PHIZOE 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68589847
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et Estrogènes. Associations Fixes - code ATC : G03AA12.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé et comprimé pelliculé pelliculé
    • Date de commercialisation : 12/08/2019
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BIOGARAN

    Les compositions de PHIZOE 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé actif (rose) ÉTHINYLESTRADIOL 1807 0,02 mg SA
    Comprimé actif (rose) DROSPIRÉNONE 18867 3 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de28 comprimés pelliculés (24 comprimés actifs et 4 comprimés placebos)

    • Code CIP7 : 3018802
    • Code CIP3 : 3400930188026
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 28/07/2021
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    3 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 28 comprimés pelliculés (24 comprimés actifs et 4 comprimés placebos)

    • Code CIP7 : 3018803
    • Code CIP3 : 3400930188033
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 28/07/2021
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 07/10/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    24 comprimés pelliculés roses (comprimés actifs) :

    Ethinylestradiol.................................................................................................................... 0,02 mg

    Drospirénone........................................................................................................................... 3 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 44 mg de lactose monohydraté.

    4 comprimés pelliculés placebos blancs (inactifs) : les comprimés blancs ne contiennent pas de substances actives.

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 89,5 mg de lactose anhydre.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Le comprimé actif est un comprimé rose, rond, pelliculé, de 5,7 mm de diamètre.

    Le comprimé placebo est un comprimé blanc, rond, pelliculé, de 5,7 mm de diamètre.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Contraception orale.

    La décision de prescrire PHIZOE doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à PHIZOE en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Mode d’administration : Voie orale.

    Posologie

    Mode d'utilisation de PHIZOE

    Les comprimés doivent être pris chaque jour, à peu près à la même heure, éventuellement avec un peu de liquide, en respectant l'ordre indiqué sur la plaquette. La prise des comprimés doit se faire de façon continue. Prendre un comprimé chaque jour pendant 28 jours consécutifs. Commencer la plaquette suivante le jour suivant la prise du dernier comprimé de la plaquette précédente. Une hémorragie de privation débute généralement 2 ou 3 jours après avoir commencé à prendre les comprimés placebos (situés sur la dernière rangée) et il est possible qu'elle ne soit pas terminée au moment d'entamer la plaquette suivante.

    Modalités d’instauration du traitement par PHIZOE :

    · Absence de contraception hormonale antérieure (le mois précédent) :

    La prise des comprimés doit commencer le 1er jour du cycle, c'est-à-dire le premier jour des règles.

    · Relais d’une méthode contraceptive estroprogestative (contraceptif oral combiné / COC, anneau vaginal ou patch transdermique) :

    Prendre le 1er comprimé de PHIZOE de préférence le jour qui suit la prise du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives) de la précédente COC, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d’arrêt des comprimés, ou le jour suivant la prise du dernier comprimé placebo de la précédente COC. En cas de relais d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique, prendre le 1er comprimé de PHIZOE de préférence le jour du retrait ou au plus tard le jour prévu pour la nouvelle pose.

    · Relais d'une contraception progestative seule (pilule progestative seule, forme injectable, implant) ou d’un système intra-utérin (SIU) contenant un progestatif :

    Chez une femme, le relais peut se faire : à tout moment du cycle s'il s'agit d'une pilule progestative seule ; le jour du retrait s'il s'agit d'un implant ou d'un SIU ; ou le jour prévu pour l'injection suivante s'il s'agit d'une forme injectable. Dans tous les cas, il sera recommandé aux femmes d'utiliser une méthode de contraception mécanique complémentaire pendant les 7 premiers jours de prise de PHIZOE.

    · Après une interruption de grossesse au cours du premier trimestre :

    Il est possible de commencer une contraception immédiatement chez ces femmes. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode de contraception complémentaire.

    · Après un accouchement ou une interruption de grossesse au cours du deuxième trimestre :

    Il sera conseillé aux femmes de ne commencer une contraception que 21 à 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse au cours du deuxième trimestre.

    Si cette contraception est démarrée plus tardivement, il leur sera recommandé d'utiliser une méthode de contraception mécanique complémentaire pendant les 7 premiers jours de traitement. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant le début de la prise du COC ou d'attendre le retour des règles.

    En cas d'allaitement, voir rubrique 4.6.

    Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou plusieurs comprimés :

    L’oubli des 4 comprimés blancs de la dernière rangée de la plaquette correspond à l’oubli de comprimés placebos et n’a donc pas de réelle importance. Cependant, les comprimés oubliés doivent être jetés pour éviter toute prolongation non intentionnelle de la période sous placebo. Les conseils suivants s’appliquent uniquement en cas d’oubli de comprimés actifs :

    Un retard de moins de 24 heures dans la prise d'un comprimé ne modifie pas l'efficacité contraceptive. Il sera conseillé aux femmes de prendre le comprimé oublié dès que cet oubli est constaté ; la prise des comprimés suivants s'effectuant à l'heure habituelle.

    Si le retard est supérieur à 24 heures, l’efficacité contraceptive peut être diminuée. En cas d'oubli de comprimés, les deux règles suivantes doivent être connues car nécessaires pour choisir la conduite à tenir :

    1. La durée recommandée de prise des comprimés placebos est de 4 jours, la prise des comprimés actifs ne devant jamais être interrompue plus de 7 jours.

    2. Sept jours de prise ininterrompue du traitement sont nécessaires afin d’obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

    En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadre de la pratique quotidienne :

    · Jour 1 à 7 :

    Il devra être demandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dès que l'oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle. Une contraception mécanique complémentaire (préservatifs par exemple) est cependant nécessaire pendant les 7 jours suivants. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant l'oubli, il existe un risque de grossesse. Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimés oubliés est important ou que la date de l'oubli est proche du début de la rangée des comprimés placebos.

    · Jour 8 à 14 :

    Il devra être recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dès que l’oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle. Si les comprimés ont été pris correctement au cours des 7 jours précédant le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive complémentaire n'est nécessaire. Cependant, en cas d'oubli de plusieurs comprimés, il devra être recommandé aux femmes de prendre des précautions complémentaires pendant 7 jours.

    · Jour 15 à 24 :

    Le risque de diminution de l'activité contraceptive est maximal en raison de la proximité de la prise des 4 jours de comprimés placebos.

    Il est cependant possible d’empêcher la diminution de l'effet contraceptif en ajustant les modalités de prise des comprimés. Si la femme a pris correctement tous les comprimés pendant les 7 jours précédant l'oubli d'un comprimé, aucune mesure contraceptive complémentaire n'est nécessaire. Il est alors possible de suivre l'un des 2 schémas de prise décrits ci-dessous. Dans le cas contraire, il devra être recommandé aux femmes de suivre le premier schéma de prise et d'utiliser une méthode contraceptive complémentaire pendant les 7 jours suivants.

    1. Il sera recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dès que cet oubli est constaté, même si deux comprimés doivent être pris en même temps. Les comprimés suivants sont ensuite pris à l'heure habituelle, jusqu’à avoir terminé les comprimés actifs de la plaquette. Les 4 comprimés de la dernière rangée (comprimés placebos) ne doivent pas être pris. La plaquette suivante doit être commencée immédiatement. Une hémorragie de privation est peu probable avant la fin des comprimés actifs de la seconde plaquette, mais des « spottings » ou des métrorragies peuvent être observés pendant la durée de prise des comprimés.

    2. On peut alternativement conseiller à la femme d’interrompre la prise des comprimés actifs de la plaquette en cours. Elle devra alors prendre des comprimés de la dernière rangée (comprimés placebos) pendant 4 jours maximum, incluant le nombre de jours où des comprimés ont été oubliés, et elle commencera ensuite la plaquette suivante.

    Chez une femme ayant oublié de prendre des comprimés, l'absence d'hémorragie de privation durant la prise des comprimés placebos devra faire rechercher une éventuelle grossesse.

    Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :

    En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissements ou une diarrhée), l'absorption d'un comprimé peut ne pas être complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises. Si des vomissements se produisent dans les 3-4 heures qui suivent la prise d'un comprimé actif, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès que possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 24 heures qui suivent l’heure habituelle de prise. Si plus de 24 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés doivent s'appliquer (voir rubrique 4.2 « Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés »). Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise des comprimés, elle devra prendre le ou les comprimé(s) supplémentaire(s) sur une autre plaquette.

    Comment retarder les règles ?

