PACLITAXEL TEVA 6 mg/ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution à diluer pour perfusion
- Date de commercialisation : 04/10/2005
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : PACLITAXEL 6 mg/1 ml - TAXOL 6 mg/ml, solution à diluer pour perfusion.
- Type de générique : Générique
- Code générique : 418
- Laboratoires : TEVA SANTE
Les compositions de PACLITAXEL TEVA 6 mg/ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | PACLITAXEL | 20030 | 6 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 5 ml
- Code CIP7 : 5675174
- Code CIP3 : 3400956751747
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 13/04/2006
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 16,7 ml
- Code CIP7 : 5675180
- Code CIP3 : 3400956751808
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 13/04/2006
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 50 ml
- Code CIP7 : 5675197
- Code CIP3 : 3400956751976
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 20/04/2006
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
1 flacon(s) en verre de 25 ml
- Code CIP7 : 5699588
- Code CIP3 : 3400956995882
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 07/05/2008
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 14/05/2020
PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Paclitaxel................................................................................................................................. 6 mg
Pour 1 mL de solution à diluer pour perfusion.
Un flacon de 5 mL contient 30 mg de paclitaxel.
Un flacon de 16,7 mL contient 100 mg de paclitaxel.
Un flacon de 25 mL contient 150 mg de paclitaxel.
Un flacon de 50 mL contient 300 mg de paclitaxel.
Excipients à effet notoire : éthanol anhydre : 396 mg/mL, huile de ricin polyoxyéthylénée : 527 mg/mL.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution à diluer pour perfusion.
Solution visqueuse, limpide, incolore à légèrement jaunâtre.
4.1. Indications thérapeutiques
PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion est indiqué chez l’adulte.
Carcinome de l'ovaire
En traitement de première intention du cancer de l'ovaire, PACLITAXEL TEVA est indiqué chez les patientes présentant une maladie avancée ou résiduelle (> 1 cm) après laparotomie initiale, en association avec le cisplatine.
En traitement de deuxième intention du cancer de l'ovaire, PACLITAXEL TEVA est indiqué chez les patientes présentant un cancer métastatique de l'ovaire après échec du traitement classique à base de sels de platine.
Carcinome du sein
PACLITAXEL TEVA est indiqué dans le traitement adjuvant des patientes présentant un cancer du sein à nodosité positive suite au traitement par anthracycline et cyclophosphamide (traitement AC). Ce traitement adjuvant doit être considéré comme une alternative à la poursuite du traitement AC.
PACLITAXEL TEVA est indiqué dans le traitement initial des cancers du sein localement avancés ou métastatiques en association soit avec une anthracycline, chez les patientes susceptibles d'être traitées avec une anthracycline, ou avec le trastuzumab, chez les patientes dont les tumeurs présentent une surexpression du récepteur 2 du facteur de croissance de l'épiderme humain (HER2) classée 3+ déterminée par immunohistochimie et chez lesquelles le traitement par anthracyclines ne peut pas être envisagé (voir rubriques 4.4 et 5.1).
PACLITAXEL TEVA est aussi indiqué en monothérapie pour le traitement des carcinomes métastatiques du sein pour les patientes en échec, ou non candidates, au traitement classique à base d'anthracyclines.
Cancer bronchique non à petites cellules avancé
Paclitaxel Teva, en association avec le cisplatine, est indiqué pour le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) chez les patients qui ne sont pas candidats à une chirurgie potentiellement curative et/ou à une radiothérapie.
Des données limitées d'efficacité soutiennent cette indication, un résumé des études significatives est décrit dans la rubrique 5.1.
Sarcome de Kaposi lié au SIDA
PACLITAXEL TEVA est indiqué chez les patients présentant un sarcome de Kaposi avancé lié au SIDA (SK) et déclarés en échec à un traitement antérieur à base d'anthracyclines liposomales.
Des données d'efficacité limitées soutiennent cette indication, un résumé des études pertinentes est montré dans la rubrique 5.1.
4.2. Posologie et mode d'administration
Avant l'administration de Paclitaxel Teva, tous les patients doivent recevoir un traitement préventif associant corticoïdes, antihistaminiques et antagonistes des récepteurs H2.
Médicament
Posologie
Administration avant Paclitaxel Teva
Dexaméthasone
20 mg par voie orale* ou IV
Par voie orale, environ 12 et 6 heures
Par voie IV : de 30 à 60 min
Diphénhydramine**
50 mg IV
30 à 60 minutes
Cimétidine ou
Ranitidine
300 mg IV
50 mg IV
30 à 60 minutes
* 8 à 20 mg pour les patients atteints de SK
** ou antihistaminique équivalent (ex : chlorphéniramine 10 mg IV)
Des médicaments appropriés de soutien doivent être facilement accessibles en cas de réactions d'hypersensibilité sévères.
PACLITAXEL TEVA doit être administré à l'aide d'une tubulure munie d'une membrane filtrante à micropores de diamètre ≤ 0,22 µm (voir rubrique 6.6).
Traitement de première intention du carcinome de l'ovaire
Bien que d'autres schémas posologiques soient en cours d'évaluation, un schéma associant paclitaxel et cisplatine est recommandé. En fonction des durées de perfusion, deux posologies de paclitaxel sont recommandées : PACLITAXEL TEVA 175 mg/m2 en administration intraveineuse de 3 heures, suivi d'une administration de cisplatine 75 mg/m2 toutes les 3 semaines ou PACLITAXEL TEVA 135 mg/m2 en perfusion de 24 heures, suivi d'une administration de cisplatine 75 mg/m2, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (voir rubrique 5.1).
Traitement de deuxième intention du carcinome de l'ovaire
La posologie recommandée de PACLITAXEL TEVA est de 175 mg/m2 administrés sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.
Traitement adjuvant dans le cancer du sein
La posologie recommandée de PACLITAXEL TEVA est de 175 mg/m2 administrés sur une période de 3 heures toutes les 3 semaines pendant quatre cures, à la suite du traitement AC.
Traitement de première intention du carcinome du sein
Lorsqu'il est utilisé en association avec la doxorubicine (50 mg/m2), PACLITAXEL TEVA doit être administré 24h après la doxorubicine. La posologie recommandée de PACLITAXEL TEVA est de 220 mg/m2 administrés par voie intraveineuse sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Lors d'association avec le trastuzumab, la posologie recommandée de PACLITAXEL TEVA est de 175 mg/m2 en administration intraveineuse sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure (voir rubrique 5.1). La perfusion de PACLITAXEL TEVA peut commencer le jour suivant la première dose de trastuzumab ou immédiatement après les doses suivantes de trastuzumab si la dose précédente de trastuzumab a été bien tolérée (les détails de la posologie du trastuzumab figurent dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de trastuzumab).
Traitement de deuxième intention du carcinome du sein
La posologie recommandée de PACLITAXEL TEVA est de 175 mg/m2 administrés sur une période de 3 heures, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.
Traitement du cancer bronchique non à petites cellules avancé (CBNPC)
La posologie recommandée de PACLITAXEL TEVA est de 175 mg/m2 administré sur une période de 3 heures, suivi de cisplatine à une posologie de 80 mg/m2, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure.
Traitement du Sarcome de Kaposi lié au SIDA
La posologie recommandée de PACLITAXEL TEVA est de 100 mg/m2 administrés en perfusion intraveineuse de 3 heures toutes les deux semaines.
Après la première cure, les doses de PACLITAXEL TEVA devront être ajustées selon la tolérance individuelle des patients.
PACLITAXEL TEVA ne doit pas être réadministré tant que le nombre de neutrophiles n'est pas supérieur ou égal à 1 000/mm3 et le nombre de plaquettes supérieur ou égal à 75 000/mm3.
Pour les patients présentant une neutropénie sévère (nombre de neutrophiles < 500/mm3 pendant 7 jours ou plus) ou une neuropathie périphérique sévère ou mucosite (grade 3 ou plus), la posologie devrait être réduite de 25 % à 75 mg/m² lors des cures suivantes (voir rubrique 4.4).
Ajustements posologiques pendant le traitement
Carcinome métastatique du sein (MBC), cancer de l'ovaire (MOC) et cancer bronchique non à petites cellules avancé (CBNPC)
Les cures de paclitaxel ne doivent pas être répétées jusqu'à ce que le nombre de neutrophiles soit au moins à 1 500 cellules/mm3 et la numération plaquettaire au moins à 100 000 cellules/mm3. Les patients ayant présenté une neutropénie sévère (polynucléaires neutrophiles < 500 cellules/mm3 durant une semaine ou plus) ou une neuropathie périphérique sévère au cours du traitement de paclitaxel devraient avoir leur dose réduite de 20 % (CBNPC et le traitement de première ligne du cancer de l'ovaire) ou 25 % (MBC et MOC) pour les cures ultérieures de paclitaxel. Les patients qui éprouvent une mucite (grade 2 ou plus) au cours du traitement de paclitaxel devraient avoir leur dose réduite de 25 % pour les cures suivantes de paclitaxel.
Patients présentant une insuffisance hépatique
Des études chez les patients présentant une insuffisance hépatique n’ont pas été effectuées. Les informations disponibles ne permettent pas de recommander un ajustement posologique chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubriques 4.4 et 5.2). Le paclitaxel ne doit pas être administré chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Patients présentant une insuffisance rénale
Des études chez des patients présentant une insuffisance rénale n'ont pas été effectuées et les données sont insuffisantes pour permettre des recommandations posologiques.
Population pédiatrique
Le paclitaxel n'est pas recommandé pour une utilisation chez les enfants de moins de 18 ans en raison du manque de données sur la sécurité et l'efficacité.
Mode d'administration
Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament
La solution à diluer pour perfusion doit être diluée avant utilisation (voir rubrique 6.6) et doit seulement être administrée par voie intraveineuse.
Patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Allaitement (voir rubrique 4.6).
Patients dont le nombre initial de neutrophiles est < 1 500/mm3 (< 1 000/mm3 pour les patients atteints de SK).
Dans le SK, patients présentant des infections graves concomitantes non contrôlées.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le paclitaxel contient de l'huile de ricin polyoxyéthylénée, qui peut causer des réactions allergiques.
Le paclitaxel doit être administré sous le contrôle d'un médecin ayant l'expérience des chimiothérapies anticancéreuses. Etant donné la possibilité de réactions d'hypersensibilité sévères, un équipement approprié pour y pallier doit être disponible.
Étant donnée la possibilité d'extravasation, il est recommandé de surveiller de près le site de la perfusion pour une éventuelle infiltration pendant l'administration du médicament.
Les patients doivent recevoir une prémédication à base de corticoïdes, antihistaminiques et antagonistes des récepteurs H2 pour prévenir les réactions d'hypersensibilité sévères (voir rubrique 4.2).
Le paclitaxel doit être administré avant le cisplatine en cas d'association (voir rubrique 4.5).
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité sévères caractérisées par une dyspnée nécessitant des bronchodilatateurs et une hypotension nécessitant un traitement, un angio-œdème et une urticaire généralisée, ont été observés chez moins de 1 % des patients traités par paclitaxel malgré l'administration de la prémédication. Il s'agit probablement de réactions liées à une libération d'histamine.
En cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité sévère, il convient d'arrêter immédiatement la perfusion de paclitaxel, d'instaurer un traitement symptomatique et de ne plus réadministrer ce produit au patient.
Des symptômes mineurs tels que bouffées de chaleur ou réactions cutanées ne nécessitent pas l'interruption du traitement.
Les patients doivent être étroitement surveillés pendant les premiers cycles de traitement. Des thérapies de soutien approprié devraient être facilement accessibles en cas d'une réaction d'hypersensibilité sévère.
