PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2.5 mg/0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67811024
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09BA04PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA est une association de deux principes actifs, le périndopril et l'indapamide. Ce médicament est un antihypertenseur et est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle.Le périndopril appartient à la classe des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Il agit en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux. L'indapamide est un diurétique. Les diurétiques augmentent la quantité d'urine produite par les reins. Cependant, l'indapamide est différent des autres diurétiques ; il n'entraîne qu'une légère augmentation de la quantité d'urine produite. Ces deux principes actifs réduisent la pression artérielle et agissent ensemble pour la contrôler.Qu’est-ce que PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé ?Dans quels cas PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé est-il utilisé ?
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 11/12/2014
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : TEVA SANTE

    Les compositions de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2.5 mg/0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé INDAPAMIDE 819 0,625 mg SA
    Comprimé TOSILATE DE PÉRINDOPRIL 46744 2,5 mg SA
    Comprimé PÉRINDOPRIL 52431 1,704 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) polypropylène de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2690486
    • Code CIP3 : 3400926904869
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 30/04/2015
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    3 flacon(s) polypropylène de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2690517
    • Code CIP3 : 3400926905170
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 30/04/2015
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 13/10/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Périndopril tosilate................................................................................................................ 2,5 mg

    Equivalant à périndopril (converti in situ en périndopril sodium)............................................ 1,704 mg

    Indapamide....................................................................................................................... 0,625 mg

    Pour chaque comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire :

    Chaque comprimé pelliculé contient 74,056 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé blanc, biconvexe de 4 mm de large et 8 mm de long environ, avec une barre de cassure sur une face, l’autre face étant lisse.

    La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypertension artérielle essentielle.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Voie orale.

    La posologie habituelle est de un comprimé de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg par jour en une prise, de préférence le matin et avant le repas. Si la pression artérielle est insuffisamment contrôlée après un mois de traitement, la posologie pourra être doublée.

    Sujet âgé (voir rubrique 4.4)

    Le traitement doit être initié à la posologie habituelle d’un comprimé de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg par jour.

    Patients atteints d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.4)

    Le traitement est contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min).

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30-60 mL/min), la posologie maximale doit être d’un comprimé de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg par jour.

    Chez les patients ayant une clairance de la créatinine supérieure ou égale à 60 mL/min, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

    La pratique médicale courante comprend un contrôle périodique de la créatinémie et de la kaliémie.

    Patients atteints d’insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2)

    Le traitement est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère.

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

    Population pédiatrique

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent car l'efficacité et la tolérance du périndopril chez l'enfant et l'adolescent, seul ou en association, n'ont pas été établies.

    4.3. Contre-indications  

    Liées au périndopril :

    · Hypersensibilité à la substance active ou à d’autres inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC),

    · Antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise antérieure d’un IEC,

    · Angio-œdème héréditaire ou idiopathique,

    · Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6),

    · L’association de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    · Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).

    Liées à l’indapamide :

    · Hypersensibilité à la substance active ou aux autres sulfamides,

    · Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min),

    · Encéphalopathie hépatique,

    · Insuffisance hépatique sévère,

    · Hypokaliémie,

    · En règle générale, ce médicament est déconseillé en cas d'association avec des médicaments non antiarythmiques pouvant provoquer des torsades de pointe (voir rubrique 4.5),

    · Allaitement (voir rubrique 4.6).

    Liées à PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA :

    · Hypersensibilité à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    En raison de l’insuffisance de données thérapeutiques, PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA ne doit pas être utilisé chez :

    · les patients dialysés,

    · les patients en insuffisance cardiaque décompensée non traitée.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Communes au périndopril et à l’indapamide :

    Aucune réduction significative des effets indésirables de l’association à faible dosage de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg par rapport aux doses les plus faibles approuvées pour chacun des composés pris séparément n’a été démontrée à l'exception de l'hypokaliémie (voir rubrique 4.8). Une augmentation de la fréquence des réactions idiosyncrasiques ne peut pas être exclue si le patient est exposé simultanément à deux nouveaux antihypertenseurs. Afin de minimiser ce risque, le patient doit être étroitement surveillé.

    Lithium

    L'utilisation de lithium avec l’association de périndopril et d’indapamide n'est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5)

    Liées au périndopril :

    Neutropénie/agranulocytose :

    Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombocytopénie et d’anémie ont été rapportés chez des patients recevant des IEC. Il est rare qu’une neutropénie survienne chez les patients ayant une fonction rénale normale et sans autre facteur de risque.

    Le périndopril doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immunosuppresseur, de l’allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs de risque, en particulier en cas d'altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections graves, qui, dans quelque cas, ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive.

    Si le périndopril est utilisé chez de tels patients, une surveillance régulière de la formule sanguine (numération des leucocytes) est recommandée et les patients devront être prévenus de signaler tout signe d'infection (par exemple : mal de gorge, fièvre).

    Hypersensibilité/angio-œdème :

    Un angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le périndopril. Ceci peut survenir à n’importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, le périndopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit être gardé sous surveillance appropriée jusqu'à disparition complète des symptômes avant de le laisser partir. Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, néanmoins les antihistaminiques se sont avérés utiles dans le soulagement de ces symptômes.

    L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. En cas d'atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une prise en charge appropriée doit être immédiatement effectuée par l'administration d'une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 mL à 0,5 mL) et/ou des mesures assurant la libération des voies aériennes.

    La fréquence d'angio-œdèmes rapportés est plus élevée chez les patients noirs que chez les patients non-noirs.

    Les patients ayant un antécédent d’angio-œdème non lié à la prise d'un IEC peuvent avoir un risque accru d’angio-œdème sous IEC (voir rubrique 4.3).

