OXSYNIA LP 20 mg/10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65244963
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques, Opioïdes, Alcaloïdes naturels de l’opium. Code ATC : N02AA55 (N : système nerveux central).Ce médicament contient du chlorhydrate d’oxycodone et du chlorhydrate de naloxone comme substances actives. Ce médicament est indiqué uniquement chez les adultes.Traitement de la douleurOXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée vous a été prescrit pour le traitement de douleurs sévères qui ne peuvent être correctement soulagées que par des analgésiques opioïdes. Le chlorhydrate de naloxone est ajouté afin de lutter contre la constipation.Comment ce médicament fonctionne dans le soulagement de la douleur ?Le chlorhydrate d’oxycodone est responsable de l’effet antalgique de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, c’est un antalgique puissant (destiné à soulager la douleur) du groupe des opioïdes. La deuxième substance active de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, le chlorhydrate de naloxone, est ajoutée afin de neutraliser la constipation. Les troubles intestinaux (par exemple, la constipation) sont des effets habituels des traitements par opioïdes.Syndrome des jambes sans repos Ce médicament vous a été prescrit pour le traitement symptomatique de deuxième ligne du syndrome des jambes sans repos sévère à très sévère chez les patients qui ne peuvent être traités par un médicament dopaminergique. Les patients atteints du syndrome des jambes sans repos ressentent des sensations désagréables dans leurs membres. Cela peut commencer dès qu’ils s’assoient ou se couchent et n’est soulagé que par un besoin irrésistible de bouger les jambes, parfois les bras et d’autres parties du corps. Ce qui rend très difficile de rester assis et de dormir.Comment ce médicament fonctionne dans le syndrome des jambes sans repos ?Ce médicament aide à soulager les sensations désagréables dans les membres et ainsi à réduire le besoin irrésistible de les bouger.La deuxième substance active de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, le chlorhydrate de naloxone est ajouté afin de neutraliser la constipation. Les troubles intestinaux (par exemple, la constipation) sont des effets habituels des traitements par opioïdes.
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : comprimé à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 15/01/2018
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CHLORHYDRATE D'OXYCODONE 5087 20 mg SA
    Comprimé OXYCODONE 46704 18 mg FT
    Comprimé NALOXONE 65807 9 mg FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE NALOXONE DIHYDRATÉ 79853 10,9 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3013207
    • Code CIP3 : 3400930132074
    • Prix : 9,15 €
    • Date de commercialisation : 06/11/2018
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Douleur très forte provoquée par un cancer ou encore certaines douleurs du dos (lombalgie chronique) ou encore douleurs entraînées par certains types d'arthrose (des genous ou de la hanche)<br>- Maladie dite "des jambes sans repos", lorsqu'un précédent traitement avec un autre médicament a échoué. ; JOURNAL OFFICIEL ; 31/10/18
    • Taux de remboursement : 30%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 12/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg comprimé à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate d’oxycodone..................................................................................................... .20 mg

    Equivalent à oxycodone ..................................................................................................... 18,0 mg

    Chlorhydrate de naloxone dihydraté...................................................................................... 10,9 mg

    Equivalent à chlorhydrate de naloxone.................................................................................. 10,0 mg

    Equivalent à naloxone........................................................................................................... 9,0 mg

    Pour un comprimé à libération prolongée

    Excipient(s) à effet notoire : chaque comprimé à libération prolongée contient 54,5 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé à libération prolongée.

    Comprimé pelliculé en forme de gélule avec une longueur nominale de 9,5 mm, rose, gravé «OXN» sur une face et «20» sur l’autre face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Douleur sévère qui ne peut être correctement traitée que par des analgésiques opioïdes.

    Traitement symptomatique de seconde intention des patients atteints du syndrome idiopathique des jambes sans repos sévère à très sévère après échec d’un traitement dopaminergique.

    La naloxone, antagoniste opioïde, est ajoutée afin de neutraliser la constipation induite par l’opioïde en bloquant localement l’action de l’oxycodone au niveau des récepteurs intestinaux.

    OXSYNIA LP est indiqué chez les adultes.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Analgésie

    L’efficacité antalgique de OXSYNIA LP est équivalente à celle des formes d’oxycodone à libération prolongée.

    La posologie doit être adaptée à l’intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient.

    Sauf mention contraire du médecin, ce médicament doit être administré selon les recommandations suivantes :

    Adultes

    La dose initiale habituelle chez un patient naïf d’opioïdes est de 10 mg/5 mg de chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone, toutes les 12 heures.

    Des dosages plus faibles sont disponibles, pour faciliter la titration lors de l’initiation d’un traitement par opioïde et de l’ajustement individuel des doses.

    Les patients recevant déjà un traitement par opioïdes peuvent débuter le traitement par une dose plus élevée, en fonction de leurs réactions aux traitements opioïdes précédents.

    La dose journalière maximale de ce médicament est de 160 mg de chlorhydrate d’oxycodone et de 80 mg de chlorhydrate de naloxone. La dose journalière maximale est réservée aux patients qui ont été précédemment équilibrés avec une dose journalière et pour qui il est devenu nécessaire d’augmenter la dose. Une attention particulière doit être portée aux patients ayant une fonction rénale altérée et chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère lorsqu’une augmentation de dose est envisagée.

    Pour les patients nécessitant de plus fortes doses, il convient d’administrer un traitement complémentaire par oxycodone à libération prolongée à la même fréquence d’administration, en ne dépassant pas une dose journalière maximale d’oxycodone à libération prolongée de 400 mg. En cas de traitement complémentaire par oxycodone, l’effet bénéfique de la naloxone sur la fonction intestinale peut être diminué.

    Lors de l’arrêt complet du traitement par ce médicament et en cas de changement par un autre opioïde, une altération de la fonction digestive peut être attendue.

    Certains patients prenant OXSYNIA LP doivent recourir à un antalgique à libération immédiate (médicament de secours) pour le traitement des accès douloureux transitoires. OXSYNIA LP est une forme à libération prolongée et n’est donc pas indiqué pour le traitement de ces accès douloureux transitoires. Pour le traitement d’un accès douloureux transitoire, une dose unique du médicament de secours, correspondant approximativement au 1/6ème de la dose journalière de chlorhydrate d’oxycodone, doit être administrée. La nécessité d’administrer plus de deux doses par jour d’un médicament de secours indique généralement que le dosage doit être augmenté. Cette adaptation de posologie doit être effectuée toutes les 24-48 heures, par paliers de chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone 5 mg/2,5 mg deux fois par jour ou si cela est nécessaire 2,5 mg/1,25 mg ou 10 mg/5 mg, jusqu’à atteindre une dose stable. L’objectif est de déterminer une dose spécifique au patient en 2 prises par jour qui permettra de maintenir un niveau d’analgésie adéquat et d’utiliser le moins possible le médicament de secours aussi longtemps que le traitement antalgique est nécessaire. Une légère augmentation de la concentration plasmatique est à prendre en compte lorsque le comprimé 2,5 mg/1,25 mg est utilisé.

    OXSYNIA LP doit être administré à la dose déterminée, deux fois par jour, à heures régulières. Bien qu’une administration symétrique (même dose administrée le matin et le soir) à heures régulières (toutes les 12 heures) soit appropriée chez la majorité des patients, certains patients du fait de leur état douloureux, peuvent tirer un meilleur bénéfice thérapeutique d’une administration asymétrique adaptée au profil de leur douleur. En général, la plus faible dose antalgique efficace doit être choisie.

    Pour le traitement de douleurs non cancéreuses, des doses journalières de 40 mg/20 mg de chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone sont habituellement suffisantes, mais des doses plus élevées peuvent être nécessaires.

    Pour les doses non réalisables/praticables avec ce dosage, d’autres dosages de ce médicament sont disponibles.

    Syndrome des jambes sans repos (SJSR) :

    OXSYNIA LP est indiqué chez les patients atteints de SJSR depuis au moins 6 mois. Les symptômes du SJSR doivent être présents quotidiennement et pendant la journée (≥ 4 jours/semaine). OXSYNIA LP doit être utilisé après échec d’un précédent traitement dopaminergique. L’échec du traitement dopaminergique est défini par une réponse initiale insuffisante, une réponse devenue insuffisante avec le temps, l’apparition d’un phénomène d’augmentation ou d’un profil de tolérance inacceptable malgré des doses appropriées. Le traitement précédent comprenant au moins un médicament dopaminergique doit avoir duré en général 4 semaines. Une période plus courte peut être envisagée en cas de tolérance inacceptable avec le traitement dopaminergique.

    La posologie doit être ajustée individuellement selon la sensibilité du patient.

    Le traitement par OXSYNIA LP des patients atteints du syndrome des jambes sans repos doit être surveillé par un médecin ayant une expérience dans la prise en charge de cette pathologie.

    Sauf mention contraire du médecin, OXSYNIA LP doit être administré de la façon suivante :

    Adultes

    La dose initiale habituelle est de 5 mg/2,5 mg de chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone toutes les 12 heures.

    Un ajustement hebdomadaire de la dose est recommandé lorsque des doses supérieures sont nécessaires. La dose quotidienne moyenne de l’étude pivot était de 20 mg/10 mg de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone. Certains patients peuvent bénéficier de doses quotidiennes supérieures pouvant atteindre un maximum de 60 mg/30 mg de chlorhydrate d’oxycodone/ chlorhydrate de naloxone.

    OXSYNIA LP doit être administré à la dose déterminée, deux fois par jour, à heures régulières. Bien qu’une administration symétrique (même dose administrée le matin et le soir) à heures régulières (toutes les 12 heures) soit appropriée chez la majorité des patients, certains patients, en fonction de leur situation, peuvent tirer un meilleur bénéfice thérapeutique d’une administration asymétrique individualisée. De manière générale, la plus faible dose efficace doit être choisie.

    D’autres dosages de ce médicament sont disponibles pour ajuster la posologie.

    Analgésie/Syndrome des jambes sans repos

    Personnes âgées

    Comme chez les plus jeunes adultes, la posologie doit être adaptée en fonction de l’intensité de la douleur et de la sensibilité individuelle du patient.

    Patients insuffisants hépatiques

    Une étude clinique a montré que les concentrations plasmatiques d’oxycodone et de naloxone sont plus élevées chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cette élévation de concentration est plus marquée avec la naloxone (voir rubrique 5.2). Chez le patient insuffisant hépatique, l’incidence clinique d’une exposition à une dose relativement élevée de naloxone n’est pas encore connue. Des précautions doivent être prises lors de l’administration de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (voir rubrique 4.4). Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée et sévère, OXSYNIA LP est contre-indiqué (voir rubrique 4.3).