    La survenue des règles peut être retardée en commençant une nouvelle plaquette de PHIZOE sans prendre les comprimés placebos de la plaquette en cours. Les règles peuvent être retardées jusqu'à la fin des comprimés actifs de la seconde plaquette si nécessaire. Pendant cette période, des métrorragies ou des « spottings » peuvent se produire. PHIZOE peut ensuite être repris normalement après la prise des comprimés placebos.

    Il est possible de décaler la survenue des règles à un autre jour de la semaine en raccourcissant la durée de la prise des comprimés placebos du nombre de jours nécessaires. Comme pour un retard de règles, plus l'intervalle est court, plus le risque d'absence d'hémorragie de privation et de survenue de métrorragies ou de « spottings » lors de la prise des comprimés de la plaquette suivante est important.

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières :

    Population pédiatrique

    PHIZOE est indiqué uniquement après l’apparition des premières règles.

    Patientes âgées

    PHIZOE n’est pas indiqué après la ménopause.

    Patientes atteintes d’insuffisance hépatique

    PHIZOE est contre‑indiqué chez les femmes présentant une affection hépatique sévère (Voir également rubriques 4.3 et 5.2).

    Patientes atteintes d’insuffisance rénale

    PHIZOE est contre‑indiqué chez les femmes présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale aiguë (Voir également rubriques 4.3 et 5.2).

    4.3. Contre-indications  

    Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'un CHC, interrompre immédiatement le traitement :

    · Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

    o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP])

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S

    o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4)

    o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4)

    · Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

    o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine)

    o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT])

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)

    o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux

    o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque sévère tel que :

    § diabète avec symptômes vasculaires

    § hypertension artérielle sévère

    § dyslipoprotéinémie sévère

    · Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;

    · Insuffisance rénale sévère ou aiguë ;

    · Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;

    · Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple: organes génitaux ou seins) ;

    · Saignements vaginaux d'origine inconnue ;

    · Hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    L’utilisation concomitante de PHIZOE et de médicaments contenant ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et le dasabuvir ou avec des médicaments contenant du glécaprévir et du pibrentasvir est contre-indiquée (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par PHIZOE doit être discutée avec elle.

    En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation de PHIZOE doit être discutée entre le médecin et la patiente.

    En cas de survenue ou de suspicion de TEV ou de TEA, la contraception orale doit être interrompue. En raison du potentiel tératogène d'un traitement anticoagulant par dérivés coumariniques, une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée.

    Troubles circulatoires

    Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

    Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que PHIZOE, peut être jusqu’à deux fois plus élevé. La décision d’utiliser tout autre CHC que ceux associés au risque de TEV le plus faible doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé à PHIZOE, l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

    On estime[1] que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant de la drospirénone, 9 à 12 développeront une TEV sur une période d’un an ; ce nombre est à comparer à celui d’environ 6[2] chez les femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel.

    Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.

    La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

    Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

    De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

    Facteurs de risque de TEV

    Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).

    PHIZOE est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEV

    Facteur de risque

    Commentaire

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont présents.

    Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur

    Remarque :

    l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

    Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.

    Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si PHIZOE n’a pas été interrompu à l’avance.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p.ex. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

    Autres affections médicales associées à la TEV

    Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose.

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans.

    Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.

    L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Fertilité, grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).

    Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

    · gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;

    · douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;

    · sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.

    Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;

    · toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

    · douleur thoracique aiguë ;

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).

    Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.

    Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.

    Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

    Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.

    Facteurs de risque de TEA

    Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). PHIZOE est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEA

    Facteur de risque

    Commentaire

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans.

    Tabagisme

    Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception différente.

    Hypertension artérielle

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, p.ex. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

    Migraine

    L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

    Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires

    Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé.

    Symptômes de TEA

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

    · apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).

    Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

    · douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Cancers

    Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs oraux combinés (COC) pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n'est cependant pas établi dans quelle mesure cette augmentation du risque est liée à des facteurs confondants tels que le comportement sexuel et d'autres facteurs comme le papillomavirus humain (HPV).

    Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous COC. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l’arrêt d'une contraception orale combinée. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices d'une COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de contraception orale combinée, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais utilisé.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous COC, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.

    L’utilisation de COC plus fortement dosés (50 µg éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l’endomètre et de l’ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les COC plus faiblement dosés.

    Autres pathologies

    PHIZOE contient un progestatif qui est un antagoniste de l'aldostérone ayant des propriétés d'épargne potassique. Dans la plupart des cas, aucune augmentation de la kaliémie n'est attendue.

    Cependant, dans une étude clinique, une augmentation modérée non significative de la kaliémie a été observée chez des patientes présentant une insuffisance rénale légère à modérée lors de la prise concomitante de drospirénone et de médicaments épargneurs de potassium. De ce fait, il est recommandé de vérifier la kaliémie lors du premier cycle du traitement chez les patientes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, en particulier en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium (voir également rubrique 4.5).

    Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'une contraception orale combinée.

    Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous contraception orale combinée mais rarement cliniquement significative. Une interruption immédiate de la COC n’est justifiée que dans ces rares cas. La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant une COC doit faire interrompre celle-ci. Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.

    La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs oraux combinés, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.

    Chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d’angio-œdème.

    La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt des contraceptifs oraux combinés jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques.

    La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les COC.

    Les COC peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant une contraception orale combinée faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'une contraception orale combinée.

    Des cas d'aggravations d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous contraceptifs oraux combinés.

    Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux combinés doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.

    L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

    PHIZOE contient du lactose et du sodium

    Chaque comprimé rose de ce médicament contient 44 mg de lactose monohydraté et chaque comprimé blanc contient 89,5 mg de lactose anhydre. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Augmentations des ALAT

    Lors des études cliniques réalisées chez des patientes traitées pour une infection par le virus de l’hépatite C (VHC) par des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir avec ou sans ribavirine, des élévations des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) étaient significativement plus fréquentes chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol tels que les contraceptifs hormonaux combinés (CHCs). De plus, également chez des patients traités par des médicaments contenant du glécaprévir et du pibrentasvir, des augmentations des transaminases (ALAT) ont été observées chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol tels que des contraceptifs hormonaux combinés (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Consultation/examen médical

    Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par PHIZOE, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à PHIZOE comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.

    Il sera conseillé aux femmes de lire attentivement la notice du produit et de respecter les recommandations qu'elle contient. La fréquence et la nature des examens pratiqués tiendront compte des recommandations médicales établies et seront adaptées à chaque patiente.

    Les femmes doivent être informées que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l'infection à VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.

    Diminution de l'efficacité

    L'efficacité d'une COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés (voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux durant la prise de comprimé actif (voir rubrique 4.2) ou de prise concomitante de certains traitements (voir rubrique 4.5).

    Troubles du cycle

    Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous contraceptifs oraux combinés, en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés comme significatifs s'ils persistent après environ 3 cycles.

    Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.

    Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir durant la prise des comprimés placebos. Si la contraception orale combinée a été suivie telle que décrite dans la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si la contraception orale combinée n'a pas été suivie correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre cette contraception orale combinée.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    NB : le résumé des caractéristiques du produit des médicaments associés doit être consulté pour identifier toute interaction éventuelle.

    Effets d'autres médicaments sur PHIZOE

    Des interactions peuvent se produire avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales pouvant aboutir à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, ce qui peut provoquer des métrorragies et/ou conduire à l'échec de la contraception.

    Conduite à tenir

    Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée dans les premières semaines. Après l’arrêt du traitement, l’induction enzymatique peut perdurer environ 4 semaines.

    Traitement à court terme

    Les femmes traitées par des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode de contraception mécanique ou une autre méthode de contraception, en complément du COC. La méthode de contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours après l’arrêt.

    Si le traitement concomitant se prolonge au-delà de la fin des comprimés actifs de la plaquette du COC, les comprimés placebos doivent être jetés et la plaquette suivante doit être commencée immédiatement.

    Traitement à long terme

    Chez les femmes prenant à long terme un traitement ayant un effet inducteur sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.

    Les interactions suivantes ont été retrouvées dans la littérature.

    Substances augmentant la clairance des COC (efficacité des COC diminuée par induction enzymatique), par exemple :

    Les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, les médicaments contre le VIH : le ritonavir, la névirapine et l’éfavirenz, et également potentiellement : le felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate, et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum), une plante médicinale.

