OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanéeIntraveineuse
  • Code CIS : 68829452
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : analgésique opioïde. Code ATC : N02AA05L’oxycodone est un analgésique opioïde (destiné à soulager la douleur).Ce médicament est utilisé pour le traitement des douleurs intenses qui ne peuvent être correctement traitées que par des analgésiques forts, notamment les douleurs cancéreuses.
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : solution pour perfusion
    • Date de commercialisation : 23/11/2018
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : LABORATOIRE RENAUDIN

    Les compositions de OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution CHLORHYDRATE D'OXYCODONE 5087 10 mg SA
    Solution OXYCODONE 46704 9 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 poche polypropylène polyoléfine de 100 mL à deux tubes, l'un portant un twist-off, l'autre l'autre un site d'injection avec suremballage

    • Code CIP7 : 3019054
    • Code CIP3 : 3400930190548
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 13/06/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 25/10/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate d’oxycodone...................................................................................................... 10 mg

    Quantité correspondant à oxycodone base............................................................................... 9 mg

    Pour 1 mL de solution pour perfusion.

    Une poche de 100 mL contient 1000 mg de chlorhydrate d’oxycodone, équivalent à 900 mg d’oxycodone base.

    Excipient à effet notoire : 1 mL de solution pour perfusion contient 0,135 mmol de sodium

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution pour perfusion.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    OXYCODONE RENAUDIN est indiqué dans le traitement des douleurs sévères qui ne peuvent être correctement traitées que par des analgésiques opioïdes forts ; en particulier dans les douleurs d'origine cancéreuse.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Réservé à l'adulte.

    La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance, et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient (cf. adaptation de posologie). Il n'y a pas de dose maximale tant que les effets secondaires peuvent être contrôlés.

    Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :

    Voie orale

    SC

    IV

    1 mg

    0,5 mg

    0,5 mg

    L'administration simultanée d'oxycodone par deux voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences de cinétiques entre les différentes voies d'administration orale et injectable.

    Posologie initiale

    La posologie dépend de I’intensité de la douleur, de l'état général du patient et des traitements antérieurs ou concomitants.

    Traitement des douleurs chroniques d'origine cancéreuse

    Chez les patients recevant des opioïdes forts pour la première fois

    La dose initiale est de 0,125 mg/kg/jour (environ 7,5 mg/jour), de préférence en perfusion continue plutôt qu'en injections itératives toutes les quatre à six heures.

    Chez les patients recevant déjà de l'oxycodone par voie orale

    La dose initiale est calculée à partir du ratio suivant : 2 mg d'oxycodone orale est équivalent à 1 mg d'oxycodone injectable. Ce ratio est donné à titre indicatif, la variabilité inter-patient nécessite de titrer prudemment jusqu'à obtention de la posologie appropriée.

    Chez les patients présentant des douleurs d'intensité variable dans la journée

    Il est possible d'utiliser un système d'analgésie contrôlée par le patient ; la perfusion continue, à la posologie habituelle, sera alors associée à des bolus auto-administrables dont la dose sera environ équivalente à une heure de perfusion, suivi d'une période sans injection possible (période réfractaire) de 5 minutes minimum.

    A titre indicatif, le rapport d'équianalgésie oxycodone injectable/morphine injectable est en moyenne de 1 : 1. Ce ratio est donné à titre indicatif, la variabilité interindividuelle nécessitant de titrer prudemment jusqu'à obtention de la posologie appropriée.

    Patients âgés, patients amaigris

    L'administration d'oxycodone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose la plus faible afin de minimiser l’incidence des effets indésirables. La dose sera ensuite ajustée individuellement en fonction de l'état clinique du patient.

    Patients présentant une insuffisance hépatique, une insuffisance rénale

    L’initiation du traitement doit suivre une approche conservatrice chez ces patients. La posologie initiale recommandée chez l'adulte doit être réduite de 50 %, et chaque patient doit faire l'objet d’une titration permettant un contrôle analgésique adéquat conformément à sa situation clinique.

    Adaptation de la posologie

    Elle se justifie lorsque les doses antérieurement prescrites se révèlent insuffisantes.

    Arrêt du traitement

    Il convient de réduire les doses d'oxycodone progressivement afin d'éviter l'apparition d'un syndrome de sevrage.

    Mode d'administration

    Perfusion intraveineuse ou perfusion sous-cutanée.

    Les poches de 100 mL sont réservées à l’utilisation par voie sous-cutanée ou intraveineuse à l’aide de système pour perfusion à débit contrôlé : pousse seringue électriques (PSE), analgésie contrôlée par le patient (PCA) ou toute autre pompe pour perfusion dont les caractéristiques techniques permettent l’administration du chlorhydrate d’oxycodone à la posologie préconisée par le RCP.

    Le contenu de la poche peut, soit être transféré dans le réservoir du système pour perfusion (seringue, cassette, etc…), en respectant les règles d’asepsie habituelles, soit connecté directement au système pour perfusion par l’intermédiaire soit du twist-off soit du Luer avec valve. Le système de perfusion ne doit pas être laissé en place plus de 96 heures (pour une voie périphérique) ou 72 heures (pour une voie centrale).

