OPTIRAY 350 (350 mg I/mL)

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • IntraveineuseIntra-artérielle
  • Code CIS : 65772900
  • Description : PRODUIT DE CONTRASTE IODE (V : divers) - code ATC : V08AB07Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon est un produit de contraste, hydrosoluble, non ionique, d’osmolalité 790 mosm/kg.Ce médicament est uniquement à usage diagnostique.Ce médicament est un produit de contraste radiologique iodé (propriétés opacifiantes).Il vous a été prescrit en vue d'un examen radiologique.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 05/02/1990
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : GUERBET

    Les compositions de OPTIRAY 350 (350 mg I/mL)

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution IODE 549 35,0 g FT
    Solution IOVERSOL 77898 74,2 g SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 50 ml

    • Code CIP7 : 3327664
    • Code CIP3 : 3400933276645
    • Prix : 18,38 €
    • Date de commercialisation : 19/05/1991
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 3327687
    • Code CIP3 : 3400933276874
    • Prix : 36,57 €
    • Date de commercialisation : 01/01/2002
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 200 ml

    • Code CIP7 : 3327693
    • Code CIP3 : 3400933276935
    • Prix : 72,73 €
    • Date de commercialisation : 19/11/1991
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 50 ml - avec seringue(s) - polypropylène - avec matériel de perfusion

    • Code CIP7 : 3327701
    • Code CIP3 : 3400933277017
    • Prix : 18,38 €
    • Date de commercialisation : 19/09/1992
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    25 flacon(s) en verre de 50 ml

    • Code CIP7 : 5603418
    • Code CIP3 : 3400956034185
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/01/2002
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    10 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 5603424
    • Code CIP3 : 3400956034246
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/01/2002
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 06/09/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Pour 100 mL de solution :

    Ioversol ................................................................................................................................ 74,2 g

    quantité correspondant en iode ................................................................................................. 35 g

    · Teneur en iode par mL: 350 mg

    · Masse d’iode par flacon de 20 mL : 7 g

    · Viscosité à 20 °C : 18 mPa.s

    · Masse d’iode par flacon de 50 mL : 17,5 g

    · Viscosité à 37 °C : 8 mPa.s

    · Masse d’iode par flacon de 60 mL : 21 g

    · Osmolalité : 790 mOsm / kg H2O

    · Masse d’iode par flacon de 100 mL : 35 g

    · Masse d’iode par flacon de 200 mL : 70 g

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable en flacon.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

    Produit de contraste destiné à être utilisé pour :

    · Artériographie cérébrale

    · Coronarographie

    · Ventriculographie gauche

    · Aortographie

    · Artériographie rénale

    · Angiographie numérisée intraveineuse

    · Phlébographie

    · Tomodensitométrie

    · Urographie intraveineuse

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Les doses doivent être adaptées à l'examen et aux territoires à opacifier ainsi qu'au poids et à la fonction rénale du sujet, notamment chez l'enfant.

    Posologie moyenne recommandée :

    Indications

    Dose (mini-maxi)

    mL

    Volume total maximum

    mL

    Artériographie cérébrale

    2 - 12 mL

    200 mL

    Coronarographie

    1- 10 mL

    250 mL

    Ventriculographie gauche

    30 - 50 mL

    250 mL

    Aortographie

    10 - 80 mL

    250 mL

    Artériographie rénale

    6 - 15 mL

    250 mL

    Angiographie numérisée par voie iv

    30 - 50 mL

    250 mL

    Phlébographie

    50 - 100 mL

    250 mL

    Tomodensitométrie

    crâne

    corps entier

    50 -150 mL

    25 - 150 mL

    150 mL

    150 mL

    Urographie intraveineuse

    50 - 75 mL

    150 mL

    Cependant, lorsqu'un même examen implique des injections multiples, la dose cumulée des injections diagnostiques et des injections d'essais ne devrait pas dépasser 4 à 5 mL/kg.

    Mode d’administration

    Voie intravasculaire.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à l’ioversol ou à l’un des excipients.

    · Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique 4.8) à l’injection d’optiray.

    · Thyréotoxicose manifeste.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    · Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.

    · le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s’agit de spécialités administrées localement pour l’opacification de cavités corporelles :

    a) l’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

    b) l’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre en cas d’altération de la muqueuse, l’absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.

    c) le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.

    Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effets indésirables, s’opposent :

    · Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales

    · Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l’état normal

    Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés

    4.4.1. Mises en garde

    En l'absence d'études spécifiques, la myélographie n'est pas une indication d’Optiray.

    Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

    En cas de réaction d’hypersensibilité ou de réaction anaphylactique, l’administration du produit médicamenteux doit être immédiatement interrompue et un traitement par voie intraveineuse doit être débuté, si nécessaire. Afin de permettre une prise en charge rapide en cas d’urgence, il convient d’avoir à disposition immédiate les médicaments et le matériel nécessaires, notamment une sonde d’intubation trachéale et du matériel de ventilation.

    Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

    · toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.

    · action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.

    · allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie)

    · réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées)

    Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de ré administration du même, ou éventuellement d’un autre, produit de contraste iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.

    Des réactions systémiques sévères, pouvant engager le pronostic vital, d’hypersensibilité médicamenteuses avec éosinophilie (syndrôme DRESS) se manifestant par une éruption cutanée ont été signalées chez des patients ayant reçu de l’OPTIRAY. Des symptômes d’hypersensibilité immédiate ou retardée, tels que la fièvre ou des lympho-adénopathies peuvent apparaitre même en absence d’éruption cutanée. En cas d’apparition de ces symptômes, le patient doit être examiné immédiatement.

    Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.2.5.)

    Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique.

    En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation de l’iodurie.

    4.4.2. Précautions d’Emploi

    4.4.2.1. Intolérance aux produits de contraste iodés

    Avant l’examen :

    · identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.

    Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.

    Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer :

    · une surveillance médicale,

    · le maintien d’une voie d’abord veineuse.

    Après l’examen :

    · Après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 à 60 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.

    · Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) (cf. rubrique 4.8 Effets indésirables).

    4.4.2.2. Insuffisance rénale

    Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale préexistante. Les mesures préventives sont les suivantes :

    · identifier les patients à risque : patients présentant une déshydratation, une insuffisance rénale, une dysfonction hépato-rénale, une anurie, un diabéte sucré, une insuffisance cardiaque sévère, atteints d’une forme homozygote de drépanocytose ou d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d’un an, sujets âgés athéromateux.

    · hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.

    · éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet et, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l’ifosfamide).

    · respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale.

    · prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie. Fonction rénale normale : l’administration de metformine est arrêtée dès l’administration du produit de contraste pour une période d’au moins 48 heures ou jusqu’au retour d’une fonction rénale normale. Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence : si l’examen s’impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d’acidose lactique.

    Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse.

    4.4.2.3. Insuffisance hépatique

    Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une insuffisance hépatique s’ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.

    4.4.2.4. Asthme

    L’équilibration de l’asthme est recommandée avant injection d’un produit de contraste iodé.

    Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison du risque accru de survenue d’un bronchospasme.

    4.4.2.5. Dysthyroïdie

    A la suite de l’injection d’un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hypothyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.

    4.4.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères

    En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d’œdème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration du produit de contraste iodé.

    4.4.2.7. Troubles du système nerveux central

    Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

    · en raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).

    · en cas d’utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d’autres substances.

    4.4.2.8. Phéochromocytome

    Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l’examen. Une prémédication par a-bloquants est recommandée.

    4.4.2.9. Drépanocytose

    Chez les patients atteints d’une forme homozygote de drépanocytose, les composés hyperosmolaires tels que les produits de contraste radio-opaques peuvent favoriser la falciformation des hématies. L’injection intra-artérielle de tels produits doit donc être soigneusement évaluée.

    4.4.2.10. Anesthésie

    Une anesthésie générale peut être indiquée chez certains patients. Toutefois, une incidence accrue de réactions indésirables a été rapportée, cela étant probablement lié à l'effet hypotenseur des anesthésiques.

