OXYCODONE MYLAN LP 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64964591
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques ; opioïdes ; alcaloïdes naturels de l'opium, code ATC : N02A A05.OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée (chlorhydrate d'oxycodone) est un traitement de la douleur puissant à action centrale, du groupe des opioïdes.OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée (chlorhydrate d'oxycodone) est un traitement de la douleur puissant à action centrale, du groupe des opioïdes.Indications thérapeutiques
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : comprimé pelliculé à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 10/09/2014
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de OXYCODONE MYLAN LP 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CHLORHYDRATE D'OXYCODONE 5087 40 mg SA
    Comprimé OXYCODONE 46704 35,86 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2789003
    • Code CIP3 : 3400927890031
    • Prix : 18,53 €
    • Date de commercialisation : 18/12/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé à libération prolongée contient 40 mg de chlorhydrate d'oxycodone correspondant à 35,86 mg d'oxycodone.

    Excipient à effet notoire :

    Lécithine de soja................................................................................................ 0,210 mg par comprimé

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé à libération prolongée.

    Comprimé pelliculé à libération prolongée, beige, rond et biconvexe (diamètre : 7,1 mm, épaisseur : 4,4 mm).

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Douleurs sévères nécessitant des opioïdes analgésiques pour une prise en charge adéquate.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    La posologie dépend de l'intensité de la douleur et de la susceptibilité individuelle du patient au traitement.

    D’autres dosages de ce médicament sont disponibles afin de faciliter l’ajustement de la posologie.

    Les recommandations posologiques générales sont les suivantes :

    Population pédiatrique

    OXYCODONE MYLAN LP n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moins de 12 ans.

    Adultes et adolescents de 12 ans et plus

    Titration et ajustement posologique

    En général, la posologie initiale chez les patients naïfs d’opioïdes est de 10 mg de chlorhydrate d'oxycodone administrés à 12 heures d'intervalle. Chez certains patients, une posologie initiale de 5 mg de chlorhydrate d'oxycodone peut être bénéfique afin de minimiser l’incidence des effets indésirables.

    Les patients recevant déjà un traitement par opioïdes peuvent débuter le traitement à des posologies plus élevées compte tenu de leur expérience préalable des traitements par opioïdes.

    Dix à treize mg de chlorhydrate d'oxycodone correspondent approximativement à 20 mg de sulfate de morphine, chacun dans la formulation à libération prolongée.

    En raison des différences individuelles de sensibilité aux divers opioïdes, il est recommandé de commencer le traitement des patients par OXYCODONE MYLAN LP de façon conventionnelle après conversion à partir d'autres opioïdes, avec 50 à 75 % de la dose calculée d'oxycodone.

    Certains patients prenant OXYCODONE MYLAN LP suivant un protocole établi ont besoin d'analgésiques à libération immédiate comme médicament de secours pour le traitement des accès douloureux paroxystiques. Pour traiter les accès de douleurs, plusieurs options existent quant au choix de la substance active, de la voie d’administration et de la forme posologique. OXYCODONE MYLAN LP n'est pas indiqué dans le traitement de douleurs aiguës et/ou des accès douloureux paroxystiques. La posologie du médicament de secours doit être équivalente à 1/6 de la posologie équianalgésique quotidienne d’OXYCODONE MYLAN LP. L'utilisation d'un médicament de secours plus de deux fois par jour indique que la posologie d’OXYCODONE MYLAN LP doit être augmentée. La posologie ne doit pas être ajustée plus d'une fois tous les 1–2 jours, jusqu'à l'obtention d'une administration biquotidienne stable.

    Après une augmentation posologique de 10 à 20 mg administrés toutes les 12 heures, les ajustements posologiques doivent être effectués par paliers d'environ un tiers de la posologie journalière. L'objectif est de déterminer une posologie spécifique au patient permettant de maintenir une analgésie adéquate en deux prises quotidiennes avec des effets indésirables tolérables en utilisant le moins possible le médicament de secours aussi longtemps que le traitement antalgique est nécessaire.

    Une posologie identique (même dose matin et soir) en suivant un programme posologique fixe (toutes les 12 heures) convient à la majorité des patients. Pour certains patients, il peut être intéressant de prendre des posologies inégales. D'une manière générale, il faut sélectionner la plus faible posologie analgésique efficace.

    Les patients souffrant de douleurs cancéreuses peuvent avoir besoin de posologies comprises entre 80 et 120 mg, et même jusqu'à 400 mg dans certains cas. Si des posologies encore plus élevées sont nécessaires, la posologie doit être déterminée individuellement en évaluant le rapport entre l'efficacité et la tolérance et le risque d'effets indésirables.

    Pour le traitement de douleurs d'origine non maligne, une posologie journalière de 40 mg est généralement suffisante ; mais des posologies plus élevées peuvent s'avérer nécessaires.

    Durée du traitement

    OXYCODONE MYLAN LP ne doit pas être administré plus longtemps que nécessaire. Si un traitement prolongé de la douleur est nécessaire en raison de la nature et de la sévérité de la maladie, une surveillance attentive et régulière doit être mise en place pour déterminer si le traitement doit être poursuivi et selon quelles modalités. Quand le recours aux opioïdes n'est plus nécessaire, il est conseillé de réduire progressivement la posologie journalière afin d'éviter tout symptôme de sevrage.

    Patients âgés

    Une adaptation de la posologie n'est habituellement pas nécessaire chez les patients âgés ne présentant pas de manifestation clinique d’altération de la fonction hépatique et/ou rénale.

    Patients insuffisants rénaux ou hépatiques

    L’initiation du traitement doit suivre une approche conservatrice chez ces patients. La posologie initiale recommandée chez l'adulte doit être réduite de 50 % (par exemple une posologie journalière totale de 10 mg par voie orale chez les patients naïfs d’opioïdes), et chaque patient doit faire l'objet d’une titration permettant un contrôle analgésique adéquat conformément à sa situation clinique.

    Arrêt du traitement

    Lorsqu'un patient n'a plus besoin du traitement par oxycodone, il est conseillé de réduire progressivement la posologie journalière afin d'éviter tout symptôme de sevrage.

    Mode d'administration

    Voir orale.

    OXYCODONE MYLAN LP doit être administré deux fois par jour selon un protocole établi et à une posologie déterminée.

