PANTOPRAZOLE EG 40 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : comprimé gastro-résistant(e)
- Date de commercialisation : 18/11/2008
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
Les compositions de PANTOPRAZOLE EG 40 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | PANTOPRAZOLE | 38524 | 40 mg | FT |
Comprimé | PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ | 67373 | 45,15 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) aluminium de 7 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3903033
- Code CIP3 : 3400939030333
- Prix : 1,51 €
- Date de commercialisation : 08/05/2009
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) aluminium de 14 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3903056
- Code CIP3 : 3400939030562
- Prix : 2,70 €
- Date de commercialisation : 08/05/2009
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3903062
- Code CIP3 : 3400939030623
- Prix : 5,03 €
- Date de commercialisation : 08/05/2009
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020
PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pantoprazole.......................................................................................................................... 40 mg
Equivalant à pantoprazole sodique sesquihydraté................................................................. 45,1 mg
Pour un comprimé gastro-résistant.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé gastro-résistant contient 76,85 mg de maltitol, 0,690 mg de lécithine (dérivée de l’huile de soja) et 3,68 mg de sodium(voir rubrique 4.4).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé jaune, ovale.
4.1. Indications thérapeutiques
· Ulcères duodénaux.
· Ulcères gastriques.
· Formes modérées et sévères d’œsophagite par reflux gastro-œsophagien.
· Traitement à long terme du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres troubles s’accompagnant d’une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus
Œsophagite par reflux gastro-œsophagien
Un comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg par jour.
Dans certains cas, la dose peut être doublée (en passant à 2 comprimés de pantoprazole par jour) notamment lorsqu’il n’y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de 4 semaines est généralement nécessaire pour le traitement de l’œsophagite par reflux gastro-œsophagien. Si cette durée n’est pas suffisante, la guérison sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.
Adultes
Éradication de H. pylori en association avec deux antibiotiques appropriés
Chez les patients positifs à H. pylori présentant des ulcères gastro duodénaux, l’éradication du germe doit être obtenue par un traitement en association. Il convient de tenir compte des recommandations officielles locales (recommandations nationales par exemple) relatives aux résistances bactériennes et à l’utilisation et à la prescription appropriées des agents antibactériens. En fonction du profil de résistance, les associations suivantes peuvent être recommandées pour l’éradication de H. pylori :
a) un comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant deux fois par jour.
+ amoxicilline 1 000 mg deux fois par jour.
+ clarithromycine 500 mg deux fois par jour.
b) un comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant deux fois par jour.
+ métronidazole 400-500 mg (ou tinidazole 500 mg) deux fois par jour.
+ clarithromycine 250-500 mg deux fois par jour.
c) un comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant deux fois par jour
+ amoxicilline 1 000 mg deux fois par jour.
+ métronidazole 400-500 mg (ou tinidazole 500 mg) deux fois par jour.
En cas de traitement associé pour l’éradication de l’infection à H. pylori, le second comprimé de pantoprazole doit être pris une heure avant le dîner. En général, le traitement en association est administré pendant 7 jours et il peut être prolongé de 7 jours, pour une durée totale de deux semaines au maximum. Si la poursuite du traitement par le pantoprazole est indiquée pour garantir la cicatrisation des ulcères, il convient d’envisager la posologie recommandée dans le traitement des ulcères gastriques et duodénaux.
Si le traitement en association n’est pas une option, par exemple en cas de recherche négative de H. pylori, les recommandations posologiques ci-dessous s’appliquent pour l’administration du pantoprazole en monothérapie.
Traitement des ulcères gastriques
Un comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg par jour. Dans certains cas, la dose peut être doublée (en passant à 2 comprimés de PANTOPRAZOLE EG 40 mg par jour) notamment lorsqu’il n’y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de traitement de 4 semaines est habituellement nécessaire pour le traitement des ulcères gastriques. Si cette durée n’est pas suffisante, la cicatrisation sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.
Traitement des ulcères duodénaux
Un comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg par jour. Dans certains cas, la dose peut être doublée (en passant à 2 comprimés de PANTOPRAZOLE EG 40 mg par jour) notamment lorsqu’il n’y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de traitement de 2 semaines est habituellement nécessaire pour la cicatrisation d’un ulcère duodénal. Si cette durée n’est pas suffisante, la guérison sera obtenue en général par un traitement de 2 semaines supplémentaires.
Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hypersécrétions pathologiques
Pour le traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres situations hypersécrétoires pathologiques, la posologie quotidienne initiale est de 80 mg (2 comprimés de PANTOPRAZOLE EG 40 mg). Celle-ci peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures du débit acide. Dans le cas d’une posologie supérieure à 80 mg par jour, la dose devra être fractionnée en deux prises. Une augmentation temporaire de la posologie au-dessus de 160 mg par jour de pantoprazole est possible, mais ne devrait pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.
La durée du traitement du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres situations hypersécrétoires pathologiques n’est pas limitée dans le temps et doit être adaptée aux besoins cliniques.
Patients atteints d’insuffisance hépatique
La dose journalière de 20 mg de pantoprazole (1 comprimé de 20 mg de pantoprazole) ne doit pas être dépassée chez le sujet atteint d’insuffisance hépatique sévère. Le pantoprazole ne doit pas être administré en traitement associé pour l’éradication de H. pylori chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée à sévère car il n’existe pas actuellement de données sur l’efficacité et la sécurité du pantoprazole dans le traitement en association chez ces patients (voir rubrique 4.4).
Patients atteints d’insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet atteint d’insuffisance rénale Le pantoprazole ne doit pas être administré en traitement associé pour l’éradication de H. pylori chez les patients atteints d’insuffisance rénale car il n’existe pas actuellement de données sur l’efficacité et la sécurité du pantoprazole dans le traitement en association chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Patients âgés
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
L’utilisation du pantoprazole n’est pas recommandée chez l’enfant âgé de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Voie orale.
Les comprimés ne doivent pas être croqués ni écrasés, mais avalés entiers avec un peu d’eau 1 heure avant un repas.
PANTOPRAZOLE EG 40 mg contient de la lécithine de soja et ne doit pas être utilisé chez les patients hypersensibles à l’arachide ou au soja.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, un bilan des enzymes hépatiques devra être réalisé régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas de traitement au long cours. En cas d’élévation de celles-ci, le traitement devra être interrompu (voir rubrique 4.2).
Association thérapeutique
En cas d’associations thérapeutiques, il est nécessaire de respecter les résumés des caractéristiques du produit des médicaments impliqués.
Tumeur gastrique maligne
Une réponse symptomatique au pantoprazole peut masquer les symptômes d'une tumeur gastrique maligne et peut retarder le diagnostic. En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée.
D’autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.
Administration concomitante d’inhibiteurs de la protéase VIH
L’administration concomitante de pantoprazole n’est pas recommandée avec des inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l'absorption est dépendante du pH acide intragastrique, tels que l'atazanavir, en raison d'une baisse significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.5).
Influence sur l’absorption de la vitamine B12
Chez les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres situations hypersécrétoires pathologiques nécessitant un traitement au long cours, le pantoprazole, comme tout antisécrétoire gastrique, peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’une hypo- ou achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors d’un traitement au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.
Traitement à long terme
Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa durée excède 1 an, les patients devront faire l’objet d’une surveillance clinique régulière.
Infections bactériennes gastro-intestinales
Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d’augmenter le nombre des bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Le traitement par pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles que Salmonella et Campylobacter et C. difficile.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP comme le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pour une année. Des manifestations graves d'hypomagnésémie, comme fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent se produire, mais elles peuvent commencer de façon insidieuse et être négligées. Chez les patients les plus touchés, l’hypomagnésémie est améliorée après un traitement de substitution du magnésium et l'arrêt de l'IPP.
Pour les patients susceptibles de prendre un traitement prolongé ou qui prennent des IPP avec la digoxine ou des médicaments pouvant causer une hypomagnésémie (par exemple, des diurétiques), les professionnels de santé devront mesurer les taux de magnésium avant de commencer le traitement par IPP et périodiquement pendant le traitement.
Fractures osseuses
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et dans le cadre d’un traitement au long cours (> 1 an), peuvent légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les sujets âgés ou en présence d'autres facteurs de risque reconnus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Une partie de cette augmentation peut être due à la présence d’autres facteurs de risque. Les patients à risque d'ostéoporose doivent recevoir des soins en accord avec les recommandations de bonnes pratiques cliniques actuelles et doivent avoir un apport adéquat en vitamine D et en calcium.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter le pantoprazole. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Excipients
Ce médicament contient du maltitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments dont la pharmacocinétique d’absorption est dépendante du pH
En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion acide gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l’absorption d’autres médicaments pour lesquels le pH gastrique est un facteur déterminant important de la disponibilité orale, par exemple certains antifongiques azolés, tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments comme l’erlotinib.
