PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63638906
  • Description : PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est une association de deux principes actifs, le périndopril et l’indapamide. Ce médicament est un anti-hypertenseur et est indiqué dans le traitement de l’hypertension chez l’adulte.Le périndopril appartient à la classe des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC).Il agit en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux. L’indapamide est un diurétique. Les diurétiques augmentent la quantité d’urine produite par les reins. Cependant, l’indapamide est différent des autres diurétiques ; il n’entraîne qu’une légère augmentation de la quantité d’urine produite. Ces deux principes actifs réduisent la pression artérielle et agissent ensemble pour la contrôler.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 14/01/2016
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ZYDUS FRANCE

    Les compositions de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé INDAPAMIDE 819 1,25 mg SA
    Comprimé TERT-BUTYLAMINE DE PÉRINDOPRIL 9586 4 mg SA
    Comprimé PÉRINDOPRIL 52431 3,338 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3004112
    • Code CIP3 : 3400930041123
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 17/07/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3004465
    • Code CIP3 : 3400930044650
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 17/07/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 10/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PÉRINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Périndopril......................................................................................................................... 3,338 mg

    sous forme de périndopril tert-butylamine ............................................................................ 4,00 mg

    Indapamide......................................................................................................................... 1,25 mg

    Pour un comprimé.

    Excipient : un comprimé contient 48,50 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimé blanc à blanc crème, en forme de bâtonnet, biconvexe.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l’hypertension artérielle essentielle chez l’adulte. PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est indiqué chez les patients pour lesquels la pression artérielle est insuffisamment contrôlée par périndopril seul.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Un comprimé pelliculé de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE par jour en une prise quotidienne de préférence le matin et avant le repas.

    Quand cela est possible, il est recommandé d’administrer les constituants de l’association à des posologies adaptées individuellement. PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg doit être utilisé lorsque la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée avec PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 2 mg/0,625 mg, comprimé (si ce dosage est disponible sur le marché).

    Dans les cas cliniquement appropriés, le passage direct de la monothérapie à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS France 4 mg/1,25 mg peut être envisagé.

    Populations particulières

    Sujet âgé (voir rubrique 4.4)

    Le traitement doit être initié en fonction de la réponse tensionnelle et de l’état de la fonction rénale.

    Insuffisant rénal (voir rubrique 4.4)

    En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30-60 ml/min), il est recommandé d’initier le traitement à la posologie appropriée de l’association libre.

    Chez les patients ayant une clairance de la créatinine supérieure ou égale à 60 ml/min, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    La pratique médicale courante comprend un contrôle périodique de la créatinine et du potassium.

    Insuffisant hépatique (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2)

    En cas d’insuffisance hépatique sévère, le traitement est contre-indiqué.

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de périndopril tert-butylamine/ indapamide dans la population pédiatrique n’ont pas encore été établies.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l’adolescent.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    Liées au périndopril :

    · hypersensibilité au principe actif ou aux autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion ;

    · antécédent d'angio-oedème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.4) ;

    · angio-oedème héréditaire ou idiopathique ;

    · deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubrique 4.4 et 4.6) ;

    · l’association de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE à des médicaments contenant de l’aliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    · utilisation concomitante de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.4 et 4.5),

    · traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5),

    · sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose de l'artère rénale sur rein fonctionnellement unique, (voir rubrique 4.4).

    Liées à l’indapamide :

    · hypersensibilité au principe actif ou aux autres sulfamides ;

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ;

    · encéphalopathie hépatique ;

    · insuffisance hépatique sévère ;

    · hypokaliémie ;

    · en règle générale, ce médicament est déconseillé en cas d’association avec des médicaments non antiarythmiques pouvant causer des torsades de pointe (voir rubrique 4.5) ;

    · allaitement (voir rubrique 4.6).

    Liées au PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE :

    · hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    En raison du manque de données, PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE ne doit pas être utilisé chez :

    · les patients dialysés.

    · les patients en insuffisance cardiaque décompensée non traitée.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Communes au perindopril et à l’indapamide :

    Lithium

    L’utilisation de lithium avec l’association de périndopril et d’indapamide n’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    Liées au perindopril :

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Epargneurs de potassium, suppléments en potassium ou substituts contenant des sels de potassium

    L’association de périndopril avec un épargneur de potassium, un supplément potassique ou un substitut contenant des sels de potassium n’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    Neutropénie/agranulocytose/thrombocytopénie/anémie

    Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombocytopénie et d’anémie ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est rare qu’une neutropénie survienne chez les patients ayant une fonction rénale normale et aucun autre facteur de risque. Le périndopril doit être utilisé avec précaution chez des patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immuno-suppresseur, de l’allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs de risque, en particulier s’il existe une altération pré-existante de la fonction rénale.

    Certains de ces patients ont présenté des infections sérieuses, qui, dans quelques cas, ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive. Si le périndopril est utilisé chez de tels patients, une surveillance régulière de la formule sanguine (comptage des globules blancs) est conseillée et les patients devront être prévenus de signaler tout signe d’infection (par exemple : mal de gorge, fièvre) (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Hypertension rénovasculaire

    Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un IEC, le risque d’hypotension et d’insuffisance rénale est majoré (voir rubrique 4.3). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modifications mineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale.

    Hypersensibilité/angio-oedème

    Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le périndopril. Ceci peut survenir à n’importe quel moment du traitement.

    Dans de tels cas, le périndopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit être gardé sous surveillance jusqu'à disparition complète des symptômes. Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques se soient montrés utiles pour soulager les symptômes.

    L'angio-oedème associé à un œdème laryngé peut être fatal. En cas d’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une prise en charge appropriée doit être immédiatement effectuée, par une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml) et/ou des mesures assurant la libération des voies aériennes. La fréquence d’angio-oedèmes rapportés est plus élevée chez les patients noirs que chez les patients non-noirs.

    Les patients ayant un antécédent d’angio-oedème non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peuvent avoir un risque accru d’angio-oedème sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.3.).

    Un angio-oedème intestinal a été rarement signalé chez des patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n’était pas précédé d’un angio-oedème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scanner abdominal, une échographie, ou lors d’une chirurgie et les symptômes ont disparu à l’arrêt de l’IEC. L’angio-oedème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.

    L’utilisation concomitante d’inhibiteurs de mTOR (par exemple: sirolimus, évérolimus, temsirolimus) :

    Les patients traités de façon concomitante avec un inhibiteur de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) peuvent avoir un risque plus élevé d’angio-oedème (par exemple œdème des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) (voir rubrique 4.5).

    L’association de périndopril avec du sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison d’un risque accru d’angioedème (voir rubrique 4.3). Le sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après la prise de la dernière dose de périndopril. En cas d’arrêt de traitement par sacubitril/valsartan, le traitement par périndopril ne devra être initié que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5). L’utilisation concomitante d’autres inhibiteurs de la NEP (par exemple : racécadotril) avec un IEC peut également accroître le risque d’angioedème (voir rubrique 4.5). Par conséquent, une évaluation prudente du rapport bénéfice / risque est nécessaire avant d'initier un traitement avec des inhibiteurs de la NEP (par exemple racécadotril) chez des patients recevant du périndopril.

    Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation

    Des cas isolés de réactions anaphylactoïdes prolongées, menaçant la vie du patient, lors de l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion pendant un traitement de désensibilisation avec du venin d’hyménoptère (abeille, guêpes) ont été signalés. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients allergiques traités pour désensibilisation et évités chez ceux qui vont recevoir une immunothérapie par venin (sérum antivenin).

    Néanmoins, ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion pendant au moins 24 heures chez les patients nécessitant à la fois un traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion et une désensibilisation.

    Réactions anaphylactoides pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)

    Rarement, des patients prenant des IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d’une aphérèse des LDL avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions ont pu être évitées chez les patients en suspendant temporairement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.

    Patients hémodialysés

    Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité (par exemple, AN 69 Ò) et traités avec un IEC. Il conviendra d’utiliser un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe d’antihypertenseur chez ces patients.

    Hyperaldostéronisme primaire

    Les patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez ces patients.

    Grossesse

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Liées à l’indapamide :

    Encéphalopathie hépatique

    En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.

    Photosensibilité

    Des cas de photosensibilité ont été rapportés avec des diurétiques thiazidiques ou apparentés (voir rubrique 4.8). Si une réaction de photosensibilité survient pendant le traitement, il est recommandé de l’interrompre. Si l’administration d’un diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées du soleil et des UVA artificiels.

    Précautions d’emploi

    Communes au périndopril et à l’indapamide :

    Insuffisance rénale

    En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.

    Chez certains hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

    Chez ces patients, la pratique médicale courante comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, après 15 jours de traitement puis tous les 2 mois en période de stabilité thérapeutique.

    L’insuffisance rénale a été principalement rapportée chez les patients en insuffisance cardiaque sévère ou insuffisance rénale sous-jacente avec sténose de l’artère rénale.

    Ce médicament est généralement déconseillé en cas de sténose bilatérale de l’artère rénale ou de rein fonctionnel unique.

    Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytique

    Il existe un risque de brusque hypotension en cas de déplétion sodique préexistante (en particulier chez les patients présentant une sténose de l’artère rénale).

    Ainsi, les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhées ou de vomissements, seront systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.

    Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.

    Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

    Kaliémie

    L'association de périndopril et d'indapamide n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.

    Comme avec tout antihypertenseur associé à un diurétique, un contrôle régulier du potassium plasmatique doit être effectué.

    Excipient ayant un effet notoire

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Liées au périndopril :

    Toux

    Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avérerait indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

    Population pédiatrique

    L'efficacité et la tolérance du périndopril chez l'enfant et l’adolescent, seul ou associé, n'ont pas été établies.

    Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc...)

    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime hyposodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.

    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute de la pression artérielle et/ou, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle. Parfois elle peut être aiguë lors de sa survenue et, bien que rarement, elle peut apparaître dans un délai variable.

    Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être à posologie plus faible et l’augmentation progressive.

    Sujet âgé

    La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement. La posologie initiale est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, particulièrement en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.

    Athérosclérose

    Le risque d'hypotension existe chez tous les patients mais une attention particulière doit être portée chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à une faible posologie.

    Hypertension rénovasculaire

    Le traitement de l’hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles chez les patients présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente d’une intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible.

    Si PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est prescrit à des patients ayant une sténose de l’artère rénale connue ou suspectée, le traitement doit être instauré à l’hôpital avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.

    Insuffisance cardiaque/insuffisance cardiaque sévère

    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. Il ne faut pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne : l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.

    Patients diabétiques

    Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie), le traitement doit être initié sous contrôle médical, à dose initiale réduite. Chez les patients diabétiques sous antidiabétiques oraux ou insuline, la glycémie doit être étroitement surveillée, en particulier pendant le premier mois de traitement avec un IEC (voir rubrique 4.5).

    Particularités ethniques

    Comme pour les autres IEC, le périndopril est apparemment moins efficace sur la baisse de la pression artérielle chez les patients noirs que chez les patients non-noirs, probablement en raison de la fréquence plus élevée des états de rénine basse dans la population noire.

    Intervention chirurgicale/Anesthésie

    En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent entraîner une hypotension.

    L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée la veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le périndopril.

    Sténose de la valve mitrale ou aortique /cardiomyopathie hypertrophique

    Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une obstruction de la voie d’éjection du ventricule gauche.

    Insuffisance hépatique

    Les IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par une jaunisse cholestatique pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n’est pas élucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou qui présentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et bénéficier d’une surveillance médicale appropriée (voir rubrique 4.8).

    Hyperkaliémie

    Des élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patients traités avec des IEC, dont le périndopril. Les facteurs de risque d’hyperkaliémie sont une insuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l’âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par exemple : spironolactone, éplérénone, triamtérène, amiloride,…), de suppléments potassiques ou de substituts du sel contenant du potassium ou la prise d’autres traitements augmentant la kaliémie (par exemple : héparine , cotrimoxazole aussi connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole, autres IEC, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, acide acétylsalicylique ≥ 3g/jour, inhibiteurs COX-2 et AINS non sélectifs, immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus et le triméthoprime). L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, ou de substituts de sel contenant du potassium, en particulier chez des patients ayant une fonction rénale altérée, peut provoquer une élévation significative de la kaliémie. L’hyperkaliémie peut entraîner des arythmies graves, parfois fatales. Si l’utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est jugée nécessaire, ils doivent être utilisés avec précaution et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué (voir rubrique 4.5).

    Liées à l’indapamide :

    Equilibre hydro-électrolytique

    Natrémie :

    Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.

    La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9). Tout traitement diurétique peut provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. L’hyponatrémie associée à une hypovolémie peut entrainer une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perte concomitante d’ions chlores peut conduire à une alcalose métabolique secondaire compensatoire : l’incidence et l’amplitude de cet effet sont faibles.

    Kaliémie :

    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens et les insuffisants cardiaques.

    Dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.

    Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointe, potentiellement fatales.

    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine qui suit la mise en route du traitement.

    La constatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction.

    Calcémie :

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

    Glycémie :

    Il importe chez les diabétiques de contrôler la glycémie notamment en présence d’hypokaliémie.

    Acide urique :

    Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.

    Fonction rénale et diurétiques :

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 μmol/l pour un adulte).

    Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft : Clcr = (140 - âge) ´ poids/0,814 ´ créatininémie

    avec : l'âge exprimé en années

    le poids en Kg

    la créatininémie en mmol/l.

    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.

    L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut cependant aggraver une insuffisance rénale préexistante.