Hématologie
La myélosuppression (essentiellement la neutropénie) est un effet toxique dose-limitant. De fréquents contrôles de la numération sanguine doivent donc être effectués. Le patient ne doit pas être retraité tant que le nombre de neutrophiles n'est pas ≥ 1 500/mm3 (≥ 1 000/mm3 pour les patients atteints de SK) et le nombre de plaquettes ≥ 100 000/mm3 (≥ 75 000/mm3 pour les patients atteints de SK). Dans le cadre d'une étude clinique sur le SK, la majorité des patients avaient reçu le facteur de croissance de la lignée granulocytaire (G-CSF).
Les patients avec une neutropénie sévère (< 500 cellules/mm3 durant 7 jours ou plus) durant une cure de paclitaxel ou une septicémie neutropénique devraient avoir leur posologie de paclitaxel réduite pour les cures suivantes de paclitaxel (voir rubrique 4.2).
Mucite
Une mucite modérée à grave est rare avec la dose recommandée et le schéma de paclitaxel. Toutefois, si le traitement doit être poursuivi en cas de réactions modérées ou sévères, la dose de paclitaxel doit être réduite pour les cures suivantes de traitement par paclitaxel (voir rubrique 4.2). Chez les patients atteints de SK, une mucite grave est rare. Si des réactions graves se produisent, la dose de paclitaxel doit être réduite de 25 %.
Troubles de la conduction cardiaque et arythmies
Des troubles sévères de la conduction cardiaque ont été rarement observés lors d'administration de paclitaxel en monothérapie. De légères modifications de l’électrocardiogramme ont été observées au cours de l’administration de paclitaxel. Il est déconseillé d’effectuer un monitoring cardiaque sauf chez les patients présentant d’importants troubles de la conduction cardiaque ou des arythmies. Si un trouble important de la conduction apparaît durant l'administration de paclitaxel, il faut instituer un traitement approprié et placer le patient sous monitoring cardiaque continu durant les cures suivantes de paclitaxel.
Hypotension, hypertension et bradycardie ont été observées durant l'administration de paclitaxel sans que ceci se traduise par l'apparition de symptômes et requière un traitement spécifique. En outre, lors des études menées avec le paclitaxel dans le cadre de MBC et de MOC, une tachycardie, des palpitations et une syncope ont été observées. Une surveillance fréquente des fonctions vitales est préconisée durant la perfusion de paclitaxel, notamment pendant la première heure. Des troubles sévères de la conduction cardiaque ont été observés plus fréquemment chez les patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) que chez ceux ayant un carcinome du sein ou de l'ovaire. Lors des études MBC et MOC, deux patients au total ont présenté une insuffisance cardiaque congestive de grade 4. Un seul cas d'insuffisance cardiaque liée au paclitaxel a été observé dans le cadre de l'étude clinique sur le SK associé au SIDA.
Lorsque le paclitaxel est utilisé en association avec la doxorubicine ou le trastuzumab dans le traitement initial du cancer du sein métastatique, une attention doit être portée au monitoring de la fonction cardiaque. Les patients susceptibles d'être traités avec le paclitaxel et ces associations, doivent bénéficier d'une évaluation cardiaque initiale incluant un historique, un examen clinique, un ECG, un échocardiogramme et/ou une scintigraphie cardiaque (MUGA). La surveillance de la fonction cardiaque doit être réévaluée durant le traitement (par exemple tous les trois mois). La surveillance peut permettre d'identifier les patients développant un dysfonctionnement cardiaque et le médecin traitant devra évaluer soigneusement la dose cumulée d'anthracycline administrée (mg/m2) pour décider de la fréquence de surveillance de la fonction ventriculaire. Lorsque les tests révèlent un dysfonctionnement cardiaque, même asymptomatique, le médecin traitant devra évaluer soigneusement le rapport bénéfice/risque au regard du risque potentiel de provoquer des séquelles cardiaques, incluant les séquelles cardiaques irréversibles. Si le traitement est poursuivi, la surveillance de la fonction cardiaque devra être plus fréquente (ex : tous les 1-2 cycles). Pour plus de détails se référer au résumé des caractéristiques du produit de trastuzumab ou doxorubicine.
Neuropathie
Bien que la neuropathie périphérique soit un effet indésirable fréquent, elle n'entraîne habituellement que des symptômes mineurs. En cas d'apparition de symptômes sévères, il est recommandé de réduire la dose de 20 % (25 % pour les patients atteints de SK) lors de toutes les cures suivantes de paclitaxel. Pour les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules, et pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire recevant un traitement en première intention, le paclitaxel administré en perfusion de 3 heures associé au cisplatine a pour résultat une plus grande incidence de la neurotoxicité sévère que les deux traitements en monothérapie et cyclophosphamide suivi de cisplatine.
Insuffisant hépatique
Chez des patients présentant un dysfonctionnement hépatique, le risque de toxicité est plus élevé, et plus spécifiquement en cas de myélosuppression de grade III à IV. Chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique léger, il n'a pas été mis en évidence que la toxicité du paclitaxel était augmentée lors de l'administration d'une perfusion sur une période de 3 heures. Lorsque la perfusion de paclitaxel est administrée sur une période plus longue chez des patients insuffisants hépatiques modérés ou sévères, une augmentation de la myélosuppression peut être observée.
Une étroite surveillance du développement de myélosuppression profonde doit être effectuée (voir rubrique 4.2). Les informations disponibles ne permettent pas de recommander un ajustement posologique chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique 5.2). Aucune donnée n'est disponible chez les patients présentant une cholestase sévère. Le paclitaxel ne doit pas être administré chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Gastrointestinal
De rares cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés, dont certains chez des patients n'ayant pas reçu de traitement antibiotique concomitant. Cette réaction doit être prise en compte dans le diagnostic différentiel des cas de diarrhée sévère ou persistante, survenant pendant ou peu de temps après le traitement par paclitaxel.
Autres
Dans la mesure où PACLITAXEL TEVA contient de l'éthanol (396 mg/mL), de possibles effets sur le SNC et autres devront être envisagés.
PACLITAXEL TEVA contient de l'huile de ricin polyéthylénée pouvant induire des réactions d'hypersensibilité sévères.
Des précautions spéciales doivent être prises afin d'éviter une administration intra-artérielle de paclitaxel. En effet, de sévères réactions tissulaires ont été observées chez l'animal lors d'administrations intra-artérielles, au cours d'études de tolérance locale après une administration intra-artérielle.
PACLITAXEL TEVA en association avec une radiothérapie du poumon, quel que soit leur ordre chronologique, est susceptible de contribuer au développement d'une pneumonie interstitielle.
Le paclitaxel a montré des effets tératogènes, embryotoxiques et mutagènes dans de nombreux systèmes expérimentaux. Par conséquent les patients masculins et féminins en âge de procréer, et/ou leurs partenaires, doivent utiliser des contraceptifs pendant au moins 6 mois après le traitement avec le paclitaxel.
Chez les patients atteints de SK, les cas d'inflammation sévère des muqueuses sont rares. En cas de survenue de réactions sévères, la posologie de PACLITAXEL TEVA doit être réduite de 25 %.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude clinique formelle d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec le paclitaxel.
La clairance du paclitaxel n'est pas affectée par la prémédication à base de cimétidine.
Dans le traitement de première intention du cancer de l'ovaire, le paclitaxel doit être administré avant le cisplatine. Lorsque le paclitaxel est administré avant le cisplatine, le profil de tolérance du paclitaxel correspond à celui rapporté dans le cas d'une utilisation en monothérapie. Lorsque le paclitaxel est administré après le cisplatine, les patients présentent une myélosuppression plus profonde et une diminution d'environ 20 % de la clairance au paclitaxel. Les patients traités par paclitaxel et cisplatine peuvent présenter un risque accru d'atteinte rénale comparé au traitement par le cisplatine en monothérapie dans les cancers gynécologiques.
Du fait que l'élimination de la doxorubicine et de ses métabolites actifs peut être réduite lorsque l'administration de paclitaxel et doxorubicine est faite de façon rapprochée, le paclitaxel utilisé comme traitement initial du cancer du sein métastatique devrait être administré 24h après la doxorubicine (voir rubrique 5.2).
Le paclitaxel est partiellement métabolisé par les isoenzymes du cytochrome P450, CYP2C8 et CYP3A4. Par conséquent, en l’absence d’étude pharmacocinétique d’interactions médicamenteuses, il convient d’être prudent lors de l’administration de paclitaxel en association avec des médicaments inhibiteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (kétoconazole et autres antifongiques imidazolés, érythromycine, fluoxétine, gemfibrozil, clopidogrel, cimétidine, ritonavir, saquinavir, indinavir et nelfinavir), car la toxicité du paclitaxel peut augmenter étant donné l’augmentation de l’exposition au paclitaxel. L’administration de paclitaxel en association avec des médicaments inducteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz, névirapine) n’est pas recommandée, car l’efficacité peut être compromise étant donné la diminution de l’exposition au paclitaxel.
Des études menées sur des patients atteints de SK et prenant de nombreux médicaments concomitants démontrent que la clairance systémique du paclitaxel a été beaucoup plus faible en présence de nelfinavir et de ritonavir, mais pas avec l'indinavir. Les informations disponibles sur les interactions avec d'autres inhibiteurs de protéase demeurent insuffisantes. De fait, des précautions doivent être prises lors de l'administration du paclitaxel à des patients recevant un traitement concomitant par des inhibiteurs de protéase.
Une dose de 220 mg/m2 de ce médicament administrée à un adulte de 70 kg entraînerait une exposition à 373 mg/kg d'éthanol susceptible de provoquer une augmentation de l'alcoolémie d’environ 60 mg/100 ml.
Ce médicament étant généralement administré lentement sur une durée de 3 heures, les effets de l'alcool pourraient être réduits.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Le paclitaxel à la dose IV de 0,6 mg/kg/jour a entraîné une toxicité sur la fonction de reproduction et le développement fœtal chez le rat. Le paclitaxel s'est révélé embryotoxique et fœtotoxique chez le lapin, et a diminué la fertilité chez le rat.
Il n'existe aucune donnée pertinente sur l'utilisation de paclitaxel chez la femme enceinte. Comme les autres agents cytotoxiques, le paclitaxel est susceptible d'être toxique pour le fœtus. Le paclitaxel est donc contre-indiqué pendant la grossesse. Il doit être déconseillé aux patientes de débuter une grossesse pendant le traitement par paclitaxel. En cas de grossesse, la patiente doit en informer immédiatement son médecin traitant.
Le passage du paclitaxel dans le lait maternel n'est pas connu. Le paclitaxel est contre-indiqué pendant la période d'allaitement. L'allaitement doit être interrompu pendant la durée du traitement par paclitaxel.
Fertilité
Les patients masculins doivent être informés des possibilités de cryoconservation de sperme avant le traitement étant donné que le paclitaxel peut provoquer une stérilité définitive.
Les femmes et les hommes en âge de procréer et/ou leurs partenaires doivent utiliser des méthodes de contraception pendant au moins 6 mois après la fin du traitement par paclitaxel.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Sauf indication contraire, les points abordés ci-après font référence aux données de tolérance recueillies auprès de 812 patients atteints de tumeurs solides et traités en monothérapie par du paclitaxel dans le cadre d'études cliniques. Dans la mesure où la population des patients atteints de SK est très spécifique, un chapitre à part centré sur une étude clinique incluant 107 patients est présenté à la fin de cette rubrique.
