OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 05/10/2009
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : TEVA SANTE
Les compositions de OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | OXCARBAZÉPINE | 62004 | 300 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 50 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3986757
- Code CIP3 : 3400939867571
- Prix : 14,22 €
- Date de commercialisation : 28/09/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 04/09/2019
OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un comprimé pelliculé.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 17,50 mg de lactose monohydraté et 0,032 mg de laque d'aluminium jaune orangé (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé ovale jaune à jaune foncé, comportant une barre de cassure sur chaque face, gravé de part et d'autre de la cassure « 9 » et « 3 » sur une face, « 72 » et « 82 » sur l'autre.
La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
L’oxcarbazépine est indiquée en monothérapie ou en association à un autre traitement antiépileptique chez l'adulte et l'enfant à partir de 6 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
En monothérapie comme en association, le traitement par l'oxcarbazépine débute par une dose cliniquement efficace, répartie en deux prises par jour. La dose peut être augmentée selon la réponse clinique.
Lorsque l'on substitue l'oxcarbazépine à un autre antiépileptique, la dose de ce dernier doit être réduite progressivement lors de l'instauration du traitement par l’oxcarbazépine.
Lors d'associations, la charge médicamenteuse antiépileptique globale du patient étant accrue, il peut être nécessaire de réduire la dose de l'antiépileptique associé et/ou d'augmenter plus lentement la dose de l'oxcarbazépine (voir rubrique 4.5).
Suivi thérapeutique pharmacologique
L’effet thérapeutique de l’oxcarbazépine est principalement exercé par le métabolite actif, le dérivé 10-monohydroxy (DMH) de l’oxcarbazépine (voir rubrique 5).
La surveillance systématique des concentrations plasmatiques de l’oxcarbazépine ou du DMH n’est pas justifiée. Cependant, elle peut s’avérer utile dans les situations où une altération de la clairance du DMH est attendue (voir rubrique 4.4). Dans ces situations, la dose de l'oxcarbazépine peut être ajustée (en fonction des concentrations plasmatiques déterminées 2 à 4 heures après la prise), afin de maintenir des pics de concentration plasmatique du DMH < 35 mg/l.
Adultes
Monothérapie
Dose initiale recommandée
Le traitement par l’oxcarbazépine peut être instauré avec une dose de 600 mg/jour (8-10 mg/kg/jour), répartie en deux prises.
Dose d’entretien
La dose pourra être augmentée par paliers de 600 mg/jour au maximum, à intervalles d'environ une semaine, afin d'obtenir la réponse clinique souhaitée.
Un effet thérapeutique est observé entre 600 mg/jour et 2400 mg/jour.
Des essais cliniques contrôlés en monothérapie ont montré que la dose de 1200 mg/jour est efficace chez des patients non traités par d'autres antiépileptiques. Néanmoins, une dose de 2400 mg/jour s'est révélée efficace dans les épilepsies réfractaires de patients dont le traitement par d'autres antiépileptiques a été substitué par l'oxcarbazépine en monothérapie.
Dose maximale recommandée
Chez des patients hospitalisés, la posologie a pu être augmentée jusqu'à 2400 mg/jour sur une période de 48 heures.
Traitement en association à un autre traitement antiépileptique
Dose initiale recommandée
Le traitement par l’oxcarbazépine peut être instauré avec une dose de 600 mg/jour (8-10 mg/kg/jour), répartie en deux prises.
Dose d’entretien
La dose pourra être augmentée par paliers de 600 mg/jour au maximum, à intervalles d'environ une semaine, afin d'obtenir la réponse clinique souhaitée. Un effet thérapeutique est observé entre 600 mg/jour et 2400 mg/jour.
Dose maximale recommandée
Lors d'essais cliniques contrôlés avec des traitements associés, des posologies journalières de 600 à 2400 mg se sont avérées efficaces. Cependant, la majorité des patients n'a pu tolérer la dose de 2400 mg/jour sans une réduction de la posologie des antiépileptiques associés, essentiellement en raison des effets indésirables sur le système nerveux central. Dans les études cliniques, des posologies quotidiennes supérieures à 2400 mg/jour n'ont pas été étudiées de façon systématique.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Aucune recommandation posologique particulière n’est nécessaire chez les personnes âgées, car les doses thérapeutiques sont ajustées en fonction des caractéristiques de chaque patient. Des ajustements de la posologie sont recommandés chez les personnes âgées insuffisantes rénales (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir les informations ci-dessous relatives à la posologie en cas d’insuffisance rénale). Une surveillance étroite des taux de sodium est nécessaire chez les patients exposés à un risque d’hyponatrémie (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d'altération légère à modérée de la fonction hépatique. L’oxcarbazépine n’a pas été étudiée chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère ; une surveillance est donc nécessaire chez ces patients (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
En cas d'altération de la fonction rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min), le traitement par l'oxcarbazépine doit débuter à une posologie réduite de moitié par rapport à la posologie initiale habituelle (soit 300 mg/jour) et la dose sera ensuite augmentée avec des intervalles d'au moins une semaine afin d'obtenir la réponse clinique souhaitée (voir rubrique 5.2).
L'augmentation de la posologie chez l'insuffisant rénal peut nécessiter une surveillance accrue.
Population pédiatrique
Dose initiale recommandée
En monothérapie comme en association, le traitement peut être instauré avec une dose de 8-10 mg/kg/jour, répartie en deux prises.
Dose d’entretien
Lors des essais en tant que traitement d’appoint, une dose d’entretien de 30 à 46 mg/kg/jour, atteinte en deux semaines, a été efficace et bien tolérée chez les enfants. Les effets thérapeutiques ont été observés à une dose d’entretien médiane de 30 mg/kg/jour environ.
Dose maximale recommandée
Si la situation clinique l’exige, la dose pourra être augmentée par paliers de 10 mg/kg/jour au maximum à intervalles d’environ une semaine à partir de la dose initiale, jusqu’à une dose maximale de 46 mg/kg/jour, afin d’obtenir la réponse clinique souhaitée (voir rubrique 5.2). L’oxcarbazépine est recommandée chez l'enfant à partir de 6 ans. La tolérance et l’efficacité ont été évaluées dans des études cliniques contrôlées incluant environ 230 enfants âgés de moins de 6 ans (jusqu’à 1 mois). L’oxcarbazépine n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 6 ans, compte tenu du fait que la tolérance et l’efficacité n’ont pas été suffisamment démontrées.
Toutes ces recommandations posologiques (adultes, sujets âgés, enfants) sont basées sur les doses étudiées lors des études cliniques portant sur tous les groupes d'âge. Néanmoins, des doses initiales plus faibles peuvent être envisagées si nécessaire.
Mode d’administration
Les comprimés comportent une barre de cassure et peuvent être divisés en deux pour permettre au patient de les avaler plus facilement. Cependant, le comprimé ne peut être divisé en doses égales. Chez les enfants qui ne peuvent pas avaler de comprimés ou lorsque la dose requise ne peut être administrée à l’aide de comprimés, d’autres dosages et formes pharmaceutiques sont disponibles.
L'oxcarbazépine peut être prise pendant ou en dehors des repas.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des réactions d'hypersensibilité de Classe I (immédiate) telles que des cas d'éruptions cutanées, prurit, urticaire, angiœdème et des réactions anaphylactiques ont été signalées dans la période post-commercialisation. Des cas d'anaphylaxie et d'angiœdème touchant le larynx, la glotte, les lèvres et les paupières ont été rapportés chez des patients après la première prise ou après plusieurs prises d'oxcarbazépine. Si un patient développe de telles réactions après un traitement à l'oxcarbazépine, le traitement doit être arrêté et un traitement alternatif doit être instauré.
En cas d'antécédents de réaction d'hypersensibilité à la carbamazépine, les patients doivent être avertis d'un risque potentiel similaire (ex : réactions cutanées sévères) à l'oxcarbazépine dans environ 25-30 % des cas (voir rubrique 4.8).
Des réactions d'hypersensibilité, y compris des réactions d'hypersensibilité systémiques, peuvent également survenir chez des patients sans antécédents d'hypersensibilité à la carbamazépine. Ces réactions peuvent affecter la peau, le foie, le sang, le système lymphatique ou d'autres organes, de façon isolée ou dans le contexte d'une réaction systémique (voir rubrique 4.8). En général, si des signes et symptômes évocateurs de réactions d'hypersensibilité apparaissent, le traitement par l'oxcarbazépine doit être immédiatement arrêté.
