PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64658210
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09BA04PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé est une association de deux substances actives, le périndopril et l’indapamide. Ce médicament est un anti‑hypertenseur et est indiqué dans le traitement de l’hypertension artérielle, chez les patients pour lesquels la pression artérielle est insuffisamment contrôlée par périndopril seul.Le périndopril appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Ceux-ci agissent en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux. L’indapamide est un diurétique. Les diurétiques augmentent la quantité d’urine produite par les reins. Cependant, l’indapamide est différent des autres diurétiques ; il n’entraîne qu’une légère augmentation de la quantité d’urine produite. Ces deux principes actifs réduisent la pression artérielle et agissent ensemble pour la contrôler.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 29/04/2009
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : TEVA SANTE

    Les compositions de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé INDAPAMIDE 819 1,25 mg SA
    Comprimé TERT-BUTYLAMINE DE PÉRINDOPRIL 9586 4 mg SA
    Comprimé PÉRINDOPRIL 52431 3,34 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3929707
    • Code CIP3 : 3400939297071
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 27/02/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3929759
    • Code CIP3 : 3400939297590
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 30/01/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 12/12/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Périndopril.......................................................................................................................... 3,34 mg

    sous forme de : Périndopril tert-butylamine............................................................................. 4,0 mg

    Indapamide......................................................................................................................... 1,25 mg

    Pour un comprimé.

    Excipient à effet notoire : lactose

    Chaque comprimé contient 67,48 mg de lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimés oblongs blancs, légèrement biconvexes, à bords biseautés.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypertension artérielle essentielle.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé est indiqué chez les patients pour lesquels la pression artérielle est insuffisamment contrôlée par périndopril seul.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie habituelle est d’un comprimé de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, par jour, en une prise, de préférence le matin avant le repas.

    Quand cela est possible, il est recommandé d’adapter individuellement les posologies des composants. PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé doit être utilisé si la pression artérielle est insuffisamment contrôlée par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 2 mg/0,625 mg (si disponible). Le passage direct de la monothérapie à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé peut être envisagé s’il s’avère cliniquement opportun.

    Sujet âgé (Voir rubrique 4.4)

    Le traitement doit être initié après prise en compte de la réponse tensionnelle et de la fonction rénale.

    Insuffisance rénale (voir rubrique 4.4)

    Le traitement est contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min).

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30‑60 ml/min), il est recommandé d’initier le traitement à la posologie appropriée de l’association libre.

    Chez les patients ayant une clairance de la créatinine supérieure ou égale à 60 ml/min, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    Le suivi habituel comprend un contrôle périodique de la créatinine et du potassium.

    iInsuffisance hépatique (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2)

    Le traitement est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère.

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité du périndopril/indapamide dans la population pédiatrique n’ont pas été établies.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l’adolescent.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    Liées au périndopril :

    · hypersensibilité au périndopril ou à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion ;

    · antécédent d'angio‑œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ;

    · angio‑œdème héréditaire ou idiopathique ;

    · deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6) ;

    · l’association de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre‑indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m²) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    · Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).

    · Traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5).

    · Sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose de l'artère rénale sur rein fonctionnellement unique (voir rubrique 4.4).

    Liées à l’indapamide :

    · hypersensibilité à l’indapamide ou à tout autre sulfamide ;

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) ;

    · encéphalopathie hépatique ;

    · insuffisance hépatique sévère ;

    · hypokaliémie ;

    · en règle générale, ce médicament est déconseillé en cas d’association avec des médicaments non anti‑arythmiques pouvant provoquer des torsades de pointe (voir rubrique 4.5) ;

    · allaitement (voir rubrique 4.6).

    Liées à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA:

    · hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    En raison du manque de recul thérapeutique, PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé ne doit pas être utilisé chez :

    · les patients dialysés ;

    · les patients en insuffisance cardiaque décompensée non traitée.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Liées au périndopril et à l’indapamide

    Lithium

    L’utilisation de lithium avec l’association de périndopril et indapamide n’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    Liées au périndopril

    Neutropénie/agranulocytose/thrombocytopénie/anémie

    Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombopénie et d’anémie ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est rare qu’une neutropénie survienne chez les patients ayant une fonction rénale normale et aucun autre facteur de risque. Le périndopril doit être utilisé avec précaution chez des patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immunosuppresseur, de l’allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs de risque, en particulier s’il existe une altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont présenté des infections graves, qui, dans quelques cas, ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive. Si le périndopril doit être utilisé chez de tels patients, une surveillance régulière de la formule sanguine (comptage des globules blancs) est conseillée et les patients devront être prévenus de signaler tout signe d’infection (ex : mal de gorge, fièvre) (voir rubrique 4.5 et 4.8).

    Hypertension rénovasculaire

    Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un IEC, le risque d’hypotension et d’insuffisance rénale est majoré (voir rubrique 4.3). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modifications mineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale..

    Hypersensibilité/angio-œdème

    Un angio‑œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le périndopril. Ceci peut survenir à n’importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, le périndopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit être gardé sous surveillance jusqu'à disparition complète des symptômes. Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques se soient montrés utiles pour soulager les symptômes.

    L'angio‑œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. En cas d’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une prise en charge appropriée doit être immédiatement effectuée, par une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1 000 (0,3 ml à 0,5 ml) et/ou des mesures assurant la libération des voies aériennes.

    Il a été rapporté que l’incidence d’angio‑œdème était plus élevée chez les sujets noirs prenant des IEC que chez les sujets non noirs.

    Les patients ayant un antécédent d’angio‑œdème non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peuvent avoir un risque accru d’angio‑œdème sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.3.).

    Un angio‑œdème intestinal a été rarement signalé chez des patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n’était pas précédé d’un angio‑œdème facial et les taux de C‑1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scanner abdominal, une échographie, ou lors d’une chirurgie et les symptômes ont disparu à l’arrêt de l’IEC. L’angio‑œdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril les inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entrainer un risque accru d’angio‑œdème (par exemple gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.

    Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation

    Des cas isolés de réactions anaphylactoïdes prolongées menaçant la vie du patient ont été rapportés lors de l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion pendant un traitement de désensibilisation avec du venin d’hyménoptère (abeille, guêpes). Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients allergiques traités pour désensibilisation et évités chez ceux qui vont recevoir une immunothérapie par venin (sérum anti‑venin). Néanmoins, ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion pendant au moins 24 heures chez les patients nécessitant à la fois un traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion et une désensibilisation.

    Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)

    Rarement, des patients prenant des IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d’une aphérèse des LDL avec adsorption sur du sulfate de dextran.

    Ces réactions ont pu être évitées chez les patients en suspendant temporairement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.

    Patients hémodialysés

    Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité (par ex. : AN 69®) et traités avec un IEC. Il conviendra d’utiliser un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe d’antihypertenseur chez ces patients.

    Hyperaldostéronisme primaire

    Les patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez ces patients.

    Diurétiques épargneurs de potassium, sels de potassium

    L’association de périndopril et de diurétiques épargneurs de potassium ou de sels de potassium n’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    Grossesse

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Liées à l’indapamide

    Encéphalopathie hépatique

    Si la fonction hépatique est altérée, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.

    Photosensibilité

    Des cas de photosensibilité ont été rapportés avec des diurétiques thiazidiques ou apparentés (voir rubrique 4.8.). Si une réaction de photosensibilité survient pendant le traitement, il est recommandé de l’interrompre. Si l’administration d’un diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées du soleil et des UVA artificiels.

