PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : comprimé gastro-résistant(e)
- Date de commercialisation : 12/05/2009
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : KRKA (SLOVENIE)
Les compositions de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | PANTOPRAZOLE | 38524 | 20,00 mg | FT |
Comprimé | PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ | 67373 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 14 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3925543
- Code CIP3 : 3400939255439
- Prix : 2,70 €
- Date de commercialisation : 14/09/2012
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) thermoformée(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3925572
- Code CIP3 : 3400939255729
- Prix : 5,03 €
- Date de commercialisation : 14/09/2012
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 26/12/2018
PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé gastro-résistant contient 20 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg contient 18 mg de sorbitol.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé brun jaune clair, ovale et légèrement biconvexe.
4.1. Indications thérapeutiques
Adultes et adolescents à partir de 12 ans :
Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien symptomatique.
Traitement d’entretien et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-oesophagien.
Adultes :
Traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez les patients à risque nécessitant un traitement continu par AINS (voir rubrique 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie recommandée
Adultes et adolescents à partir de 12 ans:
Reflux gastro-œsophagien symptomatique
La dose orale recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg par jour. Le soulagement des symptômes survient généralement en 2 à 4 semaines. Si cela ne suffit pas, le soulagement des symptômes est normalement obtenu après 4 semaines de traitement supplémentaires. Une fois les symptômes soulagés, la réapparition des symptômes peut être maîtrisée à l’aide d’un traitement à la demande de 20 mg une fois par jour en cas de besoin. Le passage à un traitement continu peut être envisagé lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir une maîtrise satisfaisante des symptômes par un traitement à la demande.
Traitement à long terme et prévention de la récidive de l’œsophagite par reflux
Pour le traitement à long terme, la dose d’entretien recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg par jour. En cas de récidive, la dose est portée à 40 mg de pantoprazole par jour. Dans ce cas, PANTOPRAZOLE KRKA 40 mg comprimé gastro-résistant est disponible. Après guérison de la récidive, la dose peut être à nouveau réduite à 20 mg de pantoprazole.
Adultes :
Prévention des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs chez les patients à risque ayant besoin d’un traitement continu par AINS
La dose orale recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg par jour.
Populations spéciales :
Enfants de moins de 12 ans
PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg ne doit pas être utilisé chez l’enfant en raison de données limitées de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge.
Insuffisance hépatique
Les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère ne doivent pas prendre une dose quotidienne de pantoprazole supérieure à 20 mg (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les taux d’enzymes hépatiques doivent être contrôlés régulièrement chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, notamment en cas de traitement au long cours. Le traitement doit être arrêté en cas d’élévation des enzymes hépatiques (voir rubrique 4.2).
Administration concomitante d’AINS
L’administration de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg en traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) doit être limitée aux patients qui nécessitent un traitement continu par des AINS et chez lesquels le risque de développement de complications gastro-intestinales est majoré. L’augmentation du risque doit être évaluée en fonction des facteurs de risque de chaque patient, par exemple l’âge (plus de 65 ans), les antécédents d’ulcère gastrique ou duodénal ou d’hémorragie digestive haute.
En présence de symptômes alarmants
En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids importante non intentionnelle, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou melaena) et de présence ou de suspicion d’un ulcère gastrique, la possibilité de cancer doit être écartée car le traitement par le pantoprazole peut soulager les symptômes et retarder le diagnostic.
Des investigations complémentaires doivent être envisagées si les symptômes persistent malgré un traitement adéquat.
Administration concomitante d’atazanavir
L’administration concomitante d’atazanavir et d’inhibiteurs de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique 4.5). Si la coadministration d’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, il est recommandé d’augmenter la dose d’atazanavir à 400 mg plus 100 mg de ritonavir et une surveillance clinique étroite (charge virale par exemple) s’impose. La dose de pantoprazole ne doit pas excéder 20 mg par jour.