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

    · enfant de moins de 18 ans,

    · hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · bronchopneumopathie chronique obstructive sévère,

    · asthme bronchique sévère,

    · dépression respiratoire sévère avec hypoxie,

    · taux élevé de dioxyde de carbone dans le sang,

    · iléus paralytique,

    · cœur pulmonaire chronique,

    · allaitement,

    · association aux morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine), et morphiniques antagonistes partiels (nalméfène, naltrexone) (voir rubrique 4.5).

    · association avec l’oxybate de sodium (voir rubrique 4.5)

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Dans le contexte du traitement de la douleur, l’augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d'un processus de dépendance.

    Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l'état du patient. Elle témoigne le plus souvent d'un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.

    En cas d'utilisation prolongée et répétée, le patient peut développer une tolérance au médicament et avoir besoin d'augmenter progressivement les doses pour maintenir l'analgésie.

    L'oxycodone, comme les autres opioïdes, doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des antécédents de toxicomanie ou d'alcoolisme. Cependant, ces antécédents ne contre-indiquent pas la prescription d'oxycodone si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur, mais une surveillance particulière du traitement est recommandée.

    L'oxycodone est un stupéfiant qui présente un risque d'abus équivalent aux autres opioïdes forts. L'oxycodone peut donner lieu à une utilisation détournée (mésusage) et à un usage abusif par des personnes présentant un risque latent ou manifeste de troubles addictifs. Une accoutumance et une dépendance physique et psychique peuvent apparaître après l'administration d'analgésiques opioïdes dont l'oxycodone.

    L'utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut apparaître lors d'un arrêt brutal du traitement. Le syndrome de sevrage est caractérisé par les symptômes suivants : bâillements, anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, tremblements, sudation, larmoiement, rhinorrhée, agitation, convulsions, insomnie, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées et arthralgies.

    L'apparition de ce syndrome de sevrage sera évitée par une diminution progressive des doses.

    L'usage détourné peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.

    L'oxycodone n'est pas adapté au traitement des pharmacodépendances majeures aux opiacés.

    Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 13,5 mmol de sodium par poche de 100 mL. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

    Les poches de 100 mL sont réservées à l’utilisation par voie sous-cutanée ou intraveineuse à l’aide de systèmes pour perfusion à débit contrôlé (voir rubrique 4.2 pour les modalités d’administration).

    Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants :

    · grossesse (voir rubrique 4.6),

    · association avec l'alcool (voir rubrique 4.5).

    Précautions d'emploi

    Le risque principal en cas de surdosage est une dépression respiratoire.

    L'oxycodone doit être utilisé avec précaution dans les cas suivants :

    Hypovolémie

    En cas d'hypovolémie, l'oxycodone peut induire un collapsus. L'hypovolémie sera donc corrigée avant l'administration d'oxycodone.

    Insuffisance rénale

    L'élimination rénale de l'oxycodone, sous la forme d'un métabolite actif, impose de débuter le traitement à une posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d'administration à l'état clinique. Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère en initiation de traitement par l’oxycodone, il est recommandé de débuter le traitement par une posologie réduite de 50 %.

    Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément

    Il convient alors d'adapter les doses d'oxycodone aux résultats du traitement appliqué.

    Chez l'insuffisant respiratoire

    La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation.

    Il importe de diminuer les doses d'oxycodone lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique

    L'administration d'oxycodone doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique. Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère en initiation de traitement par l’oxycodone, il est recommandé de débuter le traitement par une posologie réduite de 50 %.

    Chez les personnes âgées ou fragilisées

    Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques des opioïdes forts, mais aussi à leurs effets indésirables centraux (confusion) ou d'ordre digestif, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence en instaurant notamment le traitement à la dose la plus faible et en augmentant très progressivement la posologie.

    Les co-prescriptions, lorsqu'elles comportent des antidépresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d'effets indésirables comme la confusion ou la constipation.

    Une pathologie urétro-prostatique, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.

    L'usage d’oxycodone ne doit pas pour autant être restreint chez la personne âgée dès lors qu'il s'accompagne de ces précautions.

    Constipation

    Il est impératif de rechercher et de prendre en charge une constipation ou un syndrome occlusif avant et pendant le traitement.

    Traumatisme crânien

    En raison du risque d'augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation d'oxycodone au cours des douleurs chroniques devra être prudente.

    Troubles mictionnels

    Il existe un risque de dysurie ou de rétention d'urine, principalement en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale.

    Chez les patients présentant une atteinte du tractus biliaire, une pancréatite, des troubles inflammatoires intestinaux, un myxœdème, une hypothyroïdie, une insuffisance adrénocorticale, une maladie d’Addison, une hypotension, une psychose toxique, un delirium tremens, un alcoolisme, une hypertrophie de la prostate

    L'administration d'oxycodone doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.

    Hyperalgésie

    Une hyperalgésie ne répondant pas à une augmentation supplémentaire de la dose d’oxycodone peut exceptionnellement apparaitre, en particulier à hautes doses. Il peut être nécessaire de réduire la dose d’oxycodone ou de changer d’opioïde.