    Patients insuffisants rénaux

    Une étude clinique a montré que les concentrations plasmatiques d’oxycodone et de naloxone sont plus élevées chez les patients présentant une insuffisance rénale. Cette élévation de concentration est plus marquée avec la naloxone qu’avec l’oxycodone (voir rubrique 5.2). Chez le patient insuffisant rénal, l’incidence clinique d’une exposition à une dose relativement élevée de naloxone n’est pas encore connue. Des précautions doivent être prises lors de l’administration de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.4).

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de OXSYNIA LP chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Ces comprimés à libération prolongée doivent être administrés à la dose déterminée, deux fois par jour, à intervalles réguliers.

    Les comprimés à libération prolongée peuvent être pris avec ou sans nourriture, avec un volume suffisant de liquide. Ces comprimés doivent être avalés entiers, sans être cassés, croqués ou écrasés (voir rubrique 4.4).

    Durée de traitement

    Ce médicament ne doit pas être administré plus longtemps que nécessaire. Si un traitement prolongé est nécessaire, en raison de la nature et de la sévérité de la maladie, une surveillance attentive et régulière doit être mise en place pour déterminer si le traitement doit être poursuivi et selon quelles modalités.

    Analgésie

    Quand le recours aux opioïdes n’est plus nécessaire, il est conseillé de diminuer progressivement les doses (voir rubrique 4.4).

    Syndrome des jambes sans repos

    Au cours du traitement par OXSYNIA LP, une évaluation clinique du patient doit être effectuée au moins tous les 3 mois. Le traitement doit être poursuivi si OXSYNIA LP est considéré efficace et que le bénéfice contrebalance les effets indésirables et les inconvénients possibles selon les patients individuels. Avant toute poursuite du traitement du SJSR au-delà de 1 an, un schéma thérapeutique intégrant une diminution progressive des doses de OXSYNIA LP sur une période d’environ une semaine doit être considéré pour établir si la poursuite du traitement par OXSYNIA LP est indiquée.

    Quand le recours aux opioïdes n’est plus nécessaire, il est recommandé d’arrêter le traitement en diminuant les doses sur une période d’environ une semaine afin de réduire le risque de syndrome de sevrage (voir rubrique 4.4).

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

    · Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · Dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie,

    · Bronchopneumopathie obstructive chronique sévère,

    · Cœur pulmonaire,

    · Asthme bronchique aigu sévère,

    · Iléus paralytique non induit par les opioïdes,

    · Insuffisance hépatique modérée à sévère.

    En plus, pour le syndrome des jambes sans repos :

    · Antécédents d’abus aux opiacés.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Ces comprimés doivent être administrés avec précaution chez les patients :

    · présentant une insuffisance respiratoire sévère,

    · présentant une apnée du sommeil,

    · traités par des dépresseurs du système nerveux central (SNC) (voir ci-dessous et rubrique 4.5),

    · traités par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir ci-dessous et rubrique 4.5),

    · présentant une tolérance, une dépendance physique ou un syndrome de sevrage (voir ci-dessous),

    · présentant des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme en raison du risque de dépendance psychique (addiction),

    · âgées ou affaiblies,

    · avec un traumatisme crânien, des lésions intracraniennes ou une augmentation de la pression intracrânienne, ou un niveau de conscience réduit diminué d’origine inconnue

    · avec de l’épilepsie ou chez les patients prédisposés aux convulsions,

    · présentant de l’hypotension,

    · présentant de l’hypertension,

    · présentant une pancréatite,

    · présentant une insuffisance hépatique légère,

    · présentant une insuffisance rénale,

    · avec un iléus paralytique induit par les opioïdes,

    · avec un myxœdème,

    · avec une hypothyroïdie,

    · avec une maladie d’Addison (insuffisance corticosurrénalienne),

    · avec une hypertrophie de la prostate,

    · avec une psychose toxique,

    · présentant un alcoolisme,

    · présentant un delirium tremens,

    · avec une lithiase biliaire,

    · avec des maladies cardiovasculaires préexistantes.

    Dépression respiratoire

    Le principal risque encouru lors d’une prise excessive d’opioïdes est la dépression respiratoire.

    Troubles respiratoires liés au sommeil

    Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente le risque d’ACS d'une manière dose-dépendante. Chez les patients qui présentent une ACS, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.

    Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés :

    L'utilisation concomitante d’opioïdes, y compris de chlorhydrate d’oxycodone et des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d'autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. S'il est décidé de prescrire OXSYNIA LP en même temps que des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

    Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    IMAOs

    OXSYNIA LP doit être administré avec précaution chez les patients traités avec des IMAOs ou qui ont reçu des IMAOs dans les deux semaines précédentes.

    Il est recommandé d’utiliser ce médicament avec prudence lors du traitement du syndrome des jambes sans repos chez les patients présentant une apnée du sommeil en raison du risque de dépression respiratoire additionnel. Les patients présentant le syndrome de l’apnée du sommeil ayant été exclus des essais cliniques, il n’existe aucune donnée sur ce risque.

    Ce médicament doit également être administré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale légère. Une surveillance médicale est particulièrement nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.

    La diarrhée peut être considérée comme un effet possible de la naloxone.

    Lors d’une administration prolongée, le patient peut développer une accoutumance au médicament se manifestant par la nécessité d’augmenter les doses pour maintenir l’effet souhaité. L’administration chronique de ce médicament peut conduire à une dépendance physique. Un syndrome de sevrage peut apparaître en cas d’arrêt brutal du traitement.

    OXSYNIA LP n’est pas adapté au traitement du syndrome de sevrage.

    Lorsque le traitement n’est plus nécessaire, il est conseillé de diminuer progressivement les doses journalières afin d’éviter l’apparition d’un syndrome de sevrage (voir rubrique 4.2).

    Il n’existe aucune donnée clinique sur le traitement au long cours du SJSR par OXSYNIA LP au-delà de 1 an (voir rubrique 4.2).

    Dépendance psychique (addiction) chez les patients présentant des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme.

    Il est possible qu’une dépendance psychique (addiction) puisse apparaître après l’administration d’analgésiques opioïdes dont OXSYNIA LP. Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme. L’oxycodone, seul, présente un risque d’abus équivalent aux autres opioïdes forts.

    Afin de ne pas altérer les caractéristiques de la libération prolongée des comprimés à libération prolongée, ils doivent être avalés entiers et ne doivent pas être cassés, croqués ou écrasés. Casser, croquer ou écraser les comprimés à libération prolongée, pour faciliter leur administration, conduit à la libération plus rapide des substances actives et à l’absorption d’une dose potentiellement fatale d’oxycodone (voir rubrique 4.9).

    Les patients ayant présenté une somnolence et/ou un épisode d’endormissement soudain doivent s’abstenir de conduire ou d’utiliser des machines. De plus, une réduction de la dose ou l’arrêt du traitement peuvent être envisagés. En raison des effets additifs potentiels, la prudence est donc conseillée chez les patients prenant d’autres médicaments sédatifs en association avec OXSYNIA LP (voir rubriques 4.5 et 4.7).

    La prise concomitante d'alcool et de OXSYNIA LP doit être évitée car elle peut entraîner une augmentation des effets indésirables de OXSYNIA LP.

    Il n’y a pas d’expérience clinique chez les patients présentant un cancer avec carcinose péritonéale ou un cancer digestif ou pelvien à un stade avancé avec un syndrome sub-occlusif. Par conséquent, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez ces patients.

    L’administration de ce médicament n’est pas recommandée avant et pendant les 12-24 heures suivant une intervention chirurgicale. La première prise de ce médicament après l’intervention chirurgicale est déterminée à partir d’une évaluation approfondie des bénéfices et des risques pour chaque patient et dépend du type et de l’étendue de l’intervention chirurgicale, des moyens anesthésiques utilisés, des traitements concomitants et de l’état général du patient.

    Il faut dissuader les toxicomanes de toute utilisation abusive de ce médicament.

    L’utilisation abusive de ce médicament, par voie parentérale, intranasale ou orale, chez les individus dépendants aux agonistes opioïdes tels que l’héroïne, la morphine ou la méthadone peut provoquer un syndrome de sevrage prononcé – en raison de l’effet antagoniste de la naloxone sur les récepteurs aux opioïdes – ou intensifier le syndrome de sevrage déjà présent (voir rubrique 4.9).

    Les opioïdes peuvent avoir une action pharmacologique sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications peuvent être observées telles qu’une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

    Chez les patients sous traitement opioïde à long terme, le passage à OXSYNIA LP peut initialement provoquer des symptômes de sevrage ou la diarrhée.

    Une hyperalgésie ne répondant pas à une augmentation supplémentaire de la dose d’oxycodone peut exceptionnellement apparaitre, en particulier à hautes doses. Il peut être nécessaire de réduire la dose d’oxycodone ou de changer d’opioïde.

    Ces comprimés sont constitués d’une matrice comportant deux polymères conçue uniquement pour une administration par voie orale. L’utilisation abusive par voie parentérale des constituants du comprimé à libération prolongée (en particulier du talc) peut entraîner la survenue d’une nécrose tissulaire locale et de granulomes pulmonaires, ou provoquer d’autres effets indésirables graves et potentiellement fatals.

    La matrice vide du comprimé peut être retrouvée dans les selles.

    L’utilisation de OXSYNIA LP comme agent dopant peut être dangereuse pour la santé.

    L’utilisation de OXSYNIA LP peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage.

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le SNC. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    OXSYNIA LP doit également être administré avec précaution chez les patients traités avec des IMAOs ou qui ont reçu des IMAOs dans les deux semaines précédentes.

    Les substances ayant un effet dépresseur sur le Système Nerveux Central (SNC) incluent (mais ne se limitent pas) : les autres opioïdes, les gabapentinoïdes tels que la prégabaline, les anxiolytiques, les hypnotiques et les sédatifs (incluant les benzodiazépines), les anti-dépresseurs, les antipsychotiques, les antihistaminiques et les antiémétiques.

    L’administration concomitante de l’oxycodone et d’agents sérotoninergiques, tels qu’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Les symptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l’état mental (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par ex., tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhée). L’oxycodone doit être utilisée avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patients utilisant ces médicaments.