    Un angio-œdème intestinal a été rarement signalé chez des patients traités par des IEC. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n’était pas précédé d'un angio-œdème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été établi par un scanner abdominal, une échographie, ou lors d’une chirurgie et les symptômes ont disparu après arrêt de l'IEC. L'angio-œdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (p. ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.

    Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation :

    Des cas isolés de réactions anaphylactoïdes prolongées, menaçant la vie du patient ont été rapportés lors de l'administration d'un IEC pendant un traitement de désensibilisation avec du venin d'hyménoptère (abeille, guêpes). Les IEC doivent être utilisés avec précaution chez les patients allergiques traités pour désensibilisation et évités chez ceux qui vont recevoir une immunothérapie par venin (sérum anti-venin). Néanmoins, ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par IEC pendant au moins 24 heures avant traitement chez les patients nécessitant à la fois un traitement par IEC et une désensibilisation.

    Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) :

    Rarement, des patients prenant des IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d'une aphérèse des LDL avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions ont pu être évitées chez les patients en suspendant temporairement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.

    Patients hémodialysés :

    Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité (telles que AN 69®) et conjointement traités par un IEC. Il conviendra d’utiliser un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe d’antihypertenseur chez ces patients.

    Diurétiques épargneurs de potassium, sels de potassium :

    L’association de périndopril et de diurétiques épargneurs de potassium ou de sels de potassium n’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    Grossesse et allaitement :

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé pour les patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    L’utilisation du périndopril n’est pas recommandée au cours de l’allaitement.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) :

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Liées à l’indapamide :

    En cas d’altération de la fonction hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.

    Photosensibilité :

    Des cas de photosensibilité ont été rapportés avec des diurétiques thiazidiques ou apparentés (voir rubrique 4.8). Si une réaction de photosensibilité survient pendant le traitement, il est recommandé de l’interrompre. Si la réadministration du diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les parties du corps exposées au soleil ou aux rayons UVA artificiels.

    Précautions d’emploi

    Communes au périndopril et à l’indapamide :

    Insuffisance rénale :

    En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min), le traitement est contre-indiqué.

    Chez certains patients hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan sanguin témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement doit être interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

    Chez ces patients, la pratique médicale courante comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, après deux semaines de traitement puis tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique. L'insuffisance rénale a été principalement rapportée chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ou une insuffisance rénale sous-jacente, en particulier par sténose de l'artère rénale.

    Ce médicament n’est généralement pas recommandé en cas de sténose de l'artère rénale bilatérale ou de rein fonctionnel unique.

    Hypotension et déplétion hydroélectrolytique

    Il existe un risque d’hypotension soudaine en cas de déplétion sodique préexistante (en particulier chez les patients présentant une sténose de l'artère rénale). Ainsi, les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhées ou de vomissements, seront systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.

    Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.

    Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement.

    Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisantes, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

    Kaliémie :

    L'association de périndopril et d'indapamide n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Comme avec tout antihypertenseur associé à un diurétique, un contrôle régulier du potassium plasmatique doit être effectué.

    Liées au périndopril :

    Toux :

    Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

    Population pédiatrique :

    L'efficacité et la tolérance du périndopril chez l'enfant et l'adolescent, seul ou associé, n'ont pas été établies.

    Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc...) :

    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime hyposodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients dont la pression artérielle était initialement basse, en cas de sténose de l’artère rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose œdémato-ascitique.

    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute de la pression artérielle et/ou une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle. Parfois sa survenue peut être aigue ; et bien que rarement, à tout moment du traitement.

    Dans ces cas de figure, le traitement doit être initié à faible posologie et augmenté progressivement.

    Personnes âgées :

    La fonction rénale et la kaliémie devront être mesurées avant le début du traitement. La posologie initiale sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, particulièrement en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.

    Patients ayant une athérosclérose connue :

    Le risque d'hypotension existe chez tous les patients mais une attention particulière doit être portée aux patients ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à une faible posologie.

    Hypertension rénovasculaire :

    Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles chez les patients présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente d'une intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible.

    Si PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA est prescrit à des patients ayant une sténose de l'artère rénale connue ou suspectée, le traitement doit être instauré à l'hôpital avec une faible posologie et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement

    Autres populations à risque :

    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. Il ne faut pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne : l'IEC doit être ajouté au bêta-bloquant.

    Patients diabétiques :

    Chez les patients diabétiques sous antidiabétiques oraux ou insuline, la glycémie doit être étroitement surveillée, en particulier pendant le premier mois de traitement avec un IEC.

    Particularités ethniques :

    Comme pour les autres IEC, le périndopril est apparemment moins efficace sur la baisse de la pression artérielle chez les patients noirs que chez les patients non-noirs, peut-être en raison d’une prévalence plus élevée de l’hypertension à faible taux de rénine chez la population noire hypertendue.

    Intervention chirurgicale/anesthésie :

    En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent entraîner une hypotension.

    L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée la veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le périndopril.

    Sténose de la valve mitrale ou aortique/cardiomyopathie hypertrophique :

    Les IEC doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une obstruction de la voie d'éjection du ventricule gauche.

    Insuffisance hépatique :

    Les IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par une jaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas élucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou qui présentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et bénéficier d'une surveillance médicale appropriée (voir rubrique 4.8).

