PANZYGA 100 mg/mL
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution pour perfusion
- Date de commercialisation : 11/05/2016
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : OCTAPHARMA FRANCE
Les compositions de PANZYGA 100 mg/mL
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE (PLASMATIQUE) | 5718 | 100 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 100 ml
- Code CIP7 : 5502153
- Code CIP3 : 3400955021537
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 30/06/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 05/03/2021
PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Immunoglobulines humaines polyvalentes (IgIV)
Un ml contient :
Immunoglobulines humaines normale................................................................................................ 100 mg
(Pureté : au moins 95 % d’IgG)
Chaque flacon de 10 mL contient : 1 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 25 mL contient : 2,5 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 50 mL contient : 5 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 60 mL contient : 6 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 100 mL contient : 10 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 200 mL contient : 20 g d’immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 300 mL contient : 30 g d’immunoglobuline humaine normale.
Distribution des sous‑classes d’IgG (valeurs approximatives) :
IgG1 65 %
IgG2 28 %
IgG3 3 %
IgG4 4 %
La teneur maximale en IgA est de 300 microgrammes/mL.
Produit à partir de dons de plasma humain.
Excipient(s) à effet notoire :
Ce médicament contient 69 mg de sodium par flacon de 100 ml, ce qui équivaut à 3,45% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution pour perfusion
La solution est d’aspect clair ou légèrement opalescent, incolore à jaune pale. Le pH de la solution est compris entre 4,5 et 5,0. L’osmolalité est ≥ 240 mosmol/kg.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de substitution chez l’adulte, l’enfant et l’adolescent (0-18 ans) :
· Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altération de la production d’anticorps (voir rubrique 4.4).
· Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez les patients présentant des infections sévères ou récurrentes, dont le traitement antimicrobien est inefficace et qui présentent une insuffisance prouvée en anticorps spécifiques (PSAF, proven specific antibody failure)* ou un taux d’IgG sérique <4 g/l.
*PSAF = incapacité à atteindre une augmentation d’au moins deux fois le titre d’anticorps IgG avec les vaccins à polysaccharides pneumococciques et antigènes polypeptidiques.
Effet immunomodulateur chez l’adulte, l’enfant et l’adolescent (0-18 ans) dans:
· Thrombocytopénie immunologique primaire (TIP) chez les patients à haut risque hémorragique, ou préalablement à une intervention chirurgicale pour normaliser le taux de plaquettes
· Syndrome de Guillain‑Barré.
· Maladie de Kawasaki (en association avec l’acide acétylsalicylique ; voir rubrique 4.2).
· Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)
· Neuropathie motrice multifocale (NMM).
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement de substitution doit être initié et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement des déficits immunitaires.
Posologie
La dose et la posologie dépendent de l’indication.
La dose doit éventuellement être individualisée pour chaque patient, selon la réponse pharmacocinétique et clinique. Il peut être nécessaire d’adapter la dose basée sur le poids corporel chez les patients qui présentent une insuffisance pondérale ou qui sont en surpoids. Chez les personnes qui sont en surpoids, la dose doit être adaptée au poids corporel physiologique standard.
Les posologies suivantes sont fournies à titre indicatif :
Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs
Le schéma d’administration doit viser à maintenir un taux résiduel d’IgG (mesuré avant la perfusion suivante d’immunoglobuline humaine normale) d’au moins 6 g/l ou se situant dans la fourchette de référence normale pour l’âge de la population. Après l’instauration du traitement par les IgIV, l’équilibre s’effectue en 3 à 6 mois (taux d’IgG à l’état d’équilibre). La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg administrée en une fois, suivie d’une perfusion d’au moins 0,2 g/kg toutes les trois à quatre semaines.
La dose d’IgIV nécessaire pour atteindre un taux résiduel de 6 g/L est de l’ordre de 0,2 à 0,8 g/kg/mois.
A l’équilibre, l’intervalle entre les administrations varie de 3 à 4 semaines.
Les concentrations résiduelles d’IgG doivent être mesurées et évaluées en fonction de la fréquence des infections. Pour réduire la fréquence de survenue des infections bactériennes, il peut être nécessaire d’augmenter la posologie afin d’augmenter le taux résiduel d’IgG.
Déficits immunitaires secondaires (tels que définis dans la rubrique 4.1)
La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.
Les concentrations résiduelles d’IgG doivent être mesurées et évaluées en fonction de la fréquence des infections. La dose doit être ajustée autant que nécessaire pour obtenir une protection optimale contre les infections. Une augmentation de la dose peut être nécessaire chez les patients qui présentent des infections persistantes et une diminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient ne présente plus d’infections.
Thrombocytopénie immunologique primaire
Il existe deux schémas d’administration :
· 0,8‑1 g/kg administré au jour 1; cette dose peut éventuellement être renouvelée une fois au cours des 3 jours suivants.
· 0,4g/kg administré quotidiennement pendant 2 à 5 jours.
Le traitement peut être renouvelé en cas de rechute.
Syndrome de Guillain‑Barré
0,4 g/kg/jour pendant 5 jours (possibilité de renouveler la dose en cas de rechute).
Maladie de Kawasaki
Une posologie de 2,0 g/kg doit être administrée en dose unique. Les patients doivent être parallèlement traités avec l’acide acétylsalicylique.
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :
Dose initiale : 2 g/kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs.
Dose d’entretien : 1 g/kg réparti sur 1 à 2 jours consécutifs toutes les 3 semaines.
L’effet du traitement doit être évalué après chaque cycle. Si aucun effet n’est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.
Si le traitement est efficace, il sera maintenu à long terme à la discrétion du médecin qui se basera
sur la réponse du patient et du traitement d’entretien. Il est possible que l’administration et les intervalles soient adaptés à l’évolution de la maladie de chaque patient.
Neuropathie motrice multifocale (NMM)
Dose initiale : 2 g/kg répartis sur 2 à 5 jours consécutifs.
Dose d’entretien : 1 g/kg toutes les 2 à 4 semaines ou 2 g/kg toutes les 4 à 8 semaines.
