ORALAIR 300 IR
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 18/03/2010
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : STALLERGENES
Les compositions de ORALAIR 300 IR
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | EXTRAIT ALLERGÉNIQUE DE POLLEN DE FLOUVE ODORANTE | 26053 | qsp 300 IR | SA |
Comprimé | EXTRAIT ALLERGÉNIQUE DE POLLEN DE PÂTURIN DES PRÉS | 53541 | qsp 300 IR | SA |
Comprimé | EXTRAIT ALLERGÉNIQUE DE POLLEN D'IVRAIE VIVACE | 73676 | qsp 300 IR | SA |
Comprimé | EXTRAIT ALLERGÉNIQUE DE POLLEN DE FLÉOLE DES PRÉS | 89185 | qsp 300 IR | SA |
Comprimé | DACTYLE AGGLOMÉRÉ (EXTRAIT ALLERGÉNIQUE DE POLLEN DE) | 95952 | qsp 300 IR | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3689522
- Code CIP3 : 3400936895225
- Prix : 62,40 €
- Date de commercialisation : 27/11/2012
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 15%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 04/05/2016
ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux
Traitement d’entretien
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Extrait allergénique de pollens des graminées suivantes : dactyle aggloméré (Dactylis glomerata L.), flouve odorante (Anthoxanthum odoratum L.), ivraie vivace (Lolium perenne L.), pâturin des prés (Poa pratensis L.) et fléole des prés (Phleum pratense L.) ................................................................................... 300 IR* par comprimé sublingual.
* IR (Indice de Réactivité) :
L'unité IR a été définie pour mesurer l'allergénicité d'un extrait allergénique. Un extrait allergénique titre 100 IR/mL lorsque, utilisé en prick-test à l'aide d'une lancette standardisée (Stallerpoint®), il provoque une papule d'un diamètre de 7 mm (moyenne géométrique) chez 30 sujets sensibilisés a cet allergène. La réactivité cutanée de ces sujets est simultanément démontrée par la positivité d'un prick-test au phosphate de codéine à 9 % ou d'histamine à 10 mg/mL. L’unité IR de Stallergenes n'est pas comparable aux unités utilisées par d'autres fabricants d'allergènes.
Excipient à effet notoire : lactose monohydraté
Un comprimé sublingual de 300 IR contient 81,8 à 83,1 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Les comprimés de 300 IR sont légèrement tachetés blancs à beiges avec « 300 » gravé sur les deux faces.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
La première prise du comprimé ORALAIR doit être effectuée sous surveillance médicale pendant 30 minutes.
Posologie
La thérapie se compose d'un traitement d'initiation (incluant une augmentation progressive de la dose sur une durée de 3 jours) et d'un traitement d'entretien.
La boîte d’ORALAIR destinée au traitement en phase d'initiation contient les médicaments pour le premier mois de traitement incluant des comprimés ORALAIR 100 IR et ORALAIR 300 IR en 2 plaquettes différentes :
Jour 1
1 x 100 IR comprimé
Jour 2
2 x 100 IR comprimés
Jour 3
1 x 300 IR comprimé
Jour 4
1 x 300 IR comprimé
Jour 5
1 x 300 IR comprimé
.
.
Jour 30
1 x 300 IR comprimé
La boîte d’ORALAIR destinée au traitement d'entretien ne contient que des comprimés ORALAIR 300 IR et sera utilisée à partir du 2e mois en poursuivant par un comprimé sublingual ORALAIR 300 IR par jour. Cette posologie sera maintenue jusqu'à la fin de la saison pollinique.
Le traitement doit être initié environ 4 mois avant le début estimé de la saison pollinique et poursuivi jusqu’à la fin de la saison pollinique.
Lorsqu'il n'y a pas d'amélioration significative des symptômes au cours de la première saison pollinique, la poursuite du traitement n'est pas justifiée.
Généralement, si le traitement est interrompu moins de 7 jours, il peut être poursuivi. En cas d’interruption du traitement pendant une durée supérieure à 7 jours, il est recommandé de poursuivre le traitement sous surveillance médicale.
Population spécifiques
Il n'y a pas d'expérience clinique concernant l'immunothérapie spécifique par ORALAIR chez les patients âgés de plus de 50 ans.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité d’ORALAIR chez les enfants âgés de moins de 5 ans n’ont pas été établies.
Aucune donnée concernant le traitement avec ORALAIR chez les enfants au-delà d’une saison pollinique n’est disponible.
La posologie à utiliser chez les adolescents et les enfants à partir de 5 ans est la même que chez les adultes.
Mode d’administration
Le comprimé sublingual doit être placé sous la langue jusqu'à sa dissolution complète (pendant au moins 1 minute) avant d'avaler.
Il est recommandé de prendre le comprimé pendant la journée lorsque la bouche est vide.
· Hypersensibilité (allergie) à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1;
· Asthme sévère et/ou instable (VEMS < 70 % de la valeur théorique) ;
· Déficit immunitaire sévère ou maladie auto-immune;
· Affections malignes (par ex. cancer) ;
· Inflammations de la muqueuse buccale (notamment lichen plan, ulcération ou mycose).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Des cas d’œsophagite à éosinophiles ont été rapportés lors de traitement par immunothérapie sublinguale. Pendant le traitement par ORALAIR, si des symptômes gastro-œsophagiens sévères ou persistants incluant dysphagie et douleur thoracique apparaissent, ORALAIR doit être interrompu et le patient devra être examiné par son médecin. Le traitement ne pourra être repris qu’après avis médical.
