être pris en compte la possible survenue de vertiges, de troubles visuels, de troubles du sommeil (dont insomnie et cauchemars), de perte de mémoire et de dépression pendant le traitement.

    4.8. Effets indésirables  

    Les fréquences des événements indésirables sont classées comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Essais cliniques

    La pravastatine a été étudié à la dose de 40 mg au cours de sept études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo portant sur plus de 21 000 patients traités par pravastatine (N = 10 764) ou placebo (N = 10 719), représentant plus de 47 000 patient-années d'exposition à la pravastatine. Plus de 19 000 patients ont été suivis pendant une durée médiane de 4,8 à 5,9 ans.

    Les événements indésirables suivants ont été rapportés; aucun d'entre eux n'a été observé à une fréquence supérieure de 0,3 % dans le groupe traité par pravastatine, comparativement au groupe sous placebo.

    Affections du système nerveux :

    Peu fréquent : étourdissement, céphalées, troubles du sommeil, insomnies.

    Affections oculaires :

    Peu fréquent : troubles de la vision (notamment vision trouble et diplopie).

    Affections gastro-intestinales :

    Peu fréquent : dyspepsie/pyrosis, douleur abdominale, nausées/vomissements, constipation, diarrhées, flatulences.

    Affections de la peau et du système sous-cutané :

    Peu fréquent : prurit, éruptions cutanées, urticaire, problèmes capillaires et du cuir chevelu (y compris alopécie).

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Peu fréquent : miction anormale (notamment dysurie, fréquence, nycturie).

    Affections des organes de reproduction et du sein :

    Peu fréquent : troubles sexuels.

    Troubles généraux :

    Peu fréquent : fatigue.

    Evénements présentant un intérêt clinique particulier

    Muscles squelettiques :

    Des effets sur les muscles squelettiques, par exemple, des douleurs musculo-squelettiques, notamment des arthralgies, des crampes musculaires, des myalgies, une faiblesse musculaire et des taux de CPK élevés ont été rapportés dans les études cliniques. Dans le cadre des études CARE, WOSCOPS et LIPID, le pourcentage de myalgies (1,4 % sous pravastatine contre 1,4 % sous placebo), de faiblesse musculaire (0,1 % sous pravastatine contre < 0,1 % sous placebo) et l'incidence des taux de CPK > 3 N et > 10 N (1,6 % sous pravastatine contre 1,6 % sous placebo et 1,0 % sous pravastatine contre 1,0 % sous placebo, respectivement) était similaire au placebo (voir rubrique 4.4).

    Effets hépatiques :

    Des élévations des transaminases sériques ont été rapportées. Dans les trois études à long terme, contrôlées contre placebo, CARE, WOSCOPS et LIPID, la fréquence des anomalies marquées des taux d'ALAT et d'ASAT (> 3 N) était similaire dans les deux groupes de traitement (≤ 1,2 %).

    Depuis la mise sur le marché

    En plus des événements cités ci-dessus, les événements indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de la pravastatine:

    Affections du système nerveux :

    Très rare : polyneuropathie périphérique, en particulier en cas d'utilisation prolongée, paresthésies.

    Fréquence indéterminée : cauchemars, perte de mémoire, dépression.

    Affections du système immunitaire :

    Très rare : réactions d'hypersensibilité: anaphylaxie, angio-œdème, syndrome pseudo-lupique érythémateux.

    Affections gastro-intestinales :

    Très rare : pancréatite.

    Affections hépato-biliaires :

    Très rare : ictère, hépatite, nécrose hépatique fulminante.

    Fréquence inconnue : insuffisance hépatique, fatale ou non.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané:

    Rare : photosensibilité.

    Très rare : dermatomyosite.

    Fréquence inconnue : éruption lichénoïde.

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif :

    Très rare : rhabdomyolyse, qui peut être associée à une insuffisance rénale aiguë secondaire à la myoglobinurie, atteinte musculaire (voir rubrique 4.4), myosite, polymyosite.

    Cas isolés de problèmes tendineux, parfois compliqués par une rupture.

    Fréquence indéterminée : myopathie nécrosante à médiation auto-immune (voir rubrique 4.4).

    Affections respiratoires, thoraciques ou médiastinales :

    Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, plus particulièrement au cours des traitements de longue durée (voir rubrique 4.4).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition :

    Diabète¹.

    La fréquence dépendra de la présence ou de l’absence de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation des triglycérides, antécédents hypertension artérielle).

