OZIDIA 10 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé à libération prolongée
- Date de commercialisation : 09/10/1995
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : PFIZER HOLDING FRANCE
Les compositions de OZIDIA 10 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | GLIPIZIDE | 3332 | 10,98 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3395418
- Code CIP3 : 3400933954185
- Prix : 10,11 €
- Date de commercialisation : 19/07/1996
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 19/10/2020
OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Glipizide............................................................................................................................ 10,98 mg
Pour un comprimé de 389 mg.
Un comprimé à libération prolongée libère 10 mg de glipizide.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé à libération prolongée.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptées à chaque cas particulier en fonction des résultats de la glycémie et de la glycosurie.
Patient âgé de moins de 65 ans
Dose initiale :
La dose initiale recommandée d'OZIDIA est de 5 mg/jour, administrée au petit déjeuner. Si cette posologie assure un contrôle satisfaisant, elle doit être utilisée en traitement d'entretien.
Ajustement de dose :
Si le contrôle s'avère insuffisant, la posologie doit être augmentée. Les ajustements de posologie se font habituellement par paliers de 5 mg, en fonction de la réponse glycémique, en respectant un intervalle d'environ une semaine entre chaque palier. L'état d'équilibre des taux plasmatiques de glipizide est atteint au cinquième jour de traitement.
Traitement d'entretien :
Une prise quotidienne unique permet un contrôle efficace des patients. La dose maximale recommandée est de 20 mg par jour, l'effet hypoglycémiant maximal étant observé à cette dose. OZIDIA en prise quotidienne unique peut prendre le relais du glipizide comprimés à libération immédiate pour les posologies comprises entre 5 mg et 20 mg par jour. La dose la plus proche (équivalente ou immédiatement inférieure) de la posologie totale quotidienne sera alors prescrite.
Chez les patients à risque
Chez le patient dénutri, ou présentant une altération marquée de l'état général ou dont l'apport calorique est irrégulier, et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit être instauré à la dose la plus faible, et les ajustements posologiques doivent être scrupuleusement respectés, de façon à éviter des hypoglycémies (voir rubrique 4.4).
Chez les patients recevant d'autres agents hypoglycémiants oraux
Comme pour tout sulfamide hypoglycémiant, lorsqu'OZIDIA est administré en remplacement d'un autre sulfamide hypoglycémiant, les patients seront attentivement suivis pendant un minimum de 2 semaines afin d'éviter la survenue d'hypoglycémie (par exemple, par la surveillance des symptômes ou de la glycémie).
Dans quelques cas, en particulier pour les antidiabétiques à demi-vie longue, un arrêt du traitement de quelques jours est souhaitable afin de diminuer les risques éventuels d'hypoglycémie.
Lors d'une telle substitution par OZIDIA, il est recommandé d'utiliser la dose la plus faible.
Utilisation en association
Lors de l’association d’un autre agent hypoglycémiant à une thérapie OZIDIA déjà en place, le traitement par l’agent hypoglycémiant choisi doit être initié à la dose la plus faible recommandée. Une surveillance glycémique étroite doit être effectuée chez ces patients.
Lors de l’association d’OZIDIA à une thérapie par d’autres agents hypoglycémiants déjà en place, le schéma thérapeutique proposé consiste à initier le traitement par OZIDIA à 5mg. OZIDIA pourra être initié à une dose plus faible chez les patients qui répondent bien aux agents hypoglycémiants. Une adaptation de la posologie se fera après jugement médical.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de OZIDIA chez les enfants n'ont pas été établies.
Lors d’une administration concomitante avec du colésévélam, la Cmax plasmatique et l’exposition totale au glipizide sont réduites. Par conséquent, OZIDIA doit être administré au minimum 4h avant la prise de colésévélam (voir rubrique 4.5).