    Précautions d'emploi :

    Communes au périndopril et à l’indapamide

    Insuffisance rénale

    En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre‑indiqué.

    Chez certains patients hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan sanguin témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement doit être interrompu et éventuellement repris soit à faible dose soit avec un seul des constituants.

    Chez ces patients, le suivi habituel comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, après deux semaines de traitement puis tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique. L’insuffisance rénale a été principalement rapportée chez les patients en insuffisance cardiaque sévère ou présentant une insuffisance rénale sous‑jacente, en particulier par sténose de l’artère rénale.

    Ce médicament n’est généralement pas recommandé en cas de sténose de l’artère rénale bilatérale ou de rein fonctionnel unique.

    Hypotension et déplétion hydrosodée

    Il existe un risque d’hypotension soudaine en cas de déplétion sodique préexistante (en particulier chez les patients présentant une sténose de l’artère rénale). Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront donc systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.

    Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.

    Une hypotension transitoire n'est pas une contre‑indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite, soit avec un seul des constituants.

    Kaliémie

    L'association de périndopril et d'indapamide n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Comme avec tout antihypertenseur associé à un diurétique, un contrôle régulier des taux de potassium plasmatique doit être effectué.

    Excipients

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Liées au périndopril

    Toux

    Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

    Population pédiatrique

    L'efficacité et la tolérance de périndopril chez l'enfant et l’adolescent, seul ou associé, n'ont pas été établies.

    Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc.)

    Une stimulation importante du système rénine‑angiotensine‑aldostérone a été observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime hyposodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients dont la pression artérielle était initialement basse, en cas de sténose de l’artère rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose œdémato‑ascitique.

    Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle. Occasionnellement, ceci peut survenir, bien que rarement, de façon aiguë à tout moment du traitement.

    Chez ces patients, le traitement doit être initié à faible dose et augmenté progressivement.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Patients âgés

    La fonction rénale et la kaliémie doivent être évaluées avant le début du traitement. La posologie initiale sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, particulièrement en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute survenue brutale d’une hypotension.

    Patients ayant une athérosclérose connue

    Le risque d'hypotension existe chez tous les patients, mais une attention particulière sera apportée aux patients présentant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en initiant le traitement à faible dose.

    Hypertension rénovasculaire

    Le traitement de l'hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles chez les patients présentant une hypertension rénovasculaire et qui sont dans l'attente d’une chirurgie correctrice ou lorsque la chirurgie n'est pas possible.

    Si PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg est prescrit à des patients ayant une sténose de l’artère rénale connue ou suspectée, le traitement doit être instauré à l’hôpital à faible dose avec une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.

    Insuffisance cardiaque/insuffisance cardiaque sévère

    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulinodépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. Ne pas interrompre un traitement par bêta‑bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne : l'IEC doit être ajouté au bêta‑bloquant

    Patients diabétiques

    Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l’hyperkaliémie), PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg n’est pas recommandé car le traitement doit être initié sous contrôle médical, à dose initiale réduite

    Chez les patients diabétiques sous antidiabétiques oraux ou insuline, la glycémie doit être étroitement surveillée, en particulier pendant le premier mois de traitement avec un IEC.

    Différences ethniques

    Comme pour les autres IEC, le périndopril est apparemment moins efficace sur la baisse de pression artérielle chez les patients noirs que chez les autres, probablement en raison de la fréquence plus élevée des états de rénine basse dans la population noire.

    Chirurgie/anesthésie

    Les IEC sont susceptibles de provoquer une hypotension en cas d’anesthésie, en particulier si l’agent anesthésique utilisé possède un potentiel hypotenseur.

    Il est donc recommandé d’interrompre les IEC de longue durée d’action comme le périndopril si possible la veille de l’intervention.

    Sténose de la valve mitrale ou aortique/cardiomyopathie hypertrophique

    Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une obstruction de la voie d’éjection du ventricule gauche.

    Insuffisance hépatique

    Les IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par une jaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n’est pas élucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou qui présentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et bénéficier d’une surveillance médicale appropriée (voir rubrique 4.8).

    Hyperkaliémie

    Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale.. Les facteurs de risque d’hyperkaliémie sont une insuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l’âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par ex. : spironolactone, éplérénone, triamtérène, amiloride), de suppléments potassiques ou de substituts du sel contenant du potassium, ou prise d’autres traitements augmentant la kaliémie (par ex. : héparine, triméthoprime, cotrimoxazole également connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier antagonistes de l’aldostérone ou antagonistes des récepteurs de l’angiotensine, acide acétylsalicylique ≥ 3g/jour, inhibiteurs COX-2 et AINS non sélectifs, immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus. L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, ou de substituts de sel contenant du potassium, en particulier chez des patients ayant une fonction rénale altérée, peut provoquer une élévation significative de la kaliémie. L’hyperkaliémie peut entraîner des arythmies graves, parfois fatales. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine ainsi que les agents susmentionnés doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées.

    Liées à l’indapamide

    Équilibre hydro-électrolytique

    Natrémie :

    Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers. Tout traitement diurétique peut provoquer une diminution des taux de sodium susceptible d’avoir de graves conséquences. La baisse de la natrémie peut initialement être asymptomatique et un contrôle régulier est donc indispensable. Il doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).

    L’hyponatrémie associée à une hypovolémie peut entrainer une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perte concomitante d’ions chlores peut conduire à une alcalose métabolique secondaire compensatoire : l’incidence et l’amplitude de cet effet sont faibles.

    Kaliémie :

    Une déplétion potassique avec hypokaliémie constitue un risque majeur avec les diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à haut risque telles que les sujets âgés et/ou dénutris qu’ils soient polymédicamentés ou non, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens et les insuffisants cardiaques.

    Dans de tels cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque d’arythmies.

    Allongement de l’intervalle QT :

    Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue d’arythmies sévères, en particulier des torsades de pointe, potentiellement fatales.

    Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine de traitement.

    Si une hypokaliémie est détectée, elle doit être corrigée.

    Calcémie :

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés sont susceptibles de diminuer l'excrétion urinaire du calcium et d’entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie importante peut être reliée à une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, le traitement doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

    Glycémie :

    Le contrôle de la glycémie est important chez les patients diabétiques, en particulier lorsque les taux de potassium plasmatiques sont bas.

    Acide urique :

    Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.

    Fonction rénale et diurétiques

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit < 220 µmol/l pour un adulte).

    Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être ajustée pour tenir compte de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft :

    ClCr = (140 - âge) × poids/0,814 × créatininémie

    (avec : l'âge exprimé en années, le poids corporel en kilogrammes et la concentration plasmatique de créatinine en micromoles/l).

    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.

    L'hypovolémie, résultant de la perte en eau et en sodium provoquée par le diurétique en début de traitement entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation des taux plasmatiques d’urée et de créatinine. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez les patients dont la fonction rénale est normale mais peut cependant aggraver une insuffisance rénale préexistante.

    Sportifs

    L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient une substance active pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Myopie Aiguë et Glaucome Aigu Secondaire à Angle Fermé

    Les médicaments à base de sulfamides ou dérivés de sulfamide, peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique donnant lieu à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut induire une perte de la vision permanente. La première mesure à adopter est l'arrêt du traitement le plus rapidement possible.

    Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à la chirurgie peut s'avérer nécessaire si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure les antécédents d'allergies aux sulfamides ou à la pénicilline.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Communes au périndopril et à l'indapamide

    Associations déconseillées

    + Lithium

    Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. L'utilisation concomitante de diurétiques thiazidiques peut augmenter la lithémie et accroître le risque de toxicité du lithium avec les IEC. L'utilisation de l'association périndopril/indapamide avec le lithium n’est pas recommandée mais, si une utilisation concomitante est nécessaire, un contrôle attentif des taux de lithiémie devra être réalisé (voir rubrique 4.4).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Baclofène

    Potentialisation de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et de la fonction rénale et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris acide acétylsalicylique à haute doses)

    Lorsque les IEC sont administrés simultanément avec des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (comme l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires, les inhibiteurs de la COX-2 et les AINS non sélectifs), une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire. L'administration concomitante d'IEC et d'AINS peut conduire à une augmentation du risque de détérioration de la fonction rénale, y compris une éventuelle insuffisance rénale aiguë, et une augmentation de la kaliémie, en particulier chez les patients atteints de troubles préexistants la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, en particulier chez les personnes âgées. Les patients doivent être suffisamment hydratés et il est recommandé de surveiller la fonction rénale dès le début du traitement par l'association, et périodiquement par la suite.

    Associations à prendre en compte

    + Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques

    Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).

    + Autres antihypertenseurs

    L'utilisation concomitante d'autres antihypertenseurs avec périndopril/indapamide peut résulter en un effet additionnel sur la baisse de pression artérielle.

    Liées au périndopril

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine‑angiotensine‑aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Médicaments entrainant une hyperkaliémie

    Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter le risque de survenue d’une hyperkaliémie comme : l’aliskiren, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potasssium, les IEC, les ARA-II, les AINS, les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus et le triméthoprime. L’association de ces médicaments augmente le risque d’hyperkaliémie.

    Associations contre-indiquées

    + Aliskiren

    Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.

    + Traitements par circulation extra-corporelle

    Les traitements par circulation extra-corporelle entrainant un contact avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l’hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (ex. membranes de polyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d’un risque de réactions anaphylactoïdes (voir rubrique 4.3). Si ce type de traitement est nécessaire, l’utilisation d’un autre type de membrane de dialyse ou d’une classe d’agent antihypertenseur différente doit être envisagée.

    + Sacubitril/valsartan

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Associations déconseillées

    + Aliskiren

    Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que les diabétiques ou insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4).

    + Traitement associant un IEC avec un ARA II

    Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteints d’athérosclérose diagnostiquée, d’insuffisance cardiaque ou chez les patients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitant par IEC et ARA II est associé à une fréquence plus élevée d’hypotension, de syncope, d’hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aigue) en comparaison au traitement en monothérapie par une molécule agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (ex : association d’un IEC avec un ARA II) doit être limité à des cas individuels et définis, avec une surveillance renforcée de la fonction rénale, du taux de potassium et de la pression artérielle (voir rubrique 4.4).

    + Estramustine

    Risque d’augmentation des effets indésirables tel qu’un œdème angioneurotique (angioedème).

    + Diurétiques épargneurs de potassium (spironolactone, triamtérène, seuls ou associés), suppléments potassiques ou substituts du sel contenant du potassium

    Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par périndopril. Les IEC atténuent la perte de potassium induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex : spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent conduire à une augmentation significative de la kaliémie (potentiellement létale). Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de périndopril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du périndopril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, ces médicaments doivent être utilisés avec précaution et avec un contrôle fréquent de la kaliémie et de l'ECG.

    + Cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

    Les patients traités de façon concomitante avec du cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent avoir un risque plus élevé d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants) :

    Des études épidémiologiques ont suggéré que l’association d’IEC et d’antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer une majoration de l’effet hypoglycémiant avec un risque d’hypoglycémie. Ce phénomène semble se produire plus particulièrement au cours des premières semaines de l’association de ces traitements et chez les patients présentant une insuffisance rénale. La survenue d’épisodes hypoglycémiques est très rare (amélioration de la tolérance au glucose ayant pour conséquence une diminution des besoins en insuline).

    + Diurétiques non-épargneurs de potassium

    Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujet à une forte diminution de la pression artérielle après l’instauration du traitement par un IEC.

    L’effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d’instaurer le traitement par des doses faibles et progressives de périndopril.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir causé une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, le diurétique doit être interrompu avant d’instaurer un IEC ; dans ce cas, un diurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit ou l’IEC doit être instauré à une dose faible augmentée progressivement.

    Dans le traitement diurétique de l’insuffisance cardiaque congestive, l’IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit la dose du diurétique non épargneur de potassium associé.

    Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.

    + Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)

    Avec l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12.5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d’IEC :

    Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avec une fraction d’éjection <40%, et précédemment traitée avec un IEC et un diurétique de l’anse, il existe un risque d’hyperkaliémie, potentiellement fatale, particulièrement en cas de non-respect des recommandations de prescription de cette association. Avant instauration de l’association, vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale.

    Un contrôle strict de la kaliémie et de la créatinémie est recommandé une fois par semaine le premier mois du traitement et une fois par mois les mois suivants.

    + Racécadotril

    Les IEC (par exemple périndopril) sont connus pour causer des angio‑œdèmes. Ce risque peut être accru lors de l’utilisation concomitante avec du racécadotril (médicament utilisé contre les diarrhées aiguës).

    + Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

    Les patients traités de façon concomitante avec un inhibiteur de mTOR peuvent avoir un risque plus élevé d’angio‑œdème (voir rubrique 4.4).

    Associations à prendre en compte

    + Antihypertenseurs et vasodilatateurs

    La prise concomitante de ces médicaments peut induire une augmentation des effets hypotenseurs du périndopril. L’utilisation concomitante avec de la nitroglycérine et d’autres nitrates, ou d’autres vasodilatateurs peut induire une baisse supplémentaire de la pression artérielle.

    + Allopurinol, agents cytostatiques ou immunosuppresseurs, corticoïdes (voie générale) ou procaïnamide

    L'administration concomitante avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner un risque accru de leucopénie.

    + Anesthésiques

    Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent majorer les effets hypotenseurs de certains produits anesthésiques.

    + Diurétiques (thiazidiques ou diurétiques de l'anse)

    Un traitement diurétique antérieur à forte dose peut provoquer une déplétion volémique et un risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par périndopril.

    + Sels d'or

    Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissements et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections de sels d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont périndopril) de façon concomitante.

    + Gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)

    Augmentation du risque d’angio-œdème imputable à la diminution de l’activité de la dipeptidylpeptidase IV (DPP-IV) causée par la gliptine, chez les patients co-traités avec un IEC.

    + Sympathomimétiques

    Les sympathomimétiques peuvent diminuer les effets antihypertenseurs des IEC.

    + Ciclosporine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Héparine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    Liées à l'indapamide

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Médicaments induisant des torsades de pointe

    En raison du risque d'hypokaliémie, l'indapamide doit être administré avec précaution lorsqu'il est associé à des médicaments induisant des torsades de pointe comme les antiarythmiques de classe IA (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, bretylium, sotalol), certains neuroleptiques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), et autres neuroleptiques (pimozide), et d’autres substances telles que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV, méthadone, astémizole et terfénadine. Prévention de l'hypokaliémie et correction si besoin : surveillance de l'intervalle QT.

    + Médicaments hypokaliémiants : amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes systémiques et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants

    Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif). Surveillance de la kaliémie et correction si besoin. A prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique avec des glycosides cardiaques. Utiliser des laxatifs non stimulants.