    Substances ayant des effets variables sur la clairance des COC :

    Co-administrées avec les COC, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH et d’inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations avec les inhibiteurs du VHC peuvent augmenter ou diminuer la concentration plasmatique des estrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces modifications peut être cliniquement significatif dans certains cas.

    Par conséquent, le résumé des caractéristiques du produit des médicaments contre le VIH/VHC doit être consulté afin d’identifier les interactions potentielles et les recommandations associées. En cas de doute, une méthode contraceptive mécanique complémentaire doit être utilisée par les femmes traitées par un inhibiteur de protéase ou un inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse.

    Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques) :

    La pertinence clinique d’interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue.

    L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'estrogène, du progestatif ou des deux.

    Dans une étude à doses multiples avec une association drospirénone (3 mg/jour) / éthinylestradiol (0,02 mg/jour), la co-administration de kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, pendant 10 jours a multiplié l'ASC (0-24h) de la drospirénone par 2,7 et de l’éthinylestradiol par 1,4.

    Il a été montré que des doses quotidiennes de 60 à 120 mg d’étoricoxib prises de manière concomitante avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol augmentaient respectivement de 1,4 à 1,6 fois les concentrations plasmatiques d’éthinylestradiol.

    Effets de PHIZOE sur d'autres médicaments

    Les COC peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc être soit augmentées (ex : ciclosporine) ou diminuées (ex : lamotrigine).

    Sur la base d’études d’interaction in vivo réalisées chez des femmes volontaires avec des substrats tels que l’oméprazole, la simvastatine et le midazolam, une interaction cliniquement significative entre la drospirénone à des doses de 3 mg et le métabolisme des médicaments faisant intervenir le cytochrome P450 est peu probable.

    Les données cliniques suggèrent que l'éthinylestradiol inhibe la clairance des substrats du CYP1A2, entrainant ainsi une augmentation faible (ex. théophylline) ou modérée (ex. tizanidine) de leur concentration plasmatique.

    Interactions pharmacodynamiques

    L’utilisation concomitante avec des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine ou du glécaprévir et du pibrentasvir, peut augmenter le risque d’élévation des ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4). Ainsi, les utilisatrices de PHIZOE doivent passer à une méthode de contraception alternative (par ex., une contraception à base de progestatifs seuls ou des méthodes non-hormonales), avant de commencer un traitement avec cette combinaison de médicaments. PHIZOE peut être réutilisée 2 semaines après la fin du traitement par cette combinaison de médicaments.

    Chez les patientes ayant une fonction rénale normale, l'association de drospirénone avec un IEC ou un AINS n'a pas montré d'effet significatif sur la kaliémie. Néanmoins, l'utilisation de l’association éthinylestradiol/drospirénone en association avec les antagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas été étudiée. Dans ce cas, un dosage de la kaliémie pendant le premier cycle de traitement est recommandé (voir également la rubrique 4.4).

    Autres formes d’interactions

    Examens biologiques :

    L'utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale. En raison de sa légère activité anti-minéralocorticoïde, la drospirénone accroît l'activité rénine plasmatique et l'aldostéronémie.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    PHIZOE n'est pas indiqué pendant la grossesse.

    En cas de découverte d'une grossesse sous PHIZOE, son utilisation devra être immédiatement interrompue. De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé de risque augmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un contraceptif oral combiné avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'a été observé si un contraceptif oral combiné a été pris par erreur au cours de la grossesse.

    Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables au cours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique 5.3). D'après ces données, un effet indésirable dû à l'activité hormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience de l'utilisation des contraceptifs oraux combinés pendant la grossesse, un tel effet indésirable n'a pas été observé dans l’espèce humaine.

    Les données disponibles concernant l'utilisation de l’asocation éthinylestradiol/drospirénone au cours de la grossesse sont trop peu nombreuses pour permettre de conclure à d'éventuels effets néfastes de PHIZOE sur la grossesse ou sur la santé du fœtus ou du nouveau-né. Aucune donnée épidémiologique ne permet à ce jour de conclure.

    L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de PHIZOE (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Allaitement

    Les contraceptifs oraux combinés pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont généralement déconseillés jusqu'à la fin du sevrage. L'utilisation de contraceptifs oraux combinés peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs stéroïdiens et/ou de leurs métabolites dans le lait pouvant avoir un effet chez l'enfant.

    Fertilité

    PHIZOE est indiqué dans la prévention de la grossesse. Pour plus d’informations concernant le retour à la fertilité, voir la rubrique 5.1.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée. Il n'a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés.

    4.8. Effets indésirables  

    Consulter également la rubrique 4.4 concernant les effets indésirables graves chez les utilisatrices de COC.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours de l'utilisation de l’association drospirénone/éthinylestradiol.

    Sur la base des essais cliniques, le tableau ci-dessous décrit par fréquence les effets indésirables selon la classification système-organe MedDRA. Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.

    Effets indésirables associés à l’utilisation de l’association éthinylestradiol/drospirénone en tant que contraceptif oral ou dans le traitement de l’acné modérée selon la terminologie et la classification système-organe MedDRA.

    Classification système-organe

    (MedDRA version 9.1)

    Fréquent

    (>_ 1/100 à <

    1/10)

    Peu fréquent

    (>_ 1/1 000 à <

    1/100)

    Rare

    (>_1/10 000 à <1/1 000)

    Fréquence inconnue (ne peut pas être estimée à partir des données
    disponibles)

    Infections et infestations

    Candidose

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Anémie

    Thrombocytémie

    Affections du système immunitaire

    Réaction allergique

    Hypersensibilité

    Affections endocriniennes

    Troubles endocriniens

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Augmentation de l’appétit

    Anorexie

    Hyperkaliémie

    Hyponatrémie

    Affections psychiatriques

    Labilité

    émotionnelle

    Dépression

    Nervosité

    Somnolence

    Anorgasmie

    Insomnie

    Affections du système nerveux

    Maux de tête

    Etourdissements

    Paresthésie

    Vertige

    Tremblements

    Affections oculaires

    Conjonctivite

    Sécheresse oculaire

    Troubles oculaires

    Affections cardiaques

    Tachycardie

    Affections vasculaires

    Migraine

    Varices

    Hypertension

    Thromboembolie veineuse (TEV)

    Thromboembolie artérielle (TEA)

    Phlébite

    Troubles vasculaires

    Epistaxis

    Syncope

    Affections gastro- intestinales

    Nausées

    Douleur abdominale Vomissements

    Dyspepsie

    Flatulence

    Gastrite

    Diarrhée

    Distension abdominale

    Troubles gastro-intestinaux

    Réplétion gastro-intestinale

    Hernie hiatale

    Candidose buccale

    Constipation Sécheresse

    buccale

    Affections hépatobiliaires

    Douleur biliaire

    Cholécystite

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné

    Prurit

    Eruption cutanée

    Chloasma

    Eczéma

    Alopécie Dermatite acnéiforme Sécheresse de la peau

    Erythème noueux Hypertrichose

    Troubles cutanés

    Vergetures Dermatite de contact

    Dermatite photosensible

    Nodule cutané

    Erythème polymorphe

    Affections musculo- squelettiques et systémiques

    Douleur dorsale

    Douleur dans les membres

    Crampes musculaires

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Douleur mammaire Métrorragie* Aménorrhée

    Candidose vaginale

    Douleur pelvienne

    Augmentation du volume mammaire

    Sein fibrokystique

    Hémorragie utérine / vaginale*

    Pertes génitales Bouffées de chaleur

    Vaginite Troubles menstruels

    Dysménorrhée

    Hypoménorrhée

    Ménorragie

    Sécheresse vaginale

    Frottis cervical douteux

    Diminution de la libido

    Dyspareunie

    Vulvovaginite

    Saignement post-coïtal

    Hémorragie de privation

    Kyste mammaire

    Hyperplasie mammaire

    Néoplasie mammaire

    Polype cervical

    Atrophie de l’endomètre

    Kyste ovarien

    Augmentation de volume de l’utérus

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Asthénie

    Sudation excessive Œdèmes (œdème généralisé, œdèmes périphériques, œdème facial)

    Malaise

    Investigations

    Prise de poids

    Perte de poids

    * les saignements irréguliers disparaissent généralement avec la poursuite du traitement

    Description de certains effets indésirables particuliers

    Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique 4.4.

    Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmes utilisatrices de contraceptifs oraux combinés sont également décrits à la rubrique 4.4. :

    · troubles thromboemboliques veineux ;

    · troubles thromboemboliques artériels ;

    · hypertension ;

    · tumeurs hépatiques ;

    · survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec les contraceptifs oraux combinés n'est pas certaine : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique ;

    · chloasma ;

    · perturbations chroniques ou aigües de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt de la contraception orale combinée jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique ;

    · survenue ou aggravation des symptômes d'angio-œdème par les estrogènes chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire.

    La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'un contraceptif oral combiné reste inconnue. Pour plus d'information se reporter aux rubriques 4.3 et 4.4.

    Intéractions

    Des métrorragies et/ou un échec de la contraception peuvent être le résultat d’interactions entre les contraceptifs oraux et d’autres médicaments (inducteurs enzymatiques) (voir rubrique 4.5).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec l’association éthinylestradiol/drospirénone. L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinés montre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans le cas d’un surdosage de comprimés actifs sont les suivants : nausées, vomissements et hémorragies de privation. Les hémorragies de privation peuvent également survenir chez les filles avant l’apparition des premières règles, si elles prennent accidentellement le médicament. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Contraceptifs hormonaux à usage systémique ; Progestatifs et Estrogènes. Associations Fixes, code ATC : G03AA12.

    Indice de Pearl pour échec de la méthode : 0,41 (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % bilatéral : 0,85).

    Indice de Pearl global (échec de la méthode + échec de la patiente) : 0,80 (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % bilatéral : 1,30).

    L'effet contraceptif du PHIZOE repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications de l'endomètre.

    Dans une étude d’inhibition de l’ovulation réalisée sur 3 cycles comparant la prise de l’association drospirénone 3 mg/éthinylestradiol 0,20 mg sur 24 jours et sur 21 jours, le schéma sur 24 jours était associé à une meilleure inhibition du développement folliculaire. Après des erreurs de prise volontairement introduites au cours du troisième cycle de traitement, il a été observé une reprise de l’activité ovarienne dont des ovulations, survenant chez une plus grande proportion de femmes ayant suivi le schéma sur 21 jours comparé au schéma de prise sur 24 jours. Durant le cycle suivant l’arrêt du traitement, l’activité ovarienne est revenue à un niveau comparable à celui observé avant le traitement chez 91,8% des femmes qui ont suivi le schéma de prise sur 24 jours.

    PHIZOE est un contraceptif oral combiné associant l'éthinylestradiol et un progestatif, la drospirénone. Aux doses thérapeutiques, cette dernière possède également des propriétés anti-androgéniques et une légère activité anti-minéralocorticoïde. Elle n'a aucune activité œstrogénique, glucocorticoïde ou anti-glucocorticoïde. La drospirénone est donc dotée d'un profil pharmacologique proche de celui de l'hormone naturelle, la progestérone.

    Les études cliniques indiquent que la légère activité anti-minéralocorticoïde de l’association éthinylestradiol/drospirénone entraîne un effet anti-minéralocorticoïde modéré.

    Deux études multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo ont été menées pour évaluer l’efficacité et la tolérance de l’association drospirénone/éthinylestradiol chez des femmes ayant une acné vulgaire modérée.

    Après six mois de traitement, comparé au placebo, l’association drospirénone/éthinylestradiol a montré une réduction plus marquée, statistiquement significative, de 15,6 % (49,3 % contre 33,7 %) du nombre de lésions inflammatoires, 18,5 % (40,6 % contre 22,1 %) de lésions non inflammatoires et 16,5 % (44,6 % contre 28,1 %) du nombre total de lésions. De plus, le pourcentage de femmes ayant présenté un score « exempt » ou « pratiquement exempt » selon l’échelle globale d’évaluation par l’investigateur ISGA (Investigator’s Static Global Assessment) était plus élevé, de 11,8 % (18,6 % contre 6,8 %).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Drospirénone

    Absorption

    Administrée par voie orale, l'absorption de la drospirénone est rapide et presque complète. Après administration unique, le pic de concentration sérique de la substance active, d'environ 38 ng/ml, est atteint en une à deux heures environ. La biodisponibilité est comprise entre 76 et 85 %. La prise concomitante d'aliments n'a pas d'influence sur la biodisponibilité de la drospirénone.

    Distribution

    Après administration orale, les concentrations sériques de la drospirénone diminuent avec une demi-vie terminale de 31 heures. La drospirénone se lie à l'albumine sérique, mais pas à la SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) ni à la CBG (Corticosteroid Binding Globulin). Seulement 3 à 5 % des concentrations sériques totales de la substance active se retrouvent sous forme de stéroïde libre. L'augmentation de la SHBG induite par l'éthinylestradiol n'influence pas la liaison de la drospirénone aux protéines sériques. Le volume de distribution apparent moyen de la drospirénone est de 3,7 ± 1,2 l/kg.

    Biotransformation

    Après administration orale, la drospirénone est largement métabolisée. Les principaux métabolites plasmatiques sont la drospirénone acide, formée par ouverture du noyau lactone et le 3-sulfate de 4,5-dihydrodrospirénone formé par réduction puis sulfatation. La drospirénone subit également un métabolisme oxydatif catalysé par le CYP3A4.

    In vitro, la drospirénone est capable d'inhiber faiblement à modérément les isoformes CYP1A1, CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4 du cytochrome P450.

    Élimination

    La clairance métabolique sérique de la drospirénone est de 1,5 ± 0,2 ml/min/kg. La drospirénone n'est excrétée sous forme inchangée qu'à l'état de traces. Les métabolites de la drospirénone sont excrétés par voies fécale et urinaire selon un rapport de 1,2 à 1,4. La demi-vie de l'excrétion urinaire et fécale des métabolites est d'environ 40 h.

    Conditions à l'état d'équilibre

    Au cours d'un cycle de traitement, à l'état d'équilibre, les concentrations sériques maximales de la drospirénone (environ 70 ng/ml) sont atteintes au bout de 8 jours de traitement. Les taux sériques de drospirénone s'accumulent selon un facteur d'environ 3 en fonction du rapport de la demi-vie terminale et de l'intervalle entre deux prises.

    Populations particulières

    Effet sur l'insuffisance rénale

    A l'état d'équilibre, chez les femmes présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine Clcr : 50-80 ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont comparables à celles de femmes présentant une fonction rénale normale. Chez les femmes présentant une insuffisance rénale modérée (Clcr : 30-50 ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont en moyenne supérieures de 37 % à celles observées chez des femmes ayant une fonction rénale normale. Le traitement par la drospirénone est également bien toléré par les femmes présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Aucun effet cliniquement significatif d'un traitement par drospirénone sur la kaliémie n'a été observé.

    Effet sur l'insuffisance hépatique

    Dans une étude à dose unique, la clairance orale (Cl/F) était diminuée d'environ 50 % chez les volontaires ayant une insuffisance hépatique modérée par rapport à celles présentant une fonction hépatique normale. Cette diminution ne s’est pas traduite par une différence apparente en termes de kaliémie. Aucune augmentation des concentrations sériques de potassium au-dessus de la limite supérieure de la normale n'a été observée en cas de diabète et de traitement associé par la spironolactone (deux facteurs de risque d'hyperkaliémie). Il peut être conclu que la drospirénone est bien tolérée chez les patientes présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh B).

    Groupes ethniques

    Aucune différence cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques de la drospirénone et de l'éthinylestradiol n'a été observée entre les femmes japonaises et caucasiennes.

    Ethinylestradiol

    Absorption

    Après administration orale, l'absorption de l'éthinylestradiol est rapide et complète. Après administration orale unique, le pic de concentration sérique de 33 pg/ml est atteint en 1 à 2 heures. La biodisponibilité absolue résultant d'une conjugaison pré-systémique et d'un premier passage est d'environ 60 %. La prise concomitante de nourriture diminue la biodisponibilité de l'éthinylestradiol d'environ 25 % chez les sujets étudiés alors qu'aucun changement n'est observé chez les autres.

    Distribution

    Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en 2 phases : la phase terminale est caractérisée par une demi-vie d'environ 24 heures. L'éthinylestradiol se lie fortement mais non spécifiquement à l'albumine sérique (environ 98,5 %) ; il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG et de CBG (Corticosteroid Binding Globulin). Le volume apparent de distribution est d'environ 5 l/kg.