    Sportifs

    L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient du chlorhydrate d'oxycodone et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.

    Ce médicament devrait être utilisé avec précaution en situations pré-opératoires, dans les 12-24 heures en post-opératoires et jusqu’à la confirmation médicale de la reprise du transit intestinal.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L’administration concomitante de l’oxycodone et d’agents sérotoninergiques, tels qu’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Les symptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l’état mental (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par ex., tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhée). L’oxycodone doit être utilisée avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patients utilisant ces médicaments.

    Médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, des IMAO, du baclofène et du thalidomide.

    Associations contre-indiquées

    + Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine)

    Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

    + Morphiniques antagonistes partiels (nalméfène, naltrexone)

    Risque de diminution de l’effet antalgique.

    + Oxybate de sodium

    Risque majorée de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    Associations déconseillées

    + Fluconazole

    Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l’oxycodone par diminution de son métabolisme hépatique par le fluconazole

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’oxycodone pendant le traitement par le fluconazole et après son arrêt.

    + Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, dabrafénib, éfavirenz, enzalutamide, esclicarbazépine, fosphenytoine, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoine, primidone, rifabutine, rifampicine)

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone par augmentation de son métabolisme par l’inducteur. Une adaptation de la posologie d’oxycodone peut être envisagée.

    La rifampicine, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 600 mg une fois par jour pendant sept jours, a réduit l’ASC de l’oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l’ASC était réduite d’environ 86 %.

    + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que certains macrolides (clarithromycine, érythromycine, télithromycine), azolés antifongiques (kétoconazole, itraconazole, voriconazole, posaconazole) et inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir ou cobicistat, bocéprévir

    Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l’oxycodone par diminution de son métabolisme par l'inhibiteur.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’oxycodone pendant le traitement par l'inhibiteur et après son arrêt.

    + Millepertuis

    Diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone par augmentation de son métabolisme par le millepertuis. Une adaptation de la posologie d’oxycodone peut être envisagée.

    Le millepertuis, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 300 mg trois fois par jour pendant quinze jours, a réduit l’ASC de l’oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l’ASC était réduite d’environ 50 % (intervalle de 37 à 57 %).

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Oxybate de sodium

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    + Crizotinib

    Risque de majoration de la toxicité de l’oxycodone par diminution de son métabolisme et/ou augmentation de sa biodisponibilité par le crizotinib.

    + Idélalisib

    Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.

    Associations à prendre en compte

    + Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, péthidine, rémifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol)

    + Antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine)

    + Antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)

    + Barbituriques (phénobarbital, primidone, thiopental)

    + Benzodiazépines et apparentés

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    + Autres médicaments sédatifs

    Majoration de la dépression centrale.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    + Médicaments atropiniques

    Risque important d’akinésie colique, avec constipation sévère.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du chlorhydrate d'oxycodone lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

    En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

    Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de chlorhydrate d'oxycodone par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né avec irritabilité, vomissements, convulsions et létalité accrue.

    En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate d'oxycodone est déconseillée au cours de la grossesse.

    En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles élevées, de traitement chronique, voire de toxicomanie, une surveillance néo-natale doit être envisagée, afin de prévenir les risques de dépression respiratoire ou de syndrome de sevrage chez l'enfant.

    Allaitement

    L'oxycodone est excrétée dans le lait maternel et peut engendrer une dépression respiratoire du nouveau-né. En conséquence, l'oxycodone est contre-indiqué au cours de l'allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables les plus fréquents aux doses habituelles sont la constipation, la somnolence, des sensations vertigineuses, des maux de tête, un prurit, des nausées et vomissements.

    En cas d’administration chronique, la constipation ne régresse pas spontanément et doit donc être prise en charge. En revanche, somnolence, nausées et vomissement sont en règle générale transitoires et leur persistance doit faire rechercher une cause associée.

    Tous ces effets, et notamment la constipation, sont prévisibles et doivent donc être anticipés afin d’optimiser le traitement. Ils peuvent nécessiter une thérapeutique correctrice.

    L’incidence des effets indésirables classés par classe de systèmes organes est présentée ci-dessous. La définition des catégories de fréquences de survenue est la suivante :

    Très fréquent (≥1/10)

    Fréquent (≥1/100, <1/10)

    Peu fréquent (≥1/1000, <1/100)

    Rare (≥1/10 000, <1/1000)

    Très rare (<1/10 000)

    Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles).

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent : Hypersensibilité,

    Fréquence indéterminée : Réaction anaphylactique.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : Diminution de l’appétit,

    Peu fréquent : Déshydratation.

    Affections psychiatriques

    Fréquent : Anxiété, état confusionnel, dépression, insomnie, nervosité, troubles de la pensée, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations,

    Peu fréquent : Agitation, labilité émotionnelle, troubles de l’humeur, hallucinations, diminution de la libido, pharmacodépendance (voir rubrique 4.4),

    Fréquence indéterminée : Agressivité.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : Somnolence, sensations vertigineuses, céphalées,

    Fréquent : Tremblements, augmentation de la pression intracrânienne, qu’il convient de traiter dans un premier temps,

    Peu fréquent : Amnésie, convulsions, hypertonie, hypoesthésie, contractions musculaires involontaires, troubles du langage, syncope, paresthésies, dysgueusie,

    Fréquence indéterminée : Hyperalgésie, léthargie.