    Myopie Aiguë et Glaucome Aigu Secondaire à Angle Fermé

    Les médicaments à base de sulfamides ou dérivés de sulfamide, peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique donnant lieu à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut induire une perte de la vision permanente. La première mesure à adopter est l'arrêt du traitement le plus rapidement possible. Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à la chirurgie peut s'avérer nécessaire si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure les antécédents d'allergies aux sulfamides ou à la pénicilline.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Communes au périndopril et à l’indapamide :

    Association déconseillée

    + Lithium

    Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et de sa toxicité ont été rapportées pendant l’administration concomitante de lithium avec des IEC. L’utilisation de périndopril associé à l’indapamide avec le lithium n’est pas recommandée, mais si l’association s’avère nécessaire, un contrôle attentif des taux de lithémie devra être réalisé (voir rubrique 4.4).

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Baclofène

    Majoration de l’effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et de la fonction rénale et adaptation posologique de l’antihypertenseur, si nécessaire.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (y compris aspirine ≥ 3g/jour)

    Quand les IEC sont administrés simultanément à des AINS (tels que acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, inhibiteurs COX-2 et AINS non sélectifs) une atténuation de l’effet antihypertenseur peut se produire. La prise concomitante d’IEC et d’AINS peut conduire à un risque accru d’aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d’insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients avec une altération pré-existante de la fonction rénale. L’association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement, puis périodiquement.

    Associations à prendre en compte

    + Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques

    Effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés (effet additif).

    Liées au périndopril :

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine- aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    · Médicaments entrainant une hyperkaliémie

    Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter le risque de survenue d’une hyperkaliémie comme : l’aliskiren, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les IEC, les ARA-II, les AINS, les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus et le triméthoprime. L’association de ces médicaments augmente le risque d’hyperkaliémie.

    Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

    · Aliskiren

    Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.

    · Traitements par circulation extra-corporelle

    Les traitements par circulation extra-corporelle entrainant un contact avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l’hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (ex. membranes de polyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d’un risque de réactions anaphylactoïdes (voir rubrique 4.3). Si ce type de traitement est nécessaire, l’utilisation d’un autre type de membrane de dialyse ou d’une classe d’agent antihypertenseur différente doit être envisagée.

    · Sacubitril/valsartan

    L’utilisation concomitante de périndopril avec du sacubitril/valsartan est contre-indiquée car l’inhibition concomitante de la néprilysine et de l’enzyme de conversion de l’angiotensine peut accroître le risque d’angioedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après la prise de la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit être initié que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Associations déconseillées

    · Aliskiren

    Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que les diabétiques ou insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4),

    · Traitement associant un IEC avec un ARA II

    Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteints d’athérosclérose diagnostiquée, d’insuffisance cardiaque ou chez les patients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitant par IEC et ARA II est associé à une fréquence plus élevée d’hypotension, de syncope, d’hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aigue) en comparaison au traitement en monothérapie par une molécule agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (ex : association d’un IEC avec un ARA II) doit être limité à des cas individuels et définis, avec une surveillance renforcée de la fonction rénale, du taux de potassium et de la pression artérielle (voir rubrique 4.4).

    · Estramustine

    Risque d’augmentation des effets indésirables tel qu’un œdème angioneurotique (angio-œdème).

    · Cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

    Les patients traités de façon concomitante avec du cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent avoir un risque plus élevé d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).

    · Diurétiques épargneurs de potassium (par exemple : triamtérène, amiloride,…), potassium (sels de)

    Hyperkaliémie (potentiellement fatale), en particulier dans un contexte d’insuffisance rénale (effets hyperkaliémiques additifs). L’association du périndopril et de ces médicaments n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4). Dans le cas où une administration concomitante est néanmoins indiquée, elle devra être effectuée avec précaution et la kaliémie devra être fréquemment surveillée. Pour l’utilisation de la spironolactone dans l’insuffisance cardiaque, voir la rubrique « Associations faisant l’objet de précautions d’emploi ».

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    · Antidiabétiques (insuline, hypoglycémiants oraux) décrit pour le captopril et l'énalapril

    Des études épidémiologiques ont suggéré que l’association d’IEC et d’antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer une majoration de l’effet hypoglycémiant avec un risque d’hypoglycémie. Ce phénomène semble se produire plus particulièrement au cours des premières semaines de l’association de ces traitements et chez les patients présentant une insuffisance rénale.

    · Diurétiques non-épargneurs de potassium

    Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujet à une forte diminution de la pression artérielle après l’instauration du traitement par un IEC. L’effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d’instaurer le traitement par des doses faibles et progressives de périndopril.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir causé une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, le diurétique doit être interrompu avant d’instaurer un IEC ; dans ce cas, un diurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit ou l’IEC doit être instauré à une dose faible augmentée progressivement.

    Dans le traitement diurétique de l’insuffisance cardiaque congestive, l’IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit la dose du diurétique non épargneur de potassium associé.

    Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.

    · Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)

    Avec l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12.5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d’IEC :

    Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avec une fraction d’éjection <40%, et précédemment traitée avec un IEC et un diurétique de l’anse, il existe un risque d’hyperkaliémie, potentiellement fatale, particulièrement en cas de non-respect des recommandations de prescription de cette association. Avant instauration de l’association, vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale.

    Un contrôle strict de la kaliémie et de la créatinémie est recommandé une fois par semaine le premier mois du traitement et une fois par mois les mois suivants.

    · Racécadotril

    Les IEC (par exemple périndopril) sont connus pour causer des angio-oedèmes. Ce risque peut être accru lors de l’utilisation concomitante avec du racécadotril (médicament utilisé contre les diarrhées aiguë).

    · Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

    Les patients traités de façon concomitante avec un inhibiteur de mTOR peuvent avoir un risque plus élevé d’angio-oedème (voir rubrique 4.4).

    Associations à prendre en compte

    · Antihypertenseurs et vasodilatateurs

    La prise concomitante de ces médicaments peut induire une augmentation des effets hypotenseurs du périndopril. L’utilisation concomitante avec de la nitroglycérine et d’autres nitrates, ou d’autres vasodilatateurs peut induire une baisse supplémentaire de la pression artérielle.

    · Allopurinol, agents cytostatiques ou immunodépresseurs, corticoïdes (voie générale) ou procaïnamide

    Une administration concomitante avec des inhibiteurs de l’enzyme de conversion peut entraîner un risque accru de leucopénie (voir rubrique 4.4).

    · Anesthésiques

    Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent majorer les effets hypotenseurs de certains produits anesthésiques (voir rubrique 4.4).

    · Gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)

    Augmentation du risque d’angio-oedème imputable à la diminution de l’activité de la dipeptidylpeptidase IV (DPP-IV) causée par la gliptine, chez les patients co-traités avec un IEC.

    · Sympathomimétiques

    Les sympathomimétiques peuvent diminuer les effets antihypertenseurs des IEC.

    · Sel d’or

    Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d’or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont le périndopril) de façon concomitante.

    Liées à l’indapamide :

    Association faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Médicaments induisant des torsades de pointe

    En raison du risque d’hypokaliémie, l’indapamide doit être administré avec précaution lorsqu’il est associé à des médicaments induisant des torsades de pointe comme les antiarythmiques de classe IA (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofetilide, ibutilide, bretylium, sotalol) ; certains neuroleptiques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluoperazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ; autres substances telles que bépridil, cisapride, diphemanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV, méthadone, astémizole, terfénadine. Prévention de l’hypokaliémie et, si besoin, correction : surveillance de l’espace QT.

