OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 69096857
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : autres médicaments du système nerveux - N07XX04OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE contient la substance active oxybate de sodium. OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE agit en consolidant la durée du sommeil nocturne, bien que son mécanisme d’action exact soit inconnu. OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE est un médicament utilisé dans le traitement de la narcolepsie chez les adultes présentant une cataplexie. La narcolepsie se caractérise par des troubles du sommeil pouvant comporter une somnolence diurne, ainsi qu’une cataplexie, des paralysies du sommeil, des hallucinations et un sommeil de mauvaise qualité. La cataplexie se caractérise par une brutale faiblesse musculaire ou une paralysie sans perte de conscience déclenchée par une réaction émotionnelle soudaine telle que colère, peur, joie, éclats de rire ou surprise.
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : solution buvable
    • Date de commercialisation : 05/12/2018
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : LABORATORIO REIG JOFRE (ESPAGNE)

    Les compositions de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution SODIUM (OXYBATE DE) 10876 500 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) polytéréphtalate (PET) jaune(brun) avec fermeture de sécurité enfant de 180 ml avec adaptateur(s) pour flacon avec seringue(s) doseuse(s) avec gobelet(s) doseur(s)

    • Code CIP7 : 3018706
    • Code CIP3 : 3400930187067
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 08/12/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/02/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Oxybate de sodium............................................................................................................. 500 mg

    Pour 1 mL de solution buvable

    Excipient(s) à effet notoire : sodium (91 mg/mL)

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution buvable.

    La solution buvable est claire à légèrement opalescente.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de la narcolepsie chez les patients adultes présentant une cataplexie.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Le traitement devra être initié et suivi par un médecin spécialiste des troubles du sommeil.

    Posologie

    La dose initiale recommandée est de 4,5 g/jour d’oxybate de sodium à fractionner en deux prises de 2,25 g/dose. La posologie doit être individualisée en fonction de l’efficacité et de la tolérance (voir rubrique 4.4) jusqu’à une posologie maximale de 9 g/jour à fractionner en deux prises identiques de 4,5 g/dose ; la posologie doit être adaptée par paliers de 1,5 g par jour (soit 0,75 g/dose). Un minimum de 1 à 2 semaines est recommandé entre chaque augmentation de dose. La posologie de 9 g/jour ne doit pas être dépassée en raison de la possible survenue de symptômes sévères à des doses de 18 g/jour ou plus (voir rubrique 4.4).

    Des doses uniques de 4,5 g ne doivent pas être administrées sauf si le patient a atteint cette dose après une période d’adaptation posologique.

    Arrêt de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE

    Les effets à l’arrêt du traitement par l’oxybate de sodium n’ont pas été évalués de façon systématique lors d’essais cliniques contrôlés (voir rubrique 4.4).

    Si le patient arrête de prendre le médicament pendant plus de 14 jours consécutifs, le traitement doit être réinitialisé à la posologie la plus faible.

    Populations particulières

    Patients âgés

    L’apparition de troubles des fonctions motrices ou cognitives doit être recherchée chez les sujets âgés traités par l’oxybate de sodium (voir rubrique 4.4).

    Insuffisants hépatiques

    La posologie initiale doit être réduite de moitié chez tous les patients insuffisants hépatiques et les effets de chaque augmentation posologique devront être surveillés avec attention (voir rubrique 4.4).

    Insuffisants rénaux

    Tous les patients insuffisants rénaux devront suivre des recommandations diététiques afin de réduire leur consommation de sodium (voir rubrique 4.4).

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de l’oxybate de sodium chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’a pas encore été établies.

    Aucune donnée n’est disponible.

    Mode d’administration

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE doit être absorbé par voie orale au moment du coucher puis de nouveau 2,5 à 4 heures plus tard. Il est recommandé de préparer simultanément les deux doses de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE au moment du coucher. Une seringue graduée ainsi que deux godets doseurs de 90 mL et deux bouchons de sécurité enfant sont fournis avec OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE. Chaque dose mesurée de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE doit être versée dans un godet doseur et diluée dans 60 mL d’eau avant absorption. L’alimentation réduisant significativement la biodisponibilité de l’oxybate de sodium, les patients doivent prendre leur repas au minimum plusieurs (2-3) heures avant la première prise de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE. Les patients doivent toujours observer le même délai entre la prise du traitement et le repas. Les doses doivent être utilisées dans les 24 heures suivant leur préparation ou être jetées.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Patients présentant une dépression majeure.

    · Patients ayant un déficit en succinate-semi-aldéhyde déshydrogénase.

    · Patients traités par des opiacés ou des barbituriques.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE peut provoquer une dépression respiratoire.

    Dépression respiratoire et du système nerveux central (SNC)

    L’oxybate de sodium peut provoquer une dépression respiratoire. Un épisode apnéique et une dépression respiratoire ont été observés chez un volontaire sain à jeun après une prise unique de 4,5 g (le double de la dose initiale recommandée). Les patients doivent être interrogés sur les signes associés à une dépression du système nerveux central ou de l’appareil respiratoire. Une attention particulière devra être portée aux patients ayant une atteinte respiratoire sous-jacente. En raison d’un risque plus élevé d’apnée du sommeil, les patients traités par l’oxybate de sodium ayant un IMC 40 kg/m2 doivent être étroitement surveillés.

    Au cours des essais cliniques, environ 80 % des patients traités par l’oxybate de sodium ont continué à prendre un stimulant du SNC. L’effet sur la respiration pendant la nuit n’est cependant pas connu. Avant d’augmenter la dose d’oxybate de sodium (voir rubrique 4.2), les prescripteurs doivent être avertis que des apnées du sommeil surviennent chez 50 % des patients narcoleptiques.

    · Benzodiazépines

    Compte tenu de la possibilité d’augmentation du risque de dépression respiratoire, l’utilisation concomitante de benzodiazépines et d’oxybate de sodium doit être évitée.

    · Alcool et dépresseurs du SNC

    L’utilisation concomitante d’alcool ou de tout médicament dépresseur du SNC et d’oxybate de sodium peut entraîner une potentialisation des effets dépresseurs centraux de l’oxybate de sodium, ainsi qu’une augmentation du risque de dépression respiratoire. Par conséquent, les patients devront être mis en garde contre la prise d’alcool avec l’oxybate de sodium.

    · Inhibiteurs de la Gamma hydroxybutyrate (GHB) déshydrogénase

    Des précautions sont requises pour les patients traités de façon concomitante par valproate ou par d’autres inhibiteurs de la GHB déshydrogénase car des interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques ont été observées quand l’oxybate de sodium est co-administré avec le valproate (voir rubrique 4.5). Si l’utilisation concomitante est justifiée, un ajustement de la posologie doit être envisagé. De plus, la réponse du patient et la tolérance devront être suivies avec attention et la posologie devra être adaptée en conséquence.

    · Topiramate

    Coma et augmentation de la concentration plasmatique de GHB ont été observés après co­administration d'oxybate de sodium et de topiramate. Par conséquent, les patients doivent être mis en garde contre l'utilisation du topiramate avec l'oxybate de sodium (rubrique 4.5).

