OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanéeIntraveineuse
  • Code CIS : 69734142
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Alcaloïde naturel de l'opium, opiacé, analgésiques - code ATC : N02A A05 Le nom complet de votre médicament est OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion. Dans cette notice, le nom plus court « Oxycodone » est utilisé. Il contient la substance active chlorhydrate d'oxycodone. Celle-ci appartient à un groupe de médicaments appelés antidouleurs (ou « analgésiques »).L’oxycodone est utilisée contre les douleurs modérées à sévères.
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : solution injectable ou pour perfusion
    • Date de commercialisation : 27/06/2017
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MOLTENI & ALITTI

    Les compositions de OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution CHLORHYDRATE D'OXYCODONE 5087 50 mg SA
    Solution OXYCODONE 46704 45 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    5 ampoules en verre de 1 mL

    • Code CIP7 : 3009230
    • Code CIP3 : 3400930092309
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 15/01/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/09/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL (équivalent à 45 mg d'oxycodone base).

    Chaque ampoule de 1 mL contient 50 mg de chlorhydrate d'oxycodone.

    Excipients à effet notoire :

    Ce médicament contient 0,038 mmoles de sodium (0,874 mg) par mL.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable/pour perfusion

    Solution limpide et incolore de pH 4,5 à 5,5.

    L'osmolalité est de 267 à 310 mOsm/Kg.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Adultes de plus de 18 ans :

    Pour le traitement de la douleur modérée à sévère chez les patients atteints de douleurs d'origine cancéreuse et de douleurs post-opératoires. Pour le traitement de douleurs sévères nécessitant l'utilisation d'un opiacé puissant.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie :

    La posologie doit être ajustée en fonction de l'intensité de la douleur, de l'état général du patient et des médicaments antérieurs et concomitants.

    Adultes de plus de 18 ans :

    Les doses initiales suivantes sont recommandées chez les patients naïfs d'opiacés. La dose initiale doit être ajustée en fonction des médicaments antérieurs ou concomitants (en particulier si le patient a déjà été traité avec des opiacés), de l'état général du patient et de l'intensité de la douleur. Une augmentation progressive de la dose peut s'avérer nécessaire si l'analgésie est inadéquate ou si l'intensité de la douleur augmente.

    - i.v. (bolus) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. Administrer une dose en bolus de 1 à 10 mg lentement pendant 1 à 2 minutes chez les patients naïfs d'opiacés. Les doses ne doivent pas être administrées plus fréquemment que toutes les 4 heures.

    - i.v. (perfusion) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. Une dose initiale de 2 mg/heure est recommandée chez les patients naïfs d'opiacés.

    - i.v. (ACP) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. Des doses en bolus de 0,03 mg/kg doivent être administrées avec un temps de verrouillage minimum de 5 minutes chez les patients naïfs d'opiacés.

    - s.c. (Bolus) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. La dose initiale recommandée est de 5 mg, à intervalles de 4 heures selon les besoins chez les patients naïfs d'opiacés.

    - s.c. (perfusion) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables si nécessaire. Une dose initiale de 7,5 mg/jour est recommandée chez les patients naïfs d'opiacés, en augmentant progressivement la dose en fonction du contrôle des symptômes. Les patients atteints de douleurs d'origine cancéreuse passant de l'oxycodone orale à ce traitement peuvent nécessiter des doses beaucoup plus élevées (voir ci-dessous).

    Passage des patients de l'oxycodone orale à l'oxycodone parentérale :

    La dose doit être basée sur le rapport suivant : 2 mg d'oxycodone orale est équivalent à 1 mg d'oxycodone parentérale. Il convient d'insister sur le fait qu'il s'agit uniquement d'une indication de la dose requise. La variabilité interindividuelle nécessite de titrer prudemment jusqu'à obtention de la posologie appropriée.

    Personnes âgées :

    Les personnes âgées doivent être traités avec précaution. La dose sera ajustée individuellement pour utiliser la dose la plus faible permettant de contrôler la douleur.

    Patients insuffisants rénaux ou hépatiques :

    L’initiation du traitement doit suivre une approche conservatrice chez ces patients. La posologie initiale recommandée chez l'adulte doit être réduite de 50% (par exemple une posologie journalière totale de 10 mg, par voie orale, chez les patients naïfs d’opioïdes), et chaque patient doit faire l'objet d’une titration permettant un contrôle analgésique adéquat conformément à sa situation clinique.

    Population pédiatrique :

    Il n'existe pas de données sur l'utilisation d'injections d'oxycodone chez les patients de moins de 18 ans.

    Utilisation dans la douleur d'origine non maligne :

    Les opiacés ne sont pas le traitement de première intention pour les douleurs chroniques d'origine non maligne et ne sont pas recommandés comme traitement unique. Les douleurs chroniques soulagées par des opiacés puissants incluent l'arthrose chronique et les maladies des disques intervertébraux. Le besoin de traitement continu contre les douleurs d'origine non maligne doit être évalué à intervalles réguliers.

    Mode d’administration

    Injection ou perfusion sous-cutanée.

    Injection ou perfusion intraveineuse.

    Durée du traitement

    La solution injectable d’oxycodone ne doit pas être utilisée plus longtemps que nécessaire.

    Arrêt du traitement :

    Lorsqu'un patient n'a plus besoin d'un traitement par oxycodone, il est conseillé de réduire la dose progressivement afin de prévenir les symptômes de sevrage.

    Pour les instructions de dilution du médicament avant l'administration, voir la rubrique 6.6.

    4.3. Contre-indications  

    L'injection d'oxycodone est contre-indiquée chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l'oxycodone ou l'un des excipients mentionnés dans la rubrique 6.1.

    L'oxycodone ne doit pas être utilisée dans les situations où des opiacés sont contre-indiqués : dépression respiratoire sévère avec hypoxie ; iléus paralytique ; abdomen aigu ; maladie pulmonaire obstructive chronique sévère; cœur pulmonaire ; asthme bronchique sévère ; taux élevé de dioxyde de carbone dans le sang ; insuffisance hépatique modérée à sévère ; constipation chronique.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le risque principal d'excès d'opiacés est la dépression respiratoire.

    Il convient de prendre des précautions lors de l'administration d'oxycodone à des personnes âgées affaiblies, à des patients dont la fonction pulmonaire est sévèrement altérée ; à des patients dont la fonction hépatique ou rénale est très altérée ; aux patients atteints de myxœdème, d'hypothyroïdie, de maladie d'Addison, de psychose toxique, d'hypertrophie de la prostate, d'insuffisance surrénalienne, d'alcoolisme, de delirium tremens, de maladies des voies biliaires, de pancréatite, de troubles inflammatoires de l'intestin, d'hypotension, d'hypovolémie, une élévation de la pression intracrânienne, de lésion crânienne (dû à un risque d’augmentation de la pression intracrânienne), ou aux patients sous benzodiazépines, autres dépresseurs du SNC (ex. alcool) ou des Inhibiteurs des MAO.