    Affections oculaires

    Peu fréquent : Troubles de la vision, myosis.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent : Vertiges.

    Affections cardiaques

    Peu fréquent : Palpitations (dans un contexte de syndrome de sevrage),

    Rare : Bradycardie.

    Affections vasculaires

    Peu fréquent : Vasodilatation,

    Rare : Hypotension, hypotension orthostatique.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent : Dyspnée,

    Peu fréquent : Dépression respiratoire.

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent : Constipation, nausées, vomissements,

    Fréquent : Douleur abdominale, diarrhée, sécheresse de la bouche, dyspepsie,

    Peu fréquent : Dysphagie, flatulences, éructations, iléus,

    Fréquence indéterminée : Caries dentaires.

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent : Augmentation des enzymes hépatiques,

    Fréquence indéterminée : Cholestase, colique biliaire.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très fréquent : Prurit,

    Fréquent : Eruption cutanée, hyperhidrose,

    Peu fréquent : Sécheresse de la peau,

    Rare : Urticaire.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent : Rétention urinaire.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent : Troubles de l’érection,

    Fréquence indéterminée : Aménorrhée.

    Affections endocriniennes

    Fréquence indéterminée : Hypogonadisme.

    Troubles généraux et anomalies au site d’injection

    Fréquent : Asthénie,

    Peu fréquent : Frissons, syndrome de sevrage, malaise, œdème, œdème périphérique, tolérance au médicament, soif,

    Fréquence indéterminée : Syndrome de sevrage médicamenteux du nouveau-né, fatigue.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Les signes d'un surdosage en oxycodone sont : une dépression respiratoire, un myosis, une hypotonie musculaire, une hypotension, un œdème pulmonaire, une bradycardie, une somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur ou de coma, pouvant être fatal dans les cas les plus graves.

    La somnolence constitue un signe d'appel précoce de la décompensation respiratoire.

    Conduites d'urgence

    Ventilation assistée, avant réanimation cardio-respiratoire en service spécialisé. L’évacuation du contenu gastrique peut être utile pour éliminer le produit non absorbé.

    En cas de surdosage massif, traitement par la naloxone par voie intraveineuse.

    Chez les sujets physiquement dépendants à l'oxycodone, la naloxone doit être administrée avec précaution, car elle peut provoquer une réversion brutale ou totale des effets opioïdes, et provoquer des douleurs ou un syndrome de sevrage aigu.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésique opioïde, code ATC : N02AA05 (N : système nerveux central).

    L'oxycodone est un agoniste opioïde pur.

    Son action antalgique est similaire qualitativement à celle de la morphine. L'effet thérapeutique est principalement analgésique, anxiolytique, antitussif et sédatif.

    Système endocrinien :

    Les opioïdes ont une action pharmacologique sur l'axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications ont été observées telles qu'une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

    Autres effets pharmacologiques :

    Les études animales et in vitro indiquent différents effets des opioïdes naturels tels que la morphine, sur les composantes du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n'est pas connue.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La biodisponibilité absolue de l'oxycodone varie jusqu'à 87 %.

    L'effet de premier passage hépatique est faible. La demi-vie d'élimination est en moyenne de 4,5 heures et l'état d'équilibre est atteint en environ 24 heures.

    L'oxycodone est métabolisé en noroxycodone et en oxymorphone ; l'oxymorphone possède une activité antalgique, mais les faibles concentrations plasmatiques retrouvées ne sont pas considérées comme contribuant à l'activité pharmacologique de l'oxycodone.

    Le chlorhydrate d'oxycodone et son principal métabolite, la noroxycodone, sont éliminés par voie urinaire.

    Les concentrations plasmatiques de l'oxycodone ne sont en principe pas affectées par l'âge, étant supérieures de 15 % chez le sujet âgé en comparaison au sujet jeune. Chez la femme, en moyenne, les concentrations plasmatiques de l'oxycodone sont supérieures de 25 % par rapport à un homme en données ajustées au poids corporel.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Dans des études menées chez le rat, I'oxycodone n'a pas eu d'effet sur la fertilité ni sur le développement embryonnaire. Cependant, chez le lapin, à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle, une augmentation des modifications du développement, liée à la dose, a été observée (augmentation de I’incidence de vertèbres présacrales, paires de côtes supplémentaires).

    Dans une étude du développement pré- et post-natal menée chez le rat, il n'y a pas eu d'effets sur les paramètres du développement physique, sensoriel et comportemental ni sur le développement des réflexes, ni sur les indices de performance de la reproduction.

    Les résultats négatifs des études de mutaqénèse in vitro et in vivo à des doses très élevées comparativement aux doses thérapeutiques indiquent que le risque mutaqène de I'oxycodone est très peu probable dans les conditions d'utilisations thérapeutiques. L'oxycodone s'est avérée mutaqène lors d'un test in vitro (test du Iymphome de souris avec activation métabolique à des doses supérieures à 50 µg/mL).