    Biotransformation

    L'éthinylestradiol subit un métabolisme de premier passage intestinal et hépatique significatif. L'éthinylestradiol est principalement métabolisé par hydroxylation aromatique et est transformé en de nombreux métabolites hydroxylés et méthylés. Ceux-ci sont présents sous forme de métabolites libres et de conjugués glucuronés et sulfonés. La clairance métabolique de l'éthinylestradiol est d’environ 5 ml/min/kg.

    In vitro, l'éthinylestradiol est un inhibiteur réversible du CYP2C19, CYP1A1 et CYP1A2, ainsi qu'un inhibiteur irréversible des CYP3A4/5, du CYP2C8, et du CYP2J2.

    Élimination

    L'éthinylestradiol n'est pas excrété de façon significative sous forme inchangée. Les métabolites de l'éthinylestradiol sont excrétés avec un ratio d'excrétion rénale / biliaire de 4/6. La demi-vie d'excrétion des métabolites est d'environ 1 jour.

    Conditions à l'état d'équilibre

    L'état d'équilibre est atteint au cours de la seconde partie d’un cycle de traitement et l'éthinylestradiol s'accumule dans le sérum selon un facteur d'environ 2,0 à 2,3.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Chez l'animal, les effets de la drospirénone et de l’éthinylestradiol se limitent à ceux associés à l'action pharmacologique connue. En particulier, au cours des études de reproduction les effets embryo- et fœtotoxiques ont été considérés comme spécifiques à l'espèce animale. Avec une exposition à des doses supérieures à celles utilisées dans PHIZOE, un effet sur la différenciation sexuelle a été observé chez les fœtus du rat mais pas du singe. Des études sur l’évaluation du risque environnemental ont montré que l’éthinylestradiol et la drospirénone pouvaient potentiellement présenter un risque pour l’environnement aquatique (voir rubrique 6.6).

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimés actifs pelliculés (roses)

    Noyau : lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, povidone K30 (E1201), croscarmellose sodique, polysorbate 80 (E433), stéarate de magnésium (E470b).

    Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc (E553b), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).

    Comprimés placebos pelliculés (blancs)

    Noyau : lactose anhydre, povidone K30 (E1201), stéarate de magnésium (E470b).

    Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc (E553b).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquette transparent à légèrement opaque (PVC/PVdC/Aluminium).

    1x 28 comprimés pelliculés (24 comprimés actifs et 4 comprimés placebos).

    3X 28 comprimés pelliculés (24 comprimés actifs et 4 comprimés placebos)

    6x 28 comprimés pelliculés (24 comprimés actifs et 4 comprimés placebos)

    13x 28 comprimés pelliculés (24 comprimés actifs et 4 comprimés placebos).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Des études sur l’évaluation du risque environnemental ont montré que l’éthinylestradiol et la drospirénone ont le potentiel de présenter un risque pour l’environnement aquatique (voir rubrique 6.6).

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 880 2 6 : 28 comprimés pelliculés (PVC/PVdC/Aluminium). Boîte de 1.

    · 34009 301 880 3 3 : 28 comprimés pelliculés (PVC/PVdC/Aluminium). Boîte de 3.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 07/10/2021

    Dénomination du médicament

    PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé

    Ethinylestradiol/Drospirénone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) :

    · Ils comptent parmi les méthodes de contraception réversibles les plus fiables lorsqu’ils sont utilisés correctement.

    · Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines et les artères, en particulier pendant la première année de leur utilisation ou lorsque le contraceptif hormonal combiné est repris après une interruption de 4 semaines ou plus.

    · Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter les symptômes évocateurs d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Progestatifs et Estrogènes. Associations Fixes - code ATC : G03AA12.

    · PHIZOE est une pilule contraceptive utilisée afin d'éviter une grossesse.

    · Chacun des 24 comprimés rose contient une faible quantité de deux hormones féminines différentes : la drospirénone et l'éthinylestradiol.

    · Les 4 comprimés blancs ne contiennent pas de substances actives : ce sont des comprimés placebos.

    · Les contraceptifs oraux qui contiennent deux substances à activité hormonale sont appelés contraceptifs oraux « combinés ».

    Remarques générales :

    Avant de commencer à prendre PHIZOE, vous devez lire les informations concernant les caillots sanguins en rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).

    Avant de commencer un traitement par PHIZOE, un interrogatoire sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux proches sera effectué par votre médecin. Votre pression artérielle sera mesurée et, si besoin est, selon votre situation personnelle, d'autres examens pourront être demandés.

    Cette notice décrit plusieurs situations dans lesquelles vous devez arrêter de prendre PHIZOE ou des circonstances dans lesquelles l'efficacité contraceptive peut être diminuée. Dans ces cas, vous ne devez pas avoir de rapports sexuels ou alors, vous devez utiliser d'autres méthodes contraceptives non hormonales comme le préservatif ou toute autre méthode mécanique. N'utilisez pas de méthodes naturelles de contraception (mesure de la température, aspect de la glaire cervicale). En effet, ces méthodes peuvent ne pas être fiables car PHIZOE a un effet sur la température corporelle et sur la glaire cervicale.

    Comme les autres contraceptifs oraux, PHIZOE ne protège pas des infections au VIH (SIDA) ou des autres maladies sexuellement transmissibles.

    Dans quels cas ne devez-vous jamais prendre PHIZOE ?

    Vous ne devez pas prendre PHIZOE si vous êtes dans l’une des situations listées ci-dessous. Si tel est le cas, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes de contraception qui seraient plus adaptées.

    Ne prenez jamais PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d’une jambe (thrombose veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire [EP]) ou d’autres organes ;

    · si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine – par exemple, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, une mutation du facteur V de Leiden ou la présence d’anticorps anti-phospholipides ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins ») ;

    · si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (une maladie provoquant des douleurs intenses dans la poitrine et pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire (AIT - symptômes temporaires d’AVC) ;

    · si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque de caillot dans les artères :

    o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins

    o pression artérielle très élevée

    o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides)

    o maladie appelée hyperhomocystéinémie

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraine avec aura » ;

    · si vous avez (ou avez eu) une affection du foie avec absence de normalisation de votre fonction hépatique ;

    · si vos reins ne fonctionnent pas correctement (insuffisance rénale) ;

    · si vous avez (ou avez eu) une tumeur du foie ;

    · si vous avez des antécédents ou une suspicion de cancer du sein ou des organes génitaux ;

    · si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués ;

    · si vous êtes allergique à l'éthinylestradiol ou la drospirénone, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. Ceci peut se manifester par des démangeaisons, une éruption cutanée, un gonflement .

    Ne prenez jamais PHIZOE si vous avez une hépatite C et si vous prenez les médicaments contenant ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir ou du glécaprévir et du pibrentasvir (voir également la rubrique « Autres médicaments et PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé »).

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières

    Enfants et adolescents

    PHIZOE n’est pas destiné à être utilisé chez les jeunes filles qui n’ont pas encore leurs règles.

    Femmes âgées

    PHIZOE n’est pas destiné à être utilisé après la ménopause.

    Femmes atteintes d’une insuffisance au niveau du foie

    Ne prenez pas PHIZOE si vous présentez une maladie du foie. Voir également rubriques « Ne prenez jamais PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions ».

    Femmes atteintes d’une insuffisance au niveau des reins

    Ne prenez pas PHIZOE si vos reins ne fonctionnent pas correctement ou si vous présentez une insuffisance rénale aiguë. Voir également rubriques « Ne prenez jamais PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions ».

    Avertissements et précautions

    Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?

    Consultez un médecin de toute urgence

    - si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins » ci-dessous).

    Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ».

    Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votre médecin.

    Comme avec tout contraceptif oral combiné, dans certains cas, vous devez prendre des précautions particulières pendant l'utilisation de PHIZOE. Il peut être nécessaire d'être suivie régulièrement par votre médecin. Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de PHIZOE, vous devez également en informer votre médecin.

    · en cas de survenue ou antécédent de cancer du sein chez un parent proche ;

    · si vous avez une affection du foie ou de la vésicule biliaire ;

    · si vous êtes diabétique ;

    · en cas de dépression ; certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont l’association éthinylestradiol/drospirénone ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.