    + Digitaliques

    Les faibles taux de potassium favorisent les effets toxiques des digitaliques. La kaliémie et l'ECG doivent être contrôlés et le traitement reconsidéré si nécessaire.

    Associations à prendre en compte

    + Metformine

    Acidose lactique due à la metformine provoquée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et en particulier aux diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 micromoles/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 micromoles/l) chez la femme.

    + Produits de contraste iodés

    En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. Une réhydratation doit être effectuée avant administration du produit iodé.

    + Calcium (sels de)

    Risque d'augmentation de la calcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.

    + Ciclosporine, tacrolimus

    Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, /tacrolimus même en l'absence de déplétion hydrosodée.

    + Corticoïdes, tétracosactide (voie générale)

    Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Compte-tenu des effets respectifs de chacune des deux substances présentes dans l'association sur la grossesse et l'allaitement, l'utilisation de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé n'est pas recommandée pendant le premier trimestre de grossesse. PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé est contre-indiqué pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé est contre-indiqué pendant l'allaitement, c'est pourquoi une solution doit être envisagée, soit interrompre l'allaitement, soit interrompre le traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé en prenant en compte l'importance de ce traitement pour la mère.

    Grossesse

    Lié au périndopril

    L'utilisation des IEC n'est pas recommandée pendant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4).L'utilisation des IEC est contre-indiquée pendant le deuxième et le troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligoamnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nourrissons de mère traitée par IEC doivent être surveillés pour détecter une éventuelle hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Lié à l'indapamide

    Il n’existe pas de données où il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l’utilisation de l’indapamide chez la femme enceinte. Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques pendant le troisième trimestre de la grossesse peut réduire le volume plasmatique maternel et le débit sanguin utéro-placentaire pouvant entraîner une ischémie fœto-placentaire et un retard de croissance.

    De plus, quelques rares cas d'hypoglycémie et de thrombopénie néonatales ont été rapportés suite à une exposition proche du terme. Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de l’indapamide pendant la grossesse.

    Allaitement

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA est contre-indiqué pendant l'allaitement.

    Lié au périndopril

    Comme aucune information n'est disponible sur l'utilisation du périndopril pendant l'allaitement, le périndopril n'est pas recommandé et un traitement alternatif avec un profil de sécurité mieux établi pendant l'allaitement est préférable, tout particulièrement s'il s'agit d'un nouveau-né ou d'un prématuré.

    Lié à l'indapamide

    L'indapamide est excrété dans le lait maternel. Une hypersensibilité aux produits dérivés des sulfamides, une hypokaliémie et un ictère nucléaire du nouveau-né peuvent survenir. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.

    L'indapamide est étroitement lié aux diurétiques thiazidiques qui sont impliqués dans la réduction ou même la suppression de lait au cours de l'allaitement. L’indapamide est contre indiqué pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Liés au périndopril et à l’indapamide

    Les études de toxicité sur la reproduction n’ont montré aucun effet sur la fertilité chez les rats femelles et mâles (voir rubrique 5.3). Aucun effet sur la fertilité n’est attendu chez l’Homme.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Liés au périndopril, à l’indapamide et à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg :

    Les deux substances actives, prises séparément ou associées n’ont pas d’impact direct sur la vigilance mais des réactions individuelles en relation avec une faible pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, en particulier en début de traitement ou lors de l'association à un autre médicament antihypertenseur.

    Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    L'administration de périndopril inhibe l'axe rénine‑angiotensine‑aldostérone et tend à réduire la perte potassique provoquée par l'indapamide. Quatre pour cent des patients traités par périndopril/indapamide 4 mg/1,25 mg, comprimé ont présenté une hypokaliémie (taux de potassium < 3,4 mmol/l).

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont :

    - avec le périndopril : étourdissement, céphalées, paresthésie, dysgueusie, troubles visuels, vertiges, acouphènes, hypotension, toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, dyspepsie, diarrhée, nausée, vomissement, prurit, rash, crampes musculaires et asthénie,

    - avec l’indapamide : réactions d’hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les patients présentant une prédisposition aux réactions allergiques et asthmatiques et aux éruptions maculopapuleuses.

    Résumé tabulé des effets indésirables

    Les effets indésirables suivants ont été observés lors des essais cliniques et/ou de l’utilisation post-AMM et classés selon les fréquences suivantes :

    Très fréquent (³ 1/10)

    Fréquent (³ 1/100, < 1/10)

    Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100)

    Rare (³ 1/10 000, < 1/1 000)

    Très rare (< 1/10 000),

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    MedDRA

    Système organe

    Effets indésirables

    Fréquence

    Périndopril

    Indapamide

    Infections et infestations

    Rhinite

    Très rare

    -

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Eosinophilie

    Peu fréquent*

    -

    Agranulocytose (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    Très rare

    Anémie aplasique

    -

    Très rare

    Pancytopénie

    Très rare

    -

    Leucopénie

    Très rare

    Très rare

    Neutropénie (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Anémie hémolytique

    Très rare

    Très rare

    Thrombocytopénie (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    Très rare

    Une anémie (voir rubrique 4.4) a été rapportée avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés).

    Très rare

    Très rare

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (réactions d’hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les sujets prédisposés aux réactions allergiques ou asthmatiques).

    -

    Fréquent

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    Peu fréquent*

    -

    Hyperkaliémie réversible à l’arrêt du traitement (voir rubriques 4.4)

    Peu fréquent*

    -

    Hyponatrémie (voir rubrique 4.4).

    Peu fréquent*

    Inconnu

    Hypercalcémie

    Rare

    Rare

    Hyponatrémie avec hypovolémie à l'origine de déshydratation et d'hypotension orthostatique

    Inconnu

    Inconnu

    Déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave chez certaines populations à haut risque (voir rubrique 4.4)

    -

    Inconnu

    Affections psychiatriques

    Changement d’humeur

    Peu fréquent

    -

    Troubles du sommeil

    Peu fréquent

    -

    Confusion

    Très rare

    -

    Affections du système nerveux

    Etourdissements

    Fréquent

    -

    Céphalées

    Fréquent

    Rare

    Paresthésie

    Fréquent

    Rare

    Dysgueusie

    Fréquent

    -

    Somnolence

    Peu fréquent*

    -

    Syncope

    Peu fréquent*

    Inconnu

    Accident vasculaire cérébral, probablement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    En cas d’insuffisance hépatique, la survenue d’une encéphalopathie hépatique est possible (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    -

    Inconnu

    Affections oculaires

    Troubles visuels

    Fréquent

    Inconnu

    Myopie (voir rubrique 4.4)

    -

    Inconnu

    Vision trouble

    -

    Inconnu

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Vertiges

    Fréquent

    Rare

    Acouphènes

    Fréquent

    -

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Peu fréquent*

    -

    Tachycardie

    Peu fréquent*

    -

    Angor (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Arythmie (incluant bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire)

    Très rare

    Très rare

    Infarctus du myocarde, probablement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Torsades de pointes (potentiellement fatales) (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    -

    Inconnu

    Affections vasculaires

    Hypotension (et effets liés à l’hypotension) (voir rubrique 4.4)

    Fréquent

    Très rare

    Vascularite

    Peu fréquent*

    -

    Phénomène de Raynaud

    Indéterminée

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux (voir rubrique 4.4)

