PANTOPRAZOLE EG 20 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60905873
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : code A02BC02.PANTOPRAZOLE EG est un médicament qui réduit la production d’acide gastrique (inhibiteur sélectif de la pompe à protons).PANTOPRAZOLE EG est utilisé :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : comprimé gastro-résistant(e)
    • Date de commercialisation : 18/11/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    Les compositions de PANTOPRAZOLE EG 20 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé PANTOPRAZOLE 38524 20 mg FT
    Comprimé PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ 67373 22,6 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3903027
    • Code CIP3 : 3400939030272
    • Prix : 5,03 €
    • Date de commercialisation : 08/05/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 14 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3903010
    • Code CIP3 : 3400939030104
    • Prix : 2,70 €
    • Date de commercialisation : 08/05/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Pantoprazole.......................................................................................................................... 20 mg

    Equivalant à pantoprazole sodique sesquihydraté................................................................. 22,6 mg

    Pour un comprimé gastro-résistant.

    Excipients à effet notoire :

    Chaque comprimé gastro-résistant contient 38,425 mg de maltitol, 0,345 mg de lécithine (dérivée de l’huile de soja) et 1,84 mg de sodium. (voir rubrique 4.4).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé gastro-résistant.

    Comprimé jaune, ovale.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Traitement du reflux gastro-œsophagien et des symptômes associés (par ex., brûlures d’estomac, régurgitation acide, douleur à la déglutition).

    · Traitement à long terme et prévention des récidives d'œsophagites par reflux gastro-œsophagien.

    · Prévention des ulcères gastroduodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs (AINS) chez les patients à risque pour lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi (voir rubrique 4.4.).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus

    Reflux gastro-œsophagien symptomatique

    La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE EG 20 mg par jour. Une amélioration des symptômes est généralement obtenue en 2 à 4 semaines. Si cette durée n’est pas suffisante, l’amélioration des symptômes sera obtenue en général par un traitement de 4 semaines supplémentaires.

    Une fois les symptômes disparus, la récidive des symptômes peut être prévenue par la prise à la demande de 20 mg une fois par jour, en fonction des besoins. Si le contrôle des symptômes par le traitement à la demande n’est pas satisfaisant, la reprise d’une thérapie continue peut être envisagée.

    Traitement à long terme et prévention des récidives d’œsophagites par reflux gastro-œsophagien

    Pour le traitement à long terme, la dose d’entretien est d’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE EG 20 mg par jour, avec une augmentation à 40 mg par jour en cas de récidive.

    Des comprimés de PANTOPRAZOLE EG 40 mg peuvent être utilisés dans ce cas. Après cicatrisation, la dose peut être ramenée à 20 mg par jour de pantoprazole.

    Adultes

    Prévention des ulcères gastroduodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs (AINS) chez les patients à risque pour lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi

    La dose orale recommandée est d’un comprimé gastro-résistant de PANTOPRAZOLE EG 20 mg par jour.

    Insuffisants hépatiques

    La dose quotidienne de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

    Insuffisants rénaux

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voir rubrique 5.2).

    Patients âgés

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).

    Population pédiatrique

    L’utilisation de 20 mg de pantoprazole n’est pas recommandée chez l’enfant âgé de moins de 12 ans en raison de l’insuffisance des données de sécurité et d’efficacité dans cette tranche d’âge (voir rubrique 5.2).

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Les comprimés ne doivent pas être croqués ni écrasés, mais avalés entiers avec un peu d’eau 1 heure avant un repas.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active, aux benzimidazoles substitués ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    PANTOPRAZOLE EG 20 mg contient de la lécithine de soja et ne doit pas être utilisé chez les patients hypersensibles à l’arachide ou au soja.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, un bilan des enzymes hépatiques devra être réalisé régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, notamment en cas de traitement au long cours. En cas d’élévation de celles-ci, le traitement devra être interrompu (voir rubrique 4.2).

    Co-administration avec des AINS

    L'administration de 20 mg de pantoprazole comme traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) non sélectifs doit être limitée aux patients ayant besoin d’un traitement continu par AINS et qui présentent un risque accru de développer des complications gastro-intestinales. Le risque accru doit être évalué en fonction de facteurs de risque individuels tels que l'âge (> 65 ans), les antécédents d'ulcère gastro-duodénal ou d'hémorragie digestive haute.

