PRAVASTATINE EG 10 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé sécable
- Date de commercialisation : 07/04/2005
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
Les compositions de PRAVASTATINE EG 10 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | PRAVASTATINE SODIQUE | 73208 | 10 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2196125
- Code CIP3 : 3400921961256
- Prix : 4,07 €
- Date de commercialisation : 16/07/2012
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020
PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pravastatine sodique.............................................................................................................. 10 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Excipients à effet notoire :
Un comprimé pelliculé contient 52,15 mg de lactose monohydraté et 0,54 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé de couleur rose-pêche, en forme de gélule, dentelé, comportant la mention « 10 » sur une face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des hypercholestérolémies primaires ou des dyslipidémies mixtes, en complément d'un régime, quand la réponse au régime et aux autres traitements non pharmacologiques (par exemple, exercice, perte de poids) est insuffisante.
Prévention primaire
Réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients présentant une hypercholestérolémie modérée ou sévère et exposés à un risque élevé de premier événement cardiovasculaire, en complément d'un régime (voir rubrique 5.1).
Prévention secondaire
Réduction de la mortalité et de la morbidité cardiovasculaires chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde (IDM) ou d'angor instable et avec un taux de cholestérol normal ou élevé, en plus de la correction des autres facteurs de risque (voir rubrique 5.1).
Post-transplantation
Réduction des hyperlipidémies de post-transplantation chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur à la suite d'une transplantation d'organe (voir rubriques 4.2, 4.5 et 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Avant de débuter un traitement par pravastatine, toute cause secondaire d'hypercholestérolémie doit être éliminée et les patients doivent être soumis à un régime pauvre en lipides standard qui doit être poursuivi pendant toute la durée du traitement.
Hypercholestérolémie
La dose recommandée est de 10 à 40 mg une fois par jour. La réponse thérapeutique est observée une semaine après le début du traitement et l'effet maximum d'une dose donnée après quatre semaines. De ce fait, des bilans lipidiques périodiques doivent être pratiqués et la posologie ajustée en conséquence. La dose journalière maximale est de 40 mg.
Prévention cardiovasculaire
Dans toutes les études de prévention de la morbidité et de la mortalité, la seule dose initiale et d'entretien étudiée était de 40 mg par jour.
Posologie après transplantation
A la suite d'une transplantation d'organe, la dose initiale recommandée chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur (voir rubrique 4.5) est de 20 mg par jour.
En fonction de la réponse sur les paramètres lipidiques, la posologie peut être augmentée à 40 mg sous surveillance médicale étroite (voir rubrique 4.5).
Population pédiatrique (8 - 18 ans) présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote
La dose recommandée est de 10 à 20 mg une fois par jour entre 8 et 13 ans, des doses supérieures à 20 mg n'ayant pas été étudiées dans cette population ; et de 10 à 40 mg par jour entre 14 et 18 ans (pour les filles et adolescentes en âge de procréer, voir rubrique 4.6 ; pour les résultats de l'étude voir rubrique 5.1). Il n’y a pas de données cliniques chez l’enfant de moins de 8 ans.
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez ces patients, sauf s'ils présentent des facteurs de risque prédisposants (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale ou hépatique
Une dose initiale de 10 mg par jour est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère ou d'insuffisance hépatique significative. La posologie doit être ajustée sous surveillance médicale en fonction de la réponse sur les paramètres lipidiques.
Traitements concomitants
Les effets hypolipidémiants des comprimés de pravastatine sur le cholestérol total et le cholestérol LDL (LDL-C) sont majorés en cas d'association à une résine chélatrice des acides biliaires (par ex., colestyramine, colestipol). Les comprimés de pravastatine doivent être administrés soit une heure avant, soit au moins quatre heures après la résine (voir rubrique 4.5).
Pour les patients prenant de la ciclosporine, associée ou non à d'autres immunosuppresseurs, le traitement doit être initié par 20 mg de pravastatine sodique une fois par jour et une augmentation à 40 mg doit être réalisée avec précaution (voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
Les comprimés de pravastatine doivent être administrés par voie orale de préférence le soir au cours ou en dehors des repas.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Affection hépatique évolutive, y compris élévations prolongées et inexpliquées des taux de transaminases sériques au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale (> 3 x LSN) (voir rubrique 4.4);
· Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La pravastatine n'a pas été évaluée chez les patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote. Le traitement n'est pas adapté quand l'hypercholestérolémie est liée à un cholestérol HDL élevé.
Comme pour les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'association de la pravastatine et des fibrates n'est pas recommandée.
Chez les enfants avant la puberté, le rapport bénéfice/risque du traitement devra être soigneusement évalué par les médecins avant instauration du traitement.
Troubles hépatiques
Comme avec les autres traitements hypolipidémiants, une élévation modérée des taux de transaminases hépatiques a été observée. Dans la majorité des cas, les taux de transaminases hépatiques sont revenus à leur valeur initiale sans qu'il ait été nécessaire d'arrêter le traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients chez lesquels survient une élévation des taux de transaminases et le traitement doit être interrompu si une élévation de l'alanine aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate aminotransférase (ASAT) supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale persiste.
De rares cas d’insuffisance hépatique dont certains ayant entraîné le décès ont été rapportés, après la mise sur le marché, chez les patients traités par les statines dont la pravastatine. Le traitement doit être arrêté sans délai chez les patients présentant, en cours de traitement, une atteinte hépatique grave avec des symptômes cliniques et/ou une hyperbilirubinémie ou jaunisse. Si aucune autre étiologie n’est trouvée, la pravastatine ne doit pas être reprise.
Il convient d'être prudent quand la pravastatine est administrée à des patients ayant un antécédent d'affection hépatique ou de consommation importante d'alcool.
Troubles musculaires
Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines), la pravastatine a été associée à la survenue de myalgies, de myopathies et, très rarement, de rhabdomyolyses. Une atteinte musculaire doit être envisagée chez tout patient traité par une statine présentant des symptômes musculaires inexpliqués tels que : douleur ou sensibilité musculaire, faiblesse musculaire ou crampes musculaires. Dans de tels cas, un dosage de créatine phosphokinase (CPK) devra être pratiqué (voir ci-dessous).
Le traitement par statine doit être temporairement interrompu si le taux de CPK est > 5 x LSN ou s'il existe des signes cliniques sévères. Très rarement (de l'ordre de 1 cas sur 100 000 patient-années), une rhabdomyolyse peut survenir, associée ou non à une insuffisance rénale secondaire. Une rhabdomyolyse est une atteinte aiguë des muscles squelettiques potentiellement mortelle qui peut apparaître de façon imprévisible durant le traitement et qui se caractérise par une destruction musculaire massive associée à une élévation majeure du taux de CPK (en général > 30 ou 40 x LSN), conduisant à une myoglobinurie.