    + Médicaments hypokaliémiants : amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants

    Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).

    Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.

    + Digitaliques

    Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

    Surveillance de la kaliémie et de l’ECG et, si nécessaire, reconsidérer le traitement.

    + Allopurinol

    L'association à l'indapamide peut augmenter l'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.

    Association à prendre en compte

    + Diurétiques épargneurs de potassium (amiloride, spironolactone, triamtérène)

    Dans le cas d’une association rationnelle, utile pour certains patients, la survenue d’une hypokaliémie ou d’une hyperkaliémie (en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou diabétiques) n’est pas à exclure. La kaliémie et l’ECG doivent être surveillés et, s’il y a lieu, reconsidérer le traitement.

    + Metformine

    Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus particulièrement aux diurétiques de l'anse.

    Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 micromoles/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 micromoles/litre) chez la femme.

    + Produits de contraste iodés

    En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.

    Réhydratation avant administration du produit iodé.

    + Calcium (sels de)

    Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.

    + Ciclosporine, Tacrolimus

    Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Compte tenu des effets respectifs de chacune des deux substances présentes dans l’association, sur la grossesse et l’allaitement, l’utilisation de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE n’est pas recommandée pendant le premier trimestre de la grossesse. PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est contre-indiqué pendant le deuxième et troisième trimestre de la grossesse.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est contre-indiqué pendant l’allaitement, c’est pourquoi une solution doit être envisagée, soit interrompre l’allaitement, soit interrompre le traitement en prenant en compte l’importance de ce traitement pour la mère.

    Grossesse

    Liées au périndopril

    L'utilisation d'IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux

    IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).

    En cas d’exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.

    Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Lié à l’indapamide

    Il n’existe pas de données où il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l’utilisation de l’indapamide chez la femme enceinte.

    Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques pendant le troisième trimestre de la grossesse peut réduire le volume plasmatique maternel et le débit sanguin utéro-placentaire pouvant entraîner une ischémie foeto-placentaire et un retard de croissance.

    Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délètères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de l’indapamide pendant la grossesse.

    Allaitement

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est contre-indiqué au cours de l’allaitement.

    Lié au périndopril

    En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation du périndopril au cours de l’allaitement,

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est déconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    Lié à l’indapamide

    Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion de l’indapamide/métabolites dans le lait maternel. Une hypersensibilité aux produits dérivés du sulfonamide et une hypokaliémie peuvent survenir. Un risque pour les nouveaux nés/nourrissons ne peut être exclu.

    L’indapamide est structurellement très proche des diurétiques thiazidiques auxquels ont été associés une diminution ou même une abolition de la lactation pendant la période d’allaitement.

    L’indapamide est contre indiqué pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Liés au périndopril et à l’indapamide

    Les études de toxicité sur la reproduction n’ont montré aucun effet sur la fertilité chez les rats femelles et mâles (voir rubrique 5.3). Aucun effet sur la fertilité n’est attendu chez l’Homme.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Liés au périndopril, à l’indapamide et à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE :

    Les deux principes actifs, pris séparément ou associés dans PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE ne modifient pas l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines mais des réactions individuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, spécialement en début de traitement ou lors de l'association à un autre médicament antihypertenseur.

    Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    L'administration de périndopril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par indapamide. Quatre pour cent des patients traités par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE ont présenté une hypokaliémie (taux de potassium <3,4 mmol/l).

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont :

    - avec le périndopril : étourdissement, céphalées, paresthésie, dysgueusie, troubles visuels, vertiges, acouphènes, hypotension, toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, dyspepsie, diarrhée, nausée, vomissement, prurit, rash, crampes musculaires et asthénie,

    - avec l’indapamide : réactions d’hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les patients présentant une prédisposition aux réactions allergiques et asthmatiques et aux éruptions maculopapuleuses.

    Résumé tabulé des effets indésirables

    Les effets indésirables suivants ont été observés lors des essais cliniques et/ou de l’utilisation post-AMM et classés selon les fréquences suivantes :

    Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000), <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne pouvant être estimé à partir des données disponibles).

    MedDRA

    Système organe

    Effets indésirables

    Fréquence

    Périndopril

    Indapamide

    Infections et infestations

    Rhinite

    Très rare

    -

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Eosinophilie

    Peu fréquent*

    -

    Agranulocytose (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    Très rare

    Anémie aplasique

    -

    Très rare

    Pancytopénie

    Très rare

    -

    Leucopénie

    Très rare

    Très rare

    Neutropénie (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Anémie hémolytique

    Très rare

    Très rare

    Thrombocytopénie (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    Très rare

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (réactions d’hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les sujets prédisposés aux réactions allergiques ou asthmatiques)

    -

    Fréquent

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    Peu fréquent*

    -

    Hyperkaliémie réversible à l’arrêt du traitement (voir rubrique 4.4)

    Peu fréquent*

    -

    Hyponatrémie (voir rubrique 4.4)

    Peu fréquent*

    Inconnu

    Hypercalcémie

    -

    Très rare

    Déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave chez certaines populations à haut risque (voir rubrique 4.4)

    -

    Inconnu

    Affections psychiatriques

    Changement d’humeur

    Peu fréquent

    -

    Troubles du sommeil

    Peu fréquent

    -

    Confusion

    Très rare

    -

    Affections du système nerveux

    Etourdissements

    Fréquent

    -

    Céphalées

    Fréquent

    Rare

    Paresthésie

    Fréquent

    Rare

    Dysgueusie

    Fréquent

    -

    Somnolence

    Peu fréquent*

    -

    Syncope

    Peu fréquent*

    Inconnu

    Accident vasculaire cérébral, probablement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    En cas d’insuffisance hépatique, la survenue d’une encéphalopathie hépatique est possible (voir rubriques 4.3 et 4.4)

    -

    Inconnu

    Affections oculaires

    Troubles visuels

    Fréquent

    Inconnu

    Myopie (voir rubrique 4.4)

    -

    Inconnu

    Vision trouble

    -

    Inconnu

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Vertiges

    Fréquent

    Rare

    Acouphènes

    Fréquent

    -

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Peu fréquent*

    -

    Tachycardie

    Peu fréquent*

    -

    Angor (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Arythmie (incluant bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire)

    Très rare

    Très rare

    Infarctus du myocarde, probablement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Torsades de pointes (potentiellement fatales) (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    -

    Inconnu

    Affections vasculaires

    Hypotension (et effets liés à l’hypotension) (voir rubrique 4.4)

    Fréquent

    Très rare

    Vascularite

    Peu fréquent*

    -

    Phénomène de Raynaud

    Fréquence indéterminée

    -

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux (voir rubrique 4.4)