    Les comprimés à libération prolongée peuvent être administrés pendant ou en dehors des repas avec une quantité suffisante de liquide. OXYCODONE MYLAN LP doit être avalé entier, et non mâché, divisé ni écrasé.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité au chlorhydrate d'oxycodone, à l'arachide, au soja ou à l'un des excipients listés dans la rubrique 6.1

    L’oxycodone ne doit jamais être utilisée dans les situations où les opioïdes sont contre-indiqués :

    · dépression respiratoire sévère avec hypoxie

    · taux de dioxyde de carbone élevé dans le sang

    · bronchopneumopathie chronique obstructive sévère

    · cœur pulmonaire

    · asthme bronchique sévère

    · iléus paralytique.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    · patients âgés ou très affaiblis,

    · patients avec atteinte sévère de la fonction pulmonaire, hépatique ou rénale,

    · maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne),

    · psychose toxique (par ex. alcool),

    · hypertrophie prostatique,

    · alcoolisme, dépendance connue aux opioïdes,

    · delirium tremens,

    · pancréatite,

    · affections des voies biliaires, colique biliaire ou néphrétique,

    · maladies intestinales inflammatoires,

    · affections associées à une augmentation de la pression intracrânienne,

    · troubles de la régulation circulatoire (par ex. hypotension, hypovolémie),

    · épilepsie ou tendance aux convulsions,

    · patients qui prennent des inhibiteurs de la MAO, ou dans les 2 semaines de l'arrêt de leur utilisation

    · patients qui prennent de la naltrexone (voir également rubrique 4.5).

    Les opioïdes, comme l’oxycodone, ont une action pharmacologique sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique.

    Certaines modifications ont été observées telles qu’une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

    Dépression respiratoire

    Le risque majeur d’un surdosage en opioïdes est la dépression respiratoire. La prudence est de rigueur lorsqu’on administre de l’oxycodone à des patients âgés affaiblis ; à des patients présentant une altération sévère de la fonction pulmonaire, une altération de la fonction hépatique ou rénale ; à des patients atteints de myxœdème, d’hyperthyroïdie, de la maladie d’Addison, de psychose toxique, d’une hypertrophie de la prostate, d’une insuffisance corticosurrénale, d’alcoolisme, de delirium tremens, d’affections des voies biliaires, d’une pancréatite, de troubles inflammatoires de l’intestin, d’hypotension, d’hypovolémie, d’une blessure à la tête (en raison du risque de pression intracrânienne accrue) ou des patients prenant des inhibiteurs de la MAO.

    Risques liés à l’utilisation concomitante de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou des médicaments apparentés :

    L’utilisation concomitante de OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut se traduire par une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour qui aucune option thérapeutique alternative n’est possible. Si la décision est prise de prescrire OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée de façon concomitante avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

    Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite des signes et des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est vivement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afin qu’ils soient attentifs à ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    Myxœdème, hypothyroïdie

    Comme pour tous les analgésiques, une diminution de la posologie peut être préférable chez les patients avec hypothyroïdie.

    Opioïdes agonistes/antagonistes mixtes

    Il convient de faire preuve de prudence lors d'utilisation d’Oxycodone Mylan LP, comprimé pelliculé à libération prolongée en association avec des agonistes/antagonistes mixtes des récepteurs mu (µ) des opioïdes (comme la pentazocine, la nalbuphine) ou des agonistes partiels des récepteurs mu (µ) des opioïdes (comme la buprénorphine). Chez les patients maintenus sous buprénorphine pour le traitement d'une dépendance aux opioïdes, il convient d’envisager d'autres options de traitement (par ex. un arrêt temporaire de l'administration de buprénorphine), si l'administration d'agonistes mu (µ) complets (comme l'oxycodone) devient nécessaire dans des situations de douleur aiguë. En association avec la buprénorphine, on a signalé la nécessité de posologies plus élevées d'agonistes mu (µ) complets ; cette situation nécessite une surveillance étroite des effets indésirables comme la dépression respiratoire (voir également rubrique 4.5).

    Tolérance et dépendance

    En cas d’utilisation chronique, le patient peut développer une accoutumance au médicament et nécessiter l'utilisation de doses progressivement plus élevées pour maintenir l'effet analgésique.

    Oxycodone Mylan LP peut induire une accoutumance. Le risque de développement d'une dépendance physique ou psychique est cependant nettement réduit dans le cas d'une utilisation chez des patients avec douleur chronique. On ne dispose pas de données sur l'incidence réelle de la dépendance psychique chez les patients avec douleur chronique.

    L'utilisation prolongée d’Oxycodone Mylan LP peut induire une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut survenir après un arrêt brutal du traitement. Lorsqu’un traitement avec l'oxycodone n'est plus nécessaire, il est recommandé de réduire progressivement la posologie afin d'éviter l'apparition de symptômes de sevrage.

    Les symptômes de sevrage peuvent inclure des bâillements, une mydriase, un larmoiement, une rhinorrhée, des tremblements, une hyperhidrose, de l’anxiété, de l’agitation, des convulsions et une insomnie.

    Abus

    Le profil de dépendance de l’oxycodone est similaire à celui d’autres puissants agonistes des opioïdes. L’oxycodone peut être recherchée et consommée abusivement par les personnes présentant des troubles d’addiction latents ou manifestes. Il est possible de développer une dépendance psychologique [addiction] aux analgésiques opioïdes, notamment l’oxycodone. Oxycodone Mylan LP doit être utilisé avec une prudence particulière chez les patients qui ont des antécédents d’alcoolisme et de consommation abusive de drogues.

    La consommation abusive des formes orales par administration parentérale peut induire des effets indésirables graves, potentiellement mortels.

    Les comprimés à libération prolongée doivent être avalés entiers, ils ne peuvent pas être divisés, écrasés ou mâchés. L’absorption de comprimés à libération prolongée qui sont divisés, mâchés ou écrasés entraîne une libération rapide d'oxycodone et l’absorption d'une dose d'oxycodone potentiellement mortelle (voir rubrique 4.9).

    Interventions chirurgicales

    Comme toutes les préparations à base d’opioïdes, les produits contenant de l’oxycodone doivent être utilisés avec prudence après une chirurgie abdominale, car les opioïdes sont connus pour perturber la motilité intestinale et ils ne doivent être utilisés que lorsque le médecin s’est assuré du fonctionnement normal des intestins. L'utilisation d'oxycodone, comprimé à libération prolongée est déconseillée avant une intervention chirurgicale et dans les 12–24 premières heures qui suivent l'intervention. Si un traitement supplémentaire avec l'oxycodone est indiqué, la posologie doit être ajustée aux nouvelles exigences postopératoires.

    Il faut prendre des précautions spéciales en cas d'utilisation d'oxycodone chez des patients qui subissent une intervention chirurgicale intestinale. Les opioïdes ne doivent être administrés en postopératoire qu'après le rétablissement de la fonction intestinale.