Effet sur l’absorption de la vitamine B12
Comme tous les antisécrétoires gastriques, le pantoprazole peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) du fait de l’hypochlorhydrie ou de l’achlorhydrie. Cela doit être pris en compte chez les patients présentant des réserves corporelles réduites ou des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors d’un traitement au long cours, ou en cas d’observation des symptômes cliniques respectifs.
Traitement au long cours
Les patients doivent rester sous surveillance régulière en cas de traitement au long cours, en particulier lorsque la durée de traitement est supérieure à un an.
Infections gastro-intestinales bactériennes
Comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), le pantoprazole est susceptible d’augmenter le nombre de bactéries présentes normalement dans les voies digestives hautes. Le traitement par PANTOPRAZOLE KRKA peut entraîner une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales causées par des bactéries telles que Salmonella et Campylobacter.
Hypomagnésémie
Des cas d’hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patients traités par des IPP tel que le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant une année. Des manifestations sévères de l'hypomagnésémie, telles que fatigue, tétanie, délire, convulsion, vertige et arythmie ventriculaire, peuvent se produire, mais elles peuvent aussi apparaître de façon insidieuse et être négligées. Chez la plupart des patients affectés, l’hypomagnésémie s’est estompée grâce à une supplémentation en magnésium et l'arrêt de l'IPP.
Chez les patients susceptibles de recevoir un traitement prolongé par IPP, ou qui prennent des IPP avec de la digoxine ou des médicaments qui peuvent induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), les professionnels de soins de santé devraient envisager de mesurer la magnésémie avant de commencer le traitement par IPP et périodiquement pendant le traitement.
Fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier utilisés à hautes doses et sur de longues durées (> 1 an), peuvent augmenter légèrement le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les personnes âgées ou en présence d'autres facteurs de risque reconnus. Les études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10-40%. Une partie de cette augmentation peut être due à d’autres facteurs de risque. Les patients à risque d'ostéoporose doivent recevoir des soins selon les recommandations cliniques en vigueur, ainsi qu’un apport adéquat en vitamine D et en calcium.
Excipient :
Ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effet du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments
Du fait de l’inhibition importante et durable de la sécrétion d’acide gastrique, le pantoprazole peut diminuer l’absorption des médicaments dont la biodisponibilité dépend du pH gastrique, par exemple certains antifongiques azolés tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole, et d’autres médicaments tels que l’erlotinib.
Antirétroviraux (atazanavir)
La co-administration d’atazanavir et d’autres antirétroviraux dont l’absorption est pH-dépendante avec des inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction substantielle de la biodisponibilité des agents antirétroviraux et diminuer leur efficacité. Par conséquent, l’administration concomitante d’atazanavir et d’inhibiteurs de la pompe à protons est déconseillée (voir rubrique 4.4).
Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
Bien qu’aucune interaction n’ait été observée lors de l’administration concomitante de phenprocoumone ou de warfarine dans les études de pharmacocinétique clinique, quelques cas isolés de modifications de l’INR (International normalised ratio) lors d’un traitement concomitant ont été rapportés après la mise sur le marché. Par conséquent, la surveillance du taux de prothrombine/INR est recommandée chez les patients recevant des anticoagulants coumariniques, au début et à l’arrêt du traitement par le pantoprazole ou en cas d’administration intermittente de celui-ci.
Autres études d’interactions
Le pantoprazole est fortement métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est une déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies incluent une oxydation par le CYP3A4.
Les études d’interaction effectuées avec des médicaments qui sont également métabolisés par ces voies, tels que la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et de l’éthinylestradiol, n’ont pas mis en évidence d’interactions cliniquement significatives.
Les résultats d’une série d’études d’interactions démontrent que le pantoprazole n’a pas d’effet sur le métabolisme des substances actives métabolisées par le CYP1A2 (par exemple caféine, théophylline), le CYP2C9 (par exemple piroxicam, diclofénac, naproxène), le CYP2D6 (par exemple métoprolol), le CYP2E1 (par exemple éthanol) et n’interfère pas avec l’absorption de la digoxine modulée par la glycoprotéine P.