La fréquence et la sévérité des effets indésirables sont généralement identiques, sauf autrement mentionnés, entre les patients recevant du paclitaxel pour le traitement du carcinome de l'ovaire, du carcinome du sein ou du cancer bronchique non à petites cellules. Aucune des toxicités observées n'est clairement influencée par l'âge.
La myélosuppression est l'effet indésirable le plus fréquent du paclitaxel. Une neutropénie sévère (< 500 cellules/mm3) a été observée chez 28 % des patients sans être associée à des épisodes fébriles. 1 % seulement des patients a présenté une neutropénie sévère pendant 7 jours ou plus. Une thrombopénie a été rapportée chez 11 % des patients. 3 % de ces patients ont présenté un nadir plaquettaire < 50 000/mm3, et ce, au moins une fois au cours de l'étude. 64 % des patients ont présenté une anémie, considérée comme sévère (Hb < 5 mmol/l) chez seulement 6 % d'entre eux. L'incidence et la sévérité de l'anémie sont fonction du taux d'hémoglobine avant traitement.
Les neurotoxicités, principalement les neuropathies périphériques, semblent être plus fréquentes et sévères avec une perfusion de 175 mg/m2 sur 3 heures (85 % de neurotoxicité, 15 % de sévères) qu'avec une perfusion de 135 mg/m2 sur 24 heures (25 % de neuropathies périphériques, 3 % de sévères) lorsque le paclitaxel est associé au cisplatine. On observe une augmentation apparente de l'incidence des neurotoxicités sévères chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules et chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire, traitées par paclitaxel sur 3 heures, suivi de cisplatine. Une neuropathie périphérique peut survenir à la suite de la première cure de paclitaxel et s'aggraver lors des cures suivantes. En outre, il a été démontré que les neuropathies périphériques peuvent persister au-delà de 6 mois après l’arrêt du paclitaxel. La neuropathie périphérique a motivé l'arrêt du traitement dans quelques cas. Les troubles sensitifs ont habituellement régressé ou disparu quelques mois après la fin du traitement. Une neuropathie préexistante résultant de thérapies antérieures ne contre-indique pas le traitement par paclitaxel.
Des myalgies et arthralgies ont affecté 60 % des patients et ont été considérées comme sévères chez 13 % d'entre eux.
Des réactions d'hypersensibilité sévères, parfois fatales (hypotension nécessitant un traitement, angio-œdème, détresse respiratoire nécessitant un traitement bronchodilatateur, ou urticaire généralisée) sont survenues chez 2 patients (< 1 %). Des réactions d'hypersensibilité mineures ont été observées chez 34 % des patients (17 % des cures administrées).
Ces réactions d'hypersensibilité mineures, principalement bouffées vasomotrices et rash, n'ont pas nécessité de mesures thérapeutiques spécifiques, ni d'arrêt du traitement par paclitaxel.
Des réactions au site d'injection durant l'administration intraveineuse peuvent conduire à des œdèmes localisés, des douleurs, un érythème et une induration ; selon les cas, une extravasation peut conduire à une cellulite. Des cas d'escarres cutanés et/ou de desquamation peuvent aussi apparaître. Une décoloration de la peau peut aussi apparaître. Une récurrence de réactions cutanées au site précédent d'extravasation après administration de paclitaxel à un autre endroit, c'est-à-dire un « rappel », a été rarement rapportée. Il n'est pas connu, à ce jour, de traitement spécifique des réactions d'extravasation.
Dans certains cas, le début de la réaction au site d'injection se produit suite à une perfusion prolongée ou est retardée d’une semaine à 10 jours.
Des cas de coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), souvent associés à une septicémie ou une défaillance multiviscérale, ont été rapportés.
Une alopécie d’apparition soudaine a été observée chez 87 % des patients. Une perte de cheveux prononcée ≥ 50 % est attendue chez la majorité des patients présentant une alopécie.
Le tableau ci-après dresse une liste des effets indésirables, quelle qu’en soit la gravité, survenus lors de l’administration de paclitaxel en monothérapie en perfusion de 3 heures dans un schéma métastatique (286 patients traités dans les études cliniques du paclitaxel et 812 patients traités dans d’autres études cliniques) et des effets indésirables issus de l’expérience post-commercialisation*. Ces derniers peuvent être attribués au paclitaxel, quel que soit le schéma thérapeutique.
La fréquence des effets indésirables listés ci-après est définie à l'aide de la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, ces effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité :
Infections et infestations :
Très fréquent : infection (principalement infections urinaires et respiratoires hautes incluant herpès simplex, candidose orale, pharyngite, rhinite), avec cas d'issue fatale rapportés
Fréquent : syndrome grippal
Peu fréquent : infection sévère, choc septique
Rare*: pneumonie, péritonite, septicémie
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très fréquent : myélosuppression, neutropénie sévère, anémie, thrombopénie, leucopénie sévère, saignement
Fréquent : fièvre, neutropénie
Peu fréquent : anémie sévère
Rare* : neutropénie fébrile
Très rare*: leucémie myéloïde aigüe, syndrome myélodysplasique
Affections du système immunitaire :
Très fréquent : réactions d'hypersensibilité mineures (principalement bouffées vasomotrices et éruption cutanée transitoire)
Peu fréquent : hypersensibilité (retardée), réactions d'hypersensibilité importantes nécessitant un traitement (par exemple hypotension, œdème de Quincke, détresse respiratoire, urticaire généralisée, frissons, douleur du dos, douleur thoracique, tachycardie, douleur abdominale, douleurs aux extrémités, diaphorèse et hypertension)
Rare* : réactions anaphylactiques
Très rare* : choc anaphylactique (incluant hypersensibilité fatale)
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très fréquent* : anorexie
Peu fréquent : prise ou perte de poids
Fréquence indéterminée : syndrome de lyse tumorale
Affections psychiatriques :
Très rare* : état confusionnel
Affections du système nerveux :
Très fréquent : neurotoxicité (principalement : neuropathie périphérique, pouvant persister au-delà de 6 mois après l’arrêt du paclitaxel), paresthésie, somnolence
Fréquent : dépression, sévère neuropathie (principalement périphérique), nervosité, insomnie, pensées anormales, hypokinésie, anomalie de la marche, hypoesthésie, modification du goût
Rare* : neuropathie des nerfs moteurs (avec une faiblesse distale résultante mineure),
Très rare*: neuropathie du système autonome (résultant en un iléus paralytique et une hypotension orthostatique), crises épileptiques tonico-cloniques, convulsions, encéphalopathie, vertiges, céphalées, ataxie
Affections oculaires :
Peu fréquent : sécheresse des yeux, amblyopie, atteinte du champ de vision
Très rare*: troubles du nerf optique et/ou de la vue (scotome scintillant), plus particulièrement chez les patients ayant reçu des doses supérieures à celles recommandées
Fréquence indéterminée : œdème maculaire, photopsie, corps flottants du vitré
Affections de l'oreille et du labyrinthe :
Très rare* : ototoxicité, perte de l'ouïe, acouphènes, vertige
Affections cardiaques :
Fréquent : bradycardie, tachycardie, palpitations, syncope
Peu fréquent : Insuffisance cardiaque congestive, infarctus du myocarde, bloc auriculo-ventriculaire et syncope, cardiomyopathie, tachycardie ventriculaire asymptomatique, tachycardie à rythme bigéminé
Rare : insuffisance cardiaque
Très rare*: fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire
Affections vasculaires :
Très fréquent : hypotension
Fréquent : vasodilatation (bouffées)
Peu fréquent : hypertension, thrombose, thrombophlébite
Très rare* : choc
Fréquence indéterminée* : phlébite
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent : épistaxis
Rare*: dépression respiratoire, embolie pulmonaire, fibrose pulmonaire, pneumonie interstitielle, dyspnée, épanchement pleural
Très rare* : toux, hypertension pulmonaire
Affections gastro-intestinales :
Très fréquent : nausées, vomissements, diarrhée, inflammation des muqueuses, stomatite, douleurs abdominales
Fréquent : bouche sèche, ulcération buccale, melaena, dyspepsie.
Rare* : obstruction intestinale, perforation intestinale, colite ischémique, pancréatite aiguë
Très rare* : thrombose mésentérique, colite pseudomembraneuse, colite neutropénique, entérocolite nécrosante, ascite, œsophagite, constipation
Affections hépatobiliaires :
Très rare*: nécrose hépatique, encéphalopathie hépatique (avec cas d'issue fatale rapportés pour ces deux effets)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Très fréquent : alopécie
Fréquent : modifications transitoires et légères des ongles et de la peau, sécheresse cutanée, acné
Peu fréquent : décoloration des ongles ou du lit unguéal
Rare* : prurit, éruption cutanée transitoire, érythème
Très rare* : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, érythème multiforme, dermatite exfoliative, urticaire, onycholyse (les patients sous traitement doivent protéger leurs pieds et leurs mains avec une protection solaire), folliculite
Fréquence indéterminée : sclérodermie, érythrodysesthésie palmo-plantaire*
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Très fréquent : arthralgie, myalgie
Fréquent : douleurs osseuses, crampes dans les jambes, myasthénie, douleurs dorsales.
Fréquence indéterminée* : lupus érythémateux systémique
Affections du rein et des voies urinaires :
Fréquent : dysurie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Très fréquent : asthénie, douleur, œdème périphérique et de la face
Fréquent : réactions légères au site d'injection (incluant œdème localisé, douleur, érythème, induration ; décoloration ou gonflement de la peau dans certains cas, une extravasation pouvant conduire à une cellulite, fibrose cutanée et nécrose cutanée), douleurs thoraciques, frissons
Rare*: asthénie, pyrexie, déshydratation, œdème, malaise
Investigations :
Fréquent : élévation importante des ASAT (SGOT), élévation importante des phosphatases alcalines
Peu fréquent : élévation importante de la bilirubine
Rare*: augmentation de la créatininémie
*Comme rapporté lors de la surveillance post-commercialisation du paclitaxel.
Chez les patientes présentant un cancer du sein traitées par paclitaxel en traitement adjuvant après AC, une atteinte des nerfs neurosensitifs, des réactions d'hypersensibilité, une arthralgie/myalgie, une anémie, une infection, une fièvre, des nausées/vomissements et une diarrhée ont été plus souvent rapportés que chez les patientes recevant le traitement AC seul. Cependant, la fréquence de ces effets était identique à celle des effets ci-dessus rapportés lors de l'usage de paclitaxel en monothérapie.
Traitement en association
Les points abordés ci-après font référence aux deux principaux essais cliniques de traitement de première intention du cancer de l'ovaire (paclitaxel + cisplatine : plus de 1 050 patientes), deux essais de phase III portant sur le traitement de première intention du cancer du sein métastatique : l'un sur l'association avec doxorubicine (paclitaxel + doxorubicine : 267 patientes), l'autre sur l'association avec trastuzumab (analyse prévue en sous-groupe paclitaxel + trastuzumab : 188 patientes) et deux essais de phase III portant sur le traitement du cancer bronchique non à petites cellules avancé, ou CBNPC, (paclitaxel + cisplatine : plus de 360 patients) (voir rubrique 5.1).
Administré en perfusion de 3 heures en chimiothérapie de première intention du cancer de l'ovaire, les neurotoxicités, arthralgies/myalgies et hypersensibilités rapportées étaient plus fréquentes et plus sévères chez les patients traités par paclitaxel suivi de cisplatine que chez les patients traités par cyclophosphamide suivi de cisplatine. Les myélosuppressions semblent moins fréquentes et moins sévères avec le paclitaxel en perfusion de 3 heures suivi de cisplatine qu'avec le cyclophosphamide suivi de cisplatine.