L’effet du traitement doit être évalué après chaque cycle de traitement. Si aucun effet n’est observé après 6 mois, le traitement doit être arrêté.
Si le patient répond au traitement d’entretien, il est possible que l’administration et les intervalles soient adaptés à l’évolution de la maladie de chaque patient.
Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant:
Indication
Dose
Fréquence de perfusion
Traitement de substitution
Déficits immunitaires primitifs
Dose initiale :
0,4 - 0,8 g/kg
Dose d'entretien :
0,2 - 0,8 g/kg
toutes les 3 à 4 semaines
Déficits immunitaires secondaires (voir rubrique 4.4)
0,2 - 0,4 g/kg
toutes les 3 à 4 semaines
Immunomodulation
Thrombocytopénie immunologique primaire
0,8 – 1 g/kg
ou
0,4 g/kg/jour
au jour J1, éventuellement renouvelé une fois dans les 3 jours
pendant 2 à 5 jours
Syndrome de Guillain-Barré
0,4 g/kg/jour
pendant 5 jours
Maladie de Kawasaki
2 g/kg
en une dose en association avec l'acide acétylsalicylique
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)
Dose initiale :
2 g/kg
Dose d’entretien :
1 g/kg
en doses fractionnées réparties sur 2 à 5 jours
toutes les 3 semaines, sur 1 à 2 jours
Neuropathie motrice multifocale
Dose initiale :
2 g/kg
Dose d’entretien :
1 g/kg
ou
2 g/kg
sur 2 à 5 jours consécutifs
toutes les 2 à 4 semaines
ou
toutes les 4 à 8 semaines sur 2 à 5 jours
Population pédiatrique
La posologie chez les enfants et les adolescents (0‑18 ans) ne diffère pas de celle des adultes car pour chaque indication, la posologie est donnée en fonction du poids corporel et ajustée selon l’évolution clinique des affections susmentionnées.
Insuffisance hépatique
La nécessité d’ajuster la dose n’a pas été démontrée.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire sauf s’il est justifié sur le plan clinique, voir rubrique 4.4.
Patients âgés
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire sauf s’il est justifié sur le plan clinique, voir rubrique 4.4.
Mode d’administration
Par voie intraveineuse.
Les immunoglobulines humaines polyvalentes doivent être injectées par voie intraveineuse à une vitesse initiale de 0,6 mL/kg/h pendant 30 minutes. Voir rubrique 4.4. En cas de réaction indésirable, il convient soit de réduire la vitesse d’administration, soit d’arrêter la perfusion. Si la vitesse est bien tolérée, elle peut être progressivement augmentée jusqu’à un maximum de 4,8 mL/kg/h.
Chez les patients atteints de DIP ayant bien toléré la vitesse d’injection de 4,8 mL/kg/h, cette vitesse peut encore être progressivement augmentée jusqu’à 8,4 mL/kg/h.
Afin de perfuser l’intégralité de produit encore présent dans la tubulure en fin de la perfusion, il est nécessaire de rincer la tubulure à l’aide d’une solution saline à 0,9 % ou d’une solution de dextrose à 5 %.
Hypersensibilité à la substance active (immunoglobulines humaines) ou à l’un des excipients mentionnés aux rubriques 4.4 et 6.1.
Patients présentant un déficit sélectif en IgA qui ont développé des anticorps aux IgA, car l’administration d’un produit contenant des IgA peut entraîner une anaphylaxie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Dans le but d’améliorer la traçabilité des produits biologiques, le nom et le numéro du lot du produit administré doivent être clairement notés.
Précautions d’utilisation
Les éventuelles complications peuvent souvent être évitées en s’assurant que les patients :
· ne présentent pas d’hypersensibilité aux immunoglobulines humaines polyvalentes, en injectant initialement le produit à vitesse lente (0,6‑1,2 mL/kg/h).
· font l’objet d’une surveillance étroite afin de détecter tout symptôme pouvant apparaître pendant toute la durée de la perfusion ; en particulier lors d’un premier traitement par des immunoglobulines humaines polyvalentes, chez les patients recevant précédemment un autre produit à base d’IgIV ou lorsqu’il s’est écoulé une longue période depuis la précédente administration du produit, les patients doivent être surveillés pendant la première perfusion ainsi que pendant la première heure suivant cette perfusion afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance. Tous les autres patients doivent être surveillés pendant au moins 20 minutes après l’administration.
Pour tous les patients, l’administration d’IgIV nécessite :
· une hydratation adéquate avant le début de la perfusion d’IgIV,
· une surveillance de la diurèse,
· une surveillance des taux sériques de créatinine,
· d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse (voir rubrique 4.5).
En cas d’effet indésirable, il convient de réduire la vitesse d’administration ou d’arrêter la perfusion. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité de l’effet indésirable.
Réaction à la perfusion
Certains effets indésirables (p. ex., maux de tête, rougeur du visage, frissons, myalgie, respiration sifflante, tachycardie, douleurs lombaires, nausées et hypotension) peuvent être liés à la vitesse de perfusion. La vitesse de perfusion recommandée (voir rubrique 4.2) doit être scrupuleusement respectée. Les patients doivent rester sous surveillance étroite pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :
· chez les patients recevant des immunoglobulines humaines polyvalentes pour la première fois ou, dans de rares cas, lors de changement de spécialité ou lorsqu’il s’est écoulé une longue période depuis la précédente administration du produit.
· chez les patients qui présentent une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente.
Hypersensibilité
Les réactions d’hypersensibilité sont rares.
Un choc anaphylactique peut se produire chez les patients
· dont le taux d’IgA est indétectable et qui présentent des anticorps anti-IgA.
· qui avaient déjà toléré le traitement par immunoglobuline humaine normale.
En cas de choc, le traitement médical standard approprié doit être instauré.
