PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 13/10/1995
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : PFIZER HOLDING FRANCE
Les compositions de PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | PIROXICAM | 25336 | 20 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
2 ampoule(s) en verre de 1 ml
- Code CIP7 : 3396754
- Code CIP3 : 3400933967543
- Prix : 1,25 €
- Date de commercialisation : 01/09/2021
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 15%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 18/06/2021
PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Piroxicam……………………………………………………………………………………………….. 20,0 mg
Pour une ampoule.
Excipients à effet notoire : alcool benzylique, éthanol, propylène glycol (E1520), sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
La décision de prescrire une spécialité contenant du piroxicam doit être basée sur l’évaluation de l’ensemble des risques spécifiques à chaque patient (voir rubriques 4.3 et 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
La prescription de spécialités contenant du piroxicam doit être initiée par des médecins expérimentés dans le diagnostic et le traitement de patients atteints de maladies rhumatismales inflammatoires ou dégénératives.
La dose journalière maximale recommandée est de 20 mg (une ampoule).
La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose nécessaire au soulagement des symptômes la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte. Le bénéfice et la sécurité d’emploi du traitement doivent être réévalués dans les 14 jours. Si la poursuite du traitement s’avère nécessaire, ce dernier devra être accompagné de réévaluations fréquentes.
Dans la mesure où le piroxicam a été associé à une augmentation du risque de complications gastro-intestinales, la possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée, en particulier pour les patients âgés.
Fréquence d’administration
La durée du traitement est de 2 à 3 jours (ce délai permettant si nécessaire la mise en œuvre du relais thérapeutique par voie orale ou rectale).
Le piroxicam injectable n'est administré que lorsque la voie orale ou rectale ne peuvent être utilisées.
Le risque d’effets indésirables dose-dépendants étant plus élevé, il convient d’administrer avec précaution le piroxicam aux patients connus ou suspectés être des métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base du génotypage ou des antécédents/expériences antérieures avec d’autres substrats du CYP2C9. Une réduction de la dose est à envisager (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Cette spécialité peut être injectée, soit avec une seringue en verre, soit avec une seringue (polypropylène) à usage unique.
Les injections doivent être faites d’une façon rigoureusement aseptique dans la partie externe du quadrant supéro-externe de la fesse, profondément et lentement. Lorsqu’elles sont répétées, il est recommandé de changer de côté à chaque injection. Il est important d’aspirer avant d’injecter, afin de s’assurer que la pointe de l’aiguille n’est pas dans un vaisseau.
En cas de fortes douleurs au moment de l’injection, arrêter celle-ci immédiatement.
En cas de prothèse de hanche, l’injection doit être faite du côté opposé.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6),
· antécédents d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de piroxicam ou de substances d’activité proche telles que les autres AINS, l’aspirine,
· antécédents de réactions médicamenteuses allergiques graves de tout type, en particulier réactions cutanées telles qu’érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell),
· utilisation concomitante d’acitrétine (voir rubrique 4.5),
· antécédents d’ulcère, d’hémorragie ou de perforation gastro-intestinale,
· patients présentant des antécédents de troubles gastro-intestinaux prédisposant à des troubles hémorragiques tels que rectocolite hémorragique, maladie de Crohn, cancers gastro-intestinaux ou diverticulite,
· patients présentant un ulcère peptique évolutif, un trouble gastro-intestinal inflammatoire ou une hémorragie gastro-intestinale,
· insuffisance hépatocellulaire sévère,
· insuffisance cardiaque sévère,
· insuffisance rénale sévère,
· enfants de moins de 15 ans,
· troubles de l'hémostase ou traitement anticoagulant en cours (contre-indication liée à la voie intramusculaire),
· chez les prématurés et les nouveau-nés à terme, en raison de la présence de l’alcool benzylique et du propylène glycol (voir rubrique 4.4),
· pontage aorto-coronarien,
· en association au mifamurtide (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’utilisation concomitante de PIROXICAM PFIZER avec d’autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (COX-2), doit être évitée.
La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et les paragraphes « Manifestations gastro-intestinales » et « Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires » ci-dessous).
Le bénéfice clinique et la sécurité d’emploi doivent faire l’objet d’une réévaluation périodique. Le traitement devra être immédiatement arrêté dès les premiers signes de réactions cutanées ou d’événements gastro-intestinaux symptomatiques.
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
L'administration de ce médicament peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (voir rubrique 4.3).
Manifestations gastro-intestinales (GI) : risque d’ulcères, d’hémorragies et de perforations GI
Les AINS, y compris le piroxicam, peuvent provoquer des effets indésirables gastro-intestinaux graves notamment des hémorragies, ulcérations et perforations de l’estomac, de l’intestin grêle ou du gros intestin, certaines d’entre elles pouvant être fatales. L'administration de doses supérieures à 20 mg par jour augmente le risque d'effets indésirables gastro-intestinaux. Les études observationnelles suggèrent que le piroxicam peut être associé à un risque élevé de toxicité gastro-intestinale grave par rapport à d'autres AINS. Ces événements indésirables graves peuvent se produire à tout moment, sans qu’il y ait eu nécessairement de signes d’alerte, chez tous les patients traités par des AINS. Qu’il soit de courte ou de longue durée, tout traitement par AINS entraîne une augmentation du risque d’effets indésirables GI graves.