Au cours du traitement de première intention du cancer du sein métastatique, anémie, neutropénie, neuropathie périphérique, arthralgie/myalgie, asthénie, fièvre et diarrhée ont été plus fréquemment rapportées et de façon plus sévère avec paclitaxel (220 mg/m2) administré en perfusion de 3h, 24h après doxorubicine (50 mg/m2), qu'avec le protocole standard FAC (5-FU 500 mg/m2, doxorubicine 50 mg/m2, cyclophosphamide 500 mg/m2). Les nausées et vomissements semblaient être moins fréquents et sévères avec l'association paclitaxel (220 mg/m2) / doxorubicine (50 mg/m2) par rapport au protocole standard FAC. L'usage de corticoïdes dans le bras paclitaxel/doxorubicine a pu contribuer à diminuer la fréquence et la sévérité des nausées et vomissements.
Lors de l'administration de paclitaxel en perfusion de 3 heures en association avec le trastuzumab en traitement de première intention de patientes atteintes de carcinome du sein métastatique, les évènements suivants (quel que soit leur lien avec paclitaxel ou le trastuzumab) ont été rapportés plus fréquemment qu'avec paclitaxel administré seul : insuffisance cardiaque (8 % versus 1 %), infection (46 % versus 27 %), frissons (42 % versus 4 %), fièvre (47 % versus 23 %), toux (42 % versus 22 %), éruption cutanée transitoire (39 % versus 18 %), arthralgie (37 % versus 21 %), tachycardie (12 % versus 4 %), diarrhée (45 % versus 30 %), hypertonie (11 % versus 3 %), épistaxis (18 % versus 4 %), acné (11 % versus 3 %), herpès simplex (12 % versus 3 %), blessure accidentelle (13 % versus 3 %), insomnie (25 % versus 13 %), rhinite (22 % versus 5 %), sinusite (21 % versus 7 %), et réaction au site d'injection (7 % versus 1 %). Ces différences de fréquence, pourraient pour certaines résulter de l'augmentation du nombre et de la durée des traitements par l'association paclitaxel/trastuzumab versus paclitaxel administré seul. La fréquence de l'observation des effets sévères a été similaire pour l'association paclitaxel/trastuzumab et le paclitaxel administré seul.
Lors de l'association de paclitaxel et doxorubicine dans le traitement du carcinome métastatique du sein, des anomalies de la contraction cardiaque (≥ 20 % de réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche) ont été observées chez 15 % des patientes contre 10 % sous un traitement FAC classique. Une insuffisance cardiaque congestive a été observée à < 1 % dans le bras paclitaxel/doxorubicine et dans le bras FAC classique.
Suite à l'administration de trastuzumab en association avec le paclitaxel chez des patientes préalablement traitées par les anthracyclines, il a été observé une augmentation de la fréquence et de la sévérité du dysfonctionnement cardiaque comparé aux patientes traitées par le paclitaxel seul (Classe I/II de la New York Heart Association (NYHA) : 10 % versus 0 % ; Classe III/IV : 2 % versus 1 %) et rarement une issue fatale (voir résumé des caractéristiques du produit de trastuzumab). A part ces cas rares, les patientes ont réagi à un traitement médical approprié.
Dans huit essais cliniques publiés (8 essais de phase III) incluant 4 735 patients atteints de cancer de l'ovaire avancé et dans douze essais cliniques publiés (une grande phase II et onze essais de phase III) incluant 4 315 patients atteints de CBNPC traités avec le paclitaxel et des régimes contenant du platine, des effets indésirables semblables ont été observés par rapport à un seul agent de traitement de paclitaxel. De plus, des iléus, des effets sur la clairance de la créatinine, des électrolytes anormaux (par exemple, hyponatrémie, hypomagnésémie), une hyperglycémie, une toux et une pneumonie sont survenus très rarement.
Des cas de pneumopathie radique ont été rapportés chez des patients recevant une radiothérapie concomitante.
Sarcome de Kaposi lié au SIDA
Selon les données issues d'une étude clinique incluant 107 patients traités avec 100 mg/m² de paclitaxel administré durant une perfusion de 3 heures comme chimiothérapie de seconde intention, à l'exception des effets indésirables hématologiques et hépatiques (voir ci-dessous), la fréquence et la gravité des effets indésirables sont généralement similaires entre les patients atteints de SK et les patients sous paclitaxel en monothérapie pour d'autres tumeurs solides.
Troubles du système sanguin et lymphatique
La myélosuppression a été l'effet toxique dose-limitant le plus important. La neutropénie représente la toxicité hématologique la plus importante. Lors de la première cure du traitement, une neutropénie sévère (< 500 cellules/mm3) a été observée chez 20 % des patients. Durant toute la durée du traitement, une neutropénie sévère a été observée chez 39 % des patients. 41 % des patients ont présenté une neutropénie sévère pendant plus de 7 jours et 8 % des patients ont présenté une neutropénie sévère pendant 30 à 35 jours. Chez tous les patients ayant été suivis, la neutropénie a disparu en 35 jours. L'incidence de la neutropénie de grade 4 durant 7 jours ou plus a été de 22 %.
Une neutropénie fébrile liée au paclitaxel a été rapporté chez 14 % des patients et dans 1,3 % des cures.
Lors de l'administration de paclitaxel, il y a eu 3 épisodes septiques (2,8 %) liés au médicament qui se sont avérés fatals.
Une thrombopénie a été observée chez 50 % des patients ; elle était sévère (< 50 000 cellules/mm3) chez 9 %. Seulement 14 % ont présenté une diminution du nombre des plaquettes < 75 000 cellules/mm3, au moins une fois lors du traitement. Des hémorragies liées au paclitaxel ont été rapportées chez moins de 3 % des patients mais elles ont été localisées.
Une anémie (Hb < 11 g/dl) a été observée chez 61 % des patients ; elle était sévère ((Hb < 8 g/dl) chez 10 %. Des transfusions de globules rouges ont été nécessaires chez 21 % des patients.
Troubles hépatobiliaires
Parmi les patients (> 50 % recevant des inhibiteurs de protéase) avec une fonction hépatique initiale normale, respectivement 28 %, 43 % et 44 % des patients ont eu une augmentation de la bilirubine, de la phosphatase alcaline et d'ASAT (SGOT). Les augmentations étaient sévères dans 1 % des cas pour chacun de ces paramètres.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Il n'existe pas d'antidote connu en cas de surdosage en paclitaxel. En cas de surdosage, le patient doit être étroitement surveillé. Le traitement doit être orienté sur les toxicités majeures attendues qui sont dépression médullaire, neuropathie périphérique et mucite. Les surdosages dans la population pédiatrique peuvent être associés à une toxicité aiguë à l’éthanol.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTINEOPLASIQUES/TAXANES, code ATC : L01CD01.
Mécanisme d’action
Le paclitaxel est un nouvel agent antimicrotubules ; il stimule l'assemblage des dimères de tubuline en microtubules et stabilise les microtubules en empêchant leur dépolymérisation. Cette stabilité inhibe la réorganisation dynamique normale du réseau de microtubules, un phénomène essentiel aux fonctions vitales des cellules au cours de l'interphase et de la mitose. De plus, le paclitaxel induit la formation anormale de groupements ou de faisceaux de microtubules pendant toute la durée du cycle cellulaire, et la constitution de multiples asters de microtubules pendant la mitose.
Efficacité et sécurité clinique
En traitement de première intention du cancer de l'ovaire, la tolérance et l'efficacité du paclitaxel ont été évaluées lors de deux essais majeurs, randomisés, contrôlés (vs cyclophosphamide 750 mg/m2/cisplatine 75 mg/m2). Dans l'essai Intergroupe (BMS CA 139-209), plus de 650 patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire (stades IIb-c, III ou IV) ont reçu un maximum de 9 cycles de traitement de paclitaxel (175 mg/m2 pendant 3 heures) suivi de l'administration de cisplatine (75 mg/m2) ou de comparateur. L'autre essai majeur (GOG-111/BMS CA139-022) a évalué un maximum de 6 cycles de traitement paclitaxel (135 mg/m2 pendant 24 heures) suivi de l'administration de cisplatine (75 mg/m2) ou de comparateur sur plus de 400 patientes présentant un cancer primitif de l'ovaire (stades III/IV) avec une maladie résiduelle (> 1 cm) après laparotomie à visée diagnostique (staging), ou des métastases à distance. Bien que les 2 posologies différentes de paclitaxel n'aient pas été comparées entre elles directement, dans les 2 essais, les patientes traitées avec du paclitaxel en association avec le cisplatine ont présenté un taux de réponse significativement plus élevé, des temps jusqu'à progression et temps de survie plus longs, comparés aux traitements standards. Des neurotoxicités et des arthralgies/myalgies plus importantes mais des myélosuppressions réduites ont été observées chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avancé et traitées par paclitaxel/cisplatine pendant 3 heures par rapport aux patientes ayant reçu du cyclophosphamide/cisplatine.
En traitement adjuvant du carcinome du sein, 3 121 patientes présentant un carcinome du sein avec envahissement ganglionnaire ont reçu un traitement adjuvant par paclitaxel ou n'ont pas reçu de chimiothérapie après avoir reçu quatre cures de doxorubicine et cyclophosphamide (CALGB 9344, BMS CA 139-223). La médiane de suivi a été de 69 mois. Globalement, les patientes recevant paclitaxel ont présenté une réduction significative du risque de récidive de la maladie de 18 % comparé aux patientes recevant AC seul (p = 0,0014) ainsi qu'une réduction significative du risque des décès de 19 % (p = 0,0044) comparé aux patientes recevant AC seul. Les analyses rétrospectives ont montré un bénéfice dans tous les sous-groupes de patientes. Chez des patientes présentant une tumeur avec récepteur hormonal négatif/inconnu, le risque de récidive de la maladie a été réduit de 28 % (IC à 95 % : 0,59-0,86). Dans le sous-groupe de patientes présentant une tumeur avec récepteur hormonal positif, le risque de récidive de la maladie a été réduit de 9 % (IC à 95 % : 0,78-1,07).
Cependant, le schéma de l'étude n'a pas permis d'évaluer l'effet d'une prolongation du traitement par AC au-delà de 4 cures.
On ne peut pas exclure sur la base de cette étude seule, que les effets observés puissent être en partie liés à la différence de durée de traitement entre les deux bras (AC 4 cures ; AC + paclitaxel 8 cures). Donc, le traitement adjuvant par paclitaxel doit être considéré comme une alternative à une prolongation de traitement par AC.
Dans une seconde grande étude clinique dans le traitement adjuvant du cancer du sein avec envahissement ganglionnaire (NSABP B-28, BMS CA139-270) présentant un schéma similaire, 3 060 patientes ont été randomisées pour recevoir ou non 4 cures de paclitaxel à une posologie plus élevée de 225 mg/m2 après 4 cures d'AC. A une médiane de suivi de 64 mois, les patientes recevant paclitaxel ont présenté une réduction significative du risque de récidive de la maladie de 17 % comparé aux patientes recevant AC seul (p = 0,006). Les patientes traitées par paclitaxel ont présenté une réduction du risque de décès de 7 % (IC à 95 % : 0,78-1,12). Toutes les analyses en sous-groupe ont été en faveur du bras paclitaxel. Dans cette étude, les patientes présentant une tumeur avec récepteur hormonal positif ont présenté une réduction du risque de récidive de la maladie de 23 % (IC à 95 % : 0,6-0,92). Dans le sous-groupe de patientes présentant une tumeur avec récepteur hormonal négatif, la réduction du risque de récidive a été de 10 % (IC à 95 % : 0,7-1,11).
