PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 61111481
  • Description : Le pantoprazole est un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », c’est-à-dire que c’est un médicament qui réduit la quantité d’acide produite dans l’estomac. Il est utilisé dans le traitement de maladies causées par l’acidité de l’estomac ou de l’intestin.Cette préparation est injectée dans une veine et ne vous sera administrée que si votre médecin juge que les injections de pantoprazole sont plus appropriées dans votre cas particulier en ce moment que les comprimés de pantoprazole. Vos injections seront remplacées par des comprimés dès que votre médecin le jugera approprié.PANTOPRAZOLE ACCORD est utilisé :Classe pharmacothérapeutique : INHIBITEUR DE LA POMPE A PROTONS. Code ATC : A02B C05.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : poudre pour solution injectable
    • Date de commercialisation : 27/06/2017
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ACCORD HEALTHCARE FRANCE

    Les compositions de PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre PANTOPRAZOLE 38524 40 mg FT
    Poudre PANTOPRAZOLE SODIQUE SESQUIHYDRATÉ 67373 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 40 mg

    • Code CIP7 : 3000873
    • Code CIP3 : 3400930008737
    • Prix : 4,06 €
    • Date de commercialisation : 15/11/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 11/09/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Pantoprazole.................................................................................................................... 40,00 mg

    Sous forme de sesquihydrate de sodium

    Pour un flacon.

    Excipient à effet notoire : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre pour solution injectable.

    Poudre lyophilisée blanche à blanc cassé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable, est indiqué pour :

    · Œsophagite peptique.

    · Ulcères gastrique et duodénal.

    · Syndrome de Zollinger-Ellison et autres états hypersécrétoires pathologiques.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    L’administration intraveineuse de pantoprazole est recommandée uniquement dans les cas où l’administration orale n’est pas appropriée. Des données sont disponibles sur l’utilisation intraveineuse de pantoprazole jusqu’à 7 jours. Par conséquent, dès que le traitement oral est possible, l’administration intraveineuse de pantoprazole doit être interrompue et remplacée par la prise orale de 40 mg de pantoprazole.

    Posologie

    Ulcères gastrique et duodénal, œsophagite peptique

    La dose intraveineuse recommandée est un flacon de pantoprazole (40 mg) par jour.

    Syndrome de Zollinger-Ellison et autres états hypersécrétoires pathologiques

    Pour la prise en charge au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres états hypersécrétoires pathologiques, la posologie initiale est de 80 mg de pantoprazole par jour. Par la suite, la posologie peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures de la sécrétion acide gastrique. Dans le cas d’une posologie supérieure à 80 mg par jour, la dose devra être fractionnée en deux administrations. Une augmentation temporaire de la posologie au-delà de 160 mg de pantoprazole par jour est possible, mais ne doit pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.

    Si un contrôle rapide de la sécrétion acide est nécessaire, une dose initiale de 2 x 80 mg de pantoprazole est suffisante pour obtenir une diminution de la sécrétion acide dans la plage ciblée (<10 mEq/h) dans un délai d’une heure chez la majorité des patients.

    Populations particulières

    Patients insuffisants hépatiques

    Une dose maximale quotidienne de 20 mg de pantoprazole (la moitié d’un flacon de 40 mg) ne doit pas être dépassée chez les patients insuffisants hépatiques sévères (voir rubrique 4.4).

    Patients insuffisants rénaux

    Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique 5.2).

    Sujet âgé

    Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients âgés (voir rubrique 5.2).

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de Pantoprazole 40 mg poudre pour solution injectable chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Par conséquent, l’utilisation du pantoprazole n’est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.

    Les données actuellement disponibles sont décrites à la rubrique 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

    Mode d’administration

    Ce médicament doit être administré par un professionnel de la santé et sous supervision médicale appropriée.

    Une solution prête à l’emploi est préparée en dissolvant la poudre dans 10 ml d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) pour préparations injectables. Pour les instructions de préparation, voir la rubrique 6.6. La solution reconstituée peut être administrée directement ou après avoir été mélangée à 100 ml d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) pour préparations injectables ou d’une solution de glucose 55 mg/ml (5 %) pour préparations injectables.

    La solution reconstituée doit être utilisée dans un délai de 12 heures.

    Le médicament doit être administré par voie intraveineuse en 2 à 15 minutes.

    Pour les instructions de reconstitution et de dilution du médicament avant l’administration, voir la rubrique 6.6.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité au principe actif, aux benzimidazoles substitués ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Tumeur gastrique maligne

    La réponse symptomatique à un traitement par pantoprazole peut masquer les symptômes d’une tumeur gastrique maligne et en retarder son diagnostic. En présence de tout symptôme alarmant (par ex., perte de poids non intentionnelle importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, une affection maligne doit être écartée.

