PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : poudre pour solution injectable
- Date de commercialisation : 17/10/2017
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SUN PHARMACEUTICAL INDUSTRIES EUROPE (PAYS BAS)
Les compositions de PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | PANTOPRAZOLE | 38524 | 40 mg | FT |
Poudre | PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ | 67373 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre
- Code CIP7 : 3011200
- Code CIP3 : 3400930112007
- Prix : 4,06 €
- Date de commercialisation : 21/04/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65 %
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 05/08/2020
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 40 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).
Excipient(s) à effet notoire : chaque flacon contient moins de 1 mmol de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable.
Poudre blanche à pratiquement blanche.
4.1. Indications thérapeutiques
· Œsophagite par reflux gastro-œsophagien.
· Ulcères gastriques et duodénaux.
· Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoires pathologiques.
4.2. Posologie et mode d'administration
L’administration par voie intraveineuse de pantoprazole est recommandée uniquement lorsque la voie orale est impossible. Des données sont disponibles sur l’utilisation intraveineuse de pantoprazole pour une durée allant jusqu’à 7 jours. Par conséquent, dès que le traitement oral est possible, l’administration intraveineuse de pantoprazole doit être interrompue et remplacée par la prise orale de 40 mg de pantoprazole.
Posologie
Ulcères gastriques et duodénaux, œsophagite par reflux gastro-œsophagien
La dose recommandée par voie intraveineuse est d’un flacon de pantoprazole (40 mg de pantoprazole) par jour.
Syndrome de Zollinger -Ellison et autres pathologies hypersécrétoires
Dans le traitement au long cours du syndrome de Zollinger- Ellison et autres pathologies hypersécrétoires, la posologie initiale recommandée est de 80 mg de pantoprazole une fois par jour. Celle-ci peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures de la sécrétion acide.
Pour des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra être divisée et donnée en 2 prises. Une augmentation temporaire de la posologie supérieure à 160 mg par jour est possible mais ne devra pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.
Chez la majorité des patients, en cas de nécessité d’une maîtrise rapide de la sécrétion acide, une dose initiale de 2 x 80 mg de pantoprazole est suffisante pour entraîner une décroissance du débit acide jusqu’à l’état basal (< 10 mEq/h) dans l’heure suivant l’administration.
Populations particulières
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du pantoprazole n’a pas été établie chez l’enfant âgé de moins de 18 ans. Par conséquent, l’utilisation du pantoprazole n’est pas recommandée chez les patients âgés de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.2. mais aucune recommandation de posologie ne peut être faite.
Patients présentant une insuffisance hépatique
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, il convient de ne pas dépasser la dose quotidienne de 20 mg de pantoprazole (un demi-flacon de PANTOPRAZOLE SUN PHARMA) (voir rubrique 4.4).
Patients présentant une insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 5.2)
Mode d’administration
La solution prête à l’emploi est reconstituée avec 10 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) dans le flacon contenant la poudre. Pour les instructions de préparation, voir la rubrique 6.6. Cette solution peut être administrée soit par injection directe soit en perfusion lente après dilution dans 100 mL de solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) ou de solution pour perfusion de glucose à 55 mg/mL (5 %). Des contenants en verre ou en plastique doivent être utilisés pour la dilution.
Après préparation, la solution doit être utilisée dans les 12 heures.
L'administration sera réalisée par voie intraveineuse sur 2 à 15 minutes.
Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une réponse symptomatique au pantoprazole peut masquer les symptômes d’une tumeur gastrique maligne et retarder le diagnostic. En présence de l'un des symptômes d'alarme suivants (tels que perte de poids importante et involontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) ou en cas de suspicion ou de présence d'un ulcère gastrique, l'éventualité d'une lésion maligne doit être exclue.
En cas de persistance des symptômes sous traitement, des examens complémentaires seront envisagés.
Insuffisance hépatique
Chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère, un bilan des enzymes hépatiques devra être réalisé régulièrement pendant le traitement. En cas d'élévation de celles -ci, le traitement devra être arrêté (voir rubrique 4.2).