Il n’a pas été observé d’interactions avec les antiacides administrés de façon concomitante.
Des études d’interactions ont également été réalisées en administrant le pantoprazole de façon concomitante avec les antibiotiques respectifs (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Il n’a pas été mis en évidence d’interactions cliniquement pertinentes.
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n’est pas connu. PANTOPRAZOLE KRKA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue.
Les études animales ont mis en évidence l’excrétion de pantoprazole dans le lait. Une excrétion dans le lait maternel a été rapportée. Par conséquent, une décision doit être prise soit de poursuivre/d’interrompre l’allaitement soit de poursuivre/d’interrompre le traitement par PANTOPRAZOLE KRKA en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLE KRKA pour la femme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Environ 5% des patients peuvent présenter des effets indésirables. Les effets les plus fréquemment rapportés sont des diarrhées et des céphalées, qui apparaissent chez environ 1% des patients.
Le tableau ci-dessous liste les effets indésirables rapportés avec le pantoprazole, classés par ordre de fréquence: très fréquent (³1/10); fréquent (³1/100, <1/10); peu fréquent (³1/1 000, £1/100); rare (³1/10 000, £1/1 000); très rare (<1/10 000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Il n’est pas possible de calculer une fréquence pour tous les effets indésirables rapportés depuis la mise sur le marché: ils sont donc mentionnés avec une fréquence « indéterminée ».
Dans chaque groupe de fréquence, les effets sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 1: Effets indésirables rapportés avec le pantoprazole au cours des essais cliniques et après la commercialisation
Fréquence
Classe
système-organe
Peu fréquent
Rare
Très rare
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Thrombopénie; Leucopénie
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité (incluant réactions et choc anaphylactiques)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperlipidémie et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol); changement de poids
Hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique 4.4)
Affections psychiatriques
Troubles du sommeil
Dépression (et aggravation)
Désorientation (et aggravation)
Hallucinations: confusion (en particulier chez les patients prédisposés, ainsi qu’aggravation de ces symptômes lorsqu’ils étaient préexistants)
Affections du système nerveux
Céphalées, étourdissements
Affections oculaires
Troubles de la vision, vision floue
Affections gastro-intestinales
Diarrhées; nausées, vomissements; distension abdominale et ballonnements; constipation; bouche sèche; douleurs abdominales et inconfort
Affections hépatobiliaires
Élévation des enzymes hépatiques (transaminases, g-GT)
Elévation de la bilirubine
Lésion hépato-cellulaire sévère; jaunisse; insuffisance hépatocellulaire
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash/exanthème/ éruption; prurit
Urticaire; angiœdème
Syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)
Arthralgie; myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Néphrite interstitielle
Affections des organes de reproduction et du sein
Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Asthénie, fatigue et malaise
Elévation de la température corporelle; œdème périphérique
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Les symptômes du surdosage chez l’homme ne sont pas connus.
Une exposition systémique atteignant 240 mg administrés par voie IV en 2 minutes a été bien tolérée. Comme le pantoprazole est fortement lié aux protéines, il n’est pas facilement dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucun traitement spécifique ne peut être recommandé à part un traitement symptomatique classique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC: A02BC02
Mécanisme d’action
Le pantoprazole est un benzimidazolé substitué qui inhibe la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac par blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est converti en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+, K+-ATPase, c’est-à-dire qu’il intervient au dernier stade de la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition dépend de la dose et affecte la sécrétion acide basale et stimulée. Chez la plupart des patients, les symptômes sont soulagés en 2 semaines.
Comme avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par le pantoprazole diminue l’acidité dans l’estomac et donc augmente la gastrine proportionnellement à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme après le niveau du récepteur cellulaire, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique indépendamment de la stimulation exercée par d’autres substances (acétylcholine, histamine, gastrine). L‘effet est le même que le produit soit administré par voie orale ou intraveineuse.