Réactions dermatologiques
Des réactions dermatologiques graves, incluant le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique (le syndrome de Lyell) et l'érythème polymorphe, ont été très rarement rapportées lors de l'utilisation de l'oxcarbazépine. Ces réactions dermatologiques graves peuvent nécessiter une hospitalisation car elles peuvent menacer le pronostic vital et très rarement s'avérer fatales. Ces cas se sont produits chez l'enfant et l'adulte. Le temps moyen d'apparition était de 19 jours. Plusieurs cas isolés de réapparition de ces réactions cutanées graves ont été signalés lors d'une reprise du traitement par l'oxcarbazépine. Si un patient développe une réaction cutanée à l'oxcarbazépine, il faudra envisager l'arrêt immédiat de l'oxcarbazépine (à moins que l'étiologie de l'éruption ne soit pas clairement liée au médicament) et la prescription d'un autre traitement antiépileptique doit être envisagée afin d'éviter l'apparition de convulsions. Le traitement par l'oxcarbazépine ne doit pas être réinstauré chez des patients qui l'ont arrêté à cause d'une réaction d'hypersensibilité (voir rubrique 4.3).
Allèle HLA-B*1502 - dans les populations chinoise Han, thaïlandaise et les autres populations asiatiques
La présence de l’allèle HLA-B*1502 chez les individus d'origine chinoise Han et thaïlandaise traités par la carbamazépine, a montré être fortement associée au risque de développement de réactions cutanées sévères connues sous le nom de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ). La structure chimique de l’oxcarbazépine est semblable à celle de la carbamazépine et il est possible que les patients présentant l’allèle HLA-B*1502 puissent aussi présenter un risque de SSJ après traitement par oxcarbazépine. Quelques données suggèrent qu'une telle association existe pour l’oxcarbazépine. La prévalence de l'HLA-B*1502 est d’environ 10 % dans des populations chinoises Han et thaïlandaises. Si possible, ces individus devraient être examinés pour cet allèle avant le traitement initial par la carbamazépine ou un médicament proche chimiquement. Si les patients de ces origines sont testés positifs pour l’allèle HLA-B*1502, l'utilisation d'oxcarbazépine ne devra être envisagée que si les bénéfices éventuels surpassent les risques encourus.
En raison de la prévalence de cet allèle dans certaines populations asiatiques (par exemple > 15 % en Philippines et en Malaisie), la recherche génétique de la présence d'HLA-B*1502 dans ces populations prédisposées doit être envisagée.
La prévalence de l’allèle HLA-B*1502 est négligeable dans les populations analysées d’origine européenne et dans les populations africaine et hispanique ainsi que dans les populations japonaise et coréenne (< 1 %).
La fréquence des allèles fait référence au pourcentage de chromosomes dans la population porteuse d’un allèle donné. Étant donné que chaque personne porte deux copies de chaque chromosome, mais que même une copie de l’allèle HLA-B*1502 peut être suffisante pour augmenter le risque de SSJ, le pourcentage de patients susceptibles d’être à risque correspond à près de deux fois la fréquence de l’allèle.
Allèle HLA-A*3101 – populations d’origine européenne et japonaise
Certaines données suggèrent que l’allèle HLA-A*3101 est associé à un risque accru de réactions médicamenteuses cutanées indésirables induites par la carbamazépine, notamment un SSJ, une NET, un syndrome DRESS (éruption médicamenteuse avec éosinophilie), ou une pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (AGEP) moins grave et un rash maculopapulaire dans les populations d’origine européenne et japonaise.
La fréquence de l’allèle HLA-A*3101 varie largement selon les populations ethniques. L’allèle HLA-A*3101 a une prévalence de 2 à 5 % dans des populations européennes et d’environ 10 % dans la population japonaise.
La présence de l’allèle HLA-A*3101 peut augmenter le risque de réactions cutanées induites par la carbamazépine (la plupart du temps moins sévères) de 5,0 % dans la population générale à 26,0 % chez les sujets d’origine européenne, tandis que l’absence de cet allèle peut réduire le risque de 5,0 % à 3,8 %.
Allèle HLA-A*3101 – Autres ascendances
La fréquence de cet allèle est estimée à moins de 5 % dans la majorité des populations australiennes, asiatiques, africaines et nord-américaines, avec certaines exceptions où elle est comprise entre 5 et 12 %. La fréquence a été estimée à plus de 15 % dans certains groupes ethniques d’Amérique du sud (Argentine et Brésil), d’Amérique du nord (amérindiens Navajos et Sioux et Indiens Seri de Sonora au Mexique) et d’Inde du sud (Tamil Nadu) et comprise entre 10 % et 15 % dans d’autres ethnies natives de ces régions.
La fréquence des allèles fait référence au pourcentage de chromosomes dans la population porteuse d’un allèle donné. Étant donné que chaque personne porte deux copies de chaque chromosome, mais que même une copie de l’allèle HLA-A*3101 peut être suffisante pour augmenter le risque de SSJ, le pourcentage de patients susceptibles d’être à risque correspond à près de deux fois la fréquence de l’allèle.
Les données sont insuffisantes pour étayer une recommandation du dépistage du HLA-A*3101 avant l’instauration d’un traitement par la carbamazépine ou par un médicament proche chimiquement.
Si des patients d’origine européenne ou japonaise sont connus comme étant positifs à l’allèle HLA-A*3101, l'utilisation de la carbamazépine ou d’un médicament proche chimiquement doit être envisagée si l’on pense que les bénéfices l’emportent sur les risques.
Limites du dépistage génétique
Les résultats du dépistage génétique ne doivent jamais remplacer une vigilance clinique et une prise en charge des patients appropriées. De nombreux patients asiatiques positifs pour HLA-B*1502 et traités par l'oxcarbazépine ne présenteront pas de SSJ/NET, tandis que des patients négatifs pour HLAB*1502, indépendamment de leur appartenance ethnique, pourront tout de même présenter un SSJ/une NET. Il en va de même pour le HLA-A*3101 concernant le risque de SSJ, de NET, de syndrome DRESS, d’AGEP ou de rash maculopapulaire. La survenue de ces réactions cutanées indésirables graves et la morbidité qui leur est associée en raison d’autres facteurs possibles, tels que la dose de médicament antiépileptique, l’observance, les traitements concomitants, les pathologies associées et le niveau de surveillance dermatologique n’ont pas été étudiées.
Informations destinées aux professionnels de santé
Si l’on recherche la présence de l’allèle HLA-B*1502, il est recommandé d’effectuer un « génotypage HLA-B*1502 » haute résolution. Le test est positif si un ou deux allèles HLA-B*1502 sont détectés et négatif si aucun allèle HLA-B*1502 n’est détecté. De même, si l’on recherche la présence de l’allèle HLA-A*3101, il est recommandé d’effectuer un « génotypage HLA-A*3101 » haute résolution. Le test est positif si un ou deux allèles HLA-A*3101 sont détectés et négatif si aucun allèle HLAA*3101 n’est détecté.
Risque d’aggravation des convulsions
Un risque d’aggravation des convulsions a été décrit avec l'oxcarbazépine. Le risque d’aggravation des convulsions est notamment observé chez les enfants, mais il existe aussi chez les adultes. En cas d’aggravation des convulsions, l'oxcarbazépine doit être arrêtée.
Hyponatrémie
Des hyponatrémies, avec des taux sériques de sodium inférieurs à 125 mmol/l, généralement asymptomatiques et n'ayant pas nécessité d'ajustement thérapeutique, ont été rapportées chez 2,7 % des patients traités par l'oxcarbazépine. L'expérience acquise au cours des études cliniques montre que la natrémie se normalise après réduction de la dose, arrêt du traitement ou mise en œuvre d'un traitement symptomatique (p. ex., restriction hydrique). En cas d'affection rénale préexistante associée à une natrémie basse (p. ex., syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique) ou chez les patients recevant de façon concomitante des traitements hyponatrémiants (p. ex., diurétiques, desmopressine) ou des AINS (p. ex., indométacine), la natrémie devra être contrôlée avant l'instauration du traitement. Par la suite, la natrémie devra être contrôlée après environ deux semaines, puis tous les mois pendant les 3 premiers mois du traitement ou selon les besoins. Ces facteurs de risque peuvent s'appliquer en particulier au sujet âgé. Chez les patients traités par l'oxcarbazépine et devant commencer un traitement hyponatrémiant, les mêmes recommandations devront s'appliquer. De façon générale, s'il apparaît des symptômes cliniques évocateurs d'hyponatrémie lors du traitement par l'oxcarbazépine (voir rubrique 4.8), le contrôle de la natrémie doit être envisagé. Dans les autres cas, le contrôle de la natrémie fait partie du bilan biologique habituel.