    L’oxycodone solution injectable ne doit pas être utilisée s'il y a une possibilité d'iléus paralytique. Si un iléus paralytique est suspecté ou se manifeste pendant l'utilisation d'oxycodone solution injectable, le traitement devra être arrêté immédiatement (voir la rubrique 4.3). L’oxycodone solution injectable doit être utilisé avec précaution en situation pré- ou peropératoire et dans les premières 24 heures post-opératoires.

    Comme avec toutes les préparations d'opiacés, les produits à base d'oxycodone doivent être utilisés avec précaution après une chirurgie abdominale car les opiacés sont connus pour altérer la motilité intestinale et ne doivent pas être utilisés avant que le médecin ne se soit assuré que la fonction intestinale est normale.

    Pour certains patients souffrant de douleurs chroniques d'origine non maligne, les opiacés doivent être utilisés dans le cadre d'un traitement global comportant d'autres médicaments et modalités de traitement. L'un des points essentiels de l'évaluation d'un patient souffrant de douleurs d'origine non maligne est la dépendance du patient et ses antécédents d'abus de substances.

    Si le traitement par opiacé est considéré adapté pour le patient, le principal objectif du traitement n'est alors pas de minimiser la dose d'opiacé mais plutôt de trouver la dose minimale efficace. Il doit y avoir un contact fréquent entre le médecin et le patient afin de pouvoir procéder à des ajustements de la dose. Il est fortement recommandé que le médecin détermine l’effet du traitement conformément aux directives de prise en charge de la douleur. Le médecin et le patient peuvent se mettre d'accord sur l'arrêt du traitement si ces objectifs ne sont pas atteints.

    Le patient peut développer une tolérance au médicament suite à une utilisation chronique et nécessiter des doses progressivement plus élevées pour contrôler la douleur. L'utilisation prolongée de ce produit peut entraîner une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut survenir en cas d'arrêt brutal du traitement. Lorsqu'un patient n'a plus besoin d'un traitement par oxycodone, il est conseillé de réduire la dose progressivement afin de prévenir les symptômes de sevrage.

    L'abstinence d'opiacé ou le syndrome de sevrage est caractérisé par certains ou l'ensemble des signes suivants : agitation, larmoiement, rhinorrhée, bâillements, transpiration, frissons, myalgie, mydriase et palpitations. D'autres symptômes peuvent également apparaître tels que : irritabilité, anxiété, douleurs dorsales, douleurs articulaires, faiblesse, crampes abdominales, insomnie, nausée, anorexie, vomissements, diarrhée, ou élévation de la pression artérielle, de la fréquence respiratoire ou de la fréquence cardiaque.

    Une hyperalgésie ne répondant pas à une augmentation supplémentaire de la dose d'oxycodone peut se produire, notamment à dose élevée. La réduction de la dose d'oxycodone ou le passage à un autre opiacé peut s'avérer nécessaire.

    L'oxycodone a un profil d'abus semblable à ceux d'autres agonistes opiacés puissants. L'oxycodone peut être recherchée pour abus par des personnes présentant des troubles de dépendance latente ou manifeste. Il existe une possibilité de développer une dépendance psychologique (accoutumance) aux analgésiques opiacés, dont l'oxycodone. L'oxycodone doit par conséquent être utilisée avec des précautions particulières chez les patients ayant des antécédents d'abus d'alcool et de drogues.

    Comme avec d'autres opiacés, les nourrissons nés de mères dépendantes peuvent présenter des symptômes de sevrage et une dépression respiratoire à la naissance.

    Risque en cas de prise concomitante de médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou des produits apparentés :

    L’utilisation concomitante d’Oxycodone Medac et de médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou des produits apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels des alternatives thérapeutiques ne sont pas possibles.

    Si la décision est prise de prescrire Oxycodone Medac de façon concomitante avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être prescrite et la durée de traitement doit être la plus courte possible.

    Les patients doivent être placés sous étroite surveillance afin de détecter des signes et des symptômes de dépression respiratoire et de sédation.

    Dans ce contexte, il est fortement recommandé de sensibiliser les patients et leurs soignants sur ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    L'utilisation concomitante d'alcool et d'oxycodone solution injectable peut augmenter les effets indésirables de l'oxycodone ; leur utilisation concomitante doit être évitée.

    Les opioïdes ont une action pharmacologique sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications ont été observées telles qu’une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    La prise concomitante d’opioïdes et de médicaments sédatifs, comme les benzodiazépines ou des produits apparentés, augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès, en raison de la majoration des effets dépresseurs sur le système nerveux central. La dose et la durée du traitement concomitant doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    Des médicaments qui affectent le SNC, incluent entre autres: les tranquillisants, les anesthésiques, les hypnotiques, les antidépresseurs, les sédatifs, les phénothiazines, les neuroleptiques, l'alcool, les antihypertenseurs et d'autres opiacés myorelaxants.

    L'administration concomitante d'oxycodone avec des anticholinergiques ou de médicaments ayant une activité anticholinergique (ex. des antidépresseurs tricycliques, des antihistaminiques, des antipsychotiques, des myorelaxants, des antiparkinsoniens) peut entraîner une augmentation des effets indésirables anticholinergiques. L'oxycodone doit être utilisée avec une prudence particulière et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patients utilisant ces médicaments.

    Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) sont connus pour interagir avec les analgésiques narcotiques. Les IMAO provoquent une excitation ou une dépression du SNC associée à une crise hypertensive ou hypotensive (voir la rubrique 4.4).

    L'alcool peut augmenter les effets pharmacodynamiques de l'oxycodone en solution injectable ; leur utilisation concomitante doit être évitée.

    L'oxycodone est principalement métabolisée par la voie CYP3A4, avec une contribution de la voie CYP2D6. Les activités de ces voies métaboliques peuvent être inhibées ou induites par plusieurs médicaments ou éléments nutritionnels administrés de manière concomitante.

    Les inhibiteurs de CYP3A4, tels que les antibiotiques macrolides (par ex. clarithromycine, érythromycine et télithromycine), les antifongiques de type azolé (par ex. kétoconazole, voriconazole, itraconazole et posaconazole), les inhibiteurs de protéases (par ex. bocéprévir, ritonavir, indinavir, nelfinavir et saquinavir), la cimétidine et le jus de pamplemousse peuvent réduire la clairance de l'oxycodone et ainsi augmenter la concentration plasmatique d'oxycodone. Il est donc possible que la dose d'oxycodone nécessite un ajustement en conséquence.

    Des exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :

    · L'itraconazole, un puissant inhibiteur de CYP3A4, administré à raison de 200 mg par voie orale pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone orale. En moyenne, l'ASC était multipliée par un facteur d'environ 2,4 (plage de 1,5 - 3,4).