    4.4.2.11. Myasthénie

    L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.

    4.4.2.12. Majoration des effets secondaires

    Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration de produit de contraste iodé peuvent être majorées par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation.

    4.4.2.13. Extravasation

    Optiray doit être injecté avec précaution afin d’éviter le passage du produit dans l’espace périvasculaire. Néanmoins, une extravasation significative peut se produire, en particulier lors de l'utilisation d’injecteurs à pression. En règle générale, cet incident n’entraîne aucun dommage tissulaire notable lorsqu’un traitement conservateur est mis en œuvre. Néanmoins, dans des cas isolés, il a été observé de graves lésions tissulaires (notamment des ulcérations) ayant nécessité un traitement chirurgical.

    4.4.2.14. Excipients

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par 100 mL, c’est-à-dire qu’il essentiellement « sans sodium ».

    4.4.3. Les mises en garde et précautions particulières d’emploi applicables uniquement à certaines indications

    4.4.3.1. Phlébographie

    Une prudence particulière s’impose chez les patients présentant une suspicion de phlébite, une ischémie grave, une infection locale ou une occlusion veineuse totale.

    4.4.3.2. Angiographies, artériographies et angiocardiographies

    Lors d’explorations angiographiques, la manipulation du cathéter et l'injection du produit de contraste sont susceptibles de mobiliser une plaque d’athérosclérose ou encore de léser ou de perforer la paroi d’un vaisseau. Il est conseillé de vérifier le positionnement correct du cathéter par des tests d’injection.

    Des accidents neurologiques graves ont été observés en cas d’injection directe dans les artères cérébrales ou dans les vaisseaux qui perfusent la moelle épinière et lors d’une injection accidentelle dans l’artère carotide au cours des angiocardiographies. Une relation causale avec le produit de contraste n'a pas été établie, étant donné que l'état antérieur du patient et les techniques d’exploration peuvent également être des facteurs déclenchants.

    Les pulsations doivent être perceptibles au niveau de l'artère dans laquelle il est prévu d’injecter le produit de contraste radiologique. Chez les patients présentant une thromboangéite oblitérante ou une infection ascendante associée à une ischémie majeure, l'artériographie devra être pratiquée avec une extrême prudence et uniquement si elle est réellement indispensable.

    Les produits de contraste non ioniques ont, in vitro, un effet anticoagulant moins important que les composés ioniques conventionnels utilisés à des concentrations comparables. Des résultats similaires ont été obtenus dans certaines études in vivo. Toutefois, les cathéters conventionnels pour angiographie doivent être rincés fréquemment et il faut éviter le contact prolongé du sang avec le produit de contraste dans les seringues et les cathéters.

    Les angiographies doivent être évitées, dans la mesure du possible, chez les patients atteints d'homocystinurie, en raison du risque accru de thrombose et d'embolie.

    4.4.3.3. Coronarographie et ventriculographie gauche

    Ces examens peuvent favoriser le développement d’une décompensation cardiaque, de troubles graves du rythme cardiaque, d’une ischémie ou d’un infarctus du myocarde.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    4.5.1. Médicaments

    · Metformine chez le diabétique (voir rubrique 4.4.2.2. Précautions d’emploi - Insuffisance rénale).

    · Radiopharmaceutiques (voir rubrique 4.4.1. Mises en garde)

    Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d’une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131.

    Lorsqu’une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l’effectuer avant l’injection de produit de contraste iodé.

    · Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine.

    Ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l’injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.

    · Diurétiques

    En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro­-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.

    · Interleukine 2

    Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

    4.5.2. Autres formes d’interactions

    Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l’examen.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Embryotoxicité

    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

    En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    Fœtotoxicité

    La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

    Fertilité

    Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n’ont pas montré d’effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.

