PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 27/02/2018
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ZENTIVA FRANCE
Les compositions de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | TERT-BUTYLAMINE DE PÉRINDOPRIL | 9586 | 8 mg | SA |
Comprimé | AMLODIPINE | 39727 | 5 mg | FT |
Comprimé | PÉRINDOPRIL | 52431 | 6,676 mg | FT |
Comprimé | BÉSILATE D'AMLODIPINE | 93748 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) OPA : polyamide orienté aluminium PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3013996
- Code CIP3 : 3400930139967
- Prix : 8,67 €
- Date de commercialisation : 24/07/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) OPA : polyamide orienté aluminium PVC-Aluminium de 90 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3013997
- Code CIP3 : 3400930139974
- Prix : 24,59 €
- Date de commercialisation : 24/07/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 18/06/2018
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Périndopril......................................................................................................................... 6,676 mg
Sous forme de périndopril tert-butylamine................................................................................ 8 mg
Amlodipine............................................................................................................................. 5 mg
Sous forme de bésilate d’amlodipine
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé rond de 9,4 mm de diamètre, blanc à blanc cassé, avec l’inscription « 8/5 » gravée sur une face.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Un comprimé par jour en une prise unique, de préférence le matin et avant le repas.
L’association à dose fixe n’est pas appropriée pour le traitement initial.
Si un changement de posologie est nécessaire, la dose de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA peut être modifiée, ou une adaptation individuelle de l’association libre peut être considérée.
Insuffisance rénale et patients âgés (voir rubriques 4.4 et 5.2)
L’élimination du périndoprilate est diminuée chez les patients âgés et les patients atteints d’insuffisance rénale. Par conséquent, le suivi médical habituel devra inclure un contrôle fréquent de la créatinine et du potassium.
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA peut être administré chez les patients présentant une ClCr ≥ 60 ml/min et n’est pas indiqué chez les patients présentant une ClCr < 60 ml/min. Chez ces patients, une adaptation individuelle de la posologie des monocomposants est recommandée.
L’amlodipine utilisée à des doses similaires montre une bonne tolérance équivalente chez les patients âgés et les patients plus jeunes. Des schémas posologiques normaux sont recommandés chez les patients âgés, mais toute augmentation de la posologie doit être effectuée avec précaution. Les changements de concentrations plasmatiques d’amlodipine ne sont pas corrélés avec le degré d’insuffisance rénale.
L’amlodipine n’est pas dialysable.
Insuffisance hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2)
Les recommandations de posologie n’ont pas été établies chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée ; donc, la posologie doit être choisie avec précaution et doit démarrer à la dose la plus faible (voir rubriques 4.4 et 5.2). Pour déterminer la dose optimale de départ et la dose d’entretien des patients atteints d’insuffisance hépatique, les patients doivent être individuellement traités à l’aide de l’association libre d’amlodipine et de périndopril. Les propriétés pharmacocinétiques de l’amlodipine n’ont pas été étudiées en cas d’insuffisance hépatique sévère. L’amlodipine doit être initiée à la dose la plus faible et la posologie lentement augmentée chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère.
Population pédiatrique
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents car l’efficacité et la tolérance du périndopril et de l’amlodipine, en monothérapie ou en association, n’ont pas été établies chez les enfants et les adolescents.
Mode d’administration
Voie orale.
· Hypersensibilité au périndopril ou à tout autre inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC).
· Antécédents d’angioœdème lié à la prise d’un IEC.
· Angioœdème héréditaire ou idiopathique.
· Deuxième et troisième trimestres de grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).
· L’association de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA et de produits contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients atteints de diabète ou d’insuffisance rénale (débit de filtration glomérulaire [DFG] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
LIEES A L’AMLODIPINE
· Hypotension sévère.
· Hypersensibilité à l’amlodipine ou aux dérivés de la dihydropyridine.
· Etat de choc, incluant choc cardiogénique.
· Obstruction au niveau du système d’éjection du ventricule gauche (par ex. degré élevé de sténose aortique).
· Insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après un infarctus aigu du myocarde.
LIEES A PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA
Toutes les contre-indications relatives à chacun des monocomposants, citées précédemment, doivent également s’appliquer à l’association fixe de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA.
· Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Toutes les mises en garde relatives à chacun des monocomposants, citées ci-après, doivent également s’appliquer à l’association fixe de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA.
LIEES AU PERINDOPRIL
Mises en garde spéciales
Hypersensibilité/angioœdème
Un angioœdème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement rapporté chez les patients traités par des IEC, y compris le périndopril (voir rubrique 4.8). Ceci peut survenir à tout moment durant le traitement. Dans de tels cas, le traitement par PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA doit être arrêté immédiatement et une surveillance appropriée doit être initiée et poursuivie jusqu’à disparition complète des symptômes. En cas de gonflement localisé uniquement au niveau de la face et des lèvres, l’œdème a en général régressé sans traitement, des antihistaminiques ayant toutefois été utiles pour soulager les symptômes.
L’angioœdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, un traitement d’urgence doit être administré immédiatement. Celui-ci peut inclure l’administration d’adrénaline et/ou le dégagement des voies aériennes. Le patient doit être maintenu sous surveillance médicale stricte jusqu’à disparition complète et prolongée des symptômes.
Les patients présentant un antécédent d’angioœdème non lié à un traitement par IEC peuvent être exposés à un risque accru d’angioœdème sous IEC (voir rubrique 4.3).
Un angioœdème intestinal a été rarement rapporté chez les patients traités par IEC. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ces symptômes n’étaient pas précédés d’angioœdème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été fait par un scanner abdominal, une échographie ou au cours d’une intervention chirurgicale, et les symptômes ont disparu après l’arrêt du traitement par IEC. L’angioœdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC (voir rubrique 4.8).
Utilisation concomitante d’inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) : les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) peuvent être exposés à un risque accru d’angioœdème (par ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) (voir rubrique 4.5).
Réactions anaphylactoïdes lors d’une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)
Dans de rares cas, des patients traités par IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d’une aphérèse des LDL avec adsorption sur sulfate de dextran. Ces réactions ont pu être évitées en interrompant transitoirement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation
Des cas de réactions anaphylactoïdes ont été rapportés lors de l’administration d’IEC à des patients pendant un traitement de désensibilisation (par ex. aux venins d’hyménoptères). Ces réactions ont pu être évitées chez ces mêmes patients en interrompant transitoirement le traitement par IEC, mais elles sont réapparues lors de la reprise accidentelle du traitement.
Neutropénie/agranulocytose/thrombopénie/anémie
Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombopénie et d’anémie ont été rapportés chez des patients traités par IEC. Chez les patients présentant une fonction rénale normale sans autre facteur de risque, une neutropénie est rarement observée. Le périndopril doit être utilisé avec extrême prudence chez les patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immunosuppresseur, de l’allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs de risque, en particulier en cas d’altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont présenté des infections sévères, qui, dans quelques cas, ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive. En cas d’utilisation de périndopril chez de tels patients, un suivi périodique du nombre de leucocytes est recommandé et les patients devront être informés de la nécessité de rapporter tout signe d’infection (par ex. mal de gorge, fièvre).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (y compris d’insuffisance rénale aiguë). Par conséquent, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Néanmoins, si un traitement par double blocage est considéré comme absolument nécessaire, il ne devra être mis en place que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle strict et fréquent de la fonction rénale, des électrolytes et de la pression artérielle.
Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne doivent pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
Grossesse
Le traitement par IEC ne doit pas être initié pendant la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Précautions d’emploi
Hypotension
Les IEC peuvent provoquer une chute de la pression artérielle. L’hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients hypertendus sans complication, mais se produit préférentiellement chez les patients présentant une déplétion volumique, par ex. ceux traités par un diurétique, sous régime restrictif en sel, sous dialyse, présentant des diarrhées ou vomissements, ou chez ceux présentant une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubriques 4.5 et 4.8). Chez les patients à haut risque d’hypotension symptomatique, un contrôle strict de la pression artérielle, de la fonction rénale et de la kaliémie doit être réalisé pendant le traitement par PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA.