    Les patients qui bénéficient de procédures supplémentaires de traitement de la douleur (par ex. intervention chirurgicale, bloc de plexus) ne doivent pas recevoir d'oxycodone au cours des 12 heures précédant l'intervention.

    Enfants

    Oxycodone Mylan LP n'a pas été étudié chez les enfants et les adolescents de moins de 12 ans. La sécurité et l'efficacité des comprimés n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents de moins de 12 ans ; l'utilisation dans cette population n’est donc pas recommandée.

    Patients avec insuffisance hépatique sévère

    Les patients avec insuffisance hépatique sévère doivent être étroitement surveillés.

    Iléus paralytique

    Oxycodone Mylan LP doit être proscrit en cas de risque d'apparition d'un iléus paralytique. En cas de suspicion ou d'apparition d'un iléus paralytique pendant l'utilisation d’Oxycodone Mylan LP, il convient d’arrêter immédiatement le traitement.

    Alcool

    L'utilisation concomitante d'alcool et d’Oxycodone Mylan LP peut augmenter les effets indésirables de l'oxycodone ; l'utilisation concomitante doit être évitée.

    Mise en garde relative au contrôle antidopage

    Les athlètes doivent être informés que ce médicament peut entraîner une réaction positive aux tests antidopages.

    L'utilisation d’Oxycodone Mylan LP comme produit dopant peut représenter un risque sanitaire.

    Excipient

    Ce médicament contient de la lécithine de soja.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L'alcool peut amplifier les effets pharmacodynamiques de l'oxycodone ; l'utilisation concomitante doit être évitée.

    Les médicaments qui induisent une dépression respiratoire comme les benzodiazépines, le phénobarbital et les autres opioïdes (analgésiques, antitussifs ou traitements de substitution) peuvent augmenter le risque d'arrêt respiratoire, surtout en cas de surdosage et/ou chez les patients âgés.

    Les dépresseurs du système nerveux central (par ex. sédatifs, hypnotiques, phénothiazines, neuroleptiques, anesthésiques, antidépresseurs, myorelaxants) et les autres opioïdes ou l'alcool peuvent accentuer les effets indésirables de l'oxycodone, en particulier la dépression respiratoire.

    Les IMAO peuvent interagir avec les analgésiques de type narcotique, produisant une excitation ou une dépression du SNC accompagnée d'une crise hyper- ou hypotensive (voir rubrique 4.4). OXYCODONE MYLAN LP doit être utilisé avec précaution chez les patients recevant des IMAOs ou ayant reçu des IMAO au cours des deux dernières semaines (voir rubrique 4.4).

    L’administration concomitante de l’oxycodone et d’agents sérotoninergiques, tels qu’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Les symptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l’état mental (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par ex., tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhée). L’oxycodone doit être utilisée avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patients utilisant ces médicaments.

    Médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicaments apparentés :

    L’utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’un effet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie et la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    Les anticholinergiques (phénothiazine, neuroleptiques, antidépresseurs tricycliques, la plupart des antihistaminiques-H1 non récents, certains antiparkinsoniens) peuvent augmenter les effets indésirables anticholinergiques de l'oxycodone (comme la constipation, la sécheresse buccale ou les troubles de la miction).

    Il convient de faire attention si Oxycodone Mylan LP, comprimé pelliculé à libération prolongée doit être utilisé de manière concomitante avec des agonistes/antagonistes mixtes des récepteurs mu des opioïdes (comme la pentazocine, la nalbuphine) ou des agonistes partiels des récepteurs mu des opioïdes (comme la buprénorphine). Chez les patients maintenus sous buprénorphine pour le traitement d'une dépendance aux opioïdes, il convient d’envisager d'autres options de traitement (par ex. un arrêt temporaire de l'administration de buprénorphine), si l'administration d'agonistes mu complets (comme l'oxycodone) devient nécessaire dans des situations de douleur aiguë. En association avec la buprénorphine, on a signalé la nécessité de posologies plus élevées d'agonistes mu complets ; cette situation nécessite une surveillance étroite des effets indésirables comme la dépression respiratoire (voir également rubrique 4.4).

    L'utilisation concomitante d'oxycodone et de naltrexone peut nécessiter une augmentation de la posologie d'oxycodone.

    On a observé des modifications cliniquement significatives de l'International Normalized Ratio (INR) dans les deux sens lors d'administration concomitante d'anticoagulants coumariniques et de chlorhydrate d'oxycodone en comprimés à libération prolongée.

    L’oxycodone est principalement métabolisée par le cytochrome CYP3A4, et dans une moindre mesure par le cytochrome CYP2D6. Les activités de ces voies métaboliques peuvent être inhibées ou induites par divers médicaments administrés conjointement ou par des apports alimentaires.

    Les inhibiteurs du CYP3A4, tels que les antibiotiques macrolides (par ex. clarithromycine, érythromycine et télithromycine), les antifongiques azolés (par ex. kétoconazole, voriconazole, itraconazole et posaconazole), les inhibiteurs de protéase (par ex. bocéprévir, ritonavir, indinavir, nelfinavir et saquinavir), la cimétidine et le jus de pamplemousse peuvent provoquer une baisse de la clairance d'oxycodone susceptibles d’entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'oxycodone. Ainsi, il peut être utile d'ajuster la posologie d'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :

    · L'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, administré à raison de 200 mg par voie orale pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 2,4 fois plus élevée (intervalle de 1,5 à 3,4).

    · Le voriconazole, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mg deux fois par jour pendant quatre jours (400 mg donnés pour les deux premières prises), a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 3,6 fois plus élevée (intervalle de 2,7 à 5,6).

    · La télithromycine, un inhibiteur du CYP3A4, administrée à raison de 800 mg par voie orale pendant quatre jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,8 fois plus élevée (intervalle de 1,3 à 2,3).

    · Le jus de pamplemousse, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mL trois fois par jour pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,7 fois plus élevée (intervalle de 1,1 à 2,1).

    · Les inducteurs du CYP3A4, tels que la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis peuvent induire le métabolisme de l'oxycodone et provoquer une augmentation de sa clairance entraînant une réduction des taux plasmatiques d'oxycodone. Il peut être utile d'ajuster la posologie d'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :

    · Le millepertuis, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 300 mg trois fois par jour pendant quinze jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d’environ 50 % (intervalle de 37 à 57 %).

    · La rifampicine, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 600 mg une fois par jour pendant sept jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 86 %.

    · Les médicaments qui inhibent l’activité du CYP2D6, comme la paroxétine et la quinidine, peuvent réduire la clairance de l’oxycodone, ce qui pourrait entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    L'utilisation de ce médicament doit être évitée dans la mesure du possible chez les patientes enceintes ou qui allaitent.