Le risque de myopathie avec les statines semble être exposition-dépendant et peut ainsi varier entre les différentes molécules (caractères lipophiles et profils pharmacocinétiques différents), y compris en fonction de leur dosage et de leur potentiel d'interactions médicamenteuses. Bien qu'il n'y ait pas de contre-indication d'ordre musculaire à la prescription d'une statine, certains facteurs prédisposants, qui incluent l’âge avancé (> 65 ans), l’hypothyroïdie non contrôlée et l’insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité musculaire et en conséquence justifient une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque et une surveillance clinique particulière. Un dosage des CPK est indiqué avant l’instauration du traitement par statine chez ces patients (voir ci-dessous).
De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certaines statines. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune (IMNM) est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l’arrêt du traitement par la statine.
Au cours d'un traitement par statine, le risque et la sévérité des troubles musculaires sont augmentés par l'association à des médicaments tels que la ciclosporine, la clarithromycine et d'autres macrolides ou niacine entraînant des interactions médicamenteuses. L'utilisation des fibrates seuls est occasionnellement associée à une myopathie. L'utilisation combinée d'une statine et des fibrates doit généralement être évitée. Une augmentation de l'incidence des myopathies a également été décrite chez les patients recevant d'autres statines en association avec des inhibiteurs du cytochrome P450. Ceci peut résulter d'interactions pharmacocinétiques qui n'ont pas été documentées pour la pravastatine (voir rubrique 4.5). Les symptômes musculaires associés à un traitement par statine disparaissent généralement après l'arrêt du traitement.
Les statines, incluant la pravastatine, ne doivent pas être administrées concomitamment à des formes systémiques d’acide fusidique ou dans les sept jours suivant l’arrêt d’un traitement par acide fusidique. Chez les patients pour lesquels l’utilisation d’une forme systémique d’acide fusidique est considérée comme essentielle, le traitement par statines doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique Des cas de rhabdomyolyse (dont certains cas mortels) ont été signalés chez les patients recevant cette association (voir rubrique 4.5). Le patient doit être averti qu’en cas de symptômes tels que faiblesse, douleur ou sensibilité musculaires, il doit consulter immédiatement un médecin.
Le traitement par statines peut être repris sept jours après la dernière dose d’acide fusidique.
Dans des circonstances exceptionnelles où un traitement prolongé par une forme systémique d’acide fusidique est nécessaire, par exemple pour traiter des infections sévères, la nécessité d’une co-administration de pravastatine et d’acide fusidique doit uniquement être envisagée au cas par cas et sous une surveillance médicale étroite.
Des cas de myopathie, en particulier de rhabdomyolyse, ont été rapportés lors d’une administration concomitante de pravastatine et de colchicine. Des mesures de précaution doivent être prises en cas de prescription de pravastatine avec de la colchicine (voir rubrique 4.5).
Mesure et interprétation de la CPK :
Un dosage de routine des taux de CPK ou d'autres enzymes musculaires n'est pas recommandé chez les patients asymptomatiques traités par statine. Toutefois, le dosage de CPK est recommandé avant traitement par statine chez les patients ayant des facteurs prédisposants et chez les patients présentant des symptômes musculaires durant leur traitement par statine, comme décrit ci-après. Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 x LSN), une nouvelle mesure devra être effectuée environ 5 à 7 jours plus tard pour confirmer le résultat. Lors de la mesure, le taux de CPK doit être interprété en tenant compte d'autres facteurs potentiels pouvant entraîner un dommage musculaire provisoire tel qu'un effort musculaire intense ou un traumatisme musculaire.
Avant l’instauration du traitement :
Une attention particulière doit être portée aux patients ayant des facteurs prédisposants tels que : insuffisance rénale, hypothyroïdie, antécédents de toxicité musculaire avec un fibrate ou une statine, antécédent personnel ou familial de maladie musculaire héréditaire ou abus d'alcool. Dans ces situations, un dosage de CPK doit être effectué avant l’instauration du traitement. Un dosage de CPK doit également être envisagé avant traitement chez les personnes âgées de plus de 70 ans, en particulier lorsqu'il existe d'autres facteurs prédisposants. Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 x LSN), le traitement ne doit pas être instauré et une nouvelle mesure devra être effectuée 5 à 7 jours plus tard. L'intérêt du taux basal de CPK est de disposer d'une référence en cas d'élévation ultérieure sous traitement par statine.
Pendant le traitement :
Les patients doivent être avertis qu'ils doivent signaler rapidement toute apparition inexpliquée de douleur ou sensibilité musculaire, de faiblesse musculaire ou de crampes. Dans ces situations, un dosage de CPK devra être effectué. Si une augmentation sensible (> 5 x LSN) du taux de CPK est détectée, le traitement par statine doit être interrompu. Un arrêt du traitement doit également être envisagé si les symptômes musculaires sont importants avec une gêne fonctionnelle quotidienne, même si le taux de CPK reste ≤ 5 x LSN. Si les symptômes disparaissent et si le taux de CPK redevient normal, on peut alors réintroduire le traitement par statine, à la dose la plus faible et sous surveillance étroite. Si une maladie musculaire génétique est suspectée, il n'est pas recommandé de reprendre le traitement.
Pneumopathie interstitielle
Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés avec certaines statines, surtout en cas de traitement prolongé (voir rubrique 4.8). Le tableau clinique peut comporter une dyspnée, une toux non productive et une dégradation de l'état général (fatigue, amaigrissement et fièvre). Le traitement par les statines doit être interrompu en cas de suspicion de pneumopathie interstitielle.
Diabète
Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d’un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l’instauration d’un traitement anti-diabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d’arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire l’objet d’une surveillance clinique et biochimique conformément aux recommandations nationales.
PRAVASTATINE EG contient du lactose et du sodium
Lactose : les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'utilisation de fibrates seuls est occasionnellement associée à des myopathies. Une augmentation du risque d’événements indésirables musculaires, notamment de rhabdomyolyse, a été décrit lorsque les fibrates sont associés avec d'autres statines. Ces événements indésirables ne pouvant être exclus avec la pravastatine, l'utilisation concomitante de la pravastatine et des fibrates (par exemple, le gemfibrozil, le fénofibrate) doit généralement être évitée (voir rubrique 4.4). Si cette association est jugée nécessaire, une surveillance étroite de l'état clinique et des CPK des patients sous un tel traitement est nécessaire.
Colestyramine/Colestipol
L'administration concomitante conduit à une diminution d'environ 40 à 50 % de la biodisponibilité de la pravastatine. Aucune diminution cliniquement significative de la biodisponibilité ou de l'effet thérapeutique n'a été observée quand la pravastatine était administrée une heure avant ou quatre heures après la colestyramine ou une heure avant le colestipol (voir rubrique 4.2).