Inhibiteurs de la protéase du VIH
L’administration concomitante de pantoprazole n’est pas recommandée avec des inhibiteurs de la protéase du VIH dont l’absorption est dépendante du pH acide intragastrique tels que l’atazanavir en raison d’une baisse significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.4).
Si la combinaison d’inhibiteurs de protéase du VIH avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite est recommandée (par ex. la charge virale). Une dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. Le dosage de l’inhibiteur de la protéase du VIH pourrait devoir être ajusté.
Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
Une administration concomitante de pantoprazole et de warfarine ou de phenprocoumone n'a pas influencé la pharmacocinétique de la warfarine et de la phenprocoumone ni l'INR. Cependant, des cas d'augmentation de l'INR et du temps de prothrombine ont été rapportés chez des patients recevant de manière concomitante des IPP et de la warfarine ou de la phenprocoumone. Une augmentation de l'INR et du temps de prothrombine peut entraîner des saignements anormaux, et même le décès. Les patients traités avec du pantoprazole et de la warfarine ou de la phenprocoumone peuvent nécessiter une surveillance pour détecter une augmentation de l'INR et du temps de prothrombine.
Méthotrexate
L’administration concomitante de fortes doses de méthotrexate (par exemple, 300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons a été associée à une augmentation des taux de méthotrexate chez certains patients. En conséquence, lors de situations où le méthotrexate est utilisé à forte dose, comme dans le traitement du cancer et du psoriasis, il parait nécessaire d'envisager l’interruption temporaire du pantoprazole.
Autres études d’interactions cinétiques
Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.
Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant sur des substances métabolisées par les mêmes voies, notamment la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et de l’éthinylestradiol.
Une interaction entre le pantoprazole et d'autres médicaments ou composés, qui sont métabolisés à l'aide du même système enzymatique, ne peut pas être exclue.
Les résultats d’une série d’études d’interactions ont démontré que le pantoprazole n’influe pas sur les substances actives métabolisés par le CYP1A2 (comme la caféine ou la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac ou le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), le CYP2E1 (comme l’éthanol). Le pantoprazole n’interfère pas avec l’absorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P.
Il n’existe pas d’interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.
Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée.
Médicaments inhibiteurs ou inducteurs du CYP2C19 :
Les inhibiteurs du CYP2C19 comme la fluvoxamine peuvent augmenter l'exposition systémique au pantoprazole. Une réduction de la dose peut être envisagée chez les patients traités à long terme avec des doses élevées de pantoprazole, ou ceux présentant une insuffisance hépatique.
Les inducteurs enzymatiques influant sur le CYP2C19 et le CYP3A4, comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent réduire les concentrations plasmatiques des IPP qui sont métabolisés par ces systèmes enzymatiques.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation du pantoprazole pendant la grossesse.
Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel mais le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décision d’arrêter l’allaitement ou celle d’arrêter/d’éviter le traitement par pantoprazole doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole chez la femme.
Fertilité
Il n’y a aucune preuve de fertilité diminuée suite à l’administration du pantoprazole dans les études effectuées chez l’animal (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicules ni utiliser des machines.
Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). Les EI les plus fréquemment signalés sont une diarrhée et des céphalées, survenant tous deux chez environ 1 % des patients.
Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation
Fréquence
Classe
de systèmes d’organes
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Agranulocytose
Thrombopénie, leucopénie, pancytopénie
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol), variations de poids
Hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique 4.4), hypocalcémie(1), hypokaliémie
Affections psychiatriques
Troubles du sommeil
Dépression (et toute aggravation)
Désorientation (et toute aggravation)
Hallucinations, confusion (en particulier chez les patients prédisposés, ainsi que l’aggravation de ces symptômes lorsqu’ils sont préexistants)
Affections du système nerveux
Céphalées, vertiges
Altération du goût
Paresthésie
Affections oculaires
Troubles de la vue/vision floue
Affections gastro-intestinales
Polypes des glandes fundiques (bénins)
Diarrhée, nausées/vomissements, distension abdominale et ballonnements, constipation, sécheresse de la bouche, douleur et gêne abdominales
Colite microscopique
Affections hépatobiliaires
Elévations des enzymes hépatiques (transaminases, gamma- GT)
Augmentation de la bilirubine
Lésion hépatocellulaire, ictère, insuffisance hépatocellulaire
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash cutané/exanthème/éruption, prurit
Urticaire, œdème de Quincke
Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité, lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)
Arthralgies, myalgies
Spasmes musculaires(2)
Affections du rein et des voies urinaires
Néphrite interstitielle (avec évolution possible en insuffisance rénale)
Affections des organes de reproduction et du sein
Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie, fatigue et malaise
Elévation de la température corporelle, œdème périphérique
(1) Hypocalcémie en association avec une hypomagnésémie
(2) Spasme musculaire suite à des troubles électrolytiques
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Les symptômes de surdosage chez l’homme ne sont pas connus.
Des doses atteignant 240 mg administrées par voie intraveineuse en 2 minutes ont été bien tolérées.
Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02.
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+/K+-ATPase, c’est-à-dire la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines. Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l’acidité de l’estomac et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme distale par rapport au récepteur cellulaire, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.
La concentration de gastrine à jeun est augmentée par le pantoprazole. En cas d’utilisation à court terme, elle ne dépasse pas, dans la plupart des cas, la limite supérieure de la normale. Pendant le traitement à long terme, les taux de gastrine sont doublés dans la majorité des cas. Une augmentation excessive peut cependant se produire dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines spécifiques (ECL) dans l’estomac est observée dans une minorité des cas pendant le traitement à long terme (hyperplasie simple à adénomatoïde). Cependant, selon les études conduites à ce jour (voir rubrique 5.3), la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques peut être exclue chez l’homme.
Selon les résultats des études animales, la possibilité d’une influence du traitement à long terme, pendant plus d’un an, par pantoprazole sur les paramètres endocriniens thyroïdiens et les enzymes hépatiques ne peut être exclue.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les caractéristiques pharmacocinétiques sont identiques après administration à doses uniques ou réitérées. Sur l’intervalle posologique de 10 à 80 mg, la cinétique du pantoprazole est pratiquement linéaire, après administration tant orale qu’intraveineuse.
La liaison aux protéines sériques du pantoprazole est d’environ 98 %. Le pantoprazole est quasi-exclusivement métabolisé par le foie. La plupart de ses métabolites (environ 80%) sont excrétés par voie rénale; le reste est excrété par voie fécale. Dans le sérum et les urines, le principal métabolite est le déméthylpantoprazole qui est conjugué au sulfate. La demi-vie du principal métabolite (environ 1,5 heure) n’est pas significativement plus longue que celle du pantoprazole.
Biodisponibilité
Le pantoprazole est complètement absorbé après administration orale. La biodisponibilité absolue du comprimé est d’environ 77%. La prise concomitante d’aliments ou d’antiacides n’a pas eu d’influence sur l’ASC, les concentrations sériques maximales et donc la biodisponibilité. L’administration avec les aliments peut retarder son absorption jusqu’à 2 h ou plus.
Groupes de patients particuliers
Aucune réduction de la dose n’est nécessaire lorsque le pantoprazole est administré chez des patients atteints d’insuffisance rénale (y compris les patients sous dialyse). Comme chez les sujets en bonne santé, la demi-vie du pantoprazole est brève. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie modérément prolongée (2 – 3 heures), l’excrétion est néanmoins rapide et donc aucune accumulation ne se produit.
Chez les patients atteints de cirrhose hépatique (classes A et B de Child), sa demi-vie est prolongée à des valeurs comprises entre 7 et 9 heures, et l’ASC est augmentée d’un facteur 5 à 7. Par comparaison aux sujets sains, les pics de concentration sérique ne sont que légèrement augmentés d’un facteur 1,5.
De même, les discrètes augmentations de l’ASC et de la Cmax chez le sujet âgé par comparaison au sujet plus jeune ne sont pas cliniquement significatives.
Population pédiatrique
Après l’administration de doses orales uniques de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l’ASC et de la Cmax se situaient dans l’intervalle des valeurs correspondantes chez les adultes.