    Grossesse

    Les données sur l'utilisation de l'oxycodone chez la femme enceinte sont limitées. Les nourrissons nés de mères ayant reçu des opioïdes au cours des 3 à 4 dernières semaines avant l'accouchement doivent être surveillés en raison d’une éventuelle dépression respiratoire. Des symptômes de sevrage peuvent être observés chez les nouveau-nés de mères sous traitement par oxycodone.

    Allaitement

    L'oxycodone est excrété dans le lait maternel et peut entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par conséquent, l'oxycodone ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Oxycodone Mylan LP peut altérer l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Cet effet est plus probable en début de traitement avec Oxycodone Mylan LP, après une augmentation de la posologie ou un changement de médicament, et si Oxycodone Mylan LP est associé à de l'alcool ou à d'autres médicaments dépresseurs du SNC. Lorsque la posologie est stable, une interdiction totale de conduite des véhicules n'est pas nécessaire. Le médecin traitant doit évaluer la situation individuelle du patient.

    4.8. Effets indésirables  

    L'oxycodone peut provoquer une dépression respiratoire, un myosis, des spasmes bronchiques et des muscles lisses, et supprimer le réflexe de toux.

    Les catégories de fréquence suivantes servent de base à la classification des effets indésirables :

    Très fréquent ≥ 1/10

    Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10

    Peu fréquent ≥ 1/1 000 à <1/100

    Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000

    Très rare < 1/10 000

    Fréquence indéterminée ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent : hypersensibilité

    Fréquence indéterminée : réactions anaphylactiques.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Rare : lymphadénopathie.

    Affections endocriniennes

    Peu fréquent : syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : diminution de l’appétit

    Peu fréquent : déshydratation.

    Affections psychiatriques

    Fréquent : anxiété, état de confusion, dépression, nervosité, pensées anormales,

    Peu fréquent : agitation, labilité émotionnelle, humeur euphorique, hallucinations, diminution de la libido, dépendance médicamenteuse (voir rubrique 4.4),

    Très rare : troubles de l'élocution,

    Fréquence indéterminée : agressivité.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : somnolence, vertige, mal de tête,

    Fréquent : tremblements,

    Peu fréquent : amnésie, convulsions, hypertonie, hypoesthésie, contractions musculaires involontaires, troubles du langage, syncope, paresthésie, dysgueusie,

    Rare : convulsions, particulièrement chez les patients épileptiques ou chez les patients avec tendance aux convulsions, spasme musculaire,

    Fréquence indéterminée : hyperalgésie.

    Affections oculaires

    Peu fréquent : troubles de la vue, myosis.

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent : vertiges,

    Affections cardiaques

    Fréquent : diminution de la pression artérielle, rarement accompagnée par des symptômes secondaires comme des palpitations, une syncope, un bronchospasme,

    Peu fréquent : palpitations (dans le contexte d’un syndrome de sevrage), tachycardie supraventriculaire.

    Affections vasculaires

    Peu fréquent : vasodilatation,

    Rare : hypotension, hypotension orthostatique,

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent : dyspnée,

    Peu fréquent : dépression respiratoire, augmentation de la toux, pharyngite, rhinite, altérations de la voix.

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent : constipation, nausée, vomissement,

    Fréquent : sécheresse buccale, rarement accompagnée de soif et de troubles de la déglutition, douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie,

    Peu fréquent : dysphagie, ulcères buccaux, gingivite, stomatite, flatulence, éructations, occlusion intestinale,

    Rare : saignement gingival, augmentation de l'appétit, selles noires.

    Fréquence indéterminée : caries dentaires.

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques,

    Fréquence indéterminée : cholestase, colique hépatique.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très fréquent : prurit,

    Fréquent : éruption cutanée, hyperhidrose,

    Peu fréquent : peau sèche,

    Rare : urticaire, sécheresse cutanée, manifestations d'herpès simplex, augmentation de la photosensibilité,

    Très rare : dermatite exfoliative.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent : troubles de la miction (rétention urinaire, mais aussi augmentation de l'urgence mictionnelle),

    Rare : hématurie.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent : diminution de la libido, dysfonction érectile,

    Fréquence indéterminée : aménorrhée.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fréquent : transpiration, asthénie,

    Peu fréquent : frissons, malaise, blessures accidentelles, douleur (par ex. douleur thoracique), œdème, œdème périphérique, migraine, dépendance physique avec symptômes de sevrage, accoutumance aux médicaments, soif,

    Rare : modifications du poids (augmentation ou diminution), cellulite.

    Fréquence indéterminée : syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

    Une utilisation prolongée d’Oxycodone Mylan LP peut entraîner une dépendance physique, et un syndrome de sevrage peut survenir lors de l'arrêt brutal du traitement. Quand un patient ne doit plus être traité avec de l'oxycodone, il est préférable de réduire progressivement la posologie pour éviter l'apparition de symptômes de sevrage. Le syndrome d’abstinence ou de sevrage des opioïdes se manifeste par certains ou par l'ensemble des symptômes suivants : agitation, hypersécrétion lacrymale, rhinorrhée, bâillement, transpiration, frissons, myalgie, mydriase et palpitations. D'autres symptômes peuvent également survenir, notamment : irritabilité, anxiété, dorsalgie, douleur articulaire, faiblesse, crampes abdominales, insomnie, nausée, anorexie, vomissement, diarrhée, ou augmentation de la tension artérielle, de la fréquence respiratoire ou de la fréquence cardiaque.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes et intoxication :

    Les signes d'un surdosage en oxycodone sont: un myosis, une dépression respiratoire, une somnolence, une réduction du tonus des muscles striés et une hypotension. Dans des cas graves, un collapsus circulatoire, une stupeur, un coma, une bradycardie et un œdème pulmonaire non cardiogénique peuvent survenir ; l'abus de posologies élevées d'opioïdes puissants tels que l'oxycodone peut s'avérer mortel.

    Traitement des intoxications :

    L'attention principale doit porter sur la mise en place d'une voie respiratoire dégagée et l'instauration d'une ventilation assistée ou contrôlée.

    En cas de surdosage, l'administration d'un antagoniste aux opioïdes (par ex. 0,4 à 2 mg de naloxone par voie intraveineuse) peut être recommandée. L'administration de doses uniques doit être répétée à intervalles de 2 à 3 minutes selon la situation clinique. La perfusion intraveineuse de 2 mg de naloxone dans 500 ml de solution physiologique ou de solution de dextrose à 5 % (correspondant à 0,004 mg/ml de naloxone) est possible. La vitesse de perfusion doit être adaptée en fonction des précédentes injections en bolus et de la réponse du patient.

    La naloxone ne doit pas être administrée en l'absence de dépression respiratoire ou circulatoire cliniquement significative secondaire à un surdosage en oxycodone. La naloxone doit être administrée avec précaution aux patients connus ou suspectés d'être physiquement dépendants de l'oxycodone. Dans ce cas, une réversion brutale ou totale des effets opioïdes peut provoquer des douleurs et un syndrome de sevrage aigu.

    Un lavage gastrique est alors envisageable. Administrer le charbon activé (50 g chez l'adulte, 10 à 15 g chez l'enfant) si une quantité importante a été ingérée en 1 heure, à condition que les voies respiratoires soient protégées. On peut supposer que l'administration tardive de charbon activé est bénéfique pour les préparations à libération prolongée ; cependant, ceci n'est étayé par aucune preuve.

    Afin d'accélérer le transit, un laxatif approprié (par ex. une solution à base de PEG) peut s'avérer utile.

    Si nécessaire, des mesures complémentaires (respiration artificielle, apport d'oxygène, administration de vasopresseurs et traitement par perfusion) doivent être mises en place dans le traitement du choc circulatoire associé. En cas d'arrêt ou d'arythmie cardiaque, un massage ou une défibrillation peuvent être indiqués. Une ventilation assistée ainsi que le maintien de l'équilibre hydroélectrolytique peuvent être nécessaires.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques ; opioïdes ; alcaloïdes naturels de l'opium, code ATC : N02A A05.

    L'oxycodone présente une affinité pour les récepteurs opioïdes kappa, mu et delta dans le cerveau et le rachis. Elle agit au niveau de ces récepteurs en qualité d'agoniste opioïde sans effet antagoniste. L'effet thérapeutique est principalement analgésique et sédatif. Par rapport à l'oxycodone à libération rapide, les comprimés à libération prolongée, administrés seuls ou en association avec d'autres substances, offrent un soulagement de la douleur pour une durée sensiblement plus longue, sans augmenter l'apparition d'effets indésirables.

    Autres effets pharmacologiques

    Les études in vitro et chez l'animal indiquent divers effets des opioïdes naturels, tels que la morphine, sur les composantes du système immunitaire ; la signification clinique de ces données n'est pas connue.

    On ne sait pas si l'oxycodone, un opioïde semi-synthétique, a des effets immunologiques similaires à la morphine.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption :

    La biodisponibilité relative d’OXYCODONE MYLAN LP à libération prolongée est comparable à celle de l'oxycodone à libération immédiate avec une concentration plasmatique maximale obtenue au bout d'environ 3 heures après la prise des comprimés à libération prolongée comparé à 1 à 1,5 heures. Les pics de taux plasmatiques et les variations de concentrations d'oxycodone des formulations à libération prolongée et à libération immédiate sont comparables lorsqu'elles sont administrées à la même posologie journalière à des intervalles respectivement de 12 et 6 heures.

    Le fait de croquer, diviser ou écraser les comprimés d’OXYCODONE MYLAN LP peut entraîner la libération et l'absorption rapides d'une quantité potentiellement mortelle d'oxycodone (voir rubrique 4.9) en raison de la destruction des propriétés de libération prolongée.

    Distribution :

    La biodisponibilité absolue de l'oxycodone est environ égale aux deux-tiers de celle observée par administration parentérale. A l'état d'équilibre, le volume de distribution de l’oxycodone est de 2,6 L/kg ; la liaison aux protéines plasmatiques est de 38-45 % ; la demi-vie d'élimination varie de 4 à 6 heures et la clairance plasmatique est de 0,8 L/min. La demi-vie d'élimination de l'oxycodone des comprimés à libération prolongée varie de 4 à 5 heures et l'état d'équilibre est obtenu en moyenne au bout d'un jour.

    Biotransformation :

    L'oxycodone est métabolisé dans l'intestin et dans le foie, via le système enzymatique du cytochrome P450, en noroxycodone et oxymorphone ainsi qu'en plusieurs conjugués glucoronides. Les études in vitro suggèrent que les doses thérapeutiques de cimétidine n'ont probablement aucun effet significatif sur la formation de noroxycodone. Chez l'homme, la quinidine réduit la production d'oxymorphone bien que les propriétés pharmacodynamiques de l'oxycodone n’en soient pas affectées. La contribution des métabolites à l'effet pharmacodynamique global n'est pas significative.

    Élimination :

    L'oxycodone et ses métabolites sont excrétés via l'urine et les fèces. L'oxycodone traverse le placenta et peut être détecté dans le lait maternel.

    Linéarité/Non linéarité :

    La linéarité des concentrations plasmatiques a été démontrée en termes de vitesse et d’étendue de l’absorption dans la plage de dose thérapeutique de 5-80 mg des comprimés d’oxycodone à libération prolongée.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    L'oxycodone n'a aucun effet sur la fécondité et le développement embryonnaire précoce chez le rat mâle ou femelle à des doses allant jusqu'à 8 mg/kg de poids corporel et n'induit aucune malformation chez le rat à des doses allant jusqu'à 8 mg/kg et chez le lapin à des doses de 125 mg/kg de poids corporel. Cependant, chez le lapin, lorsque des fœtus individuels ont été utilisés pour une évaluation statistique, une augmentation des modifications du développement liées à la dose a été observée (augmentation de l'incidence de 27 vertèbres présacrales, paires de côtes supplémentaires). Lorsque ces paramètres ont été évalués statistiquement sur des portées, seule l'incidence de 27 vertèbres présacrales avait augmenté et ce, uniquement dans le groupe recevant 125 mg/kg, une dose produisant des effets pharmacotoxiques sévères chez les animaux gravides. Lors d'une étude sur le développement pré- et postnatal chez le rat F1, le poids corporel était plus bas à 6 mg/kg/j que le poids corporel du groupe témoin à des doses qui réduisaient le poids maternel et la consommation d'aliments (DSENO 2 mg/kg de poids corporel). Aucun effet n'a été observé sur les paramètres de développement physique, réflexologique et sensoriel ou sur les indices comportementaux et reproductifs.

    Aucune étude de cancérogenèse à long terme n'a été effectuée.

    Les tests in vitro montrent que l'oxycodone est potentiellement clastogène. Cependant, aucun effet similaire n'a été observé dans des conditions in vivo, même à des doses toxiques. Les résultats indiquent que le risque mutagène de l'oxycodone aux concentrations thérapeutiques utilisées chez l'homme peut être exclu avec une certaine assurance.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé : Kollidon SR [poly(acétate de vinyle), povidone (K = 27,0 – 32,4) (E1201), laurilsulfate de sodium, silice], cellulose microcristalline (E460), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium (E470b).