    Aucune étude de cancérogénicité à long terme n'a été réalisée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Acide citrique monohydraté, citrate de sodium, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    Avant ouverture du suremballage : Durée de conservation : 36 mois

    Après ouverture du suremballage : la stabilité physico-chimique de la solution a été démontrée pendant 7 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    100 mL en poche (polypropylène/polyoléfine) à deux tubes, l'un portant un twist-off, l'autre un site d'injection avec suremballage. Boîte de 1 ou 10 poches.

    100 mL en poche (polypropylène/polyoléfine) à deux tubes, l'un portant un twist-off, l'autre une vanne bi-directionnelle avec un luer femelle avec suremballage. Boîte de 1 ou 10 poches.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Après ouverture du suremballage : la stabilité a été démontrée pendant 7 jours.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRE RENAUDIN

    Z.A. ERROBI

    64250 ITXASSOU

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 905 4 8 : 100 mL en poche (polypropylène/polyoléfine) à deux tubes, l'un portant un twist-off, l'autre un site d'injection avec suremballage. Boîte de 1.

    · 34009 550 600 4 8 : 100 mL en poche (polypropylène/polyoléfine) à deux tubes, l'un portant un twist-off, l'autre un site d'injection avec suremballage. Boîte de 10.

    · 34009 301 905 5 5 : 100 mL en poche (polypropylène/polyoléfine) à deux tubes, l'un portant un twist-off, l'autre un luer femelle avec une vanne bi-directionnelle avec suremballage. Boîte de 1.

    · 34009 550 600 6 2 : 100 mL en poche (polypropylène/polyoléfine) à deux tubes, l'un portant un twist-off, l'autre un luer femelle avec une vanne bi-directionnelle avec suremballage. Boîte de 10.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant

    Prescription sur ordonnances sécurisées.

    Prescription limitée à 7 jours ou à 28 jours en cas d'administration à l'aide de systèmes actifs pour perfusion.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 25/10/2019

    Dénomination du médicament

    OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion

    Chlorhydrate d’oxycodone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion ?

    3. Comment utiliser OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : analgésique opioïde. Code ATC : N02AA05

    L’oxycodone est un analgésique opioïde (destiné à soulager la douleur).

    Ce médicament est utilisé pour le traitement des douleurs intenses qui ne peuvent être correctement traitées que par des analgésiques forts, notamment les douleurs cancéreuses.

    N'utilisez jamais OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion :

    · chez l'enfant de moins de 18 ans,

    · si vous êtes allergique à l’oxycodone ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous souffrez d’une maladie pulmonaire sévère, associée à un rétrécissement des voies respiratoires (bronchopneumopathie chronique obstructive ou BPCO),

    · si vous souffrez d’un asthme bronchique sévère,

    · si votre respiration n’est pas en mesure d’apporter suffisamment d’oxygène dans le sang et d’éliminer le gaz carbonique par votre corps (dépression respiratoire sévère avec hypoxie),

    · si le taux de gaz carbonique dans votre sang est trop élevé,

    · si vous souffrez de dysfonctionnements intestinaux avec occlusion intestinale (iléus paralytique),

    · si vous souffrez de problèmes cardiaques à la suite d'une insuffisance pulmonaire chronique (cœur pulmonaire),

    · si vous allaitez,

    · si vous êtes traité(e) par des médicaments morphiniques tels que ceux contenant de la buprénorphine, de la nalbuphine (substances ayant des propriétés comparables à celle de l'oxycodone) ainsi que par des médicaments contenant de la naltrexone et du nalméfène.

    · Si vous êtes traité par l’oxybate de sodium (utilisé dans le traitement de certains troubles du sommeil).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser ce médicament.

    Faites attention avec OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion :

    Mises en garde spéciales

    Votre médecin accompagnera ce traitement d'une surveillance adaptée à son utilisation.

    En cas de traitement prolongé et répété par l'oxycodone, il est impératif de ne pas arrêter brutalement le traitement, car cela expose à la survenue d'un syndrome de sevrage (voir rubrique "4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?"). L'augmentation progressive des doses, lorsqu'elle est nécessaire et même si elles sont élevées, n'expose pas le plus souvent au risque d'apparition d'une accoutumance.

    Ce médicament, s'il est mal utilisé, peut entraîner une dépendance physique et psychique.

    Une toxicomanie ou un alcoolisme antérieur ou actuel n'empêchent pas la prescription d'oxycodone si celle-ci est indispensable.

    Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE, sauf avis contraire de votre médecin :

    · en cas de grossesse,

    · en association avec I'alcool.