    Tumeur gastrique maligne

    Une réponse symptomatique au pantoprazole peut masquer les symptômes d'une tumeur gastrique maligne et peut retarder le diagnostic. En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et lorsqu’un ulcère gastrique est suspecté ou présent, une affection maligne doit être écartée.

    D’autres examens doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré un traitement approprié.

    Administration concomitante d’inhibiteurs de la protéase VIH

    L’administration concomitante de pantoprazole n’est pas recommandée avec des inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l'absorption est dépendante du pH acide intragastrique, tels que l'atazanavir, en raison d'une baisse significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.5).

    Influence sur l’absorption de la vitamine B12

    Le pantoprazole, comme tout antisécrétoire gastrique, peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’une hypo- ou achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients disposant de réserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12 lors d’un traitement au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.

    Traitement à long terme

    Dans le cadre du traitement au long cours, notamment lorsque sa durée excède 1 an, les patients devront faire l’objet d’une surveillance clinique régulière.

    Infections bactériennes gastro-intestinales

    Le pantoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est susceptible d’augmenter le nombre des bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Le traitement par pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles que Salmonella et Campylobacter et C. difficile.

    Hypomagnésémie

    Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP comme le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pour une année. Des manifestations graves d'hypomagnésémie, comme fatigue, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent se produire, mais elles peuvent commencer de façon insidieuse et être négligées. Chez les patients les plus touchés, l’hypomagnésémie est améliorée après un traitement de substitution du magnésium et l'arrêt de l'IPP.

    Pour les patients susceptibles de prendre un traitement prolongé ou qui prennent des IPP avec la digoxine ou des médicaments pouvant causer une hypomagnésémie (par exemple, des diurétiques), les professionnels de santé devront mesurer les taux de magnésium avant de commencer le traitement par IPP et périodiquement pendant le traitement.

    Fractures osseuses

    Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et dans le cadre d’un traitement au long cours (> 1 an), peuvent légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les sujets âgés ou en présence d'autres facteurs de risque reconnus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Une partie de cette augmentation peut être due à la présence d’autres facteurs de risque. Les patients à risque d'ostéoporose doivent recevoir des soins en accord avec les recommandations de bonnes pratiques cliniques actuelles et doivent avoir un apport adéquat en vitamine D et en calcium.

    Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

    Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter le pantoprazole. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    Interférence avec les tests de laboratoire

    L’augmentation du taux de chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

    Excipients

    Ce médicament contient du maltitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments dont la pharmacocinétique d’absorption est dépendante du pH

    En raison d’une inhibition importante et durable de la sécrétion acide gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l’absorption d’autres médicaments pour lesquels le pH gastrique est un facteur déterminant important de la disponibilité orale, par exemple certains antifongiques azolés, tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments comme l’erlotinib.

    Inhibiteurs de la protéase du VIH

    L’administration concomitante de pantoprazole n’est pas recommandée avec des inhibiteurs de la protéase du VIH dont l’absorption est dépendante du pH acide intragastrique tels que l’atazanavir en raison d’une baisse significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.4).

    Si la combinaison d’inhibiteurs de protéase du VIH avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique étroite est recommandée (par ex. la charge virale). Une dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. Le dosage de l’inhibiteur de la protéase du VIH pourrait devoir être ajusté.

    Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

    Une administration concomitante de pantoprazole et de warfarine ou de phenprocoumone n'a pas influencé la pharmacocinétique de la warfarine et de la phenprocoumone ni l'INR. Cependant, des cas d'augmentation de l'INR et du temps de prothrombine ont été rapportés chez des patients recevant de manière concomitante des IPP et de la warfarine ou de la phenprocoumone. Une augmentation de l'INR et du temps de prothrombine peut entraîner des saignements anormaux, et même le décès. Les patients traités avec du pantoprazole et de la warfarine ou de la phenprocoumone peuvent nécessiter une surveillance pour détecter une augmentation de l'INR et du temps de prothrombine.

    Méthotrexate

    L’administration concomitante de fortes doses de méthotrexate (par exemple, 300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons a été associée à une augmentation des taux de méthotrexate chez certains patients. En conséquence, lors de situations où le méthotrexate est utilisé à forte dose, comme dans le traitement du cancer et du psoriasis, il parait nécessaire d'envisager l’interruption temporaire du pantoprazole.