    · Le voriconazole, un puissant inhibiteur de CYP3A4, administré à raison de 200 mg deux fois par jour pendant quatre jours (400 mg donnés pour les deux premières doses), a augmenté l'ASC de l'oxycodone orale. En moyenne, l'ASC était multipliée par un facteur d'environ 3,6 (plage de 2,7 - 5,6).

    · La télithromycine, un inhibiteur de CYP3A4, administré à raison de 800 mg par voie orale pendant quatre jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone orale. En moyenne, l'ASC était multipliée par un facteur d'environ 1,8 (plage de 1,3 - 2,3).

    · Le jus de pamplemousse, un inhibiteur de CYP3A4, administré à raison de 200 mL trois fois par jour pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone orale. En moyenne, l'ASC était multipliée par un facteur d'environ 1,7 (plage de 1,1 - 2,1).

    Les inducteurs de CYP3A4, tels que la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis peuvent induire le métabolisme de l'oxycodone et provoquer une augmentation de la clairance de l'oxycodone qui pourrait induire une réduction de la concentration plasmatique d'oxycodone. Il est donc possible que la dose d'oxycodone nécessite un ajustement en conséquence.

    Des exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :

    · Le millepertuis, un inducteur de CYP3A4, administré à raison de 300 mg trois fois par jour pendant quinze jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 50% (plage de 37-57%).

    · La rifampicine, un inducteur de CYP3A4, administré à raison de 600 mg une fois par jour pendant sept jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 86%.

    Les médicaments qui inhibent l'activité de CYP2D6, tels que la paroxétine et la quinidine, peuvent provoquer une baisse de la clairance de l'oxycodone qui pourrait induire une augmentation de la concentration plasmatique d'oxycodone.

    L’administration concomitante de l’oxycodone et d’agents sérotoninergiques, tels qu’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Les symptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l’état mental (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par ex., tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhée). L’oxycodone doit être utilisée avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patients utilisant ces médicaments.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il existe des données limitées sur l'utilisation d'oxycodone chez la femme enceinte. Les nourrissons nés de mères ayant reçu des opiacés pendant les 3 à 4 dernières semaines de grossesse doivent être surveillés pour détecter la présence de dépression respiratoire. Des symptômes de sevrage peuvent être observés chez les nouveau-nés de mères sous traitement d'oxycodone. Des études menées chez le rat et le lapin avec des doses orales d'oxycodone équivalent à 3 et 47 fois la dose adulte de 160 mg/jour, respectivement, n'ont pas mis en évidence d'effet délétère pour le fétus dû à l'oxycodone.

    L'OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion n'est pas recommandée pendant la grossesse ou au cours de l'accouchement.

    Allaitement

    L'oxycodone peut être excrétée dans le lait maternel et peut causer une dépression respiratoire chez le nourrisson. Par conséquent, l'oxycodone ne doit pas être utilisée pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Il n'existe pas de données disponibles sur la fertilité chez l'homme. Les études effectuées chez l'animal n’ont pas mis en évidence d'effets sur la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'oxycodone peut avoir une influence sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. L'oxycodone peut modifier la réaction des patients de manière variable en fonction de la posologie et de la susceptibilité individuelle. S'ils sont affectés, les patients ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont typiques des puissants agonistes opiacés. Une tolérance et une dépendance peuvent se manifester (voir la rubrique 4.4). La constipation peut être évitée avec un laxatif approprié. Au cas où les nausées et les vomissements poseraient problème, l'oxycodone peut être associée à un antiémétique.

    Les effets indésirables rapportés spontanément ou observés dans le cadre d'essais cliniques sont décrits dans le tableau suivant. Dans chaque classe de systèmes d’organes, les effets médicamenteux indésirables sont classés par fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classe de systèmes d'organes

    Fréquence

    Effet indésirable

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Hypersensibilité.

    Réponses anaphylactiques, Réactions anaphylactoïdes.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent

    Peu fréquent

    Anorexie (baisse d'appétit).

    Déshydratation.

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Anxiété, confusion, dépression, insomnie, nervosité, troubles de la pensée, rêves anormaux ;

    Agitation, Labilité de l'affect, euphorie, hallucinations, baisse de la libido, dépendance médicamenteuse, désorientation, modification de l'humeur, fébrilité, dysphorie.

    Agressivité.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Maux de tête, vertiges, somnolence.

    Tremblements, léthargie, sédation

    Amnésie, convulsions, hypertonie, hypoesthésie, contractions musculaires involontaires, troubles de la parole, syncope, paresthésie, dysgueusie, hypotonie.

    Hyperalgésie.

    Affections oculaires

    Peu fréquent

    Myosis, troubles visuels.

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertiges.

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Palpitations (dans le contexte d'un syndrome de sevrage), tachycardie supraventriculaire.

    Affections vasculaires

    Peu fréquent

    Rare

    Vasodilatation, congestion faciale.

    Hypotension, hypotension orthostatique

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent

    Peu fréquent

    Bronchospasme, dyspnée, réduction de la toux.

    Dépression respiratoire, hoquet.

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Constipation, nausées, vomissements.

    Sécheresse buccale, dyspepsie, douleurs abdominales, diarrhée.

    Dysphagie, éructation, flatulence, iléus, gastrite.

    Caries dentaires.

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Colique biliaire, élévation des enzymes hépatiques.

    Cholestase.

    Affections de la peau et du tissus sous-cutané

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Prurit.

    Hyperhidrose, éruption cutanée.

    Sécheresse cutanée, dermatite exfoliante.

    Urticaire.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent

    Rétention urinaire, spasme urétéral

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Dysfonction érectile, hypogonadisme.

    Aménorrhée.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fréquent

    Peu fréquent

    Fréquence indéterminée

    Asthénie, fatigue.

    Tolérance au médicament, œdème, œdème périphérique, malaise, soif, pyrexie, syndrome de sevrage médicamenteux, frissons.

    Syndrome de sevrage médicamenteux du nouveau-né.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Symptômes de surdosage

    Les signes de toxicité et de surdosage d'oxycodone sont la réduction des pupilles à un petit point, la dépression respiratoire, l'hypotension et les hallucinations. La nausée et les vomissements sont fréquents dans les cas moins sévères. L'œdème pulmonaire non cardiaque et la rhabdomyolyse sont particulièrement fréquents après une injection intraveineuse d'analgésiques opiacés. Une insuffisance circulatoire et une somnolence progressant jusqu'à la stupeur ou au coma, un relâchement des muscles squelettiques (hypotonie), une bradycardie, un œdème pulmonaire et la mort peuvent survenir dans les cas les plus graves.

    Les effets d'un surdosage seront renforcés par l'ingestion simultanée d'alcool ou d'autres drogues psychotropes

    Traitement du surdosage

    Il convient de prêter attention en priorité au dégagement des voies aériennes et à la mise en place d'une ventilation assistée ou contrôlée. Les antagonistes opiacés purs tels que la naloxone sont des antidotes spécifiques des symptômes de surdosage d'opiacés. D'autres mesures de support doivent être utilisées selon les besoins.