Les mêmes précautions sont nécessaires concernant les patients présentant une ischémie cardiaque ou une pathologie cérébrovasculaire et chez lesquels une chute trop importante de la pression artérielle peut entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
En cas d’hypotension, le patient doit être placé en décubitus dorsal et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Une hypotension transitoire en réponse au traitement n’est pas une contre-indication à la poursuite de celui-ci ; le traitement pourra généralement être poursuivi sans problème une fois la pression artérielle remontée suite à l’augmentation de la volémie.
Sténose de la valve mitrale et aortique/cardiomyopathie hypertrophique
Comme les autres IEC, le périndopril doit être administré avec prudence chez les patients présentant une sténose de la valve mitrale et une obstruction au niveau du système d’éjection du ventricule gauche, telle qu’une sténose aortique ou une cardiomyopathie hypertrophique.
Insuffisance rénale
En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 60 ml/min), une adaptation individuelle de la posologie des monocomposants est recommandée (voir rubrique 4.2).
Le contrôle périodique du potassium et de la créatinine fait partie des examens de routine chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.8).
Des augmentations de l’urée sanguine et de la créatinine sérique, généralement réversibles à l’arrêt du traitement, ont été observées chez certains patients présentant une sténose de l’artère rénale bilatérale ou une sténose de l’artère sur rein unique et traités par IEC. Ceci concerne particulièrement les patients atteints d’insuffisance rénale. Un risque majoré d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale peut survenir en cas d’hypertension rénovasculaire. Des augmentations, souvent faibles et transitoires, de l’urée sanguine et de la créatinine sérique ont été observées chez certains patients hypertendus sans antécédent apparent de maladie rénovasculaire, en particulier en cas d’administration concomitante de périndopril et d’un diurétique. Ceci concerne particulièrement les patients ayant une insuffisance rénale préexistante.
Insuffisance hépatique
Les IEC ont été rarement associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et évoluant vers une nécrose hépatique fulminante et (parfois) vers la mort. Le mécanisme de ce syndrome n’est pas élucidé. Les patients traités par IEC qui présentent une jaunisse ou une élévation importante des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et un suivi médical approprié doit être mis en place (voir rubrique 4.8).
Particularités ethniques
Le taux d’angioœdèmes causés par les IEC est plus élevé chez les patients noirs que chez les autres patients.
Comme les autres IEC, le périndopril peut être moins efficaces pour diminuer la pression artérielle chez les patients noirs que chez les autres patients, possiblement en raison d’une prévalence plus élevée des basses concentrations en rénine dans la population hypertendue noire.
Toux
Une toux a été rapportée avec l’utilisation d’IEC. De façon caractéristique, la toux est non productive, persistante et disparaît après l’arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit faire partie du diagnostic différentiel de la toux.
Chirurgie/anesthésie
Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale importante ou une anesthésie par des agents provoquant une hypotension, le périndopril/l’amlodipine peut inhiber la production de l’angiotensine II secondaire à la libération de rénine compensatoire. Le traitement doit être interrompu un jour avant l’intervention. Si une hypotension se produit et qu’elle est attribuée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par une augmentation de la volémie.
Hyperkaliémie
Des élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patients traités par IEC, dont le périndopril. Les facteurs de risque d’hyperkaliémie comprennent une insuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l’âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë ou acidose métabolique, et l’utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par ex. spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), de suppléments potassiques ou de substituts de sel contenant du potassium, ou la prise d’autres médicaments associés à des augmentations de la kaliémie (par ex. héparine ou co-trimoxazole, aussi appelé triméthoprime/sulfaméthoxazole). L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium ou de substituts de sel contenant du potassium, en particulier chez des patients présentant une altération de la fonction rénale, peut entraîner une élévation significative de la kaliémie. L’hyperkaliémie peut entraîner des arythmies graves, parfois fatales. Si l’utilisation concomitante de périndopril et de l’un des agents mentionnés ci-dessus est jugée appropriée, ils doivent être utilisés avec prudence et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué (voir rubrique 4.5).
Diabète
Chez les patients diabétiques sous antidiabétiques oraux ou insuline, la glycémie doit être étroitement surveillée pendant le premier mois de traitement par un IEC (voir rubrique 4.5).
LIEES A L’AMLODIPINE
Précautions d’emploi
La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’amlodipine en cas de crise hypertensive n’ont pas été établies.
Insuffisance cardiaque
Les patients atteints d’insuffisance cardiaque doivent être traités avec précaution.
Dans une étude à long terme contrôlée versus placebo chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque sévère (classes III et IV de la NYHA), l’incidence rapportée des œdèmes pulmonaires a été supérieure dans le groupe traité par amlodipine par rapport au groupe placebo (voir rubrique 5.1). Les inhibiteurs calciques, dont l’amlodipine, doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive car ils peuvent augmenter le risque d’événements cardiovasculaires futurs et de mortalité.
Insuffisance hépatique
La demi-vie de l’amlodipine est augmentée et son ASC (aire sous la courbe) est plus grande chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ; les recommandations posologiques n’ont pas été établies.
Par conséquent, l’amlodipine devra être initiée à la dose efficace la plus faible et avec précaution, aussi bien durant l’initiation du traitement que lors de l’augmentation de la dose. Une augmentation posologique lente et une surveillance attentive peut être nécessaire chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère.
Patients âgés
Chez le patient âgé, une augmentation de la posologie doit être effectuée avec précaution (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Insuffisance rénale
L’amlodipine peut être utilisée chez ces patients à des doses normales. Il n’y a pas de corrélation entre les changements de concentrations plasmatiques d’amlodipine et le degré d’insuffisance rénale. L’amlodipine n’est pas dialysable.
LIEES A PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA
Toutes les mises en garde relatives à chacune des deux substances, citées ci-dessus, doivent également s’appliquer à l’association fixe de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA.
Interactions
L’utilisation concomitante de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA avec du lithium, des diurétiques épargneurs de potassium, des suppléments potassiques ou du dantrolène n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
LIEES AU PERINDOPRIL
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (y compris l’insuffisance rénale aiguë) par rapport à l’utilisation d’un seul agent agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).
Associations déconseillées
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium
Bien que la kaliémie reste habituellement dans les normes, une hyperkaliémie peut se produire chez certains patients traités par périndopril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. De ce fait, l’association du périndopril avec les médicaments mentionnés ci-dessus n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4). Si une utilisation concomitante est indiquée en cas d’hypokaliémie démontrée, ces médicaments doivent être utilisés avec prudence et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué.
Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et de la toxicité de celui-ci (neurotoxicité sévère) ont été rapportées lors de l’utilisation concomitante d’IEC. L’association du périndopril avec le lithium n’est pas recommandée. Si l’association s’avère nécessaire, un contrôle attentif de la lithémie est recommandé (voir rubrique 4.4).
Estramustine
Risque d’augmentation des effets indésirables tels que l’œdème angioneurotique (angioœdème).
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), dont aspirine ≥ 3 g/jour
Lorsque des IEC sont administrés simultanément à des AINS (par ex. l’acide acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, les inhibiteurs de la COX-2 et les AINS non sélectifs), une atténuation de l’effet antihypertenseur peut se produire. L’utilisation concomitante d’IEC et d’AINS peut entraîner une augmentation du risque d’aggravation de la fonction rénale, avec risque d’insuffisance rénale aiguë, et une élévation de la kaliémie, en particulier chez les patients présentant une altération préexistante de la fonction rénale. L’association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les patients âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement puis périodiquement.