    Allaitement

    Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d’effets indésirables pour le nourrisson. Il est préférable de suspendre l’allaitement maternel pendant 24 heures après l’administration du produit de contraste iodé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Il n'existe aucun effet connu sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines. Toutefois, en raison du risque de réactions précoces, il est déconseillé de conduire ou d'utiliser des machines dans l'heure qui suit l'injection.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables associés à l'emploi d'Optiray sont généralement indépendants de la dose administrée. Ils sont d'intensité légère à modérée dans la plupart des cas et très rarement graves ou menaçant le pronostic vital. Cependant, des effets indésirables même légers peuvent être le signe avant-coureur d'une réaction générale grave, réactions qui surviennent dans de rares cas après l'utilisation d'un produit de contraste radiologique iodé. Des réactions d'hypersensibilité aux produits de contraste peuvent également se produire dans un délai de quelques heures à quelques jours après l'injection.

    Les effets indésirables peuvent être classés de la façon suivante :

    a) Réactions d'hypersensibilité : les réactions anaphylactiques graves affectent généralement les systèmes cardio-vasculaire et respiratoire. Elles peuvent menacer le pronostic vital et comprendre un choc anaphylactique, un arrêt cardio-respiratoire ou un œdème pulmonaire. Les patients ayant des antécédents allergiques ont un risque accru de faire une réaction d'hypersensibilité. D'autres réactions de type 1 (immédiates) peuvent survenir telles que nausées et vomissements, éruptions cutanées, dyspnée, rhinite, paresthésies ou hypotension.

    b) Des réactions vaso-vagales à type de vertiges ou de syncope, pouvant être provoquées par le produit de contraste ou par la procédure elle-même.

    c) Des effets indésirables cardiologiques au cours d'un cathétérisme cardiaque tels que angor, anomalies de l'ECG, troubles du rythme cardiaque, troubles de la conductivité ainsi que spasme coronarien et thrombose, pouvant être provoqués par le produit de contraste ou par la procédure elle-même.

    d) Des réactions néphrotoxiques chez des patients présentant des lésions rénales préexistantes ou une angiopathie rénale, telle qu'une insuffisance rénale avec élévation de la créatinine. Ces effets indésirables sont transitoires dans la plupart des cas. Quelques cas isolés d'insuffisance rénale aiguë ont été observés.

    e) Des réactions neurotoxiques après injection intra-artérielle du produit de contraste telles que troubles visuels, désorientation, paralysie, convulsions ou épilepsie. Ces symptômes sont généralement transitoires et disparaissent spontanément en quelques heures ou quelques jours. Les patients présentant des lésions préexistantes de la barrière hémato-encéphalique présentent un risque accru de faire une réaction neurotoxique.

    f) Réactions locales au point d'injection telles que éruption cutanée, œdèmes, spasme vasculaire et inflammation.

    g) Une extravasation peut produire des réactions tissulaires graves telles que l'apparition de lésions bulleuses et une exfoliation cutanée, dont l'intensité dépend de la quantité et de la concentration de la solution de produit de contraste diffusée dans les tissus.

    Dans les études cliniques, un léger inconfort, dont une sensation de chaleur ou de froid, une douleur pendant l'injection et / ou une dysgueusie transitoire, a été observé pour 10-50% des patients. Dans une étude post-marketing, d'autres effets indésirables ont été observés chez 1,1% des patients. Les symptômes les plus fréquents ont été nausées (0,4%), réactions cutanées telles que urticaire ou érythème (0,3%) et vomissements (0,1%). Tous les autres effets indésirables ont affecté moins de 0,1% des patients.

    Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Classes de système d’organes et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (³ 1/10), fréquent (³1/100 à 1<1/10), peu fréquent (³1/1 000 à 1<1/100), rare (³1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les fréquences présentées sont issues des données d’études observationnelles (PMS) ou de la notification spontanée en post-marketing (Post-mktg).