    En cas de surdosage important, administrer la naloxone par voie intraveineuse (0,4 à 2 mg chez l'adulte et 0,01 mg/kg de poids corporel chez l'enfant) si le patient est dans le coma ou présente une dépression respiratoire. Répéter la dose à intervalles de 2 minutes s'il n'y a pas de réponse. Si des doses répétées sont nécessaires, une perfusion de 60% de la dose initiale par heure est un point de départ utile. Une solution de 10 mg dans 50 mL de glucose donnera une concentration de 200 microgrammes/mL pour la perfusion avec une pompe IV (dose ajustée en fonction de la réponse clinique). Les perfusions ne peuvent pas se substituer à une évaluation fréquente de l'état clinique du patient.

    L'administration intramusculaire de naloxone est une alternative au cas où l'accès IV ne serait pas possible. Etant donné que la durée d'action de la naloxone est relativement courte, le patient doit être surveillé avec attention jusqu'à ce que la respiration spontanée soit rétablie avec certitude.

    La naloxone est un antagoniste compétitif et des doses importantes (4 mg) peuvent être nécessaires chez les patients gravement intoxiqués.

    Dans les cas de surdosage moins important, administrer 0,2 mg de naloxone par voie intraveineuse puis des incréments de 0,1 mg toutes les 2 minutes si nécessaire. Le patient doit être sous observation pendant au moins 6 heures après la dernière dose de naloxone. La naloxone ne doit pas être administrée en l'absence d'une dépression respiratoire ou circulatoire cliniquement significative à la suite d'un surdosage d'oxycodone. La naloxone doit être administrée avec précaution chez les personnes ayant une dépendance physique connue ou suspectée à l'oxycodone. Dans ce cas, l'inversion abrupte ou complète des effets de l'opiacé peut entraîner des douleurs et un syndrome de sevrage aigu.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Alcaloïde naturel de l'opium, opiacé, analgésiques, Code ATC : N02A A05

    L'oxycodone est un agoniste opiacé puissant sans propriétés antagonistes, avec une affinité pour les récepteurs d'opiacés kappa, mu et delta dans le cerveau et la moelle épinière. Ses effets sont similaires à ceux de la morphine. L'effet thérapeutique est principalement analgésique, anxiolytique, antitussif et sédatif.

    Système Gastro-intestinal

    Les Opioïdes peuvent induire un spasme du sphincter d’Oddi.

    Système hormonal (Voir section 4.4.)

    Autres effets pharmacologiques

    Les études menées in vitro et chez l'animal indiquent divers effets des opiacés naturels tels que la morphine sur les composantes du système immunitaire ; la signification clinique de ces résultats n'est pas connue. On ne sait pas si l'oxycodone, un opiacé semi-synthétique, a un effet immunologique semblable à celui de la morphine.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Les études pharmacocinétiques chez des sujets en bonne santé ont mis en évidence une disponibilité équivalente de l'oxycodone solution injectable administrée par voie intraveineuse et sous-cutanée, par dose unique en bolus ou perfusion continue pendant 8 heures.

    Après absorption, l'oxycodone est distribuée dans tout l'organisme. Environ 45% de l'oxycodone est liée aux protéines plasmatiques.

    L'oxycodone est métabolisée dans le foie pour produire de la noroxycodone, de l'oxymorphone et de la noroxymorphone, qui sont ensuite glucuronoconjugés.

    Les effets analgésiques des métabolites sont cliniquement insignifiants.

    Le médicament actif et ses métabolites sont excrétés dans l'urine et dans les fèces.

    Les concentrations plasmatiques d'oxycodone ne sont que très peu affectées par l'âge, étant de 15% supérieures chez les personnes âgées par rapport aux jeunes sujets.

    Les femmes ont en moyenne des concentrations plasmatiques d'oxycodone jusqu'à 25% supérieures à celles des hommes après ajustement en fonction du poids corporel. Le médicament pénètre dans le placenta et est retrouvé dans le lait maternel.

    Comparé à des sujets en bonne santé, les patients présentant un dysfonctionnement hépatique modéré à sévère peuvent avoir des concentrations plasmatiques d'oxycodone et de noroxycodone plus élevées, et des concentrations plasmatiques d'oxymorphone plus faibles. Il peut y avoir une prolongation de la demi-vie d'élimination de l'oxycodone, éventuellement accompagnée d'un renforcement des effets du médicament.

    Par rapport aux sujets en bonne santé, les patients présentant une dysfonction rénale modérée à sévère peuvent avoir des concentrations plasmatiques plus élevées d'oxycodone et de ses métabolites. Il peut y avoir une prolongation de la demi-vie d'élimination de l'oxycodone, éventuellement accompagnée d'un renforcement des effets du médicament.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée et génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    Tératogénicité

    L'oxycodone n'a pas d'effet sur la fertilité ou le développement embryonnaire précoce chez le rat femelle ou mâle à des doses allant jusqu'à 8 mg/kg/j. En outre, l'oxycodone n'a pas provoqué de déformations chez le rat à des doses allant jusqu'à 8 mg/kg/j ou chez le lapin à des doses allant jusqu'à 125 mg/kg/j. Des augmentations de variation développementale liées à la dose (augmentation de l'incidence de vertèbres présacrales supplémentaires [27] et de paires de vertèbres supplémentaires) ont été observées chez le lapin lors de l'analyse de données concernant des fétus au niveau individuel. Cependant, lorsque ces mêmes données ont été analysées avec des portées plutôt qu'avec des fétus individuels, aucune augmentation de la variation développementale liée à la dose n'a été observée même si l'incidence de vertèbres présacrales supplémentaires restaient significativement plus élevée dans le groupe ayant reçu 125 mg/kg/j par rapport au groupe témoin. Puisque cette dose était associée à des effets pharmacotoxiques importants chez les animaux gravides, les résultats concernant les fétus peuvent avoir été la conséquence secondaire d'une importante toxicité maternelle.

    Dans une étude du développement péri- et post-natal chez le rat, les paramètres de poids corporel maternel et de prise de nourriture avaient diminué pour les doses ≥ 2 mg/kg/j par rapport au groupe témoin. Le poids corporel était plus faible dans la génération F1 issue de rates dans le groupe recevant 6 mg/kg/j. Aucun effet n'a été noté sur les paramètres de développement physique, réflexologique ou sensoriel, ou sur les indices de comportement ou de reproduction chez les ratons de la génération F1 (la DSEO pour les ratons de la génération F1 était de 2 mg/kg/j d'après les effets sur le poids corporel observés à 6 mg/kg/j). Aucun effet n'a été observé sur la génération F2 quelle que soit la dose employée dans l'étude.

    Mutagénicité

    Les résultats des études in vitro et in vivo indiquent que le risque génotoxique de l’oxycodone pour l'homme est minime ou absent aux concentrations systémiques atteintes lors d'un traitement par oxycodone.