Administration concomitante d’inhibiteurs de la protéase du VIH
L’administration concomitante de pantoprazole et d’un inhibiteur de la protéase du VIH dont l’absorption est dépendante du pH intragastrique tel que l’atazanavir n’est pas recommandée, en raison d’une diminution significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.5).
Infections gastro-intestinales d’origine bactérienne
Le traitement par le pantoprazole pourrait légèrement augmenter le risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que Salmonella, Campylobacter ou C. difficile.
Le pantoprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), peut augmenter le nombre de bactéries normalement présentes le tractus gastro-intestinal supérieur.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP, tel que le pantoprazole, pendant au moins trois mois et dans la plupart des cas pendant un an. Des manifestations sévères d’hypomagnésémie telles que la fatigue, la tétanie, délires, des convulsions, des vertiges et des arythmies ventriculaires peuvent survenir mais elles peuvent débuter insidieusement et être négligées. Chez la plupart des patients concernés, l’hypomagnésémie s’améliore après un traitement à base de magnésium et l’arrêt du traitement par IPP.
Chez les patients pour lesquels le traitement doit être prolongé ou traités par un IPP et la digoxine ou des médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (par ex., les diurétiques), les professionnels de santé doivent envisager de doser les taux de magnésium avant de débuter un traitement par IPP et périodiquement pendant le traitement.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter pantoprazole. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Fractures osseuses
Les IPP, en particuliers s’ils sont utilisés à hautes doses et au long cours (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez la personne âgée ou en présence d’autres facteurs de risques connus. Des études observationnelles suggèrent que les IPP peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Une partie de cette augmentation peut être due à d’autres facteurs de risques. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge selon les recommandations en vigueur et doivent bénéficier d’un apport adéquat en vitamine D et en calcium.
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Sodium
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par injection, c'est-à dire sans « sodium »
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments dont la pharmacocinétique d’absorption est pH dépendante
En raison de l’inhibition profonde et durable et de la sécrétion d’acide gastrique, le pantoprazole peut modifier l'absorption d’autres médicaments pour lesquels le pH intragastrique est un facteur important de leur biodisponibilité par voie orale (par exemple, les antifongiques azolés tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tel que l’erlotinib).
Inhibiteurs de la protéase du VIH
L’administration concomitante de pantoprazole et d’un inhibiteur de la protéase du VIH dont l’absorption est dépendante du pH intragastrique tel que l’atazanavir n’est pas recommandée, en raison d’une diminution significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.4).
Si l’administration concomitante d’un inhibiteur de la protéase du VIH et de pantoprazole est inévitable, une surveillance clinique étroite (par exemple, la charge virale) est recommandée. Une dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée. La posologie de l’inhibiteur de la protéase du VIH peut nécessiter d’être adaptée.
Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
L’administration concomitante de pantoprazole et de warfarine ou de phenprocoumone n’a pas affecté la pharmacocinétique de la warfarine ou de la phenprocoumone ni l’INR. Cependant, des cas d’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine ont été rapportés chez des patients traités de manière concomitante par IPP et warfarine ou phenprocoumone. Une augmentation de l’INR et du temps de prothrombine peut entrainer un saignement anormal, voire le décès du patient. Une surveillance de l’INR et du temps de prothrombine chez les patients traités par IPP et warfarine ou phenprocoumone, peut être nécessaire.
Méthotrexate
L’administration concomitante de doses importantes de méthotrexate (par exemple, 300 mg) et d’un inhibiteur de la pompe à protons a montré une augmentation des taux sanguins de méthotrexate chez certains patients. Aussi, dans les situations nécessitant une utilisation de méthotrexate à haute dose, par exemple le cancer ou le psoriasis, un arrêt temporaire du pantoprazole peut être envisagé.
Autres études d’interaction
Le pantoprazole est fortement métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique consiste en une déméthylation par le cytochrome CYP2C19 et l’autre voie métabolique consiste en une oxydation par le cytochrome CYP3A4.
Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée au cours d'études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et de l'ethinylœstradiol.
Une interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments ou substances, qui sont métabolisés par la mêle voie enzymatique, ne peut pas être exclue.
Les résultats des études d’interactions ont montré que le pantoprazole n’a pas d’effet sur le métabolisme des substances actives métabolisées par les cytochromes CYP1A2 (caféine, théophylline), CYP2C9 (piroxicam, diclofénac, naproxène), CYP2D6 (métoprolol), CYP2E1 (éthanol) ou n’interfère pas avec la glycoprotéine P impliquée dans l’absorption de la digoxine.
Il n'existe pas d'interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.
Des études d'interactions ont été réalisées en administrant le pantoprazole de manière concomitante avec différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée.
Médicaments inhibiteur ou inducteur du CYP2C19
Les inhibiteurs du CYP2C19 tels que la fluvoxamine peuvent augmenter l’exposition systémique au pantoprazole. Une diminution de la posologie peut être envisagée chez les patients traités au long terme par le pantoprazole à haute dose, ou ceux présentant une insuffisance hépatique.
Les inducteurs enzymatiques du CYP2C19 et CYP3A4, tels que la rifampicine et millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent diminuer les concentrations plasmatiques des IPP métabolisés par cette voie enzymatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Une quantité modérée de données sur les femmes enceintes (300-1000 grossesses menées à terme) n’indiquent aucune toxicité malformative ou fœto/néonatale du pantoprazole.
Les études animales ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation du pantoprazole pendant la grossesse.
Des études menées chez l'animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Les données sur l’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel sont insuffisantes mais le passage dans le lait maternel humain a été démontré. La décision d’arrêter l'allaitement ou celle d’arrêter/suspendre le traitement par le pantoprazole doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement par le pantoprazole pour la mère.
Fertilité
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence de diminution de la fertilité suite de l’administration de pantoprazole (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et /ou troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Dans ces conditions, les patients ne doivent pas conduire ou utiliser des machines.
Environ 5 % des patients peuvent être sujets aux effets indésirables. L‘effet indésirable le plus fréquemment rapporté est une thrombophlébite au site d’injection. Une diarrhée et des céphalées, sont survenues chez environ 1 % des patients.
Les effets indésirables rapportés avec le pantoprazole (tableau 1) sont classés par ordre de fréquence selon la convention suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥1/1000 et < 1/100), rare (≥1/10000 et < 1/1000) et très rare (< 1/10000), inconnu (ne pouvant pas être estimé sur la base des données disponibles).
Pour les effets indésirables identifiés après commercialisation, il n’est pas possible de leur attribuer une fréquence et sont donc mentionnés dans la colonne « fréquence inconnue ».
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Fréquence
Classes
de systèmes
d’organes
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Inconnu
Affections hématologiques et du système lymphatique
Agranulocytose
Thrombo-cytopénie ; leucopénie, pancyto-pénie
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité (y compris Réactions anaphylactiques, et choc anaphylactique)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperlipidémie et élévation des lipides (triglycérides et cholestérol) ; modifications du poids
Hypernatrèmie, hypomagnésémie (voir la rubrique 4.4) ; Hypocalcémie(1) ; Hypokaliémie
Affections psychiatriques
Troubles du sommeil
Dépression (et aggravation des symptômes)
Désorientation (et aggravation des symptômes)
hallucination, confusion (notamment chez des patients prédisposés et aggravation de ces symptômes, si préexistants)
Affections du système nerveux
Céphalées ; Vertiges
Trouble du goût
Paresthésie
Affections oculaires
troubles de la vue/vision floue
Affections gastro-intestinales
Polypes des glandes fundiques (bénins)
Diarrhées ; nausées, vomissements ; dilatation et gonflement de l’abdomen ; constipation ; sécheresse buccale ; Douleurs abdominales et gêne
Colite microscopique
Affections hépatobiliaires
Elévation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT)
Elévation de la bilirubine
Lésions hépato-cellulaires ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire
Affections de la peau et du tissus sous-cutané
Erythème / exanthème / éruptions cutanées ; prurit
Urticaire ; angio-œdème.
syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; Erythème polymorphe ; photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)
Troubles des tissus conjonctifs musculo-squelettiques
Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)
Arthralgies ; myalgies
Spasmes musculaires(2)
Affections du rein et des voies urinaires
Néphrite interstitielle (avec une possible progression vers une insuffisance rénale)
Affections des organes de reproduction et du sein
Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Thrombo-phlébite au site d’injection
Asthénie ; fatigue et malaise
Elévation de la température corporelle ; œdème périphérique
1. Hypocalcémie en association avec une hypomagnésémie
2. Spasme musculaire suite à des troubles électrolytiques
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucun symptôme de surdosage n’est connu chez l'homme.
Des doses allant jusqu’à 240 mg par voie intraveineuse ont été administrées pendant deux minutes et ont été bien tolérées.
Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n’est donc pas facilement dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans les canalicules acides de la cellule pariétale, où il inhibe l’enzyme H+/K+ ATPase, c’est-à-dire la phase finale de la sécrétion acide gastrique dans l’estomac.
Cette inhibition est dose-dépendante et concerne à la fois la sécrétion acide basale et stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines. Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et les antagonistes des récepteurs H2, le pantoprazole diminue l’acidité gastrique et augmente proportionnellement la gastrinémie. Cette augmentation est réversible. Le pantoprazole se liant avec l’enzyme responsable de la phase terminale, il diminue la sécrétion acide indépendamment de l’origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est identique que la voie d’administration soit orale ou intraveineuse.
Effets pharmacodynamiques
La gastrinémie à jeun est augmentée sous pantoprazole. En traitement de courte durée, les valeurs de gastrinémie ne dépassent pas les limites supérieures de la normale dans la plupart des cas. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une élévation excessive n'a été notée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l’estomac (cellules ECL) a été observée dans de rares cas lors du traitement au long cours (de l’augmentation simple à l’hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon les études menées à ce jour, l’apparition de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de tumeurs carcinoïdes gastriques, tels que décrit chez l'animal (voir rubrique 5.3), n’a pas été observée chez l’homme.
Selon les études menées chez l’animal, une influence du pantoprazole, lors d’un traitement au long cours de plus d’un an, sur les paramètres hormonaux thyroïdiens ne peut pas être exclue.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les paramètres pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou répétée. Pour des doses allant de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.
Distribution
La liaison aux protéines sériques est d’environ 98%. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.
Biotransformation
Le pantoprazole est presque exclusivement métabolisé par le foie. La principale voie métabolique consiste en une déméthylation par le cytochrome CYP2C19 suivie d’une sulfo-conjugaison, et l’autre voie métabolique consiste en une oxydation par le cytochrome CYP3A4.
Elimination
La demi-vie terminale d’environ 1 h et La clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. Il a été noté quelques cas isolés de sujets chez lesquels l’élimination est retardée. Le pantoprazole se fixant spécifiquement aux pompes à protons des cellules pariétales gastriques, sa demi-vie d’élimination ne rend pas compte de sa durée d’action beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide).
L’élimination rénale est la principale voie d’excrétion des métabolites (environ 80%), le reste étant éliminé dans les fèces. Le métabolite retrouvé à la fois dans le sérum et les urines est le déméthylpantoprazole, sous la forme d’un sulfoconjugué. Sa demi-vie d’élimination (environ 1,5 h) n’est pas largement supérieure à celle du pantoprazole.
Populations particulières
Métaboliseurs lents
Environ 3 % de la population caucasienne présentent un déficit en cytochrome CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le pantoprazole serait principalement métabolisé par le cytochrome CYP3A4.
Après l’administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps, chez les métaboliseurs lents, est 6 fois supérieure à celle des patients présentant une activité normale du cytochrome CYP2C19 (métaboliseurs rapides). Le pic moyen de concentration plasmatique était augmenté d’environ 60 %. Ces résultats n’ont pas d’influence sur les posologies du pantoprazole.
Insuffisance rénale
Aucune diminution de la dose de pantoprazole n’est nécessaire chez l’insuffisant rénal (y compris les patients dialysé). Comme chez le sujet sain, la demi-vie d’élimination du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysables. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement prolongée (2-3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.
Insuffisance hépatique
Chez des patients insuffisants hépatiques (classes A et B de Child-Pugh), malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 7 à 9 heures et l’augmentation de l’ASC d’un facteur 5 à 7, la concentration sérique maximale n’est que très légèrement augmentée d’un facteur 1,5 comparativement au sujet sain.
Patient âgé
La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet plus jeune n’a aucune incidence clinique.
Population pédiatrique
L’administration intraveineuse de doses uniques de 0,8 à 1,6 mg/kg de pantoprazole chez des enfants âgés de 2 à 16 ans n’a pas montré de relation significative entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution été en accord avec les données chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Au cours d'une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses ont été trouvés au niveau de l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme conduisant à la formation de carcinoïdes gastriques sous l’effet de benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure qu’il s’agissait d’une réaction secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie survenue chez le rat apparaissant lors de traitements chroniques à dose élevée. Durant les études menées sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et chez la souris femelle, et a été imputée à un métabolisme hépatique important du pantoprazole.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet néfaste sur la glande thyroïde n’est attendu.
Lors d’études sur la reproduction chez l’animal, des signes d’embryotoxicité ont été observés à des doses supérieures à 5 mg/kg. Les études n’ont montré aucune action sur la fertilité ni d'effet tératogène.
Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au fur et à mesure de l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.
2 ans.
Après reconstitution, ou reconstitution et dilution, la stabilité physico-chimique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 12 heures à 25°C.
Toutefois du point de vue microbiologique, sauf si la méthode d'ouverture et de dilution exclut le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement.
En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Conserver le flacon dans son emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution et dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de un flacon (verre de type I) de 10 mL, avec bouchon (chlorobutyle gris), scellé par une capsule (Aluminium) flip-off détachable.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La solution prête à l’emploi est reconstituée par ajout de 10 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % dans le flacon contenant la poudre. La solution reconstituée est claire et incolore, exempte de particules. Cette solution peut être administrée telle quelle ou diluée dans 100 mL de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou de solution de glucose à 5 %. Des contenants en verre ou en plastique doivent être utilisés pour la dilution.
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA ne doit pas être préparé ou mélangé avec des solvants autres que ceux mentionnés.
En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 12 heures à une température ne dépassant pas 25°C.
L'administration sera réalisée par voie intraveineuse sur 2 à 15 minutes.
Le contenu du flacon est destiné à un usage unique.
Toute quantité résiduelle après administration, ainsi que toute solution dont l'apparence pourrait être modifiée (par exemple opalescence ou précipitation) doit être éliminée éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SUN PHARMACEUTICAL INDUSTRIES EUROPE B.V.
POLARISAVENUE 87
2132 JH HOOFDDORP
PAYS-BAS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 120 0 7 : Boîte de 1 flacon (verre de type I).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 05/08/2020
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable
Pantoprazole sodique sesquihydraté
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable ?
3. Comment utiliser PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA contient une substance active appelée pantoprazole.
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA est un inhibiteur sélectif de la pompe à protons, un médicament qui réduit la quantité d'acide produite dans votre estomac. Il est utilisé pour le traitement des maladies de l’estomac et de l’intestin liées à la sécrétion acide. Ce médicament est injecté dans une veine et ne vous sera donné que si votre médecin estime que les injections de pantoprazole sont plus adaptées à votre situation que les comprimés de pantoprazole. Les comprimés remplaceront les injections dès que votre médecin constatera que cela est possible.
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA est utilisé pour le traitement :
· De l’œsophagite par reflux. Une inflammation de l’œsophage (l’organe qui relie votre gorge à votre estomac) accompagnée de régurgitations acides.
· Des ulcères gastriques et duodénaux.
· Du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres maladies entraînant une sécrétion excessive d'acide gastrique.