    Classe de système d’organes

    Effet indésirable

    Fréquence

    Source

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité, réaction anaphylactoïde

    Très rare

    PMS

    Choc anaphylactique

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections endocriniennes

    Hypothyroidie néonatale transitoire

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections psychiatriques

    Etat confusionnel, agitation, anxiété

    Très rare

    PMS

    Affections du système nerveux

    Syncope, tremblements, vertiges, céphalées, paresthésie, dysgueusie

    Rare

    PMS

    Perte de connaissance, somnolence, aphasie, hypoesthésie

    Très rare

    PMS

    Convulsions, dyskinésie, amnésie

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections oculaires

    Vision trouble

    Rare

    PMS

    Conjonctivite allergique

    Très rare

    PMS

    Cécité transitoire

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Acouphènes

    Très rare

    PMS

    Affections cardiaques

    Tachycardie

    Rare

    PMS

    Bradycardie, arythmie, anomalies de l’ECG, angor

    Très rare

    PMS

    Arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire, cyanose, extrasystole, palpitation

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections vasculaires

    Hypotension, flushing

    Rare

    PMS

    Hypertension, phlébite

    Très rare

    PMS

    Choc, thrombose, vasospasme

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Spasme laryngé, œdème, laryngé, obstruction laryngée, dyspnée, rhinite, irritation laryngée, toux

    Rare

    PMS

    Oedème pulmonaire, hypoxie

    Très rare

    PMS

    Arrêt respiratoire, asthme, bronchospasme, dysphonie

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections gastro-intestinales

    Nausée

    Peu fréquent

    PMS

    Vomissements, bouche sèche

    Rare

    PMS

    Douleur abdominale, œdème de la langue, dysphagie

    Très rare

    PMS

    Diarrhée, hypersécrétion salivaire

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Urticaire

    Peu fréquent

    PMS

    Rash, erythème, prurit

    Rare

    PMS

    Angioedème; hyperhidrose (incl. sueur froide)

    Très rare

    PMS

    Syndrome de Stevens Johnson, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), pustulose exanthémateuse généralisée, érythème polymorphe, pâleur

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Spasme musculaires

    Très rare

    PMS

    Myalgies

    Indéterminé

    Post-mktg

    Affections du rein et des voies urinaires

    Impériosité mictionnelle

    Rare

    PMS

    Insuffisance rénale aiguë

    Très rare

    PMS

    Anurie, dysurie

    Indéterminé

    Post-mktg

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Sensation de chaleur

    Très fréquent

    PMS

    Douleur

    Fréquent

    PMS

    Œdème de la face, frissons

    Rare

    PMS

    Oedème, réactions au site d’injections (douleur, érythème, nécrose surtout après extravasation), malaise

    Très rare

    PMS

    Fièvre

    Indéterminé

    Post-mktg

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : PRODUIT DE CONTRASTE IODE (V : divers), code ATC : V08AB07.

    Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon est un produit de contraste uro-angiographique, triiodé, hydrosoluble, non ionique, d’osmolalité 790 mOsm/kg.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Injecté par voie vasculaire, l’ioversol se distribue dans le compartiment intravasculaire et l'espace interstitiel. La demi-vie d’élimination moyenne est d’environ 2 heures, l’ioversol est très peu lié aux protéines plasmatiques. Il est éliminé principalement par voie rénale (filtration glomérulaire sans réabsorption, ni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. L’effet de diurèse osmotique induit par Optiray 350 est en rapport avec l’osmolalité et le volume injecté.

    En cas d'insuffisance rénale, une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données précliniques n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme, sur la base d'études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité par administrations répétées, génotoxicité, toxicité sur les fonctions de reproduction.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Calcium édétate de sodium, trométamol, chlorhydrate de trométamol, solution d'hydroxyde de sodium ou solution d'acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à l'abri de la lumière et de la chaleur.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    20mL, 50mL, 60mL, 100mL ou 200mL en flacon (verre de type I) avec bouchon (bromobutyle).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    GUERBET

    BP 57400

    95943 ROISSY CDG CEDEX

    FRANCE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 3400933276584 : 20 ml en flacon (verre)

    · 3400933276645 : 50 ml en flacon (verre)

    · 3400933276706 : 60 ml en flacon (verre)

    · 3400933276874 : 100 ml en flacon (verre)

    · 3400933276935 : 200 ml en flacon (verre)

    · 3400933277017 : 50 ml en flacon (verre) + seringue (polypropylène) + microperfuseur (PVC)

    · 3400956034185 : 50 ml en flacon (verre), boîte de 25

    · 3400956034246 : 100 ml en flacon (verre), boîte de 10

    · 3400955076568 : 100 ml en flacon (verre), boîte de 12

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    A compléter ultérieurement par le titulaire.