Antidiabétiques (insuline, sulfamides hypoglycémiants)
L’utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l’effet hypoglycémiant chez les diabétiques traités par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue d’épisodes hypoglycémiques est très rare (il y a probablement une amélioration de la tolérance au glucose ayant pour conséquence une diminution des besoins en insuline).
Racécadotril
Il est établi que les IEC (par ex. le périndopril) peuvent causer des angioœdèmes. Ce risque peut être accru lors d’une utilisation concomitante avec du racécadotril (un médicament utilisé pour traiter la diarrhée aiguë).
Inhibiteurs de mTOR (par ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus)
Les patients sous traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR peuvent être exposés à un risque accru d’angioœdème (voir rubrique 4.4).
Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)
Les patients sous traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent être exposés à un risque accru d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).
Associations à prendre en compte
Diurétiques
Les patients sous diurétiques, particulièrement ceux présentant une déplétion hydrosodée, peuvent présenter une hypotension excessive après l’initiation d’un traitement par IEC. L’effet hypotenseur peut être réduit en interrompant la prise du diurétique et en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d’initier le traitement par de faibles doses et d’augmenter la posologie de périndopril progressivement.
Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseurs des IEC.
Or
Des réactions nitritoïdes (dont les symptômes comprennent flush facial, nausées, vomissements et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d’or (aurothiomalate de sodium) et un IEC concomitant, dont le périndopril.
LIEES A L’AMLODIPINE
Associations déconseillées
Dantrolène (perfusion)
Chez l’animal, une fibrillation ventriculaire et un collapsus cardiovasculaire létaux sont observés en association à une hyperkaliémie après l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie intraveineuse. Compte tenu du risque d’hyperkaliémie, il est recommandé d’éviter l’administration concomitante d’inhibiteurs calciques comme l’amlodipine chez les patients susceptibles de présenter une hyperthermie maligne et dans la prise en charge de l’hyperthermie maligne.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Inducteurs du CYP3A4
Aucune donnée n’est disponible concernant l’effet des inducteurs du CYP3A4 sur l’amlodipine. L’utilisation concomitante d’inducteurs du CYP3A4 (par ex. rifampicine ou millepertuis) peut entraîner une diminution de la concentration plasmatique d’amlodipine. L’amlodipine doit être utilisée avec prudence en cas de traitement par inducteurs du CYP3A4.
Inhibiteurs du CYP3A4
L’utilisation concomitante d’amlodipine avec des inhibiteurs forts ou modérés du CYP3A4 (inhibiteurs de la protéase, antifongiques azolés, macrolides tels que l’érythromycine ou la clarithromycine, vérapamil ou diltiazem) peut donner lieu à une augmentation significative de la concentration plasmatique d’amlodipine. La traduction clinique de ces variations PK peut être plus prononcée chez le patient âgé. Par conséquent, une surveillance clinique étroite et un ajustement de la posologie pourront être nécessaires.
Tacrolimus
Il existe un risque d’augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus lorsqu’il est co-administré avec l’amlodipine ; toutefois, le mécanisme pharmacocinétique de cette interaction n’est pas entièrement élucidé. Afin d’éviter la toxicité du tacrolimus, l’administration d’amlodipine chez un patient traité par tacrolimus exige un contrôle des concentrations sanguines de tacrolimus et une adaptation de la posologie du tacrolimus si nécessaire.
Ciclosporine
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée avec la ciclosporine et l’amlodipine chez des volontaires sains ou dans d’autres populations, à l’exception des patients ayant reçu une transplantation rénale, chez qui des augmentations variables des concentrations résiduelles de ciclosporine (0 à 40 % en moyenne) ont été observées. Il convient d’envisager de surveiller les concentrations de ciclosporine chez les patients sous amlodipine ayant reçu une transplantation rénale et de réduire la posologie de la ciclosporine si nécessaire.
Simvastatine
L’administration concomitante de multiples doses de 10 mg d’amlodipine avec 80 mg de simvastatine a entraîné une augmentation de 77 % de l’exposition à la simvastatine par rapport à la simvastatine seule. La dose de simvastatine doit être limitée à 20 mg par jour chez les patients sous amlodipine.
Associations à prendre en compte
Les effets hypotenseurs de l’amlodipine s’ajoutent à ceux d’autres médicaments présentant des propriétés antihypertensives.
Autres associations
Dans les études d’interaction cliniques, l’amlodipine n’a pas affecté les propriétés pharmacocinétiques de l’atorvastatine, la digoxine ou la warfarine.
L’administration d’amlodipine avec du pamplemousse ou du jus de pamplemousse n’est pas recommandée, car la biodisponibilité peut être augmentée chez certains patients, ce qui peut entraîner une augmentation des effets hypotenseurs.
LIEES A PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
Baclofène
Potentialisation de l’effet antihypertenseur. Contrôler la pression artérielle et la fonction rénale et adapter la posologie de l’antihypertenseur si nécessaire.
Associations à prendre en compte
Agents antihypertenseurs (tels que les bêta-bloquants) et vasodilatateurs
L’utilisation concomitante d’antihypertenseurs peut augmenter les effets hypotenseurs du périndopril et de l’amlodipine. L’utilisation concomitante de nitroglycérine et d’autres dérivés nitrés ou d’autres vasodilatateurs peut provoquer une réduction supplémentaire de la pression artérielle et doit par conséquent être considérée avec prudence.
Corticostéroïdes, tétracosactide
Diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée due aux corticostéroïdes).
Alpha-bloquants (prazosine, alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine)
Augmentation de l’effet antihypertenseur et augmentation du risque d’hypotension orthostatique.
Amifostine
Risque de potentialisation de l’effet antihypertenseur de l’amlodipine.
Antidépresseurs tricycliques/antipsychotiques/anesthésiques
Augmentation de l’effet antihypertenseur et augmentation du risque d’hypotension orthostatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Compte tenu des effets sur la grossesse et l’allaitement de chacun des composants de cette association : PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA n’est pas recommandé pendant le premier trimestre de grossesse. PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA est contre-indiqué pendant les deuxième et troisième trimestres de grossesse.
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA n’est pas recommandé pendant l’allaitement. Par conséquent, une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre le traitement par PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA en prenant en compte l’importance de ce traitement pour la mère.
Grossesse
Liées au périndopril
L’utilisation d’IEC n’est pas recommandée pendant le premier trimestre de grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation d’IEC est contre-indiquée pendant les deuxième et troisième trimestres de grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles ne permettent pas de conclure concernant le risque de tératogénicité après exposition aux IEC pendant le premier trimestre de grossesse.
Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC pendant les deuxième et troisième trimestres de grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité humaine (altération de la fonction rénale, oligo-amnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).
En cas d’exposition à un IEC à partir du deuxième trimestre de grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de contrôler la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.
Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être étroitement surveillés pour détecter une hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Liées à l’amlodipine
La sécurité d’emploi de l’amlodipine pendant la grossesse n’a pas été établie. Dans les études effectuées chez l’animal, une toxicité sur la reproduction a été observée à doses élevées (voir rubrique 5.3). L’utilisation pendant la grossesse n’est recommandée que si aucune alternative plus sûre n’est disponible et lorsque la maladie elle-même présente des risques plus importants pour la mère et le fœtus.
Liées au périndopril
En raison de l’absence d’information disponible concernant l’utilisation du périndopril pendant l’allaitement, le périndopril n’est pas recommandé et il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité mieux établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Liées à l’amlodipine
Il n’a pas été établi si l’amlodipine est excrétée dans le lait maternel. La décision de poursuivre/d’interrompre l’allaitement ou de poursuivre/d’interrompre le traitement avec l’amlodipine doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement par amlodipine pour la mère.