OZIDIA est contre-indiqué dans les cas suivants :
· sujet de plus de 65 ans,
· hypersensibilité à la substance active, à d'autres sulfonylurées ou sulfonamides ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· diabète de type 1, en particulier diabète juvénile,
· acido-cétose,
· pré-coma diabétique,
· insuffisance rénale ou hépatique sévère,
· sténose digestive (risque d'occlusion lié à la forme galénique du comprimé entouré d'une enveloppe insoluble),
· patients traités par miconazole (voir rubrique 4.5),
· grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypoglycémie
En règle générale, OZIDIA doit être pris au petit déjeuner.
Lorsque les repas sont pris à des horaires irréguliers ou sautés, l'administration d'hypoglycémiants oraux peut induire une hypoglycémie. OZIDIA ou tout autre sulfamide hypoglycémiant ne sera prescrit que si le patient s'alimente régulièrement (y compris la prise du petit déjeuner). Il est important de prendre régulièrement des rations appropriées d'hydrates de carbone afin d'éviter la survenue d'épisodes hypoglycémiques, survenant en cas de repas pris tardivement ou d'alimentation insuffisante ou déséquilibrée en hydrates de carbone.
Les symptômes possibles d'hypoglycémie sont : céphalées, sensation de faim intense, nausées, vomissements, fatigue, envie de dormir, troubles du sommeil, agitation, agressivité, altération de la concentration, de la vigilance et du temps de réaction, dépression, confusion, troubles du langage et de la vision, aphasie, tremblements, parésies, troubles sensoriels, vertiges, apathie, perte de la maîtrise de soi, délire, convulsions, somnolence et perte de conscience pouvant aller jusqu'au coma, polypnée et bradycardie.
Peuvent également s'observer des signes de contre-régulation adrénergique tels que sudation, moiteur cutanée, anxiété, tachycardie, hypertension artérielle, palpitations, angor et troubles du rythme cardiaque.
Le tableau clinique d'un épisode hypoglycémique sévère peut ressembler à celui d'un accident vasculaire cérébral.
Les symptômes peuvent presque toujours être rapidement maîtrisés par la prise immédiate d'hydrates de carbone (sucre). Les édulcorants n'ont aucun effet. L'expérience acquise avec d'autres sulfamides hypoglycémiants montre que, malgré des contre-mesures efficaces, de nouvelles hypoglycémies peuvent se produire.
Les hypoglycémies survenant au cours du traitement par OZIDIA peuvent être sévères et prolongées. En conséquence, une hospitalisation peut s'avérer nécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours. Après un épisode hypoglycémique sévère et prolongé, les patients doivent être surveillés pendant au moins 48 heures.
Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'une information adéquate du patient sont nécessaires si l'on veut éviter des épisodes d'hypoglycémie.
L'hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez le sujet âgé et chez le patient sous traitement par bêta-bloquants.
Les facteurs favorisant les épisodes hypoglycémiques sont :
· le refus ou (plus généralement chez le sujet âgé) l'incapacité du patient à coopérer,
· la sous-alimentation, les repas pris à horaires irréguliers ou sautés ainsi que les périodes de jeûne,
· les changements de régime alimentaire,
· le déséquilibre entre les efforts physiques associés à l'omission conjointe de repas,
· l'altération de la fonction rénale,
· l'altération de la fonction hépatique,
· le surdosage en OZIDIA,
· certains troubles endocriniens non compensés, affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie (comme, par exemple, dans certaines affections thyroïdiennes et dans l'insuffisance antéhypophysaire ou corticosurrénalienne),
· la prise concomitante de certains médicaments (voir rubrique 4.5),
· la prise d'OZIDIA conjointement à un second médicament hypoglycémiant,
· l'ingestion d'alcool.
Dans certaines circonstances de stress (par exemple, en cas d'accident, d'intervention chirurgicale aiguë, d'infection s'accompagnant de fièvre, etc.), un passage temporaire à l'insulinothérapie peut être indiqué.
L'efficacité de tout agent hypoglycémiant oral, y compris le glipizide, pour abaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours chez nombre de patients, ce qui peut être dû à une progression de la sévérité du diabète, ou à une réponse diminuée au traitement. Ce phénomène est connu sous le nom d'échec secondaire et doit être distingué de l'échec primaire, où le médicament s'avère inefficace lorsqu'il est prescrit en première intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose et l'observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant de classer un patient comme échec secondaire.