    Kaliémie :

    Des élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patients traités avec des IEC, dont le périndopril. Les facteurs de risque d'hyperkaliémie sont une insuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l'âge (> 70 ans), le diabète, hypoaldostéronisme, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique. utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par exemple : spironolactone, éplérénone, triamtérène, amiloride), de suppléments potassiques ou de substituts du sel contenant du potassium ou la prise d'autres traitements augmentant la kaliémie (par exemple héparine, co-trimoxazole également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole). L'utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, ou de substituts de sel contenant du potassium, en particulier chez des patients ayant une fonction rénale altérée, peut provoquer une élévation significative de la kaliémie.

    Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).

    L'hyperkaliémie peut entraîner des arythmies graves, parfois fatales. Si l'utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est jugée nécessaire, ils doivent être utilisés avec précaution et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué (voir rubrique 4.5).

    Liées à l’indapamide :

    Equilibre hydro-électrolytique :

    Natrémie :

    Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).

    Kaliémie :

    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue un risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque telles que les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens et les insuffisants cardiaques.

    Dans ces cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.

    Les sujets présentant un intervalle QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointe, potentiellement fatales.

    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine qui suit la mise en route du traitement.

    La constatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction.

    Calcémie :

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie importante peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, le traitement doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

    Glycémie :

    Le contrôle de la glycémie est important chez les diabétiques, en particulier lorsque les taux de potassium plasmatiques sont bas.

    Acide urique :

    Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.

    Fonction rénale et diurétiques :

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour un adulte).

    Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être ajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft :

    Clcr = (140 - âge) × poids/0,814 × créatininémie

    Avec : l'âge exprimé en années.

    le poids en kg.

    la créatininémie en µmol/l.

    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.

    L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium, induite par le diurétique en début de traitement entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut cependant aggraver une insuffisance rénale préexistante.

    Epanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé :

    Le sulfonamide ou les médicaments dérivés du sulfonamide peuvent provoquer une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition aiguë d’une acuité visuelle diminuée ou des douleurs oculaires et surviennent généralement dans les heures ou les semaines suivant l’instauration du médicament. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut provoquer une perte de vision permanente. Le traitement principal consiste à arrêter la prise de médicaments aussi rapidement que possible. Il peut être nécessaire d’envisager des traitements médicaux ou chirurgicaux rapides si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de développement d’un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure des antécédents d’allergie au sulfonamide ou à la pénicilline.

    Sportifs :

    L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient une substance active pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Excipients :

    Lactose

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Communes au périndopril et à l'indapamide :

    Associations déconseillées

    + Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium

    Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par périndopril. Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de périndopril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du périndopril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Baclofène

    Potentialisation de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et de la fonction rénale et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (y compris acide acétylsalicylique à doses élevées)

    Quand les IEC sont administrés simultanément à des AINS (tels que acide acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, inhibiteurs de la COX-2 et AINS non sélectifs) une atténuation de l’effet antihypertenseur peut se produire. La prise concomitante d’IEC et d’AINS peut conduire à un risque accru d’aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d’insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients avec une altération pré-existante de la fonction rénale. L’association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement, puis périodiquement.

    Associations à prendre en compte

    + Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques

    Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).

    + Corticostéroïdes, tétracosactide

    Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée due aux corticostéroïdes).

    + Autres antihypertenseurs

    L'utilisation concomitante d'autres antihypertenseurs avec PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg peut entrainer un effet hypotenseur additionnel.

    Liées au périndopril :

    Associations déconseillées

    + Diurétiques épargneurs de potassium (spironolactone, triamtérène, seuls ou associés), potassium (sels de)

    Les IEC atténuent la perte de potassium induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex : spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts contenant des sels de potassium peuvent conduire à une augmentation significative de la kaliémie (potentiellement létale). Si une utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, ces médicaments doivent être utilisés avec précaution et avec un contrôle fréquent de la kaliémie et de l'ECG.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants) : rapporté pour le captopril et l'énalapril

    L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue d'épisodes hypoglycémiques est très rare (amélioration de la tolérance au glucose ayant pour conséquence une diminution des besoins en insuline).

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).

    + Ciclosporine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Héparine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    Associations à prendre en compte

    + Allopurinol, agents cytostatiques ou immunosuppresseurs, corticoïdes (voie générale) ou procaïnamide

    L'administration concomitante avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner un risque accru de leucopénie.

    + Anesthésiques

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent majorer les effets hypotenseurs de certains produits anesthésiques.

    + Diurétiques (thiazidiques ou diurétiques de l'anse)

    Un traitement diurétique antérieur à forte dose peut provoquer une déplétion volémique et un risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par périndopril.

    + Or

    Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont périndopril) de façon concomitante.

    + Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

    Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).

    Liées à l'indapamide :

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Médicaments induisant des torsades de pointes :

    En raison du risque d'hypokaliémie, l'indapamide doit être administré avec précaution lorsqu'il est associé à des médicaments induisant des torsades de pointes comme les antiarythmiques de classe IA (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, brétylium, sotalol) ; certains neuroleptiques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ; autres substances telles que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV, méthadone, astémizole, terfénadine.

    Prévention de l'hypokaliémie et correction si besoin : surveillance de l'espace QT.

    + Médicaments hypokaliémiants : amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants

    Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).

    Surveillance de la kaliémie et correction si besoin. A prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.

    + Digitaliques

    Les faibles taux de potassium favorisent les effets toxiques des digitaliques. La kaliémie et l'ECG doivent être contrôlés et le traitement reconsidéré si nécessaire.

    Associations à prendre en compte

    + Metformine

    Acidose lactique due à la metformine provoquée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et en particulier aux diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.

    + Produits de contraste iodés

    En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. Une réhydratation doit être effectuée avant administration du produit iodé.

    + Calcium (sels de)

    Risque d'augmentation de la calcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.