Les patients prenant des bêta-adrénergiques (bêta-bloquants) peuvent ne pas répondre aux doses habituelles d’adrénaline utilisées lors du traitement des réactions systémiques graves, dont l’anaphylaxie. En particulier, les bêtabloquants antagonisent les effets cardiostimulant et bronchodilatateur de l’adrénaline.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune interaction n'a été rapportée lors des études cliniques menées avec ORALAIR et au cours desquelles les patients pouvaient prendre des médicaments pour traiter les symptômes de l'allergie (antihistaminiques, corticostéroïdes).
Aucune donnée n'est disponible sur les risques éventuels de l'association d'une immunothérapie avec d'autres allergènes administrée au cours du traitement par ORALAIR.
En cas de réactions allergiques sévères, l'utilisation d'adrénaline peut être nécessaire. Les effets de l’adrénaline peuvent être potentialisés jusqu’à mettre en jeu le pronostic vital chez les patients traités par des anti-dépresseurs tricycliques ou par les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO).
Aucune donnée clinique n'est disponible concernant la vaccination au cours d'une immunothérapie spécifique par ORALAIR. La vaccination pourra être envisagée sans interrompre le traitement par ORALAIR, seulement après un examen médical évaluant l'état général du patient.
Il n'existe pas de donnée clinique sur l’utilisation d’ORALAIR chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’initiation d’une immunothérapie au cours de la grossesse. En cas de survenue de grossesse en cours de traitement, l’utilisation d’ORALAIR peut être poursuivie si nécessaire mais sous étroite surveillance.
L’excrétion de l’extrait allergénique de pollens de 5 graminées dans le lait maternel n’est pas connue.
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’initiation d’une immunothérapie au cours de l’allaitement.
Cependant, dans la mesure où l’exposition systémique à la substance active d’ORALAIR de la femme qui allaite est négligeable, l’utilisation d’ORALAIR peut être envisagée pendant l’allaitement en tenant compte du bénéfice du traitement pour la mère et du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant.
Fertilité
Il n’existe pas de données chez l’homme concernant l’effet d’ORALAIR sur la fertilité.
Aucune étude sur la fertilité n’a été effectuée chez l’animal avec la substance active d’ORALAIR. L’examen histopathologique des organes reproducteurs mâles et femelles au cours des études de toxicité dose répétée avec l’extrait allergénique de pollens de 5 graminées n’a cependant pas rélévé d’effet délétère.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Lors d’un traitement par ORALAIR, les patients sont exposés à des allergènes susceptibles de provoquer des réactions au site d'application et/ou des symptômes allergiques systémiques.
Des réactions au site d'application (telles que prurit oral et irritation de la gorge) sont donc possibles au cours du traitement. En cas de réaction au site d'application, un traitement symptomatique (par exemple avec des antihistaminiques) peut être envisagé.
Comme dans toute immunothérapie allergénique, des réactions allergiques sévères, comprenant des troubles laryngo-pharyngés sévères ou des réactions allergiques systémiques (telles que affection cutanée ou muqueuse d’apparition soudaine, détresse respiratoire, symptômes gastro-intestinaux persistants, ou diminution de la pression artérielle et/ou symptômes associés) peuvent survenir. Les patients doivent être informés des signes et symptômes associés, de la nécessité de prendre un avis médical et d’interrompre le traitement si de telles réactions se produisent. Le traitement ne doit être repris que sur avis médical.
Résumé du profil de tolérance
Dans le cadre d’essais cliniques contrôlés contre placebo, un total de 1 038 adultes et 154 patients pédiatriques atteints de rhinoconjonctivite allergique aux pollens de graminées ont été traités par ORALAIR 300 IR une fois par jour. Les effets indésirables rapportés chez ces patients ont sont résumés dans le tableau ci-dessous.
La majorité des effets indésirables ayant conduit à une sortie prématurée de l’étude consistaient en des réactions au site d’application. Celles-ci étaient d’intensité légère ou modérée et sans gravité.
Tableau des effets indésirables
Tableau récapitulatif des effets indésirables liés au médicament par système d’organe et fréquence [Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥1/10 000, <1/1000)]. Dans chaque catégorie de fréquence, les réactions graves sont présentées en premier.
