ONCOVIN 1 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 23/12/1997
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : VINCRISTINE (SULFATE DE) 1 mg /ml - ONCOVIN 1 mg, solution injectable.
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 524
- Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
Les compositions de ONCOVIN 1 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | SULFATE DE VINCRISTINE | 5113 | 1,00 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 1 ml
- Code CIP7 : 3264998
- Code CIP3 : 3400932649983
- Prix : 10,74 €
- Date de commercialisation : 19/09/1984
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 100%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 28/09/2020
ONCOVIN 1 mg, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Sulfate de vincristine................................................................................................................ 1 mg
Pour 1 ml de solution injectable.
Excipient(s) à effet notoire : parahydroxybenzoate de méthyle 1,3 mg, parahydroxybenzoate de propyle 0,2 mg.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide incolore.
4.1. Indications thérapeutiques
La vincristine est généralement utilisée en polychimiothérapie dans les indications suivantes :
· induction et consolidation de la rémission de la leucémie aiguë lymphoblastique ;
· maladie de Hodgkin ;
· lymphomes non hodgkiniens ;
· cancer du sein métastatique (traitement palliatif des cas résistants aux traitements usuels) ;
· cancer bronchique à petites cellules ;
· sarcomes (sarcome ostéogénique, sarcome d’Ewing, rhabdomyosarcome);
· tumeur de Wilms ;
· neuroblastome.
Monothérapie :
· purpura thrombopénique idiopathique résistant aux traitements usuels (maladie de Werlhof).
4.2. Posologie et mode d'administration
La vincristine doit être administrée sous la stricte supervision de médecins expérimentés dans le traitement par cytostatiques.
Une extrême prudence est recommandée dans le calcul exact de la dose maximale de vincristine, car un surdosage peut avoir des conséquences très graves, voire fatales.
La dose doit être ajustée au cas par cas en fonction de l’indication, du protocole de polychimiothérapie utilisé et de l’état du patient.
L’administration de la vincristine est hebdomadaire et par voie intraveineuse stricte.
Les recommandations posologiques suivantes s’appliquent, sauf indication contraire :
Chez l’adulte
1,4 mg de vincristine/m² de surface corporelle par voie intraveineuse une fois par semaine.
La dose totale maximale est de 2 mg/semaine.
Chez l’enfant pesant moins de 10 kg
0,05 mg de vincristine/kg de poids corporel par voie intraveineuse une fois par semaine.
Remarque : chez le nourrisson, la posologie est calculée sur la base du poids corporel individuel (et non de la surface corporelle), car le rapport entre la surface corporelle et le poids corporel est disproportionné chez le nourrisson. Comparativement aux enfants plus grands, des effets indésirables neurologiques et hépatiques plus prononcés ont été observés après la chimiothérapie pour une leucémie aiguë.
Chez l’enfant pesant 10 kg et plus
2 mg de vincristine/m² de surface corporelle par voie intraveineuse une fois par semaine.
Insuffisants hépatiques
En cas d’élévation de la bilirubinémie directe à plus de 3 mg/100 ml, il est recommandé de réduire la dose de vincristine de 50 %.
Mode d’administration
La vincristine ne s’utilise que par voie intraveineuse stricte.
Toute extravasation doit être évitée (voir rubrique 4.4). Avant l’administration du sulfate de vincristine, il est recommandé d’administrer une solution isotonique à 0,9 % de chlorure de sodium par injection afin de garantir un bon positionnement de l’aiguille hypodermique. Le rinçage de l’aiguille hypodermique à la fin de l’injection de vincristine pourrait empêcher des irritations locales au site d’injection.
L’injection peut être administrée soit directement dans une veine soit dans la tubulure d’une perfusion intraveineuse en cours et elle doit administrée en 1 minute.
Le médecin en charge du traitement décidera de la durée d’utilisation en prenant en compte l’indication, le protocole de polychimiothérapie utilisé et l’état du patient.