    L'oxycodone n'était pas génotoxique dans un test bactérien de mutagénicité ou dans un test in vivo du micronoyau chez la souris.

    L'oxycodone a produit une réponse positive dans le test du lymphome de souris in vitro en présence d'une activation métabolique du foie de rat S9 à des doses supérieures à 25 μg/mL. Deux tests in vitro d'aberrations chromosomiques de lymphocytes humains ont été menés. Dans le premier test, l'oxycodone était négative sans activation métabolique mais positive avec activation métabolique de S9 au point dans le temps de 24 heures mais pas aux autres points dans le temps ou à 48 heures après l'exposition. Dans le deuxième test, l'oxycodone n'a pas montré de clastogénicité avec ou sans activation métabolique quelle que soit la concentration et quel que soit le point dans le temps.

    Aucune étude sur l'animal n'a été menée pour évaluer le potentiel cancérigène de l'oxycodone.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Acide citrique monohydraté

    Citrate de sodium

    Chlorure de sodium

    Acide chlorhydrique dilué (pour ajuster le pH)

    Hydroxyde de sodium (pour ajuster le pH)

    Eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l’exception de ceux mentionnées dans la rubrique 6.6.

    Lorsque la cyclizine à une concentration allant jusqu'à 3 mg/mL est mélangée avec de l’Oxycodone solution injectable, aucun signe de précipitation n'a été noté sur une période de conservation de 24 heures à température ambiante. Lorsque la cyclizine à une concentration supérieure à 3 mg/mL a été mélangée avec de l’Oxycodone solution injectable, une précipitation a été observée.

    Il est recommandé d'utiliser de l'eau pour préparations injectables comme diluant car la cyclizine précipite en présence de solution saline à 0,9%.

    La prochlorpérazine est chimiquement incompatible avec de l’Oxycodone solution injectable.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Utiliser immédiatement après ouverture.

    Pour plus d'informations, voir la rubrique 6.6.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température. A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière.

    Pour plus d'informations sur l'utilisation après ouverture, voir la rubrique 6.6.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1 mL en ampoule en verre transparent de type I Ph Eur. Boîte de 5 ampoules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Chaque ampoule est à usage unique chez un seul patient.

    Le produit doit être injecté immédiatement après ouverture de l'ampoule, et tout médicament non utilisé doit être éliminé.

    La stabilité physicochimique pendant l'utilisation a été démontrée pour 24 heures à une température ambiante de 15 – 25°C.

    D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, le temps et les conditions de conservation après ouverture avant l'utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devrait pas dépasser 24 heures entre 2 et 8°C à moins que la reconstitution et, la dilution. aient été effectuées dans des conditions asepsie contrôlées et validées.

    Aucune évidence d'incompatibilité n'a été observée entre la solution injectable d’oxycodone et les marques représentatives de formes injectables des médicaments suivants, lorsqu'ils sont conservés en combinaison à forte ou faible dose dans des seringues de polypropylène pendant une période de 24 heures à température ambiante :

    - Butylbromure d'hyoscine

    - Bromhydrate d'hyoscine

    - Phosphate sodique de dexaméthasone

    - Halopéridol

    - Chlorhydrate de midazolam

    - Chlorhydrate de métoclopramide

    - Chlorhydrate de lévomépromazine

    - Bromure de glycopyrronium

    - Chlorhydrate de kétamine

    La solution injectable d’oxycodone non diluée ou diluée à 3 mg/mL avec du chlorure de sodium à 0,9% p/v, du glucose à 5% p/v ou de l'eau pour préparations injectables, est physiquement et chimiquement stable en contact avec des marques représentatives de seringues en polypropylène ou polycarbonate, de tubulure en polyéthylène ou PVC et de poches de perfusion en PVC ou EVA, pendant une période de 24 heures à température ambiante.

    La solution injectable, qu'elle soit non diluée ou diluée à 3 mg/ml dans les liquides de perfusion utilisés dans ces études et contenue dans les divers dispositifs n'a pas besoin d'être placée à l'abri de la lumière.

    La manipulation inappropriée de la solution non diluée après ouverture de l'ampoule, ou des solutions diluées peut compromettre la stérilité du produit.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    L. MOLTENI & C. DEI F.LLI ALITTI SOCIETÀ DI ESERCIZIO SPA

    STRADA STATALE 67, FRAZ. GRANATIERI

    50018 SCANDICCI (FLORENCE)

    ITALIE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 923 0 9 : 1 mL en ampoule en verre. Boîte de 5.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant : Prescription limitée à 7 jours ou 28 jours en cas d'administration à l'aide de systèmes actifs pour perfusion.

    Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l'arrêté du 31 mars 1999.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/09/2019

    Dénomination du médicament

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion

    Chlorhydrate d'oxycodone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion et dans quel cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion?

    3. Comment utiliser OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion?

    6. Contenu de l'emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Alcaloïde naturel de l'opium, opiacé, analgésiques - code ATC : N02A A05

    Le nom complet de votre médicament est OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion. Dans cette notice, le nom plus court « Oxycodone » est utilisé. Il contient la substance active chlorhydrate d'oxycodone. Celle-ci appartient à un groupe de médicaments appelés antidouleurs (ou « analgésiques »).

    L’oxycodone est utilisée contre les douleurs modérées à sévères.

    N’utilisez jamais OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion :

    · si vous êtes allergique au chlorhydrate d'oxycodone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

    · vous avez des problèmes respiratoires tels qu'une «maladie pulmonaire obstructive chronique sévère», de l'«asthme sévère» ou une «dépression respiratoire sévère» qui vous rend essoufflé(e) et vous fait tousser ou respirer plus lentement ou faiblement.

    · vous avez un problème de douleurs sévères au ventre, ou une partie de votre intestin ne fonctionne pas correctement (« iléus paralytique de l'intestin grêle »).

    · vous avez un problème cardiaque dû à une maladie pulmonaire à long terme (« cœur pulmonaire »).

    · vous avez des problèmes hépatiques modérés à sévères.

    · vous êtes souvent constipé(e).

    · vous avez moins de 18 ans.

    Ne prenez jamais oxycodone si l'un des cas ci-dessus s'applique à vous. Si vous n'êtes pas sûr(e), adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d'utiliser oxycodone.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant d’utiliser OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion si :

    · vous êtes une personne âgée ou fragilisée,

    · votre glande thyroïdienne est sous-active (hypothyroïdie) - vous aurez peut-être besoin d'une dose plus faible.

    · si vous souffrez de myxœdème (certaines maladies de la glande thyroïde) ou d'une altération de la fonction thyroïdienne.

    · vous avez une lésion crânienne, des maux de tête importants ou la nausée - ceci peut être un signe d'hypertension crânienne.