En traitement de première intention du carcinome métastatique du sein, la tolérance et l'efficacité de paclitaxel ont été évaluées lors de deux essais pivots de phase III, randomisés, contrôlés et en ouvert.
Dans la première étude (BMS CA139-278), l'association de doxorubicine en bolus (50 mg/m2) suivi 24h après par paclitaxel (220 mg/m2 en perfusion sur 3h) (AT), a été comparée avec un traitement FAC classique (5-FU 500 mg/m2, doxorubicine 50 mg/m2, cyclophosphamide 500 mg/m2), les deux traitements ayant été administrés toutes les 3 semaines pendant 8 cures. Dans cette étude randomisée, ont été incluses 267 patientes atteintes d'un carcinome métastatique du sein, n'ayant pas reçu de chimiothérapie au préalable ou ayant reçu seulement une chimiothérapie ne comportant pas d'anthracycline en traitement adjuvant. Les résultats ont montré une différence significative du temps jusqu'à progression pour les patientes recevant de l'AT comparées à celles recevant le traitement FAC (8,2 mois versus 6,2 mois ; p = 0,029). La médiane de survie était en faveur de paclitaxel/doxorubicine versus FAC (23,0 versus 18,3 mois ; p = 0,004).
Dans le bras AT et FAC, 44 % et 48 % des patientes respectivement ont reçu une chimiothérapie complémentaire comprenant des taxanes dans 7 % et 50 % des cas respectivement. Le taux de réponse objective a été significativement plus élevé dans le bras AT comparé au bras FAC (68 % versus 55 %). Les réponses complètes ont été constatées chez 19 % des patientes dans le bras paclitaxel/doxorubicine versus 8 % des patientes dans le bras FAC. Tous les résultats d'efficacité ont été confirmés par une revue indépendante en aveugle.
Dans la deuxième étude pivot, la tolérance et l'efficacité de paclitaxel et de trastuzumab ont été évaluées lors d'une analyse planifiée de sous-groupe (patientes atteintes d'un carcinome métastatique du sein et ayant reçu des anthracyclines en traitement adjuvant) lors de l'étude HO648g. L'efficacité du trastuzumab en association avec le paclitaxel n'a pas été prouvée chez les patientes n'ayant pas reçu des anthracyclines en traitement adjuvant.
L'association de trastuzumab (4 mg/kg dose de charge puis 2 mg/kg/semaine) et paclitaxel (175 mg/m2) en perfusion de 3 heures toutes les 3 semaines a été comparée au paclitaxel (175 mg/m2) administré seul en perfusion de 3 heures toutes les 3 semaines chez 188 patientes présentant un carcinome métastatique du sein avec surexpression HER2 (classée 2+ ou 3+ par immunohistochimie) et ayant été préalablement traitées par des anthracyclines. Paclitaxel a été administré toutes les trois semaines pendant au moins 6 cycles de traitement tandis que le trastuzumab a été administré une fois par semaine jusqu'à progression de la maladie.
L'étude a démontré un bénéfice significatif pour l'association trastuzumab/paclitaxel en ce qui concerne le temps jusqu'à progression (6,9 versus 3,0 mois), le taux de réponse (41 % versus 17 %), et la durée de la réponse (10,5 versus 4,5 mois) comparés au paclitaxel administré seul.
Le dysfonctionnement cardiaque a été la toxicité la plus significative observée pour l'association trastuzumab/paclitaxel (voir rubrique 4.8).
Le paclitaxel à la dose de 175 mg/m2 suivi par le cisplatine à la dose de 80 mg/m2 a été évalué au cours de deux essais randomisés de phase III sur le cancer bronchique non à petites cellules avancé (367 patients ont reçu du paclitaxel). Dans l'un il était comparé à un traitement avec le cisplatine à une posologie de 100 mg/m2, dans l'autre le téniposide à la dose de 100 mg/m2 suivi par le cisplatine à la dose de 80 mg/m2 utilisé comme comparateur (367 patients ont reçu le comparateur). Les résultats dans chacun des essais étaient équivalents. Pour le premier critère d'évaluation de la mortalité, il n'y a pas eu de différence significative entre le bras paclitaxel et le comparateur (durée médiane de survie : 8,1 et 9,5 mois avec paclitaxel, 8,6 et 9,9 mois pour le comparateur). De même, pour le délai de survie sans progression, il n'y a pas eu de différence significative entre les traitements. Il y a eu un bénéfice significatif en termes de taux de réponse clinique. Les résultats sur la qualité de vie laissent suggérer un bénéfice pour le traitement à base de paclitaxel en termes de perte d'appétit et mettent clairement en évidence l'infériorité du traitement à base de paclitaxel en termes de neuropathie périphérique (p < 0,008).
Lors du traitement du sarcome de Kaposi lié au SIDA, la tolérance et l'efficacité de paclitaxel ont été étudiées dans une étude non comparative chez des patients atteints de sarcome de Kaposi avancé traités antérieurement par chimiothérapie systémique. Le critère principal était la meilleure réponse tumorale. Sur les 107 patients de l'étude, 63 étaient considérés comme résistants aux anthracyclines liposomales. Ce sous-groupe a été considéré pour constituer la population cible. Le taux global de succès (réponse complète / partielle) après 15 cycles de traitement était de 57 % (IC de 44 à 70 %) chez les patients résistant aux anthracyclines liposomales. Plus de 50 % des réponses étaient observées après les 3 premiers cycles. Chez les patients résistant aux anthracyclines liposomales, les taux de réponse étaient comparables pour les patients qui n'avaient jamais reçu un inhibiteur de protéase (55,6 %) et pour ceux qui avaient reçu un inhibiteur de protéase au moins 2 mois avant le traitement par paclitaxel (60,9 %). Le temps moyen jusqu'à la progression était de 468 jours (IC à 95 % 257-NE) dans la population cible. La médiane de survie n'a pas pu être évaluée mais la borne inférieure de l'intervalle de confiance à 95 % était de 617 jours dans la population cible.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration intraveineuse, la concentration plasmatique de paclitaxel diminue en suivant une courbe biphasique.
La pharmacocinétique du paclitaxel a été déterminée pour une période de perfusion de 3 heures et de 24 heures, et des doses de 135 et 175 mg/m2. La demi-vie terminale moyenne du produit a été estimée à des valeurs situées entre 3,0 et 52,7 heures et la moyenne de la clairance corporelle totale, dérivée d'un modèle non compartimental, a varié entre 11,6 et 24 l/h/m2. La clairance corporelle totale semble diminuer en présence de grande concentration plasmatique de paclitaxel.
Son volume moyen de distribution à l'état d'équilibre se situe dans un intervalle variant de 198 à 688 l/m2, ce qui témoigne de l'importance de la diffusion extravasculaire et/ou de la fixation tissulaire du paclitaxel. Lors d'une perfusion de 3 heures, une augmentation de doses a montré une pharmacocinétique non linéaire. Avec une augmentation de 30 % des doses, de 135 à 175 mg/m2, les valeurs de la Cmax et de l’ASC augmentaient respectivement de 75 % et de 81 %.
Absorption
Après administration intraveineuse d'une dose de 100 mg/m2 en perfusion de 3 heures chez 19 patients atteints du sarcome de Kaposi, les valeurs moyennes de Cmax étaient de 1 530 ng/mL (761 - 2 860 ng/mL) et les valeurs moyennes de l’ASC étaient de 5 619 ng.h/mL (2 609 - 9 428 ng.h/mL). La clairance était de 20,6 l/h/m2 (11 - 38) et le volume de distribution était de 291 l/m2 (121 - 638). La demi-vie d'élimination finale était en moyenne de 23,7 heures (12 - 33).
La variabilité intrapatient lors de l'exposition systémique au paclitaxel était minimale. Il n'a pas été mis en évidence d'accumulation de paclitaxel lors de l'administration de multiples cures.
Distribution
Les études effectuées in vitro sur des protéines sériques humaines ont montré que le taux de liaison protéique moyen était de 89 à 98 %. En présence de cimétidine, ranitidine, dexaméthasone ou diphénhydramine, la fixation protéique du paclitaxel n'était pas affectée.
Biotransformation et élimination
Les modalités d'élimination du paclitaxel chez l'Homme ne sont pas entièrement connues. Le taux d'élimination urinaire moyen cumulé du médicament sous forme inchangée a varié en moyenne entre 1,3 % et 12,6 % de la dose reçue, indiquant l'importance de la clairance extrarénale. Le métabolisme hépatique et l'élimination biliaire semblent constituer le principal mécanisme d'élimination du paclitaxel. Il apparaît que le paclitaxel est principalement métabolisé par les enzymes du cytochrome P450. Après administration de paclitaxel radiomarqué, la radioactivité retrouvée au niveau des fèces correspondait à une excrétion moyenne de 26 % sous forme de 6α-hydroxypaclitaxel, 2 % sous forme de 3'-p-hydroxypaclitaxel et 6 % sous forme de 6α-3'-p-dihydroxypaclitaxel. La formation de ces métabolites hydroxylés est catalysée respectivement par CYP2C8, -3A4 et -2C8, et -3A4.
Les conséquences d'un dysfonctionnement rénal ou hépatique sur le devenir métabolique du paclitaxel après une perfusion de 3 heures n'ont pas été recherchées. Les paramètres pharmacocinétiques obtenus chez un patient hémodialysé qui avait reçu une perfusion de 3 heures de paclitaxel à une dose de 135 mg/m2 correspondaient à ceux définis chez les patients non dialysés.
Lors des essais cliniques comportant une administration concomitante de paclitaxel et doxorubicine, la distribution et l'élimination de la doxorubicine et de ses métabolites ont été prolongées. L'exposition plasmatique totale à la doxorubicine était plus élevée de 30 % lorsque paclitaxel était administré immédiatement après doxorubicine que lorsqu'il y avait un intervalle de 24h entre l'administration des médicaments.
Pour l'utilisation de paclitaxel en association avec d'autres traitements, veuillez consulter le résumé des caractéristiques du produit du cisplatine, de la doxorubicine ou du trastuzumab pour l'information concernant l'utilisation de ces médicaments.
5.3. Données de sécurité préclinique
Après ouverture et avant dilution :
La stabilité physico-chimique a été démontrée pendant 28 jours à une température inférieure à 25°C après multiples prises.
D'un point de vue microbiologique, après la première ouverture, le produit peut être conservé pendant une période maximale de 28 jours à une température inférieure à 25°C. Les autres temps et conditions de conservation utilisés relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
Après dilution :
La stabilité physico-chimique de la solution pour perfusion a été démontrée pendant 27 heures à 25°C lorsque diluée dans un mélange chlorure de sodium à 0,9 % et glucose 5 %, ou dans une solution de Ringer contenant 50 mg/mL (5 %) de glucose.
La stabilité physico-chimique de la solution pour perfusion a été démontrée à 5°C et à 25°C pendant 14 jours lorsque diluée dans une solution glucosée de 50 mg/mL (5 %), ou dans une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %).
D'un point de vue microbiologique, la stabilité de la solution pour perfusion a été démontrée pendant 27 heures à 25°C. Les autres temps et conditions de conservation utilisés sont de la responsabilité de l'utilisateur.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas d'exigences particulières de conservation.
Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon transparent de verre de type I, avec bouchon en caoutchouc (bromobutyl) avec revêtement en Teflon, joint en aluminium et capuchon à pression en plastique.
Flacons de 5 mL, 16,7 mL, 25 mL et 50 mL.