Ciclosporine
Une administration concomitante de pravastatine et de ciclosporine conduit à une augmentation d'un facteur 4 environ de l'exposition systémique à la pravastatine. Toutefois, chez certains patients, l'augmentation de l'exposition à la pravastatine peut être plus importante. Une surveillance clinique et biochimique des patients recevant cette association est recommandée (voir rubrique 4.2).
Antivitamines K
Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, l’instauration d’un traitement par pravastatine ou l’augmentation de sa posologie chez des patients traités concomitamment par des antivitamines K (par ex., warfarine ou autre anticoagulant coumarinique) peut conduire à une élévation du rapport normalisé international (International Normalised Ratio — INR). L’arrêt du traitement par pravastatine ou la réduction de sa posologie peut conduire à une diminution de l’INR. Dans de telles situations, une surveillance appropriée de l’INR est nécessaire.
Macrolides
Les macrolides ont le potentiel d'augmenter l'exposition aux statines lorsqu'ils sont utilisés en combinaison. La pravastatine doit être utilisée avec précaution avec des antibiotiques macrolides (par exemple, l'érythromycine, la clarithromycine, la roxithromycine) en raison d'un risque potentiel accru de myopathies.
Dans l’une des deux études d'interactions médicamenteuses entre la pravastatine et l'érythromycine, une augmentation statistiquement significative de l'ASC de la pravastatine (70 %) et de la Cmax (121 %) a été constatée. Dans une étude similaire portant sur la clarithromycine, une augmentation statistiquement significative de l'ASC (110 %) et de la Cmax (127 %) a été observée. Bien que ces modifications soient mineures, il convient de se montrer prudent lors de l'association de la pravastatine à l'érythromycine ou la clarithromycine.
Warfarine et autres anticoagulants oraux
Les paramètres de biodisponibilité de la pravastatine à l'état d'équilibre n'ont pas été modifiés après administration de warfarine. L'administration chronique des deux produits n'a pas modifié l'action anticoagulante de la warfarine.
Acide fusidique
Le risque de myopathie y compris de rhabdomyolyse peut être augmenté lors de l’administration concomitante d’acide fusidique et de statines. Le mécanisme de cette interaction (pharmacodynamique, pharmacocinétique ou les deux) n’est pas encore connu. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains cas mortels) ont été signalés chez les patients recevant cette association.
Lorsqu’un traitement par une forme systémique d’acide fusidique est nécessaire, le traitement par pravastatine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique (voir également rubrique 4.4).
Colchicine
Précautions d’emploi : en raison d’un risque augmenté de myopathie/rhabdomyolyse, le suivi clinique et biologique des patients est recommandé, particulièrement lors de l’initiation du traitement associant la pravastatine et la colchicine.
Acide nicotinique
Le risque de toxicité musculaire est augmenté quand les statines sont administrées en association avec l’acide nicotinique. Dans une étude, les patients Chinois ayant pris de l’acide nicotinique et du laropiprant simultanément avec la simvastatine ont présenté une incidence plus élevée de myopathie et de rhabdomyolyse en comparaison avec les patients Caucasiens.
Rifampicine
Dans une étude d’interaction où la pravastatine était administrée en association avec la rifampicine, une augmentation d’environ 3 fois de l’ASC et de la Cmax de la pravastatine a été observée. Par conséquent, des précautions doivent être prises lorsque l’on associe la pravastatine à la rifampicine si les deux médicaments sont pris en même temps. Aucune interaction n’est attendue si les prises médicamenteuses sont séparées d’au moins deux heures.
Lénalidomide
Le risque de rhabdomyolyse est augmenté lorsque les statines sont associées au lénalidomide. Il est nécessaire d’effectuer un suivi clinique et biologique renforcé, notamment dans les premières semaines de traitement.
Produits métabolisés par le cytochrome P450
La pravastatine n'est pas métabolisée à un degré cliniquement significatif par le système du cytochrome P450. C'est pourquoi les produits métabolisés ou inhibiteurs du cytochrome P450, peuvent être ajoutés à un traitement équilibré par pravastatine sans induire de variation importante de la concentration plasmatique de pravastatine, contrairement à ce qui est observé avec d'autres statines. L'absence d'interaction pharmacocinétique significative avec la pravastatine a été spécifiquement démontrée avec plusieurs produits, notamment ceux qui sont des substrats/inhibiteurs du CYP3A4, par exemple, le diltiazem, le vérapamil, l'itraconazole, le kétoconazole, les inhibiteurs de protéase, le jus de pamplemousse et les inhibiteurs du CYP2C9 (par exemple, le fluconazole).
Autres produits
Dans des études d'interaction, aucune différence statistiquement significative en termes de biodisponibilité n'a été observée quand la pravastatine était administrée avec l'acide acétylsalicylique, les anti-acides (pris une heure avant la pravastatine), l'acide nicotinique ou le probucol.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
La pravastatine est contre-indiquée pendant la grossesse et doit être administrée aux femmes en âge de procréer uniquement si une conception est improbable et si ces patientes ont été informées du risque potentiel. Une prudence particulière est recommandée chez les adolescentes pour assurer une bonne compréhension du risque potentiel associé à la pravastatine pendant la grossesse. Si une patiente prévoit ou déclare une grossesse, le médecin doit être immédiatement informé et l'administration de la pravastatine doit être arrêtée en raison du risque potentiel pour le fœtus (voir rubrique 4.3).
Une faible quantité de pravastatine est excrétée dans le lait maternel. En conséquence, l'administration de pravastatine pendant l'allaitement est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les fréquences des événements indésirables sont classées comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Essais cliniques
Les comprimés de pravastatine ont été étudiés à la dose de 40 mg au cours de sept études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo portant sur plus de 21 000 patients traités par pravastatine (N = 10 764) ou placebo (N = 10 719), représentant plus de 47 000 patient-années d'exposition à la pravastatine. Plus de 19 000 patients ont été suivis pendant une durée médiane de 4,8 à 5,9 ans.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés ; aucun d'entre eux n'a été observé à une fréquence supérieure de 0,3 % dans le groupe traité par pravastatine, comparativement au groupe sous placebo.