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    A compléter ultérieurement par le titulaire.

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 06/09/2021

    Dénomination du médicament

    Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon

    Ioversol

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes, Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon et dans quel cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon ?

    3. Comment utiliser Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon ?

    6. Informations supplémentaires.

    PRODUIT DE CONTRASTE IODE (V : divers) - code ATC : V08AB07

    Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon est un produit de contraste, hydrosoluble, non ionique, d’osmolalité 790 mosm/kg.

    Ce médicament est uniquement à usage diagnostique.

    Ce médicament est un produit de contraste radiologique iodé (propriétés opacifiantes).

    Il vous a été prescrit en vue d'un examen radiologique.

    N’utilisez jamais Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon :

    · si vous êtes allergique au ioversol ou à l’un des autres composants contenus dans Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon,

    · si vous avez déjà eu une réaction immédiate majeure ou cutanée retardée après l’injection d’ioversol (voir rubrique 4 : Quels sont les effets indésirables éventuels ?),

    · si vous souffrez d’un excès d’hormones thyroïdiennes (thyréotoxicose).

    Avertissements et précautions

    Comme tous les produits de contraste iodés et quelles que soient la voie d’administration et la dose, il existe une possibilité d’effet indésirable, qui peut être minime mais qui peut aller jusqu’à engager le pronostic vital. Ces réactions peuvent survenir dans l’heure ou, plus rarement, jusqu’à 7 jours après l’administration. Elles sont souvent imprévisibles mais ont un risque augmenté si vous avez déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration de produit de contraste iodé (voir rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). En conséquence, il convient de prévenir le médecin radiologue qui pratiquera l'injection si vous avez présenté un effet indésirable lors d'un examen radiologique antérieur avec un produit de contraste iodé.

    Signalez également toute autre maladie dont vous souffrez afin que le médecin qui pratiquera l'injection puisse prendre les précautions d'emploi nécessaires.

    Prévenez aussi votre médecin :

    · si vous avez déjà présenté une réaction lors d’une précédente injection de produit de contraste iodé, par exemple nausées, vomissements, pression artérielle basse et troubles affectant la peau,

    · si vous souffrez d’une insuffisance rénale (mauvais fonctionnement des reins) ; si vous avez du diabète, si vous avez un myélome,

    · si vous souffrez d’une insuffisance cardiaque (mauvais fonctionnement du cœur) ; d’insuffisance coronarienne, d’hypertension artérielle, de troubles circulatoires, ou d’une autre maladie du cœur, ou si vous avez eu une attaque cérébrale, et si vous êtes très âgé,

    · si vous avez un taux élevé d’un acide aminé, l’homocystéine, en raison d’un métabolisme anormal,

    · si vous souffrez à la fois d’une insuffisance hépatique (mauvais fonctionnement du foie) et rénale,

    · si vous êtes asthmatique et si vous avez fait une crise d’asthme dans les 8 jours précédant l’examen,

    · si vous souffrez de troubles neurologiques tels qu’épilepsie ou accident vasculaire cérébral, ou bien d’un phéochromocytome (production excessive d’hormone provoquant une hypertension artérielle sévère), ou d’une myasthénie (maladie auto-immune des muscles),

    · si vous présentez une maladie de la thyroïde ou si vous avez des antécédents de maladie de la thyroïde,

    · si vous êtes anxieux, nerveux ou souffrez de douleurs : dans ces situations les effets indésirables peuvent être majorés,

    · si vous présentez une maladie du pancréas (pancréatite aiguë),

    · si vous présentez une maladie de la moelle osseuse (gammapathie monoclonale : myélome multiple ou maladie de Waldenström),

    · si vous avez une anomalie des globules rouges appelée anémie falciforme ou drépanocytose,

    · si vous présentez un antécédent récent d’hémorragie intracrânienne,

    · si vous présentez un œdème cérébral.