Les valeurs de gastrine à jeun augmentent sous traitement par le pantoprazole. Dans la plupart des cas, lors d’une utilisation à court terme, elles ne dépassent pas la limite supérieure de la normale. Lors d’un traitement à long terme, les niveaux de gastrine doublent dans la plupart des cas. Toutefois, l’augmentation n’est excessive que dans des cas isolés. Il en résulte qu’une augmentation légère à modérée du nombre de cellules endocrines spécifiques de l’estomac (ECL) est observée, dans une minorité de cas, pendant un traitement à long terme (hyperplasie simple à adénomateuse). Cependant, d’après les études réalisées jusqu’à présent, la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques observée chez l’animal (voir rubrique 5.3) n’a pas été observée chez l’homme.
L’influence d’un traitement à long terme par le pantoprazole de plus d’un an sur les paramètres endocriniens des enzymes thyroïdiennes ne peut pas être exclue au vu des résultats obtenus lors des études animales.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration plasmatique maximale est atteinte même après administration d’une seule dose orale de 20 mg. En moyenne, les concentrations sériques maximales, soit 1-1,5 µg/ml, sont atteintes 2 à 2,5 heures après administration; ces valeurs restent constantes après administrations répétées. La pharmacocinétique ne varie pas après administration unique ou répétée. Dans la plage de doses de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale comme après administration intraveineuse.
La biodisponibilité absolue du comprimé est d’environ 77%. La prise concomitante de nourriture n’a pas d’influence sur l’ASC, la concentration sérique maximale et donc sur la biodisponibilité. Seule la variabilité du temps de latence est augmentée en cas de prise simultanée de nourriture.
Distribution
Le pantoprazole est lié aux protéines sériques à environ 98 %. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.
Elimination
La substance est presque exclusivement métabolisée dans le foie. La voie métabolique principale est une déméthylation par CYP2C19 suivie d’une sulfoconjugaison, l’autre voie métabolique incluant une oxydation par CYP3A4. La demi-vie terminale est d’environ 1 heure et la clairance est d’environ 0,1l/h/kg. Quelques rares sujets ont présenté une élimination retardée. Comme la liaison du pantoprazole aux pompes à protons des cellules pariétales est spécifique, la demi-vie d’élimination n’est pas corrélée à la plus longue durée d’action (inhibition de la sécrétion acide).
L'élimination rénale représente la principale voie d’excrétion (environ 80 %) des métabolites du pantoprazole; le reste est excrété dans les fèces. Le principal métabolite dans le sérum comme dans l’urine est le desméthylpantoprazole, conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heure) n’est pas plus longue que celle du pantoprazole.
Caractéristiques chez certains patients/groupes spécifiques de sujets
Environ 3 % de la population européenne présente un déficit en isoenzyme CYP2C19 fonctionnelle et sont appelés des métaboliseurs lents. Chez ces sujets, le métabolisme du pantoprazole est probablement catalysé essentiellement par le CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’ASC (aire sous la courbe concentration plasmatique temps) moyenne a été près de 6 fois plus élevée chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant une isoenzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Les concentrations plasmatiques maximales moyennes ont été augmentées d’environ 60 %. Ces observations n’ont pas d’implications sur la posologie du pantoprazole.
Aucune réduction de la dose n’est recommandée lorsque le pantoprazole est administré chez des patients présentant une insuffisance rénale (y compris chez les patients sous dialyse). Comme chez les sujets sains, la demi-vie du pantoprazole est courte. De très faibles quantités de pantoprazole seulement sont dialysées. Bien que la demi-vie du principal métabolite soit modérément prolongée (2 à 3 h), l’excrétion reste rapide et il ne se produit donc pas d’accumulation.
Bien que chez les patients atteints de cirrhose du foie (classes A et B dans la classification de Child), la demi-vie atteigne entre 3 et 6 heures, et bien que les valeurs d’ASC aient augmenté d’un facteur de 3 à 5, la concentration sérique maximale n’a augmenté que légèrement, d’un facteur de 1,3, comparativement aux sujets sains.