Système / Fréquence / Effets indésirables
Infections et infestations
Fréquent
Rhinopharyngite, rhinite
Peu fréquent
Herpès buccal, otite
Troubles hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent
Lymphadénopathie
Troubles du système immunitaire
Peu fréquent
Hypersensibilité, syndrome d'allergie orale
Troubles psychiatriques
Peu fréquent
Dépression
Troubles du système nerveux
Très fréquent
Céphalée
Peu fréquent
Rare
Dysgueusie, somnolence, sensation de vertige
Anxiété
Troubles oculaires
Fréquent
Prurit oculaire, conjonctivite, augmentation de la sécretion lacrymale
Peu fréquent
Rougeur oculaire, œdème oculaire, sécheresse oculaire
Troubles de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent
Prurit de l'oreille
Peu fréquent
Gêne au niveau de l'oreille
Troubles vasculaires
Rare
Bouffé congestive
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Très fréquent
Irritation de la gorge
Fréquent
Asthme, rhinite allergique (congestion nasale, éternuement, rhinorrhée, gêne nasale), toux, douleur oropharyngée, œdème pharyngé, congestion des sinus, dyspnée, dysphonie, sécheresse de la gorge, formation de cloques oropharyngées, gêne oropharyngée
Peu fréquent
Hypoesthésie pharyngée, sensation de gorge serrée, sibilances, œdème laryngé
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent
Prurit oral
Fréquent
Douleur abdominale, diarrhée, vomissement, œdème buccal, prurit de la langue, œdème labial, paresthésie orale, dyspepsie, œdème de la langue, hypoesthésie orale, stomatite, prurit labial, gêne buccale, nausée, glossodynie, sécheresse buccale, dysphagie
Peu fréquent
Douleur buccale, gingivite, chéilite, gastrite, glossite, augmentation de la taille des glandes salivaires, reflux gastro-œsophagien, affection de la langue, hypersalivation, ulcération de la bouche, douleur œsophagienne, œdème palatin, affection buccale, odynophagie, éructation
Troubles cutanés et du tissu sous-cutané
Fréquent
Urticaire, prurit, dermatite atopique
Peu fréquent
Rare
Angioœdème, rash, acné
Œdème de la face
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Gêne thoracique
Peu fréquent
Sensation de boule dans la gorge, asthénie, syndrome grippal
Investigations
Rare
Augmentation du taux des polynucléaires éosinophiles
Lésions, intoxications et complications liées aux administrations
Peu fréquent
Excoriation
Dans un essai clinique incluant des adultes traités par ORALAIR durant trois saisons polliniques, les effets indésirables rapportés étaient moins fréquents au cours des deuxième et troisième périodes de traitement que pendant la première année de traitement.
Description d’une sélection de réactions indésirables
Lors d’un traitement par ORALAIR, les patients sont exposés à des allergènes susceptibles de provoquer des réactions au site d'application et/ou des symptômes allergiques systémiques.
Des réactions au site d'application (telles que prurit oral et irritation de la gorge) sont donc possibles au cours du traitement. En cas de réaction au site d'application, un traitement symptomatique (par exemple avec des antihistaminiques) peut être envisagé.
Comme dans toute immunothérapie allergénique, des réactions allergiques, comprenant des réactions laryngo-pharyngées sévères ou des réactions anaphylactiques (telles que affection cutanée ou muqueuse d’apparition soudaine, détresse respiratoire, symptômes gastro-intestinaux persistants, ou diminution de la pression artérielle et/ou symptômes associés) peuvent survenir. Les patients doivent être informés des signes et symptômes associés, de la nécessité de prendre un avis médical et d’interrompre le traitement si de telles réactions se produisent. Le traitement ne doit être repris que sur avis médical.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité dans la population pédiatrique est comparable à celui de l’adulte. Les effets indésirables suivants, listés dans le tableau récapitulatif, ont été rapportés plus fréquemment chez l’enfant que chez l'adulte : toux, rhinopharyngite, œdème buccal (très fréquent), syndrome d'allergie orale, chéilite, glossite, sensation de boule dans la gorge, gêne au niveau de l'oreille (fréquent).
D’autres effets indésirables ont été rapportés uniquement chez les enfants et les adolescents : angine, bronchite (fréquent), douleur thoracique (peu fréquent).
Effets indésirables rapportés depuis la commercialisation
Depuis la commercialisation, des exacerbations d’asthme, desréactions allergiques systémiques et des œsophagites à éosinophiles ont été rapportées chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant avec une fréquence indeterminée (la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
Le risque d'effets indésirables, incluant réactions systémiques ou locales sévères, augmente si la dose journalière administrée est supérieure à celle qui est recommandée. En cas de symptômes annonçant une réaction sévère tels que: angio-oedème, difficultés de déglutition, dyspnée, dysphonie ou sensation de gonflement dans la gorge, un avis médical immédiat est requis.
En cas de surdosage, le traitement des effets indésirables est symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Extraits allergéniques, pollen de graminées, code ATC : V01AA02.
Mécanisme d’action
ORALAIR est utilisé pour traiter des patients ayant des symptômes d'allergie médiée par des IgE spécifiques tels qu'une rhinite et/ou une conjonctivite provoquée par les pollens de graminées.
Le système immunitaire est la cible de l'effet pharmacodynamique. L'objectif est d'induire une réponse immunitaire contre l'allergène avec lequel est traité le patient. Le mode d'action complet et exact de l'immunothérapie spécifique n'est pas entièrement connu et documenté. Le traitement par ORALAIR a montré qu'il induit une réponse systémique compétitive des anticorps anti-graminées et une augmentation des IgG spécifiques. La signification clinique de ces résultats n'a pas été établie.
Efficacité clinique (étude V034.04) :
Une étude européenne multicentrique multinationale, randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a été menée. L'étude a inclus 628 adultes présentant une rhinite et/ou rhinoconjonctivite allergique saisonnière aux pollens de graminées, confirmée par des tests cutanés et/ou la présence d'IgE spécifiques aux pollens de graminées.
Les patients ont été randomisés dans 4 groupes : placebo (n = 156), ORALAIR 100 IR/jour (n = 157), ORALAIR 300 IR/jour (n = 155) et ORALAIR 500 IR/Jour (n = 160).