Evènements thromboemboliques
Il existe des preuves cliniques d’une corrélation entre l’administration d’IgIV et la survenue de manifestations thromboemboliques notamment infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (y compris l’ictus), embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde. Ces manifestations pourraient provenir d’une augmentation relative de la viscosité du sang due à un apport important d’immunoglobulines chez les patients à risques. Il convient d’apporter une attention particulière à la prescription et à la perfusion d’IgIV chez les patients obèses et chez les patients présentant des facteurs de risque préexistants d’événements thrombotiques (tels que les patients âgés, une hypertension, un diabète, des antécédents d’affections vasculaires ou d’épisodes thrombotiques, les patients atteints de troubles thrombophiliques acquis ou héréditaires, les patients immobilisés sur des périodes prolongées, les patients présentant une hypovolémie sévère, les patients atteints de maladies augmentant la viscosité sanguine).
Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les produits à base d’IgIV doivent être administrés avec le débit de perfusion et la dose les plus faibles possibles.
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients traités par IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels qu’une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, une surcharge pondérale, une prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d’IgIV, en particulier chez les patients qui présentent un risque potentiel accru de développer une insuffisance rénale aiguë, et ensuite évalués à des intervalles appropriés. Chez les patients présentant des risques d’insuffisance rénale aiguë, les produits à base d’IgIV doivent être administrés à plus faible débit de perfusion et à la plus faible dose possibles. En cas d’atteinte avérée de la fonction rénale, il est recommandé d’envisager l’interruption du traitement par les IgIV. Bien que les cas de dysfonctionnements rénaux et d’insuffisance rénale aiguë aient été rapportées lors de l’utilisation d’un grand nombre de spécialités d’IgIV autorisées contenant divers excipients tels que le saccharose, le glucose et le maltose; les spécialités contenant du saccharose comme stabilisant représenteraient une part très importante du nombre total de produit. Chez les patients à risque, l’utilisation de produits à base d’IgIV ne contenant pas de tels excipients peut être envisagée. PANZYGA ne contient ni saccharose, ni maltose, ni glucose.
Syndrome de méningite aseptique (SMA)
Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés en association avec un traitement par IgIV. Le syndrome apparaît généralement entre quelques heures à 2 jours après le traitement par IgIV. Les analyses du liquide céphalo-rachidien sont souvent positives, avec une pléïocytose pouvant atteindre plusieurs milliers de cellules par mm3, essentiellement de type granulocytaire, et une hausse du taux de protéines jusqu’à plusieurs centaines de mg/dL.
Le SMA pourrait survenir plus fréquemment en association avec un traitement par IgIV à forte dose (2 g/kg).
Les patients qui présentent ces signes et symptômes doivent faire l’objet d’un examen neurologique approfondi incluant une analyse du LCR afin d’exclure toutes autres causes de méningite.
L’arrêt du traitement par IgIV a entraîné une rémission du SMA en plusieurs jours, sans séquelles.
Anémie hémolytique
Les produits à base d’IgIV peuvent contenir des anticorps de groupe sanguin susceptibles d’agir comme des hémolysines et d’induire le recouvrement in vivo des érythrocytes par les immunoglobulines, provoquant ainsi une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut survenir à la suite d’un traitement par IgIV en raison de l’augmentation de la séquestration des érythrocytes. Les patients traités par IgIV doivent être surveillés afin de détecter tous signes cliniques et symptômes d’hémolyse (voir rubrique 4.8).
Neutropénie/Leucopénie
Une diminution passagère du taux de neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés après un traitement par IgIV. Ils se sont produits de manière typique dans les quelques heures ou jours qui ont suivi l’administration des IgIV et se sont résolus sur une période allant de 7 à 14 jours.
Syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)
Chez les patients qui reçoivent des IgIV, un œdème pulmonaire non cardiogénique [syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)] a été rapporté. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, une fièvre et une hypotension. Les symptômes d’un TRALI apparaissent de manière typique au cours des 6 heures ou dans les 6 heures suivant une transfusion, souvent dans les 1 à 2 heures. Les personnes recevant des IgIV doivent dès lors être surveillés et la perfusion doit être immédiatement arrêtée en cas de réactions pulmonaires indésirables. Le TRALI est une affection qui peut menacer le pronostic vital et qui doit être traitée dans une unité de soins intensifs.
Interférences avec des tests sérologiques
Après l’administration d’immunoglobulines, l’élévation transitoire du taux des divers anticorps passivement transférés dans le sang du patient peut être à l’origine de résultats sérologiques faussement positifs.
La transmission passive d’anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps antiglobulaires, par exemple le test direct à l’antiglobuline (DAT, test de Coombs direct).
Agents transmissibles
Les mesures standard visant à prévenir les infections résultant de l’utilisation de spécialités médicamenteuses préparées à partir de sang ou de plasma humain incluent la sélection des donneurs, la recherche de marqueurs spécifiques d’infection sur les dons individuels et les mélanges de plasma et l’inclusion d’étapes de fabrication efficaces pour l’inactivation ou l’élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, la possibilité de transmettre des agents infectieux ne peut être totalement exclue. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents, et aux autres agents pathogènes.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis à vis des virus enveloppés, tels que le VIH, le VHB et le VHC, et contre les virus non-enveloppés tels que le VHA et le parvovirus B19.
Des données cliniques rassurantes révèlent l’absence de transmission de l’hépatite A ou du parvovirus B19 avec les immunoglobulines, et il est également considéré que le taux d’anticorps contribue de façon importante à la sécurité virale.
Informations importantes concernant certains ingrédients de Panzyga
Ce médicament contient 69 mg de sodium par flacon de 100 ml, ce qui équivaut à 3,45% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
Population pédiatrique
Les avertissements et précautions énoncés s’appliquent aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Population pédiatrique
Les interactions énoncées s’appliquent aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
Associations à prendre en compte
Vaccins vivants atténués
L’administration d’immunoglobulines peut altérer l’efficacité des vaccins vivants atténués tels que le vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle, pendant une période allant de 6 semaines à 3 mois. Après l’administration de ce médicament, un intervalle de 3 mois doit être respecté avant toute vaccination par des vaccins vivants atténués. Concernant la rougeole, l’efficacité du vaccin peut être réduite pendant 1 an. Par conséquent, les patients se faisant vacciner contre la rougeole doivent au préalable faire vérifier leur taux d’anticorps.