    Fréquent

    -

    Dyspnée

    Fréquent

    -

    Bronchospasme

    Peu fréquent

    -

    Pneumonie à éosinophiles

    Très rare

    -

    Affections gastro-intestinales

    Douleurs abdominales

    Fréquent

    -

    Constipation

    Fréquent

    Rare

    Diarrhée

    Fréquent

    -

    Dyspepsie

    Fréquent

    -

    Nausées

    Fréquent

    Rare

    Vomissements

    Fréquent

    Peu fréquent

    Bouche sèche

    Peu fréquent

    Rare

    Pancréatite

    Très rare

    Très rare

    Affections hépato-biliaires

    Hépatite (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    Inconnu

    Anomalies de la fonction hépatique

    -

    Très rare

    Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

    Prurit

    Fréquent

    -

    Rash

    Fréquent

    -

    Rash maculo-papuleux

    -

    Fréquent

    Urticaire (voir rubrique 4.4)

    Peu fréquent

    Très rare

    Angioedème (voir rubrique 4.4)

    Peu fréquent

    Très rare

    Purpura

    -

    Peu fréquent

    Hyperhidrose

    Peu fréquent

    -

    Réactions de photosensibilité

    Peu fréquent*

    Inconnu

    Pemphigoïde

    Peu fréquent*

    -

    Aggravation du psoriasis

    Rare*

    -

    Erythème multiforme

    Très rare

    -

    Nécrolyse épidermique toxique

    -

    Très rare

    Syndrome de Stevens-Johnson

    -

    Très rare

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Crampes musculaires

    Fréquent

    -

    Possibilité d’une aggravation d’un lupus érythémateux disséminé aigu préexistant

    -

    Inconnu

    Arthralgie

    Peu fréquent*

    -

    Myalgie

    Peu fréquent*

    -

    Affections du rein et des voies urinaires

    Insuffisance rénale

    Peu fréquent

    -

    Insuffisance rénale aigüe

    Très rare

    Très rare

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Dysérection

    Peu fréquent

    -

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthenie

    Fréquent

    -

    Douleur thoracique

    Peu fréquent*

    -

    Malaise

    Peu fréquent*

    -

    Œdème périphérique

    Peu fréquent*

    -

    Fièvre

    Peu fréquent*

    -

    Fatigue

    -

    Rare

    Investigations

    Augmentation de l’urée sanguine.

    Peu fréquent*

    -

    Augmentation de la créatininémie.

    Peu fréquent*

    -

    Elévation de la bilirubine sérique

    Rare

    -

    Elévation des enzymes hépatiques

    Rare

    Inconnu

    Diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Elévation de la glycémie

    -

    Inconnu

    Elévation de l'uricémie

    -

    Inconnu

    Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    -

    Inconnu

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Chutes

    Peu fréquent*

    -

    * Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les effets indésirables rapportés après la commercialisation (notifications spontanées).

    Des cas de syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH) ont été rapportés avec d’autres IEC. Le SIADH peut être considéré comme une complication très rare mais cependant possible d'un traitement par IEC, dont le périndopril.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    L'événement le plus probable en cas de surdosage est l'hypotension, parfois associée à des nausées, vomissements, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (par hypovolémie). Des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie) peuvent survenir.

    Conduite à tenir

    Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.

    Si une hypotension importante se produit, elle peut être traitée par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure de sodium ou par tout autre moyen d'expansion volémique.

    Le périndoprilate, forme active du périndopril, est dialysable (voir rubrique 5.2).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : périndopril et diurétiques, code ATC : C09BA04

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est l'association de périndopril, sel de tert-butylamine, un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et d'indapamide, un diurétique chlorosulfamoylé. Ses propriétés pharmacologiques découlent de celles de chacun des composés pris séparément auxquelles il convient d'ajouter celles dues à l'action additive des deux produits associés.

    Mécanisme d’action

    Lié à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE :

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE entraîne une synergie additive des effets antihypertenseurs des deux composants.

    Lié au périndopril :

    Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien, et d'autre part la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice, en heptapeptides inactifs.

    Il en résulte :

    · une diminution de la sécrétion d'aldostérone ;

    · une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif ;

    · une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

    L'action antihypertensive du périndopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

    Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate. Les autres métabolites étant inactifs.

    Le périndopril réduit le travail du cœur :

    · par effet vasodilatateur veineux, vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la pré-charge ;

    · par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.

    Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis en évidence :

    · une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droit ;

    · une diminution des résistances vasculaires périphériques totales ;

    · une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l'index cardiaque ;

    · une augmentation des débits sanguins régionaux musculaires.

    Les épreuves d'effort sont également améliorées.

    Lié à l’indapamide :

    Indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.

    Effets pharmacodynamiques

    Liés à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE :

    Chez l'hypertendu, quel que soit l'âge, PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE exerce un effet antihypertenseur dose-dépendant sur les pressions artérielles diastolique et systolique en positions couchée et debout. Cet effet antihypertenseur se prolonge pendant 24 heures.

    La baisse tensionnelle est obtenue en moins d'un mois, sans échappement ; l'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'effet rebond. Au cours des études cliniques, l'administration concomitante de périndopril et d’indapamide a entraîné des effets antihypertenseurs de type synergique par rapport à chacun des produits administrés seuls.

    PICXEL, une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus énalapril a évalué par échocardiographie les effets de l’association périndopril/indapamide en monothérapie sur l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG).

    Dans l’étude PICXEL, les patients hypertendus avec HVG (définie par un index de masse ventriculaire gauche (IMVG) > 120 g/m2 chez l’homme et > 100 g/m2 chez la femme) ont été randomisés en 2 groupes pour un an de traitement : périndopril tert-butylamine 2 mg (soit 2,5 mg de périndopril arginine)/indapamide 0,625 mg ou énalapril 10 mg, en une prise par jour. La posologie pouvait être adaptée en fonction du contrôle de la pression artérielle jusqu’à périndopril tert-butylamine 8 mg (soit 10 mg de périndopril arginine)/indapamide 2,5 mg ou énalapril 40 mg en une prise par jour. Seuls 34% des sujets sont restés traités avec périndopril tert-butylamine 2 mg (soit 2,5 mg de périndopril arginine)/indapamide 0,625 mg (contre 20% avec énalapril 10 mg).

    A la fin du traitement, l’IMVG avait diminué de façon significativement plus importante dans le groupe périndopril/indapamide (-10,1 g/m2) que dans le groupe énalapril (-1,1 g/m2) dans la population totale des patients randomisés. La différence de variation de l’IMVG entre les deux groupes était de -8,3 g/m2 (IC95% (-11,5, -5,0), p < 0,0001).

    Un effet plus important sur l’IMVG a été atteint à la dose de périndopril 8 mg (soit 10 mg de périndopril arginine)/indapamide 2,5 mg.

    Concernant la pression artérielle, les différences moyennes estimées entre les 2 groupes dans la population randomisée ont été respectivement de -5,8 mmHg (IC95% (-7,9, -3,7), p < 0,0001) pour la pression artérielle systolique et de -2,3 mmHg (IC95% (-3,6, -0,9), p=0,0004) pour la pression artérielle diastolique, en faveur du groupe périndopril/indapamide.

    Liés au périndopril :

    Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère à modérée ou sévère ; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

    L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se maintient au moins pendant 24 heures.

    Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 80%.

    Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient au bout de 1 mois de traitement, et se maintient sans échappement.

    L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

    Le périndopril est pourvu de propriétés vasodilatatrices et restauratrices des qualités élastiques des gros troncs artériels, corrige les modifications histomorphométriques du système artériel et entraîne une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.

    En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif.

    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

    Liés à l’indapamide :

    L’indapamide, en monothérapie, a un effet antihypertenseur qui se prolonge pendant 24 heures. Cet effet survient à des doses où n'apparaissent que faiblement ses propriétés diurétiques.

    Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de la compliance artérielle et avec une diminution des résistances vasculaires périphériques totales et artériolaires.

    Il réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.

    Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.

    En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que l’indapamide :

    · respecte le métabolisme lipidique : triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol ;

    · respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.

    Données issues des essais cliniques relatives au double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Population pédiatrique

    Aucune donnée d’utilisation de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE chez les enfants n’est disponible.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Liées à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE :

    L’administration de périndopril et d'indapamide ne modifie pas leurs paramètres pharmacocinétiques par rapport à leur prise séparée.

    Liées au périndopril :

    Absorption et biodisponibilité

    Après administration orale, l’absorption de périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.

    La prise d’aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.

    Distribution

    Le volume de distribution est approximativement de 0,2 l/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l’enzyme de conversion de l’angiotensine, mais elle est concentration-dépendante.

    Biotransformation

    Le périndopril est une prodrogue. La biodisponibilité du périndoprilate, le métabolite actif, est de 27%. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.

    Elimination

    Le périndoprilate est éliminé dans l’urine et la demi-vie terminale de la fraction libre est d’environ 17 heures, permettant d’obtenir un état d’équilibre en 4 jours.

    Linéarité/non-linéarité

    Il a été démontré une relation linéaire entre la dose de périndopril et son exposition plasmatique.

    Populations particulières

    Sujets âgés :

    L’élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsi que chez les insuffisants cardiaques et rénaux.

    Insuffisants rénaux :

    Une adaptation posologique en cas d’insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré de cette insuffisance (clairance de la créatinine).

    En cas de dialyse :

    La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min.

    Pour les patients atteints de cirrhose :

    Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les patients cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n’est pas réduite et, par conséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Liées à l’indapamide :

    Absorption

    L’indapamide est rapidement et totalement absorbé par le tractus digestif.

    Le pic plasmatique maximal est atteint chez l'homme environ une heure après la prise orale du produit.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.

    Biotransformation et Elimination

    La demi-vie d'élimination est comprise entre 14 et 24 heures (en moyenne 18 heures). Les administrations répétées ne provoquent pas d'accumulation. L'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale (22 %) sous forme de métabolites inactifs.

    Populations particulières

    Insuffisants rénaux :

    Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chez l'insuffisant rénal.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé a une toxicité légèrement plus élevée que celle de ses composants. Les manifestations rénales ne paraissent pas potentialisées chez le rat. Cependant l'association fait apparaître une toxicité digestive chez le chien et des effets maternotoxiques majorés chez le rat (par rapport à périndopril).

    Néanmoins, ces effets indésirables se manifestent à des niveaux de doses largement supérieurs à ceux utilisés en thérapeutique.

    Les études précliniques réalisées séparément avec le périndopril et l’indapamide n’ont pas démontré de potentiel génotoxique ou cancérogène. Les études de toxicité sur la reproduction n’ont montré aucun signe d’embryotoxicité ou de tératogénicité et la fécondité n’a pas été pas altérée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose monohydrate, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Après ouverture du sachet : 30 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    30 et 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    30 et 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) dans un sachet contenant un dessiccant (gel de silice).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ZYDUS France

    ZAC DES HAUTES PATURES

    PARC D’ACTIVITES LES PEUPLIERS

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 411 2 3 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 300 446 5 0: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 300 411 1 6 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 300 446 3 6: 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 10/12/2021

    Dénomination du médicament

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé

    Périndopril tert-butylamine/Indapamide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que Périndopril/Indapamide ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Périndopril/Indapamide ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre Périndopril/Indapamide ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver Périndopril/Indapamide ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est une association de deux principes actifs, le périndopril et l’indapamide. Ce médicament est un anti-hypertenseur et est indiqué dans le traitement de l’hypertension chez l’adulte.

    Le périndopril appartient à la classe des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC).

    Il agit en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux. L’indapamide est un diurétique. Les diurétiques augmentent la quantité d’urine produite par les reins. Cependant, l’indapamide est différent des autres diurétiques ; il n’entraîne qu’une légère augmentation de la quantité d’urine produite. Ces deux principes actifs réduisent la pression artérielle et agissent ensemble pour la contrôler.

    Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique au périndopril ou à d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion, à l’indapamide ou à tout autre sulfamide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6;

    · si vous avez déjà eu des symptômes tels que des sifflements respiratoires, un brusque gonflement de la face ou de la langue, des démangeaisons intenses ou des éruptions cutanées sévères lors d’un traitement antérieur par IEC ou si un membre de votre famille a déjà eu ces symptômes quelles qu’en soient les circonstances (angio-oedème) ;

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle ;

    · si vous avez une maladie sévère du foie ou si vous souffrez d’une encéphalopathie hépatique (troubles neurologiques au cours d’atteinte du foie) ;

    · si vous avez une maladie sévère du rein avec diminution de l’apport sanguin au niveau rénal (sténose artérielle rénale),

    · si vous êtes dialysé ou si vous bénéficiez d’un autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE peut ne pas être adapté,

    · si vous avez un taux anormalement bas ou élevé de potassium sanguin ;

    · si une décompensation cardiaque non traitée est suspectée (importante rétention d’eau, difficultés à respirer) ;

    · si vous êtes enceinte de plus de 3 mois (il est également préférable d’éviter de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE en début de grossesse - voir « Grossesse et Allaitement ») ;

    · si vous allaitez.

    · si vous êtes actuellement traité par sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque (voir les rubriques « Avertissements et précautions » et «Autres médicaments et PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg »).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé:

    · si vous avez une sténose aortique (rétrécissement de l’artère principale alimentant le cœur) ou une cardiomyopathie hypertrophique (maladie du muscle cardiaque) ou une sténose de l’artère rénale (rétrécissement de l’artère rénale) ;

    · si vous avez une insuffisance cardiaque ou tout autre problème cardiaque ;

    · si vous avez des troubles rénaux ou si vous êtes sous dialyse ;

    · si vous avez des taux anormalement élevés d’une hormone appelée aldostérone dans le sang (aldostéronisme primaire) ;

    · si vous avez une maladie du foie ;

    · si vous souffrez d’une maladie du collagène (maladie de la peau) comme un lupus érythémateux disséminé ou une sclérodermie ;

    · si vous souffrez d’athérosclérose (rétrécissement des artères) ;

    · si vous souffrez d’hyperparathyroïdie (excès d'hormones parathyroïdiennes) ;

    · si vous souffrez de goutte ;

    · si vous êtes diabétique ;

    · si vous suivez un régime hyposodé ou si vous utilisez un substitut de sel contenant du potassium,

    · si vous prenez du lithium ou des épargneurs de potassium (spironolactone, triamtérène) ou des suppléments potassiques car leur utilisation avec PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE doit être évitée (voir la rubrique « Autres médicaments et PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé») ;

    · si vous êtes âgé ;

    · si vous avez présenté des réactions de photosensibilité ;

    · si vous avez une réaction allergique sévère avec un gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge qui peut rendre difficile la déglutition ou la respiration (angio-oedème), pouvant apparaître à n’importe quel moment au cours du traitement, arrêtez votre traitement et contactez immédiatement votre médecin ;

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

    o aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé ».