    Fréquent

    -

    Dyspnée

    Fréquent

    -

    Bronchospasme

    Peu fréquent

    -

    Pneumonie à éosinophiles

    Très rare

    -

    Affections gastro-intestinales

    Douleurs abdominales

    Fréquent

    -

    Constipation

    Fréquent

    Rare

    Diarrhée

    Fréquent

    -

    Dyspepsie

    Fréquent

    -

    Nausées

    Fréquent

    Rare

    Anorexie

    Fréquent

    Fréquent

    Vomissements

    Fréquent

    Peu fréquent

    Bouche sèche

    Fréquent

    Fréquent

    Pancréatite

    Très rare

    Très rare

    Affections hépato-biliaires

    Hépatite (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    Inconnu

    Anomalies de la fonction hépatique

    -

    Très rare

    Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

    Prurit

    Fréquent

    -

    Rash

    Fréquent

    -

    Rash maculo-papuleux

    -

    Fréquent

    Urticaire (voir rubrique 4.4)

    Peu fréquent

    Très rare

    Angioedème (voir rubrique 4.4)

    Peu fréquent

    Très rare

    Purpura

    -

    Peu fréquent

    Hyperhidrose

    Peu fréquent

    -

    Réactions de photosensibilité

    Peu fréquent*

    Inconnu

    Pemphigoïde

    Peu fréquent*

    -

    Aggravation du psoriasis

    Rare*

    -

    Erythème multiforme

    Très rare

    -

    Nécrolyse épidermique toxique

    -

    Très rare

    Syndrome de Stevens-Johnson

    -

    Très rare

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Crampes musculaires

    Fréquent

    -

    Possibilité d’une aggravation d’un lupus érythémateux disséminé aigu préexistant

    Peu frequent

    Peu fréquent

    Arthralgie

    Peu fréquent*

    -

    Myalgie

    Peu fréquent*

    -

    Affections du rein et des voies urinaires

    Insuffisance rénale

    Peu fréquent

    -

    Insuffisance rénale aigüe

    Très rare

    -Très rare

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Impuissance

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Dysérection

    Peu fréquent

    -

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthenie

    Fréquent

    -

    Douleur thoracique

    Peu fréquent*

    -

    Malaise

    Peu fréquent*

    -

    Œdème périphérique

    Peu fréquent*

    -

    Fièvre

    Peu fréquent*

    -

    Fatigue

    -

    Rare

    Investigations

    Augmentation de l’urée sanguine.

    Peu fréquent*

    -

    Augmentation de la créatininémie.

    Peu fréquent*

    -

    Elévation de la bilirubine sérique

    Rare

    -

    Elévation des enzymes hépatiques

    Rare

    Inconnu

    Diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    -

    Elévation de la glycémie

    -

    Inconnu

    Elévation de l'uricémie

    -

    Inconnu

    Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    -

    Inconnu

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Chutes

    Peu fréquent*

    -

    * Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les effets indésirables rapportés après la commercialisation (notifications spontanées).

    Des cas de syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique (SIADH) ont été rapportés avec d’autres IEC. Le SIADH peut être considéré comme une complication très rare mais cependant possible d'un traitement par IEC, dont le périndopril.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site Internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    L'effet indésirable le plus probable en cas de surdosage est l'hypotension, parfois associée à des nausées, vomissements, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (par hypovolémie). Des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie) peuvent survenir.

    Prise en charge

    Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.

    Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus dorsal en position déclive. Si nécessaire, une perfusion IV de solution isotonique de chlorure de sodium peut être administrée ou tout autre moyen d'expansion volémique peut être utilisé. Le périndoprilate, la forme active du périndopril est dialysable (voir rubrique 5.2).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : périndopril et diurétiques, code ATC : C09BA04.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA est une association de périndopril, sel de tert-butylamine, un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, et d'indapamide, un diurétique chlorosulfamoylé. Ses propriétés pharmacologiques découlent de celles de chacun des composés pris séparément auxquelles il convient d'ajouter celles dues à l'action additive synergique des deux produits associés.

    Mécanisme d’action

    Lié à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA entraîne une synergie additive des effets antihypertenseurs des deux composants.

    Lié au périndopril

    Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice ; cette enzyme stimule également la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien, et la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice, en heptapeptides inactifs.

    Il en résulte :

    · une diminution de la sécrétion d'aldostérone.

    · une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif.

    · une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

    L'action antihypertensive du périndopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

    Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate. Les autres métabolites sont inactifs.

    Le périndopril réduit le travail du cœur :

    · par un effet vasodilatateur veineux, vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines : diminution de la pré-charge.

    · par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.

    Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis en évidence :

    · une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droit.

    · une diminution des résistances vasculaires périphériques totales.

    · une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l'index cardiaque.

    · une augmentation des débits sanguins régionaux musculaires.

    Les épreuves d'effort sont également améliorées.

    Lié à l’indapamide

    L’indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indole, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique, qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.

    Effets pharmacodynamiques

    Liés à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA

    Chez l'hypertendu, quel que soit l'âge, ce médicament exerce un effet antihypertenseur dose‑dépendant sur les pressions artérielles diastolique et systolique, que ce soit en position couchée ou en position debout.

    Cet effet antihypertenseur se prolonge pendant 24 heures. La baisse tensionnelle est obtenue en moins d'un mois, sans échappement ; l'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'effet rebond. Au cours des études cliniques, l'administration concomitante de périndopril et d’indapamide a entraîné des effets antihypertenseurs de type synergique par rapport à chacun des produits administrés seuls.

    L’effet de l’association fixe faiblement dosée PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire n’a pas été étudié.

    PICXEL, une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus énalapril a évalué par échocardiographie les effets de l’association périndopril/indapamide en monothérapie sur l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG).

    Dans l’étude PICXEL, les patients hypertendus avec HVG (définie par un index de masse ventriculaire gauche (IMVG) > 120 g/m2 chez l’homme et > 100 g/m2 chez la femme) ont été randomisés en 2 groupes pour un an de traitement : périndopril 2 mg/indapamide 0,625 mg ou énalapril 10 mg, en une prise par jour. La posologie pouvait être adaptée en fonction du contrôle de la pression artérielle jusqu’à atteindre une dose de périndopril 8 mg/indapamide 2,5 mg ou énalapril 40 mg, en une prise par jour. Seuls 34 % des sujets sont restés traités avec périndopril 2 mg/indapamide 0,625 mg (contre 20 % avec énalapril 10 mg).

    A la fin du traitement, l’IMVG avait diminué de façon significativement plus importante dans le groupe périndopril/indapamide (-10,1 g/m2) que dans le groupe énalapril (-1,1 g/m2) dans la population totale des patients randomisés. La différence de variation de l’IMVG entre les deux groupes était de ‑8,3 g/m2 (IC à 95 % (-11,5 ; -5,0), p < 0,0001).

    Un effet plus important sur l’IMVG a été atteint avec des doses de périndopril/indapamide supérieures à celles enregistrées pour ce produit.

    Concernant la pression artérielle, les différences moyennes estimées entre les 2 groupes dans la population randomisée ont été respectivement de -5,8 mmHg (IC à 95 % (-7,9 ; -3,7), p < 0,0001) pour la pression artérielle systolique et de -2,3 mmHg (IC à 95 % (-3,6 ; -0,9), p = 0,0004) pour la pression artérielle diastolique, en faveur du groupe périndopril/indapamide.

    Liés au périndopril

    Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère à modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme. L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se prolonge pendant 24 heures. Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 80 %. Chez les patients répondeurs, la pression artérielle est normalisée au bout de 1 mois de traitement, et se maintient sans échappement.