Un contrôle régulier du poids de tous les patients présentant une insuffisance cardiaque ou une décompensation cardiaque doit être réalisé afin de détecter la survenue d'une rétention liquidienne. En cas de rétention liquidienne ou d'aggravation de l'état cardiaque, la natrémie devra être contrôlée. Si une hyponatrémie est constatée, la restriction hydrique est une mesure thérapeutique importante. Etant donné que l'oxcarbazépine peut entraîner, très rarement, une altération de la conduction cardiaque, les patients présentant des troubles de la conduction préexistants (p. ex., bloc auriculo-ventriculaire, arythmie) devront être surveillés attentivement.
Hypothyroïdie
L’hypothyroïdie est un effet indésirable (de fréquence « indéterminée », voir rubrique 4.8) de l’oxcarbazépine. Compte tenu de l’importance des hormones thyroïdiennes dans le développement des enfants après la naissance, une surveillance de la fonction thyroïdienne est recommandée chez les patients pédiatriques pendant le traitement par l'oxcarbazépine.
Fonction hépatique
De très rares cas d'hépatites ont été rapportés dont l'évolution a été favorable dans la plupart des cas. Lorsqu'une anomalie hépatique est suspectée, un contrôle de la fonction hépatique devra être réalisé et l'interruption du traitement par l'oxcarbazépine envisagée. Il convient de se montrer prudent lors du traitement des patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Fonction rénale
Chez les patients insuffisants rénaux (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min), il convient de se montrer prudent lors du traitement par l'oxcarbazépine, en particulier en ce qui concerne la dose initiale et l’augmentation de la dose. Une surveillance de la concentration plasmatique du DMH peut être envisagée (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Effets hématologiques
De très rares cas d'agranulocytose, anémie aplasique et pancytopénie ont été observés après commercialisation chez des patients traités par de l'oxcarbazépine (voir rubrique 4.8).
L'arrêt du médicament doit être envisagé en cas d'apparition des signes importants de dépression de la moelle osseuse.
Comportement suicidaire
Des idées et des comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités avec des agents antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisés contrôlés contre placebo portant sur des antiépileptiques a également révélé l’existence d’un risque légèrement accru d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d’un risque accru pour l'oxcarbazépine. Par conséquent, les patients doivent être surveillés afin de repérer tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d'idées et de comportements suicidaires.
Contraceptifs hormonaux
Les femmes en âge de procréer doivent être averties que la prise de l'oxcarbazépine peut rendre inefficaces les contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.5). Il est recommandé d'utiliser d'autres formes de contraception, non hormonales, pendant le traitement par l'oxcarbazépine.
Alcool
La prudence est recommandée en cas de consommation d'alcool lors d'un traitement par l'oxcarbazépine car il y a risque de potentialisation des effets sédatifs.
Arrêt du traitement
Comme pour tous les médicaments antiépileptiques, le traitement par l’oxcarbazépine doit être arrêté progressivement pour diminuer le risque d’augmentation de la fréquence des crises épileptiques.
Surveillance des concentrations plasmatiques
Bien que les corrélations entre la posologie et les concentrations plasmatiques de l’oxcarbazépine et entre les concentrations plasmatiques et l’efficacité clinique ou la tolérance soient plutôt ténues, la surveillance des concentrations plasmatiques peut s’avérer utile dans les situations suivantes, afin d’exclure une mauvaise observance ou dans les situations pour lesquelles une altération de la clairance du DMH est attendue, notamment :
· altérations de la fonction rénale (voir insuffisance rénale à la rubrique 4.2) ;
· grossesse (voir rubriques 4.6 et 5) ;
· utilisation concomitante de médicaments inducteurs des enzymes hépatiques (voir rubrique 4.5).
Excipients
Ce médicament contient du lactose monohydraté. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Ce médicament contient de la laque d'aluminium jaune orangé (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'oxcarbazépine et son métabolite pharmacologiquement actif (le dérivé monohydroxy, DMH) sont des inducteurs faibles in vitro et in vivo, des isoenzymes CYP3A4 et CYP3A5 du cytochrome P450, responsables du métabolisme d’un très grand nombre de médicaments, par exemple : des immunosuppresseurs (p. ex., ciclosporine, tacrolimus), des contraceptifs oraux (voir ci-dessous) et de certains autres antiépileptiques (p. ex., carbamazépine). Cela entraîne une diminution des concentrations plasmatiques de ces médicaments (voir tableau ci-dessous résumant les résultats obtenus avec d'autres antiépileptiques).
In vitro, l'oxcarbazépine et le DMH sont des inducteurs faibles de l'UDP-glucuronyl transférase (les effets sur des enzymes spécifiques de cette classe ne sont pas connus). Par conséquent, in vivo l’oxcarbazépine et le DMH ont un faible effet inducteur sur le métabolisme des médicaments principalement éliminés par conjugaison via les UDP-glucuronyl transférases. En cas d'instauration du traitement avec l'oxcarbazépine ou en cas de changement de posologie, 2 à 3 semaines peuvent être nécessaires pour atteindre le nouveau niveau d'induction.
En cas d'interruption du traitement par l'oxcarbazépine, une diminution de la posologie du traitement associé peut être nécessaire et elle doit être décidée en fonction des signes cliniques et/ou d'un dosage plasmatique. L'induction diminue en général progressivement pendant les 2 à 3 semaines suivant l'arrêt.
Contraceptifs hormonaux : il a été établi que l'oxcarbazépine avait une influence sur les deux principes actifs d'un contraceptif oral [éthinylestradiol (EE) et lévonorgestrel (LNG)]. Les valeurs moyennes de l'ASC (aire sous la courbe) de l'EE et du LNG étaient diminuées respectivement de 48-52 % et 32-52 %. Par conséquent, un traitement par l'oxcarbazépine peut induire une inefficacité des contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.4). Une autre méthode contraceptive efficace doit être utilisée.
Inhibition enzymatique
L'oxcarbazépine et le DMH inhibent le CYP2C19. Par conséquent, des interactions peuvent survenir lors d'administration concomitante de fortes doses d'oxcarbazépine et de médicaments métabolisés par le CYP2C19 (p. ex., phénytoïne). Les concentrations plasmatiques de phénytoïne ont augmenté jusqu'à 40 %, quand l'oxcarbazépine était administrée à des doses supérieures à 1200 mg/jour (voir tableau ci-dessous résumant les résultats avec d'autres antiépileptiques). Dans ce cas, une diminution de la dose de phénytoïne peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).
Antiépileptiques
Les interactions potentielles entre l'oxcarbazépine et les autres médicaments antiépileptiques ont été évaluées dans les études cliniques. Le tableau ci-après résume l'effet de ces interactions sur les valeurs moyennes des ASC et de Cmin.
Résumé des interactions entre l'oxcarbazépine et les autres médicaments antiépileptiques
Antiépileptique administré en association
Influence de l'oxcarbazépine sur la concentration du médicament antiépileptique
Influence du médicament antiépileptique sur la concentration du DMH
Carbamazépine
Diminution de 0 - 22 % (augmentation de 30 % de l'époxyde carbamazépine)
Diminution de 40 %
Clobazam
Non étudié
Pas d'influence
Felbamate
Non étudié
Pas d'influence
Lamotrigine
Pas d’influence
Pas d'influence
Phénobarbital
Augmentation de 14 - 15 %
Diminution de 30 - 31 %
Phénytoïne
Augmentation de 0 - 40 %
Diminution de 29 - 35 %
Acide valproïque
Pas d'influence
Diminution de 0 - 18 %
Il a été montré que les puissants inducteurs des enzymes du cytochrome P450 (c'est-à-dire carbamazépine, phénytoïne et phénobarbital) diminuaient les concentrations plasmatiques de DMH (29 - 40 %) chez l'adulte ; chez l'enfant de 4 à 12 ans, la clairance du DMH augmentait d'environ 35 % en cas d'administration concomitante avec l'un des trois antiépileptiques inducteurs enzymatiques par rapport à l'administration en monothérapie. L’administration concomitante d’oxcarbazépine et de lamotrigine a été associée à un risque accru d’effets indésirables (nausées, somnolence, sensations vertigineuses et céphalées). Quand un ou plusieurs antiépileptiques sont administrés en association avec l'oxcarbazépine, une adaptation posologique minutieuse et/ou un contrôle du taux plasmatique doit être envisagé au cas par cas, principalement chez les patients pédiatriques traités de manière concomitante avec la lamotrigine.