    ¹ issu de la revue du risque de diabète par le Groupe Européen de Pharmacovigilance.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    On dispose à ce jour d'une expérience limitée concernant le surdosage de pravastatine. Il n'existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage. Dans un tel cas, le patient doit recevoir un traitement symptomatique et les mesures d'appoint qui s'imposent.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : hypolipidémiants / hypocholestérolémiants et hypotriglyceridémiants / inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, code ATC : C10AA03.

    Mécanisme d'action

    La pravastatine est un inhibiteur compétitif de l'hydroxy-3 méthyl-3 glutaryl coenzyme A (HMG-CoA) réductase, enzyme agissant dans les premières étapes de la biosynthèse du cholestérol, et produit son effet hypolipidémiant de deux façons.

    En premier lieu, de par son inhibition compétitive réversible et spécifique de la HMG-CoA réductase, elle induit une diminution modérée de la synthèse de cholestérol intracellulaire. Cela induit une augmentation du nombre des récepteurs de LDL à la surface des cellules ainsi qu'un catabolisme via ces récepteurs et une clairance du LDL-cholestérol circulant renforcés.

    En second lieu, la pravastatine inhibe la production des LDL en inhibant la synthèse hépatique du VLDL-cholestérol, précurseur du LDL-cholestérol.

    Chez les sujets sains tout comme chez les patients hypercholestérolémiques, la pravastatine sodique abaisse les valeurs des paramètres lipidiques suivantes: cholestérol total, LDL-cholestérol, apolipoprotéine B, VLDL-cholestérol et triglycérides ; le HDL-cholestérol et l'apolipoprotéine A sont quant à eux augmentés.

    Efficacité et sécurité clinique

    Prévention primaire

    L'étude "West of Scotland Coronary Prevention Study (WOSCOPS)" est un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo portant sur 6 595 patients de sexe masculin âgés de 45 à 64 ans présentant une hypercholestérolémie modérée à sévère (LDL-C: 155 - 232 mg/dl [4.0 - 6.0 mmol/l]) et sans antécédent d'infarctus du myocarde, traités pendant une durée moyenne de 4,8 ans soit par la pravastatine 40 mg/j soit par placebo, en complément d'un régime. Les résultats obtenus chez les patients traités par la pravastatine ont été les suivants :

    · réduction du risque de décès d'origine coronaire ou d'infarctus du myocarde non fatal (réduction du risque relatif RRR de 31 % ; p = 0,0001 avec un risque absolu de 7,9 % dans le groupe placebo et de 5,5 % dans le groupe des patients traités par pravastatine) ; les effets sur ces événements cardiovasculaires cumulés ont été évidents dès 6 mois de traitement ;

    · réduction du nombre total de décès d'origine cardiovasculaires (RRR de 32 % ; p = 0,03) ;

    · en prenant en compte les facteurs de risque, un RRR de 24 % (p = 0,039) de la mortalité totale a également été observée chez les patients traités par pravastatine ;

    · réduction du risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronarien ou angioplastie coronaire) de 37 % (p = 0,009) et à une coronarographie de 31 % (p = 0,007).

    Le bénéfice du traitement sur les critères cités ci-dessus n'est pas connu chez les patients âgés de plus de 65 ans, qui ne pouvaient pas être inclus dans l'étude.

    En l'absence de données chez les patients ayant une hypercholestérolémie associée à un taux de triglycérides supérieur à 6 mmol/l (5,3 g/l) après 8 semaines de régime, dans cette étude, le bénéfice du traitement par pravastatine n'est pas établi chez ce type de patient.

    Prévention secondaire

    L'étude "Long-Term Intervention with Pravastatin in Ischemic Disease (LIPID)" est un essai multicentrique, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, comparant l'effet de la pravastatine (40 mg/jour) à celui d'un placebo chez 9 014 patients âgés de 31 à 75 ans pendant une durée moyenne de 5,6 années et présentant un taux de cholestérol sérique normal ou élevé (cholestérol total initial = 155 à 271 mg/dl [4,0 - 7,0 mmol/l], cholestérol total moyen = 219 mg/dl [5,66 mmol/l]) ainsi que des taux variables de triglycérides allant jusqu'à 443 mg/dl [5,0 mmol/l] et un antécédent d'infarctus du myocarde ou d'angor instable dans les 3 à 36 mois précédents. Le traitement par la pravastatine a significativement réduit le risque relatif de décès d'origine coronaire de 24% (p = 0,0004, avec un risque absolu de 6,4% dans le groupe placebo, et de 5,3% dans le groupe des patients traités par pravastatine), le risque relatif d'événements coronariens (décès d'origine coronaire ou IDM non fatal) de 24% (p < 0,0001) et le risque relatif d'infarctus du myocarde fatal ou non de 29% (p < 0,0001). Chez les patients traités par pravastatine, les résultats ont montré :