    · vous avez une diminution du volume total de sang (hypovolémie); qui peut se manifester par des saignements externes ou internes sévères, des brulures graves, une transpiration excessive, une diarrhée sévère ou des vomissements

    · votre pression artérielle est faible (hypotension).

    · vous avez un trouble mental dû à une infection (psychose toxique).

    · Si vous souffrez de problèmes biliaires

    · vous souffrez d’une inflammation du pancréas (qui peut causer des douleurs dans le ventre et le dos).

    · vous avez une maladie inflammatoire du côlon.

    · vous avez des problèmes de prostate.

    · vous vous sentez faible, vous avez le vertige, la nausée ou vous vomissez ou avez perdu du poids - ces signes peuvent indiquer que votre glande surrénale ne fonctionne pas bien.

    · vous avez des problèmes respiratoires tels qu'une maladie pulmonaire grave qui fait que vous êtes essoufflé(e) et que vous toussez.

    · vous avez été dépendant de l'alcool ou des drogues.

    · vous avez souffert de symptômes de sevrage tels qu'agitation ou anxiété, tremblements ou transpiration en arrêtant l'alcool ou les drogues.

    · vous avez des problèmes rénaux.

    · vous avez des problèmes hépatiques.

    Si l'un des cas ci-dessus s'applique à vous (ou si vous n'êtes pas sûr(e), parlez-en à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d'utiliser OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion.

    Enfants et adolescents

    N'utilisez pas cette solution injectable si vous avez moins de 18 ans.

    Autres médicaments et OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes. Ceci, parce que oxycodone peut affecter le fonctionnement des autres médicaments. Certains médicaments peuvent également affecter le fonctionnement d'oxycodone.

    L'utilisation concomitante d’Oxycodone Medac et de médicaments sédatifs tels que des benzodiazépines ou des produits apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut mettre la vie du patient en danger. Pour cette raison, l'utilisation concomitante ne doit être envisagée que lorsque d'autres options thérapeutiques ne sont pas possibles.

    Toutefois, si votre médecin vous prescrit Oxycodone Medac en même temps que des médicaments sédatifs, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et suivez attentivement les recommandations posologiques de votre médecin. Il pourrait être utile d'informer vos amis ou votre famille des signes et des symptômes indiqués ci-dessus.

    Le risque de survenue d’effets indésirables augmente avec la prise d’antidépresseurs (tels que le citalopram, la duloxétine, l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la venlafaxine). Ces médicaments peuvent interagir avec l’oxycodone et vous pourriez présenter des symptômes, tels que des contractions rythmiques involontaires des muscles, y compris les muscles qui contrôlent les mouvements des yeux, une agitation, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation du tonus musculaire, une température corporelle supérieure à 38 °C.

    Contactez votre médecin si vous présentez de tels symptômes.

    N'utilisez pas ce médicament et informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez

    · un type de médicament appelé « inhibiteur de la monoamine oxydase », tel que la tranylcypromine, la phénelzine, l'isocarboxazide, le moclobémide et le linézolide.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez l'un des médicaments suivants :

    · un type de médicament appelé « inhibiteur de la monoamine oxydase » ou l’avez pris au cours des deux dernières semaines

    · des médicaments pour vous aider à dormir, tels que des tranquillisants, des agents hypnotiques ou des sédatifs y compris les benzodiazépines

    · des médicaments contre la dépression

    · des médicaments pour des problèmes de santé mentale, tels que les phénothiazines ou les neuroleptiques

    · d'autres anti-douleurs ou « analgésiques » puissants

    · des médicaments pour relaxer les muscles

    · des médicaments contre l'hypertension

    · des médicaments pour une infection, tels que la clarithromycine, l'érythromycine ou la télithromycine

    · des médicaments pour une infection fongique, tels que le kétoconazole, le voriconazole, l'itraconazole ou le posaconazole

    · un type de médicament contre le VIH appelé « inhibiteur de protéases », tels que le bocéprévir, le ritonavir, l'indinavir, le nelfinavir ou le saquinavir

    · rifampicine (pour le traitement de la tuberculose)

    · carbamazépine (pour le traitement des crises d'épilepsie, d'attaques ou de convulsions et certaines affections douloureuses)

    · phénytoïne (pour le traitement des crises d’épilepsie, d’attaques ou de convulsions)

    · de la cimétidine, utilisée pour les ulcères de l'estomac, l'indigestion ou les brûlures d'estomac

    · de la quinidine, utilisée en cas de battements cardiaques rapides

    · des anesthésiques, utilisés avant une opération ou un acte médical

    · un remède à base de plante appelé millepertuis (également appelé Hypericum perforatum).

    · des antihistaminiques

    · des antiparkinsoniens

    Si l'un des cas ci-dessus s'applique à vous (ou si vous n'êtes pas sûr(e), parlez-en à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion.

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion avec des aliments, boissons et de l’alcool

    · Ne buvez pas de jus de pamplemousse pendant que vous êtes sous traitement par oxycodone.

    · Ne buvez pas d'alcool pendant que vous êtes sous traitement par oxycodone. Ceci parce que cela pourrait provoquer une somnolence ou augmenter la probabilité d’effets secondaires graves tels qu’une respiration superficielle avec un risque d’arrêt respiratoire et de perte de connaissance.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    N'utilisez pas cette solution injectable si vous êtes enceinte à moins que votre médecin ne vous dise qu'il n'y a pas de problème. Cette solution ne doit pas non plus être utilisée pendant l'accouchement. Ceci parce qu'elle pourrait provoquer une respiration lente et faible (dépression respiratoire) ou des symptômes de sevrage chez le nouveau-né.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser cette injection.

    Allaitement

    N'allaitez pas pendant que vous utilisez OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion. Ceci parce que le médicament peut passer dans le lait maternel.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pourriez avoir sommeil ou avoir d'autres effets indésirables tels que vous sentir faible, avoir le vertige ou sentir que vous allez vous évanouir lorsque vous utilisez OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion. Ceci est plus probable en début de traitement ou lorsque la dose est augmentée. Si cela se produit, ne conduisez pas et n'utilisez pas d'outils ou de machines.

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    L’oxycodone est normalement administrée par un médecin ou un(e) infirmier/ère. L'injection doit être utilisée immédiatement après ouverture.

    Administration de ce médicament

    L'injection peut être administrée de 3 manières :

    · dans une veine en 1 à 2 minutes.

    · par une aiguille introduite sous la peau.

    · sous forme de « goutte-à-goutte » (perfusion).

    Posologie

    Quelle quantité utiliser

    Votre médecin établira la dose qui vous convient. La dose et la fréquence d'injection peut être modifiée en fonction de l'intensité de vos douleurs.

    La dose initiale habituelle dépend de la manière dont l'injection est administrée - votre médecin déterminera cela. Les doses initiales habituelles sont :

    · injection unique dans une veine – généralement 1 à 10 mg administrés lentement en 1 à 2 minutes. Les doses seront administrées à intervalles d'au moins 4 heures

    · injection unique à l'aide d'une aiguille fine dans les tissus sous la peau – la dose initiale recommandée est de 5 mg généralement administrée toutes les 4 heures.