    + Ciclosporine

    Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Compte tenu des effets respectifs de chacune des deux substances présentes dans l'association, sur la grossesse et l'allaitement, l'utilisation de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA n'est pas recommandée pendant le premier trimestre de grossesse. PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA est contre-indiqué pendant le deuxième et troisième trimestre de la grossesse.

    Lié au périndopril

    L'utilisation des IEC n’est pas recommandée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé pour les patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).

    En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.

    Les nourrissons de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Lié à l'indapamide :

    Une exposition prolongée aux dérivés thiazidiques pendant le troisième trimestre de la grossesse peut réduire le volume sanguin maternel de même que le flux utéro-placentaire, pouvant entrainer une ischémie fœto-placentaire et un retard de croissance. De plus, de rares cas d'hypoglycémie et de thrombocytopénie néonatales ont été rapportés suite à une exposition proche du terme.

    Allaitement

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA est contre-indiqué pendant l'allaitement.

    Avec les deux substances, des effets indésirables graves peuvent survenir chez les nouveau-nés allaités, c'est pourquoi une solution doit être envisagée, soit interrompre l'allaitement, soit interrompre le traitement en prenant en compte l'importance de ce traitement pour la mère.

    Lié au périndopril

    En raison de l'absence d'informations disponibles sur l'utilisation du périndopril au cours de l'allaitement, le périndopril est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    Lié à l'indapamide

    L'indapamide est excrété dans le lait maternel. L'indapamide est étroitement lié aux diurétiques thiazidiques qui sont impliqués dans la réduction ou même la suppression de lait au cours de l'allaitement. Une hypersensibilité aux produits dérivés du sulfonamide, une hypokaliémie et un ictère nucléaire du nouveau-né peuvent survenir.

    Fertilité

    A dose élevée, le périndopril peut réduire la fertilité des rats males. Les effets du périndopril ou de l’indapamide chez l’homme ne sont pas connus (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Liés au périndopril, à l’indapamide et à PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA :

    Les deux substances actives, prises séparément ou associées dans PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA, ne modifient pas l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines mais des réactions individuelles en relation avec une faible pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, en particulier en début de traitement ou lors de l'association à un autre médicament antihypertenseur.

    Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.

    4.8. Effets indésirables  

    L'administration de périndopril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique provoquée par l'indapamide. Deux pour cent des patients traités par périndopril/indapamide ont présenté une hypokaliémie (taux de potassium < 3,4 mmol/l).

    Les effets indésirables suivants ont pu être observés pendant le traitement et classés selon les fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rare :

    · Thrombocytopénie, leucopénie/neutropénie, agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique.

    · Une anémie (voir rubrique 4.4) a été rapportée avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés).

    Troubles endocriniens :

    Rare : Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH)

    Affections psychiatriques :

    Peu fréquent : troubles de l'humeur ou du sommeil, dépression.

    Affections du système nerveux :

    Fréquent : paresthésie, céphalées, asthénie, étourdissements, vertiges.

    Très rare : confusion.

    Fréquence indéterminée : syncope.

    Affections oculaires :

    Fréquent : troubles de la vision.

    Fréquence indéteminée : Epanchement choroïdien, myopie aiguë, glaucome aigu secondaire à angle fermé

    Affections de l'oreille et du labyrinthe :

    Fréquent : acouphènes.

    Affections vasculaires :

    Fréquent : hypotension orthostatique ou non (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée : phénomène de Raynaud.

    Rare : bouffée congestive.

    Affections cardiaques :

    Très rare : arythmie dont bradycardie, tachycardie ventriculaire, fibrillation auriculaire, angine de poitrine, et infarctus du myocarde, éventuellement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée : torsade de pointes (potentiellement fatale) (voir rubrique 4.4 et 4.5).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Fréquent :

    · Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dyspnée.

    Peu fréquent : bronchospasme.

    Très rare : pneumonie éosinophile, rhinite.

    Affections gastro-intestinales :

    Fréquent : constipation, bouche sèche, nausées, douleurs épigastriques, anorexie, vomissements, douleurs abdominales, dysgueusie, dyspepsie, diarrhée.

    Très rare : pancréatite, angio-œdème intestinal.

    Affections hépatobiliaires :

    Très rare : hépatite cytolytique ou cholestatique (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée : en cas d'insuffisance hépatique, la survenue d'une encéphalopathie hépatique est possible (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Fréquent : rash, prurit, éruptions maculo-papuleuses.

    Peu fréquent :

    · Angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx, urticaire (voir rubrique 4.4).

    · Réactions d'hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les sujets prédisposés aux réactions allergiques ou asthmatiques.

    · Purpura.

    · Aggravation possible d'un lupus érythémateux disséminé préexistant.

    Rare : aggravation du psoriasis.

    Très rare : érythème polymorphe, syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson.

    Des cas de photosensibilité ont été rapportés (voir rubrique 4.4).

    Affections musculo-squelettiques et systémiques :

    Fréquent : crampes.

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Peu fréquent : insuffisance rénale.

    Rare : insuffisance rénale aiguë,anurie/oligurie.

    Affections des organes de reproduction et du sein :

    Peu fréquent : impuissance.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration :

    Fréquent : asthénie.

    Peu fréquent : transpiration.

    Investigations :

    Fréquence indéterminée :

    · Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    · Elévation de la glycémie et de l'uricémie au cours du traitement.

    · Augmentation modérée de l'urée et de la créatinine plasmatiques, réversible à l'arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose de l'artère rénale, d'hypertension artérielle traitée par diurétiques, d'insuffisance rénale.