    · si vous êtes noir de peau, le risque de faire un angioedème est plus élevé et l’efficacité hypotensive diminuée,

    · si vous êtes hémodialysé par des membranes à haute perméabilité.

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angio-oedème est augmenté :

    o racécadotril (utilisé pour traiter la diarrhée),

    o sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisé pour éviter le rejet d’organes transplantés),

    o sacubitril (disponible en association à dose fixe avec valsartan), utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque chronique.

    Angioedème

    Des angio-œdèmes (réactions allergiques sévères avec un gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant entraîner une difficulté à avaler ou respirer) ont été rapportés chez les patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE.

    Ceci peut se produire à n’importe quel moment du traitement. Si vous présentez de tels symptômes, arrêtez tout de suite de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE et contactez immédiatement votre médecin. Voir rubrique 4.

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir la rubrique « Grossesse et Allaitement »).

    Informer également votre médecin que vous prenez PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE :

    · si vous devez subir une anesthésie et/ou une intervention chirurgicale ;

    · si vous avez souffert récemment de diarrhées et de vomissements, si vous êtes déshydraté ;

    · si vous devez subir une dialyse ou une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) (qui consiste à supprimer le cholestérol sanguin avec une machine), ;

    · si vous devez subir un traitement de désensibilisation pour réduire les effets d’une allergie aux piqûres d’abeilles ou de guêpes ;

    · si vous devez subir un examen médical nécessitant une injection d’un agent de contraste iodé (une substance qui rend les organes comme le rein ou l’estomac visibles aux rayons X) ;

    · si vous constatez une altération de votre vision ou une douleur dans un œil ou les deux yeux lors du traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE. Ce pourrait être un signe que vous développez un glaucome, c’est-à-dire une pression accrue dans votre œil ou vos yeux. Vous devez arrêter votre traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE et consulter votre médecin.

    Enfants et adolescents

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE ne doit pas être administré aux enfants et aux adolescents.

    Autres médicaments et PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Evitez de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE avec :

    · du lithium (utilisé pour traiter manies et dépression) ;

    · de l’aliskiren (utilisé dans le traitement de l’hypertension) si vous n’êtes pas diabétique ou si vous n’avez pas de troubles rénaux,

    · des diurétiques épargneurs de potassium (ex : triamtérène, amiloride,…), sels de potassium, autres médicaments pouvant augmenter le taux de potassium dans l’organisme (comme l’héparine et le cotrimoxazole aussi connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole),

    · de l’estramustine (utilisé dans le traitement du cancer),

    · d’autres médicaments utilisés dans le traitement de l’hypertension : inhibiteurs de l’enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine.

    Le traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE peut être affecté par d’autres médicaments. Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions. Si vous prenez l’un des médicaments suivants, parlez-en à votre médecin du fait de précautions d’emploi particulières :

    · autres médicaments pour traiter une hypertension, incluant un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé » et «Avertissements et précautions») u les diurétiques (médicaments qui augmentent la quantité d’urine produite par les reins);

    · épargneurs de potassium utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque : éplerenone et spironolactone aux doses comprises entre 12.5mg et 50mg par jour,

    · médicaments, qui sont le plus souvent utilisés pour traiter la diarrhée (racécadotril) ou pour éviter les rejets d’organes transplantés (sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir la rubrique “Avertissements et précautions”,

    · sacubitril/valsartan (utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque chronique). Voir rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé» et « Avertissements et précautions »,

    · médicaments anesthésiants,

    · produits de contraste iodés,

    · moxifloxacine, sparfloxacine (antibiotiques : médicaments utilisés pour traiter les infections),

    · méthadone (utilisée pour traiter les addictions),

    · procaïnamide (pour le traitement de battements cardiaques irréguliers),

    · allopurinol (pour le traitement de la goutte),

    · mizolastine, terfénadine ou astémizole (antihistaminiques pour le rhume des foins ou allergies),

    · corticostéroïdes utilisés pour traiter divers troubles : asthme sévère et arthrite rhumatoïde,

    · immunosuppresseurs utilisés pour le traitement de maladies auto-immunes ou suite à une transplantation chirurgicale pour prévenir le rejet (ex. : ciclosporine, tacrolimus),

    · érythromycine par injection (un antibiotique),

    · halofantrine (utilisé pour traiter certains types de paludisme),

    · pentamidine (utilisé pour traiter la pneumonie),

    · injection d’or (utilisée pour traiter la polyarthrite rhumatoïde),

    · vincamine (utilisé pour traiter des troubles symptomatiques cognitifs chez les personnes âgées en particulier les troubles de la mémoire),

    · bépridil (utilisé pour traiter l’angine de poitrine),

    · sultopride (pour le traitement des psychoses),

    · médicaments utilisés pour des problèmes du rythme cardiaque (ex. : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol),

    · cisapride, diphemanil (utilisés pour traiter les troubles gastriques et digestifs),

    · digoxine ou autres digitaliques (pour le traitement de problèmes cardiaques),

    · baclofène (pour traiter la raideur musculaire survenant notamment lors de scléroses multiples),

    · médicaments pour traiter le diabète tels qu’insuline, metformine ou gliptines,

    · calcium y compris les suppléments calciques,

    · laxatifs stimulants (ex. : sené),

    · anti-inflammatoires non-stéroïdiens (ex. : ibuprofène) ou dose élevée de salicylates (ex. : aspirine),

    · amphotéricine B par injection (pour traiter une infection fongique sévère),

    · médicaments pour traiter des troubles mentaux tels que dépression, anxiété, schizophrénie… (ex. : antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques),

    · tétracosactide (pour traiter la maladie de Crohn),

    · trimethoprime (pour le traitement d’infections),

    · vasodilatateurs incluant les dérivés nitrés (produits permettant de dilater les vaisseaux sanguins),

    · médicaments utilisés dans le traitement de l’hypotension, du choc ou de l’asthme (ex : éphédrine, noradrénaline ou adrénaline).

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé avec des aliments, des boissons et de l’alcool

    Il est conseillé de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE avant un repas.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez d’être enceinte, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE

    ZYDUS FRANCE avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Allaitement

    Vous ne devez pas prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE si vous allaitez.

    Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l’allaitement.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE est contre-indiqué chez les femmes qui allaitent.

    Votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est nouveau-né ou prématuré.