Les patients présentant des facteurs de risque pour les effets indésirables GI graves ne doivent être traités par piroxicam qu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.3 et ci-dessous).
La possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée (voir rubrique 4.2).
Complications GI graves
Identification des sujets à risque
L’incidence des complications GI graves augmente avec l’âge. Au-delà de 70 ans, il existe un risque élevé de complications. Une administration chez des patients âgés de plus de 80 ans doit être évitée.
Les patients recevant des traitements associés, tels que les corticoïdes administrés par voie orale, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou les antiagrégants plaquettaires tels que l’acide acétylsalicylique à faible dose, encourent un risque accru de complications GI graves (voir ci-dessous et la rubrique 4.5), de même que les patients consommant de l’alcool. Comme avec les autres AINS, l’utilisation du piroxicam en association avec un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagée pour ces patients à risque.
La vigilance est de rigueur pour les patients et les médecins de façon à détecter d’éventuels signes et symptômes d’ulcère et/ou d’hémorragie digestive au cours du traitement par piroxicam. Il convient de demander aux patients de signaler tout symptôme abdominal nouveau ou inhabituel pendant le traitement. Si une complication gastro-intestinale est suspectée au cours du traitement, le piroxicam doit être immédiatement interrompu. Une évaluation clinique complémentaire ainsi qu’une alternative thérapeutique doivent être envisagées.
Effets cardiovasculaires (CV) et cérébrovasculaires
Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) potentiellement fatals. Une augmentation relative du risque semble être similaire chez tous les patients, qu’ils présentent ou non une maladie CV ou des facteurs de risque CV. Toutefois, les patients présentant une maladie CV connue ou des facteurs de risque CV peuvent avoir un risque plus élevé en termes d’incidence absolue, en raison du risque plus élevé qu’ils présentent au départ. Les données sont actuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour le piroxicam.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral (y compris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités par le piroxicam qu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
Les patients souffrant d’une pathologie CV peuvent présenter un risque accru d’aggravation d’insuffisance cardiaque : les médecins et les patients doivent être avertis de ce risque, même en l’absence de symptômes CV antérieurs. Les patients doivent, en outre, être informés de signes et symptômes de toxicité cardiaque grave et des actions à entreprendre s’ils surviennent (voir rubrique 4.3 Contre-indications).
Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risques pour les pathologies CV (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).
Hypertension
Comme pour tous les AINS, le piroxicam peut entraîner l’apparition d’une hypertension artérielle, ou la majoration d’une hypertension préexistante, pouvant contribuer à une augmentation de l’incidence des effets cardiovasculaires. Les AINS, dont le piroxicam, doivent être utilisés avec précaution chez les patients hypertendus. La pression sanguine doit être surveillée étroitement à l’initiation et pendant toute la durée du traitement.
Effets hépatiques
Des atteintes hépatiques sévères (ictère, hépatite grave ou fatale) ont rarement été rapportées avec le piroxicam. Si des anomalies de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent ou s'il survient des signes cliniques d'insuffisance hépatique ou des manifestations générales (éosinophilie, rash), le piroxicam doit être arrêté.
Réactions cutanées
Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale, incluant le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarement rapportées lors de traitement par AINS (voir rubrique 4.8). Des cas d’érythème pigmenté fixe (EPF) ont été rapportés avec le piroxicam. Le piroxicam ne doit pas être réintroduit chez les patients présentant des antécédents d’EPF liée au piroxicam. Une réactivité croisée potentielle pourrait survenir avec d’autres oxicams.
Des études ont suggéré que le piroxicam pourrait être associé à un risque plus élevé de réactions cutanées graves par rapport aux autres AINS non dérivés des oxicams. L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par piroxicam doit être arrêté dès l’apparition d’un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité.
Insuffisance rénale fonctionnelle
Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire.
En début de traitement, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
· sujets âgés,
· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique 4.5),
· hypovolémie quelle qu’en soit la cause,
· insuffisance cardiaque,
· insuffisance rénale chronique,
· syndrome néphrotique,
· néphropathie lupique,
· cirrhose hépatique décompensée.
Une attention particulière doit être portée lors de l’initiation du traitement par piroxicam chez les patients présentant une déshydratation sévère. Une surveillance est aussi recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.3 Contre-indications).
En raison de l’élimination importante du piroxicam et de ses produits de biotransformation par voie rénale, l’administration de plus faibles doses de piroxicam doit être envisagée chez les patients ayant une fonction rénale altérée, et doivent être étroitement surveillés (voir rubriques 4.3 Contre-indications et 5.2 Propriétés pharmacocinétiques).
Utilisation avec des anticoagulants oraux
L'utilisation concomitante d'AINS, y compris le piroxicam, avec des anticoagulants oraux augmente le risque de saignements gastro-intestinaux et non-gastro-intestinaux, et doit être évitée. Les anticoagulants oraux comprennent les anticoagulants de type warfarine/coumarine et les anticoagulants oraux directs (par exemple, apixaban, dabigatran, rivaroxaban). L’anticoagulation/l’INR doit être surveillé chez les patients prenant un anticoagulant de type warfarine/coumarine (voir rubrique 4.5).
Rétention hydro-sodée
Rétention hydrosodée avec possibilité d’œdèmes, d’HTA ou de majoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire en début de traitement en cas d’HTA ou d’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).