Vous NE devez PAS recevoir PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable :
· si vous êtes allergique au pantoprazole ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.
· Si vous êtes allergique aux médicaments contenant d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de recevoir PANTOPRAZOLE SUN PHARMA :
· si vous êtes atteint d'un dysfonctionnement hépatique sévère. Signalez à votre médecin si vous avez déjà eu des problèmes hépatiques. Il surveillera vos enzymes hépatiques plus fréquemment. En cas d’élévation des taux d’enzymes hépatiques le traitement doit être arrêté.
· si vous prenez un inhibiteur de la protéase du VIH tel que l'atazanavir (utilisé pour le traitement de l'infection par le VIH) en même temps que le PANTOPRAZOLE SUN PHARMA demandez conseil à votre médecin.
· si vous avez pris un inhibiteur de la pompe à protons comme PANTOPRAZOLE SUN PHARMA, en particulier sur une période de plus d'un an, cela peut augmenter légèrement le risque de fracture de la hanche, le poignet ou la colonne vertébrale. Adressez-vous à votre médecin si vous souffrez d'ostéoporose ou si vous prenez des corticostéroïdes (qui peuvent augmenter le risque d'ostéoporose).
· si vous prenez PANTOPRAZOLE SUN PHARMA depuis plus de trois mois, il est possible que les taux de magnésium dans le sang diminuent. Informez votre médecin rapidement si vous présentez l'un des symptômes d’un faible taux de magnésium suivants tels que la fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des étourdissements, augmentation du rythme cardiaque. De faibles taux de magnésium peuvent également conduire à une réduction des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Votre médecin peut décider d'effectuer des tests sanguins réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.
· si vous devez faire un examen sanguin spécifique (Chromogranine A).
· s'il vous est déjà arrivé de développer une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire à PANTOPRAZOLE SUN PHARMA réduisant l'acide gastrique. Informez votre médecin dès que possible si vous développez une éruption cutanée sur la peau, en particulier sur les zones exposées au soleil, car vous pouvez avoir besoin d'arrêter votre traitement avec PANTOPRAZOLE SUN PHARMA. Rappelez-vous de mentionner également d'autres effets néfastes tels qu’une douleur dans vos articulations.
Le traitement par PANTOPRAZOLE SUN PHARMA peut masquer les symptômes d'une maladie de l'estomac plus grave comme le cancer:
Contactez immédiatement votre médecin, avant ou après avoir pris ce médicament, si vous ressentez un des symptômes suivants, qui peuvent être des signes d’une autre maladie plus grave :
· perte de poids involontaire,
· vomissements, en particulier répétés,
· vomissements de sang, cela peut sembler marc de café sombres dans votre vomi,
· vous remarquez du sang dans vos selles, ce qui peut être noir ou d’apparence goudronneuse,
· difficultés à avaler, ou une douleur lors de la déglutition,
· si vous êtes pâle et que vous vous sentez faible (anémie),
· douleur dans la poitrine,
· maux d’estomac,
· diarrhée sévère et/ou persistante, PANTOPRAZOLE SUN PHARMA ayant été associé à une faible augmentation des diarrhées infectieuses.
Votre médecin peut vous demander de pratiquer des examens afin d’exclure toute pathologie maligne car PANTOPRAZOLE SUN PHARMA peut soulager les symptômes d’un cancer et retarder son diagnostic. En cas de persistance des symptômes sous traitement, des examens complémentaires seront envisagés.
Enfants et adolescents
L’utilisation justifiée de PANTOPRAZOLE SUN PHARMA n’est pas recommandée chez les enfants car l’efficacité n’a pas été prouvée chez les enfants âgées de moins de 18 ans.
Autres médicaments et PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable
Informez votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris les médicaments sans ordonnance.
