PERSANTINE 10 mg/2 mL
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 22/08/1990
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : GLENWOOD GMBH PHARMAZEUTISCHE ERZEUGNISSE
Les compositions de PERSANTINE 10 mg/2 mL
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | DIPYRIDAMOLE | 1743 | 10 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
10 ampoule(s) en verre de 2 ml
- Code CIP7 : 5623409
- Code CIP3 : 3400956234097
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 15/05/2003
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 07/09/2020
PERSANTINE 10 mg/2 mL, solution injectable en ampoule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour une ampoule de 2 ml.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution injectable en ampoule.
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Explorations fonctionnelles cardiovasculaires :
La détection d’une ischémie myocardique se fait idéalement par un test d’effort électrocardiographique accompagné ou non d’une scintigraphie myocardique. L’utilisation de Persantine Injectable est indiquée lorsqu’un test d’effort ne peut être effectué ou n’est pas contributif (bloc de branche gauche).
Par ailleurs le test scintigraphique à la Persantine Injectable peut être éventuellement combiné à une épreuve d’effort selon différents protocoles afin d’optimiser la détection de l’ischémie.
4.2. Posologie et mode d'administration
0,56 mg/kg à 0,80 mg/kg en perfusion IV en 4 minutes.
Cette dose peut éventuellement être augmentée sans dépasser 0,95 mg/kg en 6 minutes.
Mode d’administration
Perfusion I.V.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Contre-indications communes aux tests de provocation :
· infarctus récent < 5 jours
· angor instable
· sténose serrée du tronc commun connue non pontée
· troubles du rythme graves non contrôlés
· insuffisance cardiaque non contrôlée
· refus du patient
Contre-indications spécifiques au dipyridamole :
· hypotension artérielle systémique (PAS < 90 mmHg)
· asthme traité
· hypertension artérielle pulmonaire sévère
· bradycardie < 40 batt/min
· dysfonction sinusale
· bloc auriculo-ventriculaire de haut degré (2ème et 3ème degrés)
· allergie connue à la théophylline
Contre-indications relatives :
· bronchopathie chronique obstructive sévère
· accident vasculaire cérébral récent (< 1 mois)
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les procédures d’arrêt du traitement doivent être suffisamment prolongées par rapport à la date du rendez-vous de scintigraphie pour tenir compte de la demi-vie biologique des médicaments.
L’expérience clinique suggère que les patients traités par dipyridamole oral, qui nécessitent un test d’effort au dipyridamole IV, doivent arrêter les traitements contenant du dipyridamole 24 heures avant le test. Ne pas le faire pourrait altérer la sensibilité du test.
Toutes les bases xanthiques (théophylline, théine, caféine …) inhibent l’effet coronarodilatateur du dipyridamole. Le test peut s’avérer donc inefficace et inutile si l’on n’a pas pris la précaution d’interrompre un traitement par théophylline depuis au moins 5 jours, ou lorsque le patient a consommé du café, thé, chocolat ou cola dans les 24 heures qui précèdent le test.
Un test de vasodilatation ne doit pas être substitué à l’épreuve d’effort classique lorsque celle-ci peut être valablement réalisée chez un patient qui n’a pas de retard d’activation ventriculaire gauche sur l’ECG.
L’épreuve doit être interrompue si survient :
· un effet secondaire grave (cf paragraphe « Effets indésirables »)
· une chute de la pression artérielle systolique < 100 mmHg
· une bradycardie < 40 battements/min
· un bloc auriculo-ventriculaire de haut degré
· des signes de bas débit (cyanose, pâleur, troubles cérébraux)
· ou à la demande impérative du patient.
La survenue de ces signes impose sans délai l’administration par voie intraveineuse lente (100 mg/min) d’aminophylline à la dose de 60 à 125 mg selon le poids du patient, sous contrôle de l’ECG (risque de troubles du rythme et de convulsions, en particulier si l’injection est trop rapide).