    · si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques des intestins) ;

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie qui affecte votre système de défenses naturelles) ;

    · si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de la coagulation sanguine qui entraîne une défaillance des reins) ;

    · si vous avez une drépanocytose (une maladie héréditaire touchant les globules rouges) ;

    · si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas) ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la rubrique 2, « Caillots sanguins ») ;

    · si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre PHIZOE ;

    · si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;

    · si vous avez des varices ;

    · si vous êtes épileptique (Voir « Autres médicaments et PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé ») ;

    · si vous avez présenté l'une des pathologies suivantes lors d'une grossesse ou lors de la prise antérieure d'un traitement hormonal : perte auditive, maladie du sang appelée porphyrie, éruption de vésicules sur la peau pendant la grossesse (herpès gestationnel), une maladie des nerfs avec survenue de mouvements corporels brusques non contrôlés (chorée de Sydenham) ;

    · en cas d'antécédent ou de survenue de taches brun doré en particulier sur le visage, appelées «masque de grossesse» (chloasma). Dans ce cas, évitez toute exposition directe au soleil ou aux rayons ultraviolets ;

    · les médicaments contenant des estrogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes d'angio-œdème en cas d'angio-œdème héréditaire. En cas de survenue d'un des symptômes d'angio-œdème suivants : gonflement de la face, de la langue et/ou du pharynx et/ou difficulté à avaler ou une urticaire associée à des difficultés pour respirer, consultez immédiatement votre médecin.

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre PHIZOE®.

    CAILLOTS SANGUINS

    L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que PHIZOE augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaison à une non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.

    Les caillots sanguins peuvent se former :

    · dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thrombo-embolie veineuse » [TEV]) ;

    · dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thrombo-embolie artérielle » [TEA]).

    Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.

    Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à PHIZOE est faible.

    COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN

    Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.

    Présentez-vous l’un de ces signes ?

    Il peut éventuellement s’agir de :

    · gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de :

    o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche

    o chaleur dans la jambe affectée

    o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant p. ex. pâle, rouge ou bleue

    Thrombose veineuse profonde

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une respiration rapide

    · toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats de sang

    · douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de respiration profonde

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères

    · battements de cœur rapides ou irréguliers

    · douleur intense dans l’estomac

    En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’une maladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (p.ex. un simple rhume).

    Embolie pulmonaire

    Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :

    · perte immédiate de la vision ou

    · vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision

    Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil)

    · douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;

    · sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements de cœur rapides ou irréguliers

    Crise cardiaque

    · apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC.

    Accident vasculaire cérébral (AVC)

    · gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité ;

    · douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »)

    Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?

    · Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.

    · Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).

    · Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.

    · Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).

    À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.

    Lorsque vous arrêtez de prendre PHIZOE, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.

    Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?

    Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.

    Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à
    PHIZOE est faible.

    · Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant de la drospirénone, comme PHIZOE, environ 9 à 12 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine » ci-dessous).

    Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an

    Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal combiné (pilule) et qui ne sont pas enceintes

    Environ 2 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate

    Environ 5 à 7 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent PHIZOE

    Environ 9 à 12 femmes sur 10 000

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine

    Le risque de caillot sanguin associé à PHIZOE est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plus élevé :

    · si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m2) ;

    · si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (p. ex. avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée (p. ex. plâtre). Il pourra être nécessaire d’interrompre l’utilisation de PHIZOE plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter de prendre PHIZOE, demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez recommencer à le prendre ;

    · avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;

    · si vous avez accouché dans les semaines précédentes.

    Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.

    Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.

    Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement par PHIZOE.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez PHIZOE, par exemple si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?

    Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère

    Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de PHIZOE est très faible mais peut augmenter :

    · avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;

    · si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que PHIZOE, il est conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception différente ;

    · si vous êtes en surpoids ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée ;

    · si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé ;

    · si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

    · si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;

    · si vous êtes diabétique.

    Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez PHIZOE, par exemple si vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    PHIZOE et cancer

    Des cancers du sein ont été observés un peu plus fréquemment chez les femmes qui prennent un contraceptif oral combiné. Il n'est cependant pas établi si cette différence est due au contraceptif oral combiné. En effet, il est possible que les femmes prenant un contraceptif oral combiné soient examinées plus souvent par leur médecin. Cette différence disparaît progressivement après l'arrêt du contraceptif hormonal combiné. Il est important d'examiner régulièrement vos seins. En cas de survenue d'une grosseur suspecte, contactez votre médecin.

    Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et plus rarement encore des tumeurs malignes du foie ont été observées chez des femmes prenant un contraceptif oral. Consultez votre médecin si vous présentez subitement des maux de ventre intenses.

    Saignements entre les règles

    Des saignements entre les règles, en dehors de la période de prise des comprimés placebos, peuvent survenir dans les premiers mois d'un traitement par PHIZOE. Si ces saignements persistent plusieurs mois ou s'ils apparaissent au bout de plusieurs mois d'utilisation, votre médecin doit en rechercher la cause.

    Que faire si vos règles ne surviennent pas pendant la période pendant laquelle vous prenez les comprimés placebos (comprimés blancs) ?

    Si vous avez pris correctement tous les comprimés roses, si vous n'avez pas eu de vomissements ou de diarrhées sévères et si vous n'avez pas pris d'autres médicaments, il est peu probable que vous soyez enceinte.

    Si vous n'avez pas vos règles deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas la plaquette suivante tant que vous n'êtes pas certaine de ne pas être enceinte.

    Autres médicaments et PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé

    Indiquez toujours au médecin qui vous prescrit PHIZOE si vous prenez d'autres médicaments ou préparations à base de plantes. Indiquez également à tout autre médecin ou dentiste qui vous prescrira un autre médicament (ou à votre pharmacien) que vous prenez PHIZOE. Ils vous indiqueront si vous devez prendre des mesures contraceptives complémentaires (préservatifs) et si nécessaire, pendant quelle durée, ou si vous devez modifier l’utilisation d’un autre médicament dont vous avez besoin.

    Certains médicaments :

    · peuvent influer sur les taux sanguins de PHIZOE

    · peuvent diminuer son efficacité contraceptive

    · peuvent provoquer des saignements entre les règles.

    C’est notamment le cas :

    · des médicaments utilisés dans le traitement :

    o de l'épilepsie (par exemple la primidone, la phénytoïne, les barbituriques, la carbamazépine, l'oxcarbazépine),

    o de la tuberculose (par exemple la rifampicine),

    o des infections par le VIH et le virus de l’hépatite C (aussi appelés inhibiteurs de la protéase et inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse, tels que le ritonavir, la névirapine et l’éfavirenz)

    o de certaines infections par des champignons (par exemple la griséofulvine, le kétoconazole)

    o de l’arthrite, l’arthrose (l’étoricoxib),

    o de l’hypertension artérielle dans les vaisseaux sanguins du poumon (le bosentan)

    · des médicaments à base de millepertuis.

    PHIZOE peut influer sur l’effet d'autres médicaments tels que :

    · les médicaments contenant de la ciclosporine,

    · la lamotrigine (anti-épileptique) ce qui peut entraîner une augmentation de la fréquence des crises d'épilepsie,

    · la théophylline (utilisée pour traiter des problèmes respiratoires),

    · la tizanidine (utilisée pour traiter des douleurs musculaires et/ou des crampes musculaires).

    Ne prenez pas PHIZOE si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir ou du glécaprévir et du pibrentasvir car cela peut entrainer des augmentations des résultats des tests sanguins de la fonction hépatique (augmentation des enzymes hépatiques ALAT). Votre médecin vous prescrira un autre moyen de contraception avant de commencer le traitement par ces médicaments. PHIZOE peut être réutilisé environ 2 semaines après la fin de ce traitement. Voir paragraphe « Ne prenez jamais PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé ».

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et des boissons

    Vous pouvez prendre PHIZOE pendant ou en dehors des repas, avec une petite quantité d’eau si nécessaire.

    Examens biologiques

    Si vous devez effectuer un examen sanguin, informez votre médecin ou l'équipe du laboratoire que vous prenez une contraception hormonale, ces produits pouvant modifier les résultats de certains examens.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    En cas de grossesse, vous ne devez pas prendre PHIZOE. Si une grossesse survient sous PHIZOE, arrêtez immédiatement la prise du contraceptif et consultez votre médecin.

    Si vous souhaitez être enceinte, vous pouvez arrêter de prendre PHIZOE à tout moment (voir la rubrique « Si vous arrêtez de prendre PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé »).