Diurétiques de l’anse
Il convient d’éviter l’utilisation concomitante de diurétiques de l’anse.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude clinique contrôlée n’a permis d’établir la sécurité de l’administration de ce médicament au cours de la grossesse, c’est pourquoi son éventuelle administration chez la femme enceinte ou au cours de l’allaitement doit être faite avec prudence. Le passage des immunoglobulines à travers le placenta, en particulier lors du troisième trimestre de grossesse a été démontré. L‘expérience clinique avec les immunoglobulines qu’il n’existe pas d’effet nocif sur le déroulement de la grossesse ou sur le développement du fœtus et du nouveau‑né.
Allaitement
Il existe un passage des immunoglobulines dans le lait maternel. Aucun effet négatif n’est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons.
Fertilité
L’expérience clinique avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet nocif sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
PANZYGA n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines. Toutefois, les patients qui présentent des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre que ceux-ci soient résolus avant de conduire ou d’utiliser des machines.
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables provoqués par les immunoglobulines humaines normales (par ordre de fréquence décroissante) incluent (voir également la rubrique 4.4) :
· frissons, céphalées, vertiges, fièvre, vomissements, réactions allergiques, nausées, arthralgie, hypotension artérielle et douleurs lombaires
· des réactions hémolytiques réversibles, en particulier chez les patients de groupe sanguin A, B et AB, et (rarement) une anémie hémolytique nécessitant une transfusion.
· (rarement) une baisse brutale de la pression artérielle et, dans des cas isolés, un choc anaphylactique, même lorsque le patient n’a pas révélé hypersensibilité lors des précédentes administrations.
· (rarement) des réactions cutanées passagères (y compris un lupus érythémateux cutané – fréquence indéterminée).
· (très rarement) des réactions thromboemboliques telles qu’un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une embolie pulmonaire, une thrombose veineuse profonde.
· des cas de méningites aseptiques réversibles
· des augmentations du taux sérique de créatinine et/ou l’apparition d’une insuffisance rénale aiguë
· des cas de syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI).
Tableau des effets indésirables
Le tableau ci‑dessous est présenté conformément à la classification selon des systèmes d’organes MedDRA (SOC et terme préconisé).
Les fréquences ont été évaluées à l’aide des critères suivants : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Fréquence des effets indésirables médicamenteux dans les études cliniques sur PANZYGA :
Classe de systèmes d’organes (SOC) MedDRA selon la séquence :
Effet indésirable
Fréquence par perfusion
Fréquence par patient
Affections hématologiques et du système lymphatique
Hémolyse†, anémie, leucopénie
Peu fréquent
Fréquent
Affections du système nerveux
Céphalée
-----------------------------------------
Méningite aseptique, hypoesthésie, vertiges
Fréquent
----------------------
Peu fréquent
Très fréquent
Affections oculaires
Prurit de l’œil
Peu fréquent
Fréquent
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Douleur auriculaire
Peu fréquent
Fréquent
Affections cardiaques
Tachycardie
Peu fréquent
Fréquent
Affections vasculaires
Hypertension
Peu fréquent
Fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Toux
Peu fréquent
Fréquent
Affections gastro‑intestinales
Nausées
-------------------------------------------
Vomissement, douleur abdominale, gêne abdominale
Fréquent
----------------------
Peu fréquent
Très fréquent
-----------------------
Fréquent
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané
Rash
Peu fréquent
Fréquent
Affections musculo‑squelettiques et systémiques
Arthralgie, myalgie, douleur ou raideur musculo‑squelettique
Peu fréquent
Fréquent
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fièvre
-----------------------------------------
Frissons, douleur thoracique, douleur, sensation de froid, asthénie, fatigue, prurit au site de perfusion
Fréquent
-----------------------
Peu fréquent
Très fréquent
-----------------------
Fréquent
Investigations
Enzyme hépatique augmentée
Peu fréquent
Fréquent
† cas infraclinique
Les réactions suivantes ont été signalées après la mise sur le marché de Panzyga.
La fréquence des réactions rapportées après la commercialisation ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Classe de systèmes d’organes (SOC) MedDRA selon la séquence :
Effet indésirable (TP)
Fréquence
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactique, hypersensibilité
Fréquence indéterminée
Affections psychiatriques
Anxiété
Fréquence indéterminée
Affections du système nerveux
Hyposthésie, paresthésie, tremblements
Fréquence indéterminée
Affections cardiaques
Tachycardie
Fréquence indéterminée
Affections vasculaires
Hypertension
Fréquence indéterminée
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Tous, dyspnée
Fréquence indéterminée
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales, diarrhée
Fréquence indéterminée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Érythème, prurit, éruption cutanée, urticaire
Fréquence indéterminée
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Spasmes musculaires, douleurs cervicales, douleurs dans les extrémités
Fréquence indéterminée
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Asthénie, inconfort dans la poitrine, douleurs thoraciques, fatigue, sensation de chaleur, malaise
Fréquence indéterminée
Les réactions suivantes ont été signalées en lien avec le traitement par IgIV et peuvent également survenir après l’administration de PANZYGA :
Classe de systèmes d’organes MedDRA
Affections hématologiques et du système lymphatique
Pancytopénie
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactoïde, œdème angioneurotique, œdème de la face
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Surcharge liquidienne, (pseudo)hyponatrémie
Agitation, état confusionnel, nervosité
Arrêt cardiaque, angine de poitrine, bradycardie, palpitations, cyanose
Insuffisance circulatoire périphérique ou collapsus de la circulation périphérique, phlébite, pâleur
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Affections hépatobiliaires
Dysfonction hépatique
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané
Affections du rein et des voies urinaires
Douleur rénale
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Test de Coombs direct positif, vitesse de sédimentation des érythrocytes faussement élevée, saturation en oxygène diminuée
Description de certains effets indésirables
Pour obtenir la description de certains événements indésirables, tels que les réactions d’hypersensibilité, évènement thromboembolique, insuffisance rénale aiguë, le syndrome de méningite aseptique et l’anémie hémolytique, voir rubrique 4.4.