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA peut affecter l‘efficacité d’autres médicaments, aussi informez votre médecin si vous prenez :
· des médicaments tels que le kétoconazole, l’itraconazole et le posaconazole (utilisés pour traiter les infections fongiques) ou l’erlotinib (utilisé pour traiter certains cancers) car PANTOPRAZOLE SUN PHARMA peut les empêcher de fonctionner correctement,
· de a warfarine et de la phenprocoumone, qui agissent sur la fluidité du sang. Des examens complémentaires peuvent être envisagés,
· des médicaments utilisés pour le traitement de l’infection par le VIH, tels que l’atazanavir,
· du méthotrexate (utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du psoriasis et de certains cancers). Si vous prenez du méthotrexate, votre médecin peut arrêter temporairement votre traitement par PANTOPRAZOLE SUN PHARMA car le pantoprazole peut augmenter les taux de méthotrexate dans le sang,
· de la fluvoxamine (utilisée pour traiter la dépression et d’autres troubles psychiatriques). Si vous prenez de la fluvoxamine, votre médecin peut diminuer la dose,
· du millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé pour traiter la dépression modérée).
Les données disponibles sur l'utilisation du pantoprazole pendant la grossesse sont limitées. Le passage du pantoprazole dans le lait maternel a été rapporté.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de recevoir ce médicament.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez l’être ou si vous allaitez, vous ne devrez recevoir ce médicament que si votre médecin estime que le bénéfice escompté pour la mère est supérieur au risque potentiel pour le fœtus ou le nouveau-né.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le pantoprazole n'a pas ou peu d'influence sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Si vous ressentez des effets indésirables de type vertige et troubles de la vision, vous ne devez pas conduire.
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c'est-à-dire sans « sodium ».
La dose recommandée est de:
Adultes
Pour les ulcères gastriques, duodénaux ou l’œsophagite par reflux
1 flacon (40 mg de pantoprazole) par jour.
Pour le traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et des maladies entrainant une sécrétion excessive d'acide gastrique
2 flacons (80 mg de pantoprazole) par jour.
Votre médecin pourra ajuster la posologie, en fonction de la quantité d’acide gastrique que vous produirez. Si votre médecin vous prescrit plus de 2 flacons (80 mg) par jour, deux injections de doses égales seront effectuées. Votre médecin peut vous prescrire temporairement une dose de 160 mg (4 flacons) par jour. Si Le taux d’acidité de votre estomac nécessite d’être rapidement contrôlé, une dose initiale de 160 mg (4 flacons) devrait être suffisante pour abaisser le taux d’acide gastrique.
Patients présentant un dysfonctionnement hépatique
Si vous êtes atteint d'un dysfonctionnement hépatique sévère, la dose quotidienne recommandée est de 20 mg (1/2 flacon).
Utilisation chez les enfants et adolescents
Les injections ne sont pas recommandées chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.
Si vous avez reçu plus de PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable que vous n’auriez dû :
Les doses administrées étant soigneusement vérifiées par des médecins ou des infirmières, le surdosage est très peu probable. Les symptômes du surdosage ne sont pas connus.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Effets indésirables graves
Si vous observez un des effets indésirables suivants, informez-en immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche :
· Réactions allergiques sévères (fréquence rare, peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) : gonflement de la langue et/ou de la gorge, difficultés à avaler, urticaire, difficultés à respirer, gonflement de la face (œdème de Quincke/ angio-œdème), sensations vertigineuses importantes avec un rythme cardiaque très rapide et une sudation importante.
· Réactions cutanées sévères (fréquence indéterminée, la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : formation de cloques sur la peau et détérioration rapide de votre état de santé, érosion (y compris les petits saignements) des yeux, du nez, de la bouche/lèvres ou des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe) et sensibilité à la lumière.
· Autres réactions sévères (fréquence indéterminée, la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (lésions sévères des cellules du foie, jaunisse) ou fièvre, éruption cutanée, et gonflement des reins accompagné de douleurs à la miction et dans le bas du dos (inflammation sévère des reins), pouvant conduire à une insuffisance rénale.
Les autres effets indésirables sont :
Fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· Inflammation la paroi de la veine et formation d’un caillot sanguin (thrombophlébite) au site d’injection du médicament, polypes bénins dans l’estomac.
Peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Maux de tête, sensations vertigineuses, diarrhée, nausées, vomissements, ballonnements et flatulences, constipation, sécheresse de la bouche, douleurs abdominales et gêne, éruption cutanée, exanthème, démangeaisons, sensation de faiblesse, fatigue importante ou inconfort général, troubles du sommeil, fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
Rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
· Trouble ou perte du goût, troubles de la vision tels que vision trouble, urticaire, douleurs articulaires, douleurs musculaires, perte ou prise de poids, élévation de la température corporelle, fièvre élevée, gonflement des extrémités (œdèmes périphériques), réactions allergiques, dépression, grossissement mammaire chez les hommes.
Très rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· Désorientation.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Hallucinations, confusion, (en particulier chez les patients ayant déjà présenté ces symptômes), diminution du taux de sodium dans le sang, diminution du taux de magnésium dans le sang (voir section 2), sentiment de picotement, de fourmillement, sensation de brûlure ou d'engourdissement, éruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires, , inflammation du gros intestin qui provoque une diarrhée aqueuse persistante.
Effets indésirables identifiés par les examens sanguins
Peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Augmentation des enzymes hépatiques
Rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
· Augmentation de la bilirubine, augmentation des graisses dans le sang, diminution importante des granulocytes, accompagnée de fièvre élevée.
Très rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· Diminution du nombre de plaquettes, ce qui peut augmenter le risque de saignement ou de contusions ; diminution du nombre de globules blancs, ce qui peut augmenter le risque d’infections, diminution anormale des globules rouges et des globules blancs ainsi que des plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Conserver le flacon dans son emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.
Utiliser la solution reconstituée dans les 12 heures.
Utiliser la solution reconstituée et diluée dans les 12 heures.
D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 12 heures à une température ne dépassant pas 25°C.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez un changement de l’apparence (par exemple, solution trouble ou présence d’un précipité).
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable
· La substance active est le pantoprazole sodique sesquihydraté.
Chaque flacon contient 40 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).
· L’autre composant est l’édétate disodique.
Ce médicament se présente sous forme de poudre blanche à pratiquement blanche, pour solution injectable.
Il est disponible en boîte de un flacon (verre de type I) de 10 mL contenant 40 mg de poudre pour solution injectable, fermé par une capsule (aluminium) et un bouchon (caoutchouc gris).
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
SUN PHARMACEUTICAL INDUSTRIES EUROPE B.V.
POLARISAVENUE 87
2132 JH HOOFDDORP
PAYS-BAS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
11-15 Quai de Dion Bouton
92800 Puteaux
RONDA DE VALDECARRIZO 6
28760 TRES CANTOS, MADRID
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
La solution prête à l’emploi est reconstituée en ajoutant 10 mL d’une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/mL) dans le flacon contenant la poudre. Cette solution peut être administrée telle quelle ou diluée dans 100 mL de solution de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/mL) ou de solution de glucose à 5 % (55 mg/mL). Des contenants en verre ou en plastique doivent être utilisés pour la dilution.
PANTOPRAZOLE SUN PHARMA ne doit pas être préparé ou mélangé avec des solvants autres que ceux mentionnés.
Après reconstitution ou dilution, la solution doit être utilisée dans les 12 heures. Toutefois du point de vue microbiologique le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 12 heures à une température ne dépassant pas 25°C.
L'administration sera réalisée par voie intraveineuse sur 2 à 15 minutes.
Le contenu du flacon est destiné à un usage unique.
Toute quantité résiduelle après administration, ainsi que toute solution dont l'apparence pourrait être modifiée (par exemple opalescence ou précipitation) doit être éliminée
Service médical rendu
- Code HAS : CT-18221
- Date avis : 04/12/2019
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par PANTOPRAZOLE SUN PHARMA 40 mg, poudre pour solution injectable est important dans les indications de l’AMM.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-18221
- Date avis : 04/12/2019
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité est un générique qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la spécialité de référence déjà inscrite : EUPANTOL 40 mg, poudre pour solution injectable.
- Lien externe