    Pelliculage du comprimé :

    OPADRY beige 85G34502 : Alcool polyvinylique, talc (E553b), dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine (soja) (E322), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 28 et 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 278 899-5 ou 34009 278 899 5 0 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 278 900-3 ou 34009 278 900 3 1 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 278 902-6 ou 34009 278 902 6 0 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant : prescription limitée à 28 jours.

    Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l'arrêté du 31 mars 1999.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    Dénomination du médicament

    OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée

    Chlorhydrate d’oxycodone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée?

    3. Comment prendre OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques ; opioïdes ; alcaloïdes naturels de l'opium, code ATC : N02A A05.

    OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée (chlorhydrate d'oxycodone) est un traitement de la douleur puissant à action centrale, du groupe des opioïdes.

    Indications thérapeutiques

    OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée (chlorhydrate d'oxycodone) est un traitement de la douleur puissant à action centrale, du groupe des opioïdes.

    Ne prenez jamais OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée dans les cas suivants:

    · si vous êtes allergique au chlorhydrate d'oxycodone, à l'arachide, au soja ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

    · si vous souffrez de problèmes respiratoires, comme une respiration plus lente ou plus faible que la normale (dépression respiratoire).

    · si vous avez trop de dioxyde de carbone dans le sang.

    · si vous souffrez d'une maladie pulmonaire sévère chronique associée à un rétrécissement des voies respiratoires (BPCO = bronchopneumopathie obstructive chronique)

    · si vous souffrez d'une maladie cardiaque appelée cœur pulmonaire.

    · si vous souffrez d'asthme.

    · si vous présentez un type d'occlusion intestinale appelé iléus paralytique.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée :

    · si vous êtes plus âgé(e) ou fragilisé(e) ;

    · si vous souffrez d'une insuffisance pulmonaire, hépatique ou rénale;

    · si vous souffrez de myxœdème (certaines maladies de la glande thyroïde) ou d'une altération de la fonction thyroïdienne ;

    · si vous souffrez d'insuffisance des glandes surrénales ((vos glandes surrénales ne fonctionnent pas correctement) par exemple maladie d'Addison ;

    · si vous souffrez d'une augmentation du volume de la prostate (hypertrophie de la prostate) ;

    · si vous souffrez d'alcoolisme ou êtes en cours de sevrage d'alcool ;

    · si vous souffrez d'une dépendance connue aux traitements puissants de la douleur (opioïdes) ;

    · si vous souffrez d’une inflammation du pancréas (pancréatite) ou si vous avez des problèmes de vésicule biliaire ;

    · si vous avez des difficultés ou des douleurs pour uriner ;

    · si vous souffrez d'affections intestinales inflammatoires ;

    · si vous présentez une affection associée à une augmentation de la pression cérébrale ;

    · si vous présentez une pression artérielle basse ou de vertiges en position debout ;

    · si vous souffrez d'épilepsie ou d'une tendance aux crises d'épilepsie ;

    · si vous prenez des inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO (pour le traitement de la dépression ou de la maladie de Parkinson) ou si vous avez pris ces médicaments au cours des 2 dernières semaines ;

    · si vous prenez également un médicament appelé naltrexone (voir également la rubrique «Autres médicaments et Oxycodone mylan LP».

    Dépendance et tolérance

    OXYCODONE MYLAN LP peut induire une accoutumance. Lorsqu'il est utilisé pendant longtemps, une tolérance aux effets s'installe et des posologies progressivement plus élevées peuvent être nécessaires pour continuer à soulager la douleur.

    OXYCODONE MYLAN LP peut induire une dépendance. Un arrêt trop rapide du traitement peut provoquer des symptômes de sevrage comme les suivants : nausées, vomissement, tremblements, vertiges, diarrhée, transpiration ou frissons, crampes, accélération du pouls et augmentation de la tension artérielle. Si vous devez arrêter le traitement, votre médecin diminuera progressivement votre dose quotidienne.

    Lorsqu'il est utilisé comme indiqué chez les patients souffrant de douleurs chroniques, le risque de développer une dépendance physique ou psychologique est nettement faible et doit être sous-pesé par rapport au bénéfice éventuel. Veuillez en discuter avec votre médecin.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Les médicaments qui induisent des troubles respiratoires sévères comme les somnifères et les antidouleurs puissants peuvent augmenter le risque d'arrêt respiratoire, particulièrement en cas de surdosage et chez les patients âgés.

    La prise d’OXYCODONE MYLAN LP en même temps que des médicaments qui agissent sur le fonctionnement du cerveau peut augmenter l'effet sédatif d’OXYCODONE MYLAN LP (sensation de forte somnolence).

    L’utilisation concomitante de OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque de somnolence de difficultés à respirer (dépression respiratoire), de coma et peut mettre en jeu le pronostic vital. Pour cette raison, l’utilisation concomitante ne doit être envisagée que quand d’autres options thérapeutiques ne sont pas possibles.

    Cependant, si votre médecin vous prescrit OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé à libération prolongée en même temps que des médicaments sédatifs, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et respectez rigoureusement les recommandations posologiques de votre médecin. Il peut être utile d’informer vos amis ou vos parents afin qu’ils soient attentifs aux signes et aux symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si vous constatez de tels symptômes.

    Les médicaments qui affectent le fonctionnement du cerveau sont notamment les suivants :

    · autres traitements puissants de la douleur (opioïdes),

    · somnifères et tranquillisants,

    · certains antidépresseurs,

    · médicaments utilisés pour le traitement des allergies, du mal des transports ou des nausées (antihistaminiques ou antiémétiques),

    · autres médicaments qui agissent sur le système nerveux (neuroleptiques),

    · médicaments utilisés pour le traitement de la maladie de Parkinson (appelés inhibiteurs de la MAO, voir également la rubrique « Précautions d’emploi ; Mises en garde spéciales »).

    Des interactions peuvent également survenir avec les médicaments suivants :

    · certains traitements puissants de la douleur (appelés agonistes/antagonistes mixtes comme la buprénorphine, la pentazocine et la nalbuphine).

    · médicaments anticoagulants (comme la warfarine). OXYCODONE MYLAN LP peut modifier leurs effets.

    · naltrexone, un médicament utilisé dans le traitement de la dépendance à l'alcool et aux opioïdes.

    · certains antibiotiques, certains antifongiques et certains médicaments contenant du millepertuis.

    Le risque de survenue d’effets indésirables augmente avec la prise d’antidépresseurs (tels que le citalopram, la duloxétine, l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la venlafaxine). Ces médicaments peuvent interagir avec l’oxycodone et vous pourriez présenter des symptômes, tels que des contractions rythmiques involontaires des muscles, y compris les muscles qui contrôlent les mouvements des yeux, une agitation, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation du tonus musculaire, une température corporelle supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous manifestez de tels symptômes.

    OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée avec des aliments, boissons et de l’alcool

    La consommation d'alcool pendant un traitement avec OXYCODONE MYLAN LP peut vous rendre somnolent ou augmenter le risque d'effets secondaires graves comme une respiration superficielle, avec un risque d'arrêt respiratoire et de perte de conscience. Il est recommandé de ne pas consommer d'alcool pendant un traitement avec OXYCODONE MYLAN LP.

    Il faut éviter l'administration des comprimés chez les patients qui ont une consommation excessive d'alcool ou de drogues, ou qui présentent des antécédents de consommation excessive d'alcool ou de drogues.

    Le jus de pamplemousse peut augmenter le taux d’OXYCODONE MYLAN LP dans votre sang. Vérifiez auprès de votre médecin si vous consommez régulièrement du jus de pamplemousse

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou souhaitez l’être, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    OXYCODONE MYLAN LP ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que cela ne soit nécessaire. Les données sur l'utilisation de l'oxycodone chez la femme enceinte sont limitées.

    L'oxycodone traverse le placenta et passe dans la circulation sanguine de l'enfant.

    L'utilisation prolongée d'oxycodone pendant la grossesse peut entraîner des symptômes de sevrage chez le nouveau-né. L'utilisation d'oxycodone durant l'accouchement peut provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

    Allaitement

    Vous ne devez pas prendre OXYCODONE MYLAN LP lorsque vous allaitez car l'oxycodone passe dans le lait maternel.

    Sportifs

    Avertissement anti-dopage

    Les athlètes doivent être avertis du fait que ce médicament peut occasionner un résultat positif lors d'un test « anti-dopage ».

    L'utilisation d’OXYCODONE MYLAN LP comme agent de dopage peut s’avérer dangereux pour la santé.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    OXYCODONE MYLAN LP peut avoir une influence importante sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    OXYCODONE MYLAN LP peut réduire votre niveau d'attention et de réactivité à un niveau tel que vous pourriez ne plus être capable de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.

    Vous devez demander à votre médecin si vous pouvez conduire des véhicules et utiliser des machines.

    OXYCODONE MYLAN LP contient de la lécithine de soja.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

    POSOLOGIE

    D’autres dosages de ce médicament sont disponibles afin de faciliter l'ajustement de la posologie.

    Votre médecin adaptera la posologie en fonction de l'intensité de la douleur et de votre sensibilité individuelle.

    Veuillez informer votre médecin si vous pensez que l'effet d’OXYCODONE MYLAN LP est trop faible ou trop puissant.

    Sauf si votre médecin a prescrit une autre posologie, la posologie recommandée est la suivante:

    · adultes et adolescents (âgés de plus de 12 ans) :

    La posologie initiale habituelle est 10 mg de chlorhydrate d’OXYCODONE MYLAN LP toutes les 12 heures.

    · enfants (âgés de moins de 12 ans) :

    L'utilisation chez les enfants de moins de 12 ans n'est pas recommandée car la sécurité et l'efficacité d’OXYCODONE MYLAN LP n'ont pas été établies pour cette tranche d'âge.

    · patients âgés (65 ans et plus) :

    Les patients âgés dont la fonction hépatique et/ou rénale est normale peuvent prendre les mêmes posologies que celles recommandées ci-dessus pour les adultes.

    · patients avec troubles rénaux et/ou hépatiques, ou avec faible poids corporel :

    Votre médecin peut prescrire une posologie initiale réduite.

    Pour les patients traités antérieurement avec d'autres traitements puissants de la douleur (opioïdes), le médecin peut prescrire une posologie initiale plus élevée.

    Votre médecin déterminera votre posologie quotidienne, et comment répartir votre posologie quotidienne en une prise le matin et une prise le soir. Votre médecin vous indiquera également les ajustements posologiques nécessaires en cours de traitement.

    Pour le traitement de douleurs d'origine non maligne, une posologie journalière de 40 mg de chlorhydrate d'oxycodone est généralement suffisante, mais des posologies plus importantes peuvent s'avérer nécessaires.

    Les patients souffrant de douleurs cancéreuses ont généralement besoin de posologies allant de 80 à 120 mg de chlorhydrate d'oxycodone, et même jusqu'à 400 mg dans certains cas.

    Si vous ressentez de la douleur entre les prises d’OXYCODONE MYLAN LP, il peut être nécessaire de prendre en complément un traitement de la douleur à action rapide. OXYCODONE MYLAN LP ne convient pas pour cela. Si vous rencontrez ce problème, parlez-en à votre médecin.

    Votre médecin contrôlera régulièrement votre traitement.

    MODE D'ADMINISTRATION

    Voie orale. Ce médicament se prend oralement.

    Prendre les comprimés à libération prolongée en entier avec une quantité suffisante de liquide (par ex. ½ verre d'eau) le matin et le soir, toutes les 12 heures (par exemple un comprimé à 8 heures du matin et le suivant à 8 heures du soir). Vous pouvez prendre les comprimés avec ou sans aliments.

    Ne pas couper, mâcher ni écraser les comprimés. Le non-respect de cette mise en garde peut entraîner une libération massive de l'ensemble du contenu du comprimé dans l'organisme, avec un risque de surdosage et même de décès (voir également la rubrique « Si vous avez pris plus d’OXYCODONE MYLAN LP que vous n'auriez dû » ci-dessous).

    Si vous avez pris plus de OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû :

    Si vous avez pris plus d’OXYCODONE MYLAN LP que ce qui vous a été prescrit, vous devez en informer votre médecin ou votre centre local antipoison immédiatement. Les symptômes suivants pourraient survenir : pupilles contractées (myosis), dépression respiratoire, somnolence, réduction du tonus des muscles squelettiques et hypotension. Dans des cas graves, un collapsus circulatoire, une inactivité mentale et motrice (stupeur), un état inconscient (coma), une baisse de la fréquence cardiaque et une accumulation d'eau dans les poumons (œdème pulmonaire non cardiogénique) peuvent survenir ; l'abus de posologies élevées d'opioïdes puissants tels que l'oxycodone peut s'avérer mortel. Vous ne devez en aucun cas vous exposer à des situations exigeant un haut degré de concentration, comme par exemple conduire une voiture.

    Si vous oubliez de prendre OXYCODONE MYLAN LP 40mg, comprimé à libération prolongée

    Si vous prenez une dose d’OXYCODONE MYLAN LP inférieure à celle prescrite, ou si vous manquez une prise, il se peut que vous n’ayez pas un soulagement adéquat de la douleur.