Population pédiatrique
Chez l’enfant, la fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables étaient identiques à ceux de l’adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Le surdosage peut conduire à une surcharge hydrique et à une hyperviscosité, en particulier chez les patients à risque, notamment les patients âgés et les insuffisants cardiaques ou rénaux (voir rubrique 4.4).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunsérums et immunoglobulines : Immunoglobulines humaines polyvalentes, pour administration intravasculaire, Code ATC : J06BA02.
Les immunoglobulines humaines polyvalentes contiennent principalement des immunoglobulines G (IgG), avec un large spectre d’anticorps contre les agents infectieux.
Les immunoglobulines humaines polyvalentes contiennent les anticorps IgG présents dans la population saine. Elles sont généralement préparées à partir de pools de plasma provenant d’au moins 1 000 donneurs. La distribution des sous‑classes d’immunoglobulines G est proche de celle du plasma humain normal. L’administration de doses appropriées de ce médicament peut normaliser un taux anormalement bas d’IgG.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action dans les indications autres que le traitement de substitution n’est pas encore entièrement élucidé
Efficacité et sécurité clinique
Études cliniques
Une étude prospective, ouverte, non contrôlée, a été menée chez 51 patients atteints de déficits immunitaires primaires. Les patients ont été recrutés dans 3 tranches d’âge (³ 2 ans et < 12 ans, ³ 12 ans et < 16 ans, ³ 16 ans et £ 75 ans). Le critère d’évaluation principal de l’étude était le taux d’infections bactériennes graves (IBG) par personne‑année de traitement. Les patients ont reçu 17 ou 13 perfusions de PANZYGA au total pendant toute la durée de l’étude, selon que leur traitement était administré toutes les 3 ou 4 semaines, respectivement. La dose à perfuser était de 0,2‑0,8 g/kg à débit croissant, jusqu’à 0,08 mL/kg/min au maximum. Deux patients ont contracté 4 IBG. Avec 50,2 années d’exposition patient au total, le résultat de ce critère d’évaluation principal était de 0,08 IBG/année d’exposition patient, avec une limite supérieure de l’intervalle de confiance à 99 % de 0,5. Par ailleurs, les autres paramètres d’efficacité calculés par année d’exposition patient, tels que les autres infections et les jours d’utilisation d’antibiotiques, les jours d’absentéisme de l’école ou du travail et les journées d’hospitalisation dues à une infection, concordaient avec les données publiées pour d’autres IgIV précédemment développées.
Cette étude a été suivie d’une étude d’extension menée afin d’évaluer la tolérance de PANZYGA lorsqu’il est administré à des débits de perfusion supérieurs (de 0,08 mL/kg/min à 0,14 mL/kg/min). Au total, 21 patients ont été inclus. Le produit a été bien toléré et tous les patients ont mené l’étude à terme conformément au protocole. Des effets indésirables liés au médicament étudié ont été signalés chez 2 enfants et 2 adultes ; les effets indésirables les plus fréquemment signalés étaient les nausées et la céphalée.
Une autre étude prospective, ouverte, non contrôlée, a été menée chez 40 patients atteints de thrombocytopénie immune primaire depuis au moins 12 mois. Les patients ont reçu une dose quotidienne de 1 g/kg pendant 2 jours consécutifs. Conformément aux recommandations de l’EMA, la réponse alternative (RA) était définie comme une augmentation de la numération plaquettaire à ≥ 30 x 109/L et doublant au moins la numération initiale, confirmée en au moins 2 occasions différentes espacées d’au moins 7 jours, et une absence de saignement. Une RA a été observée chez 24 patients (66,7 %).
Conformément aux recommandations de l’EMA, la réponse complète (RC) était définie par l’obtention d’une numération plaquettaire ≥ 100 x 109/l lors d’au moins 2 visites distinctes espacées d’au moins 7 jours, sans nouveau saignement. Une RC a été observée chez 18 patients (50,0 %).
Une perte de RA/RC a été enregistrée si les critères de RA/RC étaient remplis, mais se sont ensuite détériorés avec une baisse de la numération plaquettaire à < 30 x 109/l (RA) ou < 100 x 109/L (RC), ou avec une baisse de la numération plaquettaire à moins du double de la numération initiale, ou avec l’occurrence d’un saignement. Concernant la perte de RA, 11 des 24 patients (45,8 %) ayant rempli les critères de RA ont connu une perte de réponse. Une perte de RC a été observée chez 14 des 18 patients (77,8 %) ayant rempli les critères de RC.
Pour les informations de sécurité issues des études cliniques, voir rubrique 4.8.
Population pédiatrique
Aucune différence majeure n’a été observée dans la proportion d’enfants et d’adolescents connaissant des effets indésirables par rapport à celle des adultes. Les effets indésirables liés à la classe de systèmes d’organes « Infections et infestations » étaient les plus fréquents dans toutes les tranches d’âge. Cependant, ils ont été signalés à un pourcentage plus élevé chez les enfants et les adolescents. La même différence a été observée pour les effets indésirables de la classe des affections gastro‑intestinales. Un pourcentage plus élevé d’effets indésirables appartenant à la classe de systèmes d’organes « Affections de la peau et du tissu sous‑cutané » ont également été observés chez les patients des tranches d’âge pédiatriques.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration intraveineuse, les immunoglobulines humaines polyvalentes sont immédiatement et entièrement disponibles dans le sang du patient.
Distribution
Elles se répartissent relativement rapidement entre le plasma et le compartiment extravasculaire. Après environ 3‑5 jours, l’équilibre est atteint entre les compartiments intra et extravasculaires.
Biotransformation
La demi‑vie moyenne de PANZYGA est d’environ 26‑39 jours. Cette demi‑vie peut varier d’un patient à l’autre, en particulier en cas de déficit immunitaire primitif.