Aucun phénomène d'auto-induction n'a été observé avec l'oxcarbazépine.
Autres interactions médicamenteuses
La cimétidine, l'érythromycine, la viloxazine, la warfarine et le dextropropoxyphène n'ont pas eu d'effet sur la pharmacocinétique du DMH.
L'interaction entre l'oxcarbazépine et les IMAO est théoriquement possible par l'analogie structurale entre l'oxcarbazépine et les antidépresseurs tricycliques.
Des patients traités par des antidépresseurs tricycliques ont été inclus dans les essais cliniques et aucune interaction cliniquement significative n'a été observée.
L'association du lithium avec l'oxcarbazépine peut augmenter la neurotoxicité.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer et mesures contraceptives
L’oxcarbazépine peut entraîner une perte de l’effet thérapeutique des contraceptifs oraux contenant de l’éthinylestradiol (EE) et du lévonorgestrel (LNG) (voir rubriques 4.4 et 4.5). Il convient de conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser une contraception hautement efficace (de préférence non hormonale ; p.ex. un dispositif intra-utérin) pendant le traitement par l’oxcarbazépine.
Grossesse
Risque lié à l'épilepsie et aux antiépileptiques en général :
Dans la population traitée, une augmentation des malformations a été observée avec les polythérapies, en particulier lorsque ces polythérapies incluaient du valproate.
Par ailleurs, un traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu parce que l'aggravation de la maladie est préjudiciable à la fois à la mère et au fœtus.
Risque lié à l'oxcarbazépine :
Il existe un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1 000 grossesses). Cependant, les données concernant le lien entre l’oxcarbazépine et des malformations congénitales sont limitées. Il n’y a pas d’augmentation de la fréquence totale de malformations avec l’oxcarbazépine comparativement à celle observée dans la population générale (2 à 3 %). Néanmoins, avec ce nombre de données, on ne peut exclure complètement un risque tératogène modéré.
Compte tenu de ces données :
· Si des femmes traitées par l’oxcarbazépine deviennent enceintes ou si elles projettent de le devenir, il conviendra de réévaluer soigneusement l’utilisation de ce produit. Des doses efficaces minimales seront administrées et une monothérapie sera de préférence utilisée au moins pendant le premier trimestre de la grossesse ;
· Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par l'oxcarbazépine ne doit pas être interrompu, l'aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au fœtus.
Surveillance et prévention :
Certains médicaments antiépileptiques peuvent contribuer au déficit en acide folique, cause possible d'anomalies fœtales. Une supplémentation en acide folique est recommandée avant et pendant la grossesse. Etant donné que l'efficacité de cette supplémentation n'est pas démontrée, un diagnostic anténatal spécifique doit être proposé même aux femmes supplémentées en acide folique.
Des données provenant d'un nombre limité de femmes montrent que les concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'oxcarbazépine, le dérivé 10-monohydroxy (DMH) peuvent diminuer progressivement pendant la grossesse. Il est recommandé de contrôler étroitement la réponse clinique chez les femmes recevant de l'oxcarbazépine pendant la grossesse pour s'assurer que le contrôle des crises est maintenu. La détermination des modifications des concentrations plasmatiques de DMH doit être envisagée. Les concentrations plasmatiques de DMH post-partum peuvent également être surveillées, en particulier si les dosages ont été augmentés durant la grossesse.
Chez le nouveau-né :
Des syndromes hémorragiques ont été rapportés chez les nouveau-nés avec les médicaments antiépileptiques inducteurs hépatiques. Par mesure de précaution, de la vitamine K1 devra être administrée de façon préventive durant les dernières semaines de la grossesse ainsi qu'au nouveau-né au moment de la naissance.
L'oxcarbazépine et son métabolite actif (DMH) sont excrétés dans le lait maternel. Un rapport de concentration lait/plasma de 0,5 a été trouvé tant pour l’oxcarbazépine que pour le DMH. Les effets sur le nouveau-né qui est exposé à l'oxcarbazépine de cette manière ne sont pas connus. Par conséquent, l'utilisation de l'oxcarbazépine n'est pas recommandée pendant l'allaitement.
Fertilité
Il n’existe pas de données relatives à la fertilité dans l’espèce humaine.
Chez les rats femelles, l’oxcarbazépine n’a pas eu d’effets sur la fertilité. Des effets mineurs sur les paramètres de la reproduction ont été observés uniquement aux doses les plus élevées de DMH.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des effets indésirables tels qu’étourdissements, somnolence, ataxie, diplopie, vision floue, troubles de la vue, hyponatrémie et baisse de la vigilance ont été rapportés avec l’oxcarbazépine (pour la liste complète des effets indésirables, voir rubrique 4.8), en particulier en début de traitement ou lors des ajustements de la dose (plus fréquemment lors de la phase d’augmentation de la dose). Les patients doivent donc se montrer prudents lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont : somnolence, céphalées, sensations vertigineuses, diplopie, nausées, vomissements et fatigue, survenant chez plus de 10 % des patients.
Le profil des effets indésirables par classe de systèmes d’organes est basé sur les effets indésirables survenus dans les études cliniques et évalués comme étant liés à l'oxcarbazépine. Sont également pris en compte les effets indésirables cliniquement significatifs observés lors d'un usage compassionnel et depuis la mise sur le marché du produit.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Estimation de la fréquence* : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Dans chaque classe de systèmes d’organes, les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence, en commençant par les plus fréquents.
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent
Leucopénie
Très rare
Thrombopénie
Fréquence indéterminée
Dépression médullaire, anémie aplasique, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie
Affections du système immunitaire
Très rare
Hypersensibilité#
Fréquence indéterminée
Réactions anaphylactiques
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée
Hypothyroïdie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Hyponatrémie
Très rare
Hyponatrémie s'accompagnant de signes et symptômes tels que convulsions, encéphalopathie, troubles de la conscience, confusion (voir aussi Affections du système nerveux pour d'autres effets indésirables), troubles visuels (par exemple vison floue), hypothyroïdie, vomissements, nausées†
Fréquence indéterminée
Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique avec des signes et symptômes de léthargie, nausées, étourdissements, diminution de l’osmolalité sérique (sang), vomissements, céphalées, état confusionnel ou d’autres signes et symptômes neurologiques
Affections psychiatriques
Fréquent
Agitation (par exemple nervosité), instabilité émotionnelle, confusion, dépression, apathie
Affections du système nerveux
Très fréquent
Somnolence, céphalées, vertiges
Fréquent
Ataxie, tremblements, nystagmus, troubles de l'attention, amnésie
Fréquence indéterminée
Troubles de l’élocution (y compris une dysarthrie) ; plus fréquents pendant la phase d’augmentation de la dose d’oxcarbazépine
Affections oculaires
Très fréquent
Diplopie
Fréquent
Vision floue, troubles oculaires
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Fréquent
Vertiges
Affections cardiaques
Très rare
Bloc auriculo-ventriculaire, arythmie
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée
Hypertension
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Vomissements, nausées
Fréquent
Diarrhée, douleur abdominale, constipation
Très rare
Pancréatite et/ou élévation des lipases et/ou amylases
Affections hépatobiliaires
Très rare
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Eruption cutanée, acné, alopécie
Peu fréquent
Urticaire
Très rare
Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (Syndrome de Lyell), angiœdème, érythème polymorphe (voir rubrique 4.4)
Fréquence indéterminée
Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éruption et éosinophilie (DRESS)**, pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (AGEP)**.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rare
Lupus érythémateux disséminé
Fréquence indéterminée
Des cas de diminution de la densité minérale osseuse, d’ostéopénie, d’ostéoporose et de fractures ont été décrits chez des patients recevant un traitement au long cours par l’oxcarbazépine. Le mécanisme selon lequel l’oxcarbazépine affecte le métabolisme osseux n’a pas été identifié.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Fatigue
Fréquent
Asthénie
Investigations
Peu fréquent
Elévation des enzymes hépatiques et des phosphatases alcalines
Fréquence indéterminée
Diminution de la T4 (sans signification clinique claire)
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Fréquence indéterminée
Chutes
* Selon classification CIOMS III des fréquences
† Très rarement une hyponatrémie cliniquement significative (sodium < 125 mmol/l) peut se développer durant l’utilisation de l’oxcarbazépine. Elle est généralement apparue pendant les 3 premiers mois du traitement par l’oxcarbazépine, quoique certains patients ont présenté une natrémie < 125 mmol/l plus d’un an après l’instauration du traitement (voir rubrique 4.4).