    Des examens complémentaires devront être envisagés si les symptômes persistent malgré l’administration d’un traitement adéquat.

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients insuffisants hépatiques sévères, un bilan des enzymes hépatiques doit être effectué régulièrement pendant le traitement. En cas d’élévation des enzymes hépatiques, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.2).

    Prise concomitante d’inhibiteurs de la protéase du VIH

    L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique, tel que l’atazanavir, n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.5).

    Infections gastro-intestinales d’origine bactérienne

    Le traitement par le pantoprazole 40 mg peut augmenter très légèrement le risque d’infections gastro-intestinales causées par des bactéries telles que Salmonella et Campylobacter ou C.Difficile.

    Sodium

    Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c’est-à-dire sans « sodium ».

    Hypomagnésémie

    Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP tels que le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas, pendant un an. Des manifestations graves de l’hypomagnésémie, telles que : fatigue, tétanie, délire, convulsions, étourdissements et arythmie ventriculaire, peuvent se produire, mais ces symptômes peuvent s’installer de façon insidieuse et être négligés. Chez les patients les plus atteints, une amélioration a été observée après supplémentation en magnésium et interruption du traitement par IPP.

    Chez les patients susceptibles de recevoir un traitement prolongé ou qui prennent des IPP en association avec la digoxine ou des médicaments qui peuvent provoquer une hypomagnésémie (par ex., des diurétiques), les professionnels de santé doivent envisager de mesurer les taux sanguins de magnésium avant d’instaurer le traitement par IPP, puis de façon périodique pendant ce traitement.

    Fractures osseuses

    Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à doses élevées et pendant des périodes prolongées (>1 an), peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque reconnus. Les études d’observation suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent accroître le risque global de fracture de 10 à 40 %. Une partie de cette augmentation peut être due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être traités conformément aux recommandations cliniques en vigueur et doivent recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.

    Interférence avec les tests de laboratoire

    L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par PANTOPRAZOLE ACCORD doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.

    Lupus Erythémateux Cutané Subaigu (LECS)

    Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares cas de LECS. Si des lésions se produisent, surtout dans les zones de la peau exposées au soleil, et si elles sont accompagnées par des arthralgies, le patient doit demander une aide médicale rapidement et le professionnel de santé doit envisager l’arrêt du Pantoprazole. Le fait d’avoir déjà présenté un LECS après un traitement antérieur avec un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de survenue d’un LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments avec absorption pH-dépendante

    En raison de l’inhibition profonde et durable de la sécrétion gastrique, le pantoprazole peut interférer avec l’absorption des médicaments, pour lesquels le pH gastrique est un élément déterminant de leur biodisponibilité orale, comme par ex., certains antifongiques azolés tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tels que l’erlotinib.

    Inhibiteurs de la protéase du VIH

    L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH dont l’absorption dépend du pH gastrique, tel que l’atazanavir, n’est pas recommandée car cela risquerait de réduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.4).

    Si l’association d’un inhibiteur de la protéase du VIH et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière (par exemple une surveillance de la charge virale) est recommandée. La dose de 20 mg de pantoprazole par jour ne doit pas être dépassée. La posologie d’inhibiteur de la protéase du VIH pourrait être ajustée.

    Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)

    L’association de pantoprazole avec la warfarine ou la phenprocoumone n’a pas affecté la pharmacocinétique de la warfarine, de la phenprocoumone, ou l’INR. Cependant, des cas d’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine ont été rapportés chez des patients recevant un IPP et de la warfarine ou de la phenprocoumone de manière concomitante. Une augmentation de l’INR et du temps de prothrombine peut provoquer des hémorragies, potentiellement fatales. Chez les patients traités simultanément par le pantoprazole et la warfarine ou la phenprocoumone, le suivi de l’INR et du temps de prothrombine est recommandé.

    Méthotrexate

    L’administration concomitante d’une dose élevée de méthotrexate (par ex., 300 mg) et d’inhibiteurs de la pompe à protons augmente les taux plasmatiques de méthotrexate chez certains patients. Par conséquent, dans les cas où du méthotrexate est administré à dose élevée, par exemple dans le cancer et le psoriasis, il pourra être nécessaire d’envisager d’interrompre temporairement le traitement par le pantoprazole.

    Autres études sur les interactions médicamenteuses

    Le pantoprazole est largement métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La voie métabolique principale est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.

    Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études d’interactions portant sur des médicaments également métabolisés par ces voies, tels que la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine, et un contraceptif oral à base de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol.

    L’interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments ou composés, métabolisés par le même système enzymatique, ne peut être exclue.

