PIPORTIL 4 POUR CENT

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 69610283
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUEPHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERIDINIQUE. Code ATC : (N: Système Nerveux)Ce médicament est indiqué dans le traitement de certains troubles du comportement.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution buvable
    • Date de commercialisation : 27/07/1994
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : LABORATOIRES DELBERT

    Les compositions de PIPORTIL 4 POUR CENT

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution PIPOTIAZINE 82 4 g SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 10 ml avec compte-gouttes polyéthylène

    • Code CIP7 : 3141971
    • Code CIP3 : 3400931419716
    • Prix : 22,29 €
    • Date de commercialisation : 30/11/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 09/05/2017

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PIPORTIL 4 POUR CENT, solution buvable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Pipotiazine............................................................................................................................ 4,000 g

    Pour 100 ml.

    1 ml de solution correspond à 40 gouttes. Une goutte contient 1 mg de pipotiazine.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution buvable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Etats psychotiques aigus.

    · Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    1 goutte contient 1 mg de pipotiazine.

    1 ml contient 40 gouttes.

    Réservé à l'adulte.

    La posologie minimum efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.

    La posologie est de 5 à 20 mg/jour

    Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 30 mg/jour maximum.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est CONTRE­INDIQUE dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la pipotiazine ou à l'un des autres constituants de la solution,

    · risque de glaucome par fermeture de l'angle,

    · risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro­prostatiques,

    · antécédents d'agranulocytose,

    · association avec :

    o les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide),

    o la dronédarone,

    o la méquitazine (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitement sera interrompue.

    Syndrome malin des neuroleptiques: en cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).

    Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appels précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosynchrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

    Allongement de l'intervalle QT: les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose­ dépendante l'intervalle QT. Cet effet connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointe, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (voir rubrique 4.8). Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme:

    · bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

    · hypokaliémie,

    · allongement congénital de l'intervalle QT,

    · traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

    Accident vasculaire cérébral: dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Patients âgés déments: le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

    Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.

    A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.

    Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

    Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

    La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.

    Thromboembolie veineuse: des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par PIPORTIL et des mesures préventives doivent être mises en œuvre (voir rubrique 4.8).

    En dehors de situation exceptionnelle, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.

    La survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélée par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence.

    La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe, la thadone, d'autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe (voir rubrique 4.5).

    Ce médicament contient de faibles quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose maximale journalière.

    Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

    Précautions d'emploi

    La surveillance du traitement par pipotiazine doit être renforcée:

    · chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement;

    · chez le sujet âgé présentant:

    o une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux,

    o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),

    o une éventuelle hypertrophie prostatique;

    · chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison de effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits;

    · en cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.

    Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des phénothiazines (voir rubrique 4.8).

    Les patients traités par antipsychotiques, incluant PIPORTIL, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    dicaments abaissant le seuil épileptogène

    L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la floquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

    dicaments atropiniques

    Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc...

    Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

    Médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques. Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.

    L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre­indiquée en règle générale.

    Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous­classes, font exception à cette règle :

    · des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;

    · les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre­indiqués, avec les autres torsadogènes.

    Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3) :

    + Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) : Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    + Dronadérone, méquitazine :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4):

    + Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels que arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, torémine :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, fluphénazine, propériciazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol) :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l‘association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Consommation d’alcool :

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Lévodopa :

    Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

    + Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole rasagiline, ropinirole, sélégiline) :

    Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).

    + Méthadone :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Citalopram, Escitalopram :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations faisant l’objet de précautions d'emploi :

    + Bêta­bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta­bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques) :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV) :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    + Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine :

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Lithium :

    Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique (lithémie) régulières, notamment en début d’association.

    + Topiques gastro­intestinaux, antiacides et adsorbants :

    Diminution de l’absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques. Prendre les topiques gastrointestinaux, et antiacides à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).

    Associations à prendre en compte :

    + Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène : Risque accru de convulsions.

    + Autres médicaments atropiniques :

    Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.

    + Autres médicaments sédatifs :

    Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    + Antihypertenseurs :

    Majoration du risque d'hypotension notamment orthostatique.

    + Bêta­bloquants (sauf esmolol et sotalol) et bêta­bloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque : Effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    Dérivés nitrés et apparentés :

    Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier de la pipotiazine.

    Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont PIPORTIL) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l’alimentation.

    En conséquence, l'utilisation de la pipotiazine est possible quel que soit le terme de la grossesse et les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

    Ce médicament contenant de l’alcool est déconseillé chez les femmes enceintes. Il est recommandé d’utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d’alcool.

    Allaitement

    En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament.