Après l’administration de doses IV uniques de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, aucune association significative n’a été constatée entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids des patients. L’ASC et le volume de distribution concordaient avec les valeurs observées chez les adultes.
5.3. Données de sécurité préclinique
Lors de l’étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, des néoplasies neuroendocriniennes ont été observées. En outre, des papillomes à cellules squameuses ont été identifiés dans l’estomac antérieur du rat dans une étude. Le mécanisme responsable de la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a fait l’objet d’études approfondies qui permettent de conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’augmentation massive des taux sériques de gastrine survenant chez le rat au cours du traitement chronique.
Lors des études sur deux ans chez les rongeurs, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d’une seule étude) et la souris femelle et a été imputé au taux métabolique élevé dans le foie.
Une légère augmentation des modifications néoplasiques de la thyroïde a été mise en évidence dans le groupe de rats recevant la dose maximale (200 mg/kg) dans une étude sur 2 ans. La survenue de ces néoplasmes est associée aux modifications induites par le pantoprazole de la dégradation de la thyroxine dans le foie du rat. Comme la dose thérapeutique humaine est faible, aucun effet indésirable sur la glande thyroïde n’est prévisible.
Les études n’ont mis en évidence ni altération de la fertilité, ni effet tératogène. Les doses quotidiennes supérieures à 5 mg/kg ont entraîné un retard du développement squelettique chez le rat.
Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semblait augmenter au fur et à mesure de l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est augmentée peu avant la naissance.
Maltitol (E 965)
Crospovidone type B
Carmellose sodique
Carbonate de sodium anhydre (E 500)
Stéarate de calcium
Pelliculage du comprimé :
Poly(alcool vinylique)
Talc (E 553b)
Dioxyde de titane (E 171)
Macrogol 3350
Lécithine de soja (E 322)
Oxyde de fer jaune (E 172)
Carbonate de sodium anhydre (E 500)
Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1)
Citrate de triéthyle (E 1505)
Pour les plaquettes en Alu/Alu : 5 ans.
Pour les flacons en PEHD : 5 ans.
Après la première ouverture du flacon, le médicament doit être utilisé dans les trois mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes en Alu-Alu.
Flacons en PEHD avec fermeture en PP et dessicant.
Taille des conditionnements :
7, 14, 28 et 50 comprimés gastro-résistants (plaquettes).
100 comprimés gastro-résistants (flacons en PEHD).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 390 303 3 3: 7 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium)
· 34009 390 305 6 2: 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium)
· 34009 390 306 2 3 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium)
· 34009 574 146 8 9: 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium)
· 34009 574 147 4 0: Flacon (PEHD) de 100 comprimés.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
Médicament soumis à prescription médicale.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020
PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant
Pantoprazole
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant ?
3. Comment prendre PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : code A02BC02.
PANTOPRAZOLE EG est utilisé :
· en association aux antibiotiques pour le traitement des ulcères gastro-duodénaux. Ce traitement comporte l’éradication d’Helicobacter pylori, un micro-organisme pathogène responsable d’ulcères de l’estomac et de l’intestin ;
· pour le traitement des ulcères duodénaux ;
· pour le traitement des ulcères gastriques ;
· pour le traitement des formes modérées et sévères d’œsophagite par reflux (inflammation de l’œsophage) ;
· pour le traitement à long terme des pathologies s’accompagnant d’une production excessive d’acide gastrique (par exemple, syndrome de Zollinger-Ellison).