Des perturbations du glucose sanguin, incluant l’hypoglycémie et l’hyperglycémie ont été rapportées chez les patients diabétiques recevant un traitement concomitant avec fluoroquinolones, en particulier chez les sujets âgés. En effet, une surveillance particulière du glucose sanguin est recommandée chez tous les patients recevant en même temps du gliclazide et une fluoroquinolone.
Analyses biologiques
La glycémie et le taux d'hémoglobine glycosylée doivent être mesurés et évalués en fonction des recommandations actuelles.
Insuffisances rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou pharmacodynamie du glipizide peut être modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
L'existence d'une insuffisance rénale ou hépatique peut affecter la biodisponibilité du glipizide, l'insuffisance hépatique pouvant en outre diminuer la capacité de néoglucogenèse ; ces deux phénomènes tendent à accroître le risque de réactions hypoglycémiques graves.
En cas de survenue d'une hypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d'être prolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.
Pathologie digestive
Une réduction marquée du temps de rétention digestive d'OZIDIA, peut influencer le profil pharmacocinétique et donc l'efficacité clinique du médicament. Comme pour toute forme galénique non déformable, l'administration d'OZIDIA chez des patients présentant une sténose digestive sévère préexistante (pathologique ou iatrogène) est contre-indiquée.
De rares cas de syndrome obstructif ont été rapportés chez des patients présentant une sténose connue à la suite de l'ingestion d'un autre principe actif sous cette même forme.
En cas de diarrhée chronique, préférer le glipizide à libération immédiate.
Effet antabuse
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à sa famille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent également être expliqués (voir ci-dessus, Déséquilibre glycémique, 2ème paragraphe).
Le patient doit être informé des risques potentiels et des avantages du traitement par OZIDIA et par les autres types de traitement. Il doit être informé de l'importance qu'il y a à respecter le régime alimentaire, à suivre un programme d'exercice physique régulier et à surveiller régulièrement la glycosurie et/ou la glycémie.
Le patient doit être informé que les comprimés doivent être avalés en entier. Le patient ne doit ni mâcher, ni couper, ni écraser les comprimés. Le patient ne doit pas s'inquiéter s'il remarque parfois dans ses selles quelque chose qui ressemble à un comprimé, le médicament est contenu dans une matrice non absorbable spécialement conçue pour libérer lentement le principe actif de façon à permettre son absorption par l'organisme. La matrice épuisée est ensuite éliminée.
Déficit en Glucose -6-Phosphate Déshydrogénase
Le glipizide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémiants. D'autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aigüe chez les sujets porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD.
Bien qu'aucun cas d'hémolyse n'ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d'une hémolyse éventuelle devra être dépistée.
Excipient :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'effet hypoglycémiant.
Associations contre-indiquées
+ Miconazole
Associations déconseillées
+ Phénylbutazone
Pour toutes les formes de phénylbutazone, y compris locales : augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides par diminution de leur métabolisme hépatique.
Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire moins interactif ; sinon prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique ; adapter éventuellement la posologie pendant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en se référant à leurs demi-vies avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l’alcool.
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol) y compris ceux utilisés dans l’insuffisance cardiaque
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie ; la plupart des bêta-bloquants non cardio-sélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l’autosurveillance glycémique.
+ Fluconazole
Augmentation du temps de demi-vie du sulfamide avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques.
Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par le fluconazole.
+ Inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion (captopril - énalapril)
L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par les sulfamides hypoglycémiants.
La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en sulfamides hypoglycémiants).
Renforcer l’autosurveillance glycémique.
+ Salicylés (acide acétylsalicylique) (voie générale)
Majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique, lors d'un traitement par bêta-bloquant, fluconazole, inhibiteurs de l'enzyme de conversion ou salicylés.
+ Voriconazole
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du glipizide à l’origine d’hypoglycémies potentiellement sévères.
Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant et après le traitement par voriconazole.
+ Analogues de la somatostatine
Risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycémiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène.
Renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l’octréotide ou le lanréotide.
+ Clarithromycine
Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.
L’action hypoglycémiante des sulfonylurées, de manière générale, peut-être potentialisée par les inhibiteurs de monoamine-oxydase (IMAO), les quinolones et les médicaments fortement liés aux protéines, tels que les sulfamides, le chloramphénicol, le probénécide et les coumarines.
Associations à prendre en compte
+ SULFAMETHOXAZOLE / TRIMETHOPRIME
Rares survenues d'hypoglycémies, notamment chez le sujet âgé, dénutri ou insuffisant rénal.
Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de la glycémie.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique oral pendant et après l'arrêt d'un des traitements suivants :
Associations déconseillées
+ Danazol
Effet diabétogène du Danazol.
Si l’association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Chlorpromazine (neuroleptique)
A fortes posologies (100 mg par jour de chlorpromazine) : élévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie du neuroleptique pendant le traitement et après son arrêt.
+ Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal) et tétracosactides
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
+ Progestatifs
Effet diabétogène des progestatifs macrodosés.
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique.
+ Bêta-2 mimétiques
Elévation de la glycémie par le bêta-2-mimétique.
Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à l’insuline le cas échéant.
+ Analogues de la somatostatine
Risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycémiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène.
Renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l’octréotide ou le lanréotide.
Les produits suivants peuvent être la cause d’un déséquilibre glycémique
Fluoroquinolones : en cas d’utilisation concomitante de glipizide et d’une fluoroquinolone, le patient doit être informé du risque d’hypoglycémie et de l’importance de la surveillance de la glycémie.
Colésévélam
Dans des études évaluant l’effet du colésévélam sur la pharmacocinétique du glipizide chez des sujets sains, des diminutions de l’AUC0-∞ et de la Cmax du glipizide, respectivement de 12 % et 13 % ont été observées lors de l’administration concomitante de colésévélam et d’OZIDIA. Lorsqu’OZIDIA était administré 4 heures avant le colésévélam, aucun changement significatif n’a été observé pour l’AUC0-∞ et la Cmax du glipizide, respectivement -4 % et 0 %. Par conséquent, OZIDIA doit être administré au minimum 4h avant la prise de colésévélam afin de s’assurer que le colésévélam ne diminue pas l’absorption du glipizide.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
OZIDIA est contre-indiqué en cas de grossesse.
Le glipizide s'est révélé légèrement fœtotoxique dans les études de reproduction chez le rat. Aucun effet tératogène n'a été démontré dans les études chez le rat ou le lapin.
Une hypoglycémie sévère prolongée (4 à 10 jours) a été rapportée chez les nouveau-nés de mère ayant reçu un sulfamide au moment de la délivrance. Cela a été plus fréquent lors de l'utilisation de produits à demi-vie prolongée.
Des données récentes ont suggéré une association entre une glycémie anormale au cours de la grossesse et une plus forte incidence d'anomalies congénitales. L'utilisation de l'insuline s'impose chez la femme enceinte de façon à maintenir la glycémie le plus près possible de la normale.
Les patientes envisageant une grossesse doivent en informer leur médecin.
L'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement avec OZIDIA.
Etant donné que les sulfonylurées telles que le glipizide passent dans le lait maternel, les femmes qui allaitent ne doivent pas prendre OZIDIA.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les patients devront être sensibilisés aux symptômes de l'hypoglycémie et conscients de la possibilité de la survenue de récurrences, et devront être prudents en cas de conduite ou d'utilisation de machines.