Toutes les présentations mentionnées peuvent ne pas être disponibles dans le commerce.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Manipulation
Comme tout antinéoplasique, PACLITAXEL TEVA doit être manipulé avec prudence. Les femmes enceintes ne doivent pas manipuler les agents cytotoxiques (voir rubrique 4.6).
Ce produit doit être dilué par un personnel expérimenté, dans des conditions d'asepsie, dans un endroit désigné à cet effet. Il convient de porter des gants protecteurs adéquats et de prendre les précautions nécessaires pour éviter tout contact avec la peau ou les muqueuses. En cas de contact avec la peau, laver à l'eau et au savon. Après une exposition topique, des picotements, des rougeurs et des brûlures ont pu être observés. En cas de contact avec les muqueuses, rincer abondamment à l'eau. Des cas d'inhalation avec dyspnée, douleur thoracique, brûlure de la gorge et nausées ont été rapportés.
En cas de stockage au réfrigérateur ou au congélateur (avant ouverture des flacons), un précipité peut apparaître. Celui-ci doit normalement se dissoudre à température ambiante avec ou sans agitation. La qualité du produit n'est pas affectée. Si la solution demeure trouble ou si un précipité insoluble est observé, il conviendra d'éliminer le flacon.
En usage multiple, la stabilité physico-chimique des flacons est maintenue pendant 28 jours à température inférieure à 25°C. Les autres temps et conditions de conservation utilisés sont de la responsabilité de l'utilisateur.
Des stylos de chimiodispensation ou des systèmes analogues munis de pointes ne devront pas être utilisés étant donné qu'ils peuvent provoquer une dépression au niveau du bouchon du flacon, d'où une perte du caractère stérile.
Préparation pour l'administration intraveineuse
PACLITAXEL TEVA doit être dilué avant d'être perfusé, selon des techniques garantissant l'aseptie. Comme diluant, on peut utiliser les solutions pour perfusion suivantes : chlorure de sodium à 0,9 %, ou glucose à 5 %, ou un mélange de chlorure de sodium à 0,9 % et de glucose à 5 %, ou un mélange de glucose à 5 % et de solution de Ringer, pour obtenir une concentration finale de 0,3 à 1,2 mg/mL.
Concernant la stabilité physico-chimique et microbiologique des solutions diluées, voir rubrique 6.3.
Lors de la préparation, les solutions peuvent présenter une certaine turbidité attribuée à l'excipient du produit. Cette turbidité n'est pas éliminée lors de la filtration. PACLITAXEL TEVA doit être perfusé à l'aide d'une tubulure munie d'une membrane filtrante à micropores de diamètre ≤ 0,22 µm. Aucune perte notable d'activité n'a été constatée lors des études de perfusion simulée à l'aide d'une tubulure équipée d'un filtre.
On a rapporté, dans de rares cas, la présence d'un précipité au cours des perfusions de paclitaxel, habituellement à la fin d'une période de perfusion de 24 heures. Bien que la cause de ce phénomène physique n'ait pas été élucidée, celui-ci est probablement lié à la sursaturation de la solution diluée. En vue de réduire le risque d'apparition d'un précipité, PACLITAXEL TEVA doit être utilisé aussi tôt que possible après la dilution et toute agitation, vibration ou secousse devra être évitée. Les nécessaires à perfusion devront être rincés abondamment avant emploi. Au cours de la perfusion, l'aspect de la solution devra être régulièrement contrôlé et la perfusion devra être arrêtée, s'il se produit un précipité.
Les poches et tubulures pour perfusion plastifiées en PVC peuvent libérer du [di-(2-éthylhexyl) phtalate] (DEHP) au contact du paclitaxel. Afin de minimiser l'exposition du patient au DEHP, il est donc conseillé de conserver les solutions de PACLITAXEL TEVA diluées dans des bouteilles (de verre ou de polypropylène) ou des poches de plastique (en polypropylène ou polyoléfine) et de les administrer grâce à des systèmes de perfusion revêtus de polyéthylène. Le raccordement d'un filtre plastifié en PVC à l'entrée ou à la sortie des tubulures pour perfusion n'a pas provoqué une libération notable de DEHP.
Elimination des déchets
Tous les objets entrés en contact avec PACLITAXEL TEVA (ceux ayant servi à le reconstituer, à l'administrer et les autres) doivent être détruits conformément aux procédures hospitalières de traitement des déchets cytotoxiques.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 567 517 4 7: 5 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.
· 34009 567 518 0 8 : 16,7 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.
· 34009 569 958 8 2 : 25 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.
· 34009 567 519 7 6 : 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 14/05/2020
PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion
Paclitaxel
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion ?
3. Comment utiliser PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion est administré exclusivement par des professionnels de santé, qui peuvent répondre à toutes les questions que vous pourriez avoir après lecture de cette notice.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L01CD01
PACLITAXEL TEVA est un agent anti-néoplasique, ou anti-cancéreux. Il peut empêcher la division et la croissance des cellules cancéreuses.
PACLITAXEL TEVA est utilisé pour traiter différents types de cancer, à savoir :
Le cancer de l'ovaire (cancer de l'ovaire avancé ou en cours de dissémination, tumeur résiduelle supérieure à 1 cm après laparotomie)
En traitement initial, en association avec un médicament à base de platine, avec le cisplatine ou comme traitement de seconde ligne lorsque d'autres traitements à base de platine n'ont pas fonctionné.
Le cancer du sein (traitement du cancer du sein précoce après résection chirurgicale de la tumeur primitive, cancer du sein avancé ou en cours de dissémination).
Comme traitement adjuvant après traitement par une anthracycline et le cyclophosphamide (AC). Comme traitement initial, en association avec un médicament appartenant au groupe des anthracyclines chez les patientes pour lesquelles le traitement par les anthracyclines est adapté ou avec un médicament appelé trastuzumab.
Seulement chez les patientes n'ayant pas répondu aux traitements standards à base d'anthracyclines, ou pour lesquelles ces traitements n'ont pas pu être utilisés.
Un certain type de cancer du poumon (cancer du poumon non à petites cellules)
En combinaison avec le cisplatine, chez les patients qui ne sont pas candidats pour une chirurgie et/ou une radiothérapie potentiellement curatives.
On l'utilise aussi pour traiter une forme de cancer spécifique liée au SIDA qui touche le tissu conjonctif (le sarcome de Kaposi) lorsque d'autres traitements, par exemple les anthracyclines liposomales, n'ont pas fonctionné.
N’utilisez jamais PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au paclitaxel ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6, en particulier l'huile de ricin polyoxyéthylénée ;
· si vous allaitez ;
· si votre fonction hépatique est fortement réduite ;
· si le nombre de vos globules blancs est trop faible (neutrophiles). Le nombre de globules blancs est déterminé par le personnel médical ;
· si vous avez des infections graves et non maîtrisées concomitantes et si vous recevez actuellement un traitement pour le sarcome de Kaposi.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre PACLITAXEL TEVA :
· si vous remarquez des réactions allergiques (d'hypersensibilité) marquées (par exemple essoufflement, hypotension, gonflement du visage ou éruption cutanée) ;
· car ce médicament contient de l'alcool et de l'huile de ricin polyoxyéthylénée (voir rubrique « PACLITAXEL TEVA contient de l’alcool et de l’huile de ricin polyoxyéthylénée ») ;
· si vous présentez un grave trouble de la composition du sang ; votre médecin vérifiera votre sang avant chaque cure de PACLITAXEL TEVA ;
· si vous présentez des problèmes cardiaques pendant votre traitement par PACLITAXEL TEVA ; votre médecin devra vérifier le fonctionnement de votre cœur avant la prochaine cure de PACLITAXEL TEVA ;
· si vous ressentez un engourdissement, des fourmillements ou des douleurs dans les mains et les pieds (neuropathie périphérique), il est possible que la dose de PACLITAXEL TEVA doive être diminuée ;
· si vous souffrez de diarrhées pendant ou peu après le traitement par Paclitaxel Teva, il se peut que vous ayez une inflammation de l'intestin (colite pseudomembraneuse). Votre médecin devra envisager cette possibilité ;
· lorsque PACLITAXEL TEVA vous est administré en association avec une radiothérapie du poumon, il se peut que vous développiez une pneumonie (pneumopathie interstitielle) ;
· si une inflammation grave des muqueuses (mucite) survient, il est possible que la dose de PACLITAXEL TEVA doive être réduite ;
· les hommes traités avec PACLITAXEL TEVA ne doivent pas faire un enfant pendant et jusqu'à six mois après le traitement car cela peut causer des malformations à la naissance ;
· les hommes doivent être informés des possibilités de congélation de sperme avant le traitement étant donné que le paclitaxel peut provoquer une stérilité ;
· les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à six mois après le traitement.
Avant chaque cure de paclitaxel, vous recevrez plusieurs médicaments différents, appartenant à la classe des corticoïdes (par exemple dexaméthasone), des antihistaminiques (par exemple diphénhydramine ou chlorphénamine) et des antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine (cimétidine ou ranitidine). Cette prémédication est nécessaire pour diminuer le risque de réactions d’hypersensibilité sévères (voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ?, Peu fréquent »).
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion
Informez votre médecin si vous recevez du paclitaxel en même temps que l’un des médicaments suivants :
· des médicaments utilisés pour traiter les infections (antibiotiques tels qu’érythromycine, rifampicine, etc. ; si vous ne savez pas de façon certaine que le médicament que vous prenez est un antibiotique, demandez à votre médecin, à votre infirmier/ère ou à votre pharmacien), y compris les médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques (par exemple, kétoconazole) ;
· des médicaments utilisés pour stabiliser l’humeur, parfois appelés également antidépresseurs (par exemple, fluoxétine) ;
· des médicaments utilisés pour traiter les crises convulsives (épilepsie) (par exemple, carbamazépine, phénytoïne) ;
· des médicaments utilisés pour faire diminuer les taux de lipides dans le sang (par exemple, gemfibrozil) ;
· des médicaments utilisés pour traiter les brûlures d’estomac ou les ulcères gastriques (par exemple, cimétidine) ;
· des médicaments utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH et du SIDA (par exemple, ritonavir, saquinavir, indinavir, nelfinavir, éfavirenz, névirapine) ;
· un médicament appelé clopidogrel, utilisé pour prévenir la formation de caillots de sang.
PACLITAXEL TEVA doit être administré :
· avant le cisplatine s'il est utilisé en association ; votre fonction rénale sera peut-être vérifiée plus souvent ;
· 24 heures après administration de la doxorubicine pour éviter de fortes concentrations de doxorubicine dans votre corps.
Si vous suivez un traitement associant PACLITAXEL TEVA et la doxorubicine ou le trastuzumab, votre fonction cardiaque devra être vérifiée avant et pendant le traitement.
PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Paclitaxel peut provoquer des lésions fœtales. Evitez de tomber enceinte. Utilisez une méthode de contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à six mois après le traitement par Paclitaxel Teva. En cas de grossesse, veuillez informer votre médecin immédiatement.
PACLITAXEL TEVA ne doit pas être utilisé si vous êtes enceinte, à moins que cela ne soit nécessaire.
PACLITAXEL TEVA ne doit pas être utilisé si vous allaitez. Vous devez interrompre l'allaitement pendant que vous êtes traitée par Paclitaxel Teva.
Les hommes doivent être informés des possibilités de congélation de sperme avant le traitement avec PACLITAXEL TEVA étant donné que le paclitaxel peut provoquer une stérilité.