Ne prenez jamais PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au pantoprazole, à l’arachide, au soja ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes allergique aux médicaments contenant un autre inhibiteur de la pompe à protons.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant, en particulier :
· si vous avez des problèmes graves au niveau du foie. Veuillez avertir votre médecin si vous avez déjà eu des problèmes au niveau du foie. Il vérifiera plus souvent vos taux d’enzymes du foie, en particulier si vous prenez PANTOPRAZOLE EG comme traitement à long terme. En cas d'élévation des taux d’enzymes du foie, le traitement doit être arrêté ;
· si vous avez des réserves corporelles réduites de vitamine B12 ou des facteurs de risque de réduction des taux de vitamine B12, et si vous recevez un traitement à long terme par pantoprazole. Comme tous les médicaments antiacides, le pantoprazole peut causer une réduction de l’absorption de la vitamine B12 ;
· si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir (pour le traitement de l’infection à VIH) en même temps que le pantoprazole, consultez votre médecin pour recevoir des conseils spécifiques. La prise d’un inhibiteur de la pompe à protons comme le pantoprazole, surtout pendant une durée de plus d’un an, peut augmenter légèrement le risque de fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne. Avertissez votre médecin si vous avez une ostéoporose ou si vous prenez des corticostéroïdes (des médicaments susceptibles d’augmenter le risque d’ostéoporose) ;
· si vous êtes sous PANTOPRAZOLE EG depuis plus de trois mois, il est possible que les taux de magnésium dans votre sang diminuent. Des taux faibles de magnésium peuvent se traduire par une fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des étourdissements, une augmentation de la fréquence cardiaque. Si vous présentez l’un de ces symptômes, veuillez avertir rapidement votre médecin. Des taux faibles de magnésium peuvent également mener à une réduction des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Il est possible que votre médecin décide de réaliser des tests sanguins réguliers pour surveiller vos taux de magnésium ;
· si vous avez déjà eu une réaction de la peau après un traitement par un médicament similaire à PANTOPRAZOLE EG pour réduire l’acidité de l’estomac ;
· si vous présentez une éruption de la peau, en particulier au niveau des zones exposées au soleil, avertissez votre médecin au plus vite car il pourrait s’avérer nécessaire d’arrêter le traitement par PANTOPRAZOLE EG. N’oubliez pas de signaler également tout autre effet anormal tel qu’une douleur dans vos articulations ;
· si vous devez faire un examen sanguin spécifique (chromogranine A).
Informez immédiatement votre médecin, avant ou après avoir pris ce médicament, si vous constatez l’un des symptômes suivants, qui pourrait être un signe d’une autre maladie plus grave :
· perte de poids involontaire,
· vomissements, particulièrement si répétés,
· vomissements de sang, apparaissant sous l’aspect de grains de café sombres,
· sang dans les selles, qui peuvent être noires ou goudronneuses,
· difficulté à avaler ou douleur à la déglutition,
· pâleur et faiblesse (anémie),
· douleur dans la poitrine,
· maux d’estomac,
· diarrhée sévère et/ou persistante, car la prise de ce médicament a été associée à une légère augmentation de la survenue de diarrhée infectieuse.
Votre médecin peut décider de vous faire passer certains tests afin d’écarter une pathologie maligne car le pantoprazole atténue également les symptômes de cancer et pourrait retarder son diagnostic. D’autres examens seront envisagés si vos symptômes persistent malgré le traitement.
Si vous prenez PANTOPRAZOLE EG dans le cadre d’un traitement au long cours (supérieur à 1 an), il est probable que votre médecin vous garde sous surveillance régulière. Chaque fois que vous allez chez votre médecin, vous devez lui signaler tout symptôme et/ou circonstance nouveaux et exceptionnels.
Enfants et adolescents
L’utilisation de PANTOPRAZOLE EG n’est pas recommandée chez les enfants en raison de l’insuffisance des données d’efficacité chez les enfants de moins de 12 ans.
Autres médicaments et PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
En effet, PANTOPRAZOLE EG peut modifier l’efficacité d’autres médicaments. Aussi, informez votre médecin si vous prenez :
· des médicaments comme le kétoconazole, l’itraconazole ou le posaconazole (utilisés dans le traitement des mycoses) ou l’erlotinib (utilisé dans le traitement de certains types de cancers) car PANTOPRAZOLE EG peut empêcher ces médicaments comme d’autres médicaments d’agir correctement ;
· de la warfarine ou de la phenprocoumone, qui affecte l’épaississement ou la fluidification du sang. Vous pouvez avoir besoin de contrôles supplémentaires ;
· des médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH, tels que l’atazanavir ;
· du méthotrexate (prescrit pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du psoriasis et du cancer) – si vous êtes actuellement sous méthotrexate, votre médecin peut suspendre temporairement votre traitement par PANTOPRAZOLE EG car le pantoprazole peut augmenter les taux de méthotrexate dans le sang ;
· de la fluvoxamine (utilisée pour traiter la dépression et d'autres maladies psychiques) – si vous prenez de la fluvoxamine, votre médecin peut réduire la dose ;
· de la rifampicine (utilisée pour traiter les infections) ;
· du millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé pour traiter la dépression légère).
PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant avec des aliments et boissons
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Il n’y a pas beaucoup de données concernant l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Le passage dans le lait maternel a été rapporté.
Vous ne devez utiliser ce médicament que si votre médecin considère que le bénéfice pour vous est supérieur au risque potentiel pour votre enfant né ou à naître.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
PANTOPRAZOLE EG n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Si vous ressentez des effets indésirables tels que vertiges ou vision floue, vous ne devez pas conduire de véhicules ni utiliser de machines.
PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant contient du maltitol
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant contient de la lécithine de soja
Ce médicament est contre-indiqué en cas d’allergie à l’arachide ou au soja.
PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans odium.
Mode d’administration
Prenez les comprimés 1 heure avant un repas sans les croquer ni les écraser. Avalez les comprimés entiers avec un peu d’eau.
La dose recommandée est :
Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus :
Dans le traitement de l’œsophagite par reflux
La dose habituelle est d’un comprimé par jour. Votre médecin pourra éventuellement vous dire d’augmenter la dose à 2 comprimés par jour. La durée habituelle du traitement de l’œsophagite par reflux est de 4 à 8 semaines. Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez continuer à prendre le médicament.
Adultes
Pour le traitement des infections par une bactérie appelée Helicobacter pylori chez les patients avec des ulcères gastriques et duodénaux, en association avec deux antibiotiques (traitement d’éradication)
Les associations suivantes sont recommandées :
Matin
Soir
1 comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg
1 comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg
1 000 mg d’amoxicilline
1 000 mg d’amoxicilline
500 mg de clarithromycine
500 mg de clarithromycine
ou
Matin
Soir
1 comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg
1 comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg
400 - 500 mg de métronidazole
400 - 500 mg de métronidazole
250 - 500 mg de clarithromycine
250 - 500 mg de clarithromycine
ou
Matin
Soir
1 comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg
1 comprimé de PANTOPRAZOLE EG 40 mg
1 000 mg d’amoxicilline
1 000 mg d’amoxicilline
400 - 500 mg de métronidazole
400 - 500 mg de métronidazole
Prenez le premier comprimé de pantoprazole 1 heure avant le petit déjeuner et le second comprimé de pantoprazole 1 heure avant votre repas du soir. Suivez les instructions de votre médecin et veillez à lire les notices de ces antibiotiques. La durée habituelle du traitement est d’une à deux semaines.
Dans le traitement des ulcères gastriques et duodénaux
La dose habituelle est d’un comprimé par jour. Après consultation de votre médecin, la dose peut être doublée.
Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez continuer à prendre le médicament. La durée habituelle du traitement pour les ulcères gastriques est de 4 à 8 semaines. La durée habituelle du traitement pour les ulcères duodénaux est de 2 à 4 semaines.
Dans le traitement de longue durée du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections caractérisées par une production excessive d’acide gastrique
La dose initiale recommandée est habituellement de deux comprimés par jour.
Prenez les deux comprimés 1 heure avant un repas. Votre médecin pourra ajuster la posologie par la suite en fonction de la quantité d’acide gastrique que vous produisez. Si votre médecin vous a prescrit plus de deux comprimés par jour, répartissez-les en deux prises.
Si votre médecin vous a prescrit une dose journalière de plus de quatre comprimés, il vous dira quand exactement vous devrez cesser de prendre le médicament.
Patients avec des problèmes rénaux
Si vous souffrez de problèmes de reins, vous ne devez pas prendre PANTOPRAZOLE EG pour le traitement d’éradication d’Helicobacter pylori.
Patients avec des problèmes hépatiques
Si vous souffrez de problèmes hépatiques sévères, vous ne devez pas prendre plus d’un comprimé de pantoprazole 20 mg par jour (des comprimés de pantoprazole 20 mg sont prévus à cet effet).
Si vous souffrez de problèmes de foie modérés ou sévères, vous ne devez pas prendre PANTOPRAZOLE EG pour le traitement d’éradication d’Helicobacter pylori.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
L’utilisation de ces comprimés est déconseillée chez les enfants âgés de moins de 12 ans.
Si vous avez pris plus de PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Il n’existe aucun symptôme connu de surdosage.