Élimination
Les IgG et les complexes IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
Population pédiatrique
Les résultats des études pharmacocinétiques dans les différentes tranches d’âge pédiatriques sont récapitulés dans le tableau suivant, par comparaison aux adultes.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Présentation des caractéristiques pharmacocinétiques des IgG totales pour PANZYGA, selon les différentes tranches d’âge (valeurs médianes)
Population pédiatrique
Adultes
Toutes les tranches d’âge
Enfants
Adolescents
≥ 2 ans, < 12 ans
≥ 12 ans, < 16 ans
≥ 16 ans, ≤ 75 ans
Paramètre
Unité
N = 13
N = 12
N = 26
N = 51
Cmax
g/L
18,6
19,3
17,1
18,2
Cmin
[amplitude]
g/L
10,7
[7,2‑16,8]
9,3
[7,4‑20,4]
10,1
[6,8‑20,6]
9,9
[6,8‑20,6]
ASC0‑tau
hxg/L
6 957
6 826
7 224
7 182
t½
jours
36
33
37
36
5.3. Données de sécurité préclinique
Les immunoglobulines sont des constituants normaux du corps humain.
La sécurité de PANZYGA a été démontrée dans plusieurs études pharmacologiques non-cliniques de sécurité (effets cardiovasculaires, respiratoires et bronchospastiques, potentiel thrombogène) et de toxicité (toxicité aiguë, tolérance locale). Les données précliniques n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme sur la base de ces études pharmacologiques de sécurité et de toxicité.
Les études de toxicité en doses répétées, de génotoxicité et de toxicité sur la reproduction animale ne sont pas envisageables en raison du développement d’anticorps dirigés contre les protéines hétérologues et de l’interface que cela peut provoquer. L’expérience clinique ne mettant en évidence aucun potentiel carcinogène des immunoglobulines, aucune étude de génotoxicité/cancérogénèse expérimentale n’a été réalisée avec des espèces hétérologues.
Glycine, eau pour préparations injectables
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments ni avec d’autres produits contenant des IgIV.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Le produit peut être conservé à des températures supérieures à +8°C et inférieures à +25°C pendant 12 mois maximum. Il ne doit pas être à nouveau placé au réfrigérateur au cours de cette période et il doit être éliminé s’il n’est pas utilisé passé ce délai.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Présentations :
1 g dans 10 mL en flacon de 20 mL
2,5 g dans 25 mL en flacon de 30 mL
5 g dans 50 mL en flacon de 70 mL
6 g dans 60 mL en flacon de 70 mL
10 g dans 100 mL en flacon de 100 mL
3 x 10 g dans 3 x 100 mL en flacon de 100 mL
20 g dans 200 mL en flacon de 250 mL
3 x 20 g dans 3 x 200 mL en flacon de 250 mL
30 g dans 300 mL en flacon de 300 mL
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Les flacons sont constitués de verre de type II, fermés par des bouchons en caoutchouc bromobutyl et sertis par des opercules amovibles en aluminium.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le produit doit être amené à température ambiante ou corporelle avant utilisation.
La solution doit être transparente ou légèrement opalescente et incolore à jaune pâle.
Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas être utilisées.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
En raison du risque de contamination bactérienne, tout produit résiduel doit être éliminé.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
OCTAPHARMA FRANCE
62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 550 214 9 0 : 10 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 1
· 34009 550 215 0 6 : 25 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 1
· 34009 550 215 1 3 : 50 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 1
· 34009 550 215 2 0 : 60 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 1
· 34009 550 215 3 7 : 100 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 1
· 34009 550 215 4 4 : 100 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 3
· 34009 550 215 5 1 : 200 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 1
· 34009 550 215 6 8 : 200 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 3
· 34009 550 215 7 5 : 300 mL de solution en flacon (verre de type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) serti par un opercule amovible (aluminium) – Boîte de 1
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
La prescription par un médecin exerçant dans un établissement dans un établissement de transfusion sanguine, autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traités, est également autorisée.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 05/03/2021
PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion
Immunoglobuline humaine normale (IgIV)
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion ?
3. Comment utiliser PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique – code ATC :
Immunsérums et immunoglobulines : Immunoglobulines humaines polyvalentes, pour administration intravasculaire, Code ATC : J06BA02.
PANZYGA est une solution d’immunoglobuline humaine normale (IgG) (c.-à-d., une solution contenant des anticorps humains) pour administration intraveineuse (c.-à-d., une perfusion dans une veine). Les immunoglobulines sont des composants normaux du sang humain, qui contribuent à la défense immunitaire de votre corps. PANZYGA contient toutes les IgG présentes dans la population saine. L’administration de doses appropriées de PANZYGA peut normaliser des taux d’IgG anormalement bas.
PANZYGA présente un large spectre d’anticorps dirigés contre divers agents infectieux.
PANZYGA est indiqué comme traitement de substitution, aussi bien chez les enfants et les adolescents (0-18 ans) que chez les adultes.
Les différents groupes de patients pouvant bénéficier d’un traitement de substitution sont:
· Les patients atteints de déficits immunitaires congénitaux (déficits immunitaires primitifs : agammaglobulinémie et hypogammaglobulinémie congénitales, déficit immunitaire commun variable, déficits immunitaires combinés sévères)
· Les patients présentant un déficit acquis en anticorps (immunodéficience secondaire) dû à une maladie et/ou un traitement spécifiques et qui présentent des infections sévères ou récurrentes PANZYGA peut également être utilisé dans les maladies auto-immunes suivantes:
· Les patients atteints de thrombocytopénie immunologique primaire, une affection au cours de laquelle les plaquettes sont détruites. Ces patients présentent un risque important de saignement et doivent retrouver un nombre de plaquettes adéquat avant une intervention chirurgicale
· Les patients souffrant d’une maladie qui entraîne l’inflammation de différents organes (maladie de Kawasaki).
· Les patients souffrant d’une maladie qui peut causer l’inflammation de certaines parties du système nerveux (syndrome de Guillain Barré).
· Chez les patients qui présentent une polyradiculoneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC), une maladie inflammatoire qui touche certaines parties du système nerveux et entraîne une faiblesse musculaire et/ou un engourdissement des muscles, principalement au niveau des jambes et des bras.
· Chez les patients atteints d’une neuropathie motrice multifocale (NMM), une maladie caractérisée par une faiblesse asymétrique des membres lentement progressive sans perte sensorielle
N’utilisez jamais PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion:
si vous êtes allergique aux immunoglobulines humaines ou à l’un des autres composants contenus dans PANZYGA mentionnés dans la rubrique 6,
si présentez un déficit en immunoglobuline A (déficit en IgA) avec anticorps anti-IgA.