    Allaitement

    En cas d'allaitement, l'utilisation de PHIZOE est en général déconseillée. Consultez votre médecin si vous désirez prendre un contraceptif oral pendant l'allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il n’y a pas d’information suggérant que PHIZOE puisse avoir un effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé contient du lactose et du sodium.

    Si votre médecin vous a informée d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Chaque plaquette contient 24 comprimés roses actifs et 4 comprimés placebos.

    Les différents comprimés de couleur de PHIZOE sont placés dans un ordre précis. Une plaquette contient 28 comprimés.

    Prenez un comprimé de PHIZOE chaque jour, éventuellement avec un peu d’eau. Vous pouvez prendre le comprimé au cours ou en dehors des repas, mais vous devez prendre votre comprimé chaque jour à la même heure.

    Ne mélangez pas les comprimés : prenez un comprimé rose pendant les 24 premiers jours puis un comprimé blanc pendant les 4 derniers jours. Vous devez ensuite commencer directement une autre plaquette (24 comprimés roses et 4 blancs). Il n’y a donc pas de période d’arrêt entre deux plaquettes.

    En raison de la différence de composition des comprimés, il est nécessaire de commencer à prendre les comprimés en haut à gauche puis les autres comprimés chaque jour. L’ordre correct de prise des comprimés est indiqué par le sens des flèches sur la plaquette.

    Préparation de la plaquette

    Afin de vérifier la prise quotidienne de votre pilule, chaque plaquette de PHIZOE est délivrée avec 7 autocollants identifiant les différents premiers jours possibles de la semaine. Vous devez utiliser l’autocollant correspondant au jour au cours duquel vous choisirez de prendre le premier comprimé. Si, par exemple, vous commencez à prendre PHIZOE un mercredi, vous devez coller l’autocollant « MER » au-dessus de la « première » pilule.

    Placez l’autocollant correspondant dans le coin supérieur gauche de la plaquette, dans la position « Début ». Il y a désormais une indication journalière au-dessus de chaque comprimé et vous pouvez vérifier visuellement que vous avez bien pris votre pilule. Les flèches montrent l’ordre dans lequel il faut prendre les comprimés.

    Vos règles devraient commencer pendant les 4 jours de prise des comprimés placebos. Elles sont appelées « hémorragies de privation » et commencent en général 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé actif rose de PHIZOE. Une fois les 4 jours placebos terminés, commencez la plaquette suivante, même si l’hémorragie de privation n’est pas terminée. Vous commencerez donc toujours votre nouvelle plaquette le même jour de la semaine et vos règles surviendront à peu près le même jour, tous les mois.

    Si vous utilisez PHIZOE de cette façon, vous êtes protégée d’une grossesse y compris pendant la période de 4 jours où vous prenez des comprimés placebos.

    Quand devez-vous commencer la première plaquette ?

    Si vous n'avez pas pris de contraception hormonale durant le mois précédent :

    Commencez PHIZOE le 1er jour de votre cycle (c'est-à-dire, le 1er jour de vos règles). Si vous commencez PHIZOE le 1er jour de vos règles, vous êtes immédiatement protégée d'une grossesse. Vous pouvez également commencer PHIZOE entre le 2ème et le 5ème jour de votre cycle, mais vous devez alors utiliser une méthode contraceptive complémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours.

    Si vous preniez auparavant un contraceptif estroprogestatif ou si vous utilisiez un anneau vaginal ou un patch contraceptif combiné :

    Vous pouvez commencer PHIZOE de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives) de la contraception précédente, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelle d’arrêt de prise de la contraception précédente (ou après la prise du dernier comprimé inactif de votre contraception précédente). Si vous utilisiez auparavant un anneau vaginal ou un patch contraceptif combiné, suivez les conseils de votre médecin.

    Si vous utilisiez une méthode progestative seule (pilule progestative, injection, implant ou un système intra-utérin délivrant un progestatif) :

    Si vous utilisiez une pilule progestative, vous pouvez commencer PHIZOE à tout moment du cycle, le lendemain de l'arrêt de la pilule progestative.

    Si vous utilisiez un implant ou un SIU (Système Intra-Utérin), vous pouvez commencer PHIZOE le jour du retrait.

    Si vous utilisiez un contraceptif injectable, débutez PHIZOE le jour prévu pour la nouvelle injection.

    Cependant, quelle que soit la méthode précédente, vous devez utiliser des précautions complémentaires (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours de prise de PHIZOE.

    Après une fausse couche :

    Suivez les conseils de votre médecin.

    Après un accouchement :

    Vous pouvez commencer PHIZOE 21 à 28 jours après l'accouchement. Si vous commencez après le 28ème jour, vous devez utiliser une contraception barrière complémentaire (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours d'utilisation de PHIZOE.

    Si, après l'accouchement, vous avez eu un rapport sexuel avant de prendre PHIZOE vous devez vous assurer que vous n'êtes pas enceinte ou attendre les prochaines règles avant de commencer PHIZOE.

    Si vous allaitez et que vous souhaitez (re)commencer PHIZOE après un accouchement

    Lire la rubrique « Allaitement ».

    Suivez les indications de votre médecin si vous ne savez pas quand démarrer votre contraception.

    Si vous avez pris plus de PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Aucune conséquence grave n'a été rapportée suite à un surdosage de l’association éthinylestradiol/drospirénone.

    Si vous prenez plusieurs comprimés en une fois, vous risquez de vous sentir malade, de vomir ou d’avoir des saignements vaginaux. Même les filles qui n’ont pas encore leurs règles mais qui ont pris accidentellement ce médicament peuvent présenter de tels saignements.

    Si vous avez pris plus de PHIZOE que vous n'auriez dû ou découvrez qu'un enfant a pris des comprimés, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé

    Les 4 derniers comprimés de la 4ème rangée sont des comprimés placebos. Si vous oubliez l’un de ces comprimés, ceci n’aura aucun effet sur la fiabilité contraceptive de PHIZOE . Vous devez jeter le comprimé placebo oublié.

    Si vous oubliez un comprimé rose (comprimé actif) [comprimés 1 à 24], vous devez suivre les conseils suivants :

    Si l'oubli d'un comprimé est constaté dans les 24 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, l'effet contraceptif n'est pas diminué. Prenez immédiatement le comprimé oublié, et poursuivez le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.

    Si l'oubli d'un comprimé est constaté plus de 24 heures après l'heure habituelle de la prise, l'effet contraceptif peut être diminué. Plus le nombre de comprimés oubliés est élevé, plus le risque de diminution de l'effet contraceptif de PHIZOE est important.

    Le risque de grossesse est particulièrement important si vous oubliez de prendre des comprimés roses au début ou à la fin de la plaquette. Vous devez donc respecter les recommandations énoncées ci-après (reportez-vous également au diagramme) :

    Oubli de plus d'un comprimé de la plaquette

    Consultez votre médecin

    Oubli d'un comprimé entre le 1er et le 7ème jour (première rangée)

    Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l'oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle et utilisez des précautions complémentaires les 7 jours suivants, par exemple, un préservatif. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours précédant l'oubli, il existe un risque de grossesse ; dans ce cas, consultez votre médecin.

    Oubli d'un comprimé entre le 8ème et le 14ème jour (seconde rangée)

    Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l'oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle. L'efficacité contraceptive n'est pas diminuée, et aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire.

    Oubli d'un comprimé entre le 15ème et le 24ème jour (troisième ou quatrième rangée)

    Vous avez le choix entre deux possibilités :

    Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l'oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l'heure habituelle. Au lieu de prendre les comprimés placebos (blancs), jetez-les et commencez directement la plaquette suivante (le 1er jour de la prise sera différent).

    Il est fort probable que vous ayez vos règles à la fin de la seconde plaquette (pendant la période placebo) mais vous pouvez aussi présenter des « spottings » (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles au cours de la seconde plaquette.

    Vous pouvez également arrêter immédiatement de prendre les comprimés actifs (roses) de la plaquette en cours et passer directement aux comprimés placebos (blancs) (avant de débuter cette période placebo, notez le jour de votre oubli). Si vous voulez commencer une nouvelle plaquette le jour habituel de votre première prise, raccourcissez la période placebo à moins de 4 jours.

    Si vous suivez correctement l'une ou l’autre de ces deux recommandations, vous êtes protégée d'un risque de grossesse.