    En cas d’alcoolisme ou de toxicomanie, il est important que votre médecin radiologue en soit prévenu.

    Si vous devez avoir prochainement un examen de la thyroïde ou un traitement par iode radioactif, signalez-le au médecin radiologue.

    Autres médicaments et et Optiray 350 (350 mg I/mL), solution injectable en flacon

    Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien toute maladie dont vous souffrez ou si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance. Faites particulièrement attention si vous prenez des médicaments prescrits pour le diabète (metformine), l'hypertension artérielle (diurétiques et bêtabloquants), ou si vous avez reçu de l'interleukine-2.

    Une fréquence plus importante des effets indésirables a été reportée avec les anesthésiques généraux.

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Grossesse et allaitement

    Il est impératif de signaler au médecin votre grossesse, ou tout retard de règles, avant de faire pratiquer votre examen radiologique.

    Il est recommandé de suspendre l'allaitement pendant au moins 24 heures après l'administration de ce produit de contraste.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Pas de risque particulier connu à ce jour.

    Optiray contient

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par 100 mL, c’est-à-dire qu’il essentiellement « sans sodium ».

    La dose injectée, qui peut varier selon le type d'examen, la technique utilisée mais aussi selon votre poids, votre débit cardiaque et votre état général, est strictement déterminée par le médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables associés à Optiray sont généralement indépendants de la dose administrée. Ils sont le plus souvent de sévérité légère et modérée et très rarement graves ou menaçant le pronostic vital.

    D’autres effets ou symptômes graves, de type arrêt cardiaque ou respiratoire, spasmes ou caillots sanguins dans un vaisseau cardiaque, accident vasculaire cérébral, lèvres bleues, évanouissement, pertes de mémoire, troubles de la parole, mouvements subits, cécité temporaire, insuffisance rénale aiguë, dégradation sévère de la peau, doivent faire l’objet d’un traitement immédiat par un professionnel de santé.

    Des réactions allergiques aux produits de contraste peuvent survenir en quelques heures ou apparaître au bout de plusieurs jours. En cas d’apparition de l’un des symptômes suivants, consultez immédiatement votre médecin, car il peut s’agir d’une réaction allergique grave : choc allergique, constriction des voies respiratoires, gonflement du larynx/de la gorge/de la langue, et difficultés à respirer.

    Autres symptômes possibles de réactions allergiques : toux, éternuements, rougeur et/ou gonflement du visage et des yeux, démangeaisons, éruption cutanée et urticaire. Ces symptômes sont généralement légers, mais ils peuvent également devenir graves avec fièvre et /ou inflammations des ganglions lymphatiques. Si vous ressentez l’un de ces symptômes et qu’il semble s’aggraver, consultez immédiatement votre médecin.

    Nature et fréquence des effets indésirables pouvant survenir :

    Très fréquent (survient chez plus d’un patient sur 10)

    · léger inconfort, dont sensation de chaleur, douleur pendant l'injection et/ou sensation transitoire de goût désagréable dans la bouche.

    Fréquent (survient chez 1 à 10 patients sur 100) :

    · douleur.

    Peu fréquent (survient chez 1 à 10 patients sur 1000) :

    · nausées,

    · urticaire.

    Rare (survient chez 1 à 10 patients sur 10 000) :

    · évanouissement,

    · étourdissements, sensations ébrieuses,

    · troubles visuels,

    · picotements de la peau, rougeur de la peau, démangeaisons, éruption,

    · gonflement du visage, des yeux ou d’autres parties,

    · tremblements,

    · pouls rapide,

    · pression artérielle basse,

    · toux, sensation de gorge serrée, frissons, maux de tête,

    · difficultés à respirer,

    · rhume des foins,

    · vomissements,

    · bouche sèche,

    · déformation du goût,

    · difficulté à uriner, douleur en urinant.