** Réactions indésirables médicamenteuses issues des rapports spontanés et des cas référencés dans la littérature (fréquence indéterminée) : les réactions indésirables médicamenteuses suivantes sont issues de l’expérience post-marketing avec l’oxcarbazépine rassemblée grâce à des rapports de cas et des cas signalés dans la littérature. Étant donné que ces réactions sont rapportées de manière volontaire par une population dont la taille est incertaine, il n’est pas possible d'estimer avec précision leur fréquence, c'est pourquoi elles sont classées dans la catégorie « fréquence indéterminée ».
# Hypersensibilité (incluant l’hypersensibilité systémique) caractérisée par des symptômes tels qu’éruptions cutanées, fièvre. D’autres organes ou systèmes peuvent être affectés tels que le système sanguin et lymphatique (ex : éosinophilie, thrombopénie, leucopénie, adénopathies, splénomégalie), le foie (ex : hépatite, anomalies de la fonction hépatique), les muscles et les articulations (ex : gonflement des articulations, myalgies, arthralgies), le système nerveux (ex : encéphalopathie hépatique), les reins (ex : insuffisance rénale, néphrite interstitielle, protéinurie), les poumons (ex : œdème pulmonaire, asthme, bronchospasme, pneumopathie interstitielle, dyspnée), angiœdème.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Des cas isolés de surdosage ont été rapportés. La dose maximale absorbée était d'environ 48000 mg.
Signes et symptômes
Troubles électrolytiques : hyponatrémie.
Affections oculaires : diplopie, myosis, vision trouble.
Affections gastro-intestinales : nausées, vomissements, hyperkinésie.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration : fatigue.
Investigations : dépression respiratoire, allongement de l’intervalle QTc.
Affections du système nerveux : somnolence, étourdissements, ataxie et nystagmus, tremblements, troubles de la coordination (coordination anormale), convulsions, céphalées, coma, perte de connaissance, dyskinésie.
Affections psychiatriques : agressivité, agitation, confusion mentale.
Affections vasculaires : hypotension.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : dyspnée.
Prise en charge
Il n’existe pas d’antidote spécifique. Il faut instaurer un traitement symptomatique et mettre en œuvre les mesures qui s’imposent. Il faut envisager d’éliminer le médicament par lavage gastrique et/ou de l’inactiver par l’administration de charbon activé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptiques, code ATC : N03AF02.
Effets pharmacodynamiques
L'activité pharmacologique de l'oxcarbazépine s’exerce essentiellement par le métabolite (DMH) (voir rubrique 5.2). On suppose que le mécanisme d'action de l'oxcarbazépine et du DMH repose essentiellement sur un blocage des canaux sodiques voltage-dépendant, ce qui a pour effet de stabiliser les membranes neuronales hyperexcitées, d'inhiber les décharges neuronales répétitives et de diminuer la propagation des influx synaptiques. Il est possible qu'une augmentation de la conductance du potassium et une modulation des canaux calciques voltage-dépendant activés contribuent également aux effets anticonvulsivants de ces médicaments. Il n'a pas été observé d'interactions significatives avec les neurotransmetteurs cérébraux ou les sites des récepteurs modulateurs.
L'oxcarbazépine et son métabolite actif (DMH) sont des antiépileptiques puissants et efficaces chez l'animal. Il a été montré qu'ils protégeaient les rongeurs contre les crises tonico-cloniques généralisées et, à moindre degré, contre les crises cloniques. Chez le singe Rhésus porteur d'implants en aluminium, ces substances actives abolissent ou réduisent la fréquence des crises partielles récurrentes chroniques. Chez des souris et rats traités quotidiennement pendant respectivement 5 jours ou 4 semaines par l'oxcarbazépine ou le DMH, il n'a pas été constaté de signe d'accoutumance (c'est-à-dire d'atténuation de l'effet anticonvulsivant) sur les crises tonico-cloniques.
Une étude post-commercialisation observationnelle, prospective, en ouvert, multicentrique, non comparative, de 24 semaines a été réalisée en Inde. Sur une population d’étude de 816 patients, 256 patients pédiatriques (âgés de 1 mois à 19 ans) présentant des crises tonico-cloniques généralisées (secondaires ou primaires) ont été traités par oxcarbazépine en monothérapie. La dose initiale d’oxcarbazépine pour tous les patients âgés de plus de 6 ans était de 8–10 mg/kg/jour, administrée en 2 doses fractionnées. Chez les 27 sujets âgés de 1 mois à 6 ans, l’intervalle de doses était de 4,62–27,27 mg/kg/jour pour la dose initiale et de 4,29–30,00 mg/kg/jour pour la dose d’entretien. La réduction de la fréquence des crises entre l’inclusion et la semaine 24 constituait le critère d'évaluation principal. Dans le groupe d’âge de 1 mois à 6 ans (n = 27), le nombre de crises est passé de 1 [intervalle] [1–12] à 0 [0–2], dans le groupe d'âge de 7 ans à 12 ans (n = 77), la fréquence est passée de 1 [1–22] à 0 [0–1] et dans le groupe d’âge de 13 à 19 ans (n = 152), la fréquence est passée de 1 [1–32] à 0 [0–3]. Aucun problème de sécurité spécifique n’a été identifié au sein de la population pédiatrique. Les données étayant le rapport bénéfice/risque concernant les enfants âgés de moins de 6 ans se sont révélées non concluantes (voir rubrique 4.2). Au vu des données issues des essais contrôlés randomisés, l’utilisation de l’oxcarbazépine n’est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 6 ans, étant donné que la sécurité et l’efficacité n’ont pas été correctement démontrées (voir rubrique 4.2).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, l'oxcarbazépine est complètement absorbée et largement transformée en son métabolite pharmacologiquement actif (DMH).
Après administration d'une dose unique de 600 mg d'oxcarbazépine à des volontaires sains de sexe masculin, à jeun, la valeur moyenne de la Cmax du DMH était de 34 µmol/l, avec une valeur médiane correspondante de Tmax de 4,5 heures.
Lors d'une étude chez l'homme évaluant le bilan global après administration d'oxcarbazépine radiomarquée, 2 % seulement de la radioactivité plasmatique totale correspondaient à de l'oxcarbazépine inchangée, environ 70 % correspondaient à du DMH et le reste à des métabolites secondaires mineurs rapidement éliminés.
Comme les aliments n'affectent ni la vitesse ni le taux d'absorption, l'oxcarbazépine peut être prise avec ou sans aliments.
Distribution
Le volume apparent de distribution du DMH est de 49 litres.
Environ 40 % du DMH sont liés aux protéines sériques, principalement l'albumine. Dans la fourchette thérapeutique pertinente, le taux de liaison s'est avéré indépendant de la concentration sérique. Ni l'oxcarbazépine ni le DMH ne se fixent à l'alpha-1-glycoprotéine acide.
L'oxcarbazépine et son métabolite actif (DMH) traversent le placenta. Dans un cas, les concentrations plasmatiques de DMH étaient comparables chez le nouveau-né et chez la mère.
Biotransformation
L'oxcarbazépine est rapidement réduite par des enzymes cytosoliques hépatiques en DMH qui est le principal responsable de l'effet pharmacologique de l'oxcarbazépine. Le DMH est lui-même métabolisé par conjugaison à l'acide glucuronique. Une faible quantité (4 % de la dose) est oxydée en un métabolite pharmacologique inactif (dérivé 10, 11-dihydroxy, DDH).
Élimination
L'oxcarbazépine est éliminée de l'organisme essentiellement sous la forme de métabolites qui sont principalement excrétés par voie rénale. Plus de 95 % de la dose sont retrouvés dans les urines, avec moins de 1 % sous forme d'oxcarbazépine inchangée. L'excrétion fécale représente moins de 4 % de la dose administrée.
Environ 80 % de la dose sont excrétés dans les urines soit sous forme de glucuronides du DMH (49 %), soit sous forme de DMH inchangé (27 %), tandis que le DDH inactif représente environ 3 % et que des conjugués d'oxcarbazépine représentent 13 % de la dose.