    · une réduction du risque relatif de mortalité totale de 23% (p < 0,0001) et du risque de mortalité cardiovasculaire de 25% (p < 0,0001) ;

    · une réduction du risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronarien ou angioplastie transluminale percutanée coronaire) de 20% (p< 0,0001) ;

    · une réduction du risque relatif d'accident vasculaire cérébral de 19% (p = 0,048).

    L'étude "Cholesterol and Recurrent Events (CARE)", est un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, comparant les effets de la pravastatine (40 mg/jour) à ceux d'un placebo sur les décès d'origine coronaire et sur les infarctus du myocarde non fatals sur une durée moyenne de 4,9 ans chez 4 159 patients âgés de 21 à 75 ans présentant un taux de cholestérol total normal (cholestérol total initial moyen < 240 mg/dl) et ayant déjà fait un infarctus du myocarde dans les 3 à 20 mois précédents. Le traitement par la pravastatine a significativement réduit :

    · le taux de récidives d'événements coronariens (décès d'origine coronaire ou IDM non fatal) de 24% (p = 0,003, placebo 13,3%, pravastatine 10,4%) ;

    · le risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronariens ou angioplastie transluminale percutanée coronaire) de 27% (p< 0,001).

    Le risque relatif d'accident vasculaire cérébral a également été réduit de 32% (p = 0,032) et le risque combiné d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique transitoire (AIT) de 27% (p = 0,02).

    Le bénéfice du traitement sur les critères cités ci-dessus n'est pas connu chez les patients âgés de plus de 75 ans, qui ne pouvaient pas être inclus dans les études CARE et LIPID.

    En l'absence de données chez les patients ayant une hypercholestérolémie associée à un taux de triglycérides supérieur à 4 mmol/l (3,5 g/l) ou supérieur à 5 mmol/l (4,45 g/l) après 4 ou 8 semaines de régime, dans les études CARE et LIPID respectivement, le bénéfice du traitement par pravastatine n'est pas établi chez ce type de patient.

    Dans les études CARE et LIPID, environ 80% des patients ont reçu de l'acide acétylsalicylique dans le cadre de leur traitement.

    Transplantation cardiaque et rénale

    L'efficacité de la pravastatine chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur à la suite :

    · d'une transplantation cardiaque a été évaluée au cours d'une étude prospective randomisée, contrôlée (n = 97). Les patients ont reçu à la fois de la pravastatine (20 - 40 mg) ou non, et un traitement immunosuppresseur standard constitué de ciclosporine, prednisone et azathioprine. Le traitement par pravastatine a significativement réduit le taux de rejet cardiaque avec retentissement hémodynamique à un an, a amélioré la survie à un an (p = 0,025), et réduit le risque d'anomalie vasculaire coronaire du greffon déterminée par angiographie et à l'autopsie (p = 0,049) ;

    · d'une transplantation rénale a été évaluée au cours d'une étude prospective non contrôlée, non randomisée (n = 48) sur durée de 4 mois. Les patients ont reçu à la fois de la pravastatine (20 mg) ou non, et un traitement immunosuppresseur standard constitué de ciclosporine et prednisone. Chez les patients ayant subi une transplantation rénale, la pravastatine a significativement réduit à la fois l'incidence des épisodes de rejets multiples et l'incidence des épisodes de rejet aigu confirmés par biopsie, et le recours aux injections répétées de prednisolone et de Muromonab-CD3.

    Enfants et adolescents (8 - 18 ans)

    Une étude en double aveugle contre placebo chez 214 patients pédiatriques ayant une hypercholesterolémie familiale hétérozygote a été conduite sur 2 ans. Les enfants (8-13 ans) ont été randomisés sous placebo (n = 63) ou 20 mg de pravastatine par jour (n = 65) et les adolescents (âgés de 14 à 18 ans) ont été randomisés sous placebo (n = 45) ou 40 mg de pravastatine par jour (n = 41).