Avertissements et précautions
Adressez‑vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser PANZYGA.
Chaque fois que vous recevez une dose de PANZYGA, il est fortement recommandé de noter le nom et le numéro de lot du produit afin d’améliorer la traçabilité.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :
· en cas de perfusion à vitesse rapide,
· si vous recevez PANZYGA pour la première fois ou, dans de rares cas, si une longue période s’est écoulée depuis la perfusion précédente.
· lorsque vous présentez une infection non traitée ou une inflammation chronique sous-jacente
En cas de réaction indésirable, le débit de perfusion doit être diminué ou la perfusion doit être interrompue. Le traitement de l’événement indésirable dépendra de la nature et de la gravité de l’effet secondaire.
Circonstances et conditions augmentant le risque d’effets indésirables
· Des événements thromboemboliques tels que la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral et les thromboses veineuses profondes, par exemple dans les mollets, ou d’un vaisseau sanguin dans le poumon, peuvent survenir dans de très rares cas après l’administration de PANZYGA. Ces types d’événements surviennent plus fréquemment chez les patients présentant des facteurs de risque ou des antécédents, tels que l’obésité, un âge avancé, une tension artérielle élevée, un diabète, des périodes prolongées d’immobilisation et la prise de certaines hormones (par exemple, la pilule contraceptive). Il est important d’équilibrer les apports de liquide ; par conséquent, PANZYGA devra être administré le plus lentement possible.
· Si vous avez des antécédents de problèmes rénaux ou si vous présentez certains facteurs de risque tels que le diabète, le surpoids ou un âge supérieur à 65 ans, PANZYGA doit être administré le plus lentement possible, car des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été signalés chez les patients présentant ces facteurs de risque. Informez votre médecin, même si l’une des situations citées précédemment est survenue par le passé.
· Les patients du groupe sanguin A, B ou AB ainsi que les patients atteints de certaines maladies inflammatoires peuvent présenter un risque plus élevé de destruction de leurs globules rouges par les immunoglobulines administrées (appelée hémolyse).
Quand est-il nécessaire de ralentir ou d’arrêter la perfusion ?
· Des maux de tête violents et une raideur de la nuque peuvent survenir dans les heures voire jusqu’à 2 jours qui suivent le traitement par Panzyga.
· Les réactions allergiques sont rares, mais peuvent provoquer un choc anaphylactique, même chez les patients qui ont bien toléré les traitements précédents. Une chute brutale de la tension artérielle ou un choc peuvent être les conséquences d’une réaction anaphylactique.
· Dans de très rares cas, un syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI) peut se produire après l’administration d’immunoglobulines, notamment Panzyga. Ce syndrome entraîne une accumulation de liquide dans les espaces remplis d’air des poumons, sans lien avec le cœur. Le TRALI se manifeste par de graves difficultés à respirer, une fonction cardiaque anormale et une augmentation de la température corporelle (fièvre). Les symptômes apparaissent généralement entre 1 et 6 heures après avoir reçu le traitement.
Informez immédiatement votre médecin ou professionnel de la santé si vous remarquez l’un des symptômes décrits ci-dessus pendant ou après la perfusion de Panzyga. Il décidera s’il faut ralentir la vitesse de perfusion ou arrêter totalement la perfusion voire si d’autres mesures sont nécessaires.
· Il arrive parfois que des solutions à base d’immunoglobulines, telles que Panzyga, déclenchent une diminution du nombre de globules blancs. Généralement, ce phénomène se résorbe spontanément en 1 à 2 semaines.
Effets sur les analyses de sang
PANZYGA est constitué de nombreux anticorps différents, dont certains peuvent altérer les analyses de sang. Avant toute analyse de sang, veuillez informer votre médecin que vous avez reçu une solution à base d’immunoglobulines humaines normales (PANZYGA).
Sécurité vis-à-vis des virus
Lorsque des médicaments sont fabriqués à partir de sang ou de plasmas humains, certaines mesures sont prises pour éviter que des infections soient transmises aux patients. Elles incluent :
une sélection soigneuse des donneurs de sang et de plasma pour s’assurer de l’absence d’infections,
la recherche de signes de virus/d’infections dans chaque don et pool de plasma,
des étapes incluses par les fabricants dans le traitement du sang ou du plasma, qui inactivent ou éliminent les virus.
Malgré ces mesures, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission de maladies infectieuses ne peut pas être totalement exclu. Ceci s’applique également aux virus inconnus ou émergents, ainsi qu’aux autres types d’agents infectieux.
Les mesures prises sont jugées vis à vis des virus enveloppés, tels que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite B et le virus de l’hépatite C, et contre les virus non enveloppés tels que le virus de l’hépatite A et le parvovirus B19.
Les immunoglobulines ne sont pas associées à des infections par le virus de l’hépatite A ou par le parvovirus B19, probablement grâce aux anticorps protecteurs présents dans ce produit.
Enfants et adolescents
Il n’y a pas de précautions ou de mises en garde spécifiques ou supplémentaires pour les enfants et les adolescents.
Autres médicaments et PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments sans ordonnance, ou si vous avez été vacciné au cours des trois derniers mois.
PANZYGA peut altérer l’effet des vaccins vivants atténués tels que les vaccins contre :
la rougeole,
la rubéole,
les oreillons,
la varicelle.
Après l’administration de ce produit, un intervalle de 3 mois doit être respecté avant toute vaccination par des vaccins vivants atténués. Dans le cas de la rougeole, ce risque d’altération peut persister jusqu’à 1 an.
PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion avec des aliments et boissons
Aucun effet n’a été observé. Lors de l’utilisation de Panzyga 100 mg/ml, solution pour perfusion, veiller à une hydratation adéquate avant perfusion.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez à votre médecin ou pharmacien si vous pouvez utiliser ou continuer à utiliser PANZYGA.