    · Elévation des taux des enzymes hépatiques.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition :

    Rare : hypercalcémie.

    Fréquence indéterminée :

    · Déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave dans certaines populations à risque (voir rubrique 4.4).

    · Elévation des taux plasmatiques de potassium, habituellement transitoire.

    · Hyponatrémie avec hypovolémie à l'origine d’une déshydratation et d'une hypotension orthostatique.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    L’effet indésirable le plus probable en cas de surdosage est l'hypotension, parfois associée à des nausées, vomissements, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (par hypovolémie). Des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie) peuvent survenir.

    Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique (seulement dans l’heure qui suit l’ingestion ou en cas d’intoxication potentiellement sérieuse) et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.

    Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus en position déclive. Si nécessaire, une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure de sodium peut être administrée ou tout autre moyen d'expansion volémique peut être utilisé.

    Le périndoprilate, la forme active du perindopril, est dialysable (voir rubrique 5.2).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Périndopril et diurétiques, code ATC : C09BA04.

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA est une association de périndopril, sel de tosilate, un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et d'indapamide, un diurétique chlorosulfamoylé. Ses propriétés pharmacologiques découlent de celles de chacun des composés pris séparément auxquelles il convient d'ajouter celles dues à l'action additive des deux produits associés.

    Mécanisme d’action

    Lié à PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA :

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA entraîne une synergie additive des effets antihypertenseurs des deux composants.

    Lié au périndopril :

    Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais stimulant également la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien, ainsi que la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice, en heptapeptides inactifs.

    Il en résulte :

    · une diminution de la sécrétion d'aldostérone ;

    · une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif ;

    · une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

    L'action antihypertensive du périndopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

    Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate. Les autres métabolites sont inactifs.

    Le périndopril réduit le travail du cœur :

    · par effet vasodilatateur veineux, vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la pré-charge ;

    · par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.

    Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis en évidence :

    · une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droit ;

    · une diminution des résistances vasculaires périphériques totales ;

    · une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l'index cardiaque ;

    · une augmentation des débits sanguins régionaux musculaires.

    Les épreuves d'effort sont également améliorées.

    Lié à l’indapamide :

    L’indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indole, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.

    Effets pharmacodynamiques

    Liés à PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA :

    Chez l'hypertendu, quel que soit l'âge, PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA exerce un effet antihypertenseur dose-dépendant sur les pressions artérielles diastolique et systolique en positions couchée et debout. Cet effet antihypertenseur se prolonge pendant 24 heures. La baisse tensionnelle est obtenue en moins d'un mois, sans échappement ; l'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'effet rebond. Au cours des études cliniques, l'administration concomitante de périndopril et d’indapamide a entraîné des effets antihypertenseurs de type synergique par rapport à chacun des produits administrés seuls.

    L’effet de l’association à faible dose de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/ 0,625 mg sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire n’a pas été étudié.

    PICXEL, une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus énalapril a évalué par échocardiographie les effets de l'association périndopril/indapamide en monothérapie sur l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG).

    Dans l'étude PICXEL, les patients hypertendus avec HVG (définie par un index de masse ventriculaire gauche (IMVG) > 120 g/m2 chez l'homme et > 100 g/m2 chez la femme) ont été randomisés en 2 groupes pour un an de traitement : périndopril tert-butylamine 2 mg (équivalent à 2,5 mg de périndopril arginine ou périndopril tosilate)/indapamide 0,625 mg ou énalapril 10 mg, en une prise par jour. La posologie pouvait être adaptée en fonction du contrôle de la pression artérielle jusqu'à périndopril tert-butylamine 8 mg (équivalent à 10 mg de périndopril arginine ou périndopril tosilate) et indapamide 2,5 mg ou énalapril 40 mg en une prise par jour. Seuls 34 % des sujets sont restés sous périndopril tert-butylamine 2 mg (équivalent à 2,5 mg de périndopril arginine ou périndopril tosilate)/indapamide 0,625 mg (contre 20 % avec énalapril 10 mg).

    A la fin du traitement, l'IMVG avait diminué de façon significativement plus importante dans le groupe périndopril/indapamide (-10,1 g/m2) que dans le groupe énalapril (-1,1 g/m2) dans la population totale des patients randomisés. La différence de variation de l'IMVG entre les deux groupes était de -8,3 g/m2 (IC à 95 % (-11,5, -5,0), p < 0,0001).

    Un effet plus important sur l'IMVG a été atteint avec des doses de périndopril/indapamide supérieures à celles recommandées dans les AMM pour PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA.

    Concernant la pression artérielle, les différences moyennes estimées entre les 2 groupes dans la population randomisée ont été respectivement de -5,8 mmHg (IC à 95 % (-7,9, -3,7), p < 0,0001) pour la pression artérielle systolique et de -2,3 mmHg (IC à 95 % (-3,6, -0,9), p = 0,0004) pour la pression artérielle diastolique, en faveur du groupe périndopril/indapamide.

    Liés au périndopril :

    Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère à modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

    L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se prolonge pendant 24 heures.

    Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 80 %.

    Chez les patients répondeurs, la pression artérielle est normalisée au bout d’un mois de traitement, et se maintient sans échappement.

    L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

    Le périndopril est pourvu de propriétés vasodilatatrices, restaure l'élasticité des principaux troncs artériels, corrige les modifications histomorphométriques du système artériel et réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.

    En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif.

    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Liés à l’indapamide :

    L'indapamide, en monothérapie, a un effet antihypertenseur qui se prolonge pendant 24 heures. Cet effet apparaît à des doses pour lesquelles ses propriétés diurétiques sont minimes.