Hyperkaliémie
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).
Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
Sujets âgés
Les sujets âgés présentent un risque accru d’effets indésirables aux AINS, en particulier d’hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2).
Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d’infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule De Graaf, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
Attention : le titre alcoolique de la solution est de 12,6° (v/v) soit 100 mg d’alcool par ampoule.
Ce médicament contient 12,6 % de volume d'éthanol (alcool), c’est-à-dire 100 mg par ampoule, ce qui équivaut à 2,47 ml de bière, 1,03 ml de vin par ampoule. L’utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
Ce médicament contient 20 mg d’alcool benzylique par ampoule.
L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L’alcool benzylique, un conservateur, est associé à un risque d’effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation ») et de décès chez les jeunes enfants. Bien qu’aux doses thérapeutiques usuelles les quantités d’alcool benzylique délivrées sont considérablement plus faibles que les doses à l’origine du « syndrome de suffocation », la quantité minimale d’alcool benzylique pour laquelle une toxicité peut survenir n’est pas connue. Le risque de toxicité par l’alcool benzylique dépend de la quantité administrée et de la capacité de détoxification hépatique du produit. Les prématurés et les nourrissons de faible poids à la naissance ont davantage de risques de présenter une toxicité. Il peut également provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans (voir rubrique 4.3).
Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d’insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez la femme enceinte en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique) (voir rubrique 4.6).
Ce médicament contient 400 mg de propylène glycol par ampoule et peut provoquer des symptômes semblables à ceux provoqués par l'alcool.
Même si le propylène glycol n’a pas démontré de toxicité pour la reproduction ou le développement chez les animaux ou les humains, il peut atteindre le fœtus et a été observé dans le lait. En conséquence, l’administration de propylène glycol aux patientes enceintes ou allaitantes doit être considérée au cas par cas (voir rubrique 4.6).
Une surveillance médicale est requise chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou de troubles de la fonction hépatique, car divers effets indésirables attribués au propylène glycol ont été rapportés tels qu’un dysfonctionnement rénal (nécrose tubulaire aiguë), une insuffisance rénale aiguë et une dysfonction hépatique.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Précautions d'emploi
Ce médicament existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'aspirine ou aux AINS (voir rubrique 4.3).
Une attention particulière doit être portée aux patients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque, des cas de rétention hydrosodée et d’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.
Métaboliseurs lents des substrats du CYP2C9
Il convient d’administrer avec précaution le piroxicam aux patients connus ou suspectés d’être métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base des antécédents/expériences antérieures avec d’autres substrats du CYP2C9 car il peut y avoir des concentrations plasmatiques anormalement élevées de piroxicam dues à une diminution du métabolisme (voir rubrique 5.2).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'administration simultanée de piroxicam avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
Associations contre-indiquées
+ Mifamurtide
Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.
Associations déconseillées
+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) :
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Anticoagulants oraux
Les AINS, y compris le piroxicam, sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, tels que les dérivés de type coumarine (warfarine) et les anticoagulants oraux directs (par exemple, apixaban, dabigatran, rivaroxaban). Augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par conséquent, l’utilisation concomitante du piroxicam et d’anticoagulants doit être évitée. Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite voire biologique (voir rubrique 4.4).
+ Autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris l’aspirine et les autres salicylés)
Avec les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Comme pour tous les AINS, l’association du piroxicam à l’acide acétylsalicylique ou à d’autres AINS, ainsi que l’association de plusieurs spécialités contenant du piroxicam, doit être évitée.
Aucune donnée n’a permis de montrer le bénéfice de telles associations par rapport au piroxicam seul ; en outre, l’incidence des effets indésirables est alors augmentée (voir rubrique 4.4).
Des études chez l’homme ont fait apparaître une réduction de la concentration plasmatique de piroxicam d’environ 80 % de la valeur habituelle lors de l’administration concomitante de piroxicam et d’acide acétylsalicylique.
+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses curatives et/ou sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'anti-inflammatoire non stéroïdien.
+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
+ Nicorandil
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestives.
+ Pemetrexed (chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).
Associations faisant l’objet de précautions d'emploi
+ Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.
+ Ciclosporine
Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
+ Cobimétinib
Augmentation du risque hémorragique.
Surveillance clinique.
+ Diurétiques
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.
+ Inhibiteurs de l’enzyme de conversion
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.
+ Méthotrexate utilisé à des faibles doses (inférieures ou égales à 20 mg/semaine)
Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
+ Pemetrexed (chez les patients ayant une fonction rénale normale)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).
Surveillance biologique de la fonction rénale.
+ Tacrolimus
Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
+ Tenofovir disoproxil
Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l’anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d’insuffisance rénale.
En cas d’association, surveiller la fonction rénale.
Associations à prendre en compte
+ Acide acétylsalicylique à doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Le piroxicam, comme les autres AINS, diminue l'agrégation plaquettaire et prolonge le temps de saignement. Cet effet doit être pris en compte lors de la détermination du temps de saignement.
Le piroxicam interfère sur l’effet antiplaquettaire de l’aspirine à faibles doses, et peut donc interférer dans l’action prophylactique de l’aspirine dans le traitement des pathologies CV.
+ Antiagrégants plaquettaires
Augmentation du risque hémorragique, notamment gastro-intestinal.