Chaque patient a reçu une dose sublinguale, quotidienne, pendant environ 4 mois avant le début de la saison pollinique et pendant toute une saison pollinique. L'analyse des résultats était basée sur 569 patients évaluables (placebo: n = 148; ORALAIR 100 IR : n = 142 ; ORALAIR 300 IR : n = 136 ; ORALAIR 500 IR : n = 143). L'efficacité a été déterminée en fonction du score total de symptômes de rhinoconjonctivite (voir détail du score plus bas) durant cette saison pollinique unique.
Les résultats de cette étude ont montré une efficacité comparable des doses 500 IR et 300 IR, avec des données de sécurité en faveur de la dose 300 IR, établissant ainsi la posologie préconisée à 300 IR par jour.
Les résultats concernant l'efficacité de la dose 300 IR par rapport au groupe placebo (le nombre de sujets inclus dans la population en Intention de Traiter (ITT) était de 136 pour ORALAIR et 148 pour le placebo) ont été les suivants:
Étude V034.04 : résultats sur les critères d'efficacité (au cours d'une seule saison pollinique)
Critère de jugement principal:
Étude VO34.04
ORALAIR 300IR
Moyenne (DS)
Médiane
Placebo
Moyenne (DS)
Médiane
Diff. absolue ajustée
Moyenne [IC 95%]
Diff. relative moyenne*
%
Valeur de p**
Score des symptômes de rhinoconjonctiviteA
3,58 (2,98)
2,91
4,93 (3,23)
4,62
-1,39 [-2,09 ;
-0,69]
27,3%
0,0001
* Différence relative moyenne: Différence absolue / Placebo
** ANCOVA
A Moyenne des scores totaux de symptômes de rhinoconjonctivite quotidiens pour chaque patient au cours de la saison pollinique. Les symptômes de rhinoconjonctivite incluaient éternuements, rhinorrhée, prurit nasal, congestion nasale, larmoiement et prurit oculaire (échelle du score : 0 à 18, la valeur la plus élevée de 18 correspond au niveau de présence permanent très sévère pour les six symptômes).
Critères de jugement secondaires :
Étude VO34.04
ORALAIR 300IR
Moyenne (DS)
Médiane
Placebo
Moyenne (DS)
Médiane
Diff. absolue ajustée
Moyenne [IC 95%]
Diff. relative
moyenne*
%
Valeur de p**
Utilisation de médicaments de secours B
19,7% (24,8)
10.6%
27,9 % (29,3)
19,7%
-
-
-
Score qualité de vie C
1,08 (0,96)
0,89
1,37 (1,01)
1,20
-0,25 [-0,47 ; -0,04]
21,1%
<0,0199
* Différence relative moyenne: Différence absolue / Placebo
** ANCOVA
B Utilisation de médicaments symptomatiques de secours: pourcentage de jours par patient avec au moins une prise d'un médicament de secours, valeur de p 0,0194 NS (test de Wilcoxon).
C Qualité de vie évaluée au moment du pic pollinique à l'aide du questionnaire Qualité de vie de la rhinoconjonctivite (RQLQ) (échelle de scores de 0 à 7, la valeur la plus élevée du score reflète la qualité de vie la plus mauvaise).
Evaluation globale de l'efficacité du traitement par le patient: 119/135 patients (88%) du groupe ORALAIR 300 IR et 108/147 patients (73%) du groupe placebo ont noté une amélioration légère à modérée ou bonne à excellente par rapport à leurs souvenirs de la saison pollinique précédente.
Les résultats de l'analyse ANCOVA des scores moyens pour chacun des six symptômes individuels de rhinoconjonctivite, cotés de 0 à 3, ont montré une différence en faveur des comprimés 300 IR comparés au placebo pour les éternuements (-0,19), rhinorrhée (-0,23), prurit nasal (-0,23), congestion nasale (-0,28), prurit oculaire (-0,24) et larmoiement (-0,21).
La proportion de patients n'utilisant pas de médicaments de secours était de 35,3% dans le groupe 300 IR et de 27,0% dans le groupe placebo (NS).
Analyses post-hoc (réalisées après la levée du double aveugle) :
Étude VO34.04
ORALAIR 300IR
Moyenne (DS)
Médiane
Placebo
Moyenne (DS)
Médiane
Diff. absolue ajustée
moyenne [IC 95%]
Diff. relative moyenne*
%
Valeur de p**
Score moyen ajusté des symptômes D
4,17 (3,39)
3,57
5,88 (3,82)
5,26
-1,84 [-2,66 ; -1,02]
29,1%
<0,0001**
Score moyen de médicaments de secours E
0,31 (0,43)
0,16
0,48 (0,53)
0,31
-0,17 [-0,29 ; -0,05]
35,0%
0,0047**
PSCD2-0 F
43,5% (33,8)
38,6
28,7% (30,7)
17,1
-
-
0,0001***
PSFD G
25,3% (30,2)
10,9
14,9% (23,6)
0,0
-
-
0,0006***
* Différence relative moyenne: Différence absolue / Placebo
** ANCOVA
*** test de Wilcoxon
D Score moyen ajusté des symptômes (AASS) : score moyen des symptômes quotidiens, ajusté en fonction de la consommation de médicaments (pour chaque patient, utilisant les scores quotidiens des symptômes et le score quotidien d'utilisation des médicaments symptomatiques de secours).