    L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

    Le périndopril est pourvu de propriétés vasodilatatrices, restaure l’élasticité des principaux troncs artériels, corrige les modifications histomorphométriques des artères de résistance et réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche. En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîne une synergie de type additif.

    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    Données issues des essais cliniques relatives au double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même, les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Liés à l’indapamide

    L’indapamide, en monothérapie, a un effet antihypertenseur qui se prolonge pendant 24 heures. Cet effet apparaît à des doses où ses propriétés diurétiques sont minimes.

    Son activité antihypertensive est proportionnelle à une amélioration de la compliance artérielle et à une diminution des résistances vasculaires périphériques totale et artériolaire. L’indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.

    Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, il ne faut donc pas chercher à augmenter les doses.

    En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que l’indapamide :

    · respecte le métabolisme lipidique : triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol ;

    · respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.

    Population pédiatrique

    Aucune donnée n’est disponible pour le périndopril en association avec l’indapamide chez l’enfant.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Liées à PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA

    La co-administration de périndopril et d'indapamide ne modifie pas leurs paramètres pharmacocinétiques par rapport à leur administration séparée.

    Liées au périndopril

    Absorption et biodisponibilitéAprès administration orale, l’absorption de périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.

    Biotransformation

    Le périndopril est une prodrogue. Vingt-sept pour cent du périndopril administré atteint la circulation sanguine en tant que métabolite actif, le périndoprilate. En plus du périndoprilate actif, le périndopril est à l’origine de 5 autres métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.

    La prise d’aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril tert-butylamine doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.

    Linéarité/non-linéarité

    Il a été démontré une relation linéaire entre la dose de périndopril administrée et l’exposition plasmatique.

    Distribution

    Le volume de distribution est d’approximativement 0,2 l/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l’enzyme de conversion de l’angiotensine, mais est concentration-dépendante.

    Elimination

    Le périndoprilate est éliminé par voie urinaire et la demi-vie terminale de la fraction libre est d’environ 17 heures, permettant d’obtenir un état d’équilibre en 4 jours.

    Populations particulières

    Sujets âgés

    L’élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsi que chez les insuffisants cardiaques ou rénaux.

    Insuffisants rénaux

    Une adaptation posologique en cas d’insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré d’altération (clairance de la créatinine).

    En cas de dialyse

    La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min.

    Pour les patients atteints de cirrhose Les cinétiques du périndopril sont modifiées chez les patients cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule‑mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n’est pas diminuée et, par conséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Liées à l’indapamide

    Absorption

    L’indapamide est rapidement et totalement absorbé par le tractus digestif.

    Le pic plasmatique maximal est atteint chez l'homme environ une heure après la prise orale du produit.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.

    Elimination

    La demi‑vie d'élimination est comprise entre 14 et 24 heures (en moyenne 18 heures). Les administrations répétées ne provoquent pas d'accumulation. L'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale (22 %) sous forme de métabolites inactifs.

    Populations particulières

    Insuffisants rénaux

    Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chez l'insuffisant rénal.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Périndopril/indapamide a une toxicité légèrement plus élevée que celle de ses composants. Les manifestations rénales ne paraissent pas potentialisées chez le rat. Cependant, l'association fait apparaître une toxicité digestive chez le chien et les effets maternotoxiques semblent majorés chez le rat (par rapport au périndopril).

    Néanmoins, ces effets indésirables se manifestent à des niveaux de doses largement supérieurs à ceux utilisés en thérapeutique.

    Les études précliniques réalisées séparément avec le périndopril et l’indapamide n’ont pas démontré de potentiel génotoxique, carcinogène ou tératogène.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, lactose monohydraté, hydrogénocarbonate de sodium, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité. A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Boîte de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    Boîte de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 392 967 6 0 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 968 2 1 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 969 9 9 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 970 7 1 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 971 3 2 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 973 6 1 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 974 2 2 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 975 9 0 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 392 976 5 1 : 14 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 392 977 1 2 : 20 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 392 978 8 0 : 28 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 392 979 4 1 : 30 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 392 980 2 3 : 50 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 392 981 9 1 : 56 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 392 982 5 2 : 60 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 392 983 1 3 : 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 574 769 5 3 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 574 770 3 5 : 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 12/12/2019

    Dénomination du médicament

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé

    périndopril tert-butylamine/indapamide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09BA04

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé est une association de deux substances actives, le périndopril et l’indapamide. Ce médicament est un anti‑hypertenseur et est indiqué dans le traitement de l’hypertension artérielle, chez les patients pour lesquels la pression artérielle est insuffisamment contrôlée par périndopril seul.

    Le périndopril appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Ceux-ci agissent en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux. L’indapamide est un diurétique. Les diurétiques augmentent la quantité d’urine produite par les reins. Cependant, l’indapamide est différent des autres diurétiques ; il n’entraîne qu’une légère augmentation de la quantité d’urine produite. Ces deux principes actifs réduisent la pression artérielle et agissent ensemble pour la contrôler.

    Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique au périndopril ou à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion ;

    · si vous êtes allergique à l’indapamide ou à tout autre sulfamide ;

    · si vous êtes allergique à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous avez déjà eu des symptômes tels que des sifflements respiratoires, un gonflement de la face ou de la langue, des démangeaisons intenses ou des éruptions cutanées sévères lors d’un traitement antérieur par IEC ou si un membre de votre famille a déjà eu ces symptômes quelles qu’en soient les circonstances (état appelé angio-œdème ou œdème de Quincke) ;

    · si vous avez une maladie sévère du foie ou si vous souffrez d’un état appelé encéphalopathie hépatique (maladie de dégénérescence du cerveau) ;

    · si vous avez une maladie sévère du rein

    · avec diminution de l’apport sanguin au niveau rénal (sténose artérielle rénale),

    · si vous êtes dialysé ou si vous bénéficiez d’un autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA peut ne pas être adapté;

    · si vous avez un taux anormalement bas ou élevé de potassium sanguin ;

    · si une décompensation cardiaque non traitée est suspectée (dont les symptômes peuvent être une importante rétention d’eau et des difficultés à respirer) ;

    · si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (Il est également préférable d'éviter de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé en début de grossesse, voir rubrique « Grossesse ») ;

    · si vous allaitez ;

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle.

    · si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé :

    · si vous avez une sténose de l’aorte (rétrécissement du principal vaisseau alimentant le cœur) ou une cardiomyopathie hypertrophique (maladie du muscle cardiaque) ou une sténose de l’artère rénale (rétrécissement de l’artère menant le sang au rein) ;

    · si vous avez une insuffisance cardiaque ou tout autre problème cardiaque;

    · si vous avez destroubles renaux ou si vous êtes sous dialyse ;

    · si vous avez des taux anormalement élevés d’une hormone appelée aldostérone dans le sang (aldostéronisme primaire) ;si vous avez des problèmes hépatiques

    · si vous souffrez d’une maladie du collagène comme un lupus érythémateux disséminé (forme spécifique d’inflammation chronique) ou une sclérodermie ;

    · si vous souffrez d’athérosclérose (durcissement des artères) ;

    · si vous souffrez d’hyperparathyroïdie (dysfonctionnement de la glande parathyroïde) ;

    · si vous souffrez de goutte ;

    · si vous êtes diabétique ;

    · si vous suivez un régime pauvre en sel ou si vous utilisez un substitut de sel contenant du potassium ;

    · si vous prenez du lithium ;

    · si vous prenez des épargneurs de potassium (spironolactone, triamtérène) ou des suppléments potassiques car leur utilisation avec PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé doit être évitée (voir rubrique « Autres médicaments et PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé ») ;

    · si vous êtes âgé,

    · si vous avez présenté des réactions de photosensibilité,

    · si vous avez une réaction allergique sévére avec un gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge qui peut rendre difficile la déglutition ou la respiration (angioedème), pouvant apparaître à n’importe quel moment au cours du traitement, arrêtez votre traitement et contactez immédiatement votre médecin,

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

    o de l’aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé ».