Affections du système nerveux
Peu fréquent : sensations vertigineuses, céphalées, troubles du sommeil, insomnies
Affections oculaires
Peu fréquent : troubles de la vision (notamment vision trouble et diplopie)
Affections gastro-intestinales
Peu fréquent : dyspepsie/pyrosis, douleur abdominale, nausées/vomissements, constipation, diarrhées, flatulences
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : prurit, éruption cutanée, urticaire, problèmes capillaires et du cuir chevelu (y compris alopécie)
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent : miction anormale (notamment dysurie, fréquence, nycturie)
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent : troubles sexuels
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Peu fréquent : fatigue
Evénements présentant un intérêt clinique particulier
Muscles squelettiques
Des effets sur les muscles squelettiques, par exemple, des douleurs musculo-squelettiques, notamment des arthralgies, des crampes musculaires, des myalgies, une faiblesse musculaire et des taux de CPK élevés ont été rapportés dans les études cliniques. Dans le cadre des études « Cholesterol and Recurrent Events (CARE) », « West of Scotland Coronary Prevention Study (WOSCOPS) » et « Long-term Intervention with pravastatin in Ischemic Disease (LIPID) », le pourcentage de myalgies (1,4 % sous pravastatine contre 1,4 % sous placebo), de faiblesse musculaire (0,1 % sous pravastatine contre < 0,1 % sous placebo) et l'incidence des taux de CPK > 3 x LSN et > 10 x LSN (1,6 % sous pravastatine contre 1,6 % sous placebo et 1,0 % sous pravastatine contre 1,0 % sous placebo, respectivement) était similaire au placebo (voir rubrique 4.4).
Effets hépatiques
Des élévations des transaminases sériques ont été rapportées. Dans les trois études à long terme, contrôlées contre placebo, CARE, WOSCOPS et LIPID, la fréquence des anomalies marquées des taux d'ALAT et d'ASAT (> 3 x LSN) était similaire dans les deux groupes de traitement (≤ 1,2 %).
Depuis la mise sur le marché
En plus des événements cités ci-dessus, les événements indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de la pravastatine :
Affections du système immunitaire
Très rare : réactions d'hypersensibilité : anaphylaxie, angio-œdème, syndrome pseudo-lupique érythémateux
Affections du système nerveux
Très rare : polyneuropathie périphérique, en particulier en cas d'utilisation prolongée, paresthésies
Affections gastro-intestinales
Très rare : pancréatite
Affections hépatobiliaires
Très rare : ictère, hépatite, nécrose hépatique fulminante
Fréquence indéterminée : insuffisance hépatique fatale ou non
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : réaction photosensible
Très rare : dermatomyosite
Fréquence indéterminée : éruption dont éruption lichénoïde
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rare : rhabdomyolyse, à laquelle peut s'associer une insuffisance rénale aiguë secondaire à la myoglobinurie, myopathie (voir rubrique 4.4), myosite, polymyosite
Peu fréquent : troubles tendineux, surtout tendinites, parfois compliqués d'une rupture
Fréquence indéterminée : myopathie nécrosante auto-immune (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec la classe des statines :
· Cauchemars.
· Perte de mémoire.
· Dépression.
· Cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier en cas de traitement à long terme (voir rubrique 4.4).
· Diabète : la fréquence dépendra de la présence ou de l’absence de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m², triglycérides augmentés, antécédent d’hypertension).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
On dispose à ce jour d'une expérience limitée concernant le surdosage de pravastatine. Il n'existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage. Dans un tel cas, le patient doit recevoir un traitement symptomatique et les mesures de soutien qui s'imposent.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, code ATC : C10AA03.
Mécanisme d’action
La pravastatine est un inhibiteur compétitif de l'hydroxy-3 méthyl-3 glutaryl coenzyme A (HMG-CoA) réductase, enzyme agissant dans les premières étapes de la biosynthèse du cholestérol, et produit son effet hypolipidémiant de deux façons. En premier lieu, de par son inhibition compétitive réversible et spécifique de l’HMG-CoA réductase, elle induit une diminution modérée de la synthèse de cholestérol intracellulaire. Cela induit une augmentation du nombre des récepteurs de LDL à la surface des cellules ainsi qu'un catabolisme via ces récepteurs et une clairance du LDL-C circulant renforcés.
En second lieu, la pravastatine inhibe la production des LDL en inhibant la synthèse hépatique du cholestérol VLDL, précurseur du LDL-C.
Chez les sujets sains tout comme chez les patients hypercholestérolémiques, la pravastatine sodique abaisse les valeurs des paramètres lipidiques suivantes : cholestérol total, LDL-C, apolipoprotéine B, cholestérol VLDL et triglycérides ; le cholestérol HDL et l'apolipoprotéine A sont quant à eux augmentés.
Efficacité clinique
Prévention primaire
WOSCOPS est un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo portant sur 6 595 patients de sexe masculin âgés de 45 à 64 ans présentant une hypercholestérolémie modérée à sévère (LDL-C : 155-232 mg/dl [4,0-6,0 mmol/l]) et sans antécédent d'IDM, traités pendant une durée moyenne de 4,8 ans soit par la pravastatine 40 mg/jour soit par placebo, en complément d'un régime.
Les résultats obtenus chez les patients traités par la pravastatine ont été les suivants :
· réduction du risque de décès d'origine coronaire ou d'IDM non fatal (réduction du risque relatif [RRR] de 31 % ; p = 0,0001 avec un risque absolu de 7,9 % dans le groupe placebo et de 5,5 % dans le groupe des patients traités par pravastatine) ; les effets sur ces événements cardiovasculaires cumulés ont été évidents dès 6 mois de traitement ;
· réduction du nombre total de décès d'origine cardiovasculaire (RRR de 32 %; p = 0,03);
· en prenant en compte les facteurs de risque, une RRR de 24 % (p = 0,039) de la mortalité totale a également été observée chez les patients traités par pravastatine ;
· réduction du risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronarien ou angioplastie coronaire) de 37 % (p = 0,009) et à une coronarographie de 31 % (p = 0,007).
Le bénéfice du traitement sur les critères cités ci-dessus n'est pas connu chez les patients âgés de plus de 65 ans, qui ne pouvaient pas être inclus dans l'étude.
En l'absence de données chez les patients ayant une hypercholestérolémie associée à un taux de triglycérides supérieur à 6 mmol/l (5,3 g/l) après 8 semaines de régime, dans cette étude, le bénéfice du traitement par pravastatine n'est pas établi chez ce type de patient.