Tableau des événements indésirables
Classe de système d'organe
Très fréquent ³1/10
Fréquent
³1/100 à <1/10
Peu fréquent ³1/1000 à <1/100
Rare ³1/10 000 à <1 000
Très Rare <1/10 000
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Anémie hémolytique
Aplasie médullaire
Pancytopénie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hypoglycémie‡
Hyponatrémie
Affections psychiatriques
Etat confusionnel#
Affections du système nerveux
Céphalée#
Tremblement#
Affections oculaires
Déficience visuelle
Vision floue#
Baisse de l‘acuité visuelle#
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales
Nausée
Constipation
Diarrhée
Vomissement
Gêne épigastrique
Affections hépatobiliaires
Ictère cholestatique†
Toxicité hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Prurit
Urticaire
Eruptions cutanéo-muqueuses
Eruptions maculopapuleuses
Affections congénitales, familiales et génétiques
Porphyrie hépatique non aiguë
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Malaise#
Investigations
Augmentation des aspartate aminotransférases (SGOT)§
Augmentation du taux sérique de phosphatase alcaline§
Augmentation de la créatinémie§
Augmentation du taux sérique de lactate déshydrogénase (LDH)§
Augmentation de l’urémie§
# Ces phénomènes sont le plus souvent passagers et ne nécessitent pas l'arrêt du traitement ; toutefois, il peut également s'agir de symptômes d'hypoglycémie.
‡ Ces phénomènes peuvent être sévères, prolongés et peuvent conduire au coma.
† Interrompre le traitement si un ictère cholestatique apparaît.
§ La relation à OZIDIA est incertaine.
Des réactions de type antabuse en cas d’ingestion d’alcool ont été rapportées avec les sulfonylurées (bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Il n'existe pas d'expérience bien documentée concernant le surdosage en glipizide chez l'homme. Aucune tentative de suicide par surdosage intentionnel en glipizide n'a été rapportée.
Le surdosage en sulfamide hypoglycémiant, dont le glipizide, peut entraîner des hypoglycémies.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification du comportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuivie jusqu'à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.
Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autres troubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicale nécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit recevoir une injection intraveineuse rapide d'une solution glucosée concentrée (30 à 50 %). Celle-ci doit être suivie d'une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'une glycémie au-dessus de 100 mg/dl. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant au moins 48 heures et selon l'état du patient à ce moment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaire est nécessaire.
La clairance plasmatique d'OZIDIA peut être prolongée chez les patients souffrant d'une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison d'OZIDIA aux protéines, une dialyse ne devrait pas pouvoir être utile au patient.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIDIABETIQUES ORAUX, code ATC : A10BB07
Le glipizide semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta fonctionnelles des îlots pancréatiques.
La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glipizide en réponse à un repas est d'une importance majeure. L'administration de glipizide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinique post-prandiale.
Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Forme à libération prolongée de glipizide
La biodisponibilité relative moyenne du glipizide chez 21 sujets masculins souffrant de diabète non insulino-dépendant après administration de 20 mg d'OZIDIA comparée à la forme à libération immédiate, (Glibénèse 10 mg 2 fois par jour) était de 81 % ± 22 % à l'état d'équilibre.
L'administration d'OZIDIA au cours du repas n'a aucun effet sur le délai d'absorption (2 à 3 heures) du médicament. Lors d'une étude de l'effet de l'alimentation, l'administration d'une dose unique d'OZIDIA juste avant un petit-déjeuner à contenu lipidique élevé à conduit à une augmentation de 40 % de la Cmax moyenne de glipizide, ce qui est significatif, mais l'effet sur l'AUC n'a pas été significatif.
Aucune modification de la réponse glucidique n'a été observée entre les états à jeun et post-prandial.
Une réduction significative des temps de rétention digestive d'OZIDIA (par exemple malabsorption par résection intestinale étendue), pourrait modifier le profil pharmacocinétique du médicament et conduire à des concentrations plasmatiques moins élevées.
Distribution
A partir de 2 ou 3 heures après l'administration, les concentrations plasmatiques du médicament augmentent progressivement pour atteindre leur maximum dans les 6 à 12 heures suivant l'administration.
La prise unique quotidienne d'OZIDIA permet ensuite le maintien d'une concentration plasmatique efficace de glipizide tout au long de l'intervalle de 24 heures séparant deux administrations, avec moins d'écart entre les concentrations maximales et minimales que celui observé avec la prise quotidienne de glipizide à libération immédiate.