    Consultez votre médecin immédiatement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Généralement, PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE n’affecte pas la vigilance mais des réactions individuelles comme des étourdissements ou de fatigue en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients. Par conséquent, votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé contient du lactose monohydraté.

    Si votre médecin vous a informé que vous présentiez une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose recommandée est de un comprimé par jour. Votre médecin pourra être amené à modifier la posologie si vous souffrez d’insuffisance rénale. Le comprimé doit être avalé avec un verre d’eau en une prise quotidienne, de préférence le matin et avant le repas.

    Si vous avez pris plus de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé que vous n'auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous avez pris trop de comprimés, contactez immédiatement votre médecin ou l’hôpital le plus proche. L’évènement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension. Si une hypotension importante se produit (associée à des nausées, vomissements, crampes, étourdissements, somnolence, état confusionnel, changements dans la quantité d’urine produite par les reins), elle peut être combattue en allongeant le patient, jambes relevées.

    Si vous oubliez de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé :

    Il est important de prendre votre médicament chaque jour car un traitement régulier est plus efficace.

    Cependant, si vous avez oublié de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE, le jour suivant reprenez simplement votre traitement comme d’habitude.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé :

    Le traitement de l’hypertension artérielle étant généralement un traitement de longue durée, vous devez demander conseil à votre médecin avant de l’interrompre.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre ce médicament et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un ou l’autre des effets secondaires graves suivants :

    · étourdissements sévères ou évanouissements dus à l’hypotension (Fréquent) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · bronchospasme (sensation de serrement dans la poitrine, souffle bruyant et court), (Peu fréquent) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficulté à respirer (angio-œdème) (Voir rubrique 2 « Avertissements et précautions » (Peu fréquent) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 1000)

    · manifestations cutanées sévères telles que érythème multiforme (éruptions cutanées débutant souvent par des tâches rouges et des démangeaisons sur le visage, les bras ou les jambes) ou une éruption cutanée intense, un urticaire, un rougissement de la peau du corps entier, des démangeaisons sévères, des ampoules, la peau qui pèle et qui gonfle, une inflammation des membranes muqueuses (syndrome de Stevens Johnson) ou d’autres réactions allergiques, (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · troubles cardiovasculaires (battements cardiaques irréguliers, angine de poitrine (douleurs au niveau de la poitrine, de la mâchoire et du dos, provoquées par un effort physique), crise cardiaque (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · faiblesse des bras ou des jambes, ou problème d’élocution pouvant être les signes d’un éventuel accident vasculaire cérébral (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · inflammation du pancréas pouvant entraîner des douleurs abdominales et dorsales sévères accompagnées d’un sentiment de grand malaise (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse) pouvant être le signe d’une hépatite (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · battements du cœur irréguliers, mettant en jeu le pronostic vital, (Indéterminée),

    · troubles neurologiques rencontrés lors d’insuffisance hépatique (encéphalopathie hépatique) (Indéterminée).

    Par ordre décroissant de fréquence, les effets secondaires peuvent inclure :

    · Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10) : Réactions cutanées chez les sujets prédisposés aux réactions allergiques ou asthmatiques, maux de tête, étourdissement, vertiges, picotements, troubles de la vision, acouphènes (sensations de bruits dans les oreilles), toux, essoufflement (dyspnée), troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, douleur abdominale, troubles du goût, dyspepsie ou digestion difficile, diarrhée, constipation), réactions allergiques (telles que éruptions cutanées, démangeaisons), crampes musculaires, sensation de fatigue.

    · Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) : changements d’humeur, troubles du sommeil, urticaire, purpura (points rouges sur la peau), ampoules, troubles du rein, dysérection, transpiration, excès d’éosinophiles (catégorie de globules blancs), modification des paramètres biologiques ; augmentation du taux de potassium réversible à l’arrêt du traitement, diminution du taux de sodium, somnolence, évanouissements, palpitations (vous êtes conscient de vos battements cardiaques), tachycardie (battements cardiaques rapides), hypoglycémie (très faible taux de sucre dans le sang) chez les patients diabétiques, vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins), bouche sèche, réactions de photosensibilité (augmentation de la sensibilité de la peau au soleil), arthralgie (douleur articulaire), myalgie (douleur musculaire), douleur thoracique, malaise, œdème périphérique, fièvre, élévation du taux sanguin d’urée, élévation du taux sanguin de créatinine, chute.

    · Rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 1000): aggravation du psoriasis, modification des paramètres biologiques : augmentation du taux d’enzymes hépatiques, taux élevé de bilirubine sérique, fatigue.

    · Très rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000) : confusion, pneumonie éosinophile (une forme rare de pneumonie), rhinite (nez bouché ou qui coule), problèmes rénaux sévères, modifications de taux sanguins telle qu’une diminution du nombre de globules blancs et de globules rouges, diminution de l’hémoglobine, diminution du nombre de plaquettes, taux élevé de calcium dans le sang, troubles de la fonction hépatique.

    · Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : Tracé d’électrocardiogramme anormal, modifications des paramètres biologiques : diminution du taux de potassium, augmentation du taux d’acide urique et augmentation du taux de sucre dans le sang, rétrécissement de la vue (myopie), vision trouble, troubles visuels. Si vous souffrez de lupus érythémateux disséminé (une forme de maladie du collagène), celle-ci peut être aggravée, décoloration, engourdissement et douleur dans les doigts ou les orteils (phénomène de Raynaud).

    Des troubles du rein, du foie ou du pancréas et des modifications dans les paramètres biologiques (prise de sang) peuvent survenir. Votre médecin peut avoir à vous prescrire des prises de sang pour surveiller votre état.

    Des urines concentrées (de couleur foncée), nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion et crises pouvant s’expliquer par une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique. Si vous développez ces symptômes, veuillez contacter votre médecin au plus vite.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr­

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et les plaquettes. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) : Après ouverture du sachet : 30 jours.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé  

    · La substance active est :

    Périndopril................................................................................................................... 3,338 mg

    sous forme de périndopril tert-butylamine ...................................................................... 4,00 mg

    Indapamide................................................................................................................... 1,25 mg

    Pour un comprimé.

    · Les autres composants sont :

    Lactose monohydrate, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Qu’est-ce que PERINDOPRIL/INDAPAMIDE ZYDUS FRANCE 4 mg/1,25 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé blanc à blanc crème, en forme de bâtonnet, biconvexe.

    30 et 90 comprimés sous plaquettes (Aluminium/Aluminium).

    30 et 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) dans un sachet contenant un dessicant (gel de silice).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZYDUS France

    ZAC DES HAUTES PATURES

    PARC D’ACTIVITES LES PEUPLIERS

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZYDUS France

    ZAC DES HAUTES PATURES

    PARC D’ACTIVITES LES PEUPLIERS

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    Fabricant  

    ZYDUS France

    ZAC DES HAUTES PATURES

    PARC D’ACTIVITES LES PEUPLIERS

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    ou

    CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES

    ZAC DES SUZOTS

    35 RUE DE LA CHAPELLE

    63450 SAINT-AMANT-TALLENDE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).