E Score moyen de médicaments symptomatiques de secours : moyenne des scores quotidiens de médicaments symptomatiques de secours consommés pour chaque patient au cours de la saison pollinique. La consommation de médicaments a été pondérée comme suit : pas de médicaments symptomatiques de secours = 0, antihistamines (oral et/ou oculaire) = 1, corticostéroïdes nasaux = 2 et corticostéroïdes oraux = 3.
F Pourcentage des jours avec symptômes contrôlés (PSCD2-0) : pourcentage des jours avec un score des symptômes inférieur ou égal à 2 et sans médicament symptomatique de secours.
G Proportion des jours sans symptôme et sans médicament de secours (PSFD) : pourcentage des jours sans symptôme et sans prise de médicament symptomatique de secours.
Soixante et un patients (45%) du groupe 300 IR ont présenté plus de 50% de jours avec contrôle des symptômes (score des symptômes inférieur ou égal à 2 et pas de prise de médicaments symptomatiques de secours) sur l'ensemble de la saison pollinique, contre 40 patients (27%) dans le groupe Placebo.
Population pédiatrique
Une étude européenne multicentrique multinationale, randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a été menée.
L'étude incluait 278 patients âgés de 5 à 17 ans présentant une rhinite et/ou une rhinoconjonctivite allergique saisonnière aux pollens de graminées, confirmée par des tests cutanés et/ou la présence d'IgE spécifiques aux pollens de graminées.
Les patients ont été randomisés en 2 groupes: placebo (n = 139) ou ORALAIR 300 IR/jour (n = 139). Chaque patient a reçu une dose sublinguale, quotidienne, pendant environ 4 mois avant le début de la saison pollinique ainsi que pendant toute une saison pollinique. Un schéma posologique croissant a étè suivi pendant les 3 premiers jours du traitement, partant d'une dose initiale de 100 IR le premier jour, puis une dose de 200 IR le 2ème jour puis 300 IR au troisième jour. L'analyse des résultats est basée sur 266 patients évaluables (placebo, n = 135; ORALAIR 300 IR, n = 131). L'efficacité a été déterminée en fonction du score total de symptômes de rhinoconjonctivite (voir détails du score plus bas) durant cette saison pollinique unique.
Les résultats concernant l'efficacité de la dose 300 IR par rapport au groupe placebo (le nombre de sujets inclus dans la population en Intention de Traiter (lTT) était respectivement de 131 pour ORALAIR et 135 pour le placebo) ont été les suivants:
Étude V052.06 : résultats obtenus sur les critères d'efficacité (au cours d'une seule saison pollinique) :
Critère de jugement principal :
Étude VO52.06
ORALAIR 300IR
Moyenne (DS)
Médiane
Placebo
Moyenne (DS)
Médiane
Diff. absolue ajustée
moyenne [IC 95%]
Diff. relative moyenne*
%
Valeur de p**
Score des symptômes de rhinoconjonctivite A
3,25 (2,86)
2,48
4,51 (2,93)
4,08
-1,13 [-1,80 ; -0,46]
28,0%
0,001
* Différence relative moyenne: Différence absolue / Placebo
** ANCOVA
A Score des symptômes: Moyenne des scores totaux de symptômes de rhinoconjonctivite quotidiens pour chaque patient au cours de la saison pollinique. Les symptômes de rhinoconjonctivite incluaient éternuements, rhinorrhée, prurit nasal, congestion nasale, larmoiement et prurit oculaire (échelle du score: 0 à 18, la valeur la plus élevée de 18 correspond au niveau de présence permanent très sévère pour les six symptômes).
Critères de jugement secondaires :
Étude VO52.06
ORALAIR 300IR
Moyenne (DS)
Médiane
Placebo
Moyenne (DS)
Médiane
Diff. absolue ajustée
moyenne [IC 95%]
Diff. relative
moyenne*
%
Valeur de p**
Score moyen ajusté de médicaments symptomatiques de secours B
0,60 (0,61)
0,39
0,79 (0,65)
0,76
-0,20 [-0,34 ; -0,06]
24,1%
0,0064
Utilisation de médicaments symptomatiques de secours C
35,4% (33,2)
26,8%
46,5% (34,6)
49,0%
-
-
-
* Différence relative moyenne: Différence absolue / Placebo
** ANCOVA
B Score moyen de médicaments symptomatiques de secours : moyenne des scores quotidiens de médicaments symptomatiques de secours consommés pour chaque patient au cours de la saison pollinique. La consommation de médicaments a été pondérée comme suit : pas de médicaments symptomatiques de secours = 0, antihistamines (oral et/ou oculaire) = 1, corticostéroïdes nasaux = 2 et corticostéroïdes oraux = 3.
C Utilisation de médicaments symptomatiques de secours : pourcentage de jours par patients avec au moins une prise d'un médicament symptomatique de secours, valeur de p 0,0194 NS (test de Wilcoxon).
Scores des symptômes individuels: les résultats de l'analyse ANCOVA des scores moyens pour chacun des six symptômes individuels de rhinoconjonctivite, cotés de 0 à 3, ont montré une différence en faveur des comprimés 300 IR comparés au placebo pour la rhinorrhée (-0,16), la congestion nasale (-0,26), le prurit oculaire (-0,33) et le larmoiement (-0,21).
La proportion de patients n'utilisant pas de médicaments symptomatiques de secours était de 18,3% dans le groupe 300 IR et 14,8% dans le groupe placebo (NS).