    4.8. Effets indésirables  

    Dès les faibles doses

    Troubles neurovégétatifs

    · hypotension orthostatique ;

    · effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation voire iléus paralytique (voir rubrique 4.4), troubles de l'accommodation, risque de rétention urinaire.

    Troubles neuropsychiques

    · sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;

    · indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.

    A doses plus élevées

    Troubles neuropsychiques

    · dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus...) ;

    · dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées.

    Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation. Syndrome extrapyramidal:

    · akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques ;

    · hyperkinéto­hypertonique, excito­moteur ;

    · akathisie.

    Troubles endocriniens et métaboliques

    · hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité ;

    · prise de poids ;

    · dysrégulation thermique ;

    · hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance au glucose (voir rubrique 4.4).

    Rarement et dose­dépendant

    Trouble cardiaque

    · risque d'allongement de l'intervalle QT.

    Plus rarement et non dose­dépendants

    Troubles cutanés

    · réactions cutanées allergiques ;

    · photosensibilisation.

    Troubles hématologiques

    · agranulocytose exceptionnelle: des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés ;

    · leucopénie.

    Troubles ophtalmologiques

    · dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'œil, dus à l'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.

    Autres troubles observés

    · positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique ;

    · possibilité d'ictère cholestatique ;

    · syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).

    Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par des neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénone ou benzamide (voir rubrique 4.4).

    Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques ­ fréquence inconnue (voir rubrique 4.4).

    Grossesse, puerpérium et conditions périnatales : syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6).­ fréquence indéterminée.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.

    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient (voir rubrique 4.4).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUE PHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERIDINIQUE, code ATC : (N: Système nerveux).

    Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables:

    · de l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique,

    · d'effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).

    Dans le cas de la pipotiazine, cette activité antidopaminergique est d'importance moyenne: l'activité antipsychotique est nette; Les effets extrapyramidaux sont marqués.

    La molécule possède également des propriétés antihistaminiques l'origine d'une sédation non négligeable, éventuellement recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après administration orale unique, la pipotiazine est rapidement absorbée par le tractus gastro intestinal, le pic de concentration plasmatique étant atteint en 1 heure 30 environ.

    Biotransformation

    La pipotiazine est métabolisée au niveau hépatique.

    Demi-vie

    La demi­vie d'élimination plasmatique de la pipotiazine est de l'ordre de 7 à 8 heures. L'état d'équilibre est obtenu au bout de 2 à 3 jours environ de traitement.

    Élimination

    La pipotiazine inchangée et ses métabolites sont éliminés essentiellement dans les fèces après excrétion biliaire; 5 à 10 % de la dose administrée sont éliminés dans les urines.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Acide tartrique, acide ascorbique, saccharose, éthanol à 96 pour cent, glycérol, arôme orange sanguine(1), eau purifiée.

    (1)Composition de l'arôme orange sanguine: huile essentielle d'orange, huile essentielle de citron, huile essentielle de mandarine et de citral, butyrate d’éthyle, linalol.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A l'abri de la chaleur et de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10 ml ou 30 ml en flacon (verre) avec compte-gouttes (polyéthylène).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Le compte-gouttes doit être tenu verticalement.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES DELBERT

    3 VILLA POIRIER

    75015 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 314 197­1: 10 ml en flacon (verre) avec compte-gouttes (polyéthylène).

    · 314 198­8: 30 ml en flacon (verre) avec compte-gouttes (polyéthylène).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation: 27 juillet 1994

    Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 09/05/2017

    Dénomination du médicament

    Piportil 4 pour cent, solution buvable

    Pipotiazine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que Piportil 4 pour cent, solution buvable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Piportil 4 pour cent, solution buvable ?

    3. Comment prendre Piportil 4 pour cent, solution buvable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver Piportil 4 pour cent, solution buvable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUEPHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERIDINIQUE. Code ATC : (N: Système Nerveux)

    Ce médicament est indiqué dans le traitement de certains troubles du comportement.

    Ne prenez jamais Piportil 4 pour cent, solution buvable :

    · Si vous êtes allergique à la substance active (la pipotiazine) ou à l’un des composants contenus dans ce médicament. Vous trouverez la liste des composants à la rubrique 6.

    · Si vous avez des difficultés à uriner.

    · Si vous avez ou si vous risquez d’avoir un glaucome (une maladie touchant l’œil la pression du liquide à l’intérieur de l’œil est augmentée et pouvant retentir sur la vue).

    · Si vous avez déjà eu dans le passé une chute importante du nombre de certains globules blancs dans le sang (agranulocytose).