    Précautions d'emploi

    Ce médicament doit être utilisé AVEC PRECAUTION :

    · chez les personnes âgées ou fragilisées,

    · si vous avez un myxœdème (troubles thyroïdiens, accompagnés d’une peau sèche, froide et d’un gonflement au niveau du visage et des membres),

    · si votre glande thyroïde ne produit pas assez d’hormones (insuffisance thyroïdienne),

    · si vous avez un traumatisme crânien,

    · si vous avez une diminution du volume total de sang (hypovolémie),

    · si vous souffrez d'insuffisance respiratoire (diminution de la capacité à respirer),

    · si vous souffrez d'une maladie chronique du foie (insuffisance hépatique), d'une affection du pancréas,

    · si vous souffrez d’une inflammation du pancréas (pancréatite),

    · si vous souffrez de troubles inflammatoires intestinaux,

    · si vous souffrez de problèmes biliaires

    · si vous souffrez d'une insuffisance rénale,

    · si la taille de votre prostate est anormalement augmentée ou si vous avez des difficultés à uriner,

    · si vous souffrez de constipation (signalez toute constipation à votre médecin pour qu'il vous donne un traitement adapté),

    · si vos glandes surrénales ne produisent pas assez d’hormones (insuffisance des glandes surrénales ou maladie d'Addison),

    · si votre tension est trop basse (hypotension),

    · si vous souffrez d'alcoolisme ou de delirium tremens,

    · si vous souffrez de troubles mentaux induits par une substance ou par une infection (psychose toxique),

    · si vous ressentez une douleur anormalement intense (hyperalgésie).

    Si vous devez subir une opération chirurgicale, informez votre médecin que vous prenez ce médicament.

    Autres médicaments et OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion

    Ce médicament ne doit pas être associé à la buprénorphine ou la nalbuphine, ainsi qu’à la naltrexone et au nalméfène.

    Le risque de survenue d’effets indésirables augmente avec la prise d’antidépresseurs (tels que le citalopram, la duloxétine, l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la venlafaxine). Ces médicaments peuvent interagir avec l’oxycodone et vous pourriez présenter des symptômes, tels que des contractions rythmiques involontaires des muscles, y compris les muscles qui contrôlent les mouvements des yeux, une agitation, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation du tonus musculaire, une température corporelle supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous manifestez de tels symptômes.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, et notamment des médicaments agissant sur le système nerveux central et pouvant avoir un effet sédatif :

    · autres médicaments utilisés pour traiter les douleurs modérées à intenses (analgésiques opioïdes),

    · médicaments utilisés pour traiter les troubles psychiques (neuroleptiques),

    · médicaments utilisés pour traiter l’anxiété (tranquillisants),

    · médicaments utilisés pour traiter la dépression (antidépresseurs),

    · médicaments utilisés pour traiter les troubles du sommeil (hypnotiques, sédatifs),

    · médicaments utilisés pour traiter les allergies (antihistaminiques),

    · inhibiteurs de la monoamine oxydase (médicaments utilisés pour traiter la dépression ou la maladie de Parkinson),

    · médicaments utilisés pour traiter les contractures musculaires (myorelaxants),

    · médicaments antitussifs dérivés de la morphine.

    Prévenez également votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants, qui peuvent augmenter les effets indésirables d’OXYCODONE RENAUDIN ou diminuer son efficacité ; dans ce cas, votre médecin vous surveillera étroitement et adaptera éventuellement la dose d’OXYCODONE RENAUDIN :

    · antibiotiques macrolides tels que la clarithromycine, l’érythromycine et la télithromycine (médicaments pour traiter les infections bactériennes),

    · antifongiques azolés tels que le kétoconazole, l’itraconazole, le voriconazole et le posaconazole (médicaments pour traiter les infections dues à des champignons),

    · inhibiteurs de protéases tels que le ritonavir et le cobicistat (médicaments utilisés dans le traitement du SIDA),

    · crizotinib, idélalisib (médicaments utilisés dans le traitement de certains cancers),

    · bocéprevir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),

    · inducteurs enzymatiques tels que la rifampicine, la rifabutine, la carbamazépine, l’enzalutamide, le dabrafénib, la phénytoïne, le primidone, le phénobarbital, l’éfavirenz, l’eslicarbamazépine, l’oxcarbazépine,

    · médicaments contenant du millepertuis.

    Informez également votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre un des médicaments suivants :

    · autres médicaments utilisés pour traiter la douleur tels que l’alfentanil, la codéine, le dextromoramide, la dihydrocodéine, le fentanyl, l’hydromorphone, la morphine, la péthidine, la phénopéridine, le rémifentanil, le sufentanil, le tramadol.

    · médicaments utilisés pour le traitement de la toux tels que le dextrométhorphane, la noscapine, la pholcodine, la codéine et l’éthylmorphine.

    · médicaments utilisés pour traiter les troubles psychiques (psychotropes) tels que les benzodiazépines et apparentés.

    · médicaments utilisés pour traiter les troubles du sommeil (hypnotiques) tels que les barbituriques.

    OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion avec des aliments, des boissons et de l’alcool

    La consommation d’alcool avec la prise de ce médicament peut vous rendre plus somnolent ou augmenter la probabilité d’effets secondaires graves tels qu’une respiration superficielle avec un risque d’arrêt respiratoire et de perte de connaissance. Il est fortement déconseillé de boire de l’alcool pendant le traitement par ce médicament.

    Grossesse et allaitement

    Ce médicament est déconseillé pendant la grossesse.