    L'inclusion dans cette étude nécessitait un parent ayant un diagnostic clinique ou moléculaire d'hypercholestérolémie familiale. La valeur moyenne basale de LDL-C était de 239 mg/dl (6,2 mmol/l) dans le groupe pravastatine (entre 151 et 405 mg/dl [3,9 - 10,5 mmol/l] et de 237 mg/dl (6,1 mmol/l) dans le groupe placebo (entre 154 et 375 mg/dl [4,0 - 9,7 mmol/l]). Lors de l'analyse des données regroupées des enfants et des adolescents, il a été montré une réduction moyenne significative de LDL-C de - 22,9 % ainsi que du Cholestérol total (- 17,2 %), similaire à l'efficacité démontrée chez les adultes sous 20 mg de pravastatine.

    Les effets du traitement par pravastatine étaient similaires dans les deux groupes d'âges. Le LDL-C moyen obtenu était de 186 mg/dl (4,8 mmol/l) (entre 67 et 363 mg/dl [1,7 - 9,4 mmol/l]) dans le groupe pravastatine comparé à 236 mg/dl (6,1 mmol/l) (entre 105 et 438 mg/dl [2,7 - 11,3 mmol/l]) dans le groupe placebo. Chez les sujets recevant la pravastatine, il n'y a pas eu de différence observée sur aucun des paramètres endocriniens surveillés [ACTH, Cortisol, DHEAS, FSH, LH, TSH, estradiol (filles) et testostérone (garçons)] par rapport au placebo.

    Il n'a pas été observé de différences du développement, de modification du volume testiculaire ni de différences de score de Tanner par rapport au placebo. La puissance de cette étude pour détecter une différence entre les groupes de traitement était faible.

    L'efficacité à long terme d'un traitement par la pravastatine pendant l'enfance pour réduire la morbidité et la mortalité à l'âge adulte n'a pas été établie.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La pravastatine est administrée par voie orale sous forme active. Elle est rapidement absorbée; les pics sériques sont atteints 1 à 1,5 heures après l'ingestion. En moyenne, 34 % de la dose administrée par voie orale sont absorbés, avec une biodisponibilité absolue de 17 %.

    La présence d'aliments dans le tube digestif entraîne une réduction de la biodisponibilité, mais l'effet hypolipidémiant de la pravastatine est identique, qu'elle soit prise pendant ou en dehors des repas.

    Après absorption, 66 % de la pravastatine subit un effet de premier passage hépatique, principal site de son action ainsi que de la synthèse du cholestérol et de la clairance du LDL-cholestérol. Des études in vitro ont démontré que la pravastatine est transportée dans les hépatocytes, avec une entrée nettement moindre dans les autres cellules.

    Compte-tenu de cet effet important de premier passage hépatique, les concentrations plasmatiques de la pravastatine n'ont qu'une valeur prédictive limitée de l'effet hypolipidémiant.

    Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles aux doses administrées.

    Distribution

    Environ 50 % de la pravastatine circulante est liée aux protéines plasmatiques.

    Le volume de distribution est d'environ 0,5 l/kg.

    Une faible quantité de pravastatine passe dans le lait maternel.

    Biotransformation et élimination

    La pravastatine n'est pas significativement métabolisée par le cytochrome P450 et ne semble pas non plus être un substrat ou un inhibiteur de la glycoprotéine P mais plutôt un substrat d'autres protéines de transport.

    Après administration par voie orale, 20 % de la dose initiale sont éliminés dans l'urine et 70 % dans les fèces. La demi-vie d'élimination plasmatique de la pravastatine prise oralement est de 1,5 à 2 heures.

    Après administration intraveineuse, 47 % de la dose est éliminée par excrétion rénale et 53 % par excrétion biliaire et biotransformation. Le principal produit de dégradation de la pravastatine est le métabolite isomérique 3-alpha-hydroxy. L'activité inhibitrice de ce métabolite sur la HMG-CoA réductase est de 1/10 à 1/40 de celle du composé mère.

    La clairance systémique de la pravastatine est de 0,81 l/H/kg et la clairance rénale est de 0,38 l/H/kg, ce qui indique une sécrétion tubulaire.

    Populations à risque

    Sujets pédiatriques : le Cmax moyen de pravastatine et les valeurs d'AUC pour des sujets pédiatriques de tout âge et sexe rassemblés ont été similaires aux valeurs observées chez les adultes après une dose orale de 20 mg.