+ Autres hyperkaliémiants
Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.
Risque lié à l’hyperkaliémie
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l’instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés à d’autres médicaments déjà mentionné dans ce chapeau.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs co-associés.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
+ Déférasirox
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique.
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Majoration du risque hémorragique (voir rubrique 4.4).
+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
Augmentation du risque hémorragique.
LIEES A l’ETHANOL (excipient)
Associations contre-indiquées
+ Acitrétine
Chez la femme en âge de procréer, risque de transformation de l’acitrétine en étrétinate, puissant tératogène dont la demi-vie très prolongée (120 jours) expose à un risque tératogène majeur en cas de grossesse, pendant le traitement et les 2 mois suivant son arrêt.
Associations déconseillées
+ IMAO irréversibles (iproniazide)
Majoration des effets hypertenseurs et/ou hyperthermiques de la tyramine présente dans certaines boissons alcoolisées (chianti, certaines bières, etc).
Eviter la prise de ce médicament avec les IMAO.
+ Insuline
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique).
Eviter la prise de ce médicament avec l’insuline.
+ Médicaments provoquant une réaction antabuse
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie)
Eviter la prise de médicaments provoquant une réaction antabuse avec ce médicament qui contient de l’alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boisson alcoolisées ou de ce médicament.
+ Médicaments sédatifs
ll faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de ces substances. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
Eviter la prise de ce médicament avec les médicaments sédatifs.
+ Metformine
Risque majoré d’acidose lactique lors d’intoxication alcoolique aiguë, particulièrement en cas de jeûne ou dénutrition, ou bien d’insuffisance hépatocellulaire.
Eviter la prise de ce médicament avec la metformine.
+ Sulfamides hypoglycémiants (carbutamide, chlorpropamide, glibenclamide, glibornuride, gliclazide, glimépiride, glipizide, tolbutamide)
Effet antabuse, notamment pour glibenclamide, glipizide, tolbutamide. Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.
Eviter la prise de ce médicament avec les sulfamides hypoglycémiants.
Associations à prendre en compte
+ acide nicotinique
Risque de prurit, de rougeur et de chaleur, lié à une potentialisation de l’effet vasodilatateur.
+ Antivitamine K (acenocoumarol, fluindione, phenindione, warfarine)
Variations possibles de l’effet anticoagulant, avec augmentation en cas d’intoxication aigüe ou diminution en cas d’alcoolisme chronique (métabolisme augmenté).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.
Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre
Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.
Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :
· A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :
o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée ;
o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).
Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :
Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :
· un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.
En conséquence :
Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée) : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
L’alcool benzylique peut passer la barrière placentaire (voir rubrique 4.4).
Allaitement
Les AINS passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.
Fertilité
Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de somnolence.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé, (voir rubrique 4.4). Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d’une recto-colite ou d’une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportées à la suite de l’administration d’AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.
Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.
Effets gastro-intestinaux
Ont été rapportés des troubles gastro-intestinaux à type d'anorexie, pesanteurs épigastriques, nausées, vomissements, constipation, douleurs abdominales, flatulences, diarrhée, ulcères, perforations, hémorragies digestives occultes ou non, gêne abdominale, douleur abdominale, réaction ano-rectale lors de l’administration de suppositoire caractérisée par une douleur locale, brûlures, prurit et ténesme et saignement rectal occasionnel, douleurs épigastriques, gastrite, saignements gastro-intestinaux (dont hématémèse et méléna), indigestion. Ceux-ci sont d'autant plus fréquents que la posologie utilisée est élevée (voir rubrique 4.4)
Réactions d'hypersensibilité
· Dermatologiques : éruption, rash, prurit, aggravation d'urticaire chronique, alopécie
· Respiratoires : la survenue de crise d'asthme, de bronchospasmes et de dyspnée ont été observés chez certains sujets notamment allergiques à l'aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens
· Générales : épistaxis, anaphylaxie, œdème de Quincke, vascularites, hypertension, maladie sérique ont été exceptionnellement rapportés.
Effets sur le système nerveux central
· Céphalées, somnolence, vertiges, méningites aseptiques, sensations vertigineuses, paresthésie, ont été rapportés, ainsi que bourdonnements d'oreille,
· Des cas isolés de baisse de l'acuité auditive ont été exceptionnellement rapportés
· Il n'a pas été signalé de perturbations oculaires aux examens ophtalmologiques de routine et lors des contrôles à la lampe à fente (vision floue, irritation oculaire, gonflement oculaire).
Réactions cutanéo-muqueuses
· Stomatites,
· Eruptions, prurit, rares cas de photosensibilisation,
· Ont été rapportés de rares cas de réactions cutanées bulleuses à type d'érythème polymorphe, d'ectodermose pluri-orificielle ou de nécrolyse épidermique (Stevens-Johnson, Lyell), angio-œdème, dermatite exfoliative, érythème polymorphe, onycholyse, syndrome DRESS, érythème pigmenté fixe - fréquence indéterminée (voir rubrique 4.4).
Effets rénaux et urinaires
· Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (voir rubrique 4.4).
· Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de glomérulonéphrite et de nécrose papillaire ont été rapportés.
Autres
· Œdèmes, notamment des membres inférieurs, réactions indésirables locales (sensations de brulure) ou lésion des tissus (formation d’abcès stérile, nécrose des tissus adipeux) au site de l’injection, malaise, douleur transitoire lors de l’injection.