Si vous oubliez de prendre PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez votre dose normale suivante au même moment que d’habitude.
Si vous arrêtez de prendre PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant :
N’arrêtez pas de prendre ces comprimés sans d’abord en parler à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Si vous présentez l’un des effets indésirables suivants, cessez de prendre ces comprimés et informez immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche :
· Réactions allergiques graves (fréquence rare : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) : gonflement de la langue et/ou la gorge, difficulté à avaler, urticaire (rougeurs analogues à celles provoquées par les orties), difficulté à respirer, œdème facial allergique (œdème de Quincke/angiœdème), vertiges sévères avec accélération du rythme cardiaque et transpiration abondante.
· Manifestations cutanées graves (fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : formation de cloques et dégradation rapide de votre état général, érosion (y compris un léger saignement) des yeux, du nez, de la bouche/des lèvres ou des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe) et sensibilité à la lumière.
· Autres manifestations graves (fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (dommages sévères des cellules hépatiques, jaunisse) ou fièvre, rash, et grossissement des reins parfois accompagné d’une miction douloureuse et de douleurs dans le bas du dos (inflammation rénale grave), pouvant conduire à l’insuffisance rénale.
Les autres effets indésirables sont :
· Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10):
Polypes bénins dans l’estomac.
· Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Maux de tête ; vertiges ; diarrhée ; mal au cœur, vomissements ; distension abdominale et flatulences (gaz) ; constipation ; bouche sèche ; douleur et gêne abdominales ; rash, exanthème, éruption ; démangeaisons ; sensation de faiblesse, d’épuisement ou de malaise général ; troubles du sommeil ; fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
· Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Altération ou perte totale du goût ; troubles de la vue tels que vision floue ; urticaire ; douleurs articulaires ; douleurs musculaires ; variations de poids ; élévation de la température corporelle ; fièvre élevée ; gonflement des extrémités (œdème périphérique) ; réactions allergiques ; dépression ; hypertrophie des glandes mammaires chez l’homme.
· Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
Désorientation.
· Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Hallucinations, confusion (notamment chez les patients avec antécédents de ces symptômes) ; baisse du taux de sodium dans le sang, baisse du taux de magnésium dans le sang (voir rubrique 2) ; sensation de picotements, de fourmillements et de piqures, sensation de brûlure ou d’engourdissement, éruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires (lupus érythémateux cutané subaigu), inflammation du gros intestin pouvant provoquer des diarrhées aqueuses persistantes.
Effets indésirables identifiés par des tests sanguins :
· Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Elévation des enzymes hépatiques.
· Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Elévation de la bilirubine ; augmentation du taux de substances grasses dans le sang ; chute brutale des globules blancs granuleux circulants, associée à une forte fièvre.
· Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
Diminution du nombre de plaquettes sanguines qui peut se traduire par des saignements ou des hématomes au-delà de la normale ; diminution du nombre de globules blancs qui peut provoquer une augmentation de la fréquence des infections ; coexistence d'une baisse anormale du nombre de globules rouges et de globules blancs, ainsi que des plaquettes.
Très rare : la lécithine de soja peut provoquer des réactions allergiques.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et l’emballage extérieur après (EXP :). La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant
· La substance active est :
Pantoprazole.......................................................................................................................... 40 mg
Equivalant à pantoprazole sodique sesquihydraté................................................................. 45,1 mg
Pour un comprimé gastro-résistant.
· Les autres composants sont :
Noyau du comprimé :
Maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre (E 500), stéarate de calcium.
Pelliculage du comprimé :
Poly(alcool vinylique), talc (E 553b), dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E 172), carbonate de sodium anhydre (E 500), copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1), citrate de triéthyle (E 1505).
Qu’est-ce que PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant et contenu de l’emballage extérieur
PANTOPRAZOLE EG 40 mg se présente sous forme de comprimés gastro-résistants ovales, jaunes.
PANTOPRAZOLE EG 40 mg est disponible en plaquettes de 7, 14, 28 et 50 comprimés et en flacons de 100 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
STADASTR. 2-18
61118 BAD VILBEL
ALLEMAGNE
OU
SOFARIMEX INDUSTRIA QUIMICAE FARMACEUTICA, SA
AV. DAS INDUSTRIAS
ALTO DE COLARIDE, AGUALVA
2735-213 CACEM
PORTUGAL
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).