    Insuffisance hépatique : chez les patients atteints de cirrhose alcoolique, l'exposition systémique à la pravastatine et à ses métabolites est accrue d'environ 50 % comparativement à un patient ayant une fonction hépatique normale.

    Insuffisance rénale : aucune modification significative n'a été observée chez les patients ayant une insuffisance rénale légère. Toutefois, une insuffisance rénale sévère ou modérée peut entraîner une multiplication par deux de l'exposition systémique à la pravastatine et ses métabolites.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    D'après les études conventionnelles pharmacologiques d'innocuité, de toxicité à doses répétées et de toxicité sur la reproduction, il n'y a pas d'autres risques pour le patient que ceux attendus compte-tenu du mécanisme d'action pharmacologique.

    Les études à doses répétées indiquent que la pravastatine peut induire une atteinte musculaire et une hépato-toxicité à des degrés variables; en général, les effets importants sur ces tissus ne sont apparus qu'à des doses au moins 50 fois supérieures à la dose maximale chez l'homme en mg/kg.

    Les études in vitro et in vivo de génotoxicité n'ont pas mis en évidence de risque mutagène.

    Chez la souris, une étude de carcinogénicité sur deux ans avec la pravastatine, a démontré aux doses de 250 et 500 mg/kg/jour (≥ 310 fois la dose maximale chez l'homme en mg/kg), des augmentations statistiquement significatives de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez les mâles et chez les femelles, et des adénomes pulmonaires chez les femelles uniquement. Chez le rat, une étude de carcinogénicité sur 2 ans à la dose de 100 mg/kg/jour (= 125 fois la dose maximale chez l'homme en mg/kg), a montré une augmentation statistiquement significative de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez le mâle uniquement.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline (E 460), croscarmellose sodique (E468), macrogol 8000, copovidone, carbonate de magnésium lourd (E 504), lactose monohydraté, stéarate de magnésium (E 470b), oxyde de fer rouge (E 172), silice colloïdale anhydre (E 551).

    Pelliculage : OPADRY YS-5-7044 (hydroxypropylcellulose (E 463), macrogol 400, macrogol 3350, hypromellose (E 464)).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    7, 20, 28, 30, 50, 56, 84, 90, 98, 100 ou 200 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PCTFE/Aluminium).

    7, 20, 28, 30, 50, 56, 84, 90, 98, 100 ou 200 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    VIATRIS SANTE

    1 RUE DE TURIN

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 370 179-5 ou 34009 370 179 5 4: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PCTFE/Aluminium).

    · 370 180-3 ou 34009 370 180 3 6: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PCTFE/Aluminium).

    · 374 222-2 ou 34009 374 222 2 2: 84 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PCTFE/Aluminium).

    · 374 223-9 ou 34009 374 223 9 0: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PCTFE/Aluminium).

    · 218 457-6 ou 34009 218 457 6 1: 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 218 458-2 ou 34009 218 458 2 2: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 218 459-9 ou 34009 218 459 9 0: 84 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 218 460-7 ou 34009 218 460 7 2: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 13/12/2021

    Dénomination du médicament

    PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable

    Pravastatine sodique

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable?

    3. Comment prendre PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique: hypolipidémiants / hypocholestérolémiants et hypotriglyceridémiants / inhibiteurs de la HMG-CoA réductase - code ATC : C10AA03

    PRAVASTATINE VIATRIS, comprimé pelliculé est utilisé pour diminuer le taux de cholestérol dans le sang.

    Hypercholestérolémies

    Traitement de certaines hypercholestérolémies (taux élevé de cholestérol dans le sang) et de certains troubles des lipides (graisses), lorsque le régime et les autres traitements non médicamenteux (tels que l’exercice physique, la perte de poids) sont insuffisants ;

    Prévention des maladies cardiovasculaires

    Diminution du risque de complication cardio-vasculaire (crise cardiaque, angine de poitrine, accident vasculaire cérébral) et de décès lié à cette maladie chez des patients :

    · ayant eu un problème cardiaque (crise cardiaque, angor instable) et présentant un taux de cholestérol normal ou élevé,

    · n’ayant pas eu de problème cardiaque mais présentant une augmentation modérée ou importante du taux de cholestérol et exposés à d’autres facteurs de risque cardio-vasculaire.

    Le traitement doit être associé au suivi des conseils hygiéno-diététiques (régime, exercice physique) préconisés par votre médecin.