    Autres études d’interactions cinétiques

    Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie, par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métabolique est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.

    Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant sur des substances métabolisées par les mêmes voies, notamment la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et de l’éthinylestradiol.

    Une interaction entre le pantoprazole et d'autres médicaments ou composés, qui sont métabolisés à l'aide du même système enzymatique, ne peut pas être exclue.

    Les résultats d’une série d’études d’interactions ont démontré que le pantoprazole n’influe pas sur les substances actives métabolisés par le CYP1A2 (comme la caféine ou la théophylline), le CYP2C9 (comme le piroxicam, le diclofénac ou le naproxène), le CYP2D6 (comme le métoprolol), le CYP2E1 (comme l’éthanol). Le pantoprazole n’interfère pas avec l’absorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P.

    Il n’existe pas d’interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.

    Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n’a été démontrée.

    Médicaments inhibiteurs ou inducteurs du CYP2C19 :

    Les inhibiteurs du CYP2C19 comme la fluvoxamine peuvent augmenter l'exposition systémique au pantoprazole. Une réduction de la dose peut être envisagée chez les patients traités à long terme avec des doses élevées de pantoprazole, ou ceux présentant une insuffisance hépatique.

    Les inducteurs enzymatiques influant sur le CYP2C19 et le CYP3A4, comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent réduire les concentrations plasmatiques des IPP qui sont métabolisés par ces systèmes enzymatiques.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1 000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né.

    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation du pantoprazole pendant la grossesse.

    Allaitement

    Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel mais le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapporté. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décision d’arrêter l’allaitement ou celle d’arrêter/d’éviter le traitement par pantoprazole doit être prise en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par pantoprazole chez la femme.

    Fertilité

    Il n’y a aucune preuve de fertilité diminuée suite à l’administration du pantoprazole dans les études effectuées chez l’animal (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le pantoprazole n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effet indésirable ne doivent pas conduire de véhicules ni utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). Les EI les plus fréquemment signalés sont une diarrhée et des céphalées, survenant tous deux chez environ 1 % des patients.

    Les effets indésirables signalés avec le pantoprazole sont classés dans le tableau ci-dessous selon l’ordre de fréquence suivant :

    Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Pour tous les effets indésirables notifiés après commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent ils sont listés comme survenant à une fréquence « indéterminée ».

    Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des études cliniques et notifiés après commercialisation

    Fréquence

    Classe

    de systèmes d’organes

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agranulocytose

    Thrombopénie, leucopénie, pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperlipidémies et augmentation des lipides (triglycérides, cholestérol), variations de poids

    Hyponatrémie, hypomagnésémie (voir rubrique 4.4), hypocalcémie(1), hypokaliémie

    Affections psychiatriques

    Troubles du sommeil

    Dépression (et toute aggravation)

    Désorientation (et toute aggravation)

    Hallucinations, confusion (en particulier chez les patients prédisposés, ainsi que l’aggravation de ces symptômes lorsqu’ils sont préexistants)

    Affections du système nerveux

    Céphalées, vertiges

    Altération du goût

    Paresthésie

    Affections oculaires

    Troubles de la vue/vision floue

    Affections gastro-intestinales

    Polypes des glandes fundiques (bénins)

    Diarrhée, nausées/vomissements, distension abdominale et ballonnements, constipation, sécheresse de la bouche, douleur et gêne abdominales

    Colite microscopique

    Affections hépatobiliaires

    Elévations des enzymes hépatiques (transaminases, gamma- GT)

    Augmentation de la bilirubine

    Lésion hépatocellulaire, ictère, insuffisance hépatocellulaire

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash cutané/exanthème/éruption, prurit

    Urticaire, œdème de Quincke

    Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, photosensibilité, lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)

    Arthralgies, myalgies

    Spasmes musculaires(2)

    Affections du rein et des voies urinaires

    Néphrite interstitielle (avec évolution possible en insuffisance rénale)

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthénie, fatigue et malaise

    Elévation de la température corporelle, œdème périphérique

    (1) Hypocalcémie en association avec une hypomagnésémie

    (2) Spasme musculaire suite à des troubles électrolytiques

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les symptômes de surdosage chez l’Homme ne sont pas connus.

    Des doses atteignant 240 mg administrées par voie intraveineuse en 2 minutes ont été bien tolérées.

    Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.

    En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02

    Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d’acide chlorhydrique de l’estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.

    Le pantoprazole est transformé en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+/K+-ATPase, c’est-à-dire la phase terminale de sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. L’inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines. Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par pantoprazole entraîne une réduction de l’acidité de l’estomac et donc une augmentation de la gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole se lie à l’enzyme distale par rapport au récepteur cellulaire, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même, que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.

    La concentration de gastrine à jeun est augmentée par le pantoprazole. En cas d’utilisation à court terme, elle ne dépasse pas, dans la plupart des cas, la limite supérieure de la normale. Pendant le traitement à long terme, les taux de gastrine sont doublés dans la majorité des cas. Une augmentation excessive peut cependant se produire dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines spécifiques (ECL) dans l’estomac est observée dans une minorité des cas pendant le traitement à long terme (hyperplasie simple à adénomatoïde). Cependant, selon les études conduites à ce jour (voir rubrique 5.3), la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques peut être exclue chez l’Homme.

    Selon les résultats des études animales, la possibilité d’une influence du traitement à long terme, pendant plus d’un an, par pantoprazole sur les paramètres endocriniens thyroïdiens et les enzymes hépatiques ne peut être exclue.

    Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Caractéristiques pharmacocinétiques générales

    Le pantoprazole est rapidement absorbé. Même après une dose orale unique de 20 mg de pantoprazole, des concentrations maximales de la substance active sont atteintes. En moyenne, des pics de concentration sérique d’environ 1-1,5 μg/ml sont atteints en 2 heures après administration de la dose et demeurent constants même après administration à doses réitérées. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg et la clairance d’environ 0,1 l/h/kg. La demi-vie d’élimination terminale est d’environ 1 heure. Quelques cas d’élimination retardée ont été observés. En raison de l’activité spécifique du pantoprazole au sein de la cellule pariétale, il n’existe aucune corrélation entre la demi-vie d’élimination et la durée d’action beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide).

    Les caractéristiques pharmacocinétiques sont identiques après administration à doses uniques ou réitérées. Sur l’intervalle posologique de 10 à 80 mg, la cinétique du pantoprazole est pratiquement linéaire, après administration tant orale qu’intraveineuse.

    La liaison aux protéines sériques du pantoprazole est d’environ 98 %. Le pantoprazole est quasi-exclusivement métabolisé par le foie. La plupart de ses métabolites (environ 80 %) sont excrétés par voie rénale ; le reste est excrété par voie fécale. Dans le sérum et les urines, le principal métabolite est le déméthylpantoprazole qui est conjugué au sulfate. La demi-vie du principal métabolite (environ 1,5 heure) n’est pas significativement plus longue que celle du pantoprazole.

    Biodisponibilité

    Le pantoprazole est complètement absorbé après administration orale. La biodisponibilité absolue du comprimé est d’environ 77 %. La prise concomitante d’aliments ou d’antiacides n’a pas eu d’influence sur l’ASC, les concentrations sériques maximales et donc la biodisponibilité. L’administration avec les aliments peut retarder son absorption jusqu’à 2 h ou plus.

    Groupes de patients particuliers

    Aucune réduction de la dose n’est nécessaire lorsque le pantoprazole est administré chez des patients atteints d’insuffisance rénale (y compris les patients sous dialyse). Comme chez les sujets en bonne santé, la demi-vie du pantoprazole est brève. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie modérément prolongée (2 – 3 heures), l’excrétion est néanmoins rapide et donc aucune accumulation ne se produit.

    Chez les patients atteints de cirrhose hépatique (classes A et B de Child), sa demi-vie est prolongée à des valeurs comprises entre 7 et 9 heures, et l’ASC est augmentée d’un facteur 5 à 7. Par comparaison aux sujets sains, les pics de concentration sérique ne sont que légèrement augmentés d’un facteur 1,5.

    De même, les discrètes augmentations de l’ASC et de la Cmax chez le sujet âgé par comparaison au sujet plus jeune ne sont pas cliniquement significatives.

    Population pédiatrique

    Après l’administration de doses orales uniques de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l’ASC et de la Cmax se situaient dans l’intervalle des valeurs correspondantes chez les adultes.