    Si vous oubliez une prise, vous pouvez prendre la prise oubliée dès que vous constatez l'oubli.

    Vous devez prendre les comprimés à 12 heures d'intervalle (deux fois par jour).

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé à libération prolongée

    N'arrêtez pas le traitement sans en parler d'abord à votre médecin parce que des symptômes de sevrage pourraient survenir.

    Si vous ne devez plus être traité(e) avec OXYCODONE MYLAN LP, votre médecin vous expliquera comment réduire progressivement la posologie afin d'éviter l'apparition de symptômes de sevrage.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Contactez immédiatement un médecin si un des symptômes suivants survient :

    · Respiration très lente ou faible (dépression respiratoire). Il s'agit du risque le plus grave lié aux médicaments comme OXYCODONE MYLAN LP (opioïdes) ; la dépression respiratoire peut même être mortelle après la prise de fortes doses de ce médicament.

    AUTRES EFFETS INDESIRABLES

    Très fréquent (concerne plus de 1 patient sur 10)

    · somnolence, vertiges, mal de tête.

    · constipation, nausées, vomissement. Votre médecin vous prescrira un médicament approprié pour traiter ces symptômes.

    · démangeaisons.

    Fréquent (concerne 1 à 10 patients sur 100)

    · altérations de l'humeur (anxiété, confusion, dépression, nervosité, troubles du sommeil, troubles de la pensée).

    · tremblements ou mouvements d’agitation incontrôlés dans une ou plusieurs parties du corps, sensation de faiblesse.

    · diminution de la pression artérielle, rarement accompagnée de symptômes comme une accélération des battements cardiaques ou un évanouissement.

    · difficultés respiratoires ou respiration sifflante.

    · sécheresse de la bouche, rarement accompagnée de soif et de troubles de la déglutition, symptômes généraux d'indigestion comme un mal de ventre, de la diarrhée, brûlures d’estomac.

    · éruption cutanée, transpiration abondante.

    · transpiration, faiblesse.

    Peu fréquent (concerne 1 à 10 patients sur 1000)

    · réactions allergiques.

    · augmentation de la quantité d'une certaine hormone (ADH = hormone antidiurétique) dans le sang avec des symptômes comme mal de tête, irritabilité, léthargie, nausées, vomissements, confusion et trouble de la conscience.

    · manque d’eau dans le corps (déshydratation)

    · agitation, sautes d’humeur, hallucinations, humeur euphorique, diminution de la libido, dépendance aux médicaments.

    · amnésie, fourmillements ou engourdissement (par ex. dans les mains ou les pieds), convulsions, augmentation ou diminution du tonus musculaire, tics, évanouissements, diminution de la sensibilité à la douleur ou au toucher, modifications du goût.

    · troubles de la vue, rétrécissement des pupilles.

    · affections de l'oreille et du labyrinthe : Sensation d’étourdissement ou de perte d’équilibre (vertiges).

    · cœur : sensation désagréable de battements de coeur irréguliers et/ou forts, accélération du pouls.

    · dilatation des vaisseaux sanguins entraînant une diminution de la pression artérielle.

    · essoufflement, augmentation de la toux, mal de gorge, écoulement nasal, altérations de la voix.

    · difficultés à avaler, aphtes dans la bouche, ulcération des gencives, flatulence (excès de gaz dans l'estomac ou l'intestin), éructations, obstruction de l’intestin (iléus).

    · augmentation du taux de certaines enzymes hépatiques dans le sang.

    · peau sèche.

    · problèmes de miction, mictions fréquentes

    · diminution du désir sexuel et incapacité à obtenir ou à maintenir une érection pendant les rapports sexuels.

    · frissons, nausées, lésions secondaires à des accidents liés à une diminution de la vigilance, douleur (par ex. douleur thoracique), rétention liquidienne (œdème), migraine, soif, dépendance physique avec symptômes de sevrage, tolérance.

    Rare (concerne 1 à 10 patients sur 10 000)

    · affection des ganglions lymphatiques.

    · crampes musculaires, crises d'épilepsie (convulsions), particulièrement chez des patients épileptiques ou avec tendance aux convulsions.

    · tension artérielle basse.

    · saignement des gencives, augmentation de l'appétit, selles noires.

    · éruption cutanée avec démangeaisons, cloques sur la peau et les muqueuses (bouton de fièvre ou herpès), augmentation de la sensibilité à la lumière.

    · présence de sang dans les urines.

    · modifications du poids corporel (diminution ou augmentation), inflammation de la peau.

    Très rare (concerne moins de 1 patient sur 10 000)

    · troubles de l'élocution.

    · éruption cutanée avec croûtes.

    · absence de règles.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · réactions allergiques graves.

    · agressivité.

    · augmentation de la sensibilité à la douleur.

    · caries dentaires.

    · obstruction des voies biliaires, colique biliaire

    · l'utilisation à long terme d’oxycodone pendant la grossesse peut provoquer des symptômes de sevrage potentiellement mortels chez le nouveau-né. Les symptômes à rechercher chez le bébé sont irritabilité, hyperactivité et sommeil perturbé, pleurs aigus, tremblements, nausées, diarrhée et perte de poids.

    L'utilisation prolongée d’OXYCODONE MYLAN LP peut entraîner une dépendance, et un syndrome de sevrage peut survenir en cas d'arrêt brutal du traitement. Si vous ne devez plus être traité(e) avec OXYCODONE MYLAN LP, votre médecin réduira progressivement la posologie afin d'éviter des symptômes de sevrage (voir également la rubrique « Il convient de prendre des précautions spéciales avec OXYCODONE MYLAN LP».

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ? votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette ou la boîte après la mention EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée  

    · La substance active est le chlorhydrate d'oxycodone.

    Un comprimé contient 40 mg de chlorhydrate d'oxycodone correspondant à 35,86 mg d'oxycodone.

    · Les autres composants sont les suivants :

    Noyau du comprimé : Kollidon SR [poly(acétate de vinyle), povidone (K = 27,0 – 32,4) (E1201), laurilsulfate de sodium, silice], cellulose microcristalline (E460), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium (E470b).

    Pelliculage du comprimé :

    OPADRY beige 85G34502 : alcool polyvinylique, talc (E553b), dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine (soja) (E322), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que OXYCODONE MYLAN LP 40 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé à libération prolongée, beige, rond et biconvexe, sous plaquettes de 10, 28 et 30 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 rue de Turin

    69007 LYON

    Fabricant  

    G.L. PHARMA GMBH

    SCHLOßPLATZ 1, A-8502 LANNACH

    AUTRICHE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).