Les hommes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception pendant et jusqu'à au moins six mois après le traitement par Paclitaxel Teva.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Rien ne vous empêche de conduire entre les cycles de traitement par Paclitaxel Teva, mais n'oubliez pas que ce médicament contient de l'alcool et qu'il peut être dangereux de conduire immédiatement après un cycle de traitement. Dans tous les cas, vous ne devez pas conduire si vous avez des sensations de vertiges ou d'étourdissement.
Parlez-en avec votre médecin, infirmière ou pharmacien, si vous n’êtes pas sûr.
PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion contient de l’alcool et de l'huile de ricin polyoxyéthylénée.
Ce médicament contient 396 mg d’alcool (éthanol)/mL (49,7 % v/v), c.-à-d. jusqu’à 21 g par dose moyenne. La quantité en dose de ce médicament est équivalente à 525 mL de bière (5 % v/v) ou 210 mL de vin (12,5 % v/v).
L'alcool contenu dans cette préparation est susceptible d'affecter les enfants. Ces effets peuvent inclure la somnolence et des changements de comportement. Cela peut également affecter leur capacité à se concentrer et à participer à des activités physiques.
La quantité d'alcool contenue dans ce médicament peut altérer votre capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Elle pourrait en effet altérer votre jugement et votre rapidité de réaction.
Si vous souffrez d'épilepsie ou d'une maladie du foie, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
La quantité d'alcool contenue dans ce médicament peut modifier les effets d'autres médicaments. Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez d'autres médicaments.
Si vous êtes dépendant à l'alcool, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient aussi de l'huile de ricin polyoxyéthylénée, qui peut provoquer des réactions d'hypersensibilité graves (allergies).
La quantité (dose) de PACLITAXEL TEVA que vous recevrez est calculée en fonction de votre surface corporelle en mètres carrés (m2). Cette surface est calculée à partir de votre taille et de votre poids. La dose que vous recevrez dépend aussi des résultats de vos tests sanguins. Selon le type et la gravité du cancer dont vous souffrez, vous recevrez PACLITAXEL TEVA seul ou en association avec un autre agent anticancéreux (par exemple le cisplatine, la doxorubicine, le trastuzumab). PACLITAXEL TEVA vous est administré dans une veine (utilisation intraveineuse) en utilisant un goutte à goutte, pendant 3 à 24 heures. PACLITAXEL TEVA est habituellement administré toutes les trois semaines (toutes les 2 semaines pour les patients atteints de sarcome de Kaposi). L'aiguille doit rester dans la veine pendant l'administration du médicament. Si l'aiguille sort de la veine ou bouge, ou si la solution de médicament pénètre dans le tissu en dehors de la veine (vous ressentirez alors une gêne ou une douleur) - prévenez immédiatement le médecin ou une infirmière.
Utilisation chez les enfants
Le paclitaxel n'est pas recommandé pour une utilisation chez les enfants de moins de 18 ans en raison du manque de données sur la sécurité et l'efficacité.
Si vous oubliez d’utiliser PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion :
Si vous arrêtez d’utiliser PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre infirmier/ère.
Les effets indésirables suivants peuvent entre autres survenir :
Prévenez immédiatement votre médecin :
· si vous remarquez un bleu anormal, un saignement ou des signes d’infection comme un mal de gorge ou de la fièvre.
Très fréquent (peut affecter plus d’une personne sur 10) :
· infection (principalement des voies urinaires et des voies respiratoires supérieures : inflammation de la muqueuse du nez, caractérisée par un nez bouché, des éternuements et des sécrétions (rhinite) et inflammation de la gorge (pharyngite) et incluant un herpès, infection fongique de la bouche) avec cas rapportés de décès ;
· déviations de la composition du sang par inhibition de la moelle osseuse (myélosuppression) ;
· manque de plaquettes sanguines entraînant des bleus et une tendance à saigner (thrombopénie) ;
· manque de globules blancs accompagné d’une plus grande sensibilité aux infections (leucopénie sévère, neutropénie sévère), anémie, saignements ;
· réactions d’hypersensibilité légères (principalement rougeurs du visage et éruption cutanée) ;
· anorexie ;
· neuropathie, principalement engourdissement, picotements ou douleurs constants dans les mains et les pieds (tous les symptômes de neuropathie périphérique)* ;
· somnolence ;
· paresthésies ;
· diminution de la tension artérielle ;
· nausées, vomissements, diarrhées ;
· inflammation des muqueuses (mucite) ;
· inflammation des muqueuses de la bouche (stomatite) ;
· douleurs abdominales ;
· perte de cheveux (dans la majorité des cas, elle est survenue moins d’un mois après le début du traitement par paclitaxel. Lorsqu’elle se produit, la perte de cheveux est prononcée (plus de 50 % des cheveux) chez la majorité des patients) ;
· douleur musculaire et douleur articulaire ;
· faiblesse ;
· douleurs ;
· accumulation anormale de fluide dans les mains, les pieds et le visage (œdème).
* Peut persister au-delà de 6 mois après l’arrêt du paclitaxel
Fréquent (peut affecter jusqu’à une personne sur 10)
· syndrome grippal ;
· maladie du sang (manque de globules blancs) accompagnée de fièvre et d’une plus grande sensibilité aux infections (neutropénie fébrile) ;
· dépression ;
· forme sévère de neuropathie entraînant principalement un engourdissement, des picotements ou des douleurs constants dans les mains et les pieds (neuropathie périphérique), nervosité, insomnies, pensées anormales, modification du goût, anomalie de la marche, trouble du mouvement (hypokinésie), diminution du sens du toucher (hypoesthésie) ;
· ralentissement de la fréquence cardiaque (bradycardie), augmentation de la fréquence cardiaque (tachycardie), palpitations ;
· perte de conscience ;
· dilatation des vaisseaux sanguins entraînant une rougeur de la peau ;
· saignement de nez ;
· sécheresse buccale, ulcération buccale ;
· selles noires et contenant du sang (méléna) ;
· indigestion ;
· sécheresse cutanée, démangeaisons, acné, modifications transitoires et légères de la peau et des ongles ;
· douleurs osseuses ;
· crampes dans les jambes, faiblesse musculaire, mal de dos ;
· gêne à la miction ;
· légère réaction au site d’injection (gonflement de la peau en raison d’une rétention d’eau (œdème), douleur, rougeur (érythème), durcissement de la peau (induration), sensibilité, décoloration ou gonflement de la peau, extravasation (fuite du médicament hors de la veine) pouvant conduire à une cellulite (gonflement et rougeur douloureux), formation d’une cicatrice (fibrose cutanée) et mort du tissu cutané (nécrose cutanée)). Les réactions au site d’injection peuvent apparaître une semaine à 10 jours plus tard ;
· douleurs thoraciques ;
· frissons ;
· augmentation de certaines enzymes dans le sang (ASAT, SGOT).
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à une personne sur 100) :
· infection sévère ;
· abaissement important de la tension artérielle avec bactéries dans le sang, associé à une pâleur et de l’agitation, fréquence cardiaque élevée et peau moite (choc septique) ;
· anémie sévère ;
· hypersensibilité (retardée) ;
· réactions d’hypersensibilité graves (angio-œdème) nécessitant un traitement (pour tension artérielle basse, gonflement de la langue ou des lèvres, problèmes respiratoires ou éruption généralisée, frissons, douleurs dans le dos, douleurs dans la poitrine, rythme cardiaque rapide, maux d’estomac, douleur dans les mains et les pieds, sudation et tension artérielle élevée) ;
· perte de poids, prise de poids ;
· sécheresse des yeux, altération de la vue (amblyopie) ;
· atteinte du champ de vision ;
· infarctus du myocarde ;
· fonction de pompe cardiaque insuffisante (insuffisance cardiaque congestive) ;
· troubles du muscle cardiaque (cardiomyopathie) ;
· troubles du rythme cardiaque (battements cardiaques rapides : tachycardie ventriculaire asymptomatique, tachycardie avec bigéminisme) ;
· trouble de la conductance cardiaque (bloc AV) avec parfois perte de conscience ;
· troubles de l’électrocardiogramme ;
· tension artérielle élevée ;
· thrombose, inflammation des veines avec formation d’un caillot sanguin, qui peut souvent être ressentie sous la forme d'un fil dur et douloureux, avec une rougeur de la peau ;
· décoloration des ongles ou du lit unguéal ;
· augmentation de la bilirubine (déchet résultant de la dégradation des globules rouges).
Rare (peut affecter jusqu’à une personne sur 1 000) :
· intoxication sévère du sang (septicémie) ;
· inflammation des poumons (pneumonie) ;
· inflammation de la membrane abdominale (péritonite) ;
· fièvre associée à un faible nombre de globules blancs spécifiques nécessaires pour lutter contre les infections (neutropénie fébrile) ;
· réactions d’hypersensibilité générales graves et potentiellement mortelles (réactions anaphylactiques) ;
· atteinte des nerfs responsables des mouvements, entraînant une faiblesse musculaire des bras et des pieds (neuropathie motrice) ;
· insuffisance cardiaque ;
· essoufflement ;
· effusion pleurale, pneumonie (pneumonie interstitielle) ;
· fibrose pulmonaire, occlusion des voies respiratoires (embolie pulmonaire), difficultés respiratoires ;
· douleurs dans l’estomac, provoquées par exemple par une constipation ou un trou dans l’intestin (obstruction/perforation intestinales) ;
· inflammation du pancréas qui provoque une douleur sévère dans l’abdomen et le dos (pancréatite) ;
· inflammation du gros intestin avec diarrhée grave continue possible (colite ischémique) ;
· rougeur de la peau ;
· éruption cutanée, éruption avec forte démangeaison (prurit) ;
· fièvre ;
· perte de liquides organiques (déshydratation) ;
· rétention d’eau (œdème) ;
· inconfort général ;
· augmentation de la créatinine sanguine.
Très rare (peut affecter jusqu’à une personne sur 10 000) :
· troubles soudains des cellules de la moelle osseuse produisant le sang (leucémie myéloïde aiguë, syndrome myélodysplasique) ;
· réactions d’hypersensibilité générales graves et potentiellement mortelles avec choc ;
· confusion, défaillance de certains nerfs (neuropathie autonome) pouvant entraîner une paralysie des muscles intestinaux (iléus paralytique) et
· chute soudaine de la tension artérielle parfois accompagnée de vertiges, survenant par exemple lorsqu’on se lève rapidement de la position assise ou couchée (hypotension orthostatique) ;
· crises d’épilepsie (grand mal), affection du cerveau caractérisée par exemple par des convulsions et une diminution de la conscience (encéphalopathie), troubles de la coordination (ataxie) ;
· céphalées ;
· vertiges ;
· atteintes du nerf de l’œil et/ou trouble de la vision (scotome scintillant) ;
· lésions touchant les oreilles (ototoxicité), perte d’audition, vertiges ;
· sifflement dans les oreilles (acouphènes) ;
· battement cardiaque rapide irrégulier (fibrillation auriculaire) ;
· battement cardiaque plus rapide provenant d’une partie spécifique du cœur (tachycardie supraventriculaire) ;
· choc ;
· toux ;
· hypertension artérielle pulmonaire ;
· inflammation du gros intestin avec diarrhée grave continue possible (colite neutropénique, colite pseudomembraneuse, colite nécrosante) ;
· caillot sanguin dans la membrane abdominale (thrombose mésentérique) ;
· inflammation de l’œsophage (œsophagite) ;
· accumulation de fluides dans la cavité abdominale (ascites) ;
· constipation ;
· trouble du fonctionnement du foie (nécrose hépatique, encéphalopathie hépatique) avec cas de décès rapportés ;
· réaction d’hypersensibilité grave avec fièvre, taches rouges sur la peau, douleurs articulaires et/ou inflammation de l’œil (syndrome de Stevens-Johnson) ;
· nécrose locale de la peau (nécrolyse épidermique), éruption avec taches rouges (humides) irrégulières (érythème multiforme), éruption avec forte démangeaison et formation de bosses (urticaire) ;
· chute des ongles (les patients sous traitement doivent porter une protection solaire sur les mains et les pieds) ;
· inflammation des follicules pileux (folliculite) ;
· inflammation de la peau avec ampoules ou exfoliation (dermatite exfoliante).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· complications causées par les produits de dégradation des cellules cancéreuses qui meurent (syndrome de lyse tumorale) ;
· accumulation de fluide dans l’œil (œdème maculaire), flashs lumineux dans l’œil (photopsie), petits points ou poussière flottant dans le champ de vision (corps flottants du vitré) ;
· inflammation d’une veine (phlébite) ;
· dépôts excessifs de collagène dans la peau (sclérodermie) ;
· maladie allergique entraînant douleur articulaire, éruptions cutanées et fièvre (lupus systémique érythémateux) ;
· rougeur et gonflement de la paume des mains ou de la plante des pieds pouvant entraîner une desquamation de la peau ;
· des cas de coagulation intravasculaire disséminée (ou CIVD) ont été rapportés. Il s’agit d’une pathologie grave pouvant engendrer l’apparition de saignements et/ou la formation de caillots sanguins.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et sur la boîte après « ne pas utiliser après » ou après « exp ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Avant ouverture :
Pas d'exigences particulières de conservation. A conserver dans la boite d’origine.