    Après l’administration de doses IV uniques de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, aucune association significative n’a été constatée entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids des patients. L’ASC et le volume de distribution concordaient avec les valeurs observées chez les adultes.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée et de génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

    Lors de l’étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, des néoplasies neuroendocriniennes ont été observées. En outre, des papillomes à cellules squameuses ont été identifiés dans l’estomac antérieur du rat dans une étude. Le mécanisme responsable de la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a fait l’objet d’études approfondies qui permettent de conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’augmentation massive des taux sériques de gastrine survenant chez le rat au cours du traitement chronique.

    Lors des études sur deux ans chez les rongeurs, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d’une seule étude) et la souris femelle et a été imputé au taux métabolique élevé dans le foie.

    Une légère augmentation des modifications néoplasiques de la thyroïde a été mise en évidence dans le groupe de rats recevant la dose maximale (200 mg/kg) dans une étude sur 2 ans. La survenue de ces néoplasmes est associée aux modifications induites par le pantoprazole de la dégradation de la thyroxine dans le foie du rat. Comme la dose thérapeutique humaine est faible, aucun effet indésirable sur la glande thyroïde n’est prévisible.

    Les études n’ont mis en évidence ni altération de la fertilité, ni effet tératogène. Les doses quotidiennes supérieures à 5 mg/kg ont entraîné un retard du développement squelettique chez le rat.

    Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semblait augmenter au fur et à mesure de l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est augmentée peu avant la naissance.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé :

    Maltitol (E 965)

    Crospovidone type B

    Carmellose sodique

    Carbonate de sodium anhydre (E 500)

    Stéarate de calcium

    Pelliculage du comprimé :

    Poly(alcool vinylique)

    Talc (E 553b)

    Dioxyde de titane (E 171)

    Macrogol 3350

    Lécithine de soja (E 322)

    Oxyde de fer jaune (E 172)

    Carbonate de sodium anhydre (E 500)

    Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1)

    Citrate de triéthyle (E 1505)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    Pour les plaquettes en Alu-Alu : 5 ans.

    Pour les flacons en PEHD : 5 ans.

    Après la première ouverture du flacon, le médicament doit être utilisé dans les trois mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    14, 28 et 50, 126, 154 et 196 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    Flacon PEHD de 100, 126, 154 ou 196 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 390 301 0 4 : 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 390 302 7 2 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 144 5 0 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 275 2 8 : 126 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 276 9 6 : 154 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 277 5 7 : 196 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).

    · 34009 574 145 1 1 : Flacon (PEHD) de 100 comprimés.

    · 34009 575 995 9 1 : Flacon (PEHD) de 126 comprimés.

    · 34009 575 996 5 2 : Flacon (PEHD) de 154 comprimés.

    · 34009 575 997 1 3 : Flacon (PEHD) de 196 comprimés.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II.

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020

    Dénomination du médicament

    PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant

    Pantoprazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant ?

    3. Comment prendre PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : code A02BC02.

    PANTOPRAZOLE EG est un médicament qui réduit la production d’acide gastrique (inhibiteur sélectif de la pompe à protons).

    PANTOPRAZOLE EG est utilisé :

    · dans le traitement du reflux gastro-œsophagien (trouble de l’œsophage provoqué par le reflux d’acide depuis l’estomac) et des symptômes associés (par ex., brûlures d’estomac, régurgitation acide, douleur au moment d’avaler).

    · dans le traitement à long terme et prévention des récidives d'œsophagites par reflux gastro-œsophagien (inflammation de l’œsophage).

    · dans la prévention des ulcères gastriques et duodénaux chez les patients recevant des médicaments contre la douleur en continu (anti-inflammatoires non stéroïdiens non sélectifs [AINS]).

    Ne prenez jamais PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) au pantoprazole, à l’arachide, au soja ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si vous êtes allergique aux médicaments contenant un autre inhibiteur de la pompe à protons.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre PANTOPRAZOLE EG, en particulier :

    · si vous avez des problèmes graves au niveau du foie. Veuillez avertir votre médecin si vous avez déjà eu des problèmes au niveau du foie. Il vérifiera plus souvent vos taux d’enzymes du foie, en particulier si vous prenez PANTOPRAZOLE EG comme traitement à long terme. En cas d'élévation des taux d’enzymes du foie, le traitement doit être arrêté ;