Si et uniquement si l’état clinique du patient le permet, l’aminophylline ne sera pas administrée avant la fin de la première minute suivant l’injection du radiotraceur afin de conserver sa validité à l’examen isotopique.
En cas d’efficacité incomplète, l’injection d’aminophylline peut être renouvelée au bout de 3 minutes.
En cas de manifestations ischémiques importantes (sous-décalage du segment ST > 2 mm, angor sévère), de la trinitrine peut être donnée par voie sublinguale, mais l’administration d’aminophylline reste la seule susceptible d’inhiber à plus long terme l’action du dipyridamole, et peut être utilisée en l’absence de contre-indication.
La surveillance (clinique, PA et ECG 12 dérivations) doit être maintenue au moins jusqu’à la 5ème minute suivant la fin de la perfusion de dipyridamole, même en l’absence de symptôme.
La demi-vie relativement longue du dipyridamole impose une surveillance prolongée, au mieux par scope ECG, des manifestations sévères tels que troubles du rythme ou syncopes pouvant survenir dans l’heure suivant l’épreuve, en particulier lors du lever de la table d’examen scintigraphique.
Le moindre symptôme suspect doit inciter à garder le patient en observation entre les 2 phases de l’examen scintigraphique, sauf s’il est totalement et durablement résolu par l’administration d’aminophylline. La voie veineuse doit être conservée jusqu’à l’obtention d’un état clinique et hémodynamique stable et retirée sur avis du cardiologue présent pendant l’épreuve.
Il n’existe pas d’argument formel pour recommander l’administration systématique d’aminophylline. De même la survenue d’une douleur thoracique sans modification électrique après dipyridamole ne doit pas entraîner une prescription systématique d’aminophylline. Cette attitude peut se révéler dangereuse du fait de l’effet proarythmogène de l’aminophylline et de ses propriétés chronotrope et inotrope positives, à l’origine d’une augmentation de la consommation d’oxygène myocardique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le dipyridamole augmente les taux plasmatiques et les effets cardiovasculaires de l’adénosine.
Chez les patients déjà traités par le dipyridamole par voie orale, l’expérience clinique suggère que la sensibilité du test au dipyridamole IV peut être altérée. Le traitement oral par le dipyridamole doit être arrêté 24 heures avant le test.
Associations faisant l'objet d’une précaution d’emploi
+ Pentoxifylline
Augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôle plus fréquent du temps de saignement.
+ Bases xanthiques (théophylline, théobromine, caféine) et par analogie aminophylline
Réduction de l’effet vasodilatateur du dipyridamole par les bases xanthiques. Eviter la consommation de produits contenant ces bases (café, thé, chocolat ou cola) dans les 24 heures qui précèdent une imagerie myocardique avec le dipyridamole. Interrompre un éventuel traitement par une de ces bases au moins 5 jours avant une imagerie myocardique avec le dypiridamole.
Associations à prendre en compte
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Majoration de l’effet antihypertenseur.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études de reproduction chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ni fœtotoxique (voir rubrique 5.3). Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du dipyridamole lorsqu’il est administré chez la femme pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le dipyridamole pendant la grossesse, particulièrement pendant le premier trimestre, à moins que le bénéfice attendu soit supérieur au risque pour le fœtus.
Allaitement
Des études chez l’animal suggèrent que le dipyridamole passe en faible quantité dans le lait maternel.
L’allaitement est déconseillé en particulier dans le contexte de la scintigraphie.
Fertilité
Aucune étude clinique sur l’effet sur la reproduction n’a été menée avec PERSANTINE.
Des études non cliniques avec le dypiridamole n’ont pas montré d’effets nocifs directs ou indirects sur la fécondité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Cependant, les patients doivent être informés qu’ils peuvent ressentir des effets indésirables tels que des sensations vertigineuses lors de l’administration de PERSANTINE. Par conséquent, une prudence particulière est recommandée lors de la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.