    · Sous forme de « goutte-à-goutte » (également appelé perfusion) : une perfusion dans une veine - la dose initiale habituelle est de 2 mg par heure

    · une perfusion à l'aide d'une aiguille fine dans les tissus sous la peau – la dose initiale habituelle est de 7,5 mg par jour

    · une perfusion contrôlée par vous (« analgésie contrôlée par le patient » ou « ACP ») – la dose dépend de votre poids (0.03 mg/kg de poids). Votre médecin ou infirmier/ère établira à quelle fréquence vous devez prendre le médicament.

    Si vous avez encore des douleurs lorsque vous utilisez OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion, parlez-en à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    N'utilisez pas cette solution injectable si vous avez moins de 18 ans.

    Personnes avec des problèmes rénaux ou hépatiques

    Parlez avec votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère si vous avez des problèmes rénaux ou hépatiques. Ceci parce qu'il pourrait vous donner un autre médicament ou une dose plus faible d'OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion

    Si vous avez utilisé plus de OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    N'utilisez pas plus d'OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion que ce que le médecin vous a indiqué. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Si vous pensez avoir pris trop du médicament (« surdosage »), informez votre médecin ou allez immédiatement à l'hôpital. Prenez avec vous la boîte de médicament. Ne conduisez pas et ne faites rien qui nécessite d'être alerte.

    Les effets suivants pourraient se produire si vous utilisez trop de ce médicament :

    · rétrécissement de la pupille de l'œil

    · respiration plus lente et plus faible que la normale (dépression respiratoire)

    · somnolence ou évanouissement

    · faible tonus musculaire (hypotonie)

    · pouls plus lent

    · faible tension artérielle.

    Dans certains cas, un surdosage peut provoquer l'évanouissement (état « inconscient ») ou pourrait provoquer la mort.

    Si vous oubliez d’utiliser OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion :

    N'arrêtez pas d'utiliser cette solution injectable de manière soudaine à moins que votre médecin ne vous dise de le faire.

    Si vous souhaitez arrêter d'utiliser votre solution injectable, parlez-en d'abord à votre médecin. Il/elle vous expliquera comment le faire. Ceci se fait généralement en réduisant la dose progressivement pour ne pas avoir d'effets indésirables.

    Les effets suivants peuvent se produire si vous arrêtez d'utiliser la solution injectable soudainement :

    · agitation et anxiété

    · palpitations

    · tremblements

    · transpiration.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves

    N'utilisez plus OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion et informez votre médecin immédiatement si vous remarquez les effets indésirables graves suivants :

    · réactions allergiques – les signes peuvent inclure une respiration sifflante, des difficultés à respirer, un gonflement des paupières, de la face ou des lèvres, une éruption cutanée ou des démangeaisons – celles-ci peuvent s'étendre à tout le corps.

    · des problèmes respiratoires - les signes peuvent inclure une respiration plus lente ou plus faible.

    N'utilisez plus OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion et informez votre médecin immédiatement si vous remarquez l'un ou l'autre des effets indésirables ci-dessus.

    Effets indésirables supplémentaires

    Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l'un ou l'autre des effets indésirables suivants :

    Très fréquent : peut affecter plus de 1 personne sur 10

    · constipation – votre médecin pourra vous donner des médicaments pour vous aider

    · avoir la nausée ou des vomissements - ceci devrait normalement disparaître au bout de quelques jours. Si cela ne disparaît pas, votre médecin pourra vous donner des médicaments pour vous aider

    · somnolence - ceci est le plus probable quand vous commencez à administrer la solution injectable ou quand la dose est augmentée, mais cela devrait disparaître au bout de quelques jours

    · maux de tête

    · vertiges

    · démangeaisons

    Fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 10

    · sécheresse de la bouche, perte d'appétit, indigestion, douleurs ou gêne abdominale(s), diarrhée

    · confusion, dépression, faiblesse, tremblements, manque d’énergie, fatigue, anxiété ou nervosité, difficulté à dormir, pensées ou rêves inhabituel(le)s

    · difficulté à respirer ou respiration sifflante, essoufflement, ne pas pouvoir tousser normalement

    · éruption cutanée

    · transpiration

    Peu fréquent : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 100

    · réaction allergique

    · difficultés à respirer

    · battements du cœur rapides ou irréguliers, rougeur

    · étourdissement

    · voir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles (hallucinations), modifications de l'humeur, humeur désagréable ou déplaisante, sentiment de bonheur intense, fébrilité, agitation ou mal-être global, perte de mémoire

    · difficulté à parler, diminution de la sensibilité à la douleur et au toucher, fourmillement ou engourdissements dans les mains ou les pieds, convulsions, troubles de la vision, évanouissement, raideur ou relâchement inhabituel des muscules, contractions musculaires involontaires

    · écaillement et desquamation importante de la peau

    · déshydratation, sensation de soif, frissons, gonflement des mains, des chevilles ou des pieds

    · rougeur de la face, rétrécissement de la pupille de l'œil, spasmes musculaires, fièvre

    · difficulté à avaler, éructation, hoquet, flatulence, occlusion intestinale (Iléus), problèmes d'estomac, modification du goût des aliments

    · difficultés à uriner, difficultés à avoir une érection, baisse de la libido, insuffisance en hormones sexuelles (hypogonadisme)

    · avoir besoin de prendre des doses du médicament plus élevées que la normale pour obtenir le même soulagement de la douleur (tolérance) - comme avec tous les antidouleurs puissants, il y a un risque d'accoutumance ou de tolérance à cette injection (Voir section 2 “Avertissements et précautions”)

    · modifications des résultats de tests hépatiques, colique biliaire.

    Rare : peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1000

    · pression artérielle basse (hypotension)

    · étourdissements au passage à la position debout

    · éruption cutanée qui démange

    Fréquence indéterminée : (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · une augmentation de la sensibilité à la douleur

    · agressivité

    · pourrissement des dents

    · absence des règles

    · diminution de sécrétion de la bile (cholestase). Cela peut provoquer des démangeaisons, une peau jaune, des urines très foncées et des selles très pâles.

    · L'utilisation à long terme d'Oxycodone medac pendant la grossesse peut provoquer des symptômes de sevrage médicamenteux potentiellement mortels chez le nouveau-né. Les symptômes à surveiller chez le bébé incluent l'irritabilité, l'hyperactivité et un sommeil anormal, des pleurs aigus, des tremblements, la diarrhée et l'absence de prise de poids.

    Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous remarquez l'un ou l'autre des effets indésirables énumérés ci-dessus.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N'utilisez pas cette solution injectable après la date de péremption indiquée sur l'étiquette de l'ampoule et l'emballage après «Exp».

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température. A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière.

    Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement.