    Si vous avez oublié de prendre des comprimés d’une plaquette, et n’avez pas eu l’hémorragie de privation (règles) prévue au cours de la période sous comprimés placebos, il se peut que vous soyez enceinte. Vous devez consulter votre médecin avant de commencer la plaquette suivante.

    ·

    Que faire en cas de vomissements ou de diarrhées sévères ?

    Si vous vomissez dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d'un comprimé actif (rose) ou si vous avez une diarrhée sévère, l’absorption du comprimé peut ne pas être complète. La situation est presque identique à un oubli de comprimé. Après des vomissements ou une diarrhée, prenez un autre comprimé rose d'une plaquette de réserve dès que possible et si possible dans les 24 heures qui suivent l'heure habituelle de prise. Si vous ne pouvez pas respecter ce délai ou si plus de 24 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis de comprimés s'appliquent. Reportez-vous au paragraphe "Si vous oubliez de prendre PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé ".

    Ce que vous devez savoir pour retarder vos règles

    Même si ce n'est pas recommandé, vous pouvez retarder vos règles en ne prenant pas les 4 comprimés placebos (blancs) de la 4ème rangée de votre plaquette et en prenant directement une nouvelle plaquette de PHIZOE, jusqu’à la fin de la seconde plaquette. Il peut se produire des « spottings » (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles au cours de la prise de cette seconde plaquette. Après la prise des 4 comprimés blancs de la 4ème rangée de cette seconde plaquette, entamez une autre plaquette.

    Demandez conseil à votre médecin avant de décider de retarder vos règles.

    Ce que vous devez savoir pour décaler le 1er jour des règles

    Si vous prenez les comprimés comme indiqué dans cette notice, vos règles (hémorragie de privation) surviennent toujours le même jour, pendant la période placebo.

    Si vous devez changer ce jour, raccourcissez cette période (pendant laquelle vous prenez les comprimés blancs), mais ne la rallongez jamais (4 jours de placebo au maximum)! Par exemple, si vos règles commencent habituellement le vendredi, et que vous désirez décaler ce jour au mardi (3 jours plus tôt) vous devez commencer une nouvelle plaquette 3 jours plus tôt que d'habitude. Il est possible que vous n'ayez pas d'hémorragie de privation pendant la période placebo. Des « spottings » (gouttes ou taches de sang) ou des saignements entre les règles peuvent survenir.

    Si vous avez un doute sur la conduite à tenir, demandez conseil à votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé

    Vous pouvez arrêter PHIZOE quand vous le souhaitez. Si vous ne souhaitez pas être enceinte, demandez à votre médecin de vous conseiller d'autres méthodes contraceptives fiables. Si vous désirez une grossesse, arrêtez de prendre PHIZOE et attendez d’avoir vos règles avant d’essayer d’être enceinte. Vous pourrez alors plus facilement calculer la date d’accouchement.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait selon vous être due à PHIZOE, informez-en votre médecin.

    Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombo-embolie veineuse [TEV]) ou dans les artères (thrombo-embolie artérielle [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé ? ».

    Les effets indésirables suivants ont été reliés à l’utilisation de l’association drospirénone/éthinylestradiol :

    · Effets indésirables fréquents (entre 1 et 10 utilisatrices sur 100 peuvent être concernées) :

    o sautes d’humeur

    o maux de tête

    o nausées

    o douleurs mammaires, problèmes menstruels tels que règles irrégulières, absence de règles

    · Effets indésirables peu fréquents (entre 1 et 10 utilisatrices sur 1 000 peuvent être concernées) :

    o dépression, nervosité, somnolence

    o vertiges, picotements

    o migraine, varices, élévation de la tension artérielle,

    o maux d’estomac, vomissements, indigestion, flatulence, inflammation de l’estomac, diarrhée

    o acné, démangeaisons, éruption cutanée

    o douleurs telles que maux de dos, douleurs dans les membres, crampes musculaires

    o infection vaginale due à des champignons, douleur pelvienne, augmentation du volume mammaire, nodules mammaires bénins, hémorragie utérine/vaginale (qui disparaît généralement avec la poursuite du traitement), pertes génitales, bouffées de chaleur, inflammation du vagin (vaginite), problèmes menstruels, règles douloureuses, diminution des règles, règles extrêmement abondantes, sécheresse vaginale, frottis cervical anormal, diminution de la libido

    o manque d’énergie, sudation excessive, rétention de liquide

    o prise de poids

    · Effets indésirables rares (entre 1 et 10 utilisatrices sur 10 000 peuvent être concernées) :

    o candidose (infection due à des champignons)

    o anémie, augmentation du nombre de plaquettes sanguines

    o réaction allergique

    o troubles hormonaux (endocriniens)

    o augmentation de l’appétit, perte d'appétit, concentration en potassium anormalement élevée dans le sang, concentration en sodium anormalement faible dans le sang

    o incapacité à éprouver un orgasme, insomnie

    o étourdissements, tremblements

    o troubles oculaires, par exemple inflammation des paupières, sécheresse oculaire

    o pulsation cardiaque anormalement rapide

    o caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple :

    § dans une jambe ou un pied (thrombose veineuse profonde, TVP)

    § dans un poumon (embolie pulmonaire, EP)

    § crise cardiaque

    § accident vasculaire cérébral (AVC)

    § mini-AVC ou symptômes temporaires de type AVC, connus sous le nom d’accident ischémique transitoire (AIT)

    § caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé si vous présentez certains autres facteurs qui augmentent ce risque (voir rubrique 2 pour plus d’informations sur les facteurs augmentant le risque de caillots sanguins et les symptômes d’un caillot sanguin).

    o inflammation d’une veine, saignements de nez, évanouissement

    o distension abdominale, troubles intestinaux, sensation de ballonnement, hernie gastrique, infection fongique de la bouche, constipation, sécheresse de la bouche

    o douleur au niveau des canaux biliaires ou de la vésicule biliaire, inflammation de la vésicule biliaire

    o taches brun doré sur la peau, eczéma, chute des cheveux, inflammation acnéiforme de la peau, sécheresse de la peau, inflammation vésiculeuse de la peau, croissance excessive du système pileux, affections cutanées, stries cutanées, inflammation de la peau, photosensibilisation de la peau, nodules cutanés

    o rapports sexuels difficiles ou douloureux, inflammation du vagin (vulvovaginite), saignements après les rapports sexuels, hémorragie de privation, kyste mammaire, augmentation du nombre de cellules mammaires (hyperplasie), nodules malins au niveau des seins, polypes du col de l’utérus (croissance anormale de la surface de la muqueuse du col de l’utérus), atrophie de la muqueuse utérine, kystes ovariens, augmentation de volume de l’utérus

    o sensation de malaise généralisé

    o perte de poids.

    Les effets indésirables suivants ont également été rapportés, mais leur fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles : hypersensibilité, érythème polymorphe (éruption cutanée avec lésions ou rougeurs en forme de « cible »).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé   

    · Les substances actives sont :

    Ethinylestradiol............................................................................................................. 0,02 mg

    Drospirénone.................................................................................................................... 3 mg

    Pour un comprimé pelliculé rose.

    Les comprimés blancs ne contiennent pas de substances actives.

    · Les autres composants sont :

    Comprimés actifs pelliculés (roses) :

    Lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, povidone K30 (E1201), croscarmellose sodique, polysorbate 80, stéarate de magnésium, alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc (E553b), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).

    Comprimés placebos pelliculés (blancs) :

    Lactose anhydre, povidone K30 (E1201), stéarate de magnésium (E572), alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc (E553b).

    Qu’est-ce que PHIZOE 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    · Chaque plaquette de PHIZOE contient 24 comprimés pelliculés roses, actifs dans les 1ère, 2ème, 3ème, et 4ème rangée de la plaquette et 4 comprimés pelliculés placebos blancs dans la 4ème rangée.

    · Les comprimés de PHIZOE, tant le rose que le blanc, sont des comprimés pelliculés ; le noyau de la tablette est enrobé.

    · PHIZOE est disponible en boîte de 1, 3, 6 et 13 plaquettes de 28 (24+4) comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Fabricant  

    LABORATORIOS LEON FARMA, S.A.

    C/LA VALLINA S/N, POLIGONO INDUSTRIAL NAVATEJERA,

    24008, VILLAQUILAMBRE, LEON

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    [1] Ces incidences ont été estimées à partir de l’ensemble des données des études épidémiologiques, en s’appuyant sur les risques relatifs liés aux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel

    [2] Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.