Lors d’une épreuve au dipyridamole, les incidences des décès (0,95/10 000) ou d’infarctus du myocarde non létal (1,8/10 000) sont faibles et équivalentes à celles observées lors d’un test d’effort.
Les effets indésirables mineurs (40 à 50 % des patients explorés) résultent le plus souvent de l’effet vasodilatateur systémique du dipyridamole.
Les effets indésirables sont présentés ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100) ; rare (³ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire :
· Rare : hypersensibilité,
· Très rare : réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde,
Affections du système nerveux :
· Très fréquent : céphalées, vertiges
· Fréquent : paresthésies
· Très rare : convulsions
Affections cardiaques :
· Très fréquent : douleur thoracique
· Fréquent : extrasystoles ventriculaires, tachycardie incluant les tachycardies sinusales, arythmie incluant les arythmies ventriculaires
· Peu fréquent : infarctus du myocarde, bradycardie
· Très rare : arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire
· Fréquence indéterminée : bloc auriculo-ventriculaire, arrêt sinusal, syncope
Affections vasculaires :
· Fréquent : hypotension artérielle, flushs, hypertension artérielle
· Rare : accident ischémique transitoire
· Très rare : accident vasculaire cérébral constitué
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
· Fréquent : dyspnée
· Peu fréquent : bronchospasme
· Fréquence indéterminée : laryngospasme
Affections gastro-intestinales :
· Fréquent : nausées, dyspepsie
· Peu fréquent : douleurs abdominales
· Fréquence indéterminée : diarrhée, vomissement
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
· Fréquence indéterminée : éruption cutanée, urticaire, angioedème
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif:
· Fréquence indéterminée : myalgie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
· Fréquent : asthénie, douleur non spécifique
· Rare : décès d’origine cardiaque
· Fréquence indéterminée : œdème
Investigations
· Fréquent : modification du segment ST-T à l’électrocardiogramme
· Fréquence indéterminée : modification de l’électrocardiogramme
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucun cas de surdosage n’a été rapporté chez l’homme dans cette indication. En raison du type d’utilisation (administration intraveineuse unique dans des conditions contrôlées), un surdosage est peu probable.
Les signes et symptômes décrits au paragraphe « Effets indésirables » devraient survenir en cas de surdosage et pourraient même être plus sévères dans des cas isolés.
Traitement
Un traitement symptomatique est recommandé.
En cas de survenue de douleurs thoraciques sévères ou de bronchospasmes, on pourra administrer de l’aminophylline à une dose pouvant aller jusqu’à 250 mg en injection intraveineuse lente environ 100 mg/min.
En raison de la distribution tissulaire importante et du métabolisme essentiellement hépatique, l’élimination du dipyridamole ne semble pas pouvoir être accrue par les méthodes classiques d’épuration sanguine.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS POUR DIAGNOSTIC, code ATC : V04CX
Le dipyridamole inhibe in vitro et in vivo le captage de l’adénosine dans les plaquettes, les cellules endothéliales et les hématies. Cette inhibition atteint au maximum 80%, elle est dose-dépendante à concentrations thérapeutiques (0,5 à 2 µg/ml).
L’adénosine ainsi en quantité accrue agit sur le récepteur plaquettaire A2, stimulant l’adénylcyclase et augmentant ainsi les concentrations d’AMPc plaquettaire. La réponse plaquettaire à différents stimuli tels que le facteur d’activation plaquettaire (PAF), le collagène et l’adénosine diphosphorique (ADP) est ainsi inhibée. La réduction de l’agrégation plaquettaire diminue ainsi la consommation de plaquettes à des niveaux normaux.
Le dipyridamole ne modifie cependant pas le temps de saignement in vivo.
Le dipyridamole a surtout des propriétés vasodilatatrices coronariennes, avec augmentation du débit coronarien global par inhibition du captage de l’adénosine et accroissement de l’apport d’oxygène.