    Ce médicament est contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Sportifs

    Attention, ce médicament contient du chlorhydrate d'oxycodone qui est inscrit sur la liste des substances dopantes.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pouvez avoir la sensation d'être plus endormi que d'habitude, notamment en début de traitement, lors d'augmentation de posologie et en cas d'association avec d'autres médicaments.

    Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé.

    OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion contient du sodium. Ce médicament contient 13,5 mmol de sodium par poche de 100 mL. A prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.

    Posologie

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Il est également possible d'utiliser un système d'analgésie contrôlée par le patient.

    Cependant, la posologie dépendra de l'intensité de votre douleur et peut varier en fonction des personnes. Les doses doivent être adaptées à chaque personne et faire l'objet d'une évaluation régulière par le médecin.

    Une augmentation de l'intensité de la douleur peut nécessiter une augmentation de la dose quotidienne. Veuillez suivre les instructions de votre médecin.

    Si vous avez l'impression que l'effet de votre médicament est trop fort ou si vous ressentez toujours des douleurs, consultez votre médecin.

    Mode d'administration

    Ce médicament est administré par voie intraveineuse ou par voie sous-cutanée en perfusion.

    Fréquence d'administration

    Ce médicament est administré en perfusion.

    Suivez toujours les instructions de votre médecin.

    Durée du traitement

    La posologie de ce médicament doit être ajustée fréquemment. Vous devez par conséquent consulter votre médecin régulièrement.

    Tout changement ou interruption du traitement doit être effectué selon les recommandations de votre médecin.

    Si vous avez utilisé plus d’OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion que vous n'auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Les personnes qui ont pris une dose trop importante peuvent ressentir une somnolence importante et une sensation de malaise. Des difficultés à respirer peuvent également survenir et entraîner une perte de conscience et un coma nécessitant une prise en charge d'urgence à l'hôpital. Un antidote peut être administré par injection pour arrêter les effets indésirables graves.

    Si vous oubliez d’utiliser OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion :

    Vous ne devez pas arrêter brutalement ce traitement sauf dans le cas où votre médecin le décide.

    Si vous souhaitez arrêter le traitement, parlez-en à votre médecin. Il vous donnera les recommandations appropriées, habituellement en diminuant les doses progressivement afin que vous n'ayez pas d'effet indésirable.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables très fréquents (peuvent concerner plus de 1 patient sur 10) sont :

    · constipation, qu’il convient de traiter,

    · somnolence, nausées et vomissements, qui régressent après un certain temps,

    · sensations vertigineuses, prurit, maux de tête.

    Les effets indésirables fréquents (peuvent concerner entre 1 et 10 patients sur 100) sont :

    · diminution de l’appétit,

    · anxiété, état confusionnel, dépression, insomnie, nervosité, troubles de la pensée, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations (perception anormale d’un objet qui n’existe pas dans la réalité),

    · tremblements, augmentation de la pression intracrânienne se traduisant par des maux de tête voire des vomissements,

    · difficultés à respirer (dyspnée),

    · douleurs abdominales, diarrhée, sécheresse de la bouche, douleurs au niveau de l’estomac (dyspepsies),

    · éruption cutanée, transpiration excessive (hyperhidrose),

    · asthénie.

    Les effets indésirables peu fréquents (peuvent concerner entre 1 et 10 patients sur 1000) sont :

    · réaction allergique (hypersensibilité),

    · déshydratation,

    · agitation, changement rapide et important de l’humeur (labilité émotionnelle), troubles de l’humeur, hallucinations, diminution de la libido, dépendance au médicament (voir rubrique « Mises en gardes spéciales »),

    · troubles de la mémoire (amnésie), convulsions, tonus musculaire trop élevé (hypertonie), diminution de la sensibilité au toucher (hypoesthésie), contractions musculaires involontaires, troubles du langage, malaise (syncope), sensations de fourmillements ou d’engourdissements dans les membres (paresthésies), troubles du goût (dysgueusie),

    · troubles de la vision, rétrécissement de la pupille (myosis),

    · vertiges,

    · palpitations (en cas de syndrome de sevrage),

    · dilatation des vaisseaux sanguins (vasodilatation),

    · respiration lente et peu profonde (dépression respiratoire),

    · difficultés à avaler (dysphagie), flatulences, rots, occlusion intestinale (iléus),

    · augmentation des enzymes hépatiques,

    · sécheresse de la peau,

    · rétention urinaire,

    · troubles de l’érection,

    · frissons, syndrome de sevrage, malaise, gonflement des mains, des chevilles et des pieds (œdème, œdème périphérique), accoutumance au médicament (tolérance), soif.

    Les effets indésirables rares (peuvent concerner entre 1 et 10 patients sur 10 000) sont :

    · ralentissement des battements du cœur (bradycardie),

    · pression artérielle basse (hypotension), étourdissements au passage à la position debout (hypotension orthostatique),

    · éruption cutanée qui démange.

    Les effets indésirables suivants sont de fréquence indéterminée :

    · réaction allergique sévère (réaction anaphylactique),

    · agressivité,

    · douleur anormalement intense (hyperalgésie), léthargie,

    · caries dentaires,

    · diminution de sécrétion de la bile (cholestase), douleur au niveau du foie (colique biliaire),

    · absence de règles (aménorrhée),

    · insuffisance en hormones sexuelles (hypogonadisme)

    · syndrome de sevrage chez le nouveau-né,

    · fatigue.