    Les résultats d’une série d’études d’interactions montrent que le pantoprazole n’affecte pas le métabolisme de substances actives métabolisées par le CYP1A2 (telles que la caféine, la théophylline), le CYP2C9 (telles que le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), le CYP2D6 (telles que le métoprolol), le CYP2E1 (telles que l’éthanol) ou qu’il n’interfère pas avec le rôle de la p-glycoprotéine dans l’absorption de la digoxine.

    Il n’y a pas eu d’interactions avec des antiacides administrés de façon concomitante.

    Des études d’interactions ont aussi été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de divers antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement pertinente n’a été relevée.

    Médicaments inhibant ou induisant le CYP2C19

    Les inhibiteurs du CYP2C19 tels que la fluvoxamine peuvent augmenter l’exposition systémique au pantoprazole. Pour les patients suivant un traitement par pantoprazole au long cours à de fortes doses, ou pour les patients souffrant d’une insuffisance hépatique, une réduction de la dose peut être envisagée.

    Les inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent réduire les concentrations plasmatiques des IPPs, qui sont métabolisés par ces systèmes enzymatiques.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 grossesses) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né de PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg.

    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg pendant la grossesse.

    Allaitement

    Des études menées chez l’animal ont montré que le pantoprazole passait dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du pantoprazole dans le lait maternel, mais le passage dans le lait maternel chez l’être humain a été rapportée. Un risque pour les nouveaux-nés/nourrissons ne peut être exclu. En conséquence, la décision d’arrêter l’allaitement ou celle d’arrêter/s’abstenir du traitement par PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg doit tenir compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par PANTOPRAZOLE ACCORD pour la femme.

    Fertilité

    Les études menées chez l’animal n’ont pas mis en évidence de diminution de la fertilité après administration de pantoprazole (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le pantoprazole n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Des effets indésirables tels que sensations vertigineuses et troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Les patients présentant ce type d’effets ne doivent pas de conduire des véhicules, ni utiliser de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables (EI). L’EI le plus fréquemment signalé est une thrombophlébite au point d’injection. Des diarrhées et des céphalées ont été rapportées chez environ 1 % des patients.

    Le tableau ci-dessous présente un classement des effets indésirables rapportés avec le pantoprazole, selon l’ordre de fréquence suivant :

    Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1000) ; très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).

    Pour tous les effets indésirables signalés après la commercialisation, il n’est pas possible d’imputer cet ordre de fréquence, par conséquent, ils sont mentionnés comme survenant à une « fréquence indéterminée ».

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.

    Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés au cours des essais cliniques et après la commercialisation

    Fréquence

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Classe de système-organe

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agranulocytose

    Thrombocytopénie ; leucopénie ; pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperlipidémies et augmentation des taux de lipides (triglycérides, cholestérol) ; variations de poids

    Hyponatrémie ; hypomagnésémie (voir rubrique 4.4) ; hypocalcémie1 ; hypokaliémie

    Affections psychiatriques

    Troubles du sommeil

    Dépression (et toutes les aggravations)

    Désorientation (et toutes les aggravations)

    Hallucinations ; confusion mentale (en particulier chez les patients prédisposés, et aggravation de ces symptômes si préexistants)

    Affections du système nerveux

    Céphalées ; étourdissements

    Troubles gustatifs

    Paresthésie

    Affections oculaires

    Troubles de la vision / vision floue

    Affections gastro-intestinales

    Polypes des glandes fundiques (bénin)

    Diarrhées ; nausées / vomissements ; distension abdominale et ballonnements ; constipation ; sécheresse buccale ; douleur et gêne abdominales

    Colite microscopique

    Affections hépatobiliaires

    Élévation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT)

    Élévation de la bilirubine

    Lésions hépatocellulaires ; jaunisse, insuffisance hépatocellulaire

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash / exanthème / éruption cutanée ; prurit

    Urticaire ; angio-œdème

    Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème polymorphe ; photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale (voir rubrique 4.4)

    Arthralgie ; myalgie

    Spasmes musculaires2

    Affections rénales et urinaires

    Néphrite interstitielle (avec évolution possible en insuffisance rénale)

    Affections des fonctions reproductives et du sein

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Thrombophlébite au point d’injection

    Asthénie, fatigue et malaise

    Élévation de la température corporelle ; œdème périphérique

    1 Hypocalcémie associée à une hypomagnésémie

    2 Spasmes musculaires à la suite de perturbations électrolytiques.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Aucun symptôme de surdosage n’a été rapporté chez l’homme.

    Une exposition systémique jusqu’à 240 mg de pantoprazole administré par voie intraveineuse sur 2 minutes a été bien tolérée.

    Comme le pantoprazole est fortement lié aux protéines, il n’est pas aisément dialysable.

    Conduite à tenir

    En cas de surdosage avec des signes cliniques d’intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée à l’exception d’un traitement symptomatique et de soutien.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : antiacides, inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC02

    Mécanisme d’action

    Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac par inhibition spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.

    Le pantoprazole est converti en sa forme active dans l’environnement acide des cellules pariétales où il inhibe l’enzyme H+, K+-ATPase, c’est-à-dire au niveau de la phase finale de la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac. Cette inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en 2 semaines. Comme avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons et d’autres inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement par le pantoprazole réduit l’acidité dans l’estomac et entraîne ainsi une augmentation de la sécrétion de gastrine proportionnelle à la diminution de l’acidité. Cette augmentation du taux de gastrine est réversible. Étant donné que le pantoprazole se lie à l’enzyme en position distale par rapport au récepteur cellulaire, il peut inhiber la sécrétion d’acide chlorhydrique indépendamment de la stimulation par d’autres substances (acétylcholine, histamine, gastrine). L’effet est le même que le produit soit administré par voie orale ou par voie intraveineuse.

    Pharmacodynamie

    Le pantoprazole augmente la concentration de gastrine à jeun. En cas d’utilisation à court terme, dans la plupart des cas, cette concentration ne dépasse pas la limite supérieure de la normale. Pendant le traitement au long cours, les taux de gastrine sont doublés dans la plupart des cas. Une augmentation excessive peut toutefois se produire dans quelques cas isolés. Par conséquent, une augmentation légère à modérée du nombre de cellules endocrines spécifiques (ECL) dans l’estomac est observée dans une minorité de cas pendant le traitement au long cours (similaire à l’hyperplasie adénomatoïde). Cependant, d’après les études menées jusqu’ici, la formation de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de carcinoïdes gastriques, qui avaient été mis en évidence dans les expériences effectuées chez l’animal (voir rubrique 5.3) n’a pas été observée chez l’homme.

    Selon les résultats des études animales, la possibilité d’une influence du traitement à long terme, pendant plus d’un an, par le pantoprazole sur les paramètres endocriniens thyroïdiens ne peut pas être totalement exclue.

    Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

    D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Pharmacocinétique générale

    Les paramètres pharmacocinétiques sont identiques après une administration unique ou répétée. Sur l’intervalle posologique de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire, après administration orale ou intraveineuse.

    Distribution

    La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est d’environ 98 %. Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg.

    Métabolisme

    La substance est presque exclusivement métabolisée dans le foie. La voie métabolique principale est la déméthylation par le CYP2C19 suivie d’une sulfonoconjugaison ; les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.

    Élimination

    La demi-vie terminale est d’environ 1 heure et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. Quelques cas d’élimination retardée ont été relevés. En raison de la liaison spécifique du pantoprazole aux pompes à protons de la cellule pariétale, il n’existe aucune corrélation entre la demi-vie d’élimination et la durée d’action beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide).

    L’élimination rénale représente la voie d’élimination principale (environ 80 %) pour les métabolites du pantoprazole ; le reste est excrété par voie fécale. Le métabolite principal tant dans le sérum que dans l’urine est le déméthylpantoprazole qui est conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heure) n’est pas significativement plus longue que celle du pantoprazole.

    Populations spéciales

    Métaboliseurs lents :

    Environ 3 % de la population européenne ne possède pas d’enzyme CYP2C19 fonctionnelle et sont appelés des mauvais métaboliseurs. Chez ces personnes, le métabolisme du pantoprazole est probablement principalement catalysé par CYP3A4. Après administration d’une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l’aire moyenne sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps était environ 6 fois plus grande chez les mauvais métaboliseurs que chez les sujets munis d’une enzyme CYP2C19 fonctionnelle (métaboliseurs rapides). Les pics des concentrations plasmatiques moyennes étaient augmentés d’environ 60 %. Ces résultats n’ont aucune incidence sur la posologie du pantoprazole.

    Insuffisance rénale :

    Aucune diminution de la dose n’est recommandée lorsque le pantoprazole est administré à des patients insuffisants rénaux (y compris les patients dialysés). Comme chez les sujets en bonne santé, la demi-vie du pantoprazole est courte. Seules de très faibles quantités de pantoprazole sont dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie modérément retardée (2 – 3 h), l’excrétion reste rapide et aucune accumulation n’est donc observée.

    Insuffisance hépatique :

    Chez les patients cirrhotiques (classes A et B de Child), malgré l’allongement de la demi-vie jusqu’à 7 à 9 h et l’augmentation de l’ASC d’un facteur 5 à 7, la concentration sérique maximale n’est que légèrement augmentée, d’un facteur 1,5, par comparaison aux sujets sains.

    Sujet âgé :

    La légère augmentation de l’ASC et de la Cmax observée chez des patients âgés comparativement aux sujets plus jeunes n’a aucune incidence clinique.

    Population pédiatrique

    Après administration de doses intraveineuses uniques de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, aucune corrélation significative n’a été relevée entre la clairance du pantoprazole et l’âge ou le poids. L’ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données relevées chez l’adulte.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non-cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée et génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    Au cours des études de carcinogénicité sur deux ans chez le rat, des néoplasies neuroendocriniennes ont été observées. En outre, des papillomes des cellules squameuses ont été mis en évidence dans l’estomac antérieur de rats. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure qu’il s’agit d’une réaction secondaire à l’élévation massive des concentrations sériques de gastrine se produisant chez le rat au cours d’un traitement chronique à fortes doses. Lors des études sur deux ans chez des rongeurs, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez des rats et chez des souris femelles, et a été interprétée comme étant due au taux de métabolisation rapide du pantoprazole dans le foie.

    Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été observée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée (200 mg/kg). L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, on ne s’attend à aucun effet toxique sur la glande thyroïde.

    Dans une étude de reproduction péri-postnatale visant à évaluer le développement osseux chez le rat, des signes de toxicité ont été observés sur la progéniture (mortalité, poids corporel moyen réduit, gain pondéral moyen réduit et diminution de la croissance osseuse) à des expositions (Cmax) environ deux fois supérieures à l’exposition clinique humaine. A la fin de la phase de récupération, les paramètres osseux étaient similaires entre les groupes et les poids corporels avaient également tendance à être réversibles après une période de récupération sans médicament. L’augmentation de la mortalité n’a été rapportée que chez les rats qui n’étaient pas encore sevrés (jusqu’à l’âge de 21 jours), ce qui correspond aux nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat dans la population pédiatrique n’est pas claire. Une étude péri-postnatale antérieure menée chez le rat à des doses légèrement inférieures n’a identifié aucun effet indésirable à 3 mg/kg, comparativement à une faible dose de 5 mg/kg utilisée dans cette étude. Les études n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité ou d’effet tératogène.

    Le passage dans le placenta a été étudié chez le rat et s’est avéré augmenter avec l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH).

    6.2. Incompatibilités  

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    Avant ouverture du flacon : 2 ans.

    Après reconstitution : Après reconstitution, ou après reconstitution et dilution, la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C.

    Toutefois, d’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    À conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Conserver le flacon dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

    Pour les conditions de conservation après reconstitution et dilution du médicament, voir la rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon de 10 ml en verre transparent (type I) muni d’un bouchon en caoutchouc bromobutyle gris et d’une capsule en aluminium, contenant 40 mg de poudre pour solution injectable.

    Boîte de 1, 10, 20 ou 50 flacon(s).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Une solution prête à l’emploi est préparée en injectant 10 ml d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) pour préparations injectables dans le flacon contenant la poudre. La solution reconstituée doit être limpide et jaunâtre. Cette solution peut être administrée directement ou après avoir été mélangée à 100 ml d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) pour préparations injectables ou d’une solution de glucose 55 mg/ml (5 %) pour préparations injectables. Des récipients en verre ou en plastique doivent être utilisés pour la dilution.

    Après reconstitution, ou après reconstitution et dilution, la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C.

    D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.

    Ce médicament ne doit pas être reconstitué ni mélangé avec des solvants autres que ceux indiqués.

    Ce médicament doit être administré par voie intraveineuse en 2 à 15 minutes.

    Le contenu du flacon est destiné à une seule injection intraveineuse.

    Tout produit restant dans le flacon ou dont l’apparence visuelle a changé (par ex., en cas d’aspect trouble ou de précipitation) doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS

    45 RUE DU FAUBOURG DE ROUBAIX

    59000 LILLE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 087 3 7 : poudre en flacon (verre). Boîte de 1.

    · 34009 300 087 5 1 : poudre en flacon (verre). Boîte de 10.

    · 34009 300 087 6 8 : poudre en flacon (verre). Boîte de 20.

    · 34009 550 037 1 7 : poudre en flacon (verre). Boîte de 50.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 11/09/2020

    Dénomination du médicament

    PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable

    Pantoprazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable ?

    3. Comment utiliser PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : INHIBITEUR DE LA POMPE A PROTONS. Code ATC : A02B C05.

    Le pantoprazole est un « inhibiteur sélectif de la pompe à protons », c’est-à-dire que c’est un médicament qui réduit la quantité d’acide produite dans l’estomac. Il est utilisé dans le traitement de maladies causées par l’acidité de l’estomac ou de l’intestin.