Analyses post-hoc (réalisées après la levée du double aveugle) :
Étude VO52.06
ORALAIR 300IR
Moyenne (DS)
Médiane
Placebo
Moyenne (DS)
Médiane
Diff. absolue ajustée
moyenne [IC 95%]
Diff. relative
moyenne*
%
Valeur de p**
Score moyen ajusté des symptômes D
4,30 (3,57)
3,33
6,12 (3,85)
5.28
-1,64 [-2,51 ; -0,78]
29,8%
0,0002**
PSCD2-0 E
33.8% (30,0)
30,0
23,7% (27,2)
12.2
-
-
0,0107***
PSFD F
19,2% (24,9)
5,2
10,5% (18,4)
0,0
-
-
0,0037***
* Différence relative moyenne: Différence absolue / Placebo
** ANCOVA
*** test de Wilcoxon
D Score moyen ajusté des symptômes (AASS) : score moyen des symptômes quotidiens, ajusté en fonction de la consommation de médicaments (pour chaque patient, en utilisant les scores quotidiens des symptômes et le score quotidien d'utilisation des médicaments symptomatiques de secours).
E Pourcentage des jours avec symptômes contrôlés (PSCD2-0) : pourcentage des jours avec un score des symptômes inférieur ou égal à 2 et sans médicament symptomatique de secours.
F Proportion des jours sans symptôme et sans médicament de secours (PSFD) : pourcentage des jours sans symptôme et sans prise de médicament symptomatique de secours.
Quarante-quatre patients (34%) du groupe 300 IR ont présenté plus de 50% de jours avec contrôle des symptômes (score des symptômes inférieur ou égal à 2 et pas de prise de médicament symptomatique de secours) sur l'ensemble de la saison pollinique, contre 26 patients (19%) dans le groupe placebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans une étude de toxicité chez le rat juvénile, une posologie journalière administrée pendant 10 semaines à la dose la plus élevée (correspondant à 300 fois la dose thérapeutique chez l'homme) a été associée à un temps de thromboplastine partielle activée (TTPA) significativement raccourci chez le mâle uniquement, sans qu'aucun signe clinique ni anomalie histologique n'ait été observé.
§ Cellulose microcristalline ;
§ Croscarmellose sodique ;
§ Silice colloïdale anhydre ;
§ Stéarate de magnésium ;
§ Lactose monohydraté.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de l’humidité. Ne pas congeler.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 x 30 comprimés sublinguaux de 300 IR dans une plaquette thermoformée (alu/alu) composée d’un film (polyamide/aluminium/chlorure de polyvinyle) d’un côté et d’une feuille scellée à chaud (aluminium) recouverte d’un vernis (vinyle) sur l’autre face. Boîte de 1 ou de 3.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
6 RUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE
92160 ANTONY
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 368 952-2 ou 34009 368 952 2 5 : 1 plaquette thermoformée (Alu/Alu) de 30 comprimés sublinguaux de 300 IR ; boîte de 1.
· 368 953-9 ou 34009 368 953 9 3 : 1 plaquette thermoformée (Alu/Alu) de 30 comprimés sublinguaux de 300 IR ; boîte de 3.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 04/05/2016
ORALAIR 300 IR, comprimé sublingual
Traitement d’entretien
Extrait allergénique de pollens de graminées:
dactyle aggloméré (Dactylis glomerata L.), flouve odorante (Anthoxanthum odoratum L.), ivraie vivace (Lolium perenne L.), pâturin des prés (Poa pratensis L.) et fléole des prés (Phleum pratense L.)
· Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Que contient cette notice :
1. Qu'est-ce que Oralair 300 IR, comprimé sublingual et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Oralair 300 IR, comprimé sublingual ?
3. Comment prendre Oralair 300 IR, comprimé sublingual ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Oralair 300 IR, comprimé sublingual ?
6. Informations supplémentaires.
ORALAIR contient un extrait allergénique de pollens de 5 graminées.
Le traitement par ORALAIR est destiné à augmenter votre tolérance aux pollens de graminées dans le but de réduire ainsi vos symptômes allergiques.
Avant la mise en route de ce traitement, votre allergie aux pollens de graminées sera diagnostiquée par un médecin expérimenté et formé au traitement des maladies allergiques qui effectuera les tests cutanés et/ou sanguins appropriés.
Liste des informations nécessaires avant la prise du médicament
Ne prenez jamais ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux:
· si vous êtes allergique à l'un des composants (autres que les extraits allergéniques de pollens de graminées) contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
· si vous souffrez d'asthme grave et/ou non contrôlé ;
· si votre système immunitaire est très affaibli ou si vous souffrez d'une maladie attaquant votre système immunitaire (déficit immunitaire);
· si vous souffrez d'une maladie dite maligne (par exemple un cancer) ;
· si vous avez une inflammation dans la bouche.
Précautions d'emploi ; mises en garde spéciales
Mise en garde et précautions d’emploi
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale buccale ou une extraction dentaire : vous devez interrompre le traitement ORALAIR jusqu’à la cicatrication complète des lésions buccales.
Informez votre médecin si vous avez des antécédentsd’œsophagite à éosinophiles.
Durant le traitement par ORALAIR, s’il apparaît des douleurs abdominales sévères ou persistantes, des difficultés à avaler ou des douleurs thoraciques, contactez votre médecin, qui pourra juger si la poursuite du traitement par ORALAIR est appropriée.