La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax chez les volontaires âgés comparativement aux sujets plus jeunes n’est pas non plus cliniquement pertinente.
Chez l’enfant
Après administration de doses orales uniques de 20 ou de 40 mg de pantoprazole à des enfants de 5–16 ans, l’ASC et la Cmax étaient comprises dans la plage des valeurs correspondantes pour l’adulte. Après administration de doses intraveineuses uniques de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants de 2–16 ans, on n’a observé aucune association significative entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution correspondaient aux données observées chez l’adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Au cours des études de carcinogénicité de 2 ans chez le rat, des néoplasies neuro-endocriniennes ont été détectées. De plus, des papillomes spinocellulaires ont été détectés dans le pré-estomac de rats. Le mécanisme qui mène à la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazolés substitués a été étudié avec soin, avec pour conclusion qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive des niveaux de gastrine sériques qui survient chez le rat en cas de traitement chronique à haute dose.
Au cours des études de deux ans réalisées sur des rongeurs, un nombre accru de tumeurs hépatiques ont été détectées chez le rat et chez la souris femelle; cette observation a été interprétée comme étant due au métabolisme hépatique élevé du pantoprazole.
Une légère augmentation des modifications néoplasiques de la thyroïde a été observée dans le groupe des rats ayant reçu la dose la plus élevée (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine dans le foie du rat. Comme la dose thérapeutique chez l’homme est faible, aucun effet nuisible affectant les glandes thyroïdes n’est attendu.
Au cours des études animales sur la reproduction, des signes de foetotoxicité légère ont été observés aux doses supérieures à 5 mg/kg. Les études menées n’ont révélé ni incidence sur la fertilité ni effets tératogènes. La pénétration du placenta a été étudiée chez le rat ; elle s’est révélé augmenter parallèlement à l’avancement de la gestation. Il en résulte que la concentration de pantoprazole augmente chez le fœtus peu avant la naissance.
Mannitol, crospovidone (type B), carbonate de sodium anhydre, sorbitol (E420), stéarate de calcium.
Pelliculage du comprimé :
Hypromellose, povidone (K25), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), propylène glycol, copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, laurylsulfate de sodium, polysorbate 80, macrogol 6000, talc.
5 ans.
Flacon PEHD : la durée de conservation après ouverture est de 3 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
Plaquettes : A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.
Flacon PEHD : Conserver le conditionnement primaire soigneusement fermé à l'abri de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7, 10, 14, 15, 28, 30, 56, 60, 84, 100, 100x1, 112 ou 140 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (film OPA/Aluminium/PVC /Aluminium)
Flacon PEHD fermé par un bouchon de sécurité contenant un gel de silice dessiccant de 250 comprimés gastro-résistants.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Smarjeska cesta 6
8501 Novo Mesto
SLOVENIE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 392 553 7 8 : 7 comprimés sous plaquette (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 224 526 6 1 : 10 comprimés sous plaquette (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 392 554 3 9 : 14 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 392 556 6 8 : 15 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 392 557 2 9 : 28 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 392 558 9 7 : 30 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 653 7 7 : 56 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 654 3 8 : 60 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 656 6 7 : 84 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 657 2 8 : 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 658 9 6 : 100 comprimés sous une plaquette (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 659 5 7 : 112 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 660 3 9 : 140 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/ PVC/Aluminium).
· 34009 574 662 6 8 : Flacon en PEHD de 250 comprimés.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 26/12/2018
PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant
Pantoprazole
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice :
1. Qu'est-ce que PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant ?
3. Comment prendre PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant ?
6. Informations supplémentaires.
PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant est utilisé pour:
Chez l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans :
· traiter les symptômes (tels que brûlures, remontées acides, douleur à la déglutition) associés au reflux gastro-œsophagien causé par la remontée d’acide dans l’estomac,
· le traitement au long cours de l’œsophagite par reflux (inflammation de l’œsophage accompagnée de remontée de l’acide de l’estomac) et la prévention des rechutes.