L'oxcarbazépine est rapidement éliminée du plasma avec une demi-vie apparente comprise entre 1,3 et 2,3 heures. En revanche, la demi-vie plasmatique apparente du DMH est en moyenne de 9,3 ± 1,8 heures.
Relation proportionnelle avec la dose
L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques du DMH est atteint en 2 à 3 jours lorsque l'oxcarbazépine est administrée deux fois par jour. A l'état d'équilibre, pour des doses allant de 300 à 2400 mg/jour, la pharmacocinétique du DMH est linéaire et proportionnelle à la dose.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique et le métabolisme de l'oxcarbazépine et du DMH ont été étudiés chez des volontaires sains et des patients présentant des troubles hépatiques, après une prise orale unique de 900 mg. La pharmacocinétique de l'oxcarbazépine et du DMH n'a pas été modifiée par une altération légère à modérée de la fonction hépatique. L'oxcarbazépine n'a pas été étudiée chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance rénale
Il existe une relation linéaire entre la clairance de la créatinine et la clairance rénale du DMH. Quand on administre une dose unique de 300 mg d'oxcarbazépine à des patients dont la fonction rénale est altérée (clairance de la créatinine < 30 mL/min), la demi-vie d'élimination du DMH est prolongée de 60-90 % (16 à 19 heures) avec un doublement de l'ASC par comparaison avec des adultes ayant une fonction rénale normale (10 heures).
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de l'oxcarbazépine a été étudiée dans des essais cliniques chez des patients pédiatriques recevant de l'oxcarbazépine à une dose comprise entre 10-60 mg/kg/jour. La clairance rénale du DMH normalisée par le poids corporel diminue au fur et à mesure que l'âge et le poids augmentent et s'approchent des valeurs de l'âge adulte. La clairance moyenne du DMH normalisée par le poids corporel chez l'enfant entre 4 et 12 ans est environ 40 % supérieure à celle de l'adulte. Par conséquent, l'exposition au DMH attendue chez des enfants dans cette tranche d'âge traités avec une dose similaire ajustée suivant le poids est 2/3 de celle des adultes. Pour les patients âgés de 13 ans ou plus, avec l'augmentation du poids, la clairance attendue du DMH normalisée par le poids est celle de l'adulte.
Grossesse
Les données d’un nombre limité de femmes montrent que les concentrations plasmatiques du DMH, peuvent diminuer graduellement pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).
Sujets âgés
Après l'administration de doses uniques (300 mg) et multiples (600 mg par jour) d'oxcarbazépine à des volontaires âgés (60 - 82 ans), les concentrations plasmatiques maximales et l’ASC du DMH étaient 30 % -60 % plus élevées que chez des volontaires plus jeunes (18-32 ans). Une comparaison entre volontaires jeunes et âgés sur le plan de la clairance de la créatinine montre que la différence s'explique par une diminution de la clairance de la créatinine liée au vieillissement. Les doses thérapeutiques étant ajustées au cas par cas, des recommandations posologiques particulières ne sont pas nécessaires.
Sexe
Aucune différence pharmacocinétique liée au sexe n'a été observée chez l'enfant, l'adulte ou les patients âgés.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des signes de néphrotoxicité ont été observés dans des études de toxicité après administration de doses répétées chez le rat, mais pas chez le chien ou la souris.
Immunotoxicité
Les études de l'effet immunostimulant menées chez la souris ont montré que le DMH (et à un moindre degré l'oxcarbazépine) pourrait induire une hypersensibilité retardée.
Mutagénicité
L’oxcarbazépine a augmenté la fréquence des mutations dans un test d’Ames in vitro en l’absence d’activation métabolique pour l’une des cinq souches bactériennes. L’oxcarbazépine et le DMH ont entraîné des augmentations des aberrations chromosomiques et/ou de la polyploïdie dans le test réalisé sur des cellules ovariennes de hamster chinois in vitro en l’absence d’activation métabolique. Le DMH a été négatif dans le test d’Ames et aucune activité mutagène ou clastogène n’a été retrouvée avec l’oxcarbazépine ou le DMH dans des cellules de hamster chinois V79 in vitro. Ni l’oxcarbazépine ni le DMH n’ont montré d’effets clastogènes ou aneugènes (formation de micronoyaux) lors d’un essai in vivo sur la moelle osseuse de rat.
Toxicité sur la reproduction
Chez des rats mâles et femelles, la fertilité n’a pas été affectée par l’oxcarbazépine à des doses orales atteignant 150 mg/kg/jour, pour lesquelles il n’y a aucune marge de sécurité. Une perturbation du cycle estral et une diminution du nombre de corps jaunes, d’implantations et d’embryons vivants ont été observées chez des femelles pour le DMH à des doses comparables à celles utilisées en clinique (voir rubrique 4.6).
Les études conventionnelles de reproduction chez les rongeurs et lapins ont mis en évidence des effets tels que des augmentations de l’incidence de la mortalité embryo-fœtale et/ou un retard de croissance anténatal et/ou post-natal de la portée à des doses maternotoxiques. Une augmentation des malformations fœtales chez le rat a été observée dans l’une des huit études de toxicité embryo-fœtale ayant été menées avec l’oxcarbazépine ou le DMH, à des doses ayant également entraîné une toxicité maternelle (voir rubrique 4.6).
Carcinogénicité
Dans les études de carcinogénicité, il a été observé des tumeurs hépatiques (rats et souris), des tumeurs testiculaires et des tumeurs à cellules granuleuses dans le tractus génital des femelles (rats) chez les animaux traités. La survenue des tumeurs hépatiques était plus probablement une conséquence de l'induction des enzymes microsomiales hépatiques, un phénomène inductif, qui bien que ne pouvant être exclu, n'est que faible ou absent chez les patients traités par l'oxcarbazépine. Les tumeurs testiculaires peuvent avoir été induites par des concentrations élevées d'hormone lutéïnisante. En raison de l'absence d'une telle augmentation chez l'humain, ces tumeurs sont considérées comme dénuées de signification clinique. Une étude de carcinogénicité menée chez le rat avec le DMH a montré une augmentation dose-dépendante de l’incidence de tumeurs à cellules granuleuses dans le tractus génital des femelles (col et vagin). Ces effets se sont produits à des taux d'exposition comparables à l’exposition clinique anticipée. Le mécanisme de formation de ces tumeurs n'a pas été complètement élucidé, mais il pourrait être lié à l’augmentation des taux d’estradiol spécifique au rat. La pertinence clinique de ces tumeurs n’est pas clairement établie.
Lactose monohydraté, amidon de maïs, crospovidone, povidone K30, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (Type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé
Hypromellose, macrogol 6000, macrogol 400, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), laque d'aluminium jaune orangé (E110).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes transparentes en PVC/PVDC/Aluminium
Plaquettes de 1, 30, 50, 56, 100, 200 et 500 comprimés pelliculés. Conditionnement hospitalier : 50 et 500 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 396 761 3 5 : 1 comprimé pelliculé sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 396 763 6 4 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 396 764 2 5 : 56 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 396 766 5 4 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 396 767 1 5 : 200 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 398 675 7 1 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 575 827 9 1 : 500 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 04/09/2019
OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
Oxcarbazépine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : N03AF02
Qu’est-ce que OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
La substance active d’OXCARBAZEPINE TEVA est l’oxcarbazépine.
L’oxcarbazépine fait partie d’un groupe de médicaments appelé anticonvulsivants ou antiépileptiques.
Dans quels cas OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé est-il utilisé
Les médicaments comme OXCARBAZEPINE TEVA sont des traitements usuels de l’épilepsie.
L’épilepsie est un trouble du cerveau entraînant la survenue de crises d’épilepsie et de convulsions répétées. Les crises épileptiques apparaissent en raison d’une anomalie transitoire de l’activité électrique du cerveau. Normalement, les cellules du cerveau coordonnent notamment les mouvements du corps en émettant des signaux par les nerfs des muscles d’une façon organisée, ordonnée. Dans l’épilepsie, les cellules du cerveau émettent trop de signaux d’une façon désordonnée pouvant entraîner par exemple une activité musculaire non coordonnée appelée crise épileptique.
OXCARBAZEPINE TEVA est utilisé pour traiter les crises épileptiques partielles avec ou sans crises tonico-cloniques secondairement généralisées. Les crises épileptiques partielles impliquent une zone limitée du cerveau, mais peuvent s’étendre à la totalité du cerveau entraînant une crise tonico-clonique généralisée. Il existe deux types de crises épileptiques partielles : simple et complexe. Dans les crises partielles simples, le patient reste conscient alors que dans les crises partielles complexes, la conscience du patient est altérée.