    Son activité antihypertensive est proportionnelle à une amélioration de la compliance artérielle et à une diminution des résistances vasculaires périphériques totale et artériolaire.

    L'indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.

    Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, il ne faut donc pas chercher à augmenter les doses.

    En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que l’indapamide n’a pas d’effet :

    · sur le métabolisme lipidique : triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol.

    · sur le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Liées à Périndopril tosilate/Indapamide :

    La co-administration de périndopril et d'indapamide ne modifie pas leurs paramètres pharmacocinétiques par rapport à leur administration séparée.

    Liées au périndopril :

    Après administration orale, l'absorption du périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.

    Le périndopril est une prodrogue. La biodisponibilité du périndoprilate, le métabolite actif, est de 27 %. En plus du périndoprilate actif, le périndopril est à l'origine de 5 autres métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.

    La prise d'aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.

    Il a été démontré une relation linéaire entre la dose de périndopril administrée et l'exposition plasmatique.

    Le volume de distribution est d'approximativement 0,2 L/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l'enzyme de conversion de l'angiotensine, mais elle est concentration-dépendante.

    Le périndoprilate est éliminé par voie urinaire et la demi-vie terminale de la fraction libre est d'environ 17 heures, permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours.

    L'élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsi que chez les insuffisants cardiaques ou rénaux.

    Une adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré d'altération (clairance de la créatinine).

    La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min.

    Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les patients cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n'est pas diminuée et, par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Liées à l’indapamide :

    L’indapamide est rapidement et totalement absorbé par le tractus digestif.

    Le pic plasmatique maximal est atteint chez l'homme environ une heure après la prise orale du produit. La liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.

    La demi-vie d'élimination est comprise entre 14 et 24 heures (en moyenne 18 heures). Les administrations répétées ne provoquent pas d'accumulation. L'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale (22 %) sous forme de métabolites inactifs.

    Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chez l'insuffisant rénal.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA a une toxicité légèrement plus élevée que celle de ses composants. Les manifestations rénales ne paraissent pas potentialisées chez le rat. Cependant, l'association fait apparaître une toxicité digestive chez le chien et les effets maternotoxiques semblent majorés chez le rat (par rapport au périndopril).

    Néanmoins, ces effets indésirables se manifestent à des niveaux de doses largement supérieurs à ceux utilisés en thérapeutique.

    Les études précliniques réalisées séparément avec le périndopril et l'indapamide n'ont pas démontré de potentiel génotoxique, carcinogène ou tératogène.

    A des doses élevées, le périndopril a diminué la fertilité chez le rat mâle.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau :

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, bicarbonate de sodium, amidon de maïs prégélatinisé, povidone K30, stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage :

    Poly (alcool vinylique) partiellement hydrolysé (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 3350 (E1521), talc. (E553b).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    28 mois.

    Après ouverture, utiliser dans les 100 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    30, 60, 90, 90 (3 x 30), 100 comprimés pelliculés dans un flacon opaque blanc (PP) avec un bouchon opaque blanc (PE) contenant un dessicant et équipé d’un réducteur de débit en polyéthylène (TE).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 269 048 6 9 : 30 comprimés en flacon (polypropylène)

    · 34009 269 049 2 0 : 60 comprimés en flacon (polypropylène)

    · 34009 269 050 0 2 : 90 comprimés en flacon (polypropylène)

    · 34009 269 051 7 0 : 30 comprimés en flacon (polypropylène) ; boîte de 3

    · 34009 584 189 1 4 : 100 comprimés en flacon (polypropylène)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 13/10/2021

    Dénomination du médicament

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé

    Périndopril tosilate/Indapamide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/ INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09BA04

    Qu’est-ce que PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé ?

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA est une association de deux principes actifs, le périndopril et l'indapamide. Ce médicament est un antihypertenseur et est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle.

    Dans quels cas PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé est-il utilisé ?

    Le périndopril appartient à la classe des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Il agit en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux. L'indapamide est un diurétique. Les diurétiques augmentent la quantité d'urine produite par les reins. Cependant, l'indapamide est différent des autres diurétiques ; il n'entraîne qu'une légère augmentation de la quantité d'urine produite. Ces deux principes actifs réduisent la pression artérielle et agissent ensemble pour la contrôler.

    Ne prenez jamais PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique au périndopril ou à d’autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion, à l'indapamide ou à tout autre sulfamide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous avez déjà eu des symptômes tels que des sifflements respiratoires, un gonflement de la face ou de la langue, des démangeaisons intenses ou des éruptions cutanées sévères lors d'un traitement antérieur par IEC ou si un membre de votre famille a déjà eu ces symptômes quelles qu'en soient les circonstances (angio-œdème),

    · si vous avez une maladie sévère du foie ou si vous souffrez d'une encéphalopathie hépatique (maladie de dégénérescence du cerveau),

    · si vous avez une maladie sévère du rein ou si vous êtes dialysé(e),

    · si vous avez un taux anormalement bas ou élevé de potassium sanguin,

    · si une décompensation cardiaque non traitée est suspectée (importante rétention d'eau, difficultés à respirer),

    · si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (il est également préférable d'éviter de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA en début de grossesse, voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »),

    · si vous allaitez,

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle,

    · si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA :

    · si vous prenez l’un des médicaments qui suivent, le risque d’angio-œdème peut être accru :

    o le racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée ;

    o des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (p. ex. temsirolimus, sirolimus, évérolimus) ;

    o la vildagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.