    Cette préparation est injectée dans une veine et ne vous sera administrée que si votre médecin juge que les injections de pantoprazole sont plus appropriées dans votre cas particulier en ce moment que les comprimés de pantoprazole. Vos injections seront remplacées par des comprimés dès que votre médecin le jugera approprié.

    PANTOPRAZOLE ACCORD est utilisé :

    · dans le traitement de l’œsophagite peptique. Il s’agit d’une inflammation de l’œsophage (le tube qui relie la gorge à l’estomac) accompagnée d’une remontée dans l’œsophage du contenu acide de l’estomac.

    · dans le traitement des ulcères de l’estomac et du duodénum.

    · dans le traitement du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres états dans lesquels il y a une production trop importante d’acide dans l’estomac.

    N’utilisez jamais PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si vous êtes allergique à des médicaments contenant d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser PANTOPRAZOLE ACCORD :

    · Si vous avez des problèmes hépatiques sévères. Veuillez informer votre médecin si vous avez eu des problèmes hépatiques dans le passé. Celui-ci contrôlera vos enzymes hépatiques plus fréquemment. Si l’on note une élévation des enzymes hépatiques, le traitement doit être interrompu.

    · Si vous prenez un inhibiteur de la protéase du VIH tel qu’un médicament contenant de l’atazanavir (pour le traitement de l’infection par le VIH) en même temps que votre traitement par PANTOPRAZOLE ACCORD, demandez à votre médecin de vous donner des informations spécifiques sur cette association de médicaments.

    · Si vous prenez un inhibiteur de la pompe à protons tel que le pantoprazole, en particulier sur une période supérieure à un an, peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres.

    · Prévenez votre médecin si vous souffrez d’ostéoporose ou si vous prenez des corticoïdes (qui peuvent augmenter le risque d’ostéoporose).

    · Si vous prenez PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable pendant plus de trois mois, il est possible que le taux de magnésium dans votre sang chute. De faibles taux de magnésium peuvent se traduire par une fatigue, des contractions musculaires involontaires, une désorientation, des convulsions, des sensations vertigineuses, une accélération du rythme cardiaque. Si vous présentez l'un de ces symptômes, veuillez en informer immédiatement votre médecin. De faibles taux de magnésium peuvent également entraîner une diminution des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Votre médecin pourra décider d'effectuer des examens sanguins réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.

    · S'il vous est déjà arrivé de développer une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire à PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable réduisant l'acide gastrique.

    · Si vous devez faire un examen sanguin spécifique (Chromogranine A).

    · Si vous avez une éruption cutanée, en particulier sur les zones exposées au soleil, prévenez votre médecin dès possible, vous pourriez avoir besoin d'arrêter votre traitement avec PANTOPRAZOLE ACCORD. Souvenez-vous de mentionner également tout autre effet indésirable comme une douleur dans vos articulations.

    Prévenez immédiatement votre médecin, avant ou après avoir pris ce médicament, si vous remarquez l’un des symptômes suivants, qui peut être le signe d’une autre maladie plus grave :

    · perte de poids non désirée

    · vomissements fréquents

    · difficultés à déglutir ou douleur à la déglutition

    · des vomissements de sang; cela peut ressembler à des grains de café noir dans les vomissements

    · pâleur du visage et sensation de faiblesse (anémie)

    · vous remarquez du sang dans vos selles; qui peuvent être noires ou d’apparence goudronneuse

    · douleur à la poitrine

    · douleur à l’estomac

    · diarrhées sévères et/ou persistantes, car PANTOPRAZOLE ACCORD a été associé à une légère augmentation des cas de diarrhées infectieuses.

    Votre médecin pourra décider que vous avez besoin de subir certains tests afin d’écarter la possibilité d’une maladie maligne parce que PANTOPRAZOLE ACCORD atténue aussi les symptômes du cancer et pourrait retarder le diagnostic de cette maladie. Si vos symptômes persistent malgré votre traitement, d’autres examens seront envisagés.

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de PANTOPRAZOLE ACCORD n’est pas recommandée chez les enfants. Son action n’a pas été prouvée chez les enfants âgés de moins de 18 ans.

    Autres médicaments et PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance. Ceci, parce que PANTOPRAZOLE ACCORD peut affecter le mode d’action de certains médicaments et certains médicaments peuvent avoir un effet sur PANTOPRAZOLE ACCORD.