    Risque d’abus et de dépendance

    L’oxybate de sodium, qui est le sel de sodium du gamma hydroxybutyrate (GHB), est un dépresseur du système nerveux central (SNC) présentant un risque d’abus bien connu. Avant traitement, les médecins devront rechercher chez les patients des antécédents ou une prédisposition à l’abus médicamenteux. Les patients devront être régulièrement surveillés et en cas de suspicion d’abus, le traitement par l’oxybate de sodium devra être arrêté.

    Des cas de dépendance après utilisation illicite de GHB à doses répétées et fréquentes (18 à 250 g/jour) supérieures aux doses thérapeutiques, ont été rapportés. Bien que l’apparition d’une dépendance chez les patients traités par l’oxybate de sodium aux doses thérapeutiques n’ait pas été clairement démontrée, cette possibilité ne peut être exclue.

    Porphyrie

    Il a été démontré un effet porphyrogénique de l’oxybate de sodium chez l’animal ou dans des modèles in vitro ; par conséquent, son utilisation est considérée comme dangereuse chez les patients ayant une porphyrie.

    Effets neuropsychiatriques

    Les patients traités par l’oxybate de sodium peuvent présenter une confusion. Dans ce cas, ces patients devront être évalués de façon approfondie et une surveillance appropriée sera effectuée individuellement. D’autres manifestations neuropsychiatriques telles qu’anxiété, psychose, paranoïa, hallucinations et agitation peuvent survenir. La survenue de troubles de la pensée y compris pensées de commettre des actes violents (y compris atteinte à autrui) et/ou d’anomalies du comportement lors d’un traitement par l’oxybate de sodium nécessite une évaluation minutieuse et immédiate.

    La survenue d’une dépression lors d’un traitement par l’oxybate de sodium nécessite une évaluation minutieuse et immédiate. Chez les patients ayant des antécédents dépressif et/ou suicidaire, il faudra surveiller particulièrement et avec attention l’apparition de symptômes dépressifs au cours du traitement par l’oxybate de sodium. L’utilisation de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE est contre-indiquée en cas de dépression majeure (voir rubrique 4.3).

    En cas d’incontinence urinaire ou fécale chez un patient traité par l’oxybate de sodium, le prescripteur devra poursuivre les investigations afin d’éliminer des étiologies sous-jacentes.

    Des cas de somnambulisme ont été rapportés au cours des essais cliniques avec l’oxybate de sodium. Il n’est pas possible de déterminer si tous les épisodes ou seulement certains d’entre eux correspondent à un somnambulisme vrai (parasomnie survenant pendant le sommeil non paradoxal) ou à un autre trouble médical spécifique. Le risque de blessure ou d’automutilation doit être pris en compte chez tout patient somnambule. C’est pourquoi, les épisodes de somnambulisme doivent être minutieusement évalués et des actions appropriées envisagées.

    Apport en sodium

    Les patients prenant de l’oxybate de sodium recevront un apport journalier supplémentaire en sodium compris entre 0,82 g (pour une dose de 4,5 g/jour de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE) et 1,6 g (pour une dose de 9 g/jour de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE). Des recommandations diététiques pour réduire l’apport sodé doivent être données aux patients ayant une insuffisance cardiaque, une hypertension artérielle ou une altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).

    Patients âgés

    Les données cliniques chez le sujet âgé sont très limitées. Par conséquent, les patients âgés doivent être suivis avec attention lors d’un traitement par l’oxybate de sodium pour dépister des déficiences des fonctions motrices et/ou cognitives.

    Patients épileptiques

    Des crises convulsives ont été observées chez des patients traités par l’oxybate de sodium. Chez les patients épileptiques, la sécurité et l’efficacité de l’oxybate de sodium n’ont pas été établies, son utilisation n’est donc pas recommandée.

    Effet rebond et syndrome de sevrage

    Les effets à l’arrêt du traitement par l’oxybate de sodium n’ont pas été évalués systématiquement au cours des essais cliniques contrôlés. Chez certains patients, la cataplexie peut réapparaître à une fréquence plus élevée à l’arrêt du traitement par l’oxybate de sodium ; cependant, cela peut être dû à la variabilité normale de la maladie. Bien que l’expérience acquise lors des études cliniques avec l’oxybate de sodium aux doses thérapeutiques chez des patients atteints de narcolepsie/cataplexie n’ait pas mis clairement en évidence de syndrome de sevrage, dans de rares cas, des évènements tels qu’insomnie, céphalées, anxiété, sensations vertigineuses, troubles du sommeil, somnolence, hallucinations et troubles psychotiques ont été observés à l’arrêt du GHB.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L’association de l’alcool et de l’oxybate de sodium peut provoquer une potentialisation des effets dépresseurs centraux de l’oxybate de sodium. Les patients devront être mis en garde contre l’utilisation de boissons alcoolisées avec l’oxybate de sodium.

    L’oxybate de sodium ne doit pas être utilisé en association avec des hypnotiques sédatifs ou avec d’autres dépresseurs du SNC.

    Hypnotiques sédatifs

    Les études d’interactions médicamenteuses chez des adultes volontaires sains traités par oxybate de sodium (dose unique de 2,25 g) et lorazépam (dose unique de 2 mg) et tartrate de zolpidem (dose unique de 5 mg) n’ont pas montré d’interactions pharmacocinétiques. Une augmentation de la somnolence a été observée lors de l’administration concomitante d’oxybate de sodium (2,25 g) et de lorazépam (2 mg). L’interaction pharmacodynamique avec le zolpidem n’a pas été évaluée. Lors de l’association de doses plus élevées d’oxybate de sodium, jusqu’à 9 g/jour, et de doses plus élevées d’hypnotiques (dans l’intervalle de doses recommandé), des interactions pharmacodynamiques avec symptômes de dépression du système nerveux central et/ou de dépression respiratoire ne peuvent être exclues (voir rubrique 4.3).

    Tramadol

    Une étude d’interaction médicamenteuse chez des adultes volontaires sains traités par oxybate de sodium (dose unique de 2,25 g) et tramadol (dose unique de 100 mg) n’a pas montré d’interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique. Lors de l’association de doses plus élevées d’oxybate de sodium, jusqu’à 9 g, et de doses plus élevées d’opiacés (dans l’intervalle de doses recommandé), des interactions pharmacodynamiques avec symptômes de dépression du système nerveux central et/ou de dépression respiratoire ne peuvent être exclues (voir rubrique 4.3).

    Antidépresseurs

    Les études d’interaction médicamenteuse chez des adultes volontaires sains traités par oxybate de sodium (dose unique de 2,25 g) et antidépresseurs, chlorhydrate de protriptyline (dose unique de 10 mg) et duloxétine (60 mg à l’état d’équilibre), n’ont pas montré d’interaction pharmacocinétique. Il n’a pas été observé d’effet additionnel sur la somnolence lors de la comparaison de doses uniques d’oxybate de sodium seul (2,25 g), et de doses d’oxybate de sodium (2,25 g) en association avec la duloxétine (60 mg à l’état d’équilibre). Les antidépresseurs ont été utilisés dans le traitement de la cataplexie. Un possible effet additif des antidépresseurs et de l’oxybate de sodium ne peut pas être exclu. La fréquence des effets indésirables a été augmentée lors de la co-administration d’oxybate de sodium et d’antidépresseurs tricycliques.