Prévention secondaire
LIPID est une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, comparant l'effet de la pravastatine (40 mg/jour) à celui d'un placebo chez 9 014 patients âgés de 31 à 75 ans pendant une durée moyenne de 5,6 années et présentant un taux de cholestérol sérique normal ou élevé (cholestérol total initial = 155 à 271 mg/dl [4,0-7,0 mmol/l], cholestérol total moyen = 219 mg/dl [5,66 mmol/l]) ainsi que des taux variables de triglycérides allant jusqu'à 443 mg/dl [5,0 mmol/l] et un antécédent d'IDM ou d'angor instable dans les 3 à 36 mois précédents. Le traitement par la pravastatine a significativement réduit le risque relatif de décès d'origine coronaire de 24 % (p = 0,0004, avec un risque absolu de 6,4 % dans le groupe placebo, et de 5,3 % dans le groupe des patients traités par pravastatine), le risque relatif d'événements coronariens (décès d'origine coronaire ou IDM non fatal) de 24 % (p < 0,0001) et le risque relatif d'IDM fatal ou non de 29 % (p < 0,0001). Chez les patients traités par pravastatine, les résultats ont montré :
· une réduction du risque relatif de mortalité totale de 23 % (p < 0,0001) et du risque de mortalité cardiovasculaire de 25 % (p < 0,0001) ;
· une réduction du risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronarien ou angioplastie transluminale percutanée coronaire) de 20 % (p < 0,0001) ;
· une réduction du risque relatif d'accident vasculaire cérébral de 19 % (p = 0,048).
CARE est une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, comparant les effets de la pravastatine (40 mg/jour) à ceux d'un placebo sur les décès d'origine coronaire et sur les IDM non fatals sur une durée moyenne de 4,9 ans chez 4 159 patients âgés de 21 à 75 ans présentant un taux de cholestérol total normal (cholestérol total initial moyen < 240 mg/dl) et ayant déjà fait un IDM dans les 3 à 20 mois précédents. Le traitement par la pravastatine a significativement réduit :
· le taux de récidives d'événements coronariens (décès d'origine coronaire ou IDM non fatal) de 24 % (p = 0,003, placebo 13,3 %, pravastatine 10,4 %) ;
· le risque relatif de recours à des interventions de revascularisation coronaire (pontage coronarien ou angioplastie transluminale percutanée coronaire) de 27 % (p < 0,001).
Le risque relatif d'accident vasculaire cérébral a également été réduit de 32 % (p = 0,032) et le risque combiné d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique transitoire (AIT) de 27 % (p = 0,02).
Le bénéfice du traitement sur les critères cités ci-dessus n'est pas connu chez les patients âgés de plus de 75 ans, qui ne pouvaient pas être inclus dans les études CARE et LIPID.
En l'absence de données chez les patients ayant une hypercholestérolémie associée à un taux de triglycérides supérieur à 4 mmol/l (3,5 g/l) ou supérieur à 5 mmol/l (4,45 g/l) après 4 ou 8 semaines de régime, dans les études CARE et LIPID respectivement, le bénéfice du traitement par pravastatine n'est pas établi chez ce type de patient.
Dans les études CARE et LIPID, environ 80 % des patients ont reçu de l'acide acétylsalicylique dans le cadre de leur traitement.
Transplantation cardiaque et rénale :
L'efficacité de la pravastatine chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur à la suite :
· d'une transplantation cardiaque a été évaluée au cours d'une étude prospective randomisée, contrôlée (n = 97). Les patients ont reçu à la fois de la pravastatine (20-40 mg) ou non, et un traitement immunosuppresseur standard constitué de ciclosporine, prednisone et azathioprine. Le traitement par pravastatine a significativement réduit le taux de rejet cardiaque avec retentissement hémodynamique à un an, a amélioré la survie à un an (p = 0,025), et réduit le risque d'anomalie vasculaire coronaire du greffon déterminée par angiographie et à l'autopsie (p = 0,049) ;
· d'une transplantation rénale a été évaluée au cours d'une étude prospective non contrôlée, non randomisée (n = 48) sur une durée de 4 mois. Les patients ont reçu à la fois de la pravastatine (20 mg) ou non, et un traitement immunosuppresseur standard constitué de ciclosporine et prednisone.
Chez les patients ayant subi une transplantation rénale, la pravastatine a significativement réduit à la fois l'incidence des épisodes de rejets multiples et l'incidence des épisodes de rejet aigu confirmés par biopsie, et le recours aux injections répétées de prednisolone et de Muromonab-CD3.
Population pédiatrique (8-18 ans) :
Une étude en double aveugle contre placebo chez 214 patients pédiatriques ayant une hypercholesterolémie familiale hétérozygote a été conduite sur plus de 2 ans. Les enfants (8-13 ans) ont été randomisés sous placebo (n = 63) ou 20 mg de pravastatine par jour (n = 65) et les adolescents (âgés de 14 à 18 ans) ont été randomisés sous placebo (n = 45) ou 40 mg de pravastatine par jour (n = 41).
L'inclusion dans cette étude nécessitait un parent ayant un diagnostic clinique ou moléculaire d'hypercholestérolémie familiale. La valeur moyenne basale de LDL-C était de 239 mg/dl (6,2 mmol/l) dans le groupe pravastatine (entre 151 et 405 mg/dl [3,9 - 10,5 mmol/l] et de 237 mg/dl (6,1 mmol/l) dans le groupe placebo (entre 154 et 375 mg/dl [4,0 -9,7 mmol/l]). Lors de l'analyse des données groupées des enfants et des adolescents, il a été montré une réduction moyenne significative de LDL-C de -22,9 % ainsi que du Cholestérol total (- 17,2 %), similaire à l'efficacité démontrée chez les adultes sous 20 mg de pravastatine.
Les effets du traitement par pravastatine étaient similaires dans les deux groupes d'âge. Le LDL-C moyen obtenu était de 186 mg/dl (4,8 mmol/l) (entre 67 et 363 mg/dl [1,7 - 9,4 mmol/l]) dans le groupe pravastatine comparé à 236 mg/dl (6,1 mmol/l) (entre 105 et 438 mg/dl [2,7 - 11,3 mmol/l]) dans le groupe placebo. Chez les sujets recevant la pravastatine, il n'y a pas eu de différence observée sur aucun des paramètres endocriniens surveillés [ACTH, cortisol, DHEAS, FSH, LH, TSH, estradiol (filles) et testostérone (garçons)] par rapport au placebo. Il n'a pas été observé de différences du développement, de modification du volume testiculaire ni de différences de score de Tanner par rapport au placebo. La puissance de cette étude pour détecter une différence entre les groupes de traitement était faible.
L'efficacité à long terme d'un traitement par la pravastatine pendant l'enfance pour réduire la morbidité et la mortalité à l'âge adulte n'a pas été établie.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La pravastatine est administrée par voie orale sous forme active. Elle est rapidement absorbée ; les pics sériques sont atteints 1 à 1,5 heure après l'ingestion. En moyenne, 34 % de la dose administrée par voie orale sont absorbés, avec une biodisponibilité absolue de 17 %.
La présence d'aliments dans le tube digestif entraîne une réduction de la biodisponibilité, mais l'effet hypolipidémiant de la pravastatine est identique, qu'elle soit prise pendant ou en dehors des repas.