    Greffe d’organe

    Diminution du taux de cholestérol chez des patients qui ont eu une greffe d’organe.

    Ne prenez jamais PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique à la pravastatine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous avez une maladie du foie ou une augmentation prolongée des enzymes du foie (transaminases) lors d’analyses de sang ;

    · si vous êtes enceinte ou si vous êtes susceptible de l’être ;

    · si vous allaitez ;

    · si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable n’est pas contre-indiquée (voir le paragraphe « Autres médicaments et PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable»).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre PRAVASTATINE VIATRIS.

    Contactez immédiatement votre médecin traitant en cas de :

    · douleur musculaire, sensibilité musculaire douloureuse, faiblesse musculaire, surtout si vous ressentez un malaise ou si vous avez de la fièvre en même temps. En effet, ces signes musculaires peuvent être graves et dans de très rares cas, mettre votre vie en danger.

    · problèmes respiratoires (toux, difficulté à respirer, fièvre).

    Si nécessaire, votre médecin pourra vous demander d'arrêter votre traitement.

    Prévenez également votre médecin ou votre pharmacien si vous avez une faiblesse musculaire constante. Des examens complémentaires et un traitement peuvent être nécessaires pour la diagnostiquer et la traiter.

    Avant le traitement, prévenez votre médecin :

    · si vous consommez beaucoup d’alcool ;

    · si vous avez (ou avez eu) une maladie du foie ;

    · si vous avez (ou avez eu) une maladie des reins (insuffisance rénale) ;

    · si votre thyroïde ne fonctionne pas suffisamment (hypothyroïdie non contrôlée par un traitement) ;

    · si vous avez déjà eu des effets indésirables musculaires avec un autre médicament utilisé pour diminuer le taux de cholestérol ;

    · si vous ou un membre proche de votre famille souffrez d’une maladie musculaire héréditaire ;

    · si vous prenez ou avez pris dans les 7 derniers jours un médicament appelé acide fusidique (un médicament pour traiter les infections bactériennes) par voie orale ou injectable, l’association d'acide fusidique et de PRAVASTATINE VIATRIS peut entraîner des problèmes musculaires graves (rhabdomyolyse) pouvant parfois être fatals ;

    · si vous utilisez par voie cutanée un médicament appelé acide fusidique pour traiter une infection bactérienne de la peau.

    Si vous êtes concerné par l’un de ces problèmes ou si vous avez plus de 70 ans, votre médecin vous demandera d’effectuer un prélèvement de sang avant, puis pendant le traitement, pour vérifier que votre foie fonctionne normalement et que vous n’avez pas de problème musculaire.

    Au cours du traitement, votre médecin vous surveillera attentivement si vous êtes diabétique ou si vous êtes susceptible de développer un diabète. Vous présentez le risque de développer un diabète si vous avez des taux élevés de sucres ou de graisses dans le sang, si vous êtes en surpoids ou si vous avez une tension artérielle élevée.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable

    · Acide fusidique :

    Vous ne devez pas prendre PRAVASTATINE VIATRIS en même temps que l’acide fusidique (un antibiotique utilisé pour traiter une infection bactérienne) par voie cutanée, orale ou injectable.

    Si vous devez prendre de l’acide fusidique par voie orale ou injectable pour traiter une infection bactérienne, vous devrez interrompre temporairement ce médicament. Votre médecin vous indiquera quand vous pourrez à nouveau reprendre PRAVASTATINE VIATRIS en toute sécurité. La prise de PRAVASTATINE VIATRIS avec de l’acide fusidique peut entraîner dans de rares cas une faiblesse musculaire, une sensibilité ou une douleur musculaire (rhabdomyolyse). Pour plus d’informations concernant la rhabdomyolyse, voir la rubrique 4.