    Modafinil

    Une étude d’interaction médicamenteuse chez des adultes volontaires sains traités par oxybate de sodium (dose unique de 4,5 g) et modafinil (dose unique de 200 mg) n’a pas montré d’interaction pharmacocinétique. L’oxybate de sodium a été administré de façon concomitante avec des médicaments stimulants du SNC chez environ 80 % des patients au cours des études cliniques dans la narcolepsie. L’effet sur la respiration pendant la nuit n’est cependant pas connu.

    Oméprazole

    La co-administration d’oméprazole n’a pas d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l’oxybate de sodium. Il n’est donc pas nécessaire de modifier la dose d’oxybate de sodium lors de l’administration concomitante d’inhibiteurs de la pompe à protons.

    Ibuprofène

    Des études d’interaction chez le volontaire sain ont démontré l’absence d’interaction pharmacocinétique entre l’oxybate de sodium et l’ibuprofène.

    Diclofénac

    Des études d’interaction chez le volontaire sain ont démontré l’absence d’interaction pharmacocinétique entre l’oxybate de sodium et le diclofénac. La co-administration d’oxybate de sodium et de diclofénac chez le volontaire sain a réduit les troubles de l’attention dus à l’administration d’oxybate de sodium seul, selon les résultats des tests psychométriques.

    Inhibiteurs de la GHB déshydrogénase

    L’oxybate de sodium étant métabolisé par la GHB déshydrogénase, il existe un risque potentiel d’interaction avec les médicaments stimulant ou inhibant cette enzyme (ex : valproate, phénytoïne ou éthosuximide) (voir rubrique 4.4).

    La co-administration d’oxybate de sodium (6 g par jour) et de valproate (1 250 mg par jour) a entraîné une augmentation de l’exposition systémique à l’oxybate de sodium d’environ 25 % et n’a pas entraîné de modification significative de la Cmax. Aucun effet sur la pharmacocinétique du valproate n’a été observé. Les effets pharmacodynamiques en résultant, y compris l’augmentation des troubles cognitifs et de la somnolence, ont été supérieurs lors de la co-administration par rapport à ceux observés lors de l’administration de chaque médicament seul. Si l’administration concomitante est justifiée, la réponse du patient et la tolérance devront être suivies et la posologie adaptée si nécessaire.

    Topiramate

    De possibles interactions pharmacodynamiques et pharmacocinétiques ne peuvent être exclues lors de l’utilisation concomitante d'oxybate de sodium et de topiramate, car un coma et une augmentation de la concentration plasmatique de GHB ont été signalés chez des patients utilisant de l’oxybate de sodium et du topiramate de façon concomitante (rubrique 4.4).

    Des études in vitro réalisées sur microsomes hépatiques humains poolés montrent que l’oxybate de sodium n’inhibe pas significativement l’activité des isoenzymes humaines (voir rubrique 5.2).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais un effet embryoléthal a été observé au cours des études chez le rat et le lapin (voir rubrique 5.3).

    Des données provenant d’un nombre limité de femmes enceintes exposées durant le premier trimestre de la grossesse indiquent la possibilité d’un risque accru d’avortement spontané. A ce jour, il n’y a pas d’autres données épidémiologiques pertinentes disponibles. Les données limitées chez les femmes enceintes pendant les deuxième et troisième trimestres n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif, ni de toxicité fœtale/néonatale de l’oxybate de sodium.

    L’oxybate de sodium n’est pas recommandé pendant la grossesse.

    Allaitement

    L'oxybate de sodium et / ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Des modifications de la structure du sommeil ont été observées chez les nourrissons allaités de mères exposées, ce qui pourrait être compatible avec les effets de l'oxybate de sodium sur le système nerveux.

    L'oxybate de sodium ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Il n’existe pas de données sur les effets de l’oxybate de sodium sur la fertilité. Les études chez les rats mâles et femelles à des doses de GHB allant jusqu'à 1 000 mg/kg/jour, n'ont pas mis en évidence d’effet indésirable sur la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L’oxybate de sodium a une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    Pendant au minimum 6 heures après la prise d’oxybate de sodium, les patients ne doivent pas entreprendre d’activités nécessitant vigilance ou coordination motrice, telles que l’utilisation de machines ou la conduite automobile.

    Quand les patients commencent à prendre de l’oxybate de sodium et jusqu’à ce qu’ils sachent si le médicament a encore des effets le jour suivant, ils devront être très prudents lors de la conduite d’un véhicule, la manipulation d’une machine lourde ou la réalisation d’une tâche pouvant être dangereuse ou nécessitant une vigilance complète.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont sensations vertigineuses, nausées et céphalées, survenant chez 10 à 20 % des patients. Les effets indésirables les plus graves sont tentative de suicide, psychose, dépression respiratoire et convulsion.

    La sécurité et l’efficacité de l’oxybate de sodium dans le traitement des symptômes de la narcolepsie ont été établies au cours de quatre études multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo en groupes parallèles chez des patients narcoleptiques ayant une cataplexie sauf pour une étude où la cataplexie n’était pas un critère d’inclusion. Deux études de phase 3 et une étude de phase 2, en double aveugle, contrôlées versus placebo en groupes parallèles ont été réalisées pour évaluer l’oxybate de sodium dans l’indication fibromyalgie. En outre, des études croisées d'interaction médicamenteuse avec de l'ibuprofène, du diclofénac et du valproate, en double aveugle, contrôlées versus placebo, randomisées, ont été réalisées chez des sujets sains et sont résumées dans la rubrique 4.5.

    En plus des effets indésirables rapportés au cours des études cliniques, des effets indésirables ont été rapportés depuis la commercialisation. Il n'est pas toujours possible d'estimer de manière fiable la fréquence de leur incidence dans la population traitée.

    Tableau des effets indésirables

    Les effets indésirables sont listés selon les classes de systèmes d’organes MedDRA.

    Estimation de la fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Infections et infestations

    Fréquent : rhinopharyngite, sinusite

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent : hypersensibilité

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : anorexie, diminution de l’appétit

    Fréquence indéterminée : déshydratation, augmentation de l’appétit

    Affections psychiatriques

    Fréquent : dépression, cataplexie, anxiété, rêves anormaux, état confusionnel, désorientation, cauchemars, somnambulisme, troubles du sommeil, insomnie, insomnie de milieu de nuit, nervosité

    Peu fréquent : tentative de suicide, psychose, paranoïa, hallucinations, troubles de la pensée, agitation, insomnie d’endormissement

    Fréquence indéterminée : idées suicidaires, idée d’homicide, agression, humeur euphorique, troubles des conduites alimentaires liés au sommeil, attaque de panique, manie/trouble bipolaire, idée délirante, bruxisme, irritabilité et libido augmentée

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : sensations vertigineuses, céphalées

    Fréquent : paralysie du sommeil, somnolence, tremblements, troubles de l’équilibre, troubles de l’attention, hypoesthésie, paresthésie, sédation, dysgueusie

    Peu fréquent : myoclonies, amnésie, syndrome des jambes sans repos

    Fréquence indéterminée : convulsions, perte de connaissance, dyskinésie

    Affections oculaires

    Fréquent : vision trouble

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Fréquent : vertige

    Fréquence indéterminée : acouphènes

    Affections cardiaques

    Fréquent : palpitations

    Affections vasculaires

    Fréquent : hypertension

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent : dyspnée, ronflement, congestion nasale

    Fréquence indéterminée : dépression respiratoire, apnée du sommeil

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent : nausées (la fréquence des nausées est plus importante chez la femme que chez l’homme)

    Fréquent : vomissements, diarrhée, douleur abdominale haute

    Peu fréquent : incontinence fécale

    Fréquence indéterminée : sécheresse de la bouche

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : hyperhidrose, rash

    Fréquence indéterminée : urticaire, angiœdème, séborrhée

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Fréquent : arthralgies, spasmes musculaires, douleur dorsale

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent : énurésie nocturne, incontinence urinaire

    Fréquence indéterminée : pollakiurie/impériosité mictionnelle, nycturie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent : asthénie, fatigue, sensation d’ébriété, œdème périphérique

    Investigations

    Fréquent : augmentation de la pression artérielle, perte de poids

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Fréquent : chute

    Description de certains effets indésirables

    Chez certains patients, les accès de cataplexie peuvent réapparaître à une fréquence plus élevée à l’arrêt du traitement par l’oxybate de sodium. Cependant, cela peut être dû à la variabilité normale de la maladie. Bien que l’expérience acquise lors des études cliniques avec l’oxybate de sodium aux doses thérapeutiques chez des patients narcoleptiques/cataplexiques n’ait pas mis clairement en évidence de syndrome de sevrage, dans de rares cas, des effets indésirables tels qu’insomnie, céphalées, anxiété, sensations vertigineuses, troubles du sommeil, somnolence, hallucinations et troubles psychotiques ont été observés à l’arrêt du GHB.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les données sur les signes et les symptômes associés à un surdosage avec l’oxybate de sodium sont limitées. La plupart des données proviennent de l’utilisation illicite du GHB. L’oxybate de sodium est le sel sodique du GHB. Les manifestations associées au syndrome de sevrage ont été observées en dehors des doses thérapeutiques.

    Symptômes

    Les patients ont présenté des degrés divers d’altération de la conscience pouvant fluctuer rapidement entre un état confusionnel agité, agressif avec ataxie et un coma. Des vomissements (même avec une conscience altérée), des sueurs, des céphalées et une altération des capacités psychomotrices peuvent être observés. Une vision trouble a été rapportée. Un coma profond a été observé à fortes doses. Des myoclonies et des crises tonico-cloniques ont été rapportées. Des cas d’altération du rythme et de l’amplitude de la respiration et de dépression respiratoire mettant en jeu le pronostic vital, nécessitant intubation et ventilation, ont été rapportés. Respiration de Cheyne-Stokes et apnée ont été observées.

    Bradycardie et hypothermie peuvent accompagner une perte de conscience ainsi qu’une hypotonie musculaire sans perte des réflexes ostéotendineux. La bradycardie a bien répondu à une administration intraveineuse d’atropine.

    Prise en charge

    Un lavage gastrique peut être envisagé si l’ingestion d’autres produits est suspectée. En raison de la possibilité de vomissements en présence d’une altération de la conscience, la mise en position de sécurité (en décubitus latéral gauche) et une protection des voies aériennes par intubation peuvent être justifiées. Malgré la possibilité d’absence de réflexe pharyngé chez les patients en coma profond, les patients inconscients peuvent devenir agressifs au moment de l’intubation, une séquence d’induction rapide (sans l’usage de sédatifs) doit être envisagée.

    Aucune régression des effets dépresseurs centraux de l’oxybate de sodium ne peut être attendue avec l’administration de flumazénil. Les données sont insuffisantes pour recommander l’utilisation de naloxone dans le traitement d’un surdosage avec le GHB. L’utilisation de l’hémodialyse ou de toute autre forme d’épuration extracorporelle n’a pas été étudiée en cas de surdosage par l’oxybate de sodium. Cependant, en raison du métabolisme rapide de l’oxybate de sodium, ces mesures ne sont pas justifiées.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : autres médicaments du système nerveux, code ATC : N07XX04.

    L’oxybate de sodium est un dépresseur du système nerveux central qui réduit la somnolence diurne excessive et la cataplexie chez les patients narcoleptiques et modifie l’architecture du sommeil en réduisant le sommeil de nuit fragmenté. Le mécanisme d’action précis de l’oxybate de sodium n’est pas connu, cependant l’oxybate de sodium agirait en favorisant le sommeil à ondes lentes (delta) et en consolidant la durée du sommeil nocturne. L’oxybate de sodium administré avant le sommeil nocturne augmente la durée du sommeil des stades 3 et 4 ainsi que la latence du sommeil tandis qu’il réduit la fréquence des épisodes d’endormissement en sommeil paradoxal (SOREMPs). D’autres mécanismes restant à élucider pourraient également être impliqués. Selon les données des essais cliniques, plus de 80 % des patients ont maintenu l’utilisation d’un stimulant en association.

    L’efficacité de l’oxybate de sodium dans le traitement des symptômes de la narcolepsie a été établie au cours de quatre essais multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo en groupes parallèles (essais 1, 2, 3 et 4) chez des patients narcoleptiques ayant une cataplexie sauf pour l’essai 2 où la cataplexie n’était pas un critère d’inclusion. L’association d’un stimulant était autorisée dans toutes les études (sauf pour la phase de traitement actif de l’essai 2) ; les antidépresseurs étaient supprimés avant le traitement actif dans tous les essais à l’exception de l’essai 2. Dans chaque étude, la dose quotidienne était divisée en 2 doses égales. Chaque nuit, la première dose était prise au moment du coucher et la deuxième dose 2,5 à 4 heures plus tard.

    Tableau 1 Résumé des essais cliniques réalisés avec l’oxybate de sodium pour le traitement de la narcolepsie

    Essai

    Efficacité primaire

    N

    Efficacité secondaire

    Durée

    Traitement actif et dose (g/j)

    Essai 1

    EDS (ESS) ; CGIc

    246

    MWT/architecture du sommeil/cataplexie/sommes/FOSQ

    8 semaines

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 4,5-9

    Essai 2

    EDS (MWT)

    231

    Architecture du sommeil/ESS/CGIc/sommes

    8 semaines

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 6-9 Modafinil 200-600 mg

    Essai 3

    cataplexie

    136

    EDS (ESS)/CGIc/sommes

    4 semaines

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 3-9

    Essai 4

    cataplexie

    55

    aucun

    4 semaines

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 3-9

    EDS : somnolence diurne excessive ; ESS : Echelle de sommeil d’Epworth ; MWT : test du maintien d’éveil ; sommes : nombre de sommes inattendus pendant la journée ; CGIc : impression clinique globale de changement ; FOSQ : résultats fonctionnels du questionnaire de sommeil.

    L’essai 1 a inclus 246 patients narcoleptiques avec une période d’une semaine de titration. Les mesures primaires de l’efficacité étaient des modifications de la somnolence diurne excessive mesurées par l’échelle de sommeil d’Epworth (ESS) et la modification de la sévérité globale des symptômes de narcolepsie du patient évaluée par l’investigateur utilisant l’impression clinique globale de changement (CGIc).

    Tableau 2 Résumé de l’ESS dans l’Essai 1

    Echelle de sommeil d’Epworth (ESS ; de 0 à 24)

    Groupe de dose [g/j (n)]

    Valeur de référence

    Endpoint

    Changement médian par rapport à la valeur de référence

    Changement par rapport à la valeur de référence comparativement au placebo (p-valeur)

    Placebo (60)

    17,3

    16,7

    -0,5

    -

    4,5 (68)

    17,5

    15,7

    -1,0

    0,119

    6 (63)

    17,9

    15,3

    -2,0

    0,001

    9 (55)

    17,9

    13,1

    -2,0

    < 0,001

    Tableau 3 Résumé de la CGIc de l’Essai 1

    Impression clinique globale de changement (CGIc)

    Groupe de dose ([g/j (n)]

    Répondeurs* N (%)

    Changement par rapport à la valeur de référence comparativement au placebo (p-valeur)

    Placebo (60)

    13 (21,7)

    -

    4,5 (68)

    32 (47,1)

    0,002

    6 (63)

    30 (47,6)

    < 0,001

    9 (55)

    30 (54,4)

    < 0,001

    *Les données de la CGIc ont été analysées en définissant les répondeurs comme étant les patients très améliorés ou bien améliorés.

    L’essai 2 a comparé les effets de l’administration orale de l’oxybate de sodium, du modafinil et de l’association oxybate de sodium + modafinil au placebo dans le traitement de la somnolence diurne de la narcolepsie. Durant les 8 semaines de double aveugle, les patients prenaient du modafinil à une dose déterminée ou l’équivalent placebo. La dose d’oxybate de sodium ou de placebo était de 6 g/jour pendant les 4 premières semaines et était augmentée à 9 g/jour pendant les 4 semaines restantes. Le critère primaire d’efficacité était la somnolence diurne excessive mesurée par une réponse objective au test du maintien d’éveil (MWT).

    Tableau 4 Résumé du MWT de l’Essai 2

    ESSAI 2

    Groupe de dose

    Valeur de référence

    Endpoint

    Changement moyen par rapport à la valeur de référence

    Endpoint comparé au placebo

    Placebo (56)

    9,9

    6,9

    -2,7

    -

    Oxybate de sodium (55)

    11,5

    11,3

    0,16

    < 0,001

    Modafinil (63)

    10,5

    9,8

    -0,6

    0,004

    Oxybate de sodium + modafinil (57)

    10,4

    12,7

    2,3

    < 0,001

    L’essai 3 a inclus 136 patients narcoleptiques présentant une cataplexie modérée à sévère (médiane de 21 attaques de cataplexie par semaine) à la valeur de référence. Le critère d’efficacité primaire dans cet essai était la fréquence des attaques de cataplexie.

    Tableau 5 Résumé des résultats de l’Essai 3

    Dose

    Nombre de sujets

    Attaques de cataplexie

    Essai 3

    Valeur de référence

    Changement médian par rapport à la valeur de référence

    Changement par rapport à la valeur de référence comparé au placebo (p-valeur)

    Valeur médiane des attaques/semaine

    Placebo

    33

    20,5

    -4

    -

    3,0 g/jour

    33

    20,0

    -7

    0,5235

    6,0 g/jour

    31

    23,0

    -10

    0,0529

    9,0 g/jour

    33

    23,5

    -16

    0,0008

    L’essai 4 a inclus 55 patients narcoleptiques qui ont pris de l’oxybate de sodium en ouvert pendant 7 à 44 mois. Les patients étaient randomisés pour poursuivre le traitement par l’oxybate de sodium à dose stable ou par du placebo. L’essai 4 était destiné à évaluer spécifiquement l’efficacité en continu de l’oxybate de sodium après une longue utilisation. Le critère primaire d’efficacité dans cet essai était la fréquence des attaques de cataplexie.

    Tableau 6 Résumé des résultats de l’Essai 4

    Groupe

    Nombre de sujets

    Attaques de cataplexie

    Essai 4

    Valeur de référence

    Changement médian par rapport à la valeur de référence

    Changement par rapport à la valeur de référence comparé au placebo (p-valeur)

    Valeur médiane des attaques/2 semaines

    Placebo

    29

    4,0

    21,0

    -

    Oxybate de sodium

    26

    1,9

    0

    p < 0,001

    Dans l’essai 4, la réponse était similaire en nombre pour les patients traités aux doses de 6 à 9 g/jour, mais aucun effet n’a été mis en évidence chez les patients traités à des doses inférieures à 6 g/jour.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    L’absorption de l’oxybate de sodium est rapide et presque complète après administration orale ; elle est retardée et diminuée par un repas riche en graisses. L’oxybate de sodium est éliminé principalement par métabolisme avec une demi-vie de 0,5 à 1 heure. La pharmacocinétique n’est pas linéaire ; l’aire sous la courbe (AUC) est multipliée par 3,8 lorsque la dose est doublée de 4,5 g à 9 g. La pharmacocinétique n’est pas modifiée lors de prises répétées.

    Absorption

    L’oxybate de sodium est absorbé rapidement après administration orale avec une biodisponibilité absolue d’environ 88 %. Les pics moyens de concentrations plasmatiques (1er et 2ème pics) ont été respectivement de 78 et 142 µg/ mL, après administration d’une dose quotidienne de 9 g répartie en deux prises équivalentes à 4 heures d’intervalle. Dans 8 études pharmacocinétiques, le temps moyen d’atteinte du pic plasmatique (Tmax) a varié de de 0,5 à 2 heures. Après administration orale, les taux plasmatiques en oxybate de sodium augmentent plus que proportionnellement avec la dose. Des doses uniques supérieures à 4,5 g n’ont pas été étudiées. L’administration d’oxybate de sodium immédiatement après un repas riche en graisses entraîne un retard d’absorption (augmentation du Tmax moyen de 0,75 h à 2,0 h) ainsi qu’une réduction du pic plasmatique (Cmax) de 58 % en moyenne et de l’exposition systémique (AUC) de 37 %.

    Distribution

    L’oxybate de sodium est un composé hydrophile avec un volume apparent de distribution moyen de 190-384 mL/kg. Pour des concentrations en oxybate de sodium allant de 3 à 300 µg/mL, moins de 1 % est lié aux protéines plasmatiques.

    Biotransformation

    Les études chez l’animal montrent que le métabolisme est la principale voie d’élimination de l’oxybate de sodium ; avec production de dioxyde de carbone et d’eau par le cycle de l’acide tricarboxylique (Krebs) et secondairement par β-oxydation. La voie principale fait intervenir une enzyme cytosolique liée au NADP+, la GHB déshydrogénase catalysant la transformation de l’oxybate de sodium en semi­aldéhyde succinique qui est métabolisé ensuite en acide succinique par la déshydrogénase semi­aldéhyde succinique. L’acide succinique entre dans le cycle de Krebs où il est métabolisé en dioxyde de carbone et en eau. Une seconde enzyme oxydoréductase mitochondriale, une transhydrogénase, catalyse également la transformation de l’oxybate de sodium en semi-aldéhyde succinique en présence d’α-cétoglutarate. Une autre voie fait intervenir une β-oxydation et le 3,4-dihydroxybutyrate pour conduire à la formation d’acétyl-CoA ; l’acétyl-Co-A entre dans le cycle de l’acide citrique pour conduire à la formation de gaz carbonique et d’eau. Aucun métabolite actif n’a été identifié.

    Des études in vitro sur des microsomes hépatiques humains poolés ont montré que l’oxybate de sodium n’inhibe pas de façon significative l’activité des isoenzymes humaines CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1 ou CYP3A jusqu’à une concentration de 3 mM (378 µg/mL). Ces taux sont bien supérieurs aux taux atteints avec des doses thérapeutiques.

    Élimination

    L’élimination de l’oxybate de sodium se fait presque entièrement par biotransformation en dioxyde de carbone, éliminé ensuite par expiration. En moyenne, moins de 5 % sont éliminés sous forme inchangée dans l’urine 6 à 8 heures après administration. L’excrétion fécale est négligeable.

    Patients âgés

    La pharmacocinétique de l’oxybate de sodium étudiée chez un nombre limité de patients âgés de plus de 65 ans n’a pas été différente de celle observée chez des patients âgés de moins de 65 ans.

    Population pédiatrique

    La pharmacocinétique de l’oxybate de sodium chez les patients de moins de 18 ans n’a pas été étudiée.

    Insuffisance rénale

    Le rein n’intervenant pas de façon significative dans l’excrétion de l’oxybate de sodium, aucune étude pharmacocinétique n’a été menée chez des patients présentant une atteinte rénale ; aucun effet de la fonction rénale sur la pharmacocinétique de l’oxybate de sodium n’est attendu.

    Insuffisance hépatique

    L’oxybate de sodium subit un métabolisme pré-systémique significatif (premier passage hépatique). Après administration d’une dose orale unique de 25 mg/kg, l’AUC est multipliée par deux chez le patient cirrhotique, la clairance orale apparente passe de 9,1 chez le volontaire sain à 4,5 ml/min/kg chez le patients de classe A (sans ascite) et à 4,1 ml/min/kg chez le patient de classe C (avec ascite). La demi-vie d’élimination est significativement augmentée chez les patients de classe C et de classe A comparativement aux sujets témoins (t1/2 moyenne de 59 et 32 versus 22 minutes). Chez les patients présentant une dysfonction hépatique, la dose initiale d’oxybate de sodium sera réduite de moitié et les réponses aux augmentations de dose seront suivies avec attention (voir rubrique 4.2).

    Ethnie

    Les effets du métabolisme de l’oxybate de sodium dans les différents groupes ethniques n’ont pas été évalués.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    L’administration répétée d’oxybate de sodium chez le rat (90 jours et 26 semaines) et chez le chien (52 semaines) n’a pas mis en évidence de modifications significatives des paramètres biochimiques et d’altérations micro et macroscopiques. Les signes cliniques attribuables au traitement ont été principalement une sédation, une diminution de la consommation alimentaire, ainsi que des modifications secondaires du poids corporel, augmentation du poids corporel et du poids des organes. L’exposition des rats et des chiens à la NOEL était plus faible (~50 %) que chez l’homme. L’oxybate de sodium n’a été ni mutagène, ni clastogène lors des études in vitro et in vivo.

    La gamma butyrolactone, un des précurseurs du GHB testé chez le rat à des doses équivalentes à celles attendues chez l’homme (1,21-1,64 fois), a été considérée (classification NTP) comme non­carcinogène chez le rat et possiblement carcinogène chez la souris, en raison d’une légère augmentation du nombre des phéochromocytomes difficilement interprétable du fait d’une mortalité importante dans le groupe exposé aux fortes doses. Dans une étude de carcinogénicité chez le rat aucune tumeur attribuée à l’oxybate de sodium n’a été mise en évidence.

    Le GHB n’a pas eu d’effet sur l’accouplement, la fertilité et sur le spermogramme ; il n’a pas provoqué de toxicité embryofoetale chez des rates exposées à des doses allant jusqu’à 1 000 mg/kg/jour de GHB (1,64 fois l’exposition humaine calculée chez des rates non gestantes). La mortalité périnatale a été augmentée et le poids moyen des petits exposés à la plus forte dose durant la lactation a été diminué. La relation entre ces effets sur le développement et une toxicité chez la mère n’a pas pu être établie. Chez le lapin, une légère fœtotoxicité a été observée.

    Des études ont montré que le GHB induit une sensation qui ressemble à celle produite par l’alcool, la morphine et certains médicaments GABA-mimétiques. Les études d’auto-administration chez le rat, la souris et le singe ont donné des résultats contradictoires, alors que la tolérance au GHB ainsi que la tolérance croisée à l’alcool et au baclofène ont été clairement établies chez les rongeurs.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Eau purifiée, acide malique (pour ajustement du pH), hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    Après la première ouverture : 40 jours.

    Après dilution dans les godets doseurs, la préparation doit être utilisée dans les 48 heures.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir la rubrique 6.3.

    Pour les conditions de conservation après dilution du médicament, voir rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    180 mL de solution dans un flacon ovale ambré en PET de 200 mL et fermé avec un bouchon de sécurité enfant en polyéthylène.

    Chaque boîte contient une seringue graduée en polypropylène et en polyéthylène, un adaptateur en polyéthylène et deux godets doseurs en polypropylène et deux bouchons sécurité enfant à vis en polyéthylène.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATORIO REIG JOFRE, S.A.

    GRAN CAPITAN 10

    08970 SANT JOAN DESPÍ (BARCELONA)

    ESPAGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 870 6 7 : 180 mL en flacon polytéréphtalate (PET) ambré avec fermeture de sécurité enfant avec adaptateur(s) pour flacon avec dispositif(s) doseur(s) avec gobelet(s) doseur(s).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant : prescription limitée à 28 jours. Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l’arrêté du 31 mars 1999

    Médicament soumis à prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en neurologie et aux médecins exerçant dans les centres du sommeil. Renouvellement non restreint.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/02/2020

    Dénomination du médicament

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable

    oxybate de sodium

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable ?

    3. Comment prendre OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : autres médicaments du système nerveux - N07XX04

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE contient la substance active oxybate de sodium. OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE agit en consolidant la durée du sommeil nocturne, bien que son mécanisme d’action exact soit inconnu.

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE est un médicament utilisé dans le traitement de la narcolepsie chez les adultes présentant une cataplexie.