Fertilité
Des modifications biochimiques réversibles au niveau de la tête des spermatozoïdes ont été rapportées chez certains patients traités par des inhibiteurs calciques. Les données cliniques concernant l’effet potentiel de l’amlodipine sur la fertilité sont insuffisantes. Dans une étude menée chez le rat, des effets indésirables ont été observés sur la fertilité des mâles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets de périndopril/amlodipine sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. L’amlodipine peut avoir une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Si les patients présentent des sensations de vertige, des céphalées, une fatigue, une lassitude ou des nausées, leur aptitude à réagir peut être altérée. La prudence est recommandée, en particulier en début de traitement.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitement par périndopril ou amlodipine pris séparément et sont classés selon la classification MedDRA par classes de systèmes d’organes et en fonction de leur fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes MedDRA
Effets indésirables
Fréquence
Amlodipine
Périndopril
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie/neutropénie (voir rubrique 4.4)
Très rare
Très rare
Agranulocytose ou pancytopénie (voir rubrique 4.4)
–
Très rare
Thrombocytopénie (voir rubrique 4.4)
Très rare
Très rare
Anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit congénital en G-6PDH (voir rubrique 4.4)
–
Très rare
Diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite
–
Très rare
Affections du système immunitaire
Réactions allergiques
Très rare
Peu fréquent
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperglycémie
Très rare
–
Hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)
–
Fréquence indéterminée
Affections psychiatriques
Insomnie
Peu fréquent
–
Changements d’humeur (y compris anxiété)
Peu fréquent
Peu fréquent
Dépression
Peu fréquent
–
Troubles du sommeil
–
Peu fréquent
Confusion
Rare
Très rare
Affections du système nerveux
Somnolence (en particulier au début du traitement)
Fréquent
–
Etourdissements (en particulier au début du traitement)
Fréquent
Fréquent
Céphalées (en particulier au début du traitement)
Fréquent
Fréquent
Dysgueusie
Peu fréquent
Fréquent
Tremblements
Peu fréquent
–
Hypoesthésie
Peu fréquent
–
Paresthésie
Peu fréquent
Fréquent
Syncope
Peu fréquent
–
Hypertonie
Très rare
–
Neuropathie périphérique
Très rare
–
Vertige
–
Fréquent
Trouble extrapyramidal
Fréquence indéterminée
–
Affections oculaires
Troubles de la vision (y compris diplopie)
Peu fréquent
Fréquent
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Acouphènes
Peu fréquent
Fréquent
Affections cardiaques
Palpitations
Fréquent
–
Angor
–
Très rare
Infarctus du myocarde, probablement suite à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4)
Très rare
Très rare
Arythmie (y compris bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire)
Très rare
Très rare
Affections vasculaires
Flush
Fréquent
–
Hypotension (et effets liés à l’hypotension)
Peu fréquent
Fréquent
Accident vasculaire cérébral, probablement suite à une hypotension excessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4)
–
Très rare
Vascularite
Très rare
Fréquence indéterminée
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Peu fréquent
Fréquent
Rhinite
Peu fréquent
Très rare
Toux
Très rare
Fréquent
Bronchospasme
–
Peu fréquent
Pneumonie à éosinophiles
–
Très rare
Affections gastro-intestinales
Hyperplasie gingivale
Très rare
–
Douleurs abdominales, nausées
Fréquent
Fréquent
Vomissements
Peu fréquent
Fréquent
Dyspepsie
Peu fréquent
Fréquent
Troubles du transit intestinal
Peu fréquent
–
Bouche sèche
Peu fréquent
Peu fréquent
Diarrhée, constipation
Peu fréquent
Fréquent
Pancréatite
Très rare
Très rare
Gastrite
Très rare
–
Affections hépatobiliaires
Hépatite, ictère
Très rare
–
Hépatite cytolytique ou cholestatique (voir rubrique 4.4)
–
Très rare
Elévation des enzymes hépatiques (évoquant généralement une cholestase)
Très rare
–
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Œdème de Quincke
Très rare
–
Angioœdème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir rubrique 4.4)
Très rare
Peu fréquent
Erythème polymorphe
Très rare
Très rare
Alopécie
Peu fréquent
–
Purpura
Peu fréquent
–
Décoloration de la peau
Peu fréquent
–
Hyperhidrose
Peu fréquent
Peu fréquent
Prurit
Peu fréquent
Fréquent
Rash, exanthème
Peu fréquent
Fréquent
Urticaire
Très rare
Peu fréquent
Syndrome de Stevens-Johnson
Très rare
–
Dermite exfoliative
Très rare
–
Photosensibilité
Très rare
–
Aggravation du psoriasis
–
Rare
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Œdème des chevilles
Fréquent
–
Arthralgie, myalgie
Peu fréquent
–
Crampes musculaires
Peu fréquent
Fréquent
Douleurs dorsales
Peu fréquent
–
Affections du rein et des voies urinaires
Troubles de la miction, nycturie, augmentation de la fréquence urinaire
Peu fréquent
–
Insuffisance rénale
–
Peu fréquent
Insuffisance rénale aiguë
–
Très rare
Affections des organes de reproduction et du sein
Impuissance
Peu fréquent
Peu fréquent
Gynécomastie
Peu fréquent
–
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Œdème
Fréquent
–
Fatigue
Fréquent
–
Douleurs thoraciques
Peu fréquent
–
Asthénie
Peu fréquent
Fréquent
Douleurs
Peu fréquent
–
Malaise
Peu fréquent
–
Investigations
Augmentation du poids, diminution du poids
Peu fréquent
–
Elévation de la bilirubine sérique et des enzymes hépatiques
–
Rare
Augmentation de l’urée sanguine et de la créatinine sérique, hyperkaliémie (voir rubrique 4.4)
–
Fréquence indéterminée
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Aucune information n’est disponible concernant un surdosage de périndopril/amlodipine chez l’homme.
Pour l’amlodipine, l’expérience en matière de surdosage intentionnel chez l’homme est limitée.
Symptômes : les données disponibles suggèrent qu’un surdosage important peut entraîner une vasodilatation périphérique excessive et une éventuelle tachycardie réflexe. Des hypotensions systémiques marquées et probablement prolongées ont été rapportées, pouvant conduire jusqu’à un choc entraînant le décès.
Traitement : une hypotension cliniquement significative due à un surdosage d’amlodipine nécessite un soutien cardiovasculaire actif comprenant un contrôle fréquent de la fonction respiratoire et cardiaque, une surélévation des membres inférieurs et une surveillance de la volémie et du débit urinaire.
Un vasoconstricteur peut être utilisé pour restaurer le tonus vasculaire et la pression artérielle, à condition qu’il n’y ait pas de contre-indication à son utilisation. Le gluconate de calcium administré par voie intraveineuse peut être utile pour inverser les effets du blocage des canaux calciques.
Un lavage gastrique peut être justifié dans certains cas. Chez des volontaires sains, l’utilisation de charbon jusqu’à 2 heures après l’administration de 10 mg d’amlodipine a montré une réduction du taux d’absorption de l’amlodipine. Dans la mesure où l’amlodipine est fortement liée aux protéines, une dialyse n’apportera probablement aucun bénéfice.
Pour le périndopril, l’expérience en matière de surdosage chez l’homme est limitée. Les symptômes associés à un surdosage d’IEC peuvent comprendre hypotension, choc circulatoire, troubles électrolytiques, insuffisance rénale, hyperventilation, tachycardie, palpitations, bradycardie, sensations de vertige, anxiété et toux.
Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineuse d’une solution isotonique de chlorure de sodium. Si une hypotension se produit, le patient devra être placé en décubitus. Si disponible, une perfusion d’angiotensine II et/ou de catécholamines en intraveineuse peut aussi être réalisée. Le périndopril peut être retiré de la circulation générale par hémodialyse (voir rubrique 4.4). Un pacemaker est indiqué lors d’une bradycardie résistante au traitement. Les signes vitaux, les concentrations sériques en électrolytes et en créatinine doivent être continuellement contrôlés.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
LIEES AU PERINDOPRIL
Le périndopril est un inhibiteur de l’enzyme qui transforme l’angiotensine I en angiotensine II (enzyme de conversion de l’angiotensine, ECA). Cette enzyme de conversion, ou kinase, est une exopeptidase qui permet la conversion de l’angiotensine I en angiotensine II vasoconstrictrice, provoquant la dégradation de la bradykinine vasodilatatrice en un heptapeptide inactif. L’inhibition de l’ECA induit une diminution de l’angiotensine II dans le plasma, conduisant à une augmentation de l’activité plasmatique de la rénine (par inhibition du rétrocontrôle négatif de la libération de rénine) et une diminution de la sécrétion d’aldostérone. Comme l’ECA inactive la bradykinine, l’inhibition de l’ECA conduit aussi à une augmentation de l’activité des systèmes kallicréine-kinine locaux et circulants (et par conséquent une activation du système des prostaglandines). Ce mécanisme peut contribuer à l’action hypotensive des IEC et est partiellement responsable de certains de leurs effets indésirables (par ex. la toux).
Le périndopril agit par l’intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate. Les autres métabolites ne montrent pas d’activité d’inhibition de l’ECA in vitro.
Hypertension
Le périndopril est actif à tous les degrés d’hypertension artérielle : légère, modérée, sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, tant en décubitus dorsal qu’en orthostatisme.
Le périndopril réduit les résistances périphériques vasculaires, entraînant une diminution de la pression artérielle. Par conséquent, le débit sanguin périphérique augmente, sans effet sur la fréquence cardiaque.
Le débit sanguin rénal augmente, en règle générale, avec un DFG restant habituellement inchangé. L’activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se maintient pendant au moins 24 heures : le ratio vallée/pic est de l’ordre de 87 à 100 %. La diminution de la pression artérielle se produit rapidement. Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient durant le 1er mois de traitement et se maintient sans échappement.
L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’effet rebond.
Le périndopril réduit l’hypertrophie ventriculaire gauche.
Chez l’homme, les propriétés vasodilatatrices du périndopril ont été confirmées. Il améliore l’élasticité des gros troncs artériels et diminue le ratio média/lumen des petites artères.
Maladie coronarienne stable
L’étude clinique EUROPA, multicentrique, internationale, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo a duré 4 ans.
Douze mille deux cent dix-huit (12 218) patients âgés de plus de 18 ans ont été randomisés pour recevoir 8 mg de périndopril tert-butylamine (équivalent à 10 mg de périndopril arginine) (n = 6 110) ou un placebo (n = 6 108).
Les patients de l’étude présentaient une maladie coronarienne sans signe clinique d’insuffisance cardiaque. Au total, 90 % des patients présentaient un antécédent d’infarctus du myocarde et/ou un de revascularisation coronaire. La plupart des patients recevaient le traitement de l’étude en plus de leur traitement habituel incluant des antiagrégants plaquettaires, des hypolipémiants et des bêta-bloquants.
Le critère principal d’efficacité était un critère combiné associant la mortalité cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde non fatal et/ou arrêt cardiaque récupéré. Le traitement par périndopril tert-butylamine à la dose de 8 mg (équivalent à 10 mg de périndopril arginine) une fois par jour a entraîné une réduction absolue significative du critère d’évaluation principal de 1,9 % (réduction du risque relatif [RRR] de 20 %, IC à 95 % [9,4 ; 28,6] – p < 0,001).
Par rapport au placebo, une réduction absolue de 2,2 % correspondant à une RRR de 22,4 % (IC à 95 % [12,0 ; 31,6] - p < 0,001) du critère d’évaluation principal a été observée chez les patients présentant un antécédent d’infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.
Données issues des essais cliniques sur le double blocage du SRAA
L’utilisation de l’association d’un IEC avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II a été étudiée au cours de deux essais randomisés et contrôlés de grande envergure (ONTARGET [ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial] et VA NEPHRON-D [The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes]).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont mis en évidence aucun effet bénéfique significatif au niveau des résultats sur les atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension a été observée. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne doivent donc pas être utilisés de façon concomitante chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’effets indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo, et les événements indésirables et événements indésirables graves d’intérêt particulier (hyperkaliémie, hypotension et altération de la fonction rénale) ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
LIEES A L’AMLODIPINE
L’amlodipine est un inhibiteur du flux ionique calcique appartenant à la famille des dihydropyridines (inhibiteur des canaux calciques lents ou inhibiteur calcique) et inhibe l’entrée transmembranaire des ions calcium dans le muscle cardiaque et le muscle lisse vasculaire.
Le mécanisme de l’action antihypertensive de l’amlodipine est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire. Le mécanisme précis par lequel l’amlodipine agit sur l’angor n’a pas été complètement élucidé, néanmoins l’amlodipine réduit la charge ischémique totale par les deux mécanismes d’action suivants :
· L’amlodipine dilate les artérioles périphériques et diminue la résistance périphérique totale (postcharge) contre laquelle le cœur travaille. Ceci s’accompagne d’une baisse de la consommation énergétique du myocarde et de ses besoins en oxygène, tant que la fréquence cardiaque reste stable.
· Le mécanisme d’action de l’amlodipine implique probablement également une vasodilatation des artères principales et des artérioles coronaires, à la fois dans les régions saines et dans les régions ischémiques. Cette dilatation augmente l’apport myocardique en oxygène chez les patients présentant des spasmes artériels coronaires (angor de Prinzmetal ou divers types d’angor).
Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne unique permet d’obtenir une réduction cliniquement significative de la pression artérielle, en position couchée ou debout, pendant 24 heures. L’action lente progressive de l’amlodipine permet d’éviter tout accès d’hypotension aiguë.
Chez les patients angoreux, une prise quotidienne unique d’amlodipine augmente la durée de l’exercice total, le délai d’apparition de l’angor et le délai d’apparition du sous-décalage du segment ST de 1 mm, et diminue à la fois la fréquence des crises angineuses et la consommation de comprimés de trinitrate de glycéryle.
L’amlodipine n’entraîne pas d’effet métabolique indésirable ou changement des taux de lipides plasmatiques ; elle convient à l’utilisation chez les patients atteints d’asthme, de diabète ou de goutte.
Maladie coronarienne
L’efficacité de l’amlodipine pour la prévention des événements cliniques chez les patients atteints de maladie coronarienne a été évaluée au cours d’une étude indépendante, multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée versus placebo menée chez 1 997 patients : étude CAMELOT (Comparison of Amlodipine vs. Enalapril to Limit Occurrences of Thrombosis). Parmi ces patients, 663 ont été traités par de l’amlodipine 5 à 10 mg, 673 ont été traités par de l’énalapril 10 à 20 mg et 655 ont reçu le placebo, en plus d’un traitement standard par des statines, des bêta-bloquants, des diurétiques et de l’aspirine, pendant 2 ans. Les principaux résultats d’efficacité sont présentés dans le Tableau 1. Les résultats indiquent que le traitement par amlodipine a été associé à un nombre moins important d’hospitalisations pour angor et de procédures de revascularisation chez des patients atteints de maladie coronarienne.