Après absorption, 66 % de la pravastatine subit un effet de premier passage hépatique, principal site de son action ainsi que de la synthèse du cholestérol et de la clairance du LDL-C. Des études in vitro ont démontré que la pravastatine est transportée dans les hépatocytes, avec une entrée nettement moindre dans les autres cellules.
Compte-tenu de cet effet important de premier passage hépatique, les concentrations plasmatiques de la pravastatine n'ont qu'une valeur prédictive limitée de l'effet hypolipidémiant.
Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles aux doses administrées.
Distribution
Environ 50 % de la pravastatine circulante est liée aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est d'environ 0,5 l/kg.
Une faible quantité de pravastatine passe dans le lait maternel.
Biotransformation et élimination
La pravastatine n'est pas significativement métabolisée par le cytochrome P450 et ne semble pas non plus être un substrat ou un inhibiteur de la glycoprotéine P mais plutôt un substrat d'autres protéines de transport.
Après administration par voie orale, 20 % de la dose initiale sont éliminés dans l'urine et 70 % dans les fèces. La demi-vie d'élimination plasmatique de la pravastatine prise oralement est de 1,5 à 2 heures.
Après administration intraveineuse, 47 % de la dose est éliminée par excrétion rénale et 53 % par excrétion biliaire et biotransformation. Le principal produit de dégradation de la pravastatine est le métabolite isomérique 3-alpha-hydroxy. L'activité inhibitrice de ce métabolite sur la HMG-CoA réductase est de 1/10 à 1/40 de celle du composé mère.
La clairance systémique de la pravastatine est de 0,81 l/H/kg et la clairance rénale est de 0,38 l/H/kg, ce qui indique une sécrétion tubulaire.
Populations à risque :
Population pédiatrique
La Cmax moyenne de pravastatine et les valeurs d'ASC pour des sujets pédiatriques de tout âge et sexe rassemblés ont été similaires aux valeurs observées chez les adultes après une dose orale de 20 mg.
Insuffisance hépatique
Chez les patients atteints de cirrhose alcoolique, l'exposition systémique à la pravastatine et à ses métabolites est accrue d'environ 50 % comparativement aux patients ayant une fonction hépatique normale.
Insuffisance rénale
Aucune modification significative n'a été observée chez les patients ayant une insuffisance rénale légère. Toutefois, une insuffisance rénale sévère ou modérée peut entraîner une multiplication par deux de l'exposition systémique à la pravastatine et ses métabolites.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études à doses répétées indiquent que la pravastatine peut induire une myopathie et une hépato-toxicité à des degrés variables ; en général, les effets importants sur ces tissus ne sont apparus qu'à des doses au moins 50 fois supérieures à la dose maximale chez l'Homme en mg/kg.
Les études in vitro et in vivo de génotoxicité n'ont pas mis en évidence de risque mutagène.
Chez la souris, une étude de carcinogénicité sur deux ans avec la pravastatine a démontré que des doses de 250 et 500 mg/kg/jour (≥ 310 fois la dose maximale chez l'Homme en mg/kg) entraînent des augmentations statistiquement significatives de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez les mâles et chez les femelles, et des adénomes pulmonaires chez les femelles uniquement. Chez le rat, une étude de carcinogénicité sur 2 ans a montré que la dose de 100 mg/kg/jour (= 125 fois la dose maximale chez l'Homme en mg/kg) entraîne une augmentation statistiquement significative de l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez le mâle uniquement.
Après administration à des rats juvéniles, âgés de 4 à 80 jours après la naissance, de pravastatine à des doses allant de 5 à 45 mg/kg/jour, un amincissement du corps calleux a été observé à des niveaux d’exposition sériques ≥ 1 fois (ASC) la dose maximale de 40 mg utilisée chez l’enfant et l’adolescent. Pour des niveaux d’exposition ≥ 2 fois (ASC) à la dose de 40 mg utilisée chez l’Homme, des changements neurocomportementaux ont été observés (majoration du réflexe de tressaillement et augmentation de taux d’erreurs lors du test du Morris Water Maze). Aucun amincissement du corps calleux n’a été observé chez les rats recevant de la pravastatine (≥ 250 mg/kg/jour) à compter du 35e jour après la naissance et pendant 3 mois, suggérant une sensibilité accrue chez les jeunes rats. La cause ainsi que l’importance de l’amincissement du corps calleux et des effets neurocomportementaux chez les jeunes rats sont inconnus.
Une altération du sperme et une fertilité réduite ont été observées chez les rats mâles recevant des doses équivalentes à 335 fois (ASC) la dose utilisée chez l’Homme. La dose sans effet observé sur le système reproducteur a été de 1 (mâle) et 2 (femelle) fois (ASC) la dose de 40 mg utilisée chez l’Homme.
Pelliculage : Opadry clear YS-5-7044 : hydroxypropylcellulose (E463), macrogol 400, macrogol 3350, hypromellose (E464).
24 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
A conserver dans l'emballage d'origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 7, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 98, 100 ou 200 comprimés sous plaquettes (PVC/PCTFE-Aluminium ou PVC/PVDC-Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 366 824 7 4 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PCTFE-Aluminium).
· 34009 219 612 5 6 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020
PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable
Pravastatine sodique
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?
3. Comment prendre PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C10AA03.
La pravastatine, la substance active de PRAVASTATINE EG, appartient à un groupe de médicaments appelés statines (ou inhibiteurs de l’HMG CoA réductase). Elle empêche la fabrication de cholestérol par le foie et réduit ainsi les taux de cholestérol et d'autres graisses (les triglycérides) dans votre organisme. En excès dans le sang, le cholestérol s'accumule sur la paroi des vaisseaux sanguins et les obstrue.
Cette situation est appelée durcissement des artères ou athérosclérose et peut provoquer :
· des douleurs dans la poitrine (angine de poitrine), lorsqu’un vaisseau du cœur est bloqué partiellement ;
· une attaque cardiaque (infarctus du myocarde), lorsqu’un vaisseau du cœur est bloqué totalement ;
· une attaque cérébrale (accident vasculaire cérébral), lorsqu’un vaisseau du cerveau est bloqué totalement.
Ce médicament est utilisé dans 3 situations :
Dans le traitement des taux élevés de cholestérol et de graisses dans le sang
PRAVASTATINE EG est utilisé pour réduire des taux élevés du « mauvais » cholestérol et augmenter les taux de « bon » cholestérol dans le sang quand le changement des habitudes alimentaires et l’activité physique n’ont pas réussi à le faire baisser de façon satisfaisante.