    Très rare (survient chez moins d’un patient sur 10 000) :

    · perte de mémoire, anxiété, somnolence,

    · excitation, confusion, mouvements subits,

    · engourdissement, crampes musculaires, paralysie,

    · sensation de tête vide,

    · yeux rouges,

    · sifflements d’oreille,

    · battements cardiaques irréguliers ou supplémentaires, modifications de l’activité cardiaque mesurée par ECG,

    · battements, pouls lent,

    · spasme des vaisseaux cardiaques, caillots sanguins dans les vaisseaux cardiaques,

    · attaque cérébrale, évanouissement,

    · pression artérielle élevée,

    · inflammation d’une veine,

    · œdème du larynx, de la gorge ou des poumons, inflammation de la gorge, respiration sifflante,

    · gonflement des glandes salivaires ou augmentation de la salivation,

    · gonflement de la langue, difficultés à avaler,

    · gonflement de la peau et des muqueuses, détachement sévère de la peau,

    · insuffisance rénale aiguë ou anomalie de la fonction rénale,

    · sang dans l’urine, diminution de la quantité d’urine émise,

    · réaction allergique sévère,

    · pâleur, douleur dans la poitrine ou l’abdomen, fatigue,

    · larmoiement,

    · réactions au site d’injection, dont cloques et peau écailleuse,

    · augmentation de la sudation.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · difficulté à uriner, douleur en urinant,

    · perte de mémoire,

    · troubles de la parole,

    · cécité temporaire,

    · pouls rapide,

    · spasme ou dilatation d'un vaisseau sanguin,

    · lèvres bleues,

    · arrêt cardiaque,

    · arrêt respiratoire, rétrécissement des bronches, faible taux d’oxygène dans le sang,

    · diarrhée,

    · diminution de la fonction thyroïdienne chez le nouveau-né,

    · éruption cutanée sévère avec fièvre et cloques et/ou inflammations des ganglions lymphatiques (syndrome de Lyell, pustulose exanthémateuse aiguë généralisée),

    · autres affections de la peau (érythème polymorphe),

    · convulsions,

    · choc allergiques sévères,

    · fièvre.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou radiologue. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site Internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à l'abri de la lumière et de la chaleur.

    Ce que contient OPTIRAY 350 mg (350 mg I/mL), solution injectable en flacon  

    · La substance active est : l’ioversol 74,2 g (quantité correspondant en iode 35 g) pour 100 mL.

    · Les autres composants sont : calcium édétate de sodium, trométamol, chlorhydrate de trométamol, solution d’hydroxyde de sodium ou solution d’acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que OPTIRAY 350 mg (350 mg I/mL), solution injectable en flacon et contenu de l’emballage extérieur  

    Solution injectable en flacon de 20 mL, 60 mL ou 200 mL (boîte de 1).

    50 mL (boîte de 1 ou 25)

    100 mL (boîte de 1, 10 ou 12).

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    GUERBET

    BP 57400

    95943 ROISSY CDG CEDEX

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    GUERBET FRANCE

    22 AVENUE DES NATIONS

    93420 VILLEPINTE

    FRANCE

    Fabricant  

    GUERBET IRELAND ULC

    DAMASTOWN

    MULHUDDART

    DUBLIN 15

    IRLANDE

    Ou

    GUERBET BP 57400, 95943 ROISSY CDG CEDEX, France, situé au 16-24 rue Jean Chaptal, 93600 Aulnay sous Bois, France.

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    A compléter ultérieurement par le titulaire

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-19448
    • Date avis : 08/09/2021
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par OPTIRAY (ioversol) est important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-15428
    • Date avis : 12/12/2018
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par OPTIRAY et OPTIJECT reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-19448
    • Date avis : 08/09/2021
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Ces spécialités sont des compléments de gamme qui n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux présentations déjà inscrites.
    • Lien externe