    En raison du risque accru d’effets indésirables musculaires (voir également la rubrique 4), prévenez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · ciclosporine, utilisée notamment pour prévenir le rejet des greffes d’organe ;

    · fibrates (par exemple gemfibrozil et fénofibrate) également utilisés pour diminuer le taux de cholestérol dans le sang ;

    · érythromycine, clarithromycine ou acide fusidique, antibiotiques utilisés pour le traitement des infections bactériennes ;

    · colchicine, utilisé notamment pour soigner et prévenir les crises de goutte ;

    · eltrombopag, utilisé pour le traitement d’un trouble du système sanguin causé par un faible taux de plaquettes dans le sang ;

    · lénalidomide, utilisé pour traiter un type de cancer du sang (myélome multiple) ou certaines maladies du sang et de la moelle osseuse (syndromes myélodysplasiques) ;

    · un médicament qui abaisse votre taux de graisse (de type résine comme la cholestyramine ou le colestipol). PRAVASTATINE VIATRIS doit être pris 1 heure avant ou 4 heures après la prise de la résine. Vous devez prendre cette précaution car la résine peut affecter l’absorption de PRAVASTATINE VIATRIS si les 2 médicaments sont pris de manière trop rapprochée dans le temps.

    Prévenez aussi votre médecin si vous prenez :

    · un antivitamine K, anticoagulant oral utilisé pour fluidifier le sang.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments et boissons

    · Ce médicament peut être pris avant, pendant ou après le repas du soir de préférence (voir également la rubrique 3).

    · Vous ne devez pas prendre ce médicament si vous consommez régulièrement de grandes quantités d’alcool.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Ne prenez jamais PRAVASTATINE VIATRIS, comprimé pelliculé pendant la grossesse.

    Pendant la grossesse, le principe actif, pravastatine, est susceptible de nuire au fœtus.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, arrêtez de prendre ce médicament et consultez rapidement votre médecin : lui seul pourra adapter le traitement à votre état.

    En cas de désir de grossesse, consultez votre médecin.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    Ce médicament passe dans le lait maternel. Vous ne devez pas utiliser ce médicament si vous allaitez.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament n’a pas ou peu d’influence sur votre aptitude à conduire des véhicules ou utiliser des machines.

    Toutefois, lors de la conduite de véhicules ou de machines, il devra être pris en compte la possible survenue de vertiges, de troubles de la vision, de troubles du sommeil (dont insomnie et cauchemars), de perte de mémoire et de dépression pendant le traitement. Si vous ressentez ces effets, il est déconseillé de conduire ou d’utiliser une machine.

    PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose et du sodium

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    Respectez toujours la dose indiquée par votre médecin lorsque vous prenez PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · Chez l’adulte, la dose habituelle varie de 10 mg à 40 mg par jour.

    · Chez les enfants et les adolescents ayant une maladie héréditaire qui provoque un taux élevé de cholestérol dans le sang, la dose habituelle varie de :

    o 10 à 20 mg par jour entre 8 et 13 ans,

    o et de 10 à 40 mg par jour entre 14 et 18 ans.

    Votre médecin peut être amené à vous prescrire des doses plus faibles, en particulier si vous avez une maladie des reins ou du foie (insuffisance rénale ou hépatique).

    Seul votre médecin choisira la dose adaptée à votre cas.

    En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Mode d’administration

    PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable est utilisé par voie orale.

    Prenez le ou les comprimés de préférence le soir, avec un grand verre d’eau, pendant ou en dehors des repas.

    Durée du traitement

    N’oubliez pas que pour être efficace, ce traitement doit être utilisé très régulièrement, et aussi longtemps que votre médecin vous l’a prescrit, même si c’est pour une durée très longue.

    Dans tous les cas, se conformer strictement à l’ordonnance de votre médecin.

    Si vous avez pris plus de PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable:

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Continuez votre traitement comme prévu.

    Si vous arrêtez de prendre PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable :

    Prenez PRAVASTATINE VIATRIS, comprimé pelliculé, aussi longtemps que votre médecin vous l'a prescrit. Si vous arrêtez de prendre PRAVASTATINE VIATRIS, comprimé pelliculé, votre taux de cholestérol peut, de nouveau, augmenter.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Contactez immédiatement votre médecin traitant en cas de :

    · douleur musculaire, sensibilité musculaire douloureuse, faiblesse musculaire, surtout si vous ressentez un malaise ou si vous avez de la fièvre en même temps. En effet, ces signes musculaires peuvent être graves et dans de très rares cas, mettre votre vie en danger.

    · problèmes respiratoires (toux, difficulté à respirer, fièvre).

    Les effets indésirables suivants sont peu fréquents (chez plus de 1 personne sur 1000 patients traités et moins de 1 personne sur 100 patients traités) :

    · Effets neurologiques : étourdissement, maux de tête, troubles du sommeil, insomnies.

    · Effets oculaires : troubles de la vision.

    · Effets digestifs : digestion difficile, douleurs abdominales, nausées, vomissements, constipation, diarrhées.