Dans la prévention des maladies cardiaques et vasculaires
· si vous avez des taux élevés de cholestérol dans le sang ainsi que des facteurs de risque favorisant les maladies cardiaques et vasculaires (tels que tabac, surpoids, taux élevés de sucre dans le sang, pression artérielle (tension) élevée, ou si vous faites peu d'activité physique), PRAVASTATINE EG est utilisé pour diminuer les risques d’apparition de ces maladies et les risques de décès liés à ces maladies ;
· si vous avez déjà eu une attaque cérébrale ou si vous avez des douleurs au niveau de la poitrine (angine de poitrine instable), même si votre taux de cholestérol est normal, PRAVASTATINE EG est utilisé pour réduire le risque que vous fassiez une autre attaque cardiaque ou une attaque cérébrale et pour diminuer le risque de décès lié à ces maladies.
Après une greffe d'organes
Si vous avez eu une greffe d'organe et recevez un traitement pour éviter le rejet de l’organe greffé, PRAVASTATINE EG est utilisé pour réduire les taux élevés de graisse dans le sang.
Ne prenez jamais PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable :
· si vous êtes allergique à la pravastatine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous êtes enceinte, souhaitez être enceinte ou si vous allaitez (voir rubrique « Grossesse et Allaitement ») ;
· si vous avez une maladie du foie (affection hépatique évolutive) ;
· si plusieurs analyses de sang ont montré que votre foie fonctionne anormalement (augmentation des taux d’enzymes hépatiques dans le sang).
Avertissements et précautions
Avant de prendre ce médicament, indiquez à votre médecin si vous avez ou si vous avez eu dans le passé des problèmes médicaux tels que :
· une maladie des reins ;
· un fonctionnement insuffisant de la thyroïde (hypothyroïdie) ;
· une maladie du foie ou des problèmes avec l’alcool (consommation d’importantes quantités d’alcool) ;
· des troubles musculaires dus à une maladie héréditaire ;
· des problèmes musculaires dus à un autre médicament appartenant au groupe des statines (inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase) ou au groupe des fibrates (voir rubrique « Autres médicaments et PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable »).
Votre médecin devra effectuer une analyse de sang avant que vous commenciez à prendre PRAVASTATINE EG et si vous avez des symptômes de problèmes hépatiques pendant la prise de PRAVASTATINE EG afin de vérifier le bon fonctionnement de votre foie.
Votre médecin voudra peut-être aussi effectuer une analyse de sang pour vérifier le bon fonctionnement de votre foie après que vous ayez commencé à prendre PRAVASTATINE EG.
Le risque d’atteinte musculaire est plus élevé chez certains patients. Informez votre médecin si vous êtes dans l’une des situations suivantes.
Si vous prenez ou avez pris durant les sept derniers jours un médicament appelé acide fusidique (utilisé dans le traitement des infections bactériennes) par voie orale ou injectable. L’association de l’acide fusidique et de PRAVASTATINE EG peut provoquer de sérieux problèmes musculaires (rhabdomyolyse).
Si vous avez été concerné par l’un de ces problèmes, ou si vous avez plus de 70 ans, votre médecin devra effectuer une analyse de sang avant et éventuellement pendant votre traitement. Ces analyses de sang serviront à évaluer votre risque d’effets indésirables touchant les muscles.
Au cours du traitement, si vous ressentez de façon inexpliquée des crampes ou des douleurs musculaires, prévenez immédiatement votre médecin.
Au cours de votre traitement avec ce médicament, si vous êtes diabétique ou si vous présentez un risque de survenue d’un diabète, vous serez suivi attentivement par votre médecin. Vous pouvez débuter un diabète si vous avez un taux de sucre (glycémie) et de graisses élevés dans le sang, si vous êtes en surpoids et si vous avez une pression artérielle (tension) élevée.
Informez également votre médecin ou pharmacien si vous avez régulièrement une faiblesse musculaire. Des examens et médicaments supplémentaires pourraient être nécessaires au diagnostic et à la mise en place d’un traitement.
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre PRAVASTATINE EG.
Informez votre médecin ou votre pharmacien, avant de prendre PRAVASTATINE EG, si vous :
· avez une insuffisance respiratoire sévère.
Autres médicaments et PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
La prise de PRAVASTATINE EG avec l’un des médicaments suivants peut augmenter le risque de problèmes musculaires :
· un médicament qui abaisse votre taux de cholestérol dans le sang (les fibrates, par exemple le gemfibrozil, le fénofibrate) ;
· un médicament qui abaisse les défenses immunitaires du corps (la ciclosporine) ;
· un médicament qui traite les infections dues à des bactéries (un antibiotique tel que l’érythromycine et la clarithromycine) ;
· si vous avez besoin de prendre de l’acide fusidique par voie orale pour traiter une infection bactérienne, vous devrez temporairement arrêter d’utiliser ce médicament. Votre médecin vous indiquera à quel moment la reprise de PRAVASTATINE EG sera sûre. Prendre PRAVASTATINE EG avec l’acide fusidique peut provoquer dans de rares cas une faiblesse, une sensibilité ou une douleur musculaires (rhabdomyolyse). Pour plus d’informations concernant la rhabdomyolyse, reportez-vous à la rubrique 4 ;
· la colchicine (utilisée dans le traitement de la goutte) ;
· l’acide nicotinique (utilisé dans le traitement de l’hypercholestérolémie) ;
· la rifampicine (utilisée dans le traitement d’une infection appelée tuberculose) ;
· le lénalidomide (utilisé dans le traitement d’un certain type de cancer appelé myélome multiple).
Si vous prenez aussi un médicament qui abaisse votre taux de graisse dans le sang (de type résine comme la colestyramine ou le colestipol), ce traitement doit être pris au moins 1 heure avant ou 4 heures après la prise de la résine. Cette précaution doit être prise car la résine peut affecter l’absorption de PRAVASTATINE EG si les deux médicaments sont pris de manière trop rapprochée dans le temps.
PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable avec de l’alcool
Vous devez toujours limiter au minimum votre consommation d’alcool. Si vous êtes inquiet de la quantité d’alcool que vous pouvez boire lorsque vous prenez ce médicament, vous devez en discuter avec votre médecin.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Ne prenez pas PRAVASTATINE EG pendant la grossesse. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, vous devez informer immédiatement votre médecin.
Allaitement
Ne prenez pas PRAVASTATINE EG si vous souhaitez allaiter car ce médicament passe dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
PRAVASTATINE EG n'a pas ou peu d'influence sur votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Si vous ressentez des étourdissements ou une vision trouble ou double au cours du traitement, assurez-vous avant de conduire ou d’utiliser une machine que vous êtes en mesure de le faire.
PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose et du sodium
Lactose : si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Sodium : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Posologie
Adultes
· dans le traitement des taux élevés de cholestérol et de graisses dans le sang : la dose habituelle est de 10 à 40 mg, une fois par jour, de préférence le soir ;
· dans la prévention des maladies cardiaques et vasculaires : la dose habituelle est de 40 mg une fois par jour, de préférence le soir.