Interactions avec d'autres médicaments
Autres médicaments et ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux
Informez votre médecin en particulier si vous prenez certains médicaments contre la dépression (anti-dépresseurs tricycliques et inhibiteurs de la monamine oxydase (IMAO)).
Des traitements symptomatiques (par exemple antihistaminiques et/ou corticostéroïdes nasaux) peuvent être utilisés avec ORALAIR.
Avant de prendre ORALAIR, adressez-vous à votre médecin ou pharmacien si vous prenez des bêtabloquants (médicaments souvent prescrits en cas de troubles cardiaques et de tension artérielle élevée mais également présents dans certains collyres oculaires ou pommades), ceux-ci pouvant diminuer l’efficacité de l’adrénaline utilisée pour traiter des réactions systémiques graves.
Interactions avec les aliments et les boissons
Sans objet.
Interactions avec les produits de phytothérapie ou thérapies alternatives
Sans objet.
Utilisation pendant la grossesse et l'allaitement
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez de l’être, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Il n'y a pas d'expérience concernant l'utilisation d'ORALAIR au cours de la grossesse. Il est recommandé de ne pas commencer d'immunothérapie si vous êtes enceinte. En cas de survenue d'une grossesse en cours de traitement, veuillez consulter votre médecin qui jugera s’il convient ou non de poursuivre le traitement en cours.
Allaitement
Si vous allaitez, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Il n'y a pas d'expérience concernant l'utilisation d'ORALAIR au cours de l'allaitement. Aucun effet n'est attendu sur les enfants allaités au cours du traitement. Néanmoins, il est préférable de ne pas débuter un traitement par ORALAIR pendant la période où vous allaitez. Si vous désirez allaiter pendant un traitement déjà en cours, demandez conseil à votre médecin, qui pourra juger si la poursuite du traitement par ORALAIR est appropriée.
Sans objet.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Liste des excipients à effet notoire
ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Instructions pour un bon usage
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
ORALAIR doit être prescrit par des médecins formés et expérimentés dans le traitement des allergies. Lorsqu'il est prescrit à des enfants, le médecin doit avoir l'expérience adaptée pour la prise en charge des enfants.
Le premier comprimé du traitement d’initiation devra être pris sous la surveillance du médecin (au moins pendant 30 minutes) afin d'avoir la possibilité de discerner avec lui les effets indésirables qui peuvent éventuellement survenir après la prise du comprimé sublingual.
Posologie, Mode et/ou voie(s) d'administration, Fréquence d'administration et Durée du traitement
Posologie
La thérapie se compose d'un traitement d'initiation (incluant une phase d'augmentation progressive de la dose sur les 3 premiers jours) qui se poursuit par un traitement d'entretien.
Cette présentation doit être utilisée pour la phase d’entretien du traitement (à partir du 2ème mois de traitement).
Prendre 1 comprimé de 300 IR une fois par jour.
Mode d’administration
Le comprimé sublingual doit être gardé sous la langue jusqu'à sa dissolution complète (pendant au moins 1 minute) avant d'avaler.
Il est conseillé de prendre le comprimé pendant la journée, bouche vide.
Durée du traitement
Se conformer à la prescription de votre médecin jusqu'à la fin du traitement. Commencez le traitement environ 4 mois avant le début de la saison pollinique et poursuivez jusqu'à la fin de la saison pollinique.
Il n'y a pas d'expérience concernant l'immunothérapie par ORALAIR chez les patients âgés de plus de 50 ans.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
Il n’y a pas d’expérience avec ORALAIR chez les enfants de moins de 5 ans.
Il n’y a pas d’expérience au-delà d’une saison pollinique chez les enfants.
La posologie chez les adolescents et les enfants à partir de 5 ans est la même que chez les adultes.
Symptômes et instructions en cas de surdosage
Si vous avez pris plus de ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux que vous n’auriez dû :
Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses
Si vous oubliez de prendre ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux :
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous arrêtez de prendre ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux :
Si vous ne terminez pas le traitement avec ORALAIR, vous pouvez ne pas observer de bénéfice continu du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Description des effets indésirables
Au cours du traitement par ORALAIR, vous allez être exposé(e) à des substances pouvant provoquer des réactions se manifestant localement (au site d'application) et/ou sur tout votre corps. Des réactions au site d'application (telles que démangeaison de la bouche et irritation de la gorge) peuvent donc survenir. Ces réactions surviennent généralement au début du traitement, sont temporaires et diminuent au cours du temps.
Arrêtez de prendre ORALAIR et contactez votre médecin immédiatement si vous développez ou observez:
Des symptômes sévères qui affectent la gorge ou des symptômes allergiques qui affectent l'ensemble de votre corps (c’est à dire une apparition soudaine d'une maladie avec atteinte de la peau et/ou des muqueuses, difficulté à respirer, douleur abdominale persistante ou symptômes liés à une chute de la tension artérielle).
Le traitement ne doit être repris que sur avis médical.
Les autres effets indésirables possibles sont les suivants :
Très fréquent (survient chez plus d'1 personne sur 10) :
Irritation de la gorge, démangeaison dans la bouche, mal de tête.