Aucune étude clinique contrôlée n’a permis d’établir la sécurité de l’administration de ce médicament au cours de la grossesse. Son éventuelle administration chez la femme enceinte ou au cours de l’allaitement doit être faite avec prudence. Le passage des immunoglobulines à travers le placenta, en particulier lors du troisième trimestre de grossesse a été démontré. L’expérience clinique avec les immunoglobulines suppose qu’il n’existe pas d’effet nocif sur le déroulement de la grossesse ou sur le développement du fœtus et du nouveau-né.
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel. Aucun effet négatif n’est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
PANZYGA n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines. Toutefois, les patients qui présentent des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre que ceux-ci soient résolus avant de conduire ou d’utiliser des machines.
PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion contient du sodium
Ce médicament contient 69 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon de 100 ml. Cela équivaut à 3,45 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
Cela doit être pris en compte chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
Votre médecin décidera si vous avez besoin de PANZYGA et calculera la dose nécessaire. PANZYGA est administré par perfusion intraveineuse (perfusion dans une veine) par un professionnel de santé. La dose et la posologie dépendent de l’indication et seront adaptées à chaque patient.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
L’administration de PANZYGA (par voie intraveineuse) chez les enfants et les adolescents (0-18 ans) ne diffère pas de l’administration chez l’adulte.
Si vous avez utilisé plus de PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion que vous n’auriez dû :
Sans objet.
Si vous oubliez d’utiliser PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion :
Sans objet.
Si vous arrêtez d’utiliser PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion :
Sans objet.
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Contactez votre médecin le plus tôt possible si vous ressentez l’un des effets indésirables graves mentionnés ci‑dessous (ils sont tous très rares et peuvent concerner jusqu’à 1 perfusion sur 10 000). Dans certains cas, votre médecin devra peut-être interrompre le traitement et réduire votre dose ou arrêter le traitement :
Gonflement du visage, de la langue et de la trachée pouvant entraîner de grandes difficultés à respirer
Réaction allergique brusque avec essoufflement, éruption cutanée, respiration sifflante et chute de la tension artérielle
Accident vasculaire cérébral pouvant entraîner une faiblesse et/ou une perte de sensation d’un côté du corps
Crise cardiaque entraînant des douleurs de poitrine
Caillot de sang entraînant une douleur et un gonflement des membres
Caillot de sang dans les poumons entraînant des douleurs de poitrine et une difficulté respiratoire
Anémie entraînant un essoufflement ou une pâleur
Trouble rénal grave pouvant vous empêcher d’uriner
Affection pulmonaire appelée « syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel » (TRALI) provoquant des difficultés respiratoires, le bleuissement de la peau, de la fièvre et une diminution de la pression sanguine.
Si vous ressentez l’un des symptômes ci-dessus, contactez votre médecin le plus tôt possible.
Les autres effets indésirables suivants ont également été signalés :
Effets indésirables fréquents (peuvent concerner jusqu’à 1 perfusion sur 10) :
Maux de tête, nausées, fièvre
Effets indésirables peu fréquents (peuvent concerner jusqu’à 1 perfusion sur 100) :
Éruption cutanée, mal de dos, douleurs de poitrine, frissons, vertiges, sensation de fatigue, toux, vomissement, maux de ventre, diarrhée, douleurs dans les articulations, douleurs dans les muscles, démangeaisons au site de perfusion, éruption cutanée, douleurs cervicales, douleurs dans les bras ou les jambes, baisse du sens du toucher ou des sensations, réduction du nombre de globules rouges, réduction du nombre de globules blancs, méningite aseptique, (voir également « Avertissements et précautions »), démangeaisons de l’œil, battements rapides du cœur, augmentation de la tension artérielle, douleur dans les oreilles, raideur, sensation de froid, sensation de chaud, sensation de malaise, frissons, engourdissement, changements dans les tests de la fonction hépatique.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Conserver les flacons dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière. Ne pas congeler.
Le produit peut être retiré du réfrigérateur pour une période de 12 mois (sans dépasser la date de péremption) et stocké à une température inférieure à +25°C. À la fin de cette période, le produit ne doit pas être replacé au réfrigérateur et doit être éliminé. La date à laquelle le produit a été sorti du réfrigérateur doit être notée sur l’emballage extérieur.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution est trouble, contient des dépôts ou présente une coloration intense.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion
La substance active est :
Immunoglobuline humaine normale (anticorps humains).
PANZYGA contient ……............................................................... 100 mg/mL dont au moins 95% d’immunoglobulines G (IgG)
Les autres composants sont : la glycine et l’eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que PANZYGA 100 mg/mL, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur
PANZYGA est une solution pour perfusion disponible en flacons (1 g/10 mL, 2,5 g/25 mL, 5 g/50 mL, 6 g/60 mL, 10 g/100 mL, 20 g/200 mL, 30 g/300 mL).
Présentations :
1 flacon (1 g/10 mL ; 2,5 g/25 mL)
1 flacon (5 g/50 mL ; 6 g/60 mL ; 10 g/100 mL ; 20 g/200 mL ; 30 g/300 mL)
3 flacons (10 g/100 mL ; 20 g/200 mL)
La solution est limpide à légèrement opalescente, incolore à légèrement jaune.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
OCTAPHARMA FRANCE
62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
OCTAPHARMA FRANCE
62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
OCTAPHARMA
72 RUE DU MARECHAL FOCH
67380 LINGOSLHEIM
ou
OCTAPHARMA PHARMAZEUTIKA PRODUKTIONSGES.M.B.H.
OBERLAAER STRASSE 235
1100 VIENNA
AUTRICHE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de la santé :
Le produit doit être ramené à température ambiante ou corporelle avant utilisation.
La solution doit être limpide à légèrement opalescente et incolore à légèrement jaune.
Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas être utilisées.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
Le produit qui pourrait persister dans la tubulure à la fin de la perfusion peut être rincé avec du sérum physiologique à 0,9 % (9 mg/mL) ou une solution de dextrose à 5 % (50 mg/mL).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15602
- Date avis : 19/10/2016
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par PANZYGA est important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-15602
- Date avis : 19/10/2016
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : PANZYGA n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres immunoglobulines humaines normales intraveineuses.
- Lien externe