La congélation n'a pas d'effets nuisibles sur le produit.
Après ouverture et avant dilution :
La stabilité physico-chimique a été démontrée pendant 28 jours à une température inférieure à 25°C après multiples prises.
D'un point de vue microbiologique, après la première ouverture, le produit peut être conservé pendant une période maximale de 28 jours à une température inférieure à 25°C. Les autres temps et conditions de conservation utilisés relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
Après dilution :
La stabilité physico-chimique de la solution pour perfusion a été démontrée pendant 27 heures à 25°C lorsque diluée dans un mélange chlorure de sodium à 0.9% et glucose 5%, ou dans une solution de Ringer contenant 50 mg/mL (5 %) de glucose.
La stabilité physico-chimique de la solution pour perfusion a été démontrée à 5°C et à 25°C pendant 14 jours lorsque diluée dans une solution glucosée de 50 mg/mL (5%), ou dans une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %).
D'un point de vue microbiologique, la stabilité de la solution pour perfusion a été démontrée pendant 27 heures à 25°C. Les autres temps et conditions de conservation utilisés sont de la responsabilité de l'utilisateur.
En cas de stockage au réfrigérateur ou au congélateur (avant ouverture des flacons), un précipité peut apparaître. Celui-ci doit normalement se dissoudre à température ambiante avec ou sans agitation. La qualité du produit n'est pas affectée. Si la solution demeure trouble ou si un précipité insoluble est observé, il conviendra d'éliminer le flacon.
NE PAS UTILISER EN CAS DE SIGNES VISIBLES DE DETERIORATION et DETRUIRE conformément aux procédures hospitalières de traitement des déchets cytotoxiques.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient PACLITAXEL TEVA 6 mg/mL, solution à diluer pour perfusion
· La substance active est :
Paclitaxel........................................................................................................................... 6 mg
Pour 1 mL de solution à diluer pour perfusion.
Un flacon de 5 mL contient 30 mg de paclitaxel.
Un flacon de 16,7 mL contient 100 mg de paclitaxel.
Un flacon de 25 mL contient 150 mg de paclitaxel.
Un flacon de 50 mL contient 300 mg de paclitaxel.
· Les autres composants sont :
Ethanol anhydre, huile de ricin polyoxyéthylénée, acide citrique.
Boîte de 1 flacon de 5 mL, 16,7 mL, 25 mL ou 50 mL.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
SWENSWEG 5, P.O. BOX 552,
2003 RN HAARLEM
PAYS BAS
ou
TEVA PHARMACEUTICAL WORKS PRIVATE LIMITED COMPANY
TANCSICS MIHALY UT 82
2100 GODOLLO
HONGRIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Vous trouverez ci-dessous un résumé d'informations pour vous aider dans l'administration de Paclitaxel Teva. Vous devez être expérimenté dans la manipulation et l'utilisation d'agents cytotoxiques et bien connaître le RCP de Paclitaxel Teva. Vous devez consulter les lignes directrices concernant la sécurité de manipulation des agents antinéoplasiques.
Manipulation : comme avec tous les agents antinéoplasiques, il convient d'être prudent lors de la manipulation de Paclitaxel Teva. Les femmes enceintes ne doivent pas manipuler les agents cytotoxiques. La dilution doit avoir lieu dans des conditions aseptiques et être réalisée par du personnel formé, dans une zone dédiée. Des gants de protection adéquats doivent être portés. Il convient d'être prudent afin d'éviter tout contact avec la peau ou les muqueuses. En cas de contact avec la peau, la zone touchée doit être lavée avec de l'eau et du savon. Après exposition topique, un picotement, des brûlures et une rougeur ont été observés. En cas de contact avec les muqueuses, laver abondamment avec de l'eau. En cas d'inhalation, une dyspnée, des douleurs thoraciques, des brûlures dans la gorge et des nausées ont été rapportées.
Lorsque les flacons sont réfrigérés ou congelés avant ouverture, un précipité peut se former, qui se dissout par agitation légère, voire sans agitation, lorsque la solution atteint à nouveau la température ambiante. La qualité du produit n'est pas affectée par ce phénomène. Si la solution reste trouble ou si un précipité insoluble est formé, le flacon doit être jeté.
Après plusieurs pénétrations par aiguille et prélèvements de produit, les flacons conservent leur stabilité microbienne, chimique et physique pendant au maximum 28 jours à 25°C. Toute autre durée et conditions de stockage en cours d'utilisation sont sous la responsabilité de l'utilisateur.
Le dispositif « Chemo-Dispensing Pin » ou des dispositifs similaires dotés de pointes ne doivent pas être utilisés, car ils peuvent entraîner l'enfoncement du bouchon du flacon, ce qui provoque la perte de l'intégrité stérile.
Préparation pour administration intraveineuse : avant perfusion, PACLITAXEL TEVA doit être dilué, dans des conditions aseptiques, dans une solution de chlorure de sodium pour perfusion à 9 mg/mL (0,9 %), ou dans une solution de glucose pour perfusion à 50 mg/mL (5 %), ou dans un mélange d'une solution de chlorure de sodium pour perfusion à 9 mg/mL (0,9 %) et d'une solution de glucose pour perfusion à 50 mg/mL (5 %), ou dans une solution de Ringer pour perfusion contenant 50 mg/mL (5 %) de glucose à une concentration finale de 0,3 à 1,2 mg/mL.
La stabilité chimique et physique de la solution préparée pour perfusion a été démontrée pendant 27 heures à 25°C lorsqu'elle est diluée avec un mélange d'une solution de chlorure de sodium pour perfusion à 9 mg/mL (0,9 %) et d'une solution de glucose pour perfusion à 50 mg/mL (5 %), ou dans une solution de Ringer pour perfusion contenant 50 mg/mL (5 %) de glucose.
La stabilité chimique et physique de la solution préparée pour perfusion a été démontrée à 5°C et à 25°C pendant 14 jours lorsqu'elle est diluée dans une solution de glucose pour perfusion à 50 mg/mL (5 %) ou dans une solution de chlorure de sodium pour perfusion à 9 mg/mL (0,9 %).
La stabilité microbiologique de la solution pour perfusion préparée a été démontrée pendant 27 heures à 25°C. Toute autre durée et condition de stockage en cours d'utilisation sont sous la responsabilité de l'utilisateur.
Lors de leur préparation, les solutions peuvent être légèrement troubles, en raison de l'excipient de formulation ; cela ne peut pas être supprimé par filtration. PACLITAXEL TEVA doit être administré via un filtre en ligne avec une membrane microporeuse ≤ 0,22 µm. Aucune perte d'efficacité significative n'a été notée après administration simulée de la solution par une tubulure IV contenant un filtre en ligne.
Des cas rares de formation de précipité pendant la perfusion de paclitaxel, habituellement vers la fin d'une perfusion de 24 heures, ont été rapportés. Bien que la cause de la formation de précipité ne soit pas déterminée, elle est probablement liée à une sursaturation de la solution diluée. Pour réduire le risque de formation de précipité, PACLITAXEL TEVA doit être utilisé dès que possible après dilution, et il convient d'éviter toute agitation, vibration ou secousses excessives. Le kit de perfusion doit être purgé soigneusement avant usage. Pendant la perfusion, l'aspect de la solution doit être inspecté régulièrement et la perfusion doit être stoppée en cas de formation de précipité.
Pour minimiser l'exposition du patient au DEHP [di-(2-éthylhexyl)phthalate], qui peut fuir des matériaux de perfusion en PVC plastifié, les solutions de paclitaxel diluées doivent être conservées dans des flacons en un matériau autre que le PVC (verre, polypropylène) ou dans des poches en plastique (polypropylène, polyoléfine) et administrées dans des kits d'administration revêtus de polyéthylène. L'utilisation de dispositifs de filtre qui incorporent une tubulure courte d'entrée et/ou de sortie en PVC plastifié n'a pas entraîné de fuite significative de DEHP.
Elimination : tous les articles utilisés pour la préparation et l'administration de Paclitaxel Teva, ou qui sont entrés en contact d'une autre manière avec Paclitaxel Teva, doivent être éliminés conformément aux directives locales concernant la manipulation des composés cytotoxiques.
Administration et posologie :
Il convient d'administrer préalablement à tous les patients des corticostéroïdes, des anti-histaminiques et des antagonistes H2. La perfusion de PACLITAXEL TEVA diluée doit être administrée en utilisant un équipement ne contenant pas de PVC via un filtre en ligne avec une membrane microporeuse ≤ 0,22 µm.
Les doses recommandées pour la perfusion intraveineuse de PACLITAXEL TEVA sont les suivantes :
Traitement de première ligne du cancer de l'ovaire :
135 mg/m2 en 24 heures, suivis de 75 mg/m2 de cisplatine ; ou 175 mg/m2 en 3 heures, suivis de 75 mg/m2 de cisplatine ;
Traitement de seconde ligne du cancer de l'ovaire ou du cancer du sein :
175 mg/m2 en 3 heures ;
Traitement adjuvant du cancer du sein :
175 mg/m2 en 3 heures ; après traitement par anthracycline et cyclophosphamide (AC) ;
Traitement de première ligne du cancer du sein :
220 mg/m2 en 3 heures, 24 heures après la doxorubicine (50 mg/m2), 175 mg/m2 en 3 heures, après le trastuzumab (voir RCP du trastuzumab) ;
Cancer du poumon non à petites cellules :
175 mg/m2 en 3 heures, suivi du cisplatine 80 mg/m2;
Sarcome de Kaposi lié au SIDA :
100 mg/m2 en 3 heures.
Conservation
Pas de précautions particulières de conservation. Lorsque le produit est réfrigéré, un précipité peut se former, qui se dissout par agitation légère, voire sans agitation, lorsque la solution atteint à nouveau la température ambiante. La qualité du produit n'est pas affectée par ce phénomène. Si la solution reste trouble ou si un précipité insoluble est formé, le flacon doit être jeté. La congélation n'a pas d'effets négatifs sur le produit.
Une date de péremption est indiquée sur l'emballage externe et sur l'étiquette du flacon contenant le produit. Le produit ne doit pas être utilisé après cette date.