La vasodilatation induite par ce produit, administré par voie intraveineuse aux doses utilisées en scintigraphie myocardique, entraîne une redistribution régionale du débit sanguin coronarien, vraisemblablement par un phénomène de « vol » coronarien. Il peut en résulter des anomalies de la distribution du thallium et des fonctions ventriculaires chez des patients atteints de coronaropathie. Les vaisseaux normaux se dilatent, le débit augmente, laissant une pression et un débit relativement réduits au niveau des zones de sténoses coronariennes significatives sur le plan hémodynamique.
Le dipyridamole inhibe la phosphodiestérase (PDE) dans différents tissus.
Tandis que l’inhibition du couple AMPc-PDE est faible, le produit inhibe à concentrations thérapeutiques le couple GMPc-PDE, augmentant de ce fait le GMPc produit par action du monoxyde d’azote.
Le dipyridamole stimule aussi la biosynthèse et le relargage de prostacycline par l’endothélium.
Le dipyridamole réduit le pouvoir thrombogène des structures sous-endothéliales en augmentant la concentration du médiateur protecteur acide 13-hydroxy octadécadiènique (13-HODE).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration en perfusion intraveineuse, la décroissance des concentrations plasmatiques décrit celle d’un modèle tricompartimental, avec une phase de distribution rapide de quelques minutes, suivie d’une phase correspondant à la distribution de 70 % des quantités de médicament administrées et enfin une phase terminale d’élimination plus lente en représentant 30 %.
Distribution :
Le dipyridamole est lié à plus de 97 % aux protéines plasmatiques, albumine et alpha-1-glycoprotéines. Le volume apparent de distribution du compartiment central est de l’ordre de 5 litres et celui à l’état d’équilibre est de l’ordre de 1,5 à 2 l/kg.
Des données non cliniques ont montré que le dipyridamole peut être excrété dans le lait maternel.
Biotransformation :
Le dipyridamole est métabolisé dans le foie essentiellement en dérivé monoglycuroconjugué et très minoritairement en dérivé diglucuroconjugué.
Élimination :
L’élimination est essentiellement biliaire et fécale, sous forme de métabolites conjugués. Un cycle entéro-hépatique peu important a été décrit. L’élimination rénale est négligeable. La clairance totale est de 240 ml/min. La demi-vie d’élimination plasmatique est voisine de 12 heures.
Populations à risque : l’élimination du dipyridamole n’est pas modifiée par l’insuffisance rénale. Elle peut être potentiellement modifiée chez l’insuffisant hépatique et dans la lithiase biliaire. Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques sont augmentées de 30 à 50 % par rapport à celles observées chez des sujets jeunes.
5.3. Données de sécurité préclinique
Chez le chien, particulièrement sensible aux effets hémodynamiques du dipyridamole, il existe à partir de 20 mg/kg une toxicité cardiovasculaire et rénale, décrite pour la classe des inhibiteurs de phosphodiestérase et les vasodilatateurs.
Les études de reproduction n’ont pas révélé d’effets embryo-fœtotoxiques du produit pendant la phase d’organogenèse et la période péri et post natale. La fertilité du rat n’est pas modifiée.
Les tests de génotoxicité in vivo et in vitro n’ont mis en évidence aucun effet mutagène ni clastogène.
Aucun effet cancérogène n’a été observé chez le rat et la souris.
Il a été évalué chez le lapin qu’environ 0,032% d’une dose de 25 mg de dypiridamole est excrété dans le lait.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10 ou 50 ampoules de verre de 2 mL.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Avant l’administration intraveineuse, la solution de Persantine doit être diluée avec du chlorure de sodium 0,45 % ou 0,9 %, ou avec du glucose 5 %, dans un ratio d’au moins 1:2, pour atteindre un volume total d’approximativement 20 à 50 ml.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PHARMAZEUTISCHE ERZEUGNISSE
ARABELLASTR. 17
81925 MUNICH
ALLEMAGNE
info@glenwood.de
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 562 340 9 7: 10 ampoules (verre)
· 34009 555 271 5 2 : 50 ampoules (verre)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 07/09/2020
Solution injectable, ampoule
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule ?