    L'alcool pouvant renforcer les effets pharmacodynamiques de OXSYNIA LP, la prise concomitante d'alcool et de OXSYNIA LP doit être évitée.

    Des modifications dans les deux sens de l’INR (Temps de Quick), avec un impact cliniquement significatif, ont été observées chez des patients traités de façon concomitante par de l’oxycodone et par des anticoagulants dérivés de la coumarine.

    L’oxycodone est métabolisé principalement par les voies du CYP3A4 et en partie par celle du CYP2D6 (voir rubrique 5.2). Les activités de ces voies métaboliques peuvent être inhibées ou induites par la co-administration de divers médicaments et aliments. Il peut être nécessaire d’ajuster les doses de OXSYNIA LP en conséquence.

    Les inhibiteurs du CYP3A4, comme les antibiotiques macrolides (par exemple la clarithromycine, l’érythromycine, la télithromycine), les agents antifongiques azolés (par exemple le kétoconazole, le voriconazole, l’itraconazole, le posaconazole), les inhibiteurs de protéase (par exemple le ritonavir, l’indinavir, le nelfinavir, le saquinavir), la cimétidine et le pamplemousse (jus et fruit), peuvent diminuer la clairance de l’oxycodone et conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. Il peut être nécessaire de réduire les doses de ce médicament et de procéder à une nouvelle titration.

    Les inducteurs du CYP3A4, comme la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis, peuvent induire le métabolisme de l’oxycodone et augmenter la clairance du médicament, entraînant une diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. La prudence est conseillée et une titration supplémentaire peut être nécessaire pour obtenir un contrôle adéquat des symptômes.

    Théoriquement, les médicaments qui inhibent l’activité du CYP2D6, comme la paroxétine, la fluoxétine et la quinidine, peuvent diminuer la clairance de l’oxycodone et conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. L’administration concomitante avec des inhibiteurs du CYP2D6 a eu un effet non significatif sur l’élimination de l’oxycodone et n’a pas d’influence sur ses effets pharmacodynamiques.

    Des études in vitro sur le métabolisme indiquent qu’il n’est attendu aucune conséquence clinique significative de l’interaction oxycodone/naloxone. Aux concentrations plasmatiques thérapeutiques, la probabilité d’une interaction cliniquement significative avec le paracétamol, l’acide acétylsalicylique ou la naltrexone et l’association oxycodone-naloxone est minime.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’existe pas de données sur l’utilisation de OXSYNIA LP chez la femme enceinte et pendant l’accouchement.

    Les données limitées sur l’utilisation de l’oxycodone au cours de la grossesse n’ont pas mis en évidence une augmentation du risque de malformation congénitale. Il n’existe pas de données suffisantes sur l’utilisation de la naloxone chez la femme enceinte. Cependant, après l’utilisation de ce médicament, les concentrations systémiques de la naloxone chez la femme sont très faibles (voir rubrique 5.2).

    L’oxycodone et la naloxone traversent la barrière placentaire.

    Aucune étude animale n’a été réalisée avec l’association oxycodone/naloxone (voir rubrique 5.3).

    Les études animales réalisées soit avec l’oxycodone, soit avec la naloxone, n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes ou embryotoxiques.

    L’utilisation prolongée de l’oxycodone chez la femme enceinte peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Son administration pendant l’accouchement peut entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

    OXSYNIA LP ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice est supérieur aux risques encourus pour l’enfant à naître ou pour le nouveau-né.

    Allaitement

    L’oxycodone passe dans le lait maternel. Un rapport de concentration lait/plasma de 3,4:1 a été mesuré et les effets de l’oxycodone chez l’enfant allaité, sont donc prévisibles. Il n’y a pas de données disponibles sur le passage de la naloxone dans le lait maternel.

    Cependant, après la prise de ce médicament, les concentrations systémiques de la naloxone sont très faibles (voir rubrique 5.2).

    Le risque pour l’enfant allaité ne peut être exclu, en particulier lors de la prise de plusieurs doses de ce médicament par la mère qui allaite.

    Par conséquent, l’allaitement doit être interrompu pendant le traitement par OXSYNIA LP.

    Fertilité

    Il n’existe aucune donnée concernant la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    OXSYNIA LP a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, en particulier en début du traitement, lors de l’augmentation des doses ou en cas de changement de traitement et si ce médicament est associé à la prise d’autres substances dépresseurs du SNC.

    L’interdiction de conduire et d’utiliser des machines n’est pas systématique chez les patients stabilisés à une dose spécifique. De ce fait, les patients doivent demander l’avis de leur médecin avant de conduire ou d’utiliser des machines.

    Les patients traités par OXSYNIA LP et présentant une somnolence et/ou des épisodes d’endormissements soudains doivent être informés qu’ils devront s’abstenir de conduire ou d’exercer des activités pour lesquelles une altération de la vigilance pourrait les exposer ou exposer d’autres personnes à des risques de blessures graves ou de décès (par exemple l’utilisation de machines) jusqu’à ce que ces épisodes récurrents d’endormissement et la somnolence soient résolus (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    4.8. Effets indésirables  

    La fréquence de survenue d’un effet indésirable est évaluée ainsi :

    Très fréquent (³ 1/10),

    Fréquent (³ 1/100, < 1/10),

    Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100),

    Rare (³ 1/10 000, < 1/1 000),

    Très rare (< 1/10 000),

    Fréquence indéterminée (ne pouvant pas être évaluée à partir des données disponibles).

    Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de sévérité.

    Effets indésirables dans le traitement de la douleur

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent : hypersensibilité.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : diminution de l’appétit jusqu’à perte de l’appétit.

    Affections psychiatriques

    Fréquent : insomnie.

    Peu fréquent : pensée anormale, anxiété, état confusionnel, dépression, diminution de la libido, nervosité, agitation.

    Rare : pharmacodépendance (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée : humeur euphorique, hallucinations, cauchemars, agressivité.

    Affections du système nerveux

    Fréquent : sensations vertigineuses, céphalées, somnolence, syndrome d’apnée du sommeil (voir rubrique 4.4).

    Peu fréquent : convulsions (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), perturbation de l’attention, dysgueusie, troubles du langage, syncope, tremblement, léthargie.

    Fréquence indéterminée : paresthésies, sédation.

    Affections oculaires

    Peu fréquent : défauts visuels.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Fréquent : vertiges.

    Affections cardiaques

    Peu fréquent : angine de poitrine (en particulier chez les patients présentant des antécédents de coronaropathie), palpitations.

    Rare : tachycardie.

    Affections vasculaires

    Fréquent : bouffées de chaleur.

    Peu fréquent : pression artérielle diminuée, pression artérielle augmentée.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent : dyspnée, rhinorrhée, toux.

    Rare : bâillements.

    Fréquence indéterminée : dépression respiratoire.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : douleur abdominale, constipation, diarrhée, bouche sèche, dyspepsie, vomissements, nausées, flatulences.

    Peu fréquent : distension abdominale.

    Rare : troubles dentaires.

    Fréquence indéterminée : éructations.

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques, colique biliaire.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : prurit, réactions cutanées, hyperhidrose.

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Peu fréquent : contractures musculaires, contractions fasciculaires, myalgie.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent : impériosité mictionnelle.

    Fréquence indéterminée : rétention urinaire.

    Troubles des organes de reproduction et du sein

    Fréquence indéterminée : dysfonction érectile.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent : asthénie, fatigue.

    Peu fréquent : douleurs thoraciques, frissons, syndrome de sevrage médicamenteux, malaise, douleurs, œdème périphérique, soif.

    Investigations :

    Peu fréquent : perte de poids.

    Rare : prise de poids.

    Lésions, intoxication et complications liées aux procédures

    Peu fréquent : lésions dues à des accidents.

    Pour le chlorhydrate d’oxycodone, les effets indésirables additionnels suivants ont été décrits :

    En raison de ses propriétés pharmacologiques, le chlorhydrate d’oxycodone peut provoquer une dépression respiratoire, un myosis, un spasme bronchique ou des spasmes des muscles lisses ainsi qu’une abolition du réflexe de la toux.

    Infections et infestations

    Rare : herpès.

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée : réactions anaphylactiques.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent : déshydratation.

    Rare : augmentation de l’appétit.

    Affections psychiatriques

    Fréquent : altération de l’humeur et modification de la personnalité, diminution de l’activité, hyperactivité psychomotrice.

    Peu fréquent : agitation, troubles de la perception (par exemple : sensation de déréalisation).

    Affections du système nerveux

    Peu fréquent : troubles de la concentration, migraine, hypertonie, contractions musculaires involontaires, hypoesthésie, coordination anormale.

    Fréquence indéterminée : hyperalgésie.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent : troubles auditifs.

    Affections vasculaires

    Peu fréquent : vasodilatation.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent : dysphonie.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : hoquet.

    Peu fréquent : dysphagie, iléus, ulcération buccale, stomatite.

    Rare : mélaena, saignements gingivaux.

    Fréquence indéterminée : caries dentaires.

    Affections hépatobiliaires

    Fréquence indéterminée : cholestase.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent : sécheresse cutanée.

    Rare : urticaire.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent : dysurie.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent : hypogonadisme.

    Fréquence indéterminée : aménorrhée.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Peu fréquent : œdème, tolérance au médicament.

    Fréquence indéterminée : syndrome de sevrage néonatal.

    Effets indésirables dans le traitement du syndrome des jambes sans repos

    La liste ci-dessous reflète les effets indésirables observés avec chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone dans un essai clinique sur 12 semaines randomisé, contrôlé versus placebo, ayant inclus un total de 150 patients sous chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone et de 154 patients sous placebo, pour des doses comprises entre 10 mg/5 mg et 80 mg/40 mg de chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone. Les effets indésirables associés à ce médicament dans le traitement de la douleur et non observés dans la population de l’étude du SJSR ont été ajoutés en fréquence indéterminée.

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée : hypersensibilité.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : diminution de l’appétit jusqu’à perte de l’appétit.

    Affections psychiatriques

    Fréquent : insomnie, dépression.

    Peu fréquent : baisse de la libido, accès de sommeil.

    Fréquence indéterminée : pensée anormale, anxiété, état confusionnel, nervosité, agitation, humeur euphorique, hallucinations, cauchemars, pharmacodépendance, agressivité.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : céphalées, somnolence.

    Fréquent : sensations vertigineuses, perturbation de l’attention, tremblements, paresthésies.

    Peu fréquent : dysgeusie.

    Fréquence indéterminée : convulsion (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions), sédation, troubles du langage, syncope, léthargie.