Chez l’adulte :
· dans la prévention des ulcères gastriques et duodénaux provoqués par les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, par exemple ibuprofène) chez les patients à risque ayant besoin d’un traitement continu par AINS.
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ne prenez jamais PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au pantoprazole, au sorbitol ou à l'un des autres composants contenus dans PANTOPRAZOLE KRKA (voir rubrique 6) ;
· si vous êtes allergique aux médicaments renfermant un autre inhibiteur de la pompe à protons.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Mises en garde et précautions d’emploi
· si vous avez des problèmes de foie graves. Si vous avez déjà eu des problèmes de foie, parlez-en à votre médecin. Il contrôlera vos enzymes hépatiques plus fréquemment, en particulier si vous prenez PANTOPRAZOLE KRKA en traitement prolongé (« au long cours »). Le traitement doit être arrêté en cas d’élévation des enzymes hépatiques ;
· si vous devez prendre de façon continue des médicaments appelés AINS (anti inflammatoires non stéroïdiens) et que vous recevez PANTOPRAZOLE KRKA, car le risque de développer des complications gastriques et intestinales est augmenté. Toute augmentation du risque sera évaluée en fonction de vos facteurs de risque personnels, par exemple votre âge (65 ans et plus), vos antécédents d’ulcères gastriques ou duodénaux ou d’hémorragies gastriques ou intestinales ;
· si vos réserves corporelles de vitamine B12 sont diminuées ou si vous présentez des facteurs de risque de diminution [de l’absorption] de la vitamine B12 et que vous recevez le pantoprazole en traitement au long cours. Comme tous les médicaments antiacides, le pantoprazole peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 ;
· si vous prenez un médicament contenant de l’atazanavir (pour le traitement de l’infection par le VIH) en même temps que le pantoprazole, demandez conseil à votre médecin.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des symptômes suivants :
· perte de poids non intentionnelle ;
· vomissements répétés ;
· difficultés pour avaler ;
· vomissements de sang ;
· pâleur et sensation de faiblesse (anémie) ;
· sang dans les selles ;
· diarrhée sévère et/ou persistante, car PANTOPRAZOLE KRKA a été associé à une faible augmentation des cas de diarrhées infectieuses.
Votre médecin décidera peut être que certains examens sont nécessaires pour exclure la présence d’une maladie maligne parce que le pantoprazole soulage également les symptômes du cancer, ce qui pourrait retarder son diagnostic. Si vos symptômes persistent malgré le traitement, des examens supplémentaires seront envisagés.
Si vous prenez PANTOPRAZOLE KRKA de façon prolongée (pendant plus d’un an), votre médecin vous gardera probablement sous surveillance régulière. Lors de chaque consultation, vous devrez signaler à votre médecin tous les symptômes et états nouveaux et exceptionnels.
Prendre un inhibiteur de la pompe à protons comme PANTOPRAZOLE KRKA, en particulier sur une période de plus d'un an, peut augmenter légèrement le risque de fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale. Prévenez votre médecin si vous souffrez d'ostéoporose ou si vous prenez des corticostéroïdes (qui peuvent augmenter légèrement le risque d'ostéoporose).
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Interactions avec d'autres médicaments
Autres médicaments et PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant
PANTOPRAZOLE KRKA peut modifier l’efficacité d’autres médicaments; par conséquent, prévenez votre médecin si vous prenez :
· des médicaments tels que le kétoconazole, l’itraconazole et le posaconazole (utilisés pour traiter les infections fongiques [causées par des champignons microscopiques]) ou l’erlotinib (utilisé pour traiter certains types de cancers) car PANTOPRAZOLE KRKA peut empêcher ces médicaments et d’autres d’agir correctement ;
· des médicaments tels que la warfarine et la phenprocoumone, qui agissent sur l’épaississement ou la fluidification du sang. Des contrôles supplémentaires pourront être nécessaires ;
· l’atazanavir (utilisé pour traiter l’infection par le VIH).