Fréquent (survient chez moins d'1 personne sur 10) :
Asthme, douleur d'estomac, diarrhée, vomissement, rhinite (nez bouché, nez qui coule, éternuement, démangeaison nasale, gêne nasale), inflammation des yeux, démangeaison oculaire, yeuxlarmoyants, démangeaison des oreilles, gonflement ou démangeaison des lèvres, gonflement ou démangeaison ou douleur au niveau de la langue, troubles dans la bouche (tels que sécheresse, picotement, engourdissement, inflammation, douleur, cloque ou gonflement), troubles de la gorge (tels que sécheresse, gêne, douleur, cloque ou gonflement), difficulté à avaler, enrouement, toux, gêne au niveau de la poitrine, brûlures d'estomac, problèmes de digestion, nausée, démangeaison, urticaire, difficulté à respirer, congestion des sinus, affection persistante de la peau caractérisée par sécheresse, rougeur et démangeaison, lésion cutanée consécutive à un grattage, inflammation de la bouche, inflammation du nez et de la gorge.
Peu fréquent (survient chez moins d'1 personne sur 100) :
Yeux secs, yeux rouges, gonflement des yeux, gêne au niveau des oreilles, infection des oreilles, inflammation des gencives ou des lèvres ou de la langue, ulcération de la langue, gonflement du palais, augmentation de la taille des glandes salivaires, production excessive de salive, engourdissement de la gorge, sensation de gorge serrée, sensation de corps étranger dans la gorge, réaction allergique s'accompagnant d'un gonflement du visage et de la gorge, éructation, ganglions enflés, éruption cutanée, acné, herpès labial, syndrome grippal, modification du goût, somnolence, sensation de vertige, dépression, hypersensibilité, éternuement, fatigue, ulcération de la bouche.
Rare (survient chez moins d'1 personne sur 1000) :
Rougeur, gonflement du visage, augmentation du taux des polynucléaires éosinophiles, anxiété.
Dans un essai clinique, les adultes traités par ORALAIR durant trois saisons polliniques consécutives ont rapporté moins d’effets indésirables au cours des deuxième et troisième années par rapport à la première année de traitement.
Fréquence non connue
Des cas additionnels d’inflammation de l’œsophage ont été rapportés.
Effets indésirables chez les enfants et les adolescents
Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus fréquemment chez les enfants et les adolescents qui ont reçu ORALAIR que chez les adultes : toux, inflammation du nez et de la gorge, gonflement dans la bouche (très fréquent), syndrome d'allergie orale, inflammation des lèvres, sensation de boule dans la gorge, inflammation de la langue, gêne au niveau des oreilles (fréquent).
Les effets indésirables suivants ont également été rapportés chez les enfants et les adolescents : bronchite, angine (fréquent), douleur au niveau de la poitrine (peu fréquent).
Effets indésirables supplémentaires chez les adultes, les adolescents et les enfants (apparus après la commercialisation, fréquence inconnue) :
Aggravation de l'asthme, réaction allergique généralisée.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de l'humidité. Ne pas congeler.
Si nécessaire, mises en garde contre certains signes visibles de détérioration
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Liste complète des substances actives et des excipients
Ce que contient ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux
· La substance active est un extrait allergénique de pollens de graminées de : dactyle aggloméré (Dactylis glomerata L.), flouve odorante (Anthoxanthum odoratum L.), ivraie vivace (Lolium perenne L.), pâturin des prés (Poa pratensis L.) et fléole des prés (Phleum pratense L.). Un comprimé sublingual contient 300 IR.
L’IR (Indice de Réactivité) exprime l’activité et est déterminé chez le patient sensibilisé à l’aide d’un prick-test.
· Les autres composants sont : mannitol (E 421) ; cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium et lactose monohydraté.
Forme pharmaceutique et contenu
Aspect de ORALAIR 300 IR, comprimés sublinguaux et contenu de l’emballage extérieur
1 x 30 comprimés sublinguaux de 300 IR dans une plaquette thermoformée.
Boîte de 1 ou de 3.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Les comprimés sont légèrement mouchetés blancs à beige avec « 300 » gravé sur les deux faces.
Les comprimés sont fournis dans des plaquettes thermoformées (alu/alu) composées d’un film (polyamide/aluminium/chlorure de polyvinyle).
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché et fabricant
6 RUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE
92160 ANTONY
FRANCE
6 RUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE
92160 ANTONY
FRANCE
6 RUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE
92160 ANTONY
FRANCE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
Date d’approbation de la notice
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}
AMM sous circonstances exceptionnelles
Sans objet.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Informations réservées aux professionnels de santé
Sans objet.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15984
- Date avis : 05/12/2018
- Raison : Nouvel examen suite au dépôt de nouvelles données
- Valeur : Faible
- Description : Le service médical rendu par ORALAIR 300 IR et ORALAIR 100 IR & 300 IR, comprimé sublingual, reste faible dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe
- Code HAS : CT-11609
- Date avis : 28/03/2012
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Faible
- Description : Le service médical rendu par les spécialités ORALAIR est faible.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-11609
- Date avis : 28/03/2012
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : IV
- Description : La Commission considère qu'ORALAIR apporte, comme GRAZAX, une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans la prise en charge de la rhinite et de la conjonctivite allergiques, déclenchées par les pollens de graminées, en cas de réponse insuffisante aux traitements symptomatiques, à savoir les antihistaminiques et/ou les corticoïdes, quelle que soit leur forme d'administration.
- Lien externe