OXCARBAZEPINE TEVA agit en maintenant sous contrôle les cellules nerveuses « hyperexcitables » du cerveau. Cela supprime ou réduit la fréquence de telles crises.
OXCARBAZEPINE TEVA peut être utilisé seul ou en association avec d’autres médicaments antiépileptiques.
Généralement, le médecin essayera de trouver le médicament qui agit le mieux pour vous ou pour votre enfant. Toutefois, en cas d’épilepsie plus sévère, une association de deux ou plusieurs médicaments peut être nécessaire pour contrôler les crises épileptiques.
OXCARBAZEPINE TEVA est utilisé chez l’adulte et l’enfant à partir de 6 ans.
Respectez scrupuleusement toutes les instructions de votre médecin. Elles peuvent être différentes des informations générales contenues dans cette notice.
Surveillance pendant le traitement par OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
Avant et pendant le traitement par OXCARBAZEPINE TEVA, votre médecin pourra demander des analyses de sang afin de déterminer la dose qui vous convient. Votre médecin vous précisera quand ces analyses doivent avoir lieu.
Ne prenez jamais OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique à l'oxcarbazépine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ou si vous êtes allergique à l'eslicarbazepine.
Si vous êtes dans ce cas, parlez-en à votre médecin avant de prendre OXCARBAZEPINE TEVA. Si vous pensez être allergique, demandez conseil à votre médecin.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé.
· Si vous avez déjà eu une sensibilité inhabituelle (éruption cutanée ou autre signe d’allergie) à la carbamazépine ou à tout autre médicament. Si vous êtes allergique à la carbamazépine, la probabilité de développer une réaction allergique à l'oxcarbazépine est approximativement d'1 sur 4 (25 %).
· Si vous avez une maladie du rein.
· Si vous avez une maladie grave du foie.
· Si vous prenez des diurétiques (médicament utilisés pour aider les reins à éliminer les sels et l’eau en augmentant la quantité d’urine produite).
· Si vous avez une maladie cardiaque, un essoufflement et/ou un gonflement des pieds ou des jambes dû à une rétention de liquides.
· si les tests sanguins montrent que votre taux sanguin de sodium est bas (voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).
· Si vous êtes une femme et que vous utilisez un moyen de contraception hormonale tel que la « pilule anticonceptionnelle », l’oxcarbazépine risque de stopper l’action de votre contraceptif. Pendant votre traitement par OXCARBAZEPINE TEVA, utilisez une méthode contraceptive différente ou supplémentaire (non-hormonale) afin d’éviter une grossesse non désirée. Si vous avez des saignements vaginaux irréguliers ou des pertes vaginales légères, parlez-en immédiatement à votre médecin. Pour toute question à ce sujet, consultez votre médecin ou un professionnel de la santé.
Le risque de réactions cutanées graves chez les patients d'origine chinoise Han ou thaïlandaise, associées à la carbamazépine ou à des composés chimiquement apparentés, peut être évalué grâce à un échantillon de sang prélevé chez ces patients. Votre médecin vous dira si ce test est nécessaire chez vous avant que vous ne débutiez le traitement par oxcarbazépine.
Si vous développez l’un des symptômes suivants après avoir commencé le traitement par OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé, consultez immédiatement votre médecin ou allez aux urgences de l’hôpital le plus proche :
· Si vous présentez une réaction allergique après avoir commencé le traitement par OXCARBAZEPINE TEVA. Les symptômes comprennent un gonflement des lèvres, des paupières, du visage, de la gorge, de la bouche ou des difficultés respiratoires soudaines, une fièvre accompagnée de gonflement des ganglions, une éruption cutanée ou des cloques sur la peau.
· Si vous constatez des symptômes d’hépatite, tels qu’une jaunisse (coloration jaune de la peau ou du blanc des yeux).
· Si la fréquence des convulsions augmente. Cela est particulièrement important chez les enfants, mais peut se produire également chez les adultes.
· Si vous constatez des symptômes suggérant une affection du sang, tels qu’une fatigue, un essoufflement lors d’un exercice, un teint pâle, des maux de tête, des frissons, des sensations vertigineuses, des infections fréquentes avec fièvre, un mal de gorge, des ulcérations dans la bouche, des saignements ou des bleus apparaissant plus facilement que d’habitude, des saignements de nez, des plaques rougeâtres à violacées ou des taches inexpliquées sur la peau.
· Un faible nombre de personnes traitées par des antiépileptiques tels qu’OXCARBAZEPINE TEVA ont eu des pensées d’automutilation ou de suicide. A tout moment, si vous avez de telles pensées, contactez immédiatement votre médecin.
· Si vous avez un rythme cardiaque (pouls) rapide ou inhabituellement lent.
Enfants et adolescents
Chez les enfants, votre médecin peut recommander une surveillance de la fonction thyroïdienne avant et pendant le traitement.
Autres médicaments et OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Cela s’applique en particulier aux :
· Contraceptifs hormonaux, tels que la pilule (voir « Avertissements et précautions »).
· Autres antiépileptiques, tels que la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne et la lamotrigine.
· Médicaments qui diminuent la concentration sanguine en sodium, comme les diurétiques (utilisés pour aider les reins à éliminer les sels et l’eau en augmentant la quantité d’urine produite), la desmopressine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’indométacine.
· Lithium et inhibiteurs de la monoamine-oxydase (médicaments utilisés pour traiter les troubles de l’humeur et certains types de dépression).
· Médicaments qui contrôlent le système immunitaire du corps, tels que la ciclosporine et le tacrolimus.
OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool
OXCARBAZEPINE TEVA peut être pris au cours ou en dehors des repas.
L’alcool peut augmenter les effets sédatifs d’OXCARBAZEPINE TEVA. Evitez l’alcool autant que possible et demandez conseil à votre médecin.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Il est important de contrôler les crises épileptiques pendant la grossesse. Cependant, il peut y avoir un risque pour votre bébé si vous prenez des antiépileptiques pendant la grossesse. Votre médecin vous expliquera les bénéfices et les risques potentiels du traitement et vous aidera à décider si vous allez prendre ou non OXCARBAZEPINE TEVA.
N’arrêtez pas votre traitement par OXCARBAZEPINE TEVA pendant la grossesse sans avoir d’abord consulté votre médecin.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament pendant la grossesse.
Allaitement
Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez OXCARBAZEPINE TEVA. La substance active d’OXCARBAZEPINE TEVA passe dans le lait maternel. Cela peut entraîner des effets indésirables pour les bébés qui sont allaités. Si vous allaitez, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
OXCARBAZEPINE TEVA peut entraîner une somnolence ou des étourdissements, une vision trouble ou double, une perte de coordination musculaire ou une baisse de la vigilance, notamment en début de traitement ou lors de l’augmentation de la dose.
Il est important de consulter votre médecin pour savoir si vous pouvez conduire une voiture ou utiliser des machines pendant que vous prenez ce médicament.
OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé contient du lactose, de la laque d’aluminium jaune orangé (E110) et du sodium
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient de la laque d'aluminium jaune orangé (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Quantité à prendre
Posologie pour les adultes
· La dose initiale recommandée d’OXCARBAZEPINE TEVA chez les adultes (incluant les personnes âgées) est de 600 mg par jour.
· Prenez un comprimé à 300 mg deux fois par jour ou deux comprimés à 150 mg deux fois par jour.
· Votre médecin pourra augmenter la dose graduellement afin de trouver la meilleure posologie qui vous convienne. Les meilleurs résultats sont généralement atteints à des doses comprises entre 600 et 2400 mg par jour.
· Si vous prenez un autre antiépileptique, la posologie reste la même.
· Si vous avez une maladie rénale (avec insuffisance rénale), la dose initiale est la moitié de la dose initiale habituelle.
· Si vous avez une maladie grave du foie, votre médecin pourra ajuster votre posologie.
Utilisation chez les enfants
OXCARBAZEPINE TEVA peut être pris par les enfants à partir de 6 ans.
La posologie chez l’enfant dépend de son poids
· La dose initiale recommandée est de 8 à 10 milligrammes par kilogramme de poids corporel par jour, répartie en deux doses égales. Par exemple, un enfant de 30 kg commencera son traitement par un comprimé à 150 mg deux fois par jour.