Si vous prenez ou avez pris récemment d’autres médicaments, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Interactions avec les aliments et les boissons
Sans objet.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Une excrétion dans le lait maternel a été rapportée. Si vous êtes enceinte ou si vous pensez l’être, ou si vous allaitez, vous ne devez prendre ce médicament que si votre médecin considère que le bénéfice pour vous est supérieur au risque potentiel pour votre enfant à naître ou votre nourrisson.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Si vous présentez des effets indésirables tels qu’étourdissements ou vision floue, vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines.
Liste des excipients à effet notoire
PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant contient du sorbitol.
Instructions pour un bon usage
Respectez toujours la posologie indiquée par votre médecin. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Posologie
Quand et comment prendre PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant ?
Prenez les comprimés 1 heure avant un repas, sans les croquer ni les écraser, en les avalant entiers avec un peu d’eau.
Sauf autre recommandation de votre médecin, la dose usuelle est :
Adultes et adolescents à partir de 12 ans :
Pour traiter les symptômes (tels que brûlures, remontées acides, douleur à la déglutition) associés au reflux gastro-œsophagien causé par la remontée d’acide dans l’estomac :
La dose usuelle est de 1 comprimé par jour. Cette dose soulage habituellement les symptômes en 2 à 4 semaines – au maximum après 4 semaines de traitement supplémentaires. Votre médecin vous indiquera pendant combien de temps vous devez prendre le médicament. Après cela, toute réapparition des symptômes pourra être maîtrisée avec un comprimé par jour, à la demande.
Pour le traitement à long terme et la prévention de l’œsophagite par reflux :
La dose usuelle est de 1 comprimé par jour. En cas de récidive, votre docteur peut doubler la dose, et dans ce cas vous pouvez utiliser les comprimés PANTOPRAZOLE KRKA 40 mg. Après cicatrisation, vous pouvez ramener la dose à 1 comprimé (20 mg) par jour.
Adultes :
Pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux chez les patients qui doivent prendre des anti-inflammatoires de façon continue :
La dose recommandée est de 1 comprimé par jour.
Cas particuliers :
Si vous souffrez d’une maladie grave du foie, vous ne devez pas prendre plus d’un comprimé à 20 mg par jour.
Enfant de moins de 12 ans : ces comprimés ne doivent pas être utilisés chez l’enfant.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Il n’existe pas de symptômes connus de surdosage.
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant :
Ne prenez pas de dose double pour compenser à dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant :
N’arrêtez pas de prendre ces comprimés sans en parler à votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Description des effets indésirables
La fréquence des effets indésirables présentés ci-dessous est définie selon la convention suivante:
· très fréquent (touche plus de 1 patient sur 10)
· fréquent (touche de 1 à 10 patient sur 100)
· peu fréquent (touche de 1 à 10 patients sur 1 000)
· rare (touche de 1 à 10 patients sur 10 000)
· très rare (touche moins de 1 patient sur 10 000)
· fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Si vous développez l’un des symptômes suivants, arrêtez de prendre ces comprimés et contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service des urgences de l’hôpital le plus proche:
· Réactions allergiques graves (fréquence rare) : gonflement de la langue et/ou de la gorge, difficultés pour avaler, urticaire (éruption cutanée), difficultés pour respirer, gonflement du visage allergique (œdème de Quincke/angioœdème), étourdissements sévères avec battements de cœur très rapides et transpiration abondante.
· Affections cutanées graves (fréquence indéterminée) : formation de vésicules (cloques) sur la peau et détérioration rapide de l’état général, érosion (incluant des saignements légers) au niveau des yeux, du nez, de la bouche et des lèvres ou des organes génitaux (syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe) et sensibilité à la lumière.
· Autres affections graves (fréquence indéterminée) : coloration jaune de la peau ou du blanc de l’œil (atteinte sévère des cellules hépatiques, ictère [jaunisse]) ou fièvre, éruption cutanées et augmentation du volume des reins accompagnée parfois de douleur en urinant et de douleurs dans le bas du dos (inflammation grave des reins).