    Tout médicament non utilisé doit être éliminé immédiatement.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion  

    · La substance active est du chlorhydrate d’oxycodone.

    1 mL de solution injectable contient 50 mg de chlorhydrate d’oxycodone.

    · Les autres composants sont : acide citrique monohydraté, citrate de sodium, chlorure de sodium, acide chlorhydrique dilué, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion contient une substance à effet notoire (le sodium). Voir rubrique 2.

    Qu’est-ce que OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur  

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion est une solution injectable limpide et incolore, fournie dans des ampoules en verre transparent.

    Boîte de 5 ampoules de 1 mL (contenant 50 mg de chlorhydrate d'oxycodone).

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    L. MOLTENI & C. DEI F.LLI ALITTI SOCIETÀ DI ESERCIZIO SPA

    STRADA STATALE 67, FRAZ. GRANATIERI

    50018 SCANDICCI (FLORENCE)

    ITALIE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MEDAC SAS

    23 RUE PIERRE GILLES DE GENNES

    69007 LYON

    Fabricant  

    L. MOLTENI & C. DEI F.LLI ALITTI SOCIETÀ DI ESERCIZIO SPA

    STRADA STATALE 67, FRAZ. GRANATIERI

    50018 SCANDICCI (FLORENCE)

    ITALIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

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    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:

    "------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion

    Chlorhydrate d'oxycodone

    Cette notice fournit des informations techniques destinées aux professionnels de la santé concernant OXYCODONE MEDAC 50 mg/mL, solution injectable/pour perfusion.

    Posologie et mode d'administration

    Posologie :

    La dose doit être ajustée en fonction de l'intensité de la douleur, de l'état général du patient et des médicaments antérieurs et concomitants

    Adultes de plus de 18 ans :

    Les doses initiales suivantes sont recommandées chez les patients naïfs d'opiacés. La dose initiale doit être ajustée en fonction des médicaments antérieurs ou concomitants (en particulier si le patient a déjà été traité avec des opiacés), de l'état général du patient et de l'intensité de la douleur. Une augmentation progressive de la dose peut s'avérer nécessaire si l'analgésie est inadéquate ou si l'intensité de la douleur augmente.

    - i.v. (bolus) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. Administrer une dose en bolus de 1 à 10 mg lentement pendant 1 à 2 minutes chez les patients naïfs d'opiacés. Les doses ne doivent pas être administrées plus fréquemment que toutes les 4 heures.

    - i.v. (perfusion) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. Une dose initiale de 2 mg/heure est recommandée chez les patients naïfs d'opiacés.

    - i.v. (ACP) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. Des doses en bolus de 0,03 mg/kg doivent être administrées avec un temps de verrouillage minimum de 5 minutes chez les patients naïfs d'opiacés.

    - s.c. (Bolus) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables. La dose initiale recommandée est de 5 mg, à intervalles de 4 heures selon les besoins chez les patients naïfs d'opiacés.

    - s.c. (perfusion) : Diluer dans du chlorure de sodium 0,9 %, du glucose 5 % ou dans de l'eau pour préparations injectables si nécessaire. Une dose initiale de 7,5 mg/jour est recommandée chez les patients naïfs d'opiacés, en augmentant progressivement la dose en fonction du contrôle des symptômes. Les patients atteints de douleurs d'origine cancéreuse passant de l'oxycodone orale à ce traitement peuvent nécessiter des doses beaucoup plus élevées (voir ci-dessous).

    Passage des patients de l'oxycodone orale à l'oxycodone parentérale :

    La dose doit être basée sur le rapport suivant : 2 mg d'oxycodone orale est équivalent à 1 mg d'oxycodone parentérale. Il convient d'insister sur le fait qu'il s'agit uniquement d'une indication de la dose requise. La variabilité interindividuelle nécessite de titrer prudemment jusqu'à obtention de la posologie appropriée.

    Personnes âgées :

    Les personnes âgées doivent être traités avec précaution. La dose sera ajustée individuellement pour utiliser la dose la plus faible permettant de contrôler la douleur.

    Patients insuffisants rénaux ou hépatiques :

    L’initiation du traitement doit suivre une approche conservatrice chez ces patients. La posologie initiale recommandée chez l'adulte doit être réduite de 50% (par exemple une posologie journalière totale de 10 mg, par voie orale, chez les patients naïfs d’opioïdes), et chaque patient doit faire l'objet d’une titration permettant un contrôle analgésique adéquat conformément à sa situation clinique.

    Population pédiatrique :

    Il n'existe pas de données sur l'utilisation d'injections d'oxycodone chez les patients de moins de 18 ans.

    Utilisation dans la douleur d'origine non maligne :

    Les opiacés ne sont pas le traitement de première intention pour les douleurs chroniques d'origine non maligne et ne sont pas recommandés comme traitement unique. Les douleurs chroniques soulagées par des opiacés puissants incluent l'arthrose chronique et les maladies des disques intervertébraux. Le besoin de traitement continu contre les douleurs d'origine non maligne doit être évalué à intervalles réguliers.

    Mode d’administration

    Injection ou perfusion sous-cutanée

    Injection ou perfusion intraveineuse

    Durée du traitement

    La solution injectable d’oxycodone ne doit pas être utilisée plus longtemps que nécessaire.

    Arrêt du traitement :

    Lorsqu'un patient n'a plus besoin d'un traitement par oxycodone, il est conseillé de réduire la dose progressivement afin de prévenir les symptômes de sevrage.

    Instructions d'utilisation/de manipulation

    Chaque ampoule est à usage unique chez un seul patient.

    La solution injectable doit être administrée immédiatement après l'ouverture de l'ampoule, et tout médicament non utilisé doit être éliminé.

    La stabilité physicochimique pendant l'utilisation a été démontrée pour 24 heures à une température ambiante de 15 – 25°C.

    D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, le temps et les conditions de conservation après ouverture avant l'utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures entre 2 et 8°C à moins que la reconstitution et la dilution aient été effectuées dans des conditions d’asepsie contrôlées et validées.

    La solution injectable d’oxycodone non diluée ou diluée à 3 mg/mL avec 0.9% de chlorure de sodium p/v, du glucose à 5% p/v ou de l'eau pour préparations injectables, est physiquement et chimiquement stable en contact avec des marques représentatives de seringues en polypropylène ou polycarbonate, de tubulure en polyéthylène ou PVC et de poches de perfusion en PVC ou EVA, pendant une période de 24 heures à température ambiante.

    La solution injectable, qu'elle soit non diluée ou diluée à 3 mg/ml dans les liquides de perfusion utilisés dans ces études et contenue dans les divers dispositifs n'a pas besoin d'être placée à l'abri de la lumière.

    La manipulation inappropriée de la solution non diluée après ouverture de l'ampoule, ou des solutions diluées peut compromettre la stérilité du produit.

    Veuillez se reporter au résumé des caractéristiques du produit pour plus d'informations.