3. Comment utiliser PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS POUR DIAGNOSTIC, code ATC : V04CX.
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Ce médicament est préconisé en complément de la scintigraphie myocardique pour en améliorer l’efficacité diagnostique.
Persantine Injectable est utilisé lorsqu’un test d’effort ne peut être réalisé ou n’a pas été concluant.
Par ailleurs le test scintigraphique à la Persantine Injectable peut être éventuellement combiné à une épreuve d’effort selon différents protocoles afin d’optimiser la détection de l’ischémie.
N’utilisez jamais PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule dans les cas suivants :
· si vous êtes allergique au dipyridamole ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· infarctus récent (survenu depuis moins de 5 jours),
· angor instable,
· rétrécissement important du tronc commun de l’artère coronaire gauche,
· certains troubles du rythme cardiaque,
· insuffisance cardiaque non contrôlée,
· hypotension artérielle systémique (inférieure à 90 mmHg),
· asthme traité,
· hypertension artérielle pulmonaire sévère,
· allergie connue à la théophylline,
· diminution de la fréquence cardiaque,
· anomalie de la conduction intracardiaque.
Sauf avis contraire de votre médecin, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de bronchopathie chronique obstructive sévère et d’accident vasculaire cérébral datant de moins d’un mois.
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule.
En cas de traitement antiangineux concomitant, la sensibilité du test au dipyridamole associé à une épreuve d’effort peut être diminuée. L’arrêt du traitement antiangineux doit avoir été programmé suffisamment longtemps avant la scintigraphie.
Certains dérivés xanthiques (tels que la théophylline ou les dérivés contenus dans le café, le thé ou certains sodas) peuvent diminuer l’effet vasodilatateur du dipyridamole.
La consommation du café, thé, chocolat ou cola doivent donc être évités au cours des 24 heures précédant une scintigraphie myocardique au dipyridamole. En cas de traitement par théophylline, le traitement doit être interrompu au moins 5 jours avant le test, sauf avis contraire de votre médecin.
Le test doit être interrompu en cas de survenue d’un effet secondaire grave (voir Effets indésirables), d’une chute de la pression artérielle, de certains troubles du rythme cardiaque pouvant se manifester par une cyanose, une pâleur, une diminution du rythme cardiaque ou des troubles neurologiques.
En cas de survenue d’un de ces signes, une dose de 60 à 125 mg (selon le poids du patient) d’aminophylline doit être administrée par voie IV lente, sous contrôle de l’électrocardiogramme.
La surveillance (clinique, PA et ECG 12 dérivations) doit être maintenue au moins jusqu’à la 5è minute suivant la fin de la perfusion du dipyridamole, même en l’absence de symptôme.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Vous devez prévenir votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· Un médicament contenant des bases xanthiques (théophylline, caféine, théobromine, aminophylline). Dans ce cas, le traitement doit être interrompu au moins 5 jours avant le test scintigraphique au dipyridamole.
· Un médicament contenant de la pentoxifylline, utilisée pour améliorer la circulation du sang dans les vaisseaux. Dans ce cas, le risque de saignement pourrait être augmenté.
· Des médicaments utilisés pour traiter une tension artérielle élevée, en particulier ceux de la famille des bêta-bloquants.
· La forme orale de PERSANTINE, utilisée pour fluidifier le sang. Dans ce cas, le traitement par PERSANTINE, comprimé doit être interrompu 24 heures avant l’examen de votre cœur (test d’effort) afin de ne pas altérer les résultats du test.
PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule avec des aliments et boissons
Grossesse et allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse, en particulier pendant le premier trimestre.
Allaitement
Ce médicament passe en faible quantité dans le lait maternel ; par conséquent, ce traitement est déconseillé pendant l’allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucun effet connu à ce jour.