    · si vous êtes noir de peau, le risque de faire un angioedème est plus élevé et l’efficacité hypotensive diminuée,

    · si vous êtes hémodialysé par des membranes à haute perméabilité,

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angio‑œdème (gonflement rapide sous la peau dans une zone telle que la gorge) est augmenté :

    o racécadotril (utilisé pour traiter la diarrhée) ;

    o sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisé pour éviter le rejet d’organes transplantés et pour traiter le cancer).

    o vildagliptine (utilisée pour traiter le diabète).

    Angioedème

    Des angioedèmes (réactions allergiques sévères avec un gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant entraîner une difficulté à avaler ou respirer) ont été rapportés chez les patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA.

    Ceci peut se produire à n’importe quel moment du traitement. Si vous présentez de tels symptômes, arrêtez tout de suite de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA et contactez immédiatement votre médecin. Voir rubrique 4.

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou êtes susceptible de devenir) enceinte. PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé n’est pas recommandé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d'utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse »).

    Informez également votre médecin que vous prenez PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé :

    · si vous devez subir une anesthésie et/ou une intervention chirurgicale ;

    · si vous avez souffert récemment de diarrhées et de vomissements, ou si vous êtes déshydraté ;

    · si vous devez subir une dialyse ou une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) (qui consiste à enlever du cholestérol de votre sang avec une machine) ;

    · si vous devez recevoir un traitement de désensibilisation pour réduire les effets d’une allergie aux piqûres d’abeilles ou de guêpes ;

    · si vous devez subir un examen médical nécessitant une injection d’un produit de contraste iodé (une substance qui rend les organes comme le rein ou l’estomac visibles aux rayons X).

    si vous constatez une altération de votre vision ou une douleur dans un œil ou les deux yeux lors du traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA. Ce pourrait être un signe que vous développez un glaucome, c’est-à-dire une pression accrue dans votre œil ou vos yeux. Vous devez arrêter votre traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA et consulter votre médecin.

    Les sportifs doivent être avertis que PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA contient un principe actif (indapamide) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Enfants et adolescents

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé ne doit pas être administré aux enfants et aux adolescents.

    Autres médicaments et PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous devez éviter de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé avec :

    · du lithium (utilisé pour traiter la dépression) ;

    · de l’aliskiren (utilisé dans le traitement de l’hypertension) si vous n’êtes pas diabétique ou si vous n’avez pas de troubles rénaux,

    · des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium (spironolactone, triamtérène),des sels de potassium, et d’autres médicaments pouvant augmenter le taux de potassium dans l’organisme (comme l’héparine, un médicament utiliser pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots ; le triméthoprime et le cotrimoxazole aussi connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole, pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté.,

    · de l’estramustine (utilisé dans le traitement du cancer),

    · d’autres médicaments utilisés dans le traitement de l’hypertension : inhibiteurs de l’enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine.

    Le traitement par PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé peut être affecté par d’autres médicaments. Si vous prenez l’un des médicaments suivants, parlez-en à votre médecin :

    · autres médicaments pour traiter l’hypertension ;

    · autres médicaments pour traiter l’hypertension, incluant un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé» et «Avertissements et précautions ») ou les diurétiques (médicaments qui augmentent la quantité d’urine produite par les reins),épargneurs de potassium utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque : éplerenone et spironolactone aux doses comprises entre 12.5mg et 50mg par jour,sacubitril/valsartan (utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque chronique). Voir rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA » et « Avertissements et précautions »,

    · médicaments anesthésiants,

    · procaïnamide (pour le traitement de battements cardiaques irréguliers) ;

    · allopurinol (pour le traitement de la goutte) ;

    · terfénadine, astémizole ou mizolastine (antihistaminiques pour le rhume des foins ou allergies) ;

    · corticostéroïdes utilisés pour traiter divers troubles dont l’asthme sévère et la polyarthrite rhumatoïde ;

    · immunosuppresseurs utilisés pour le traitement de maladies auto-immunes ou suite à une transplantation chirurgicale pour prévenir le rejet (ex. : ciclosporine) ;

    · médicaments pour le traitement du cancer ;

    · érythromycine par injection (un antibiotique) ;

    · halofantrine (utilisé pour traiter certains types de paludisme) ;

    · cisapride ou diphémanil (utilisé pour traiter les troubles digestifs) ;

    · sparfloxacine ou moxifloxacine (antibiotiques pour traiter des infections) ;

    · méthadone ;

    · pentamidine (utilisé pour traiter la pneumonie) ;

    · vincamine (utilisé pour traiter les troubles de la mémoire chez les personnes âgées) ;

    · bépridil (utilisé pour traiter l’angine de poitrine) ;

    · médicaments utilisés pour des problèmes du rythme cardiaque (ex. : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide, bretylium) ;

    · digoxine et autres digitaliques (pour le traitement de problèmes cardiaques) ;

    · baclofène (pour traiter la raideur musculaire survenant notamment lors de scléroses multiples) ;

    · médicaments utilisés pour traiter le diabète tels qu’insuline, la metformine ou la vildagliptine;

    · calcium incluant les supplémentations en calcium ;

    · laxatifs stimulants (ex. : séné) ;

    · anti-inflammatoires non-stéroïdiens (ex. : ibuprofène) ou dose élevée de salicylates (ex. : aspirine) ;

    · amphotéricine B par injection (pour traiter une infection fongique sévère) ;

    · médicaments pour traiter des troubles mentaux tels que dépression, anxiété, schizophrénie dont les antidépresseurs tricycliques et les neuroleptiques (comme l’amisulpride, le sulpiride, le sultopride, le tiapride, l’halopéridol et le dropéridol) ;

    · tétracosactide (pour traiter la maladie de Crohn) ;

    · l’or par injection (pour traiter l’arthrite), pouvant aussi s’appeler l’aurothiomalate sodique ;

    · anesthésiques donnés avant ou pendant une opération ;

    · produits de contraste par voie intraveineuse avant certains examens aux rayons X ;

    · médicaments, qui sont le plus souvent utilisés pour traiter la diarrhée (racécadotril) ou pour éviter les rejets d’organes transplantés (sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions ».

    · médicaments utilisés dans le traitement de l’hypotension, du choc ou de l’asthme (ex : éphédrine, noradrénaline ou adrénaline).

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    o si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé » et « Avertissements et précautions »)

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé avec des aliments et boissons

    Il est conseillé de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé avant un repas.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou êtes susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA n’est pas recommandé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Allaitement

    Ne prenez pas PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA si vous allaitez. Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l'allaitement.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé n’est pas recommandé chez les femmes qui allaitent, consultez votre médecin car il peut vous prescrire un autre traitement si vous souhaitez allaiter, en particulier si votre enfant vient de naître ou est né prématurément.