La vincristine est contre-indiquée dans les cas suivants :
· hypersensibilité à la vincristine, au parahydroxybenzoate de méthyle, au parahydroxybenzoate de propyle ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· troubles neuromusculaires préexistants, en particulier atrophie neuromusculaire avec démyélinisation segmentaire (forme démyélinisante de la maladie de Charcot-Marie-Tooth) ;
· myélosuppression prononcée ;
· patients atteints d’une insuffisance hépatique sévère ;
· patients recevant une radiothérapie incluant le foie ;
· la vincristine ne doit en aucun cas être administrée dans le liquide céphalo-rachidien (administration intrathécale), car une telle administration peut être fatale (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Administration intrathécale accidentelle
La vincristine ne doit en aucun cas être administrée en intrathécal. L’administration intrathécale accidentelle entraînera une paralysie ascendante, qui peut conduire au décès.
Chez un très petit nombre de patients, la paralysie engageant le pronostic vital et le décès consécutif ont été évités, mais les séquelles neurologiques ont été dévastatrices et la récupération limitée.
Sur la base des données publiées sur la prise en charge de ces cas de survie, en cas d’administration intrathécale accidentelle de vincristine, le traitement suivant doit être mis en œuvre immédiatement après l’injection :
1. Prélèvement d’un volume de liquide céphalo-rachidien (LCR) aussi important que possible (dans la mesure où la sécurité du patient est assurée) par ponction lombaire.
2. Introduction d’un cathéter épidural dans l’espace sous-arachnoïdien via l’espace intervertébral situé au-dessus de l’endroit où la ponction lombaire est réalisée et irrigation du LCR par une solution de Ringer lactate.
3. Du plasma frais congelé doit être demandé et, dès qu’il est disponible, en ajouter 25 ml par litre de solution de Ringer lactate.
4. Pose d’un drain ou d’un cathéter intraventriculaire par un neurochirurgien et poursuite de l’irrigation du LCR avec absorption du liquide par l’accès lombaire relié à un système de drainage fermé. La solution de Ringer lactate doit être administrée par perfusion continue à la vitesse de 150 ml/h, ou de 75 ml/h si du plasma frais congelé a été ajouté comme indiqué si dessus.
La vitesse de perfusion doit être ajustée afin de maintenir un taux de protéines de 150 mg/dl dans le LCR.
Les mesures suivantes ont également été mises en œuvre, mais ne sont probablement pas essentielles :
· administration d’acide folinique par voie intraveineuse sous forme d’un bolus de 100 mg, puis d’une perfusion continue à la vitesse de 25 mg/h pendant 24 heures, puis de 4 bolus de 25 mg (toutes les 6 heures) pendant 1 semaine ;
· administration intraveineuse de 10 g d’acide glutamique sur 24 heures, suivie de 500 mg trois fois par jour par voie orale pendant un mois ;
· administration de pyridoxine à la dose de 50 mg toutes les 8 heures par perfusion intraveineuse sur 30 minutes.
Le rôle de ces mesures dans la réduction de la neurotoxicité est incertain.
Contact avec la peau et les muqueuses
Tout contact de la vincristine avec les yeux doit être évité. Il est associé à un risque d’irritation sévère ou d’ulcération de la cornée (en particulier si le produit est projeté sous pression). En cas de contact avec les yeux, les laver immédiatement et abondamment avec de l’eau et prendre un avis médical ou ophtalmologique si l’irritation oculaire persiste.
En cas de projection accidentelle sur la peau, laver abondamment avec de l’eau puis au savon doux et rincer abondamment.
Extravasation
Toute extravasation doit être évitée. Les extravasations accidentelles peuvent provoquer des infections locales, voire des nécroses sévères. Il convient alors d’interrompre immédiatement l’injection. L’injection locale de hyaluronidase 250 UI/ml (1 ml en sous-cutané autour de la lésion) et l’application de chaleur modérée sur le site d’extravasation facilitent la diffusion du produit et limitent à un minimum la gêne et le risque de cellulite.