    En cas d’arrêt brutal de ce médicament, un syndrome de sevrage peut apparaître dont les symptômes sont : bâillements, anxiété, irritabilité, insomnie, frissons, dilatation des pupilles, bouffées de chaleur, tremblements, sueurs, larmoiement, écoulement nasal, nausées, vomissement, perte d’appétit, douleurs abdominales, diarrhée, douleurs musculaires ou articulaires, agitation et convulsions.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants. Un surdosage accidentel chez l'enfant est dangereux et pourrait être fatal.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Durée de conservation après ouverture du suremballage :

    La stabilité physico-chimique a été démontrée pendant 7 jours.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate d’oxycodone................................................................................................... 10,0 mg

    Pour 1 mL de solution

    Une poche de 100 mL contient 1000 mg de chlorhydrate d’oxycodone.

    · Les autres composants sont :

    Citrate de sodium, acide citrique, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution pour perfusion, en poche de 100 mL. Boite de 1 ou 10 poches.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRE RENAUDIN

    ZA ERROBI

    64250 ITXASSOU

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRE RENAUDIN

    ZA ERROBI

    64250 ITXASSOU

    FRANCE

    Fabricant  

    LABORATOIRE RENAUDIN

    ZA ERROBI

    64250 ITXASSOU

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    Les poches de 100 mL sont réservées à l’utilisation par voie sous-cutanée ou intraveineuse à l’aide de système pour perfusion à débit contrôlé : pousse seringue électriques (PSE), analgésie contrôlée par le patient (PCA) ou toute autre pompe pour perfusion dont les caractéristiques techniques permettent l’administration du chlorhydrate d’oxycodone à la posologie préconisée par le RCP.

    Le contenu de la poche peut, soit être transféré dans le réservoir du système pour perfusion (seringue, cassette, etc…), en respectant les règles d’asepsie habituelles, soit connecté directement au système pour perfusion par l’intermédiaire soit du twist-off soit du Luer avec valve. Le système de perfusion ne doit pas être laissé en place plus de 96 heures (pour une voie périphérique) ou 72 heures (pour une voie centrale).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-18223
    • Date avis : 04/03/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, solution pour perfusion (oxycodone) est important dans la prise en charge des douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, des douleurs sévères d’origine cancéreuse, des douleurs aiguës sévères non cancéreuses (douleurs post-opératoires), et des douleurs chroniques sévères d’origine neuropathiques ainsi que dans la prise en charge des douleurs intenses et/ou rebelles rencontrées dans l’arthrose du genou ou de la hanche et dans la lombalgie chronique, comme traitement de dernier recours, à un stade où les solutions chirurgicales sont envisagées et chez des patients non candidats (refus ou contre-indication) à une chirurgie de remplacement prothétique (coxarthrose ou gonarthrose), pour une durée la plus courte possible du fait du risque d’effet indésirable grave et de l’absence de données d’efficacité et de tolérance à long terme. La place des médicaments à base d’oxycodone doit être la plus réduite possible, après échec des autres mesures médicamenteuses et non médicamenteuses (entre autres, traitement physique) recommandées dans ces indications.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-17514
    • Date avis : 17/04/2019
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL et OXYCODONE RENAUDIN 1 mg/mL, solutions pour perfusion est important dans les situations suivantes :<br>- douleurs chroniques d’origine cancéreuse, intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, chez l’adulte (à partir de 18 ans), <br>- douleurs aiguës sévères post-opératoires,<br>- douleurs chroniques sévères d’origine neuropathique.<br>Concernant les douleurs chroniques sévères d’origine rhumatologique, la Commission considère que le service médical rendu par OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL et OXYCODONE RENAUDIN 1 mg/mL, solutions pour perfusion est important dans les douleurs intenses et/ou rebelles rencontrées dans l’arthrose du genou ou de la hanche et dans la lombalgie chronique, comme traitement de dernier recours, à un stade où les solutions chirurgicales sont envisagées et chez des patients non candidats (refus ou contre-indication) à une chirurgie de remplacement prothétique (coxarthrose ou gonarthrose), pour une durée la plus courte possible du fait du risque d’effet indésirable grave et de l’absence de données d’efficacité et de tolérance à long terme. La place des médicaments à base d’oxycodone doit être la plus réduite possible, après échec des autres mesures médicamenteuses et non médicamenteuses (entre autres, traitement physique) recommandées dans ces indications.
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    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-18223
    • Date avis : 04/03/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Au même titre que pour l’inscription sur la liste des spécialités agréées aux collectivités, la Commission considère que OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/ml, solutions pour perfusion (oxycodone), n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la spécialité de référence OXYNORM 10 mg/ml, solution pour perfusion (oxycodone).
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-17514
    • Date avis : 17/04/2019
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Les spécialités OXYCODONE RENAUDIN 10 mg/mL, et OXYCODONE RENAUDIN 1 mg/mL, solutions pour perfusion n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux spécialités de référence OXYNORM 10 mg/mL, solutions pour perfusion.
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