    Informez votre médecin si vous prenez les médicaments suivants :

    · médicaments tels que le kétoconazole, l’itraconazole et le posaconazole (utilisés dans le traitement des infections fongiques) ou l’erlotinib (utilisé dans le traitement de certains types de cancer) parce que le pantoprazole peut empêcher ces médicaments et d’autres médicaments d’agir correctement.

    · la warfarine et la phenprocoumone, qui agissent sur l’épaississement ou sur l’éclaircissement du sang. Vous aurez peut-être besoin d’autres examens.

    · médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH tel que l’atazanavir.

    · le méthotrexate (utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du psoriasis et du cancer) – si vous prenez du méthotrexate, votre médecin pourra interrompre temporairement votre traitement par PANTOPRAZOLE ACCORD, parce que le pantoprazole peut augmenter la concentration du méthotrexate dans le sang.

    · Fluvoxamine (utilisée dans le traitement de la dépression et autres maladies psychiatriques) – si vous prenez de la fluvoxamine, votre médecin pourrait être amené à diminuer la dose.

    · Rifampicine (utilisée dans le traitement des infections).

    · Millepertuis (Hypericum perforatum) (utilisé dans le traitement des dépressions légères).

    PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Il n’y a pas suffisamment de données sur l’utilisation du PANTOPRAZOLE ACCORD chez la femme enceinte. Une excrétion dans le lait maternel humain a été rapportée. Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

    Vous ne devez utiliser ce médicament que si votre médecin considère que le bénéfice pour vous est supérieur au risque potentiel pour votre enfant né ou à naître.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Si vous ressentez des effets indésirables tels que des vertiges ou des troubles de la vision, vous devez vous abstenir de conduire ou d’utiliser des machines.

    PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    La dose recommandée est :

    Adultes

    Pour les ulcères de l’estomac, les ulcères du duodénum et l’œsophagite peptique

    Un flacon (40 mg de PANTOPRAZOLE ACCORD) par jour.

    Pour le traitement à long terme du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres états dans lesquels il y a une production trop importante d’acide dans l’estomac

    Deux flacons (80 mg de PANTOPRAZOLE ACCORD) par jour.

    Votre médecin pourra ajuster ultérieurement la posologie, en fonction de la quantité d’acide produite par votre estomac. S’il vous prescrit plus de deux flacons (80 mg) par jour, les injections seront administrées en deux doses égales. Votre médecin pourra vous prescrire temporairement une posologie de plus de quatre flacons (160 mg) par jour. Si votre sécrétion d’acide gastrique doit être contrôlée rapidement, une dose initiale de 160 mg (quatre flacons) doit être suffisante pour réduire la quantité d’acide produite par votre estomac.

    · Patients avec des problèmes hépatiques : si vous souffrez de problèmes hépatiques sévères, l’injection journalière doit être de 20 mg (la moitié d’un flacon) seulement.

    · Utilisation chez les enfants et les adolescents :L’utilisation de ces injections n’est pas recommandée chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans.

    Mode d’administration

    Voie intraveineuse.

    Fréquence d'administration

    Votre infirmier/ère ou votre médecin vous administrera votre dose quotidienne sous la forme d’une injection dans une veine sur une période de 2 à 15 minutes.

    Si vous avez utilisé plus de PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable que vous n’auriez dû :

    Les doses étant soigneusement contrôlées par votre infirmier/ère ou votre médecin, la survenue d’un surdosage est extrêmement improbable. Les symptômes d’un surdosage ne sont pas connus.

    Si vous oubliez d’utiliser PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous ressentez l’un des effets indésirables suivants, prévenez immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de votre hôpital le plus proche :

    · Réactions allergiques graves (fréquence rare, peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) : gonflement de la langue et/ou de la gorge, difficulté à déglutir, urticaire, difficultés à respirer, gonflement allergique du visage (œdème de Quincke / angio-œdème), vertiges sévères accompagnés d’un battement cardiaque très rapide et d’une transpiration excessive.

    · Atteintes graves de la peau (fréquence indéterminée, la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles) : boursoufflure de la peau et dégradation rapide de votre état général, érosion (y compris léger saignement) des yeux, du nez, de la bouche/des lèvres ou des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème polymorphe) et photosensibilité.

    · Autres atteintes graves (fréquence indéterminée, la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles) : jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (endommagement sévère des cellules hépatiques, jaunisse) ou fièvre, éruption cutanée et hypertrophie des reins parfois accompagnée de douleurs à la miction, et douleurs lombaires (inflammation grave des reins), pouvant mener à une insuffisance rénale.

    Les autres effets indésirables sont :

    · Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    Inflammation de la paroi de la veine et coagulation du sang (thrombophlébite) à l’endroit où le médicament a été injecté ; polypes bénins dans l’estomac.

    · Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    Maux de tête ; vertiges ; diarrhées ; nausées ; vomissements ; ballonnement et flatulence ; constipation ; bouche sèche ; douleur et gêne abdominales ; rougeur cutanée, exanthème, éruption cutanée ; démangeaisons ; sensation de faiblesse, de fatigue intense ou de malaise général ; troubles du sommeil ; fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres.

    · Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    Dénaturation ou disparition totale du sens du goût ; troubles de la vision, tels que vision floue ; urticaire ; douleurs dans les articulations ; douleurs dans les muscles ; fluctuations pondérales ; élévation de la température corporelle ; forte fièvre ; gonflement des extrémités (œdème périphérique) ; réactions allergiques ; dépression ; augmentation du volume des seins chez l’homme.

    · Très rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    Perte de l’orientation.

    · Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles)

    Hallucinations, confusion mentale (en particulier chez les patients ayant des antécédents de ces symptômes) ; diminution du taux de sodium dans le sang ; diminution du taux de magnésium dans le sang (voir rubrique 2) ; sensation de picotement, fourmillement, pincement et piqûre, sensation de brûlure ou d’engourdissement ;; éruption cutanée, potentiellement accompagnée de douleurs articulaires ; inflammation du gros intestin qui provoque une diarrhée aqueuse persistante.

    Effets indésirables identifiés à travers les analyses sanguines :

    · Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    Une augmentation des enzymes hépatiques.

    · Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000)

    Une augmentation de la bilirubine ; augmentation des taux de graisses dans le sang ; diminution importante du taux de granulocytes (un type de globule blanc) dans le sang circulant, associée à une fièvre élevée.

    · Très rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    Une diminution du nombre de plaquettes sanguines, qui peut vous rendre plus susceptible de saigner ou d’avoir facilement des bleus que d’habitude ; une diminution du nombre de globules blancs, qui peut entraîner des infections plus fréquentes ; diminution anormale simultanée des nombres de globules rouges et de globules blancs, ainsi que des nombres de plaquettes.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Conserver le flacon dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

    Après reconstitution, ou après reconstitution et dilution, la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 25 °C.

    Toutefois, d’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que son apparence visuelle a changé (par ex., en cas d’aspect trouble ou de précipitation).

    Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Votre médecin ou votre infirmier/ère éliminera tout médicament qui n’est plus utilisé. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.

    Ce que contient PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable  

    · La substance active est :

    Pantoprazole.............................................................................................................. 40,00 mg

    Sous forme de sesquihydrate de sodium.

    Pour un flacon.

    · Les autres composants sont :

    L’hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH). (Voir la rubrique 2 pour la teneur en sodium).

    Qu’est-ce que PANTOPRAZOLE ACCORD 40 mg, poudre pour solution injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de poudre lyophilisée blanche à blanc cassé. Cette poudre est dissoute dans une solution avant de vous être administrée.

    Boîte de 1, 10, 20 ou 50 flacon(s).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS

    45 RUE DU FAUBOURG DE ROUBAIX

    59000 LILLE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS

    45 RUE DU FAUBOURG DE ROUBAIX

    59000 LILLE

    Fabricant  

    ACCORD HEALTHCARE LIMITED

    GROUND FLOOR, SAGE HOUSE

    319 PINNER ROAD - HARROW

    MIDDLESEX HA1 4HF

    ROYAUME UNI

    OU

    WESSLING HUNGARY KFT

    FOTI UT 56

    BUDAPEST 1047

    HONGRIE

    OU

    ACCORD HEALTHCARE POLSKA SP.Z O.O.

    UL. LUTOMIERSKA 50

    95-200 PABIANICE

    POLOGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :

    Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:

    Une solution prête à l’emploi est préparée en injectant 10 ml d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9%) pour préparations injectables dans le flacon contenant la poudre. La solution reconstituée doit être limpide et jaunâtre. Cette solution peut être administrée directement ou après avoir été mélangée à 100 ml d’une solution de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) pour préparations injectables ou d’une solution de glucose 55 mg/ml (5 %) pour préparations injectables. Des récipients en verre ou en plastique doivent être utilisés pour la dilution.

    Ce médicament ne doit pas être reconstitué ni mélangé avec des solvants autres que ceux indiqués.

    Après reconstitution, la solution doit être utilisée dans un délai de 12 heures. D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, la durée et les conditions de conservation avant l’utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 12 heures, à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Le médicament doit être administré par voie intraveineuse en 2 à 15 minutes.

    Le contenu du flacon est destiné à une seule injection intraveineuse. Tout produit restant dans le flacon ou dont l’apparence visuelle a changé (par ex., en cas d’aspect trouble ou de précipitation) doit être éliminé.