    La narcolepsie se caractérise par des troubles du sommeil pouvant comporter une somnolence diurne, ainsi qu’une cataplexie, des paralysies du sommeil, des hallucinations et un sommeil de mauvaise qualité. La cataplexie se caractérise par une brutale faiblesse musculaire ou une paralysie sans perte de conscience déclenchée par une réaction émotionnelle soudaine telle que colère, peur, joie, éclats de rire ou surprise.

    Ne prenez jamais OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE

    · si vous êtes allergique à l’oxybate de sodium ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous avez un déficit en succinate-semi-aldéhyde déshydrogénase (maladie métabolique rare).

    · Si vous souffrez de dépression grave.

    · Si vous êtes traité par des médicaments opiacés ou des barbituriques.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE.

    · si vous avez des problèmes respiratoires ou pulmonaires (particulièrement si vous êtes obèse), car OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE peut causer des difficultés pour respirer;

    · si vous souffrez ou avez souffert d’une maladie dépressive;

    · si vous avez une insuffisance cardiaque, de l’hypertension (pression sanguine élevée), des problèmes hépatiques ou rénaux, votre dose devant peut-être être ajustée;

    · si vous avez déjà abusé de médicaments;

    · si vous êtes épileptique, l’utilisation de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE n’étant pas recommandée dans ce cas;

    · si vous souffrez de porphyrie (maladie métabolique peu fréquente).

    Si vous êtes concerné par l’une de ces situations, veuillez informer votre médecin avant de prendre OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE.

    Pendant le traitement par OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE, si vous souffrez d’incontinence (urinaire ou fécale), de confusion, d’hallucinations, d’épisodes de somnambulisme ou de troubles de la pensée, vous devez informer votre médecin immédiatement. Bien que ces effets soient peu fréquents, s’ils surviennent, ils sont habituellement légers à modérés.

    Si vous êtes âgé, votre médecin vous surveillera avec attention, afin de contrôler les effets de ce médicament.

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE a un risque d’abus bien connu. Des cas de dépendance sont apparus après utilisation illicite de l’oxybate de sodium.

    Votre médecin vous demandera si vous avez un jour abusé de médicaments avant que vous ne commenciez à prendre ce médicament et pendant votre traitement.

    Enfants et adolescents

    Ne pas donner ce médicament aux enfants et adolescents.

    Autres médicaments et OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    En particulier, OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE ne doit pas être pris en même temps que des médicaments contre l’insomnie ou des médicaments réduisant l’activité du système nerveux central (le système nerveux central est composé du cerveau et la moelle épinière).

    Vous devez également prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez les catégories de médicaments suivantes :

    · médicaments qui augmentent l’activité du système nerveux central et antidépresseurs

    · médicaments qui sont transformés par des voies similaires par l’organisme (par ex. valproate, phénytoïne ou éthosuximide qui sont utilisés pour le traitement des crises d’épilepsie).

    · topiramate (utilisé pour le traitement de l’épilepsie)

    · si vous prenez du valproate, votre dose quotidienne d’OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable devra être ajustée car ceci pourrait conduire à des interactions.

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Vous ne devez pas boire d’alcool pendant votre traitement par ce médicament, car les effets de ce médicament peuvent être augmentés.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Très peu de femmes ont pris Oxybate de sodium (la substance active de ce médicament) pendant leur grossesse et quelques-unes d’entre elles ont eu un avortement spontané. Le risque associé à la prise de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE pendant la grossesse n’est pas connu et l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte ou essayant de l’être n’est donc pas recommandé.

    Les patientes prenant OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE ne doivent pas allaiter car OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE passe dans le lait maternel. Des modifications de la structure du sommeil ont été observées chez les nourrissons allaités de mères exposées.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    La prise de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE a des conséquences sur la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Ne conduisez pas, n’utilisez pas de machines ou d’outils, ne démarrez pas une activité dangereuse ou nécessitant une vigilance particulière pendant au moins 6 heures après la prise de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE. Lorsque vous prenez OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE pour la première fois, jusqu’à ce que vous sachiez si ce médicament vous fait dormir le lendemain, soyez très prudent quand vous conduirez un véhicule, utiliserez une machine ou ferez toute activité potentiellement dangereuse ou nécessitant une vigilance particulière.

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE contient du sodium

    Vous devez contrôler votre consommation de sel car ce médicament contient du sodium (présent dans le sel de table) ce qui pourrait vous affecter si vous avez déjà eu des problèmes d’hypertension artérielle, des problèmes cardiaques ou rénaux. Si vous prenez deux doses de 2,25 g d’oxybate de sodium chaque soir, vous absorbez 0,82 g de sodium. Si vous prenez deux doses de 4,5 g d’oxybate de sodium chaque soir, vous absorbez 1,6 g de sodium. Vous devrez peut-être limiter votre consommation de sel.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose initiale recommandée est de 4,5 g/jour, à répartir en 2 prises égales de 2,25 g/dose. Votre médecin peut augmenter progressivement votre dose jusqu’à une dose maximale de 9 g/jour à répartir en deux prises égales de 4,5 g/dose.

    Prenez OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE par voie orale, 2 fois chaque soir. La première dose doit être prise juste avant le coucher et la deuxième 2h30 à 4 heures plus tard. Vous pouvez utiliser un réveil pour être sûr de vous réveiller pour prendre la seconde dose. La nourriture diminue la quantité de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE absorbée par votre organisme. C’est pourquoi, il est préférable de prendre ce médicament à un horaire fixe 2 à 3 heures après un repas. Préparez les deux doses avant de vous coucher. Prenez les doses dans les 48 heures suivant leur préparation.

    Si vous avez des problèmes rénaux, vous devrez envisager des mesures diététiques afin de réduire votre consommation de sel.

    Si vous avez des problèmes hépatiques, la dose initiale doit être réduite de moitié. Votre médecin pourra augmenter progressivement votre dose.

    Instructions pour la préparation de la dilution de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE

    Les instructions suivantes expliquent la préparation de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE. Merci de les lire avec attention et de les suivre étape par étape.

    Pour vous aider, la boîte de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE contient 1 flacon de médicament, une seringue doseuse et 2 godets doseurs avec bouchons de sécurité enfant.

    1. Enlevez le bouchon du flacon en appuyant dessus, tout en tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (vers la gauche). Ensuite, posez le flacon en position verticale sur une table. Puis, en tenant toujours le flacon en position verticale, insérez l’adaptateur sur le goulot. Cette opération n’est réalisée qu’une seule fois, lors de la première utilisation. L’adaptateur reste ensuite sur le flacon pour les utilisations suivantes.

    2. Introduisez la pointe de la seringue doseuse au centre de l’ouverture et appuyez fermement (voir figure 1).

    Figure 1

    3 Tenez le flacon et la seringue d’une main et, de l’autre main, retournez le flacon et tirez sur le piston jusqu’à la graduation correspondant à la dose prescrite. Remarque : la solution ne pourra être prélevée que si le flacon est maintenu en position inversée (voir figure 2).