Si vous êtes sous pantoprazole pendant plus de trois mois, il est possible que le niveau de magnésium dans votre sang baisse. Un faible niveau de magnésium peut se traduire par de la fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des vertiges, une augmentation du rythme cardiaque. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, prévenez votre médecin sans tarder. Un faible niveau de magnésium peut aussi conduire à une réduction du niveau de potassium ou de calcium sanguin. Votre médecin peut décider d'effectuer des tests sanguins réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.
Les autres effets indésirables sont :
· Peu fréquent (touche de 1 à 10 patients sur 1 000)
Maux de tête; vertiges; diarrhée; nausées, vomissements; ballonnements et flatulences (gaz); constipation; bouche sèche; douleur et gêne abdominales; éruption cutanée, exanthème, éruption; démangeaisons (prurit); fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale; sensation de faiblesse, d’épuisement et de malaise général; troubles du sommeil.
· Rare (touche de 1 à 10 patients sur 10 000)
Troubles de la vision tels que vision floue; urticaire; douleurs articulaires; douleurs musculaires; modifications du poids; augmentation de la température corporelle; gonflement des extrémités (œdème périphérique); réactions allergiques; dépression; augmentation du volume des seins chez les hommes.
· Très rare (touche moins de 1 patient sur 10 000)
Désorientation.
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Hallucinations, confusion (en particulier chez les patients ayant des antécédents de ces symptômes); diminution du taux de sodium dans le sang.
Effets indésirables détectés par les analyses de sang :
· Peu fréquent (touche de 1 à 10 patients sur 1 000)
Elévation des enzymes hépatiques.
· Rare (touche de 1 à 10 patients sur 10 000)
Elévation de la bilirubine; élévation des taux de lipides (graisses) dans le sang.
· Très rare (touche moins de 1 patient sur 10 000)
Diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui peut entraîner des saignements et hématomes (bleus) plus fréquents que d’habitude; diminution du nombre de globules blancs, ce qui peut entraîner des infections plus fréquentes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser PANTOPRAZOLE KRKA après la date de péremption mentionnée sur l'emballage. La date d'expiration fait référence au dernier jour du mois.
Plaquettes : A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.
Flacon PEHD : Conserver le conditionnement primaire soigneusement fermé à l'abri de l'humidité.
Flacon PEHD :
La durée de conservation après ouverture est de 3 mois.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Liste complète des substances actives et des excipients
Ce que contient PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant
· La substance active est : Pantoprazole.
Chaque comprimé gastro-résistant contient 20 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).
· Les autres composants sont :
mannitol, crospovidone (type B), carbonate de sodium anhydre, sorbitol (E420), stéarate de calcium, hypromellose, povidone (K25), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), propylène glycol, copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, laurylsulfate de sodium, polysorbate 80, macrogol 6000 et talc.
Forme pharmaceutique et contenu
Aspect de PANTOPRAZOLE KRKA 20 mg, comprimé gastro-résistant et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés gastro-résistants de 20 mg sont des comprimés de couleur brun jaune claire, ovales et légèrement biconvexes.
Boîte de 7, 10, 14, 15, 28, 30, 56, 60, 84, 100, 100x1, 112 et 140 comprimés gastro-résistants sous plaquettes.
Flacon de 250 comprimés gastro-résistants.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché et fabricant
Krka, dd, Novo mesto
Smarjeska cesta 6
8501 Novo Mesto
SLOVENIE
KRKA FRANCE
12-14 RUE DE L'EGLISE
75015 PARIS
FRANCE
KRKA, D.D., NOVO MESTO
SMARJESKA CESTA 6,
8501 NOVO MESTO,
SLOVENIE
ET/OU
TAD PHARMA GMBH
D-27472 CUXHAVEN, HEINZ
LOHMANN, STRASSE 5
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Sans objet.