    Sportifs

    Les sportifs doivent être avertis que ce médicament contient un principe actif (indapamide) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé n’a généralement pas d’impact sur la vigilance mais des réactions individuelles telles que des vertiges ou de la fatigue en relation avec une faible pression artérielle peuvent survenir chez certains patients. Vous devez être sûr(e) que vous n’êtes pas concerné(e) par cela, avant de conduire un véhicule ou d’utiliser une machine.

    PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé contient du lactose

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose habituelle est d’un comprimé une fois par jour.

    Votre médecin pourra décider de modifier la posologie si vous souffrez d’insuffisance rénale.

    Prenez le comprimé de préférence le matin, avant un repas.

    Avalez le comprimé avec un verre d’eau.

    Si vous avez pris plus de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris trop de comprimés, contactez immédiatement votre médecin ou l’hôpital le plus proche. L’évènement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension. Si une hypotension importante se produit (associée à des vertiges ou à des étourdissements), elle peut être combattue en allongeant le patient, avec les jambes relevées.

    Si vous oubliez de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé

    Il est important de prendre votre médicament chaque jour car un traitement régulier est plus efficace. Cependant, si vous avez oublié de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA, comprimé, reprenez simplement votre traitement le jour suivant comme d’habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé

    Le traitement de l’hypertension artérielle étant généralement un traitement de longue durée, vous devez demander conseil à votre médecin avant de l’interrompre.

    Si vous avez d'autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre ce médicament et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un ou l’autre des effets secondaires graves suivants :

    · étourdissements sévères ou évanouissements dus à l’hypotension (Fréquent) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · bronchospasme (sensation de serrement dans la poitrine, souffle bruyant et court), (Peu fréquent) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficulté à respirer (angioedème) (Voir rubrique 2 « Avertissements et précautions » (Peu fréquent) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · manifestations cutanées sévères telles que érythème multiforme (éruptions cutanées débutant souvent par des tâches rouges et des démangeaisons sur le visage, les bras ou les jambes) ou une éruption cutanée intense, un urticaire, un rougissement de la peau du corps entier, des démangeaisons sévères, des ampoules, la peau qui pèle et qui gonfle, une inflammation des membranes muqueuses (syndrome de Stevens Johnson, nécrolyse épidermique toxique) ou d’autres réactions allergiques, (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · troubles cardiovasculaires (battements cardiaques irréguliers, angine de poitrine (douleurs au niveau de la poitrine, de la mâchoire et du dos, provoquées par un effort physique), crise cardiaque (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · faiblesse des bras ou des jambes, ou problème d’élocution pouvant être les signes d’un éventuel accident vasculaire cérébral (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · inflammation du pancréas pouvant entraîner des douleurs abdominales et dorsales sévères accompagnées d’un sentiment de grand malaise (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse) pouvant être le signe d’une hépatite (Très rare) (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · battements du coeur irréguliers, mettant en jeu le pronostic vital, (Indéterminée),

    · troubles neurologiques rencontrés lors d’insuffisance hépatique (encéphalopathie hépatique) (Indéterminée).

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés :

    Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Réactions cutanées chez les sujets prédisposés aux réactions allergiques ou asthmatiques,

    · maux de tête ;

    · troubles de la vision ;

    · étourdissements ;

    · acouphènes (sensations de bruits dans les oreilles) ;

    · vertiges ;

    · ;

    · picotements ;

    · essoufflement ;

    · toux ;

    · troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements) ;

    · douleur abdominale ;

    · ;

    · trouble du goût,

    · perte d’appétit

    · bouche sèche ;

    · indigestion, diarrhée, constipation ;

    · crampes musculaires ;

    · réactions allergiques (telles que éruptions cutanées, démangeaisons) ;

    · sensation de fatigue.

    Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · changements d’humeur ;

    · troubles du sommeil ;

    · urticaire, points rouges sur la peau (purpura) , ampoules ;

    · troubles du rein ;

    · augmentation de la transpiration ;

    · impuissance, dysérection ;

    · excès d’éosinophiles (catégorie de globules blancs),

    · modification des paramètres biologiques ; augmentation du taux de potassium réversible à l’arret du traitement, diminution du taux de sodium,

    · somnolence, évanouissements,

    · palpitations (vous êtes conscient de vos battements cardiaques), tachycardie (battements cardiaques rapides),

    · hypoglycémie (très faible taux de sucre dans le sang),

    · vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins),

    · réactions de photosensibilité (augmentation de la sensibilité de la peau au soleil),

    · arthralgie (douleur articulaire), myalgie (douleur musculaire), douleur thoracique, malaise, œdème périphérique, fièvre,

    · élévation du taux sanguin d’urée, élévation du taux sanguin de créatinine,

    · chute,

    · si vous souffrez de lupus érythémateux disséminé (une forme de maladie du collagène), celle-ci peut être aggravée.

    Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · aggravation du psoriasis.

    · modification des paramètres biologiques : augmentation du taux d’enzymes hépatiques, taux élevé de bilirubine sérique, taux élevé de calcium dans le sang,

    · fatigue.

    Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · confusion ;

    · nez bouché ou qui coule (rhinite) ;

    · pneumonie éosinophile (une forme rare de pneumonie) ;

    · modifications de taux sanguins telle qu’une diminution du nombre de globules blancs et de globules rouges,

    · diminution de l’hémoglobine et hématocrite, diminution du nombre de plaquettes,

    · troubles de la fonction hépatique.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · modifications anormales de l’ECG (prolongation de l’intervalle QT) ;

    · modification des paramètres biologiques : taux faible de sodium dans le sang qui peut provoquer une déshydratation et des vertiges en se levant, diminution du taux de potassium, augmentation du taux d’acide urique et augmentation du taux de sucre dans le sang ;

    · rétrécissement de la vue (myopie), vision trouble, troubles visuels.

    · Décoloration, engourdissement et douleur au niveau des doigts ou des orteils (phénomène de Raynaud)

    Des troubles du sang, du rein, du foie ou du pancréas et des modifications dans les paramètres biologiques (prise de sang) peuvent survenir. Votre médecin peut avoir à vous prescrire des prises de sang pour surveiller votre état.

    En cas d’insuffisance hépatique (troubles du foie), une encéphalopathie hépatique peut survenir (maladie dégénérative du cerveau).

    Des urines concentrées (de couleur foncée), nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion et crises pouvant s’expliquer par une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique, peuvent survenir avec les IEC. Si vous développez ces symptômes, veuillez contacter votre médecin au plus vite.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site Internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité. A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé   

    Les substances actives sont :

    Périndopril.......................................................................................................................... 3,34 mg

    sous forme de : Périndopril tert-butylamine............................................................................. 4,0 mg

    Indapamide......................................................................................................................... 1,25 mg

    Pour un comprimé.

    Les autres composants sont : cellulose microcristalline, lactose monohydraté, bicarbonate de sodium, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Qu’est-ce que PERINDOPRIL/INDAPAMIDE TEVA 4 mg/1,25 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimés oblongs, blancs, légèrement biconvexes, à bords biseautés.

    Les comprimés sont disponibles en boîte de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    Les comprimés sont disponibles en boîte de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

    Fabricant  

    KRKA POLSKA SPZOO

    UL. ROWNOLEGLA 5

    02-235 VARSOVIE

    POLOGNE

    OU

    KRKA D.D.

    NOVO MESTO

    SMARJESKA CESTA 6

    8501 NOVO MESTO

    SLOVENIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).