Des effets indésirables tels que des sensations vertigineuses peuvent survenir lors de l’administration de PERSANTINE. Par conséquent une prudence particulière est recommandée lors de la conduite de véhicule ou l’utilisation de machines.
PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule contient : Acide tartrique, acide chlorhydrique, polyéthylèneglycol 600, eau pour préparations injectables
La dose recommandée est de 0,56 mg/kg en perfusion IV en 4 minutes. La dose maximale est de 0,95 mg/kg en perfusion IV en 6 minutes.
Administration par perfusion IV.
Une injection vous sera effectuée.
Si vous avez utilisé plus de PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule que vous n’auriez dû
Sans objet.
Si vous oubliez d’utiliser PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule
Si vous arrêtez d’utiliser PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule
Sans objet.
Les effets indésirables les plus fréquemment rencontrés lors de l’administration de PERSANTINE 10 mg/2 mL, solution injectable sont : maux de tête, vertiges, douleurs thoraciques.
Les effets indésirables peuvent se produire à certaines fréquences qui sont définies comme suit :
· très fréquent : effet rapporté chez plus de 1 patient sur 10
· fréquent : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 100
· peu fréquent : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 1 000
· rare : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 10 000
· très rare : effet rapporté chez moins de 1 patient sur 10 000
· fréquence indéterminée : fréquence qui ne peut pas être estimée d’après les données disponibles
Les effets indésirables rapportés pour PERSANTINE solution injectable sont mentionnés ci-dessous :
· Très fréquent : maux de tête, vertiges, douleurs thoraciques.
· Fréquent : sensations de fourmillements ou d’engourdissement (paresthésie), troubles du rythme cardiaque (extrasystoles ventriculaires, tachycardie incluant les tachycardies sinusales, arythmie incluant les arythmies ventriculaires), hypotension artérielle, hypertension artérielle, sensation de chaleur, difficulté à respirer, nausées, troubles digestifs, fatigues, douleurs, modification du segment ST-T à l’électrocardiogramme.
· Peu fréquent: bronchospasme, infarctus du myocarde, battements du cœur lents (bradycardie), douleurs abdominales.
· Rare: accident ischémique transitoire, décès d’origine cardiaque, réaction allergique (hypersensibilité).
· Très rare: réactions allergiques sévères (réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde), arrêt cardiaque, accident vasculaire cérébral constitué, convulsions, fibrillation ventriculaire.
· Fréquence indéterminée : éruption cutanée, urticaire, brusque gonflement du visage et du cou d’origine allergique (angioedème), bloc auriculo-ventriculaire, arrêt sinusal, brève perte de connaissance (syncope), contraction involontaire des muscles entourant le larynx (laryngospasme), diarrhée, vomissement, douleur musculaire (myalgie), gonflement (œdème), modification de l’électrocardiogramme.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après {EXP}.
A conserver à l’abri de la lumière
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule
La substance active est :
Dipyridamole......................................................................................................................... 10 mg
pour une ampoule de 2 ml.
Les autres composants sont :
Acide tartrique, acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH), polyéthylèneglycol 600, eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous forme d’une solution injectable en ampoule de 2 ml.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
PHARMAZEUTISCHE ERZEUGNISSE
ARABELLASTR. 17
81925 MUNICH
ALLEMAGNE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
76-78 AVENUE DU MIDI
63800 COURNON D'AUVERGNE
BOEHRINGER INGELHEIM ESPANA S.A.
C/PRAT DE LA RIBA, 50
08174 SANT CUGAT DEL VALLES
BARCELONA
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
{MM/AAAA}
Sans objet.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-2701
- Date avis : 10/05/2006
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Faible
- Description : Le service médical rendu par la spécialité PERSANTINE 10 mg/2 ml, solution injectable, ampoule est faible dans l'indication de l'AMM.
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