    Affections oculaires

    Fréquent : troubles visuels.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Fréquent : vertiges.

    Affections cardiaques

    Fréquence indéterminée : angine de poitrine (en particulier chez les patients présentant des antécédents de coronaropathie), palpitations, tachycardies.

    Affections vasculaires

    Fréquent : bouffées de chaleur, diminution de la pression artérielle, augmentation de la pression artérielle.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent : dyspnée.

    Fréquence indéterminée : toux, rhinorrhée, dépression respiratoire, bâillements.

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent : Constipation, nausées.

    Fréquent : douleurs abdominales, bouche sèche, vomissements.

    Peu fréquent : flatulences.

    Fréquence indéterminée : distension abdominale, diarrhée, dyspepsie, éructations, troubles dentaires.

    Affections hépatobiliaires

    Fréquent : augmentation des enzymes hépatiques (alanine aminotransférase, gamma-glutamyltransférase augmentés).

    Fréquence indéterminée : colique biliaire.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très fréquent : hyperhidrose.

    Fréquent : prurit, réactions cutanées.

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Fréquence indéterminée : contractures musculaires, contractions musculaires, myalgie.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence indéterminée : impériosité mictionnelle, rétention urinaire.

    Troubles des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent : dysfonction érectile.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Très fréquent : fatigue.

    Fréquent : douleur thoracique, frissons, soif, douleurs.

    Peu fréquent : syndrome de sevrage médicamenteux, œdème périphérique.

    Fréquence indéterminée : malaise, asthénie.

    Investigations

    Fréquence indéterminée : perte de poids, prise de poids.

    Lésions, intoxication et complications liées aux procédures

    Peu fréquent : lésions dues à des accidents.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    En fonction des antécédents médicaux du patient, un surdosage en OXSYNIA LP peut se manifester par des symptômes induits par l’oxycodone (agoniste des récepteurs aux opioïdes) ou par la naloxone (antagoniste des récepteurs aux opioïdes).

    Les symptômes d’un surdosage en oxycodone incluent : myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur, hypotonie, bradycardie et hypotension. Un coma, un œdème pulmonaire non-cardiogénique et/ou une insuffisance circulatoire peuvent survenir dans les cas les plus graves et être fatals.

    La survenue des symptômes d’un surdosage dû à la naloxone est peu probable.

    Conduite d’urgence

    Le syndrome de sevrage dû à un surdosage en naloxone nécessite un traitement symptomatique approprié sous surveillance médicale stricte.

    Les symptômes suggérant un surdosage en oxycodone peuvent être traités par l’administration d’antagonistes des opioïdes (par exemple : naloxone 0,4-2 mg par voie intraveineuse). L’administration doit être répétée toutes les 2-3 minutes, en fonction de l’état clinique du patient. Il est également possible d’administrer par perfusion, 2 mg de naloxone dans 500 mL d’une solution de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml) ou dans une solution de glucose à 5 % (50 mg/ml) (0,004 mg/mL de naloxone). Le débit de la perfusion doit être réglé en fonction des bolus précédemment administrés et adapté à la réponse du patient.

    Un lavage gastrique peut être envisagé.

    Un choc vasculaire observé lors d’un surdosage peut nécessiter la mise en œuvre d’un traitement symptomatique (ventilation artificielle, oxygène, vasopresseurs et remplissage vasculaire). Un arrêt cardiaque ou une arythmie peut nécessiter de pratiquer un massage cardiaque ou une défibrillation. En cas de nécessité, le patient devra être placé sous ventilation artificielle. La volémie et l’équilibre électrolytique doivent être contrôlés.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques, opioïdes, alcaloïdes naturels de l’opium, code ATC : N02AA55

    (N : système nerveux central)

    Mécanisme d’action

    L’oxycodone et la naloxone se lient aux récepteurs aux opioïdes de types kappa, mu et delta localisés dans le cerveau, la moelle épinière et les organes périphériques (ex : système digestif). L’oxycodone est un agoniste des récepteurs aux opioïdes et soulage la douleur en se liant aux récepteurs endogènes localisés dans le Système Nerveux Central (SNC). A l’inverse, la naloxone est un antagoniste pur qui agit sur tous les types de récepteurs aux opioïdes.

    Effets pharmacodynamiques

    En raison d’un effet de premier passage hépatique important, la biodisponibilité de la naloxone après administration par voie orale est inférieure à 3 % ; par conséquent, un effet systémique cliniquement significatif est peu probable. Au niveau du tube digestif, la naloxone antagonise de manière compétitive l’effet de l’oxycodone via les récepteurs aux opioïdes, elle réduit ainsi les troubles digestifs caractéristiques du traitement par opioïdes.

    Efficacité et sécurité clinique

    Pour les effets des opioïdes sur le système endocrinien, voir rubrique 4.4

    Les études précliniques montrent différents effets des opioïdes naturels sur les composants du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n’est pas connue. Il n’a pas été déterminé si l’oxycodone, opioïde semi-synthétique, présente des effets similaires aux opioïdes naturels sur le système immunitaire.

    Analgésie

    Au cours d’une étude réalisée en double aveugle, pendant 12 semaines, chez 322 patients atteints de constipation induite par les opioïdes, les patients traités par du chlorhydrate d’oxycodone – chlorhydrate de naloxone ont eu en moyenne, pendant la dernière semaine de traitement, une émission spontanée de selles supplémentaire (sans laxatif) par rapport aux patients traités par le chlorhydrate d’oxycodone, comprimé à libération prolongée à des doses similaires (p<0,0001). L’utilisation de laxatifs durant les quatre premières semaines de traitement était significativement plus faible dans le groupe traité par oxycodone-naloxone que dans le groupe traité par oxycodone en monothérapie (31 % versus 55 % p<0,0001).

    Des résultats similaires ont été montrés dans une étude portant sur 265 patients non cancéreux, comparant les doses journalières de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone 60 mg/30 mg et jusqu’à 80 mg/40 mg avec les mêmes doses de chlorhydrate d’oxycodone en monothérapie.

    Syndrome des jambes sans repos

    Au cours d’une étude d’efficacité randomisée en double aveugle, sur 12 semaines, 150 patients atteints d’un syndrome idiopathique des jambes sans repos sévère à très sévère à la randomisation ont été traités par chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone. Un syndrome sévère est défini par un score IRLS compris entre 21 et 30 et un syndrome très sévère par un score compris entre 31 et 40. Les patients ont montré une amélioration cliniquement pertinente et statistiquement significative du score moyen IRLS comparé au placebo sur l’ensemble de la période de traitement avec une diminution du score moyen IRLS de 5,9 points comparé au placebo à la 12ème semaine (on suppose un effet similaire au placebo pour les patients qui n’ont pas terminé l’étude, selon une approche très conservatrice).

    Les premiers signes d’efficacité ont été démontrés dès la 1ère semaine de traitement. Des résultats similaires ont été montrés sur l’amélioration de la sévérité des symptômes du SJSR (mesurée par l’échelle SJSR-6), la qualité de vie mesurée par un questionnaire SJSR – qualité de vie, la qualité du sommeil (mesurée par l’échelle MOS sleep), et la proportion de patients en amélioration sur le score IRLS. Aucun patient n’a présenté un phénomène confirmé d’augmentation (des symptômes) au cours de l’étude.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Chlorhydrate d’oxycodone

    Absorption

    La biodisponibilité absolue de l’oxycodone atteint 87 % après administration par voie orale.

    Distribution

    Après absorption, l’oxycodone est distribué dans l’ensemble de l’organisme. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques de l’oxycodone est d’environ 45 %.

    L’oxycodone traverse la barrière placentaire et peut être retrouvé dans le lait maternel.

    Biotransformation

    L’oxycodone est métabolisé au niveau intestinal et hépatique en noroxycodone, oxymorphone et en dérivés glucuroconjugués. La noroxycodone, l’oxymorphone et la noroxymorphone sont produits via le métabolisme du cytochrome P450. Chez l’homme, la quinidine diminue la production d’oxymorphone sans altérer considérablement les propriétés pharmacodynamiques de l’oxycodone.

    Les métabolites ne sont pas considérés comme contribuant à l’activité pharmacologique globale.

    Elimination

    L’oxycodone et ses métabolites sont excrétés dans les urines et les selles.

    Chlorhydrate de naloxone

    Absorption

    Après administration par voie orale, la naloxone a une très faible disponibilité systémique (< 3%).

    Distribution

    La naloxone passe à travers le placenta. Il n’y a pas de données sur le passage de la naloxone dans le lait maternel.

    Biotransformation et élimination

    Après administration parentérale, la demi-vie plasmatique de la naloxone est d’environ une heure. Sa durée d’action dépend de la dose et de la voie d’administration, l’injection intra-musculaire produisant un effet de plus longue durée qu’une administration par voie intraveineuse.

    La naloxone est métabolisée dans le foie et excrétée dans les urines. Les métabolites principaux de la naloxone sont la naloxone glucuronide, 6β-naloxol et leurs dérivés glucuroconjugués.

    Association chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone (OXSYNIA LP)

    Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

    Les caractéristiques pharmacocinétiques de l’oxycodone contenu dans OXSYNIA LP sont équivalentes à celles du chlorhydrate d’oxycodone, comprimés à libération prolongée administrés de façon concomitante au chlorhydrate de naloxone, comprimés à libération prolongée.

    Tous les dosages de OXSYNIA LP sont interchangeables.

    Après l’administration par voie orale de OXSYNIA LP à la dose maximale chez le volontaire sain, les concentrations plasmatiques de naloxone sont trop faibles pour permettre une analyse pharmacocinétique. Afin de conduire une analyse pharmacocinétique, la naloxone-3-glucuronide a été utilisée en tant que marqueur de substitution, du fait des concentrations plasmatiques de ce métabolite assez élevées pour être mesurées.

    En général, lors de la prise d’un petit-déjeuner riche en graisses, le pic de la concentration plasmatique (Cmax) et la biodisponibilité de l’oxycodone après administration de chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone par voie orale sont augmentés en moyenne de 16% à 30% en comparaison à une administration à jeun. Cette augmentation n’étant pas considérée comme pouvant avoir un impact clinique, OXSYNIA LP peut être administré au cours ou en dehors des repas (voir rubrique 4.2).

    Les études sur le métabolisme du médicament réalisées in vitro ont montré qu’avec OXSYNIA LP des interactions cliniquement significatives sont peu probables.