    · Si vous prenez un médicament contenant de la cabergoline ou du quinagolide (médicaments utilisés pour traiter un écoulement anormal de lait) ainsi que la dronédarone (médicament pour contrôler un trouble du rythme cardiaque) et la méquitazine (médicament pour traiter une allergie).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Piportil 4 pour cent, solution buvable.

    En cas d'apparition de fièvre accompagnée ou non de signes d'infection (angine...), de pâleur ou de forte transpiration, il est impératif d'alerter immédiatement un médecin ou un service d'urgence.

    En cas d'apparition de fièvre accompagnée ou non de signes d'infection (angine...), de pâleur ou de forte transpiration, il est impératif d'alerter immédiatement un médecin ou un service d'urgence.

    La survenue d'une rigidité musculaire et de troubles de la conscience, accompagnés d'une fièvre inexpliquée au cours du traitement impose l'arrêt immédiat de la prise du médicament et la consultation en urgence du médecin.

    Afin de dépister un éventuel trouble cardiaque, votre médecin pourra être amené à vous faire pratiquer un électrocardiogramme En effet, certains médicaments de la classe des antipsychotiques peuvent, dans de très rares cas, provoquer des troubles du rythme cardiaque (voir rubrique 4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?).

    En cas de constipation persistante, de ballonnement important et de douleurs abdominales, consultez rapidement un médecin. Ce médicament peut en effet, dans de très rares cas, provoquer une occlusion intestinale.

    La prise de ce médicament avec certains médicaments utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson, certains médicaments donnant des torsades de pointe (troubles graves du rythme cardiaque), des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool est déconseillée (voir rubrique Autres médicaments et Piportil 4 pour cent, solution buvable).

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients âgés atteints de démence.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence si vous ou quelqu'un de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins, car la prise d'antipsychotiques a été associée à la formation de caillots sanguins.

    Ce médicament contient de petites quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose journalière maximale.

    L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).

    Prévenez votre médecin en cas de:

    · maladie cardiaque,

    · maladie du foie ou des reins,

    · antécédents de convulsions (ancienne ou récente), épilepsie,

    · augmentation de la taille de la prostate,

    · constipation,

    · grossesse, en raison de la présence d'alcool.

    Si vous êtes diabétique ou que vous présentez des facteurs de risque de diabète, vous devrez surveiller très attentivement votre glycémie (taux de sucre dans le sang) pendant le traitement.

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Autres médicaments et Piportil 4 pour cent, solution buvable

    Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous ne devez jamais prendre PIPORTIL en même temps qu’un médicament contenant de la cabergoline ou du quinagolide (médicaments utilisés pour traiter des montées de lait excessives ou anormales) ainsi que la dronédarone (médicament pour contrôler un trouble du rythme cardiaque) et la méquitazine (médicament pour traiter une allergie).

    Vous devez éviter de prendre PIPORTIL en même temps que :

    · des antibiotiques (médicaments pour traiter des infections tels que l’érythromycine et la spiramycine administrées dans une veine, et la moxifloxacine),

    · la mizolastine (médicament pour traiter une allergie),

    · des anticancéreux (médicaments pour traiter des cancers tels que le torémifène, l’arsénieux),

    · le bépridil (en cas de douleur thoracique causée par une maladie cardiaque),

    · le cisapride (médicament pour traiter un reflux gastro­œsophagien acide ou d’aliments),

    · le dolasétron administré dans une veine (médicament utilisé chez l’adulte pour traiter ou prévenir des nausées et vomissements induits par certains traitements ou chirurgies),

    · la vincamine administrée dans une veine (médicament pour traiter certains troubles neurologiques mineurs liés au vieillissement),

    · le diphémanil (médicament pour traiter des troubles de la sécrétion gastrique, une transpiration excessive),

    · un médicament pour traiter la maladie de Parkinson,

    · un médicament qui contient de l’alcool,

    · un médicament qui peut entraîner des troubles graves du rythme cardiaque :

    o des anti­arythmiques (médicaments pour contrôler un rythme cardiaque irrégulier ou rapide tels que l’amiodarone, le disopyramide, le dofétilide, l’hydroquinidine, l’ibutilide, la quinidine, le sotalol),

    o des neuroleptiques (médicaments pour traiter certains troubles psychiatriques tels que l’amisulpride, la chlorpromazine, la cyamémazine, le dropéridol, le flupenthixol, la fluphénazine, la propériciazine, l’halopéridol, la lévomépromazine, le pimozide, la pipampérone, le sertindole, le sulpiride, le sultopride, le tiapride, le zuclopenthixol),

    o des antiparasitaires (médicaments pour traiter les maladies dues aux parasites tels que l’halofantrine, la luméfantrine, la pentamidine),

    o la méthadone (médicament pour traiter une dépendance),

    o le citalopram, l’escitalopram (médicaments pour traiter l’anxiété ou la dépression).