· Rétention hydrosodée, hyperkaliémie (voir rubriques 4.4 et 4.5).
· Exceptionnels cas de pancréatite.
Quelques rares modifications biologiques ont pu être observées
· Rénales : élévation réversible du taux d'urée dans le sang et de la créatininémie.
· Hématologiques :
o Diminution de l'agrégabilité plaquettaire et allongement du temps de saignement, diminution du taux d'hémoglobine et de l'hématocrite non associée à un saignement gastro-intestinal évident,
o Exceptionnels cas d'anémie hémolytique,
o Thrombocytopénie et purpura non thrombocytopénique (Schönlein-Henoch), leucopénie et éosinophilie,
o Rares cas d'aplasie médullaire.
· Hépatiques : quelques cas de modifications, le plus souvent transitoires ou réversibles, des paramètres hépatiques (transaminases sériques, bilirubine) ont pu être observés. Une atteinte hépatique plus sévère (ictère, hépatite grave ou fatale) a exceptionnellement été rapportée avec le piroxicam. Si des anomalies de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent ou s'il survient des signes cliniques d'insuffisance hépatique ou des manifestations générales (éosinophilie, rash), le piroxicam doit être arrêté.
· Recherche d'anticorps antinucléaires positive : quelques rares cas anecdotiques ont été rapportés.
· Troubles du métabolisme et de la nutrition : hyperglycémie, hypoglycémie, rétention hydrique.
· Troubles cardiaques : palpitations.
· Troubles de la reproduction, diminution de la fertilité féminine.
Effets indésirables liés à la voie d'administration
· De rares cas de douleurs au point d’injection, minimes et transitoires ont été rapportés ;
· Des réactions locales (sensations de brûlures, altérations tissulaires) peuvent survenir de façon occasionnelle.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
· Transfert immédiat en milieu hospitalier.
· Traitement symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN - code ATC : M01AC01.
Le piroxicam est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des oxicams. Il possède les propriétés suivantes :
· activité antalgique,
· activité antipyrétique,
· activité anti-inflammatoire,
· inhibition des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Une étude pharmacocinétique comparative entre les formes injectable et orale a montré :
· Les taux plasmatiques de piroxicam après administration en intramusculaire sont significativement plus élevés qu’après administration orale : pendant les 45 minutes, le premier jour et 30 minutes, le deuxième jour.
· Une bioéquivalence entre les deux formes.
Distribution
Demi-vie d'élimination : environ 50 heures.
Après une injection intramusculaire de 40 mg de piroxicam, on obtient un Cmax de 3,80 µg/ml en 45 minutes (Tmax).
La fixation aux protéines plasmatiques est importante : de l'ordre de 99 pour cent.
Le piroxicam traverse rapidement la membrane synoviale ; les taux synoviaux sont, en moyenne, de 45 à 50 pour cent des taux sanguins.
La liaison aux protéines du liquide synovial est la même que la liaison aux protéines plasmatiques.
Une étude préliminaire a montré que le piroxicam est présent dans le lait maternel (environ 1 à 3 % des taux plasmatiques).
Biotransformation - Elimination
Le piroxicam est éliminé lentement. Il est presque totalement métabolisé.
Moins de 5 pour cent de la dose ingérée sont éliminés inchangés dans les urines et les fécès.
Le piroxicam est métabolisé principalement par le cytochrome P450 CYP 2C9 dans le foie. Une des voies métaboliques importantes est l’hydroxylation du noyau pyridine de la chaîne latérale du piroxicam, suivie d’une glycuro-conjugaison et d’élimination urinaire.
Les taux sériques contrôlés après un an d'administration orale continue de 20 mg/jour de piroxicam sont équivalents à ceux de l'état d'équilibre primitivement atteint.
Une étude a évalué la pharmacocinétique du piroxicam administré à la dose de 20 mg en dose unique à des volontaires sains présentant un génotype CYP2C9*1/*1, CYP2C9*1/*2 ou CYP2C9*1/*3. Au cours de celle-ci, il a été observé pour les sujets de génotype CYP2C9*1/*2 ou CYP2C9*1/*3, une augmentation de l’ASCO-∞ et une diminution de la clairance orale du piroxicam. Il a également été observé une augmentation de l’inhibition de la Cyclooxygénase I par le piroxicam pour ces mêmes patients.
Il convient d’administrer avec précaution le piroxicam aux patients connus ou suspectés d’être métaboliseurs lents du CYP 2C9, car il peut y avoir des taux anormalement élevés de piroxicam dans le plasma dû à une diminution du métabolisme (voir rubrique 4.4).
Pharmacogénétique
L'activité du CYP2C9 est réduite chez les personnes présentant des polymorphismes génétiques, comme les polymorphismes CYP2C9*2 et CYP2C9*3. Des données limitées, issues de deux rapports publiés, ont montré que les sujets présentant des génotypes hétérozygotes CYP2C9*1/*2 (n = 9), hétérozygotes CYP2C9*1/*3 (n = 9) et homozygotes CYP2C9*3/*3 (n = 1) avaient, respectivement, des taux systémiques de piroxicam 1,7, 1,7 et 5,3 fois supérieurs aux sujets présentant un génotype CYP2C9*1/*1 (n = 17, génotype des métaboliseurs normaux) suite à l'administration d'une dose unique par voie orale. Les valeurs moyennes de la demi-vie d'élimination du piroxicam chez les sujets présentant des génotypes CYP2C9*1/*3 (n = 9) et CYP2C9*3/*3 (n = 1) étaient, respectivement, 1,7 et 8,8 fois supérieures à celles des sujets présentant un génotype CYP2C9*1/*1 (n = 17). On estime que la fréquence du génotype homozygote *3/*3 va de 0 % à 5,7 % dans les différents groupes ethniques.