    Patients âgés

    Oxycodone :

    Pour l’ASCt de l’oxycodone, en moyenne il y a eu une augmentation à 118 % (90 % C.I. : 103, 135) pour les patients âgés comparée aux volontaires plus jeunes. Pour la Cmax de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 114 % (90 % C.I. :102,127). Pour la Cmin de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 128 % (90 % C.I. : 107, 152).

    Naloxone :

    Pour l’ASCt de la naloxone, en moyenne il y a eu une augmentation à 182 % (90 % C.I. : 123, 270) pour les patients âgés comparée aux volontaires plus jeunes. Pour la Cmax de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 173 % (90 % C.I. :107, 280). Pour la Cmin de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 317 % (90 % C.I. : 142, 708).

    Naloxone-3-glucuronide :

    Pour l’ASCt de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne il y a eu une augmentation à 128 % (90 % C.I. : 113, 147) pour les patients âgés comparée aux volontaires plus jeunes. Pour la Cmax de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 127 % (90 % C.I. :112,144). Pour la Cmin de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 125 % (90 % C.I. : 105, 148).

    Patients présentant une insuffisance hépatique

    Oxycodone :

    Pour l’ASC∞ de l’oxycodone, en moyenne il y a eu une augmentation à 143 % (90 % C.I. : 111, 184), à 319 % (90 % C.I. : 248, 411) et à 310 % (90 % C.I. : 241, 398) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 120 % (90 % C.I. : 99, 144), à 201 % (90 % C.I. : 166, 242) et à 191 % (90 % C.I. : 158, 231) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la t*1/2z de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 108 % (90 % C.I. : 70, 146), à 176 % (90 % C.I. : 138, 215) et à 183 % (90 % C.I. : 145, 221) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

    Naloxone :

    Pour l’ASCt de la naloxone, en moyenne il y a eu une augmentation à 411 % (90 % C.I. : 152, 1112), à 11518 % (90 % C.I. : 4259, 31149) et à 10666 % (90 % C.I. : 3944, 28847) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 193 % (90 % C.I. : 115, 324), à 5292 % (90 % C.I. : 3148, 8896) et à 5252 % (90 % C.I. : 3124, 8830) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

    En raison de l’insuffisance de données disponibles, la t1/2z, et l’ASC∞ correspondantes de la naloxone n’ont pas été calculées. Les comparaisons sur la biodisponibilité de la naloxone ont été basées sur les valeurs de l’ASCt.

    Naloxone-3-glucuronide :

    Pour l’ASC∞ de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne il y a eu une augmentation à 157 % (90 % C.I. : 89, 279), à 128 % (90 % C.I. : 72, 227) et à 125 % (90 % C.I. : 71, 222) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 141 % (90 % C.I. : 100, 197), 118 % (90 % C.I. : 84, 166) et il y a eu une diminution à 98 % (90 % C.I. : 70, 137) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

    Pour la t1/2z de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 117% (90 % C.I. : 72, 161) et il y a eu une diminution à 77 % (90 % C.I. : 32, 121) et à 94 % (90 % C.I. : 49, 139) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

    Patients présentant une insuffisance rénale

    Oxycodone :

    Pour l’ASC∞ de l’oxycodone, en moyenne il y a eu une augmentation à 153% (90 % C.I. : 130, 182), à 166 % (90 % C.I. : 140, 196) et à 224 % (90 % C.I. : 190, 266) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 110 % (90 % C.I. : 94, 129), à 135 % (90 % C.I. : 115, 159) et à 167 % (90 % C.I. : 142, 196) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la t1/2z de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 149 %, à 123 % et à 142 % pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

    Naloxone :

    Pour l’ASCt de la naloxone, en moyenne il y a eu une augmentation à 2850 % (90 % C.I. : 369, 22042), à 3910 % (90 % C.I. : 506, 30243) et à 7612 % (90 % C.I. : 984, 58871) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 1076 % (90 % C.I. : 154, 7502), à 858 % (90 % C.I. : 123, 5981) et à 1675 % (90 % C.I. : 240, 11676) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. En raison de l’insuffisance de données disponibles, la t1/2z et l’ASC∞ correspondantes n’ont pas été calculées. Les comparaisons sur la biodisponibilité de la naloxone ont été basées sur les valeurs de l’ASCt. Les ratios peuvent être influencés par l’incapacité de caractériser entièrement le profil sanguin de la naloxone chez les volontaires sains.

    Naloxone-3-glucuronide :

    Pour l’ASC∞ de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne il y a eu une augmentation à 220 % (90 % C.I. : 148, 327), à 370 % (90 % C.I. : 249, 550) et à 525 % (90 % C.I. : 354, 781) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 148 % (90 % C.I. :110, 197), à 202 % (90 % C.I. : 151, 271) et à 239 % (90 % C.I. : 179, 320) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la t1/2z de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il n’y a pas eu de changement significatif pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

    Abus

    Afin de ne pas altérer les caractéristiques de la libération prolongée des comprimés, OXSYNIA LP ne doit être ni cassé ni écrasé ni croqué, car cela pourrait conduire à une libération plus rapide des substances actives. De plus, lors de son administration intranasale, la naloxone a une vitesse d’élimination plus lente. Pour ces raisons, l’utilisation abusive de OXSYNIA LP n’aura pas les effets voulus.

    Chez des rats dépendants à l’oxycodone, l’administration intraveineuse du chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone selon le rapport 2:1 a provoqué un syndrome de sevrage.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Aucune étude de toxicité sur la reproduction n’a été réalisée avec l’association oxycodone et naloxone.

    L’oxycodone seul n’a pas montré d’effet sur la fertilité et sur le développement embryonnaire dans des études conduites chez le rat mâle et femelle à des doses allant jusqu’à 8 mg/kg de poids corporel (pc). Elles n’ont pas entraîné de malformations chez le rat à des doses allant jusqu’à 8 mg/kg pc, ni chez le lapin à des doses allant jusqu’à 125 mg/kg de pc.

    Cependant, chez le lapin, au cours de l’évaluation statistique, l’analyse individuelle des fœtus a montré une augmentation dose-dépendante de malformations lors du développement fœtal (augmentation de l’incidence de la 27ème vertèbre pré-sacrée et des paires de côtes supplémentaires). Lors de l’analyse statistique de ces paramètres sur l’ensemble de la portée, seule l’incidence de la 27ème vertèbre pré-sacrée a été augmentée et uniquement dans le groupe traité à 125 mg/kg, dose maternotoxique.

    Dans une étude de développement pré et post-natale chez le rat, la génération F1 présentait un poids corporel inférieur à la dose de 6 mg/kg comparativement au poids du groupe contrôle ayant reçu des doses induisant une diminution du poids maternel et la prise de nourriture (NOAEL 2 mg/kg pc). Il n’a été observé aucun effet toxique sur le développement physique, le réflexe, les paramètres de développement sensoriel, les index du comportement et de reproduction.

    Les études de toxicité sur la reproduction conventionnelle par voie orale avec la naloxone, montrent qu’à fortes doses, la naloxone n’est pas tératogène ni embryofoetotoxique et n’affecte pas le développement péri- et post-natal.

    La naloxone, à très fortes doses (800 mg/kg/jour) a entraîné chez le rat une augmentation du nombre de la mortalité des petits à la naissance et pendant la période post-partum à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle significative (par exemple perte de poids, convulsions).

    Cependant, chez les petits survivants, aucun effet sur le développement ou le comportement n’a été observé.

    Aucune étude de cancérogenèse au long cours n’a été effectuée avec l’association oxycodone/naloxone ou l’oxycodone seul.

    Une étude de cancérogenèse chez le rat sur 24 mois a été réalisée avec la naloxone administrée par voie orale à la dose de 100 mg/kg/jour. Dans ces conditions, la naloxone n’a eu aucun effet carcinogène.

    L’oxycodone et la naloxone, individuellement, ont montré un potentiel clastogène in vitro. Cependant, dans les études de génotoxicité in vivo et même à des doses toxiques, aucun effet n’a été observé. Les résultats indiquent qu’à des doses thérapeutiques, le risque mutagène chez l’homme de OXSYNIA LP peut être exclu avec suffisamment de certitude.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé :

    Povidone K30, éthylcellulose, alcool stéarylique, lactose monohydraté, talc, stéarate de magnésium

    Pelliculage :

    Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc, oxyde de fer rouge (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    Plaquettes: 3 ans

    Flacons: 2 ans.

    Durée de conservation après ouverture : 6 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes en PVC / aluminium avec système de sécurité enfant.

    Boîtes de 10, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 98 ou 100 comprimés.

    Présentation Hôpital : boîte de 100 (10 x 10) comprimés.

    Flacon HDPE avec système de sécurité enfant en PP : 100 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MUNDIPHARMA

    7-11 QUAI ANDRE CITROËN

    75015 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 320 3 6 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 10 comprimé(s).

    · 34009 301 320 5 0 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 14 comprimé(s).

    · 34009 301 320 6 7 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 20 comprimé(s).

    · 34009 301 320 7 4 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 28 comprimé(s).

    · 34009 301 320 8 1 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 30 comprimé(s).

    · 34009 301 320 9 8 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 50 comprimé(s).

    · 34009 301 321 1 1 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 56 comprimé(s).

    · 34009 301 321 2 8 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 60 comprimé(s).

    · 34009 301 321 3 5 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 98 comprimé(s).

    · 34009 550 491 2 8 : plaquette(s) PVC aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 100 comprimé(s).

    · 34009 550 491 3 5 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 100 comprimé(s).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant.

    Prescription sur ordonnances sécurisées.

    Prescription limitée à 28 jours.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 12/08/2021

    Dénomination du médicament

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg comprimé à libération prolongée

    Chlorhydrate d’oxycodone / chlorhydrate de naloxone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée?

    3. Comment prendre OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques, Opioïdes, Alcaloïdes naturels de l’opium. Code ATC : N02AA55 (N : système nerveux central).

    Ce médicament contient du chlorhydrate d’oxycodone et du chlorhydrate de naloxone comme substances actives. Ce médicament est indiqué uniquement chez les adultes.

    Traitement de la douleur

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée vous a été prescrit pour le traitement de douleurs sévères qui ne peuvent être correctement soulagées que par des analgésiques opioïdes. Le chlorhydrate de naloxone est ajouté afin de lutter contre la constipation.

    Comment ce médicament fonctionne dans le soulagement de la douleur ?