Tableau 1. Incidence des critères d’évaluation cliniques significatifs de l’étude CAMELOT
Taux d’événements cardiovasculaires, nombre (%)
Amlodipine vs placebo
Critères d’évaluation
Amlodipine
Placebo
Enalapril
Risque relatif (IC à 95 %)
Valeur de p
Critère d’évaluation principal
Evénements indésirables cardiovasculaires
110 (16,6)
151 (23,1)
136 (20,2)
0,69 (0,54-0,88)
0,003
Composants individuels
Revascularisation coronaire
78 (11,8)
103 (15,7)
95 (14,1)
0,73 (0,54-0,98)
0,03
Hospitalisation pour angor
51 (7,7)
84 (12,8)
86 (12,8)
0,58 (0,41-0,82)
0,002
IDM non fatal
14 (2,1)
19 (2,9)
11 (1,6)
0,73 (0,37-1,46)
0,37
AVC ou AIT
6 (0,9)
12 (1,8)
8 (1,2)
0,50 (0,19-1,32)
0,15
Mortalité cardiovasculaire
5 (0,8)
2 (0,3)
5 (0,7)
2,46 (0,48-12,7)
0,27
Hospitalisation pour ICC
3 (0,5)
5 (0,8)
4 (0,6)
0,59 (0,14-2,47)
0,46
Réanimation après arrêt cardiaque
0
4 (0,6)
1 (0,1)
S.O.
0,04
Nouvelle apparition d’une maladie vasculaire périphérique
5 (0,8)
2 (0,3)
8 (1,2)
2,6 (0,50-13,4)
0,24
Abréviations : AIT, accident ischémique transitoire ; AVC, accident vasculaire cérébral ; IC, intervalle de confiance ; ICC, insuffisance cardiaque congestive ; IDM, infarctus du myocarde.
Insuffisance cardiaque
Des études hémodynamiques et des essais cliniques contrôlés basés sur des épreuves d’effort menées chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque de classe NYHA II à IV ont montré que l’amlodipine n’entraînait aucune détérioration clinique de la tolérance à l’effort, de la fraction d’éjection ventriculaire gauche et de la symptomatologie clinique.
Une étude contrôlée versus placebo (PRAISE) réalisée pour évaluer des patients atteints d’insuffisance cardiaque de classe NYHA III à IV recevant de la digoxine, des diurétiques et des inhibiteurs de l’ECA a montré que l’amlodipine n’entraînait pas d’augmentation du risque de mortalité ou de mortalité et de morbidité combinées avec l’insuffisance cardiaque.
Dans une étude de suivi à long terme contrôlée versus placebo (PRAISE-2) sur l’amlodipine chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque de classes NYHA III et IV sans symptômes cliniques ni résultats objectifs suggérant ou sous-jacents à une maladie ischémique, traités par des doses stables d’IEC, de digitaliques et de diurétiques, l’amlodipine n’a eu aucun effet sur la mortalité cardiovasculaire totale. Dans cette même population, l’amlodipine a été associée à une augmentation des notifications d’œdèmes pulmonaires.
Etude sur le traitement préventif de la crise cardiaque (ALLHAT)
Une étude randomisée en double aveugle de morbi-mortalité appelée ALLHAT (Antihypertensive and Lipid-Lowering Treatment to Prevent Heart Attack Trial) a été réalisée pour comparer les effets de nouvelles substances, amlodipine 2,5 à 10 mg/j (inhibiteur calcique) ou lisinopril 10 à 40 mg/j (IEC) en traitement de première intention, à un diurétique thiazidique, la chlortalidone 12,5 à 25 mg/j, chez des patients atteints d’hypertension légère à modérée.
Au total, 33 357 patients hypertendus âgés de 55 ans ou plus ont été randomisés et suivis pendant une durée moyenne de 4,9 ans. Les patients présentaient au moins un facteur de risque supplémentaire de maladie coronarienne, dont : un antécédent d’infarctus du myocarde ou d’AVC > 6 mois avant l’inclusion ou d’une autre maladie cardiovasculaire liée à l’athérosclérose (51,5 % au total), un diabète de type 2 (36,1 %), un HDL-C < 0,35 g/l (11,6 %), une hypertrophie ventriculaire gauche diagnostiquée par électrocardiogramme ou échocardiographie (20,9 %), un tabagisme (21,9 %).
Le critère d’évaluation principal était une composante de décès d’origine coronaire ou d’infarctus du myocarde non fatal. L’étude n’a pas montré de différence significative sur le critère d’évaluation principal entre le groupe amlodipine et le groupe chlortalidone : RR 0,98 (IC à 95 % [0,90 à 1,07] p = 0,65). Parmi les critères d’évaluation secondaires, l’incidence de l’insuffisance cardiaque (composant d’un critère composite cardiovasculaire combiné) a été significativement supérieure dans le groupe amlodipine par rapport au groupe chlortalidone (10,2 % vs 7,7 %, RR 1,38 [IC à 95 % [1,25 à 1,52] p < 0,001]). Toutefois, aucune différence significative sur la mortalité toutes causes confondues n’a été observée entre le groupe amlodipine et le groupe chlortalidone, RR 0,96 (IC à 95 % [0,89 à 1,02] p = 0,20).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
LIEES AU PERINDOPRIL
Après administration par voie orale, l’absorption du périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.
Le périndopril est une prodrogue. La biodisponibilité du périndoprilate, le métabolite actif, est de 27 %. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.
La prise d’aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.
Il a été démontré une relation linéaire entre la dose de périndopril et son exposition plasmatique.
Le volume de distribution est d’environ 0,2 l/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l’enzyme de conversion de l’angiotensine, mais elle est concentration-dépendante. Le périndoprilate est éliminé dans l’urine et la demi-vie terminale de la fraction libre est d’environ 17 heures, permettant d’obtenir un état d’équilibre en 4 jours.
L’élimination du périndoprilate est diminuée chez les patients âgés ainsi que chez les insuffisants cardiaques et rénaux (voir rubrique 4.2). Par conséquent, le suivi médical habituel devra inclure un contrôle périodique de la créatinine et du potassium.
La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min.
Les cinétiques du périndopril sont modifiées chez les patients cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n’est pas réduite et, par conséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
LIEES A L’AMLODIPINE
Après administration par voie orale aux doses thérapeutiques, l’amlodipine est bien absorbée avec un pic de concentration sanguine entre 6 et 12 heures après la prise. La biodisponibilité absolue a été estimée entre 64 et 80 %. Le volume de distribution est d’environ 21 l/kg. Des études in vitro ont montré que l’amlodipine circulante est liée à environ 97,5 % aux protéines plasmatiques.
La biodisponibilité de l’amlodipine n’est pas affectée par la prise d’aliment.
La demi-vie d’élimination terminale est d’environ 35 à 50 heures et permet une prise quotidienne unique. L’amlodipine est largement métabolisée par le foie en métabolites inactifs avec 10 % de la molécule mère et 60 % des métabolites excrétés dans les urines.
Utilisation chez le patient âgé : le délai jusqu’à obtention des concentrations plasmatiques maximales d’amlodipine est similaire chez les sujets jeunes et chez les sujets plus âgés. Chez les patients âgés, la clairance de l’amlodipine a tendance à diminuer, entraînant des augmentations de l’ASC et de la demi-vie d’élimination. Les augmentations de l’ASC et de la demi-vie d’élimination chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive ont été conformes aux attentes dans la tranche d’âge des patients étudiés.
Utilisation chez le patient atteint d’insuffisance hépatique : des données cliniques très limitées sont disponibles concernant l’administration d’amlodipine chez des patients atteints d’insuffisance hépatique. Les patients atteints d’insuffisance hépatique présentent une clairance de l’amlodipine diminuée résultant en une demi-vie plus longue et une augmentation de l’ASC d’environ 40 à 60 %.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité chronique avec administration par voie orale (chez le rat et le singe), l’organe cible était le rein, où des dommages réversibles ont été observés.
Aucun effet mutagène n’a été observé lors des études in vitro ou in vivo.
Les études sur la toxicité de la reproduction (chez le rat, la souris, le lapin et le singe) n’ont montré aucun signe d’embryotoxicité ou de tératogénicité. Cependant, il a été montré que les IEC, par effet de classe, ont induit des effets indésirables sur les derniers stades de développement du fœtus, entraînant une mort fœtale et des effets congénitaux chez les rongeurs et les lapins : des lésions rénales et une augmentation de la mortalité péri- et post-natale ont été observées.