Un dispositif de prise en charge en urgence de l’extravasation de cytostatiques doit être disponible dans le service hospitalier où la vincristine est administrée.
Myélotoxicité
En raison du risque de leucopénie, le médecin et le patient doivent être vigilants vis-à-vis de la survenue possible d'une infection. En cas de leucopénie, des mesures adaptées doivent être prises, parmi lesquelles un calcul précis de l'heure d'administration de la dose suivante de vincristine. Un contrôle de la numération formule sanguine doit être réalisé avant chaque injection.
En raison d'un risque accru de leucopénie et de thrombocytopénie, une surveillance plus étroite est nécessaire chez les patients présentant une dépression médullaire due à un traitement antérieur ou à la maladie elle-même.
Neurotoxicité
Une prudence particulière est requise en cas d'antécédents de troubles neurologiques ou hépatiques. Les patients recevant la vincristine en association à des médicaments potentiellement neurotoxiques doivent être étroitement surveillés.
L'effet neurotoxique de la vincristine peut s'ajouter à celui d'autres agents neurotoxiques ou être augmenté en cas d'irradiation de la moelle osseuse ou de maladie neurologique. Les patients âgés peuvent être plus sensibles aux effets neurotoxiques de la vincristine.
Troubles hépatiques
La vincristine étant principalement métabolisée dans le foie, un dysfonctionnement hépatique peut augmenter les taux sanguins circulants et la demi-vie plasmatique de la vincristine avec majoration des effets indésirables.
La vincristine ne doit pas être administrée aux patients traités par radiothérapie si le champ d’irradiation inclut le foie.
Avant et pendant chaque injection ainsi qu’avant chaque cure de traitement, la fonction hépatique et la fonction rénale, la numération formule sanguine et la fonction neurologique doivent être contrôlées. En cas de signes de myélosuppression, la dose suivante sera administrée uniquement après une évaluation soigneuse du tableau clinique. Il en est de même en cas de survenue de symptômes neurologiques en raison du risque de neuropathie sévère associé à la poursuite du traitement.
Des patients ayant reçu une chimiothérapie par vincristine en association à des médicaments anticancéreux connus pour leur potentiel cancérogène ont développé des cancers secondaires. Le rôle de la vincristine dans ce développement n'a pas été établi.
La mise en œuvre de mesures prophylactiques en prévention de la constipation, comme une alimentation adaptée et l'utilisation de laxatifs, en particulier de lactulose, est recommandée.
La vincristine doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une pathologie cardiaque ischémique.
Une élévation aiguë du taux sérique d'acide urique est possible durant l’induction de la rémission des leucémies aiguës ; par conséquent, il est recommandé de contrôler fréquemment l'acide urique sérique au cours des 3 ou 4 premières semaines de traitement ou de prendre les mesures requises pour prévenir la neuropathie provoquée par l'acide urique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Inhibiteurs des isoenzymes du cytochrome P450 et de la P-glycoprotéine
Les vinca-alcaloïdes sont métabolisés par l'isoenzyme 3A4 (CYP3A4) du cytochrome P450 et constituent un substrat de la P-glycoprotéine. Il convient donc d’être prudent en cas d'administration concomitante de vincristine et d'inhibiteurs du CYP3A4 et de la P-glycoprotéine, comme le ritonavir, le nelfinavir, le kétoconazole, l'itraconazole, l'érythromycine, la ciclosporine, la nifédipine et la néfazodone. On suppose que ces inhibiteurs ralentissent le métabolisme de la vincristine.
L’administration concomitante de sulfate de vincristine et d’itraconazole peut provoquer une survenue plus précoce et/ou une augmentation de la sévérité des effets indésirables neuromusculaires probablement liés à l'inhibition du métabolisme de la vincristine.
Il convient d’être vigilant quant à l’interaction possible entre le sulfate de vincristine et les inhibiteurs calciques, notamment la nifédipine, car l’administration concomitante de sulfate de vincristine et de nifédipine peut provoquer une diminution de la clairance plasmatique du sulfate de vincristine avec le risque d’une toxicité accrue.