    · si vous avez une sténose de l'aorte (rétrécissement de l’artère principale alimentant le cœur) ou une cardiomyopathie hypertrophique (maladie du muscle cardiaque) ou une sténose de l'artère rénale (rétrécissement de l'artère rénale),

    · si vous avez tout autre problème cardiaque ou rénal,

    · si vous avez des problèmes hépatiques,

    · si vous souffrez d'une maladie du collagène (maladie de la peau) comme un lupus érythémateux disséminé ou une sclérodermie (maladie du tissu conjonctif),

    · si vous souffrez d'athérosclérose (rétrécissement des artères),

    · si vous souffrez d'hyperparathyroïdie (fonctionnement excessif de la glande parathyroïde),

    · si vous souffrez de goutte,

    · si vous êtes diabétique,

    · si vous suivez un régime pauvre en sel ou si vous utilisez un substitut de sel contenant du potassium,

    · si vous prenez du lithium ou des diurétiques épargneurs de potassium (spironolactone, triamtérène) car leur utilisation en même temps que PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA doit être évitée (voir rubrique « Autres médicaments et PERINDOPRIL TOSILATE/ INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé »).

    · si vous prenez l'un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II » (ARA II) (aussi connu sous le nom de sartans - par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète.

    o aliskiren.

    · si vous présentez une diminution de la vision ou une douleur oculaire. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil et pourraient se produire dans un délai de quelques heures à quelques semaines après la prise de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA. En l’absence de traitement, cela peut provoquer une perte de vision permanente. Si vous avez déjà souffert d’une allergie à la pénicilline ou au sulfonamide, vous risquez davantage de développer ces symptômes ;

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais PERINDOPRIL TOSILATE/ INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé ».

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA n’est pas recommandé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d'utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »).

    Lorsque vous prenez PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA, informez également votre médecin ou le personnel médical :

    · si vous devez subir une anesthésie et/ou une intervention chirurgicale,

    · si vous avez souffert récemment de diarrhées ou de vomissements, ou si vous êtes déshydraté(e),

    · si vous devez subir une dialyse ou une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) (qui consiste à enlever du cholestérol de votre sang avec une machine),

    · si vous devez recevoir un traitement de désensibilisation pour réduire les effets d'une allergie aux piqûres d'abeilles ou de guêpes,

    · si vous devez subir un examen médical nécessitant une injection d'un produit de contraste iodé (une substance qui rend les organes comme le rein ou l'estomac visibles aux rayons X).

    Les sportifs doivent être avertis que PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA contient un principe actif (indapamide) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Enfants

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA ne doit pas être administré chez l'enfant.

    Autres médicaments et PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous devez éviter de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA avec :

    · du lithium (utilisé pour traiter la dépression),

    · des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium et d’autres médicaments qui peuvent augmenter la quantité de potassium dans le sang (p. ex. le triméthoprime et le cotrimoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté ; et l’héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots).

    Le traitement par PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA peut être affecté par d'autres médicaments. Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions, si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · autres médicaments pour traiter l'hypertension,

    · votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions : si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions »),

    · médicaments, qui sont le plus souvent utilisés pour traiter la diarrhée (racécadotril) ou pour éviter les rejets d’organes transplantés (sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions »,

    · procaïnamide (pour le traitement de battements cardiaques irréguliers),

    · allopurinol (pour le traitement de la goutte),

    · terfénadine ou astémizole (antihistaminiques pour le rhume des foins ou allergies),

    · corticostéroïdes utilisés pour traiter divers troubles dont l'asthme sévère et la polyarthrite rhumatoïde,

    · immunosuppresseurs utilisés pour le traitement de maladies auto-immunes ou suite à une transplantation chirurgicale pour prévenir le rejet (ex. : ciclosporine),

    · médicaments pour le traitement du cancer,

    · érythromycine par injection (un antibiotique),

    · halofantrine (utilisé pour traiter certains types de paludisme),

    · pentamidine (utilisé pour traiter la pneumonie),

    · or injectable (pour traiter la polyarthrite rhumatoïde),

    · vincamine (utilisé pour traiter des troubles symptomatiques cognitifs chez les personnes âgées, dont les troubles de la mémoire),

    · bépridil (utilisé pour traiter l'angine de poitrine),

    · sultopride (pour le traitement des psychoses),

    · médicaments utilisés pour des problèmes du rythme cardiaque (ex. : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol),

    · digoxine ou autres glycosides cardiotoniques (pour le traitement de problèmes cardiaques),

    · baclofène (pour traiter la raideur musculaire survenant notamment lors de scléroses multiples),

    · médicaments utilisés pour traiter le diabète tels qu’insuline ou metformine,

    · calcium y compris les suppléments calciques,

    · laxatifs stimulants (ex. : séné),

    · anti-inflammatoires non-stéroïdiens (ex. : ibuprofène) ou dose élevée de salicylates (ex. : aspirine),

    · amphotéricine B par injection (pour traiter une infection fongique sévère),

    · médicaments pour traiter des troubles mentaux tels que dépression, anxiété, schizophrénie (ex. : antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques),

    · tétracosactide (pour traiter la maladie de Crohn).

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    Il est conseillé de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA avant un repas.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    Grossesse

    Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA.

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA n’est pas recommandé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant si il est utilisé après le 3ème mois de grossesse.

    Allaitement

    Informez immédiatement votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter. Ne prenez pas PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA si vous allaitez.

    Consultez immédiatement votre médecin.