Aucune carcinogénicité n’a été observée lors des études à long terme chez le rat et la souris.
LIEES A L’AMLODIPINE
Toxicité sur la reproduction
Les études sur la toxicité sur la reproduction chez le rat et la souris ont montré un retard de la mise bas, une durée prolongée du travail et une diminution de la survie de la descendance à des doses environ 50 fois supérieures à la dose maximale recommandée chez l’homme sur la base des mg/kg.
Altération de la fertilité
Aucun effet n’a été observé sur la fertilité chez des rats traités par amlodipine (mâles pendant 64 jours et femelles pendant 14 jours avant l’accouplement) à des doses ayant atteint 10 mg/kg/jour (8 fois* la dose maximale recommandée chez l’homme de 10 mg, sur la base des mg/m2). Dans une autre étude menée chez le rat, dans laquelle les rats mâles ont été traités par du bésilate d’amlodipine pendant 30 jours à une dose comparable à la dose administrée chez l’homme sur la base des mg/kg, une diminution des taux plasmatiques de l’hormone folliculo-stimulante et de la testostérone a été observée, ainsi qu’une diminution de la densité du sperme et du nombre de spermatides matures et de cellules de Sertoli.
Carcinogénèse, mutagénèse
Des rats et des souris traités par de l’amlodipine dans l’alimentation pendant deux ans, à des concentrations calculées pour délivrer des posologies quotidiennes de 0,5, 1,25 et 2,5 mg/kg/jour, n’ont montré aucun signe de carcinogénicité. La dose maximale (pour la souris, similaire à, et pour les rats, deux fois* la dose clinique maximale recommandée de 10 mg sur la base des mg/m2) a été proche de la dose maximale tolérée pour la souris, mais pas pour le rat.
Les études de mutagénicité n’ont révélé aucun effet lié au médicament, que ce soit au niveau génique ou chromosomique.
* Sur la base d’un patient pesant 50 kg.
Cellulose microcristalline, grade PH112
Hydrogénophosphate de calcium dihydraté
Croscarmellose sodique
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîtes de 30, 90 comprimés sous plaquette (OPA/aluminium PVC/aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 399 6 7 : 30 comprimés sous plaquettes (OPA/aluminium PVC/aluminium)
· 34009 301 399 7 4 : 90 comprimés sous plaquettes (OPA/aluminium PVC/aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 18/06/2018
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé
Périndopril tert-butylamine /amlodipine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu’est-ce que PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé ?
3. Comment prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C09BB04.
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA est prescrit pour le traitement de l’hypertension artérielle et/ou le traitement de la maladie coronarienne stable (une maladie dans laquelle l’alimentation du cœur en sang est réduite ou bloquée).
Les patients qui prennent déjà séparément des comprimés de périndopril et d’amlodipine peuvent à la place recevoir un comprimé de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA qui contient les deux principes actifs.
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA est une association de deux substances actives, le périndopril et l’amlodipine.
Le périndopril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC). L’amlodipine est un antagoniste calcique (qui appartient à une classe de médicaments appelés dihydropyridines). Ils agissent en dilatant et en décontractant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux.
Ne prenez jamais PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé :
· si vous êtes allergique au périndopril ou à tout autre IEC, ou à l’amlodipine ou à tout autre inhibiteur calcique, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (il est également préférable d’éviter de prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA en début de grossesse ; voir la rubrique Grossesse).
· si vous avez déjà eu des symptômes tels qu’un sifflement respiratoire, un gonflement de la face ou de la langue, des démangeaisons intenses ou des éruptions cutanées sévères (symptômes d’un angioœdème) lors d’un traitement antérieur par IEC, ou si vous ou un membre de votre famille avez déjà eu ces symptômes, quelles qu’en soient les circonstances.
· si vous êtes en état de choc cardiogénique (une affection dans laquelle votre cœur est incapable de fournir assez de sang à l’organisme), que vous présentez une sténose aortique (rétrécissement de la valve aortique) ou un angor instable (douleur thoracique pouvant se manifester au repos).
· si vous avez une pression artérielle très basse (hypotension).
· si vous êtes atteint(e) d’insuffisance cardiaque suite à une crise cardiaque.
· si vous êtes atteint(e) de diabète ou d’insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer la pression artérielle.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA si vous présentez l’une des caractéristiques suivantes :
· Cardiomyopathie hypertrophique (maladie du muscle cardiaque) ou sténose de l’artère rénale. (rétrécissement de l’artère menant le sang au rein).
· Insuffisance cardiaque.
· Augmentation sévère de la pression artérielle (crise d’hypertension).
· Tout autre problème cardiaque.
· Problèmes hépatiques.
· Problèmes rénaux ou si vous êtes dialysé.
· Maladie du collagène vasculaire (maladie du tissu conjonctif) comme un lupus érythémateux systémique ou une sclérodermie.
· Diabète.
· Si vous suivez un régime pauvre en sel ou si vous utilisez un substitut de sel contenant du potassium (un bon équilibre du potassium dans le sang est indispensable).
· Si vous êtes une personne âgée et que votre dose a besoin d’être augmentée.
· Si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque de gonflement rapide sous la peau à un endroit comme la gorge (angioœdème) est accru :
o Racécadotril (utilisé pour traiter la diarrhée).
o Sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisés pour éviter le rejet de greffes d’organes).
· Si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
o Un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) (aussi connu sous le nom de « sartan », par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète.
o Aliskiren.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA ».
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA n’est pas recommandé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car il pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir la rubrique Grossesse).
Informez également votre médecin ou le personnel médical du fait que vous prenez PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA si vous :
· devez subir une anesthésie générale et/ou une intervention chirurgicale importante.
· avez récemment souffert de diarrhée ou de vomissements.
· devez subir une aphérèse des lipoprotéines (qui consiste à enlever du cholestérol de votre sang à l’aide d’une machine).
· devez recevoir un traitement de désensibilisation pour réduire les effets d’une allergie aux piqûres d’abeilles ou de guêpes.
Enfants et adolescents
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA n’est pas recommandé chez les enfants et les adolescents.
Autres médicaments et PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Vous devez éviter de prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA avec :
· du lithium (utilisé pour traiter les troubles maniaques ou la dépression).
· de l’estramustine (utilisée dans le traitement du cancer).
· des diurétiques épargneurs de potassium (spironolactone, triamtérène), des suppléments potassiques ou des substituts de sel contenant du potassium.
Le traitement par PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA peut être affecté par d’autres médicaments. Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou de prendre d’autres précautions. Si vous prenez l’un des médicaments suivants, parlez-en à votre médecin ; des précautions particulières pourraient être nécessaires :
· Autres médicaments pour traiter l’hypertension, notamment un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II), de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA » et « Avertissements et précautions ») ou des diurétiques (médicaments qui augmentent la quantité d’urine produite par les reins).
· Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (par ex. ibuprofène) pour soulager la douleur ou dose élevée d’aspirine.
· Médicaments pour traiter le diabète (tels que l’insuline).
· Médicaments pour traiter des troubles mentaux tels que dépression, anxiété, schizophrénie, etc. (par ex. antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques).
· Immunosuppresseurs (médicaments diminuant le mécanisme de défense de l’organisme) utilisés pour le traitement de maladies auto-immunes ou suite à une transplantation chirurgicale (par ex. ciclosporine).
· Allopurinol (pour le traitement de la goutte).
· Procaïnamide (pour le traitement de battements cardiaques irréguliers).
· Vasodilatateurs incluant les dérivés nitrés (produits permettant de dilater les vaisseaux sanguins).
· Héparine (médicament utilisé pour fluidifier le sang).
· Ephédrine, noradrénaline ou adrénaline (médicaments utilisés pour traiter l’hypotension artérielle, l’état de choc ou l’asthme).