L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de glipizide est atteint après au moins 5 jours de traitement.
Dans une étude dose multiple chez 26 sujets souffrant de diabète de type 2, la pharmacocinétique du glipizide a été linéaire dans l'intervalle de dose allant de 5 à 60 mg d'OZIDIA, dans lequel les concentrations plasmatiques de glipizide ont augmenté proportionnellement avec la dose.
Le glipizide est lié à 98-99 % aux protéines plasmatiques, principalement l'albumine.
Biotransformation/Élimination
Le glipizide est principalement éliminé par biotransformation hépatique : moins de 10 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines et les fèces : approximativement 90 % de la dose sont excrétés sous forme de métabolites inactifs dans les urines (80 %) et les fèces (10 %).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de toxicité chronique chez le rat et le chien à des doses allant jusqu'à 8,0 mg/kg n'ont pas relevé d'effet toxique.
Une étude de 20 mois chez le rat et une étude de 18 mois chez la souris, à des doses atteignant 75 fois la dose clinique n'ont mis en évidence aucune carcinogénicité liée au traitement.
Les tests de mutagénicité bactérienne et in vivo ont tous été négatifs.
Des études chez le rat mâle et femelle à des doses atteignant 75 fois la dose clinique n'ont montré aucun effet sur la fertilité.
Oxyde de polyéthylène, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium.
Comprimé osmotique :
Oxyde de polyéthylène, chlorure de sodium, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium.
Comprimé osmotique pelliculé :
Acétate de cellulose, macrogol 3350, Opadry blanc YS-2-7063 (hypromellose, macrogol, dioxyde de titane), encre noire S 1-17823 (vernis à la gomme laque, alcool butylique, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, hydroxyde d'ammonium, propylène glycol).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Ce médicament est sensible à l'humidité, conserver le flacon soigneusement fermé.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons (PEHD) contenant 28, 30 ou 100 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 339 540 1 7 : 28 comprimés en flacon (PEHD).
· 34009 339 541 8 5 : 30 comprimés en flacon (PEHD).
· 34009 559 036 0 4 : 100 comprimés en flacon (PEHD).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 19/10/2020
OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée
Glipizide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée ?
3. Comment prendre OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmaceutique : ANTIDIABETIQUES ORAUX - code ATC : A10BB07.
Ce médicament est préconisé dans le traitement du diabète de type 2 (non insulino-dépendant), lorsque la prise en charge diététique, l'exercice physique et la réduction pondérale s'avèrent insuffisants.
Ne prenez jamais OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée :
· si vous avez plus de 65 ans ;
· si vous êtes allergique, au glipizide, aux autres sulfamides ou sulfonylurées ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous avez un diabète de type 1, nécessitant un traitement à l'insuline ;
· si vous avez un diabète acido-cétosique, ou de pré-coma diabétique ;
· si vous avez une maladie sévère du rein ou du foie ;
· si vous présentez une sténose digestive (rétrécissement du tube digestif) ;
· si vous êtes traité par miconazole (voir Autres médicaments et OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée) ;
· si vous êtes enceinte, ou si vous allaitez.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou, pharmacien avant de prendre OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée.
Hypoglycémie :
Au cours du traitement, vous pouvez présenter des épisodes hypoglycémiques. Pour rétablir votre taux de sucre sanguin, une hospitalisation peut parfois s'avérer nécessaire.
Après un épisode hypoglycémique, votre médecin vous suivra attentivement pendant au moins 48 heures.
L'information suivante est nécessaire si l'on veut éviter des épisodes d'hypoglycémie :
· il est important de prendre les repas régulièrement y compris le petit déjeuner, en raison de l'augmentation du risque de survenue d'hypoglycémie en cas d'oubli d'un repas ou d'alimentation insuffisante ou pauvre en glucides ;
· l'âge, l'insuffisance rénale, l'insuffisance hépatique et certains troubles endocriniens peuvent favoriser la survenue d'hypoglycémie ;
· l'hypoglycémie est favorisée par un régime trop sévère ou mal équilibré, par un effort important ou prolongé, par l'ingestion d'alcool ou lors de l'association d'autres médicaments hypoglycémiants (voir Autres médicaments et OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée).