    Le chlorhydrate d’oxycodone est responsable de l’effet antalgique de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, c’est un antalgique puissant (destiné à soulager la douleur) du groupe des opioïdes. La deuxième substance active de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, le chlorhydrate de naloxone, est ajoutée afin de neutraliser la constipation. Les troubles intestinaux (par exemple, la constipation) sont des effets habituels des traitements par opioïdes.

    Syndrome des jambes sans repos

    Ce médicament vous a été prescrit pour le traitement symptomatique de deuxième ligne du syndrome des jambes sans repos sévère à très sévère chez les patients qui ne peuvent être traités par un médicament dopaminergique. Les patients atteints du syndrome des jambes sans repos ressentent des sensations désagréables dans leurs membres. Cela peut commencer dès qu’ils s’assoient ou se couchent et n’est soulagé que par un besoin irrésistible de bouger les jambes, parfois les bras et d’autres parties du corps. Ce qui rend très difficile de rester assis et de dormir.

    Comment ce médicament fonctionne dans le syndrome des jambes sans repos ?

    Ce médicament aide à soulager les sensations désagréables dans les membres et ainsi à réduire le besoin irrésistible de les bouger.

    La deuxième substance active de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, le chlorhydrate de naloxone est ajouté afin de neutraliser la constipation. Les troubles intestinaux (par exemple, la constipation) sont des effets habituels des traitements par opioïdes.

    Ne prenez jamais OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée :

    · si vous êtes allergique au chlorhydrate d’oxycodone, au chlorhydrate de naloxone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si votre respiration n’est pas en mesure d’apporter suffisamment d’oxygène dans le sang et d’éliminer le gaz carbonique par votre corps (dépression respiratoire),

    · si vous souffrez d’une maladie pulmonaire sévère, associée à un rétrécissement des voies respiratoires (broncho-pneumopathie chronique obstructive ou BPCO),

    · si vous souffrez d’une maladie connue sous le nom de cœur pulmonaire. Dans cette maladie, la partie droite du cœur est dilatée, en raison de l’augmentation de la pression à l’intérieur des vaisseaux sanguins pulmonaires (par exemple dû à une BPCO, voir ci-dessus),

    · si vous souffrez d’un asthme bronchique sévère,

    · si vous présentez un iléus paralytique (type d’occlusion intestinale), non lié à la prise d’opioïdes,

    · si vous souffrez d’insuffisance hépatique modérée ou sévère.

    De plus pour le syndrome des jambes sans repos

    · Si vous avez des antécédents d’abus aux opioïdes.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée.

    · chez les personnes âgées ou affaiblies (fragiles),

    · si vous avez un iléus paralytique (un type d’occlusion intestinale), lié à la prise d’opioïdes,

    · si vous souffrez d’insuffisance rénale,

    · si vous souffrez d’insuffisance hépatique légère,

    · si vous souffrez d’insuffisance respiratoire sévère (diminution de la capacité à respirer),

    · si vous souffrez d’un état caractérisé par des arrêts fréquents de la respiration pendant la nuit qui peuvent vous faire sentir très somnolent pendant la journée (apnée du sommeil).

    · si vous avez un myxœdème (troubles thyroïdiens, accompagnés d’une peau sèche, froide et d’un gonflement au niveau du visage et des membres),

    · si votre glande thyroïde ne produit pas assez d’hormones (insuffisance thyroïdienne ou hypothyroïdie),

    · si vos glandes surrénales ne produisent pas assez d’hormones (insuffisance surrénalienne ou maladie d’Addison),

    · si vous souffrez de maladie mentale qui s’accompagne d’une perte partielle de la réalité (psychose), liée à l’alcool ou à une intoxication par d’autres substances (psychose induite),

    · si vous souffrez de problèmes biliaires (calcul biliaire),

    · si la taille de votre prostate est anormalement augmentée (hypertrophie de la prostate),

    · si vous souffrez d’alcoolisme ou de delirium tremens,

    · si vous souffrez d’inflammation du pancréas (pancréatite),

    · si votre pression artérielle est basse (hypotension),

    · si votre pression artérielle est élevée (hypertension),

    · si vous souffrez d’une maladie cardiovasculaire connue,

    · si vous souffrez d’un traumatisme crânien (en raison du risque d’augmentation de la pression intracrânienne),

    · si vous souffrez d’épilepsie ou si vous êtes prédisposé aux convulsions,

    · si vous êtes traités par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (médicaments utilisés pour traiter la dépression ou la maladie de Parkinson), ou si vous avez pris ces médicaments dans les deux semaines précédentes par exemple des médicaments contenant de la tranylcypromine, phénelzine, isocarboxazide, moclobémide et linézolide,

    · si de la somnolence ou des épisodes d’endormissement soudains se produisent.

    Ce médicament peut provoquer des problèmes respiratoires pendant le sommeil. Ces problèmes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil dû à un essoufflement, des difficultés à rester endormi ou une somnolence excessive en journée. Si vous ou quelqu'un d'autre observez ces symptômes, contactez votre médecin. Une réduction de la dose pourra être envisagée par votre médecin.

    Si dans le passé, vous avez déjà présenté l’un des effets décrits ci-dessus, parlez-en à votre médecin.

    Si vous développez une des maladies décrites ci-dessus quand vous prenez ce médicament, parlez-en à votre médecin.

    La dépression respiratoire constitue le risque principal lors d’un surdosage par opioïdes (respiration lente et superficielle). Ceci peut également entraîner une diminution du taux d’oxygène dans le sang pouvant provoquer un évanouissement, etc.

    Comment utiliser correctement OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée?

    Afin de ne pas modifier la libération prolongée du chlorhydrate d’oxycodone du comprimé à libération prolongée, vous devez avaler les comprimés en entier. Ne pas casser, croquer, ou écraser le comprimé. Prendre des comprimés écrasés, cassés ou croqués, peut conduire à une libération rapide et à une absorption d’une dose de chlorhydrate d’oxycodone potentiellement fatale (voir rubrique 3 « Si vous avez pris plus de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû »).

    Si au début du traitement, vous avez une diarrhée sévère, cela peut être dû à l’effet de la naloxone. Cela peut signifier que votre fonction intestinale revient à la normale. Une diarrhée peut apparaître après 3 à 5 jours de traitement. Si la diarrhée persiste après 3 à 5 jours ou que cela vous préoccupe, parlez-en à votre médecin.

    Si vous utilisez un autre opioïde, lors du changement par OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, un syndrome de sevrage peut apparaître, se manifestant par exemple par une agitation, un accès de sueur et des douleurs musculaires. Si vous ressentez ces symptômes, une surveillance médicale appropriée peut être nécessaire.

    En cas de prise prolongée de ce médicament, vous pouvez développer une tolérance au médicament. Cela signifie que vous pourrez avoir besoin de doses plus fortes pour obtenir l’effet souhaité. De même, une utilisation prolongée peut entraîner une dépendance physique. Un syndrome de sevrage peut apparaître si le traitement est interrompu brutalement (agitation, accès de sueur, douleurs musculaires). Lorsque le traitement n’est plus nécessaire, vous devez réduire progressivement la dose quotidienne, en suivant les recommandations de votre médecin.

    La substance active, le chlorhydrate d’oxycodone, seule, présente un risque d’abus équivalent aux autres opioïdes forts (antalgiques forts).

    Il est possible qu’une dépendance psychologique puisse apparaître après l’administration du médicament.

    Le chlorhydrate d’oxycodone doit être évité chez les patients qui présentent ou ont présenté un alcoolisme ou un abus de drogues ou de médicaments.

    Prévenez votre médecin si vous souffrez d’un cancer avec carcinose péritonéale ou d’un cancer digestif ou pelvien à un stade avancé avec un syndrome sub-occlusif.

    Si vous devez subir une intervention chirurgicale, informez votre médecin que vous prenez OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée.

    Comme d’autres opioïdes, l’oxycodone peut affecter la production normale d’hormones dans l'organisme comme le cortisol ou les hormones sexuelles en particulier si vous avez pris des doses élevées sur de longues périodes. Si vous présentez des symptômes qui persistent, tels que se sentir malade ou être malade (incluant des vomissements), perte d’appétit, fatigue, faiblesse, étourdissements, changements du cycle menstruel, impuissance, infertilité ou diminution de la libido, parlez-en à votre médecin afin qu’il surveille vos taux d'hormones.

    Ce médicament peut augmenter votre sensibilité à la douleur, en particulier à des doses élevées. Informez votre médecin si cela se produit. Une réduction de la dose ou changement de traitement pourra être envisagée par votre médecin.

    Vous pouvez trouver des restes de comprimé dans vos selles. Cela ne doit pas vous inquiéter, car les substances actives (le chlorhydrate d’oxycodone et le chlorhydrate de naloxone) ont été libérées plus tôt, dans l’estomac, l’intestin et absorbées par votre corps.

    Utilisation incorrecte de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée

    Ce médicament n’est pas adapté au traitement de substitution.

    Il ne faut jamais abuser de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, en particulier si vous êtes dépendant à une drogue. Si vous êtes dépendant à des substances telles que l’héroïne, la morphine ou la méthadone, un syndrome de sevrage sévère peut apparaître si vous abusez de ce médicament, car il contient de la naloxone.

    Des symptômes d’un syndrome de sevrage préexistant peuvent s’aggraver.

    Ces comprimés ne doivent jamais être utilisés en les dissolvant puis en vous les injectant (par exemple dans les veines). En effet, les comprimés contiennent du talc, qui peut entraîner une destruction du tissu local (nécrose) et modifier le tissu pulmonaire (granulome pulmonaire). Cette utilisation incorrecte peut également entraîner d’autres conséquences graves et peut même être fatale.

    L’utilisation de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée peut entraîner des résultats positifs aux contrôles antidopage. L’utilisation de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée comme agent dopant peut être dangereux pour la santé.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Le risque de survenue d’effets indésirables augmente avec la prise d’antidépresseurs (tels que le citalopram, la duloxétine, l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, la venlafaxine). Ces médicaments peuvent interagir avec l’oxycodone et vous pourriez présenter des symptômes, tels que des contractions rythmiques involontaires des muscles, y compris les muscles qui contrôlent les mouvements des yeux, une agitation, une transpiration excessive, des tremblements, une exagération des réflexes, une augmentation du tonus musculaire, une température corporelle supérieure à 38 °C. Contactez votre médecin si vous manifestez de tels symptômes.