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez­en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Piportil 4 pour cent, solution buvable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin.

    Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont pris PIPORTIL durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) : tremblements, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration, et difficultés à s’alimenter. Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contactez votre médecin.

    Ce médicament contient de l’alcool, si vous découvrez que vous êtes enceinte, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de poursuivre le traitement.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    L’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement par ce médicament.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'attention est attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

    Piportil 4 pour cent, solution buvable contient du saccharose et de l’alcool.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.

    Posologie

    Réservé à l'adulte.

    La posologie est variable et doit être adaptée à chaque cas.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A L'ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Mode et voie d'administration

    Voie orale

    Utiliser le compte-gouttes fourni et le tenir verticalement.

    Si vous avez pris plus de Piportil 4 pour cent, solution buvable que vous n’auriez dû

    En cas de prise d'une dose excessive de médicament, prévenir immédiatement un médecin ou un service d'urgence en raison du risque de survenue de troubles cardiaques graves.

    Si vous oubliez de prendre Piportil 4 pour cent, solution buvable

    Sans objet.

    Si vous arrêtez de prendre Piportil 4 pour cent, solution buvable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets suivants peuvent survenir :

    · des sensations de vertiges lorsque vous passez brusquement de la position couchée ou assise à la position debout,

    · une sécheresse de la bouche, des difficultés pour uriner, une constipation voire un arrêt du transit (occlusion intestinale),

    · des troubles de la vue dont des troubles touchant la capacité de vos yeux à s’adapter pour voir de près ou de loin (troubles de l’accommodation),

    · une somnolence, une anxiété, des troubles de l’humeur,

    · des tremblements, une rigidité et/ou des mouvements anormaux,

    · une impuissance, une frigidité,

    · une prise de poids,

    · une absence de règles, une augmentation du volume des seins, un écoulement anormal de lait

    · une modification du taux de sucre dans le sang,

    · une modification de la température du corps,

    · des caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes) peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer. Si vous ressentez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin.

    Les effets suivants surviennent plus rarement :

    · des troubles du rythme du cœur (pouvant dans des cas exceptionnels mettre votre vie en danger),

    · une anomalie de certains tests de laboratoire (positivité de certains anticorps antinucléaires),

    · une allergie de la peau, une réaction exagérée de la peau lorsque vous vous exposez au soleil ou aux rayonnements Ultraviolet,

    · une maladie du foie avec jaunissement de la peau et des yeux. Les effets suivants surviennent exceptionnellement :

    · une diminution importante du nombre de certains globules blancs dans le sang, pouvant entraîner des infections graves (agranulocytose),

    · une fièvre, une forte transpiration, une pâleur, une rigidité des muscles du corps et des troubles de la conscience. Si ces signes apparaissent, vous devez arrêter immédiatement votre traitement et vous devez prévenir votre médecin ou les urgences médicales,

    · des dépôts brunâtres dans l’œil qui n’affectent pas en général la vision. Les effets suivants surviennent à une fréquence indéterminée :

    Syndrome de sevrage chez les nouveau-nés dont les mères ont pris PIPORTIL durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) ­ (voir rubrique « Grossesse et Allaitement).

    Si certains effets indésirables deviennent graves ou si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Ne pas utiliser PIPORTIL 4 POUR CENT, solution buvable après la date de péremption mentionnée sur la boîte.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient Piportil 4 pour cent, solution buvable  

    · La substance active est :

    Pipotiazine........................................................................................................................... 4,000 g

    Pour 100 ml

    1 ml de solution correspond à 40 gouttes.

    Une goutte contient 1 mg de pipotiazine.

    · Les autres composants sont :

    Acide tartrique, acide ascorbique, saccharose, éthanol à 96 pour cent, glycérol, arôme orange sanguine, eau purifiée.

    Qu’est-ce que Piportil 4 pour cent, solution buvable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution buvable.

    Flacon de 10 ou 30 ml.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES DELBERT

    3 VILLA POIRIER

    75015 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES DELBERT

    3 VILLA POIRIER

    75015 PARIS

    Fabricant  

    DELPHARM HUNINGUE

    26 RUE DE LA CHAPELLE

    68 890 HUNINGUE

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Sans objet.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-10951
    • Date avis : 11/04/2012
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu de PIPORTIL comprimé et solution buvable dans le traitement des états psychotiques aigus et chroniques reste important. Le service médical rendu de PIPORTIL L4 dans le traitement des états psychotiques chroniques reste important.
    • Lien externe