    · si vous avez besoin de prendre des médicaments appelés AINS en continu et de recevoir PANTOPRAZOLE EG parce que vous avez un risque accru de développer des complications gastriques et intestinales. Un risque accru éventuel sera évalué en fonction de vos propres facteurs de risque tels que votre âge (65 ans ou plus), des antécédents d'ulcères gastriques ou duodénaux ou de saignement gastrique ou intestinal ;

    · si vous avez des réserves corporelles réduites de vitamine B12 ou des facteurs de risque de réduction des taux de vitamine B12, et si vous recevez un traitement à long terme par pantoprazole. Comme tous les médicaments antiacides, le pantoprazole peut causer une réduction de l’absorption de la vitamine B12 ;

    · si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir (pour le traitement de l’infection à VIH) en même temps que le pantoprazole, consultez votre médecin pour recevoir des conseils spécifiques.

    · La prise d’un inhibiteur de la pompe à protons comme le pantoprazole, surtout pendant une durée de plus d’un an, peut augmenter légèrement le risque de fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne. Avertissez votre médecin si vous avez une ostéoporose ou si vous prenez des corticostéroïdes (des médicaments susceptibles d’augmenter le risque d’ostéoporose) ;

    · si vous êtes sous PANTOPRAZOLE EG depuis plus de trois mois, il est possible que les taux de magnésium dans votre sang diminuent. Des taux faibles de magnésium peuvent se traduire par une fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des étourdissements, une augmentation de la fréquence cardiaque. Si vous présentez l’un de ces symptômes, veuillez avertir rapidement votre médecin. Des taux faibles de magnésium peuvent également mener à une réduction des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Il est possible que votre médecin décide de réaliser des tests sanguins réguliers pour surveiller vos taux de magnésium ;

    · si vous avez déjà eu une réaction de la peau après un traitement par un médicament similaire à PANTOPRAZOLE EG pour réduire l’acidité de l’estomac ;

    · si vous présentez une éruption de la peau, en particulier au niveau des zones exposées au soleil, avertissez votre médecin au plus vite car il pourrait s’avérer nécessaire d’arrêter le traitement par PANTOPRAZOLE EG. N’oubliez pas de signaler également tout autre effet anormal tel qu’une douleur dans vos articulations ;

    · si vous devez faire un examen sanguin spécifique (chromogranine A).

    Informez immédiatement votre médecin, avant ou après avoir pris ce médicament, si vous constatez l’un des symptômes suivants, qui pourrait être un signe d’une autre maladie plus grave :

    · perte de poids involontaire,

    · vomissements, particulièrement si répétés,

    · vomissements de sang, apparaissant sous l’aspect de grains de café sombres,

    · sang dans les selles, qui peuvent être noires ou goudronneuses,

    · difficulté à avaler ou douleur à la déglutition,

    · pâleur et faiblesse (anémie),

    · douleur dans la poitrine,

    · maux d’estomac,

    · diarrhée sévère et/ou persistante, car la prise de ce médicament a été associée à une légère augmentation de la survenue de diarrhée infectieuse.

    Votre médecin peut décider de vous faire passer certains tests afin d’écarter une pathologie maligne car le pantoprazole atténue également les symptômes de cancer et pourrait retarder son diagnostic. D’autres examens seront envisagés si vos symptômes persistent malgré le traitement.

    Si vous prenez PANTOPRAZOLE EG dans le cadre d’un traitement au long cours (supérieur à 1 an), il est probable que votre médecin vous garde sous surveillance régulière. Chaque fois que vous allez chez votre médecin, vous devez lui signaler tout symptôme et/ou circonstance nouveaux et exceptionnels.

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de PANTOPRAZOLE EG n’est pas recommandée chez les enfants en raison de l’insuffisance des données d’efficacité chez les enfants de moins de 12 ans.

    Autres médicaments et PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    En effet, PANTOPRAZOLE EG peut modifier l’efficacité d’autres médicaments. Aussi, informez votre médecin si vous prenez :

    · des médicaments comme le kétoconazole, l’itraconazole ou le posaconazole (utilisés dans le traitement des mycoses) ou l’erlotinib (utilisé dans le traitement de certains types de cancers) car PANTOPRAZOLE EG peut empêcher ces médicaments comme d’autres médicaments d’agir correctement ;

    · de la warfarine ou de la phenprocoumone, qui affecte l’épaississement ou la fluidification du sang. Vous pouvez avoir besoin de contrôles supplémentaires ;

    · des médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH, tels que l’atazanavir ;

    · du méthotrexate (prescrit pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du psoriasis et du cancer) – si vous êtes actuellement sous méthotrexate, votre médecin peut suspendre temporairement votre traitement par PANTOPRAZOLE EG car le pantoprazole peut augmenter les taux de méthotrexate dans le sang ;

    · de la fluvoxamine (utilisée pour traiter la dépression et d'autres maladies psychiques) – si vous prenez de la fluvoxamine, votre médecin peut réduire la dose ;

    · de la rifampicine (utilisée pour traiter les infections) ;

    · du millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé pour traiter la dépression légère).

    PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Il n’y a pas beaucoup de données concernant l’utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Le passage dans le lait maternel a été rapporté.

    Vous ne devez utiliser ce médicament que si votre médecin considère que le bénéfice pour vous est supérieur au risque potentiel pour votre enfant né ou à naître.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    PANTOPRAZOLE EG n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

    Si vous ressentez des effets indésirables tels que vertiges ou vision floue, vous ne devez pas conduire de véhicules ni utiliser de machines.

    PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant contient du maltitol

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant contient de la lécithine de soja

    Ce médicament est contre-indiqué en cas d’allergie à l’arachide ou au soja.

    PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Mode d’administration

    Prenez les comprimés 1 heure avant un repas sans les croquer ni les écraser. Avalez les comprimés entiers avec un peu d’eau.

    La dose recommandée est :

    Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus :

    · Pour le traitement des symptômes (tels que brûlures d'estomac, régurgitation acide, douleur au moment d’avaler) associés au reflux gastro-œsophagien

    La dose habituelle est d'un comprimé par jour. Cette dose apporte généralement un soulagement en 2 à 4 semaines – au plus tard après 4 semaines supplémentaires. Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez continuer à prendre le médicament. Par la suite, une réapparition éventuelle des symptômes peut être prévenue par la prise d’un comprimé par jour, si besoin.

    · Pour la prise en charge à long terme et pour la prévention des récidives d'œsophagite par reflux

    La dose habituelle est d'un comprimé par jour. En cas de récidive, la dose peut être doublée. Dans ce cas vous pouvez utiliser PANTOPRAZOLE EG 40 mg, comprimé gastro-résistant une fois par jour. Dès amélioration, vous pouvez réduire la dose à nouveau à un comprimé de 20 mg par jour.

    Adultes

    · Dans la prévention des ulcères gastriques et duodénaux chez les patients qui ont besoin de prendre des AINS en continu

    La dose recommandée est d'un comprimé par jour.

    Patients avec des problèmes hépatiques

    Si vous souffrez de problèmes hépatiques sévères, vous ne devez pas prendre plus d’un comprimé de pantoprazole 20 mg par jour.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    L’utilisation de ces comprimés n’est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 12 ans.

    Si vous avez pris plus de PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Il n’existe aucun symptôme connu de surdosage.

    Si vous oubliez de prendre PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez votre dose normale suivante au même moment que d’habitude.

    Si vous arrêtez de prendre PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant :

    N’arrêtez pas de prendre ces comprimés sans d’abord en parler à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous présentez l’un des effets indésirables suivants, cessez de prendre ces comprimés et informez immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche :

    · Réactions allergiques graves (fréquence rare : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) : gonflement de la langue et/ou la gorge, difficulté à avaler, urticaire (rougeurs analogues à celles provoquées par les orties), difficulté à respirer, œdème facial allergique (œdème de Quincke/angiœdème), vertiges sévères avec accélération du rythme cardiaque et transpiration abondante.

    · Manifestations cutanées graves (fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : formation de cloques et dégradation rapide de votre état général, érosion (y compris un léger saignement) des yeux, du nez, de la bouche/des lèvres ou des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe) et sensibilité à la lumière.

    · Autres manifestations graves (fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (dommages sévères des cellules hépatiques, jaunisse) ou fièvre, rash, et grossissement des reins parfois accompagné d’une miction douloureuse et de douleurs dans le bas du dos (inflammation rénale grave), pouvant conduire à l’insuffisance rénale.

    Les autres effets indésirables sont :

    · Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10):

    Polypes bénins dans l’estomac.

    · Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    Maux de tête ; vertiges ; diarrhée ; mal au cœur, vomissements ; distension abdominale et flatulences (gaz) ; constipation ; bouche sèche ; douleur et gêne abdominales ; rash, exanthème, éruption ; démangeaisons ; sensation de faiblesse, d’épuisement ou de malaise général ; troubles du sommeil ; fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.

    · Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    Altération ou perte totale du goût ; troubles de la vue tels que vision floue ; urticaire ; douleurs articulaires ; douleurs musculaires ; variations de poids ; élévation de la température corporelle ; fièvre élevée ; gonflement des extrémités (œdème périphérique) ; réactions allergiques ; dépression ; hypertrophie des glandes mammaires chez l’homme.

    · Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    Désorientation.

    · Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Hallucinations, confusion (notamment chez les patients avec antécédents de ces symptômes) ; baisse du taux de sodium dans le sang, baisse du taux de magnésium dans le sang (voir rubrique 2) ; sensation de picotements, de fourmillements et de piqûres, sensation de brûlure ou d’engourdissement, éruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires (lupus érythémateux cutané subaigu) ; inflammation du gros intestin, pouvant provoquer des diarrhées aqueuses persistantes

    Effets indésirables identifiés par des tests sanguins :

    · Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    Elévation des enzymes hépatiques.

    · Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    Elévation de la bilirubine ; augmentation du taux de substances grasses dans le sang ; chute brutale des globules blancs granuleux circulants, associée à une forte fièvre.

    · Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    Diminution du nombre de plaquettes sanguines qui peut se traduire par des saignements ou des hématomes au-delà de la normale ; diminution du nombre de globules blancs qui peut provoquer une augmentation de la fréquence des infections ; coexistence d'une baisse anormale du nombre de globules rouges et de globules blancs, ainsi que des plaquettes.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et l’emballage extérieur après (EXP :). La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pour les comprimés conditionnés en flacons en plastique : PANTOPRAZOLE EG 20 mg peut être utilisé dans les trois mois suivant la première ouverture du flacon.

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant  

    · La substance active est :

    Pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).......................................... 20 mg

    Pour un comprimé gastro-résistant.

    · Les autres composants sont :

    Noyau du comprimé :

    Maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre (E 500), stéarate de calcium.

    Pelliculage du comprimé :

    Poly(alcool vinylique), talc (E 553b), dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E 172), carbonate de sodium anhydre (E 500), copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1), citrate de triéthyle (E 1505).

    Qu’est-ce que PANTOPRAZOLE EG 20 mg, comprimé gastro-résistant et contenu de l’emballage extérieur  

    PANTOPRAZOLE EG se présente sous forme de comprimés gastro-résistants, ovales, jaunes. PANTOPRAZOLE EG est disponible en plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium) en boîte de 14, 28, 50, 126, 154 et 196 comprimés et en flacon (PEHD) de 100, 126, 154 et 196 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Fabricant  

    PRZEDSIEBIORSTWO FARMACEUTYCZNE JELFA S.A.

    21 WINCENTEGO POLA STR.

    58-500 JELENIA GORA

    POLOGNE

    OU

    FARMA APS PRODUTOS FARMACEUTtCOS, S.A.

    RUAJOAO DE DEUS, W19, VENDA NOVA

    2700 - 487 AMADORA

    PORTUGAL

    OU

    STADA ARZNEIMITTEL AG

    ST ADASTRASSE 2 ·18

    61118 BAD VILBEL

    ALLEMAGNE

    OU

    CENTRAFARM SERVICES B.V.

    NIEWEDONK9

    4879 AC ETTEN-LEUA

    PAYS-BAS

    OU

    EUROGENERICS N.V.

    HEIZEL ESPLANADE B 22

    1020 BRUSSELS

    BELGIQUE

    OU

    LAMP S. PROPERO S.P .A.

    VIA DELLA PACE, 25/A

    41030 SAN PROSPERO (MO)

    ITALIE

    OU

    PHARMACODANE APS

    MARIELUNDVEJ 46 A

    2730 HERLEV

    DANEMARK

    OU

    SOFARIMEX INDUSTRIA QUlMICAE FARMACEUTICA SA

    AV. DAS INDUSTRIAS

    ALTO DE COLARIOE, AGUALVA

    2735-213 CACEM

    PORTUGAL

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

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    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).