5.3. Données de sécurité préclinique
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 ml en ampoule (verre). Boîte de 1 ou 2.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23-25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 339 674 8 2 : 1 ml en ampoule (verre) ; boîte de 1.
· 34009 339 675 4 3 : 1 ml en ampoule (verre) ; boîte de 2.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 13 octobre 1995.
Date de dernier renouvellement : 02 décembre 2012 (illimité).
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 18/06/2021
PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM)
Piroxicam
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) ?
3. Comment utiliser PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN - code ATC : M01AC01.
Votre médecin ne sera amené à vous prescrire du piroxicam qu'en cas de symptômes insuffisamment soulagés avec d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule est utilisé en traitement de courte durée pour soulager certains symptômes lors des poussées de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante (affection rhumatologique de la colonne vertébrale), tels que le gonflement, la raideur et la douleur articulaire.
Ce médicament est utilisé par voie injectable lorsque les voies orale et rectale ne peuvent être utilisées.
N’utilisez jamais PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) :
· si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée),
· antécédents d’allergie ou d'asthme déclenché par la prise de ce médicament ou d'un médicament apparenté, notamment les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, l’aspirine,
· antécédents de réactions cutanées graves telles que la dermatite exfoliative (rougissement intense de la peau, avec desquamation de la peau par écailles ou par couches), les réactions vésiculo-bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, affection dans laquelle la peau est ensanglantée et présente des vésicules rouges, une érosion et des croûtes), et le syndrome de Lyell (affection grave cutanée caractérisée par la présence de vésicules et le décollement de la couche supérieure de la peau),
· antécédents ou présence d'ulcère, d'hémorragie ou de perforation de l'estomac ou de l'intestin,
· troubles ou antécédents de troubles gastro-intestinaux (inflammation de l'estomac ou des intestins) prédisposant à des troubles hémorragiques tels que la rectocolite hémorragique, la maladie de Crohn, les cancers gastro-intestinaux, ou les diverticulites (inflammation ou infection de vésicules du côlon),
· prise d’acitrétine,
· maladie grave du cœur,
· maladie grave du foie,
· maladie grave du rein,
· enfant de moins de 15 ans,
· pontage aorto-coronarien (chirurgie cardiaque destinée à contourner une artère rétrécie),
· chez les prématurés et les nouveau-nés à terme, en raison de la présence de l’alcool benzylique et du propylène glycol (voir « Avertissements et précautions »),
· prise du mifamurtide.
Si l'un ou l'autre de ces éléments précités vous concerne, vous ne devez pas prendre de piroxicam. Parlez-en immédiatement à votre médecin.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM).
Avertissements
CE MEDICAMENT NE DOIT ETRE PRIS QUE SOUS SURVEILLANCE MEDICALE.
Faites attention avec PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule et veillez à toujours informer votre médecin avant de le prendre. Comme pour tous les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule peut être à l'origine de graves réactions gastro-intestinales, telles que douleur, hémorragie, ulcération et perforation. L'administration de doses supérieures à 20 mg par jour augmente le risque d'effets indésirables gastro-intestinaux.
Les médicaments tels que PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde ») ou d'accident vasculaire cérébral. Le risque est d'autant plus important que les doses utilisées sont élevées et la durée de traitement prolongée.
Si vous avez des problèmes cardiaques, si vous avez eu un accident vasculaire cérébral ou si vous pensez avoir des facteurs de risques pour ce type de pathologie (par exemple en cas de pression artérielle élevée, de diabète, de taux de cholestérol élevé ou si vous fumez), veuillez en parler avec votre médecin ou à votre pharmacien.
PREVENIR VOTRE MEDECIN :
· en cas d'antécédent d'asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique « N'utilisez jamais PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) »).
INTERROMPRE IMMÉDIATEMENT LE TRAITEMENT ET INFORMER VOTRE MEDECIN en cas de :
· douleurs à l'estomac, ou tout signe d'hémorragie gastro-intestinale, (rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles ou coloration des selles en noir),
· réaction allergique se manifestant par une éruption cutanée, un gonflement du visage, une respiration sifflante ou une difficulté à respirer,
· en cas d’anomalies ou aggravation de la fonction hépatique,
· si vous présentez une éruption cutanée ou des symptômes cutanés, vous devez immédiatement cesser de prendre PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM), consulter rapidement un médecin et l’informer que vous prenez ce médicament.
Précautions
Ce médicament existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
En raison de la nécessité d'adapter le traitement, il est important de prévenir votre médecin qui rédige l'ordonnance en cas :
· d'antécédents digestifs (hémorragie digestive, hernie hiatale, ulcère de l'estomac ou du duodénum anciens),
· de maladie du cœur, du foie ou du rein.