Maladie digestive :
En cas de sténose digestive (rétrécissement du tube digestif), il existe un risque d'occlusion.
En cas de diarrhée chronique, prévenez votre médecin qui pourra vous prescrire le glipizide sous forme de comprimés à libération immédiate.
Déséquilibre glycémique :
En cas d'intervention chirurgicale, de traumatisme, de fièvre ou d'infection, votre médecin pourra arrêter ce traitement et vous prescrire de l'insuline.
Analyses biologiques :
Votre glycémie doit être contrôlée régulièrement.
Votre médecin vous expliquera, à vous et à votre entourage, comment éviter les hypoglycémies, comment en reconnaître les premiers symptômes et comment les traiter.
Il vous expliquera aussi dans quelles conditions vous pourriez devenir résistant au traitement par OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée ; d'autres médicaments pourront alors vous être prescrits en remplacement.
Déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase :
Il est important de prévenir votre médecin si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d'un déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase car un risque d'hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec d'autres médicaments de la même classe que le glipizide.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée
1. Médicaments risquant d'augmenter le risque d'hypoglycémie : miconazole, voriconazole et fluconazole (médicaments utilisés dans le traitement d'infections dues à des champignons microscopiques), clarithromycine (médicament utilisé dans les affections bactériennes de la sphère ORL), phénylbutazone (anti-inflammatoire utilisé dans certaines affections rhumatologiques), bêta-bloquants (traitement de l'hypertension artérielle et de certaines affections cardiaques), inhibiteurs de l'enzyme de conversion (tels que captopril-énalapril, utilisés dans le traitement de l'hypertension artérielle), médicaments contenant de l'alcool, analogues de la somatostatine (hormone de croissance), aspirine et dérivés, inhibiteurs de monoamine oxydase (médicament utilisé dans le traitement de la dépression), quinolones (médicaments utilisés dans les affections bactériennes notamment les infections nosocomiales), médicaments fortement liés aux protéines (sulfamides, chloramphénicol, probénécide et coumarines) et sulfaméthoxazole /triméthoprime (médicaments utilisés dans certaines affections bactériennes).
2. Médicaments risquant d'entraîner une hyperglycémie par baisse d'efficacité de l'antidiabétique : danazol (utilisé dans le traitement de l'endométriose), chlorpromazine (utilisé contre les vomissements ou pour certains troubles psychiques), glucocorticoïdes (médicaments anti-inflammatoires utilisés dans le traitement de nombreuses affections), bêta-2-mimétiques (médicaments utilisés notamment dans le traitement de l'asthme), progestatifs et analogues de la somatostatine (hormone de croissance).
3. Autre médicament risquant d’entraîner une hyperglycémie par baisse d’efficacité de l’antidiabétique : colésévélam (médicament utilisé dans le traitement de l’hypercholestérolémie).
Médicaments pouvant être la cause d’un déséquilibre glycémique :
4. fluoroquinolones : en cas d’utilisation concomitante de glipizide et d’une fluoroquinolone, vous devez être informés du risque d’hypoglycémie et de l’importance de la surveillance de la glycémie.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée ne doit pas être associé à un autre médicament quel qu'il soit sans avis médical.
OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée avec des boissons et de l’alcool
Eviter la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool qui augmentent le risque hypoglycémique.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
En cas de grossesse, le traitement du diabète fait nécessairement appel à l'insuline. La découverte d'une grossesse sous traitement impose l'arrêt du traitement.
Consultez votre médecin traitant qui se chargera d'adapter votre traitement hypoglycémiant. En cas de désir de grossesse, consultez également votre médecin.
Allaitement
Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Votre vision ainsi que vos réflexes peuvent être altérés en cas d'hypoglycémie.
Soyez prudent si vous devez conduire ou utiliser des machines.