    Fertilité

    Les effets du périndopril et de l’indapamide sur la fertilité chez l’homme ne sont pas connus.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA n’affecte pas la vigilance. Certains patients peuvent présenter des réactions liées à la baisse de la pression sanguine (par ex. vertiges ou fatigue), qui peuvent affecter temporairement leur capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé contient du lactose

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La posologie recommandée est d'un comprimé une fois par jour. Votre médecin pourra décider d’augmenter la posologie à 2 comprimés par jour si votre tension artérielle n’est pas bien contrôlée ou de modifier la posologie si vous souffrez d'insuffisance rénale. Prenez le comprimé de préférence le matin, avant un repas. Avalez le comprimé avec un verre d'eau.

    La barre de cassure permet seulement de faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

    Si vous avez pris plus de PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Si vous avez pris trop de comprimés, contactez immédiatement votre médecin ou l'hôpital le plus proche. L'évènement le plus probable, en cas de surdosage, est l'hypotension. Si une hypotension importante se produit (associée à des vertiges ou à des étourdissements), elle peut être combattue en allongeant le patient, avec les jambes relevées.

    Si vous oubliez de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé :

    Il est important de prendre votre médicament chaque jour car un traitement régulier est plus efficace. Cependant, si vous avez oublié de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA, reprenez simplement votre traitement le jour suivant comme d'habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé :

    Le traitement de l'hypertension artérielle étant généralement un traitement de longue durée, vous devez demander conseil à votre médecin avant de l'interrompre.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous remarquez l'un des effets indésirables suivants, arrêtez tout de suite de prendre ce médicament et contactez immédiatement votre médecin :

    · gonflement de la face, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficulté à respirer,

    · sensation vertigineuses sévères et évanouissement,

    · battements du cœur inhabituellement rapides ou irréguliers.

    Par ordre décroissant de fréquence, les effets indésirables suivants ont été rapportés :

    · Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) : maux de tête, étourdissement, vertiges, picotements, troubles de la vision, acouphènes (sensations de bruits dans les oreilles), étourdissements dus à une baisse de pression artérielle, toux, essoufflement, troubles gastro-intestinaux (nausées, douleur épigastrique, anorexie, vomissements, douleur abdominale, trouble du goût, bouche sèche, dyspepsie ou digestion difficile, diarrhée, constipation), réactions allergiques (telles qu’éruptions cutanées, démangeaisons), crampes musculaires, sensation de fatigue.

    · Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) : changements d'humeur, troubles du sommeil, dépression, bronchospasme (sensation de serrement dans la poitrine, souffle bruyant et court), angio-œdème (symptômes tels que sifflement respiratoire, gonflement de la face et de la langue), urticaire, purpura (points rouges sur la peau), troubles du rein, impuissance, transpiration.

    · Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) : aggravation du psoriasis, urines foncées, nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion et convulsion. Ces symptômes peuvent être ceux d’un trouble appelé SIADH (Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique), diminution ou absence de production d’urine, bouffée congestive, insuffisance rénal aigüe

    · Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) : confusion, troubles cardiovasculaires (battements cardiaques irréguliers, angine de poitrine, attaque cardiaque), pneumonie éosinophile (une forme rare de pneumonie), rhinite (nez bouché ou qui coule), réaction allergique dans l’intestin grêle (angio-œdème intestinal), manifestations cutanées sévères telles que érythème polymorphe. Si vous souffrez de lupus érythémateux disséminé (une forme de maladie du collagène), celle-ci peut être aggravée. Des cas de réactions de photosensibilité (modification de l'apparence de la peau) après l'exposition au soleil ou aux UVA ont aussi été rapportés.

    · Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : diminution de la vision ou douleur dans les yeux due à une pression élevée (signes possibles d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil [épanchement choroïdien] ou d’un glaucome aigu à angle fermé), malaise, décoloration, engourdissement et douleur au niveau des doigts ou des orteils (phénomène de Raynaud), battement cardiaque irrégulier mettant en jeu le pronostic vital (torsades de pointes), tracé d’électrocardiogramme anormal, augmentation du taux des enzymes hépatiques.

    Des troubles sanguins, du rein, du foie ou du pancréas et des modifications au niveau des paramètres biologiques (dosages sanguins) peuvent survenir. Votre médecin pourra vous prescrire des examens biologiques (prises de sang) pour contrôler votre état.

    En cas d'insuffisance hépatique (troubles du foie), une encéphalopathie hépatique peut survenir (maladie de dégénérescence du cerveau).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et l’étiquette du flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Après ouverture, utiliser dans les 100 jours.

    Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité. Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation concernant la température.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé  

    · Les substances actives sont :

    Périndopril tosilate.......................................................................................................... 2,5 mg

    Equivalant à périndopril (converti in situ en périndopril sodium)...................................... 1,704 mg

    Indapamide................................................................................................................. 0,625 mg

    Pour chaque comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Lactose monohydraté, amidon de maïs, bicarbonate de sodium, amidon de maïs prégélatinisé, povidone, stéarate de magnésium, poly (alcool vinylique) partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350 et talc.

    Qu’est-ce que PERINDOPRIL TOSILATE/INDAPAMIDE TEVA 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé blanc, oblong, biconvexe avec une barre de cassure sur une face, l’autre face étant lisse.

    Boîtes de 30, 60, 90, 90 (3 x 30), 100 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    Fabricant  

    TEVA PHARMACEUTICAL WORKS PRIVATE LIMITED COMPANY

    PALLAGI UT 13,

    4042 DEBRECEN

    HONGRIE

    ou

    PHARMACHEMIE B.V.

    SWENSWEG 5,

    2031 GA HAARLEM

    PAYS-BAS

    ou

    TEVA OPERATIONS SP. Z.O.O

    UL. MOGILSKA 80.

    31-546, KRAKOW

    POLOGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    À compléter ultérieurement par le titulaire

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    À compléter ultérieurement par le titulaire

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).