· Baclofène ou dantrolène (perfusion) utilisés pour traiter la raideur musculaire survenant notamment lors de scléroses multiples ; le dantrolène est aussi utilisé pour traiter l’hyperthermie maligne pendant une anesthésie (symptômes incluant une très forte fièvre et une raideur musculaire).
· Certains antibiotiques tels que la rifampicine, l’érythromycine, la clarithromycine.
· Simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol).
· Antiépileptiques tels que la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne, la fosphénytoïne, la primidone.
· Co-trimoxazole, aussi connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole (pour le traitement des infections).
· Itraconazole, kétoconazole (médicaments utilisés pour traiter une infection due à un champignon microscopique).
· Tacrolimus (utilisé pour contrôler la réponse immunitaire de votre corps afin de prévenir le rejet de l’organe transplanté).
· Alpha-bloquants utilisés pour le traitement de la prostate hypertrophiée, tels que prazosine, alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine.
· Amifostine (utilisée pour prévenir ou réduire les effets secondaires causés par d’autres médicaments, ou lors d’une radiothérapie utilisée pour traiter le cancer).
· Corticostéroïdes (utilisés pour traiter divers troubles, dont l’asthme sévère et la polyarthrite rhumatoïde).
· Sels d’or, en particulier par voie intraveineuse (utilisés pour traiter les symptômes d’une polyarthrite rhumatoïde).
· Ritonavir, indinavir, nelfinavir (appelés « inhibiteurs de la protéase » et utilisés pour traiter l’infection par le VIH).
· Médicaments utilisés le plus souvent pour traiter la diarrhée (racécadotril) ou pour éviter le rejet d’organes transplantés (sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir la rubrique « Avertissements et précautions ».
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé avec des aliments et boissons
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA doit être pris avant le repas.
Le jus de pamplemousse et le pamplemousse ne doivent pas être consommés par les personnes traitées par PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA. Le pamplemousse et le jus de pamplemousse peuvent entraîner une augmentation des concentrations sanguines de la substance active, l’amlodipine, ce qui peut entraîner une augmentation imprévisible de l’effet hypotenseur de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA. PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA n’est pas recommandé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation après le troisième mois de grossesse.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter. PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA n’est pas recommandé chez les femmes qui allaitent ; votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, en particulier si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA peut affecter votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Si, suite à la prise des comprimés, vous ne vous sentez pas bien, que vous avez la tête qui tourne, que vous vous sentez faible ou fatigué, ou que vous avez des maux de tête, vous ne devez pas conduire de véhicules ni utiliser de machines et vous devez contacter votre médecin immédiatement.
Avalez votre comprimé avec un verre d’eau, de préférence au même moment de la journée, le matin, avant le repas. Votre médecin décidera de la dose adaptée pour vous. La dose habituelle est d’un comprimé par jour.
PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA sera généralement prescrit chez les patients prenant déjà séparément des comprimés de périndopril et d’amlodipine.
Si vous avez pris plus de PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé que vous n’auriez dû
Si vous avez pris trop de comprimés, contactez immédiatement le service d’urgence de l’hôpital le plus proche ou votre médecin. L’événement le plus probable en cas de surdosage est une hypotension associée à des vertiges ou à des étourdissements. Si cela se produit, vous allonger jambes surélevées pourra aider.
Si vous oubliez de prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé
Si vous arrêtez de prendre PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé
Le traitement avec PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA étant généralement un traitement à vie, vous devez demander conseil à votre médecin avant d’arrêter de prendre les comprimés.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants, arrêtez de prendre le médicament et contactez immédiatement votre médecin :
· Respiration sifflante soudaine, douleur thoracique, essoufflement ou difficulté respiratoire
· Gonflement des paupières, du visage ou des lèvres
· Gonflement de la langue et de la gorge, entraînant de grandes difficultés respiratoires
· Réactions cutanées sévères, notamment éruption cutanée intense, urticaire, rougeur de la peau sur l’ensemble du corps, démangeaisons sévères, apparition de vésicules, desquamation et gonflement de la peau, inflammation des muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson) ou autres réactions allergiques
· Vertiges ou étourdissements sévères
· Crise cardiaque, battements du cœur inhabituellement rapides ou anormaux
· Inflammation du pancréas pouvant entraîner une douleur abdominale et dorsale sévère accompagnée d’un grand malaise
Les effets indésirables fréquents suivants ont été rapportés. Si l’un de ces effets est gênant ou s’il dure plus d’une semaine, vous devez contacter votre médecin.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· Maux de tête, étourdissements, vertiges, sensation de picotements cutanés, somnolence (en particulier au début du traitement), sensation d’engourdissement ou de fourmillement dans les membres, troubles de la vision (y compris vision double), sensation de bruit dans les oreilles (acouphènes), conscience de vos battements cardiaques (palpitations), flush (bouffées vasomotrices), étourdissement dû à une baisse de pression artérielle, toux, essoufflement, nausées, vomissements, douleurs abdominales, troubles du goût, dyspepsie ou digestion difficile, diarrhée, constipation, réactions allergiques (telles que des éruptions cutanées, démangeaisons), crampes musculaires, fatigue, faiblesse, gonflement des chevilles (œdème).
Les effets indésirables suivants ont également été rapportés. Si vous ressentez l’un d’eux et qu’il devient grave, ou si vous présentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Changements d’humeur, anxiété, dépression, insomnie, troubles du sommeil, tremblements, perte de conscience, perte de la sensation de douleur, nez bouché ou qui coule (rhinite), perturbations du transit intestinal, perte des cheveux, tâches rouges sur la peau, changement de coloration de la peau, douleurs dorsales, musculaires ou articulaires, douleurs thoraciques, difficultés pour uriner, augmentation du nombre de mictions, augmentation du besoin d’uriner la nuit, douleurs, sensation de malaise, sensation de resserrement dans la poitrine et souffle bruyant et court (bronchospasme), bouche sèche, problèmes rénaux, impuissance, augmentation de la transpiration, gêne ou développement des seins chez l’homme, prise ou perte de poids.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· Confusion, aggravation de psoriasis.
Très rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· Troubles cardiovasculaires (battements cardiaques irréguliers, angine de poitrine, attaque cardiaque et accident vasculaire cérébral), pneumonie éosinophile (une forme rare de pneumonie), érythème multiforme (éruption cutanée débutant souvent par des tâches rouges et des démangeaisons sur le visage, les bras ou les jambes), sensibilité à la lumière, troubles sanguins, anomalies de la fonction hépatique, inflammation du foie (hépatite), jaunissement de la peau (ictère), élévation des enzymes hépatiques pouvant avoir un effet sur certaines analyses médicales, ballonnement abdominal (gastrite), troubles des nerfs entraînant une faiblesse, fourmillements ou engourdissement, augmentation de la tension des muscles, inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite), gonflement des gencives, augmentation du sucre dans le sang (hyperglycémie).
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Très faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie), augmentation de l’urée sanguine et de la créatinine sérique, excès de potassium dans le sang (hyperkaliémie), tremblements, posture rigide, visage figé, mouvements lents et démarche traînante et déséquilibrée.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé
· Les substances actives sont :
Périndopril......................................................................................................................... 6,676 mg
Sous forme de périndopril tert-butylamine................................................................................ 8 mg
Amlodipine.................................................... ......................................................................... 5 mg
Sous forme de bésilate d’amlodipine
Pour un comprimé.
· Les autres composants sont : cellulose microcristalline (grade PH112), hydrogénophosphate de calcium dihydraté, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Qu’est-ce que PERINDOPRIL/AMLODIPINE ZENTIVA 8 mg/5 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur
Comprimé rond de 9,4 mm de diamètre, blanc à blanc cassé, avec l’inscription « 8/5 » gravée sur une face.
Boîtes de 30 et 90 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
U kabelovny 130
102 37 Prague 10 - Dolní Měcholupy
République tchèque
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l’Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).