La dose quotidienne maximale de 40 mg de pravastatine ne doit pas être dépassée. Votre médecin vous indiquera la posologie qui vous convient.
Utilisation chez les enfants (8-13 ans) et les adolescents (14-18 ans) avec une maladie héréditaire augmentant le taux de cholestérol dans le sang
La dose habituelle est de 10 à 20 mg une fois par jour entre 8 et 13 ans et de 10 à 40 mg une fois par jour entre 14 et 18 ans.
Après une transplantation d’organe
Votre médecin peut commencer le traitement avec une dose initiale de 20 mg une fois par jour. Il pourra ajuster cette dose jusqu’à 40 mg par jour.
Si vous prenez également un médicament qui diminue les défenses de l’organisme (ciclosporine), votre médecin peut commencer le traitement avec une dose initiale de 20 mg une fois par jour. Il pourra ajuster cette dose jusqu’à 40 mg par jour.
Si vous souffrez d’une maladie sévère du foie ou d'une maladie des reins, votre médecin peut vous prescrire une dose plus faible de PRAVASTATINE EG.
Si vous avez l'impression que l’effet de ce médicament est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Mode d'administration
PRAVASTATINE EG peut être pris avec ou sans nourriture, avec un demi verre d’eau.
Durée du traitement
Votre médecin vous indiquera la durée de votre traitement par PRAVASTATINE EG. Ce médicament doit être pris très régulièrement, et aussi longtemps que votre médecin vous l’a conseillé, même si c’est pour une durée très longue. N’arrêtez pas votre traitement de vous-même.
Si vous avez pris plus de PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû
Si vous avez pris trop de comprimés, ou si une autre personne en avale accidentellement, contactez votre médecin ou l’hôpital le plus proche afin de recevoir les conseils appropriés.
Si vous oubliez de prendre PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable
Si vous oubliez une dose, prenez simplement la prochaine dose habituelle prévue.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Arrêtez de prendre PRAVASTATINE EG et contactez votre médecin aussitôt que possible, en cas de douleur, sensibilité musculaire, faiblesse ou crampe musculaire, inexpliquée ou persistante, surtout si vous ressentez un malaise ou si vous avez de la fièvre en même temps.
Dans de très rares cas, les problèmes musculaires peuvent être graves (rhabdomyolyse) et entraîner une maladie sévère du rein qui peut mettre votre vie en danger.
Des réactions allergiques sévères et brusques avec gonflement de la face, des lèvres, de la langue ou de la trachée peuvent entraîner de grandes difficultés à respirer. Ces réactions sont très rares et peuvent être graves. Vous devez contacter votre médecin aussitôt que possible si elles surviennent.
Les effets secondaires suivants sont peu fréquents et peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100 :
· Effets sur le système nerveux : étourdissements, fatigue, maux de tête ou troubles du sommeil, y compris insomnie.
· Effets sur la vue : vision floue ou vision double.
· Effets digestifs : indigestion, nausées, vomissements, gêne ou douleur abdominale, diarrhée, constipation, flatulence.
· Effets sur la peau et les cheveux : démangeaisons, boutons, urticaire, éruptions cutanées, problèmes touchant les cheveux ou le cuir chevelu (comme une chute de cheveux).
· Effets urinaires et génitaux : problèmes de vessie (douleurs au moment d’uriner, urines plus fréquentes, obligation d’uriner pendant la nuit), difficultés sexuelles.
· Effets sur les muscles et les articulations : douleurs musculaires et articulaires.
Les effets secondaires suivants sont rares et peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000 :
· Sensibilité de la peau au soleil.
Les effets secondaires suivants sont très rares et peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000 :
· Effets sur le système nerveux : des problèmes de toucher dont des sensations de brûlure ou de picotement ou des fourmillements qui pourraient indiquer une atteinte des nerfs.
· Effets sur la peau : une maladie sévère de la peau (syndrome érythémateux pseudo-lupique).
· Effets sur le foie : une inflammation du foie ou du pancréas, jaunisse (reconnaissable par un jaunissement de la peau et du blanc des yeux), une destruction très rapide des cellules du foie (nécrose hépatique foudroyante).
· Effets sur les muscles et les os : une inflammation d’un ou plusieurs muscles entraînant une douleur ou une faiblesse musculaire (myosite ou polymyosite ou dermatomyosite), des douleurs ou faiblesse musculaires, une inflammation des tendons pouvant se compliquer par la rupture des tendons.
· Anomalie des analyses de sang : augmentation des transaminases (groupe d’enzymes qui se trouvent naturellement dans le sang) pouvant être un signe d’atteinte du foie. Votre médecin peut vous prescrire des analyses de sang régulières pour les surveiller.
Si l’un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez un effet indésirable non mentionné dans cette notice, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Autres effets indésirables éventuels
· Cauchemars.
· Pertes de mémoire.
· Dépression.
· Troubles respiratoires incluant toux persistante et/ou essoufflement ou fièvre.
· Diabète : vous pouvez débuter un diabète si vous avez un taux de sucre et de graisses élevé dans le sang, si vous êtes en surpoids et si vous avez une pression artérielle élevée. Vous serez suivi attentivement par votre médecin au cours de votre traitement avec ce médicament.
Effets indésirables de fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Faiblesse musculaire constante.
· Insuffisance hépatique.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
A conserver dans l'emballage d’origine.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout <ou avec les ordures ménagères>. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable
· La substance active est :
Pravastatine sodique.............................................................................................................. 10 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
· Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline (E460), croscarmellose sodique (E468), macrogol 8000, copovidone, carbonate de magnésium lourd (E504), lactose monohydraté, stéarate de magnésium (E470b), silice colloïdale anhydre (E551), oxyde de fer rouge (E172).
Pelliculage : hydroxypropylcellulose (E463), macrogol 400, macrogol 3350, hypromellose (E464).
Qu’est-ce que PRAVASTATINE EG 10 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Comprimé pelliculé de couleur rose-pêche, avec le marquage « 10 » sur une face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable en boîte de 7, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 98, 100 ou 200.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
DRAGENOPHARM APOTHEKER PUSCHL GMBH
GOLLSTRASSE 1
D-84529 TITTMONING
ALLEMAGNE
OU
STADA ARZNEIMITTEL AG
STADASTRASSE 2-18
61118 BAD VILBEL
ALLEMAGNE
OU
STADA ARZNEIMITTEL GMBH
MUTHGASSE 36/2
1190 WIEN
AUTRICHE
OU
SWISS CAPS GMBH
GRASSINGERSTRAßE 9
83043 BAD EIBLING
ALLEMAGNE
OU
CENTRAFARM PHARMACEUTICALS B.V.
NIEUWE DONK 3
ETTEN-LEUR, 4879AC
PAYS BAS
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).