    L'utilisation concomitante d’opioïdes, y compris de chlorhydrate d’oxycodone et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut mettre la vie en danger. Pour cette raison, l'utilisation concomitante ne doit être envisagée que lorsque d'autres options de traitement ne sont pas possibles.

    Cependant, si votre médecin vous prescrit Oxsynia LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, avec des médicaments sédatifs, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et suivez attentivement les recommandations de dosage de votre médecin. Il peut être utile d’informer vos amis ou votre famille des signes et symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si vous rencontrez de tels symptômes.

    Exemples de sédatifs ou médicaments associés :

    · Autres antalgiques puissants (opioïdes),

    · Médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la douleur et l'anxiété tels que la gabapentine et la prégabaline,

    · Somnifères et tranquillisants (sédatifs incluant les benzodiazepines, les hypnotiques et les anxiolytiques),

    · Médicaments destinés au traitement de la dépression,

    · Médicaments destinés au traitement des allergies, du mal des transports et des nausées (anti- histaminiques ou anti-émétiques),

    · Médicaments destinés au traitement des troubles psychiatriques et mentaux (antipsychotiques incluant les phénothiazines et les neuroleptiques),

    Si vous prenez ce médicament en même temps que d'autres médicaments, les effets des comprimés ou des autres médicaments tels que décrits ci-dessous peuvent être modifiés.

    Informez votre médecin si vous prenez:

    · Médicaments qui diminuent la capacité du sang à coaguler (dérivés de la coumarine), le temps de coagulation pouvant augmenter ou diminuer,

    · Antibiotiques de la famille des macrolides (par exemple la clarithromycine, l’érythromycine ou la télithromycine),

    · Médicaments antifongiques azolés (par exemple le kétoconazole, le voriconazole, l’itraconazole ou le posaconazole),

    · Médicament spécifique connu comme inhibiteur de la protéase et utilisé pour traiter le VIH (par exemple le ritonavir, l’indinavir, le nelfinavir ou le saquinavir),

    · Cimétidine (médicament pour les ulcères de l’estomac, les indigestions ou les brûlures d’estomac),

    · Rifampicine (utilisée pour traiter la tuberculose),

    · Carbamazépine (utilisée pour traiter des crises d’épilepsie ou des convulsions et certains types de douleur),

    · Phénytoïne (utilisée pour traiter des crises d’épilepsie ou des convulsions),

    · Médicament contenant du Millepertuis (connu également sous le nom de Hypericum perforatum),

    · Quinidine (médicament pour traiter les troubles du rythme cardiaque).

    Il n’y a pas d’interaction attendue entre OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée et le paracétamol, l’acide acétylsalicylique ou la naltrexone.

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée avec des aliments et boissons et de l’alcool

    La consommation d'alcool avec la prise de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée peut vous rendre plus somnolent ou augmenter la probabilité d'effets secondaires graves tels qu'une respiration superficielle avec un risque d'arrêt respiratoire, et de perte de connaissance. II est recommandé de ne pas boire d'alcool pendant le traitement par OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée.

    Vous devez éviter de manger et de boire du pamplemousse lorsque vous prenez ce médicament.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    L’utilisation de ce médicament doit être évitée dans la mesure du possible pendant la grossesse.

    L’utilisation prolongée du chlorhydrate d’oxycodone pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Si le chlorhydrate d’oxycodone est administré au moment de l’accouchement, une dépression respiratoire (respiration lente et superficielle) peut apparaître chez le nouveau-né.

    Allaitement

    L’allaitement doit être interrompu pendant le traitement par ce médicament. Le chlorhydrate d’oxycodone passe dans le lait maternel. Il n’y a pas de données disponibles sur le passage de la naloxone dans le lait maternel.

    En conséquence, pour l’enfant allaité, le risque ne peut être exclu, en particulier, après administration de doses multiples de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée peut diminuer vos capacités à conduire des véhicules et à utiliser des machines, en particulier au début du traitement, lors de l’augmentation des doses ou après un changement de médicament. Cependant, les effets indésirables peuvent disparaître une fois que vous prenez une dose stable de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée.

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée a été associé à de la somnolence et à des épisodes d’endormissement d’apparition soudaine. Si vous présentez ces effets indésirables, vous ne devez pas conduire de véhicules ni utiliser de machines. Vous devez informer votre médecin si ces situations se produisent.

    Soyez très prudent. Ne pas conduire des véhicules ni utiliser de machines sans l’avis d’un professionnel de santé.

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée contient du lactose (sucre du lait)

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez le avant de prendre ce médicament.

    Posologie

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien en cas de doute.

    Sauf prescription contraire de votre médecin, la dose recommandée est :

    Pour traiter la douleur

    Chez l’adulte

    La dose habituelle initiale est un comprimé de 10 mg de chlorhydrate d’oxycodone / 5 mg de chlorhydrate de naloxone toutes les 12 heures.

    Seul votre médecin peut décider de la dose que vous devez prendre par jour et comment répartir votre dose totale journalière entre les doses du matin et du soir.

    Votre médecin décidera également des ajustements de doses nécessaires au cours du traitement.

    La dose sera ajustée en fonction de l’intensité de votre douleur et de votre propre sensibilité.

    La dose la plus faible nécessaire pour soulager la douleur vous sera prescrite.

    Si vous avez déjà été traités par des opioïdes, le traitement par OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée pourra être débuté à une dose plus forte.

    La dose quotidienne maximale par jour est de 160 mg de chlorhydrate d’oxycodone et de 80 mg de chlorhydrate de naloxone.

    Si vous avez besoin de plus fortes doses, votre médecin pourra vous prescrire une dose supplémentaire de chlorhydrate d’oxycodone sans chlorhydrate de naloxone. Cependant, la dose quotidienne maximale de chlorhydrate d’oxycodone ne devra pas dépasser 400 mg.

    L’effet bénéfique du chlorhydrate de naloxone sur la fonction intestinale peut être affecté si une dose supplémentaire de chlorhydrate d’oxycodone est administrée sans chlorhydrate de naloxone.

    Si votre traitement par ce médicament est changé pour un autre traitement pour la douleur contenant un opioïde, votre fonction intestinale pourra probablement se dégrader.

    Si vous avez des pics douloureux entre deux doses de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée, vous pouvez avoir besoin d’un antalgique à action rapide. OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée n’est pas adapté pour cela. Dans ce cas, parlez-en à votre médecin.

    Si vous avez l’impression que l’effet de ce médicament est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Pour traiter le syndrome des jambes sans repos

    Chez l’adulte

    La dose habituelle initiale est un comprimé de 5 mg de chlorhydrate d’oxycodone / 2,5 mg de chlorhydrate de naloxone toutes les 12 heures.

    Seul votre médecin peut décider de la dose de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée que vous devez prendre par jour et comment répartir votre dose totale journalière entre les doses du matin et du soir.

    Votre médecin décidera également des ajustements de doses nécessaires au cours du traitement.

    La dose sera ajustée en fonction de votre propre sensibilité.

    La dose la plus faible nécessaire pour soulager les symptômes du syndrome des jambes sans repos vous sera prescrite.

    Si vous avez l’impression que l’effet de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    La dose journalière maximale est de 60 mg de chlorhydrate d’oxycodone / 30 mg de chlorhydrate de naloxone.

    Pour traiter la douleur ou le syndrome des jambes sans repos

    Chez les patients âgés

    En général, l’ajustement de dose n’est pas nécessaire chez les patients âgés présentant une fonction rénale et/ou hépatique normale.

    Chez l’insuffisant hépatique ou rénal

    Si vous souffrez d’une insuffisance rénale ou d’une légère insuffisance hépatique, vous devez vous attendre à ce que votre médecin vous prescrive ce médicament avec des précautions particulières.

    Si vous souffrez d’une insuffisance hépatique modérée ou sévère, vous ne devez pas prendre ce médicament (voir rubrique 2 « Ne prenez jamais OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée » et « Mises en garde et précautions d’emploi»).

    Chez l’enfant et l’adolescent âgés de moins de 18 ans

    OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée n’a pas encore été étudié chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

    Sa tolérance et son efficacité n’ont pas été démontrées chez l’enfant et l’adolescent. Pour cette raison, il n’est pas recommandé d’utiliser OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Avaler ces comprimés en entier (sans mâcher), avec un volume suffisant de liquide (1/2 verre d’eau). Vous pouvez prendre les comprimés à libération prolongée avec ou sans nourriture.

    Afin de ne pas modifier la libération prolongée du chlorhydrate d’oxycodone du comprimé à libération prolongée, vous devez avaler les comprimés en entier. Ne pas casser, croquer, ou écraser le comprimé. Prendre des comprimés écrasés, cassés ou croqués, peut conduire à une libération rapide et à une absorption d’une dose de chlorhydrate d’oxycodone potentiellement fatale (voir rubrique 3 « Si vous avez pris plus de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû »).

    Fréquence d'administration

    Prendre ces comprimés toutes les 12 heures, selon un schéma d’administration fixe.

    Durée du traitement

    En général, ne prenez pas ce médicament plus longtemps que nécessaire. Si votre traitement par ce médicament est prolongé, vous devrez être examiné régulièrement par votre médecin pour vérifier si vous avez encore besoin de ce médicament.

    Si vous avez pris plus de OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Un surdosage peut entraîner :

    · rétrécissement de la pupille,

    · respiration lente et peu profonde (dépression respiratoire),

    · somnolence jusqu’à la perte de conscience,

    · faiblesse du tonus musculaire (hypotonie),

    · ralentissement de la fréquence du pouls,

    · baisse de la pression sanguine.

    Dans des cas graves, une perte de conscience (coma), du liquide dans les poumons et un choc circulatoire potentiellement fatals, peuvent survenir.

    Ne pratiquez pas d’activités nécessitant une forte attention (par exemple : conduite automobile).

    Si vous oubliez de prendre OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée:

    Ou si vous prenez une dose inférieure à celle prescrite, vous pouvez ne pas être soulagé.

    Si vous oubliez de prendre votre dose, veuillez suivre les instructions ci-dessous :

    · si votre dose suivante habituelle est dans 8 heures ou plus : prenez la dose oubliée immédiatement et continuez vos horaires de prise habituels.

    · si votre dose habituelle est prévue dans moins de 8 heures : prenez la dose oubliée. Ensuite, attendez 8 heures pour prendre le comprimé suivant. Essayer de retrouver vos horaires habituels de prise (par exemple à 8 heures le matin et à 8 heures le soir). Ne prenez pas plus d’une dose au cours d’une période de 8 heures.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre OXSYNIA LP 20 mg/10 mg, comprimé à libération prolongée:

    Ne pas arrêter votre traitement sans demander l’avis de votre médecin.