Votre médecin pourra augmenter la dose graduellement afin de trouver la meilleure posologie pour votre enfant. Les meilleurs résultats sont généralement atteints à une dose de 30 milligrammes par kilogramme de poids corporel par jour. La dose maximum pour un enfant est de 46 milligrammes par kilogramme de poids corporel par jour.
Comment prendre OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
· Avalez les comprimés avec un peu d’eau.
· Si nécessaire, les comprimés peuvent être cassés en deux afin d’être avalés plus facilement. Ne cassez pas les comprimés pour ne prendre que la moitié de la dose. La barre de cassure n’est pas destinée à diviser le comprimé en deux demi-doses égales.
· Pour les petits enfants qui ne peuvent pas avaler les comprimés ou qui ne peuvent pas prendre la dose nécessaire sous forme de comprimés, d’autres formes pharmaceutiques de l’oxcarbazépine sont disponibles.
Quand et pendant combien de temps prendre OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
Prenez OXCARBAZEPINE TEVA deux fois par jour, tous les jours, à peu près au même moment de la journée, sauf si le médecin vous l’a indiqué autrement. Cela aura le meilleur effet sur le contrôle de l’épilepsie. Cela vous aidera aussi à vous rappeler à quel moment vous devez prendre vos comprimés.
Votre médecin vous dira quelle sera la durée de votre traitement ou de celui de votre enfant. La longueur du traitement dépendra du type de vos crises épileptiques ou de celles de votre enfant. Un traitement peut être nécessaire pendant plusieurs années pour contrôler les crises épileptiques. Ne modifiez pas la dose ou n’arrêtez pas le traitement sans en parler à votre médecin.
Si vous avez pris plus d’OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :
Si vous avez pris plus de comprimés que ce que votre médecin vous a prescrit, contactez immédiatement les urgences de l’hôpital le plus proche ou votre médecin. Les symptômes d’un surdosage avec OXCARBAZEPINE TEVA peuvent comprendre : somnolence, sensations vertigineuses, nausées, vomissements, augmentation des mouvements incontrôlés, léthargie, confusion, contraction musculaire ou aggravation significative des convulsions, problèmes de coordination et/ou mouvement involontaire des yeux.
Si vous oubliez de prendre OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé :
Si vous avez des doutes ou si vous avez oublié de prendre plusieurs doses, prenez contact avec votre médecin.
Si vous arrêtez de prendre OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé :
N'arrêtez pas de prendre votre médicament à moins que votre médecin ne vous ait dit de le faire.
Afin d’éviter une aggravation soudaine de vos crises, n’arrêtez jamais brutalement la prise de votre médicament.
Si votre traitement est arrêté, cela doit se faire progressivement comme indiqué par votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Certains effets indésirables peuvent être graves : cherchez immédiatement une aide médicale.
Les symptômes décrits ci-dessous sont les signes d’effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) mais pouvant être graves et nécessiter un traitement médical d’urgence.
· Gonflement des lèvres, des paupières, du visage, de la gorge ou de la bouche, s’accompagnant de difficultés pour respirer, parler ou avaler (signes de réactions anaphylactiques et d’angiœdème) ou autres signes d’hypersensibilité tels que éruption cutanée, fièvre et douleurs dans les muscles et les articulations.
· Apparition de cloques graves sur la peau et/ou les muqueuses des lèvres, des yeux, de la bouche, des voies nasales ou des voies génitales (signes d’une réaction allergique grave y compris le syndrome de Lyell, le syndrome de Stevens-Johnson et l’érythème polymorphe).
· Fatigue, essoufflement lors de l’exercice, teint pâle, maux de tête, frissons, sensations vertigineuses, infections fréquentes avec fièvre, mal de gorge, ulcérations dans la bouche, saignements ou bleus apparaissant plus facilement que d’habitude, saignement de nez, plaques rougeâtres à violacées ou taches inexpliquées sur la peau (signes d’une diminution du nombre des plaquettes du sang ou du nombre de cellules sanguines).
· Eruptions cutanées de taches rouges principalement sur le visage pouvant s’accompagner de fatigue, fièvre, nausées ou perte d’appétit (signes de lupus érythémateux disséminé).
· Léthargie, confusion, contraction musculaire ou aggravation significative des convulsions (symptômes possibles d’un faible taux de sodium dans le sang) (voir « Avertissements et précautions »).
· Symptômes ressemblant à la grippe accompagnés de jaunisse (coloration jaune de la peau ou du blanc des yeux) (signes d’hépatite).
· Douleur intense dans la partie supérieure de l’estomac, vomissements, perte d’appétit (signes d’inflammation du pancréas).
· Prise de poids, fatigue, perte de cheveux, faiblesse des muscles, avoir froid (signe d’une activité insuffisante de la thyroïde).
Consultez immédiatement votre médecin ou allez aux urgences de l’hôpital le plus proche si vous avez l’un des effets indésirables mentionnés ci-dessus. Le médecin décidera si OXCARBAZEPINE TEVA doit être arrêté immédiatement et décidera de la suite du traitement.
Autres effets indésirables : consultez votre médecin le plus rapidement possible
Très fréquent : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10
· Fatigue, maux de tête, sensations vertigineuses, somnolence, nausées, vomissements, vision double.
Fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10
· Faible taux de sodium dans le sang, tremblements, troubles de la coordination, mouvements involontaires des yeux, anxiété et nervosité, dépression, sautes d’humeur, éruptions cutanées.
· Faiblesse, trouble de la mémoire et de la concentration, apathie, agitation, confusion, vision floue, troubles visuels, constipation, diarrhée, maux de ventre, acné, chute de cheveux, troubles de l’équilibre.
Peu fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
· Faible taux de globules blancs.
· Urticaire. Vous pouvez aussi avoir une augmentation du taux des enzymes du foie pendant que vous prenez OXCARBAZEPINE TEVA.
Très rare : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000
· Battements cardiaques irréguliers ou rythme cardiaque très rapide ou lent.
Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles
· Troubles de l’élocution.
· Tension artérielle élevée, chutes.
Consultez votre médecin le plus rapidement possible si vous avez l’un des effets indésirables mentionnés ci-dessus. Ils peuvent nécessiter une attention médicale.
Ce sont généralement des effets indésirables légers à modérés liés à l’OXCARBAZEPINE TEVA. La plupart de ces effets sont transitoires et diminuent généralement avec le temps.
Des troubles osseux dont des ostéopénies, des ostéoporoses (amincissement des os) et des fractures ont été rapportés. Parlez à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes traités depuis longtemps par antiépileptique, avez des antécédents d’ostéoporose ou prenez des stéroïdes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est :
Oxcarbazépine ................................................................................................................... 300 mg
Pour un comprimé pelliculé.
· Les autres composants sont :
Noyau du comprimé :
Lactose monohydraté, amidon de maïs, crospovidone, povidone K30, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique (Type A), silice colloïdale anhydre et stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé :
Hypromellose, macrogol 6000, macrogol 400, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), laque d'aluminium jaune orangé (E110).
Qu’est-ce que OXCARBAZEPINE TEVA 300 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé ovale jaune à jaune foncé, comportant une barre de cassure sur chaque face, gravé de part et d'autre de la cassure « 9 » et « 3 » sur une face, « 72 » et « 82 » sur l'autre.
La barre de cassure n’est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.
Boîte de 1, 30, 50, 56, 100, 200 ou 500 comprimés pelliculés. Conditionnement hospitalier : 50 et 500 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
BRAMPTON ROAD
HAMPDEN PARK
EASTBOURNE
EAST SUSSEX, BN22 9AG
ROYAUME-UNI
OU
PHARMACHEMIE B.V.
SWENSWEG 5
POSTBUS 552
2003 RN HAARLEM
PAYS-BAS
OU
MERCKLE GMBH
Ludwig-Merckle-Strasse 3
89143 Blaubeuren
allemagne
OU
TEVA PHARMACEUTICAL WORKS PRIVATE LIMITED COMPANY
PALLAGI UT 13
4042 DEBRECEN
HONGRIE
OU
TEVA PHARMACEUTICAL WORKS PRIVATE LIMITED COMPANY
TANCSICS MIHALY UT
82 H-2100 GODOLLO
HONGRIE
OU
TEVA CZECH INDUSTRIES, S.R.O.
OSTRAVSKA 29
C.P. 305
747 70 OPAVA - KOMAROV
REPUBLIQUE TCHEQUE
OU
BALKANPHARMA DUPNITSA AD
3 SAMOKOVSKO SHOSSE STR.
DUPNITSA 2600
BULGARIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).