    · Effets sur la peau : démangeaisons, éruption sur la peau, urticaire, problèmes touchant les cheveux et le cuir chevelu, y compris perte de cheveux (alopécie).

    · Effets sur la vessie : problèmes urinaires.

    · Effets génitaux : troubles sexuels.

    · Effets sur les muscles et les articulations : douleurs et crampes musculaires (avec parfois augmentation des enzymes musculaires (CPK), visible lors d’une prise de sang), douleurs articulaires.

    · Effets sur le foie : augmentation de certaines enzymes du foie (transaminases) visible lors d’une prise de sang.

    · Effet général : fatigue.

    Les effets indésirables suivants sont rares (chez plus de 1 personne sur 10 000 patients traités et moins de 1 personne sur 1000 patients traités) :

    · Effets sur la peau : sensibilité de la peau au soleil.

    Les effets indésirables suivants sont très rares (moins de 1 personne sur 10 000 traitées) :

    · Effets neurologiques : atteinte des nerfs des membres (neuropathie périphérique), sensation de picotement ou de fourmillement (paresthésie).

    · Effets sur le système immunitaire :

    o Des réactions allergiques sévères peuvent se produire et se manifester par un certain nombre de symptômes : gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge pouvant provoquer des difficultés respiratoires (angio-œdème). C'est une réaction rare, mais qui peut être grave. Consultez immédiatement un médecin si une telle réaction se produit.

    o Une maladie sévère de la peau (éruption cutanée pseudo-lupique).

    · Effets sur le foie : atteinte du foie parfois sévère (hépatite), jaunisse (coloration jaune de l'œil et de la peau), destruction rapide et brutale de tous les tissus hépatiques (nécrose hépatique).

    · Effets digestifs : atteinte du pancréas (pancréatite).

    · Effets sur les muscles : destruction des cellules musculaires (rhabdomyolyse) pouvant être grave et pouvant entraîner des lésions des reins, inflammation d’un ou plusieurs muscles entraînant une douleur ou une faiblesse musculaire (myosite ou polymyosite).

    · Effets sur la peau : inflammation des muscles et de la peau (dermatomyosite).

    Effets indésirables de fréquence indéterminée :

    · faiblesse musculaire constante.

    Des cas exceptionnels de problèmes de tendons, parfois compliqués par une rupture et de problèmes respiratoires avec toux persistante, essoufflement et/ou fièvre ont également été observés.

    Effets sur le foie : défaillance hépatique pouvant être fatale.

    Effets sur la peau : éruption sur la peau de type lichénoïde (d’aspect évoquant celui du lichen).

    Par ailleurs, d’autres effets indésirables ont été rapportés :

    · Cauchemars, perte de mémoire et dépression.

    · Diabète : l’apparition d’un diabète est plus probable si vous avez des taux élevés de sucres et de graisses dans votre sang, si vous êtes en surpoids ou si vous avez une tension artérielle élevée. Votre médecin vous surveillera durant votre traitement.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    A conserver dans l'emballage extérieur d'origine.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est :

    pravastatine sodique ............................................................................................................ 10 mg

    pour un comprimé pelliculé sécable.

    · Les autres composants sont :

    cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, macrogol 8000, copovidone, carbonate de magnésium lourd (E504), lactose monohydraté, stéarate de magnésium, oxyde de fer rouge (E172), silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : OPADRY YS-5-7044 (hydroxypropylcellulose (E463), macrogol 400, macrogol 3350, hypromellose (E464)).

    Qu’est-ce que PRAVASTATINE VIATRIS 10 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur ?  

    Comprimé pelliculé sécable de couleur pêche, de forme capsulaire avec le marquage «10» sur un côté.

    Le comprimé peut être partagé en deux moitiés égales.

    Boîte de 7, 20, 28, 30, 50, 56, 84, 90, 98, 100 ou 200 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 RUE DE TURIN

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 RUE DE TURIN

    69007 LYON

    Fabricant  

    DRAGENOPHARM APOTHEKER PUSCHL GMBH

    GOLLSTRASSE 1

    84529 TITTMONING

    ALLEMAGNE

    Ou

    VIATRIS SANTE

    360 AVENUE HENRI SCHNEIDER

    69330 MEYZIEU

    Ou

    SWISS CAPS GMBH

    GRASSINGERSTRAßE 9

    83043 BAD AIBLING

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).