    Si vous n’avez plus besoin de ce traitement, vous devez discuter avec votre médecin pour réduire progressivement la dose quotidienne après en avoir parlé à votre médecin. De cette façon, vous éviterez les symptômes d’un syndrome de sevrage tels qu’agitation, accès de sueur et douleurs musculaires.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves ou signes d’alerte et ce qu’il faut faire si vous êtes concernés :

    Si vous présentez un des effets importants cités ci-dessous, consultez immédiatement le médecin le plus proche.

    Une respiration lente et peu profonde (dépression respiratoire) est le symptôme principal en cas de surdosage par opioïde. Il apparaît plus souvent chez les patients âgés et affaiblis (fragiles). Les opioïdes peuvent également entraîner une baisse importante de la pression sanguine chez les patients prédisposés.

    Les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients traités contre la douleur :

    Fréquent (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 10)

    · douleurs abdominales

    · constipation

    · diarrhée

    · sécheresse de la bouche

    · digestion difficile

    · vomissements

    · sensation d’être malade

    · flatulences

    · diminution de l’appétit jusqu’à perte d’appétit

    · sensation inhabituelle de vertiges ou d’étourdissement

    · maux de tête

    · bouffées de chaleur

    · Sentiment de faiblesse inhabituelle

    · fatigue ou épuisement

    · démangeaisons cutanées

    · réactions cutanées / rash

    · sueurs

    · vertiges

    · troubles du sommeil

    · somnolence

    Peu fréquent (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 100)

    · ballonnement abdominal

    · troubles de la pensée

    · anxiété

    · confusion

    · dépression

    · nervosité

    · oppression thoracique en particulier si vous avez déjà une maladie coronarienne

    · baisse de la pression sanguine

    · syndrome de sevrage tel qu’agitation

    · évanouissements

    · perte d’énergie

    · soif

    · trouble du goût

    · palpitations

    · colique biliaire

    · douleurs thoraciques

    · malaise

    · douleurs

    · gonflement des mains, des chevilles et des pieds

    · difficultés à se concentrer

    · troubles de la parole

    · tremblements

    · difficultés respiratoires

    · agitation

    · frissons

    · augmentation des enzymes hépatiques

    · augmentation de la pression sanguine

    · baisse de la libido

    · nez qui coule

    · toux

    · hypersensibilité/réactions allergiques

    · perte de poids

    · traumatismes dus à des accidents

    · envie pressante d’uriner

    · crampes musculaires

    · contractions musculaires

    · douleurs musculaires

    · troubles de la vision

    · crises d’épilepsie (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux crises convulsives)

    Rare (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 1000)

    · augmentation de la fréquence du pouls

    · dépendance au médicament

    · problèmes dentaires

    · bâillements

    · prise de poids

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être déterminée sur la base des données disponibles)

    · euphorie

    · somnolence sévère

    · troubles de l’érection

    · cauchemars

    · hallucinations

    · respiration lente et superficielle

    · difficultés à uriner

    · agressivité

    · fourmillements, picotements

    · éructation (rot)

    · problèmes respiratoires pendant le sommeil (syndrome d’apnée du sommeil) voir section 2 - Avertissements et précautions.

    Le chlorhydrate d’oxycodone, lorsqu’il n’est pas associé au chlorhydrate de naloxone, est connu pour avoir les effets indésirables suivants :

    L’oxycodone peut entraîner des difficultés respiratoires (dépression respiratoire), un rétrécissement de la pupille, des spasmes des muscles bronchiques et des muscles lisses ainsi qu’une diminution du réflexe de toux.

    Fréquent (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 10)

    · troubles de l’humeur et de la personnalité (par exemple dépression, sensation d’être très heureux)

    · diminution de l’activité

    · hyperactivité

    · difficultés pour uriner

    · hoquet

    Peu fréquent (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 100)

    · troubles de la concentration

    · migraines

    · augmentation du tonus musculaire

    · contractions musculaires involontaires

    · état dans lequel l’intestin cesse de fonctionner correctement (iléus)

    · sécheresse de la peau

    · tolérance au médicament

    · diminution de la sensibilité à la douleur ou au toucher

    · troubles de la coordination

    · changement de la voix (dysphonie)

    · rétention d’eau

    · baisse de l’audition

    · ulcération buccale

    · difficultés à avaler

    · gencives douloureuses

    · troubles de la perception (par exemple hallucination, sentiment d’irréalité)

    · rougeurs de la peau

    · déshydratation

    · agitation

    · diminution des hormones sexuelles pouvant affecter la production de sperme et le cycle menstruel féminin

    Rare (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 1000)

    · éruption cutanée qui démange (urticaire)

    · infections telles que des boutons de fièvre ou de l’herpès (qui peuvent provoquer des cloques autour de la bouche ou de la zone génitale)

    · augmentation de l’appétit

    · coloration des selles en noir

    · saignements des gencives

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être déterminée sur la base des données disponibles)

    · réactions allergiques aiguës généralisées

    · augmentation de la sensibilité à la douleur

    · absence de règles

    · syndrome de sevrage néonatal

    · troubles du flux biliaire

    · caries dentaires

    Les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients traités contre le syndrome des jambes sans repos :

    Très fréquent (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 10)

    · maux de tête

    · somnolence

    · constipation

    · sensation d’être malade

    · sueurs

    · fatigue ou épuisement

    Fréquent (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 10)

    · diminution de l’appétit jusqu’à perte d’appétit

    · trouble du sommeil

    · dépression

    · sensation inhabituelle de vertiges ou « d’étourdissement »

    · difficultés à se concentrer

    · tremblements

    · fourmillements dans les mains ou les pieds

    · troubles de la vision

    · vertiges

    · bouffées de chaleurs

    · baisse de la pression sanguine

    · augmentation de la pression sanguine

    · douleurs abdominales

    · sécheresse de la bouche

    · vomissements

    · augmentation des enzymes hépatiques (alanine aminotransférase, gamma-glutamyltransférase augmentés)

    · démangeaisons cutanées

    · réactions cutanées / rash

    · douleurs thoraciques

    · frissons

    · douleurs

    · soif

    Peu fréquent (peut concerner jusqu’à 1 patient sur 100)

    · baisse de la libido

    · épisodes soudains d’endormissement

    · altération du goût

    · difficultés respiratoires

    · flatulences

    · troubles de l’érection

    · syndrome de sevrage tel qu’agitation

    · gonflement des mains, des chevilles ou des pieds

    · traumatismes dus à des accidents

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être déterminée sur la base des données disponibles)

    · hypersensibilité / réactions allergiques

    · troubles de la pensée

    · anxiété

    · confusion

    · nervosité

    · agitation

    · euphorie

    · hallucinations

    · cauchemars

    · crises d’épilepsie (en particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux crises convulsives)

    · dépendance au médicament

    · somnolence sévère

    · troubles de la parole

    · évanouissements

    · oppression thoracique en particulier si vous avez déjà une maladie coronarienne

    · palpitations

    · augmentation de la fréquence du pouls

    · respiration lente et superficielle

    · toux

    · nez qui coule

    · bâillements

    · ballonnement abdominal

    · diarrhée

    · agressivité

    · digestion difficile

    · éructation (rot)

    · problèmes dentaires

    · colique biliaire

    · crampes musculaires

    · contractions musculaires

    · douleurs musculaires

    · difficultés à uriner

    · envie pressante d’uriner

    · malaise

    · perte de poids

    · prise de poids

    · Sentiment de faiblesse inhabituelle

    · perte d’énergie

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur la boîte, l’étiquette et la plaquette après « EXP ». La date d’expiration fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Pour les flacons seulement : A utiliser dans les 6 mois suivant l’ouverture du flacon.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient OXSYNIA LP 20 mg/10 mg comprimé à libération prolongée  

    · Les substances actives sont : chlorhydrate d’oxycodone et chlorhydrate de naloxone

    Chlorhydrate d’oxycodone............................................................................................... .20 mg

    Equivalent à oxycodone ............................................................................................... 18,0 mg

    Chlorhydrate de naloxone dihydraté................................................................................ 10,9 mg

    Equivalent à chlorhydrate de naloxone............................................................................ 10,0 mg

    Equivalent à naloxone..................................................................................................... 9,0 mg

    Pour un comprimé à libération prolongée.

    · Les autres composants sont :

    Noyau du comprimé :

    Povidone K30, éthylcellulose, alcool stéarylique, lactose monohydraté, talc, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc, oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que OXSYNIA LP 20 mg/10 mg comprimé à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimés pelliculés roses, en forme de gélules avec une longueur nominale de 9,5 mm, gravés “OXN” sur une face et “20” sur l’autre face.

    Boîte de 10, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 98 et 100 comprimés à libération prolongée ou flacon de 100 comprimés à libération prolongée, avec système de sécurité enfant.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MUNDIPHARMA

    7-11 QUAI ANDRE CITROEN

    75015 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MUNDIPHARMA

    7-11 QUAI ANDRE CITROEN

    75015 PARIS

    Fabricant  

    FIDELIO HEALTHCARE LIMBURG GMBH

    MUNDIPHARMA STR. 2

    65549 LIMBURG

    ALLEMAGNE

    Ou

    MUNDIPHARMA DC B.V

    LEUSDEREND 16

    3832 RC LEUSDEN

    PAYS-BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16946
    • Date avis : 30/05/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Faible
    • Description : Le service médical rendu par OXSYNIA est faible dans la douleur sévère d’origine cancéreuse, ainsi que dans la prise en charge des douleurs intenses et/ou rebelles rencontrées dans l’arthrose du genou ou de la hanche et dans la lombalgie chronique, comme traitement de dernier recours, à un stade où les solutions chirurgicales sont envisagées et chez des patients non candidats (refus ou contre-indication) à une chirurgie de remplacement prothétique (coxarthrose ou gonarthrose), pour une durée la plus courte possible du fait du risque d’effet indésirable grave et de l’absence de données d’efficacité et de tolérance à long terme. La place d’OXSYNIA doit être la plus réduite possible, après échec des autres mesures médicamenteuses et non médicamenteuses (entre autres, traitement physique) recommandées dans ces indications.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-16946
    • Date avis : 30/05/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Ces spécialités n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux spécialités TARGINACT.
    • Lien externe