Il est prudent de ne pas conduire après un épisode d'hypoglycémie, car les symptômes peuvent réapparaître.
OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Posologie
La dose recommandée est de 5 mg à 20 mg par jour.
Si vous avez l'impression que l'effet d'OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode d’administration
Voie orale.
Les comprimés doivent être avalés en entier. Il ne faut ni les mâcher, ni les couper, ni les écraser. La matrice peut être retrouvée dans les selles après élimination de son contenu.
Fréquence d'administration
Une seule prise par jour, en général lors du petit-déjeuner.
Durée du traitement
Se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.
Si vous avez pris plus d’OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous ressentez des signes discrets d'hypoglycémie tels que : faiblesse, sueurs, confusion, mangez ou buvez quelque chose de sucré.
Si vous oubliez de prendre OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée
Prendre un comprimé au repas suivant. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou votre pharmacien.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés :
Effets indésirables fréquents (apparaissant chez moins de 1 patient sur 10) :
· faible taux de sucre dans le sang‡ (hypoglycémie),
· maux de tête# (céphalée), tremblements#,
· déficience visuelle,
· douleurs abdominales, nausée, constipation, vomissement, diarrhée,
· démangeaisons,
· élévation des enzymes du foie§ (aspartate aminotransférase), augmentation dans le sang des enzymes du foie§ (phosphatase alcaline),
· augmentation de la créatinémie§ (mesure du fonctionnement du rein).
Effets indésirables peu fréquents (apparaissant chez moins de 1 patient sur 100) :
· état confusionnel#,
· urticaire.
Les effets indésirables suivants ont également été rapportés (fréquence indéterminée) :
· anomalies du sang : baisse des globules blancs (leucopénie et agranulocytose), des globules rouges (anémie hémolytique) et des plaquettes (thrombocytopénie), pancytopénie (baisse des 3 lignées sanguines), aplasie médullaire (insuffisance de production par la moelle osseuse des différentes lignées sanguines),
· faible taux de sodium dans le sang (hyponatrémie),
· troubles de la vision# (vision floue, baisse de la vision),
· sensation de gêne au niveau de l’estomac,
· anomalies hépatiques : jaunisse†, toxicité hépatique,
· réaction cutanée de type éruption (éruption cutanéo-muqueuse, éruption maculopapuleuse),
· porphyrie (maladie héréditaire) hépatique non aiguë,
· malaise#,
· augmentation de lactate déshydrogénase§ (signe de souffrance cellulaire),
· Augmentation de l’urée dans le sang§ (urémie).
# Ces phénomènes sont le plus souvent passagers et ne nécessitent pas l'arrêt du traitement ; toutefois, il peut également s'agir de symptômes d'hypoglycémie.
‡ Ces phénomènes peuvent être sévères, prolongés et peuvent conduire au coma.
† Interrompre le traitement si un ictère cholestatique apparaît.
§ La relation à OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée est incertaine.
Des réactions de type antabuse (bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension) ont été rapportées en cas de prise du médicament avec de l’alcool.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Ce médicament est sensible à l'humidité, conservez le flacon soigneusement fermé.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration. Retournez le médicament chez votre pharmacien.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée
· La substance active est :
Glizipide...................................................................................................................... 10,98 mg
Pour un comprimé de 389 mg
Un comprimé à libération prolongée libère 10 mg de glizipide.
· Les autres composants sont : oxyde de polyéthylène, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate de magnésium, chlorure de sodium, acétate de cellulose, macrogol 3350, Opadry blanc YS-2-7063 (hypromellose, macrogol, dioxyde de titane), encre noire S 1-17823.
Qu’est-ce que OZIDIA 10 mg, comprimé à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur
OZIDIA 10 mg se présente sous la forme de comprimés à libération prolongée.
Flacon de 28, 30 ou 100 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
ZONE INDUSTRIELLE
29 ROUTE DES INDUSTRIES
37530 POCE-SUR-CISSE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15816
- Date avis : 24/01/2018
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités OZIDIA reste important dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe