PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 63280786
  • Description : PANTOPRAZOLE REIG JOFRE est un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », un médicament qui diminue la quantité d’acide que produit votre estomac. C’est une préparation destinée à traiter les pathologies gastriques et intestinales liées à l’acidité.Cette préparation est injectée dans la veine et elle ne vous sera prescrite que si votre médecin estime que des injections de pantoprazole sont plus appropriées pour vous à ce moment-là que des comprimés de pantoprazole. Les comprimés remplaceront les injections dès que votre médecin le jugera opportun.PANTOPRAZOLE REIG JOFRE est utilisé pour traiter :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : poudre pour solution injectable
    • Date de commercialisation : 29/03/2012
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : LABORATORIO REIG JOFRE (ESPAGNE)

    Les compositions de PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre PANTOPRAZOLE 38524 40 mg FT
    Poudre PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ 67373 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre brun

    • Code CIP7 : 2209543
    • Code CIP3 : 3400922095431
    • Prix : 4,06 €
    • Date de commercialisation : 22/11/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    10 flacon(s) en verre brun

    • Code CIP7 : 2209572
    • Code CIP3 : 3400922095721
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 12/10/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 25/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg poudre pour solution injectable (IV)

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).......................................... 40 mg

    Pour un flacon.

    Excipients à effet notoire :

    Chaque flacon contient moins de 3 mg de sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon c’est-à-dire « sans sodium ».

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre pour solution injectable.

    Poudre blanche à blanc cassé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Œsophagite par reflux gastro-œsophagien.

    · Ulcère gastrique et duodénal.

    · Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoires pathologiques.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Ce médicament doit être administré par un professionnel de santé et sous surveillance médicale appropriée.

    L’administration par voie intraveineuse de pantoprazole est recommandée uniquement lorsque la voie orale est impossible. Des données sont disponibles sur l’utilisation intraveineuse de pantoprazole pour une durée allant jusqu’à 7 jours. En conséquence, dès que le traitement oral est possible, le traitement par pantoprazole par voie intraveineuse doit être interrompu et remplacé par 40 mg de pantoprazole administré par voie orale.

    Posologie

    Ulcère gastrique et duodénal, œsophagite par reflux gastro-œsophagien

    La dose intraveineuse recommandée est d’un flacon de pantoprazole (40 mg de pantoprazole) par jour.

    Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétoires pathologiques

    Pour le traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres situations hypersécrétoires pathologiques, la posologie initiale est de 80 mg de pantoprazole par jour. Celle-ci peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures du débit acide. Dans le cas d’une posologie supérieure à 80 mg par jour, la dose devra être fractionnée en deux administrations. Une augmentation temporaire de la posologie au-dessus de 160 mg de pantoprazole est possible, mais ne devrait pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.

    Lorsqu’une maîtrise rapide de l’acidité est requise, une dose initiale de 2 x 80 mg de pantoprazole par voie intraveineuse est suffisante pour ramener la sécrétion d’acide dans la plage visée (< 10 mEq/h) en une heure chez la plupart des patients.

    Populations particulières

    Patients pédiatriques

    L’expérience chez l’enfant est limitée. Par conséquent, l’utilisation de pantoprazole 40 mg poudre pour solution injectable est déconseillée chez les patients âgés de moins de 18 ans jusqu’à ce que des données supplémentaires soient disponibles.

    Insuffisance hépatique

    La dose maximale journalière de 20 mg de pantoprazole (la moitié d’un flacon de 40 mg) ne doit pas être dépassée chez l’insuffisant hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance rénale

    Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez l’insuffisant rénal.

    Sujet âgé

    Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé.

    Mode d’administration

    Dissoudre la poudre en injectant dans le flacon de lyophilisat 10 ml de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). Pour les instructions de préparation voir rubrique 6.6.

    La solution obtenue peut être administrée telle quelle ou bien diluée dans 100 ml de sérum physiologique à 9 mg/ml (0,9 %) ou d’une solution glucosée à 50 mg/ml (5 %).

    L’administration intraveineuse sera réalisée en 2 à 15 minutes.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    En cas de symptômes alarmants

    En présence de tout symptôme alarmant (par exemple, perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et, lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée car la prise de pantoprazole peut atténuer les symptômes et par conséquent en retarder le diagnostic.

    D’autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, un bilan des enzymes hépatiques devra être réalisé régulièrement pendant le traitement. En cas d’élévation de celles-ci, le traitement devra être interrompu (voir rubrique 4.2).

    Prise concomitante avec atazavanir

    L’administration concomitante d’atazavanir avec un inhibiteur de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique 4.5). Si l’association d’atazavanir et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est conseillée associée à une augmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg par 100 mg de ritovanir 100 mg. La dose quotidienne maximale de pantoprazole recommandée est de 20 mg.

    Fractures - fractures de la hanche, du poignet et du rachis

    Les inhibiteurs de la pompe à protons, particulièrement en cas d'utilisation de doses élevées pendant une longue durée (> 1 an), peuvent légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et du rachis, principalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque reconnus. Les études d'observation semblent indiquer que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Une part de cette augmentation pourrait être liée à d'autres facteurs de risque. Les patients à risque d'ostéoporose doivent bénéficier des soins conformes aux recommandations cliniques actuelles et recevoir un apport adéquat de vitamine D et de calcium.

    Infections bactériennes gastro-intestinales

    Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d’augmenter le nombre des bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Le traitement par pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter et C. difficile.

    Hypomagnésémie

    Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP comme le pantoprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas, pendant un an. Des manifestations graves d’hypomagnésémie comme fatigue, tétanie, délire, convulsions, sensations vertigineuses et arythmie ventriculaire peuvent se produire mais elles sont susceptibles de commencer insidieusement et d’être négligées. Chez la plupart des patients affectés, l’hypomagnésémie est améliorée après administration de magnésium et arrêt de l’IPP.

    Pour les patients qui doivent prendre un traitement prolongé ou qui prennent des IPP et de la digoxine ou d’autres médicaments susceptibles de provoquer une hypomagnésémie (diurétiques, par exemple), les professionnels de la santé doivent envisager de mesurer les concentrations en magnésium avant de commencer un traitement par un IPP, puis de façon périodique pendant ce traitement.

    Sodium

    Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c’est-à-dire qu’il est considéré comme étant « sans sodium ».

    Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

    Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter le pantoprazole. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    Interférence avec les tests de laboratoire

    L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par PANTOPRAZOLE REIG JOFRE doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Effets du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments

    En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut réduire l’absorption des médicaments dont la biodisponibilité est pH-dépendante, comme par exemple certains antifongiques azolés, tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tels que l’erlotinib.

    Traitement antirétroviral (atazavanir)

    L’administration concomitante d’atazavanir et autres médicaments du VIH dont l’absorption est pH-dépendante avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction substantielle de leur biodisponibilité et peut avoir un impact sur leur efficacité. Par conséquent, l’administration concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons avec l’atazavanir est déconseillée (voir rubrique 4.4).

    Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

    Bien qu’aucune interaction n’ait été observée lors de l’administration simultanée de phenprocoumone ou de warfarine au cours des études pharmacocinétiques cliniques, quelques cas isolés de modification de l’International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leur administration simultanée, après commercialisation. En conséquence, chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemple, phenprocoumone ou warfarine), le suivi du taux de prothrombine/INR est recommandé au début et à l’arrêt du traitement, ou en cas d’administration intermittente de pantoprazole.

    Méthotrexate à forte dose

    Une augmentation des taux de méthotrexate chez certains patients a été rapportée lors de l’utilisation concomitante de méthotrexate à forte dose (par exemple 300 mg) avec des inhibiteurs de la pompe à protons. Par conséquent, dans le contexte où une forte dose de méthotrexate est utilisée, par exemple dans le traitement d’un cancer ou du psoriasis, un arrêt temporaire de la prise de pantoprazole peut être envisagé.

    Autres études d’interactions

    Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par CYP3A4.

    Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol.

    Les résultats d’une série d’études d’interactions ont démontré que le pantaprozole n’influait pas sur les substances actives métabolisées par le CYP1A2 (comme la caféine, la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), le CYP2E1 (comme l’éthanol). Le pantaprozole n’interfère pas avec l’absorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P.

    Il n’existe pas d’interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.

    Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’y a que très peu de données concernant l’utilisation du pantropazole chez la femme enceinte. Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes de fœtotoxicité ont été observés (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’être humain n’est pas connu. Le pantoprazole ne doit être utilisé au cours de la grossesse qu’en cas de réelle nécessité.

    Allaitement

    Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. En conséquence, la décision de poursuivre/arrêter l’allaitement ou de poursuivre/arrêter le traitement par pantoprazole doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole chez les femmes.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicules ni utiliser de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). L’EI le plus fréquemment rapporté est la thrombophlébite au site d’injection. Une diarrhée et des céphalées sont survenues chez environ 1 % des patients.

    Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :

    Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence ; par conséquent, ils sont listés comme survenant à une « fréquence indéterminée ».

    Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés selon un ordre décroissant de gravité.

    Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation

    Fréquence

    Classe de systèmes d’organes

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agrunalocytose

    Thrombocytopénie ; leucopénie ; pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (dont réaction anaphylactique et choc anaphylactique)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperlipidémie et élévation des lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids

    Hyponatrémie ; hypomagnésémie. [voir Mises en garde spéciales et précautions d'emploi (4.4)]

    Hypocalcémie1

    Affections psychiatriques

    Troubles du sommeil

    Dépression (et autres aggravations)

    Désorientation (et autres aggravations)

    Hallucinations ; confusion (notamment chez les patients prédisposés, et aggravation de ces symptômes lorsqu’ils sont préexistants)

    Affections du système nerveux

    Céphalées; sensations vertigineuses

    Trouble du goût

    Paresthésies

    Affections oculaires

    Troubles de la vue / vision floue

    Affections gastro-intestinales

    Polypes des glandes fundiques (bénins)

    Diarrhée ; nausées/vomissements ; distension abdominale et ballonnement ; constipation ; sécheresse de la bouche ; douleur et gène abdominales

    Colite microscopique

    Affections hépatobiliaires

    élévation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT)

    Elévation de la bilirubine

    Lésions hépatocellulaires ; ictère ; insuffisance hépatocellulaire

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash / exanthème / éruption ; prurit

    Urticaire ; angiœdème

    Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell; érythème polymorphe ; photosensibilité ; lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fracture de la hanche, du poignet ou du rachis (voir rubrique 4.4)

    Arthralgie ; myalgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Néphrite interstitielle

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Thrombophlébite au site d'injection

    Asthénie ; fatigue et malaise

    Élévation de la température corporelle ; œdème périphérique

    1. Hypocalcémie associée à une hypomagnésémie

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les symptômes de surdosage chez l’homme ne sont pas connus.

    Des doses atteignant 240 mg administrées par voie injectable en deux minutes ont été bien tolérées.

    Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.

    En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.

    Mécanisme d’action

    Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion d’acide chlorhydrique de l’estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.

    Le pantoprazole est converti en sa forme active dans les canalicules acides de la cellule pariétale, où il inhibe l’enzyme H+/K+-ATPase, c’est-à-dire la phase terminale de la sécrétion d’acide gastrique.

    L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée.

    Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l’acidité gastrique et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme responsable de la phase terminale de la production acide, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.

    Les valeurs de gastrinémie à jeun augmentent sous pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors des traitements de courte durée, elles ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une augmentation excessive n’est rapportée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre de cellules endocrines de l’estomac (cellules ECL) n’est observée que dans une minorité de cas, pendant un traitement au long cours (de l’hyperplasie simple à adénomatoïde). Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent (voir rubrique 5.3), la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, tels que décrit chez l’animal n’a pas été observée chez l’être humain.

    Au vu des résultats des études menées chez l’animal, il n’est pas possible d’exclure totalement une influence sur les paramètres endocriniens de la thyroïde, lors de traitement au long cours de plus d’un an par pantoprazole.

    Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

    D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Pharmacocinétique générale

    La pharmacocinétique ne varie pas après doses uniques ou répétées. Pour les doses allant de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale et intraveineuse.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est de 98 % environ. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.

    Elimination

    La substance est presque exclusivement métabolisée par le foie. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 sous forme de métabolites conjugués par sulfatation. Une autre voie métabolique inclut l’oxydation par le CYP3A4.

    La demi-vie d’élimination est d’environ 1 h et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. Il a été noté quelques cas isolés de sujets chez lesquels l’élimination est retardée. Du fait de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la durée d’action plus longue (inhibition de la sécrétion acide). L’élimination rénale est la principale voie d’excrétion des métabolites du pantoprazole (environ 80 %), le reste étant éliminé dans les selles. Le métabolite principal à la fois dans le sang et les urines est le déméthylpantoprazole, sous forme sulfoconjuguée. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 h) n’est pas beaucoup plus longue que celle du pantoprazole.

    Caractéristiques dans des populations particulières

    Environ 3 % de la population européenne présente un déficit de fonctionnement de l’enzyme CYP2C19 et sont appelés « métaboliseurs lents ». Chez ces individus, le métabolisme du pantoprozole est probablement principalement catalysé par le CYP3A4.

    Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire sous la courbe était en moyenne environ six fois supérieure chez les « métaboliseurs lents » comparativement aux sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (« métaboliseurs rapides »).La concentration plasmique maximale augmentait d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie de pantoprazole.

    Aucune diminution de la dose n’est nécessaire lors de l’administration du pantoprazole chez les insuffisants rénaux (y compris les patients dialysés). Comme chez le sujet sain, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement allongée (2-3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.

    Malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 7 et 9 h et l’augmentation de l’ASC d’un facteur 5 à 7 chez les patients cirrhotiques (classes A et B de la classification de Child), la concentration sérique maximale n’est que légèrement augmentée (x 1,5) comparativement au sujet sain.

    La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet jeune n’a aucune incidence clinique.

    Enfants :

    Après administration IV unique d’une dose de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n’a pas été observé de corrélation significative entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l’adulte.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données précliniques ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l’Homme, au vu des essais pharmacologiques de sécurité, de toxicité par administrations réitérées et de génotoxicité.

    Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuroendocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et l’on peut conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études à long terme portant sur de fortes doses. Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat et chez la souris femelle, et a été considérée comme due à un métabolisme hépatique important.

    Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n’est attendu.

    Au cours des études de reproduction chez l’animal, des signes discrets de fœtotoxicité ont été observés à des doses supérieures à 5 mg/kg. Les recherches n’ont mis en évidence aucune altération de la fertilité ni aucun effet tératogène.

    Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au cours de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Édétate tétrasodique

    Mannitol

    Trométamol

    6.2. Incompatibilités  

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    Flacon non ouvert: 2 ans

    Après reconstitution (et dilution)

    La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée/diluée en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C et 24 heures à 5±3 °C.

    Toutefois, d'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2-8 ºC.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

    Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué (et dilué), voir rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon de verre clair de type I, fermé par un bouchon de caoutchouc et scellé par une capsule d’aluminium.

    Boîtes de 1, 5, 10 et 20 flacons.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    La solution est préparée en injectant 10 ml de solution injectable de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %), dans le flacon contenant la poudre. La solution reconstituée doit être incolore, à légèrement jaune, et exempte de toute particule visible.

    Cette solution reconstituée peut être administrée telle quelle ou bien être diluée à l'aide de 100 ml de solution injectable de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) ou solution injectable de glucose 50 mg/ml (5 %), et administrée en perfusion à court terme.

    Après reconstitution ou reconstitution et dilution la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 24 heures à 2-8 °C. D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable, ne doit pas être reconstitué avec des diluants autres que ceux mentionnés.

    L’administration intraveineuse sera réalisée en 2 à 15 minutes.

    Le contenu du flacon est à usage unique. Tout produit non utilisé ou ayant une apparence visuelle altérée (par exemple en cas d’opalescence ou précipitation) devra être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATORIO REIG JOFRE, S.A.

    GRAN CAPITAN, 10

    08970 SANT JOAN DESPI (BARCELONE)

    ESPAGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 220 954 3 1 : poudre en flacon (verre brun), boîte de 1.

    · 34009 220 956 6 0 : poudre en flacon (verre brun), boîte de 5.

    · 34009 220 957 2 1 : poudre en flacon (verre brun), boîte de 10.

    · 34009 220 958 9 9 : poudre en flacon (verre brun), boîte de 20.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 25/03/2021

    Dénomination du médicament

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg poudre pour solution injectable (IV)

    Pantoprazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV) et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV) ?

    3. Comment utiliser PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV) ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV) ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE est un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », un médicament qui diminue la quantité d’acide que produit votre estomac. C’est une préparation destinée à traiter les pathologies gastriques et intestinales liées à l’acidité.

    Cette préparation est injectée dans la veine et elle ne vous sera prescrite que si votre médecin estime que des injections de pantoprazole sont plus appropriées pour vous à ce moment-là que des comprimés de pantoprazole. Les comprimés remplaceront les injections dès que votre médecin le jugera opportun.

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE est utilisé pour traiter :

    · l’œsophagite par reflux gastro-œsophagien, une inflammation de l’œsophage (tube reliant votre gorge à votre estomac) accompagnée de la régurgitation d’acide gastrique ;

    · les ulcères gastriques et duodénaux ;

    · le syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections produisant un excès d’acidité gastrique.

    N’utilisez jamais PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV)

    · Si vous êtes allergique au pantoprazole ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes allergique aux médicaments contenant un autre inhibiteur de la pompe à protons.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin d’utiliser PANTOPRAZOLE REIG JOFRE.

    · Si vous avez des problèmes hépatiques sévères. Informez votre médecin si vous avez eu des problèmes de foie à un moment ou à un autre. Il fera contrôler vos enzymes hépatiques plus fréquemment. Le traitement devra être interrompu en cas d’élévation des enzymes hépatiques.

    · Demandez conseil à votre médecin, si vous prenez en même temps que le pantoprazole un médicament contenant de l’atazanavir (destiné au traitement de l’infection par le VIH).

    · L'utilisation d'un inhibiteur de la pompe à protons comme PANTOPRAZOLE REIG JOFRE particulièrement sur une durée supérieure à un an, peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet ou du rachis. Vous devez informer votre médecin si vous souffrez d'ostéoporose ou si vous prenez des corticostéroïdes (qui peuvent augmenter le risque d'ostéoporose).

    · Si vous prenez du pantoprazole depuis plus de trois mois, il est possible que les niveaux de magnésium dans votre sang diminuent. Des taux faibles de magnésium peuvent entraîner fatigue, contractions musculaires involontaires, désorientation, convulsions, sensations vertigineuses ou accélération du rythme cardiaque. Si vous remarquez l’un de ces symptômes, consultez votre médecin rapidement. Des taux faibles de magnésium peuvent également entraîner une diminution des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Votre médecin pourra décider de pratiquer des analyses de sang à intervalles réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.

    · Si vous devez faire un examen sanguin spécifique (Chromogranine A).

    · S'il vous est déjà arrivé de développer une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire au pantoprazole réduisant l'acide gastrique.

    Si vous développez une éruption cutanée, en particulier au niveau des zones exposées au soleil, consultez votre médecin dès que possible, car vous devrez peut-être arrêter votre traitement par le pantoprazole. N'oubliez pas de mentionner également tout autre effet néfaste, comme une douleur dans vos articulations.

    Informez immédiatement votre médecin si vous constatez l’un des symptômes suivants :

    · perte de poids involontaire ;

    · vomissements répétés ;

    · difficulté à avaler ;

    · vomissements de sang ;

    · vous êtes pâle et vous vous sentez faible (anémie) ;

    · vous notez la présence de sang dans vos selles ;

    · diarrhée sévère et/ou persistante, car la prise de pantoprazole a été associée à une légère augmentation de la survenue de diarrhée infectieuse.

    Votre médecin peut décider de vous faire passer certains tests afin d’écarter une pathologie maligne car le pantoprazole atténue également les symptômes de cancer et pourrait retarder son diagnostic.

    D’autres examens seront envisagés si vos symptômes persistent malgré le traitement.

    Autres médicaments et PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV)

    Les injections de pantoprazole peuvent modifier l’efficacité d’autres médicaments. Aussi, informez votre médecin si vous prenez :

    · des médicaments comme le kétoconazole, l’itraconazole ou le posaconazole (utilisés dans le traitement des mycoses) ou l’erlotinib (utilisé dans le traitement de certains types de cancers) car PANTOPRAZOLE REIG JOFRE peut empêcher ces médicaments comme d’autres médicaments d’agir correctement.

    · de la warfarine ou de la phenprocoumone, qui affecte l’épaississement ou la fluidification du sang. Vous pouvez avoir besoin de contrôles supplémentaires.

    · de l’atazanavir (utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH).

    · du méthotrexate (utilisé dans le traitement du psoriasis et de certains cancers). Si vous prenez du méthotrexate, votre médecin peut arrêter temporairement votre traitement par PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV).

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment d’autres médicaments, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance.

    Grossesse et allaitement

    Il n’y a pas beaucoup de données sur l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Le passage dans le lait maternel a été rapporté. Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou si vous allaitez, vous ne devez utiliser ce médicament que si votre médecin considère que le bénéfice pour vous est supérieur au risque potentiel pour votre enfant né ou à naître.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Si vous ressentez des effets indésirables tels que vertiges ou vision floue, vous ne devez pas conduire de véhicule ni utiliser de machines.

    Pantoprazole REIG JOFRE 40 mg poudre pour solution injectable (IV) contient du sodium

    Ce médicament contient moins d’un mmol de sodium (23 mg) par flacon, c’est-à-dire qu’il est considéré comme étant « sans sodium ».

    Votre infirmier/ère ou votre médecin vous administrera la dose journalière sous forme d’une injection dans une veine en l’espace de 2 à 15 minutes.

    La dose habituelle est de :

    Pour les ulcères gastriques, les ulcères duodénaux et l’œsophagite par reflux gastro-œsophagien

    Un flacon (40 mg de pantaprazole) par jour.

    Pour le traitement de longue durée du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections caractérisées par une production excessive d’acide gastrique

    Deux flacons (80 mg de pantoprazole) par jour.

    Votre médecin pourra ajuster la posologie par la suite en fonction de la quantité d’acide gastrique que vous produisez. Si vous recevez plus de deux flacons (80 mg) par jour, les injections devront se faire en deux doses égales.

    Votre médecin peut prescrire une dose temporaire de plus de quatre flacons (160 mg) par jour. Si votre taux d’acidité gastrique nécessite d’être contrôlé rapidement, une dose de départ de 160 mg (quatre flacons) doit permettre une réduction suffisante de la quantité d’acide gastrique.

    Enfants (âgés de moins de 18 ans)

    L’utilisation de ces injections est déconseillée chez l’enfant.

    Populations particulières

    Si vous souffrez de problèmes hépatiques sévères, l’injection journalière doit être ramenée à 20 mg (la moitié d’un flacon).

    Si vous avez utilisé plus de PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV) que vous n’auriez dû

    Ces doses sont contrôlées avec soin par votre infirmier/ère ou votre médecin de sorte qu’un surdosage est extrêmement peu probable. Il n’existe aucun symptôme connu de surdosage.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    La fréquence des effets indésirables éventuels listés ci-dessous est établie d’après la convention suivante :

    Très fréquent (affectent plus d’un utilisateur sur 10)

    Fréquent (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 100)

    Peu fréquent (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 1 000)

    Rare (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 10 000)

    Très rare (affectent moins d’un utilisateur sur 10 000)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Si vous présentez l’un des effets indésirables suivants, informez immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche:

    · Réactions allergiques graves (fréquence rare) : gonflement de la langue et/ou la gorge, difficulté à avaler, urticaire (rougeurs analogues à celles provoquées par les orties), difficulté à respirer, œdème facial allergique (œdème de Quincke/angio‑œdème), vertiges sévères avec accélération du rythme cardiaque et transpiration abondante.

    · Manifestations cutanées graves (fréquence indéterminée) : formation de cloques et dégradation rapide de votre état général, érosion (y compris un léger saignement) des yeux, du nez, de la bouche/des lèvres ou des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe), sensibilité à la lumière, éruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires.

    · Autres manifestations graves (fréquence indéterminée) : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (dommages sévères des cellules hépatiques, jaunisse) ou fièvre, rash et grossissement des reins parfois accompagné d’une miction douloureuse et de douleurs dans le bas du dos (inflammation rénale grave).

    Les autres effets indésirables sont :

    · Fréquent (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 100)

    Inflammation de la paroi veineuse et formation d'un caillot sanguin (thrombophlébite) au niveau du site d'injection du médicament ; polypes bénins dans l’estomac.

    · Peu fréquent (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 1 000)

    Maux de tête ; vertiges ; diarrhée ; mal au cœur, vomissements ; distension abdominale et flatulences (gaz) ; constipation ; bouche sèche ; douleur et gêne abdominales ; rash cutané, exanthème, éruption ; démangeaisons ; sensation de faiblesse, d’épuisement ou de malaise général ; troubles du sommeil.

    La prise d’un inhibiteur de la pompe à protons tel que le pantoprazole, en particulier sur une période de plus d’un an, peut légèrement augmenter votre risque de fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale. Informez votre médecin si vous souffrez d’ostéoporose ou si vous prenez des corticoïdes (médicaments susceptibles d’augmenter le risque d’ostéoporose).

    · Rare (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 10 000)

    Troubles ou perte du goût ; troubles de la vue tels que vision floue ; urticaire ; douleurs articulaires ; douleurs musculaires ; variations de poids ; élévation de la température corporelle ; forte fièvre; gonflement des extrémités (œdème périphérique) ; réactions allergiques ; dépression ; hypertrophie des glandes mammaires chez l’homme.

    · Très rare (affectent moins d’un utilisateur sur 10 000)

    Désorientation.

    · Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Hallucinations, confusion (notamment chez les patients avec antécédents de ces symptômes) ; diminution du taux de sodium dans le sang ; diminution du taux de magnésium dans le sang, picotements, cisaillements, fourmillements, sensation de brûlure ou engourdissement. Inflammation du gros intestin qui provoque une diarrhée aqueuse persistante.

    Si vous prenez du pantoprazole depuis plus de trois mois, il est possible que les concentrations en magnésium dans votre sang baissent. De faibles concentrations en magnésium peuvent se manifester par de la fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des étourdissements, une fréquence cardiaque accrue. Si vous constatez n’importe lequel de ces symptômes, veuillez consulter votre médecin rapidement. De faibles concentrations en magnésium peuvent également conduire à une réduction des concentrations en potassium ou en calcium dans le sang. Votre médecin peut décider de réaliser des analyses sanguines régulières afin de surveiller vos concentrations en magnésium.

    Effets indésirables identifiés par des tests sanguins :

    · Peu fréquent (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 1 000)

    Elévation des enzymes hépatiques.

    · Rare (affectent 1 à 10 utilisateurs sur 10 000)

    Élévation de la bilirubine; augmentation des graisses dans le sang ; chute soudaine des globules blancs granulaires circulants, associée à une forte fièvre.

    · Très rare (affectent moins d’un utilisateur sur 10 000)

    Diminution du nombre de plaquettes sanguines qui peut se traduire par des saignements ou des hématomes au-delà de la normale; diminution du nombre de globules blancs qui peut provoquer une augmentation de la fréquence des infections ; réduction simultanée anormale du nombre de globules rouges, du nombre de globules blancs et du nombre de plaquettes.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

    La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée/diluée en cours d’utilisation a été prouvée pendant 12 heures à 25 °C et 24 heures à 5±3 °C.

    D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que l’aspect visuel a changé (par exemple en cas d’opalescence ou précipitation).

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV)   

    · La substance active est :

    Pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).......................................... 40 mg

    Pour un flacon.

    · Les autres composants sont : édétate tétrasodique, mannitol, trométamol.

    La solution reconstituée devra être incolore à légèrement jaune, et exempte de toute particule visible.

    Qu’est-ce que PANTOPRAZOLE REIG JOFRE 40 mg, poudre pour solution injectable (IV) et contenu de l’emballage extérieur  

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE se présente sous forme d’une poudre pour solution injectable, blanche à blanc-cassé. Ce médicament est contenu dans un flacon de verre clair de 10 ml, fermé par une capsule en aluminium et un bouchon en caoutchouc.

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE est disponible dans les présentations suivantes : chaque boîte contient 1, 5, 10 ou 20 flacons de verre.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATORIO REIG JOFRE, S.A.

    GRAN CAPITAN, 10

    08970 SANT JOAN DESPI (BARCELONE)

    ESPAGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES FORTE PHARMA S.A.M.

    41, AVENUE HECTOR OTTO

    MC 98000 MONACO

    Fabricant  

    LABORATORIO REIG JOFRE, S.A.

    GRAN CAPITAN, 10

    08970 SANT JOAN DESPI (BARCELONE)

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    La solution prête à l’emploi est préparée en injectant 10 ml de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %), dans le flacon contenant la poudre. Cette solution reconstituée peut être administrée telle quelle ou bien être diluée à l’aide de 100 ml de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) ou de solution injectable de glucose à 50 mg/ml (5 %). Des conteneurs en verre ou en plastique doivent être utilisés pour la dilution.

    PANTOPRAZOLE REIG JOFRE ne doit pas être préparé ou mélangé avec des solvants autres que ceux mentionnés.

    La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée/diluée en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C et 24 heures à 5±3 °C.

    D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C.

    Le médicament doit être administré par voie intraveineuse sur une durée allant de 2 à 15 minutes.

    Le contenu du flacon est à usage unique et est destiné à une utilisation par voie intraveineuse. Tout produit non utilisé ou ayant une apparence visuelle altérée (par exemple en cas d’opalescence ou précipitation) devra être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.