    Figure 2

    4 Posez la bouteille en position verticale. Retirez la seringue du flacon. Videz le contenu de la seringue dans un des deux godets doseurs en appuyant sur le piston (voir figure 3). Répétez cette étape pour le second godet doseur. Puis ajoutez environ 60 mL d’eau (soit environ 4 cuillères à soupe) dans chaque godet doseur.

    Figure 3

    5 Fermez les deux godets doseurs à l’aide des bouchons de sécurité enfant fournis, en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre (voir figure 4). Rincez la seringue avec de l’eau.

    Figure 4

    6 Juste avant d’aller vous coucher, placez votre seconde dose près de votre lit. Vous aurez peut­être besoin d’un réveil pour pouvoir prendre votre seconde dose au moins 2h30 mais pas plus de 4 heures après la prise de la première dose. Otez le bouchon du premier godet doseur en appuyant dessus tout en tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Buvez la première dose lorsque vous serez assis sur votre lit puis refermez le godet doseur et allongez-vous immédiatement.

    7 Lorsque vous vous réveillerez 2h30 à 4 heures plus tard, enlevez le bouchon du deuxième godet doseur. Buvez la seconde dose entièrement, assis sur votre lit, puis refermez le godet doseur et allongez-vous de nouveau pour continuer à dormir.

    Si vous avez l’impression que les effets de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE sont trop forts ou trop faibles, veuillez en parler à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous avez pris plus de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE que vous n’auriez dû

    Les symptômes d’un surdosage peuvent inclure : agitation, confusion, troubles des mouvements, atteinte respiratoire, vision trouble, transpiration abondante, mal de tête, vomissements, diminution de la conscience conduisant au coma et crises convulsives. Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n’auriez dû, ou si vous en avez pris par accident, prévenez immédiatement les urgences médicales. Prenez le flacon étiqueté du médicament avec vous, même si celui-ci est vide.

    Si vous oubliez de prendre OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE

    Si vous avez oublié de prendre la première dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez et continuez votre traitement comme d’habitude. Si vous avez oublié de prendre la seconde dose, sautez cette dose et ne prenez pas de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE jusqu’à la nuit suivante. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE

    Vous devez poursuivre votre traitement par OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE aussi longtemps que votre médecin vous l’aura indiqué. En cas d’arrêt du traitement, vous pouvez constater une reprise de vos accès de cataplexie ainsi que la survenue d’insomnies, maux de tête, anxiété, vertiges, troubles du sommeil, somnolence, hallucinations, troubles de la pensée.

    Si vous arrêtez de prendre ce médicament pendant plus de 14 jours consécutifs, vous devez consulter votre médecin, car vous devez le reprendre à une dose réduite.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Ils sont généralement légers à modérés. Si vous présentez un des symptômes suivants, veuillez en informer votre médecin immédiatement.

    Très fréquents (pouvant survenir chez plus d’1 personne sur 10) :

    Nausées, sensations vertigineuses, maux de tête

    Fréquents (pouvant survenir chez 1 à 10 personnes sur 100) :

    Troubles du sommeil incluant insomnie, vision trouble, sensation de battements de cœur, vomissements, douleurs d’estomac, diarrhée, anorexie, appétit diminué, perte de poids, faiblesse, rêves anormaux, fatigue, sensation d’ébriété, paralysie du sommeil, somnolence, tremblements, confusion/désorientation, cauchemars, somnambulisme, incontinence nocturne, transpiration, dépression, crampes musculaires, œdème, chute, douleurs articulaires, douleur du dos, somnolence diurne excessive, troubles de l’équilibre, troubles de l’attention, troubles de la sensibilité en particulier du toucher, sensation anormale au toucher, sédation, goût anormal, anxiété, difficulté d’endormissement de milieu de nuit, nervosité, sentiment de tournis (vertige), incontinence urinaire, essoufflement, ronflement, nez bouché, éruption cutanée, inflammation des sinus, inflammation du nez et de la gorge, augmentation de la pression sanguine

    Peu fréquents (pouvant survenir chez 1 à 10 personnes sur 1 000) :

    Psychose (trouble mental pouvant comporter hallucinations, discours incohérent, comportement agité et confus), paranoïa, troubles de la pensées, hallucinations, agitation, tentative de suicide, difficulté d’endormissement, syndrome des jambes sans repos, manque de mémoire, myoclonies (contractions involontaires des muscles), défécation involontaire, hypersensibilité

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    Convulsions, diminution de l’amplitude ou de la fréquence respiratoire, urticaire, idées suicidaires, arrêts brefs de la respiration pendant le sommeil, humeur euphorique, sécheresse de la bouche, œdème du visage (angiœdème), déshydratation, attaque de panique, manie/trouble bipolaire, idée délirante, bruxisme (grincement des dents et serrement de la mâchoire), pollakiurie/impériosité mictionnelle (augmentation du besoin d’uriner), nycturie (besoin excessif d’uriner la nuit), acouphènes (bruit dans les oreilles tels que tintement ou bourdonnement), troubles des conduites alimentaires liés au sommeil, perte de connaissance, augmentation de l'appétit, irritabilité, agression, dyskinésie (par exemple mouvements anormaux et incontrôlés des membres) et pensées de commettre des actes violents (y compris atteinte à autrui), pellicules et augmentation du désir sexuel.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Après dilution dans le gobelet doseur, la préparation doit être utilisée dans les 48 heures.

    Une fois le flacon de OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE ouvert, toute solution non utilisée dans les 40 jours après ouverture devra être jetée.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable  

    · La substance active est : oxybate de sodium.

    Chaque mL contient 500 mg d’oxybate de sodium

    · Les autres composants sont : eau purifiée, acide malique et hydroxyde de sodium.

    Qu’est-ce que OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable et contenu de l’emballage extérieur  

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE est présenté dans un flacon en plastique ambre de 200 mL contenant 180 mL de solution buvable et fermé avec un bouchon de sécurité enfant.

    Chaque boîte contient un flacon, un adaptateur pour flacon pressable (PIBA), une seringue-doseuse en plastique et deux godets doseurs avec deux bouchons sécurité enfant.

    OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/mL, solution buvable est une solution claire à légèrement opalescente.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATORIO REIG JOFRE, S.A.

    GRAN CAPITAN 10

    08970 SANT JOAN DESPÍ (BARCELONA)

    ESPAGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES FORTE PHARMA S.A.M.

    41, AVENUE HECTOR OTTO

    MC 98000 MONACO

    Fabricant  

    LABORATORIO REIG JOFRE, S.A.

    GRAN CAPITAN 10

    08970 SANT JOAN DESPÍ (BARCELONA)

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Votre médecin a dû vous remettre du matériel d'information comprenant des explications sur la façon de prendre le médicament, des réponses aux questions fréquemment posées par les patients et une carte patient.

    Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le représentant local du titulaire de l'autorisation de mise sur le marché.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-18225
    • Date avis : 08/01/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par OXYBATE DE SODIUM REIG JOFRE 500 mg/ml, solution buvable, est important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-18225
    • Date avis : 08/01/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité est un générique qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport au princeps XYREM 500 mg/ml, solution buvable (oxybate de sodium).
    • Lien externe