Si vous êtes âgé de plus de 70 ans, votre médecin pourrait être amené à diminuer la durée du traitement et à vous voir plus souvent pendant le temps que durera l'administration de piroxicam.
Si vous êtes âgé de plus de 70 ans, ou si vous prenez des médicaments tels que des corticoïdes ou certains médicaments contre la dépression appelés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), ou de l'acide acétylsalicylique pour prévenir la formation de caillots sanguins, ou si vous consommez de l’alcool, votre médecin pourra vous prescrire en même temps que PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule un médicament protégeant votre muqueuse gastrique.
Vous ne devez pas prendre ce médicament si vous êtes âgé de plus de 80 ans.
Si vous présentez ou avez présenté des problèmes médicaux ou des allergies, ou si vous n'êtes pas sûr de pouvoir prendre du piroxicam, veuillez en informer votre médecin avant d'utiliser ce médicament.
Assurez-vous d'avoir indiqué à votre médecin tous les autres médicaments que vous prenez, y compris ceux que vous avez achetés sans ordonnance.
EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM)
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Veuillez indiquer à votre médecin les autres médicaments que vous prenez ou avez pris récemment (au cours de la dernière semaine) y compris les médicaments que vous avez achetés vous même sans ordonnance.
Certains médicaments peuvent parfois perturber l'action d'autres médicaments. Votre médecin est susceptible de limiter votre utilisation de piroxicam ou d'autres médicaments, ou de vous faire prendre un autre médicament. Il est particulièrement important de lui indiquer :
· si vous prenez du mifamurtide,
· si vous prenez de l’acitrétine,
· si vous prenez de l'acide acétylsalicylique ou un autre médicament anti-inflammatoire non stéroïdien pour le soulagement de la douleur,
· si vous prenez des corticoïdes par voie orale, médicaments qui sont donnés dans le traitement de diverses affections telles que les allergies et les déséquilibres hormonaux,
· si vous prenez des anticoagulants tels que les dérivés de type coumarine (warfarine) et les anticoagulants oraux directs (par exemple, apixaban, dabigatran, rivaroxaban) pour prévenir la formation de caillots sanguins,
· si vous prenez certains médicaments destinés au traitement de la dépression nommés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), du lithium,
· si vous prenez des médicaments, tels que l'acide acétylsalicylique, pour empêcher l'agrégation plaquettaire,
· si vous prenez du méthotrexate,
· si vous prenez des héparines,
· si vous prenez d’autres hyperkaliémiants,
· si vous prenez du pemetrexed (utilisé dans le traitement du cancer du poumon),
· si vous prenez de la ciclosporine, du tacrolimus (utilisés pour diminuer les défenses de l’organisme en cas de greffes ou dans certaines maladies de la peau),
· si vous prenez des médicaments contre l’hypertension,
· si vous prenez des diurétiques,
· si vous prenez du déférasirox,
· si vous prenez du tenofovir disoproxil,
· si vous prenez de l’acide nicotinique,
· si vous prenez des médicaments provoquant une réaction antabuse,
· si vous prenez des antivitamines K,
· si vous prenez des IMAO irréversibles,
· si vous prenez de l’insuline,
· si vous prenez des médicaments sédatifs,
· si vous prenez de la metformine,
· si vous prenez des sulfamides hypoglycémiants,
· si vous prenez des antiagrégants plaquettaires,
· si vous prenez du cobimétinib,
· si vous prenez des médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques,
· si vous prenez du nicorandil.
PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Grossesse
Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.
A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.
L’alcool benzylique peut passer la barrière placentaire (voir ci-dessous).
Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.
Allaitement
Ce médicament passant dans le lait maternel, il est déconseillé de l'utiliser pendant l'allaitement.
Fertilité
Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner vertiges et somnolence.
PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) contient de l’alcool benzylique, de l’éthanol, du propylène glycol et du sodium
Ce médicament contient 20 mg d’alcool benzylique par ampoule.
L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
Ce conservateur est associé à un risque d’effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation ») et de décès chez les jeunes enfants. Bien qu’aux doses thérapeutiques usuelles, les quantités d’alcool benzylique délivrées sont considérablement plus faibles que les doses à l’origine du « syndrome de suffocation », la quantité minimale d’alcool benzylique pour laquelle une toxicité peut survenir n’est pas connue. Les prématurés et les nourrissons de faible poids à la naissance ont davantage de risques de présenter une toxicité. Il peut également provoquer des réactions toxiques et des réactions allergiques chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans (voir « N’utilisez jamais PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) »).
Informez votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d’alcool benzylique peuvent s’accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).
Informez votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d’une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d’alcool benzylique peuvent s’accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).
ATTENTION LE TITRE ALCOOLIQUE DE LA SOLUTION EST DE 12,6 % (V/V) SOIT 100 mg D’ALCOOL PAR AMPOULE.
Ce médicament contient 12,6 % de volume d'éthanol (alcool), c’est-à-dire 100 mg par ampoule, ce qui équivaut à 2,47 ml de bière, 1,03 ml de vin par dose.
L’utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
Ce médicament contient 400 mg de propylène glycol par ampoule et peut provoquer des symptômes semblables à ceux provoqués par l'alcool.
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ne prenez pas ce médicament sauf avis contraire de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des contrôles supplémentaires pendant que vous prenez ce médicament.
Si vous êtes atteints d’une maladie du foie ou du rein, ne prenez ce médicament que sur avis de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des examens complémentaires pendant que vous prenez ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Posologie
Adultes et personnes âgées
La dose maximale quotidienne est de 20 milligrammes (une ampoule) de piroxicam en une dose quotidienne unique.
Votre médecin est susceptible de vous prescrire, en association avec le piroxicam, un autre médicament destiné à protéger votre estomac et votre intestin contre d'éventuels effets indésirables.
DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.
Mode d'administration
Voie intramusculaire.
Cette spécialité peut être injectée, soit avec une seringue en verre, soit avec une seringue à usage unique.
Pratiquer l'injection dès le remplissage de la seringue.
Les injections doivent être faites d'une façon rigoureusement aseptique dans la partie externe du quadrant supéro-externe de la fesse, profondément et lentement. Lorsqu'elles sont répétées, il est recommandé de changer de côté à chaque injection.
Il est important d'aspirer avant d'injecter, afin de s'assurer que la pointe de l'aiguille n'est pas dans un vaisseau.
En cas de fortes douleurs au moment de l'injection, arrêter celle-ci immédiatement.
En cas de prothèse de hanche, l'injection doit être faite du côté opposé.
Fréquence d'administration
Une seule injection par jour.
DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.
Durée de traitement
Elle est de l'ordre de 2 ou 3 jours. Au-delà, poursuivre le traitement par voie orale ou rectale.
DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.
Si vous avez utilisé plus de PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM) que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez d’utiliser PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM)
Sans objet.
Si vous arrêtez d’utiliser PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM)
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les médicaments tels que PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde ») ou d'accident vasculaire cérébral.
Peuvent survenir :
· des réactions allergiques :
o cutanées de type éruption sur la peau, démangeaisons, forte réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux U.V., aggravation d'urticaire chronique,
o cutanées graves telles qu’une éruption cutanée, des cloques ou une desquamation de la peau (syndrome DRESS, syndrome de Stevens-Johnson, dermatite exfoliative et nécrolyse épidermique toxique), érythème pigmenté fixe (pouvant ressembler à des plaques de rougeurs rondes ou ovales et à un gonflement de la peau), cloques (urticaire), démangeaisons) - on ne connait pas la fréquence d’apparition,
o respiratoires de type crise d'asthme,
o générales de type anaphylaxie, inflammation aiguë des vaisseaux (vascularite), urticaire au visage avec gêne respiratoire (œdème de Quincke), réactions allergiques sévères liées à l'apparition d'anticorps (maladie sérique),
· rarement, des lésions cutanées bulleuses sur tout le corps, parfois sur les muqueuses, de type ampoule ou cloque,
· exceptionnellement, jaunisse.
Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie digestive (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir). Celle-ci est d'autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée.
Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin.
Au cours du traitement, il est possible que surviennent :
· des troubles digestifs : perte d'appétit, pesanteurs abdominales, nausées, vomissements, constipation, diarrhée, flatulences, douleurs abdominales, ballonnements,
· maux de tête, somnolence, vertiges, méningites (raideurs de la nuque avec de la fièvre et parfois un coma), troubles de la vue ou bourdonnements d'oreille, gonflement de certaines parties du corps par infiltration de liquide dans les tissus (œdèmes, en particulier, des jambes) et exceptionnellement, diminution de la perception des sons,
· des effets liés à la voie d'administration :
o rarement : douleurs au point d'injection,
o occasionnellement : sensation de brûlures locales.
Dans ces cas, il faut en avertir votre médecin.
D'autres effets indésirables peuvent survenir :
· des cas d'ulcère ou de perforation gastro-intestinal, d'inflammation de la bouche et d'exceptionnelles inflammations sévères du foie et du pancréas ont pu être observés,
· quelques modifications biologiques peuvent nécessiter éventuellement un contrôle des bilans sanguin, hépatique et rénal :
o troubles réversibles du fonctionnement des reins,
o taux anormalement bas de certains éléments du sang pouvant se traduire par pâleur ou fatigue intense (globules rouges), signes d'infection ou fièvre inexpliquée (globules blancs), saignements de nez ou des gencives (plaquettes) ou taux anormalement élevé d'autres éléments du sang,
o troubles le plus souvent transitoires ou réversibles du fonctionnement du foie,
o rétention de liquide,
o hypertension,
o diminution de la fertilité chez la femme.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament doit être conservé à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM)
· La substance active est :
Piroxicam.......................................................................................................................... 20,00 mg
Pour une ampoule.
· Les autres composants sont : dihydrogénophosphate de sodium dihydraté, nicotinamide, propylène glycol (E1520), éthanol, alcool benzylique, hydroxyde de sodium, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables (voir rubrique 2).
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable. Boîte de 1 ou de 2 ampoules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
PFIZER HOLDING FRANCE
23-25, avenue du Docteur Lannelongue
75014 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
PFIZER
23-25, avenue du Docteur Lannelongue
75014 PARIS
FAREVA AMBOISE
ZONE INDUSTRIELLE
29 ROUTE DES INDUSTRIES
37530 POCE-SUR-CISSE
Ou
PFIZER MANUFACTURING BELGIUM NV
RIJKSWEG 12
B-2870 PUURS
BELGIQUE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).