Phénytoïne et fosphénytoïne
L'administration d'une chimiothérapie antinéoplasique, contenant entre autres de la vincristine, peut diminuer l'effet prophylactique anticonvulsivant de la phénytoïne car le sulfate de vincristine est associé à une réduction du taux sanguin de phénytoïne. Cette association n’est donc pas recommandée. Si elle ne peut pas être évitée, la dose doit être adaptée sur la base d’une surveillance régulière des taux sanguins.
Autres cytostatiques
Une potentialisation des effets thérapeutiques et toxiques est possible en cas d’administration concomitante de sulfate de vincristine et d'autres cytostatiques. L'association de sulfate de vincristine et d'autres médicaments myélosuppresseurs, tels que la doxorubicine (en particulier en association à la prednisone) peut potentialiser les effets dépresseurs sur la moelle osseuse (myélosuppression).
Asparaginase/isoniazide et autres médicaments neurotoxiques
Lorsque la vincristine est utilisée en association avec la L-asparaginase, la vincristine doit être administrée entre 12 et 24 heures avant l’administration de la L-asparaginase car la diminution de la clairance hépatique du sulfate de vincristine peut entraîner une toxicité hépatique cumulative.
En raison de la neurotoxicité de la vincristine, les autres médicaments potentiellement neurotoxiques, tels que la ciclosporine, ne doivent pas être administrés simultanément.
Vaccins/virus inactivés et vivants
En raison des effets immunosuppresseurs des chimiothérapies antinéoplasiques, contenant entre autres de la vincristine, la réponse aux vaccins peut être diminuée et les vaccins vivants s’accompagnent d’un risque d’effets indésirables de la vaccination. L'intervalle de temps entre l'arrêt de l'utilisation de la chimiothérapie et la récupération d’une réponse immunitaire adéquate varie entre 3 mois et 1 an en fonction du type de chimiothérapie et de la maladie sous-jacente.
Digoxine
Les protocoles thérapeutiques, contenant entre autres de la vincristine, peuvent réduire le taux plasmatique de digoxine et diminuer l’excrétion rénale. Une adaptation de la posologie de la digoxine peut être nécessaire.
Mitomycine C
Le traitement associant la vincristine et la mitomycine doit être évité en raison du risque de bronchospasme prononcé et d’essoufflement aigu.
Radiothérapie
La radiothérapie peut augmenter la neurotoxicité périphérique du sulfate de vincristine.
Ciclosporine, tacrolimus
Une immunosuppression excessive avec risque de lymphoprolifération est possible.
Autres
Lors de l'administration associée de vincristine et de facteurs de croissance (G-CSF, GM-CSF), des neuropathies atypiques avec sensations de picotement ou de brûlure des extrémités distales ont été plus fréquemment signalées.
Chez les patients atteints d'une tumeur de Wilms, une toxicité hépatique sévère a été signalée lors de l'association de vincristine et de dactinomycine.
En association avec la bléomycine, la vincristine peut provoquer un syndrome de Raynaud dose-dépendant.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Le sulfate de vincristine peut avoir des effets génotoxiques et tératogènes.
Les hommes traités par la vincristine ne doivent pas avoir d’enfant pendant le traitement et jusqu’à 6 mois après et ils doivent bénéficier de conseils sur la conservation des spermatozoïdes avant le traitement en raison de la possibilité d’une stérilité irréversible due au traitement par la vincristine.
La vincristine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse. En cas d'indication vitale du traitement par vincristine pendant la grossesse, la patiente doit être informée des dangers potentiels du traitement pour l'enfant à naître.
Les femmes ne doivent pas devenir enceintes pendant le traitement par la vincristine et jusqu’à 6 mois après. Un conseil génétique est donc recommandé si une grossesse survient pendant le traitement.
L’allaitement n’est pas autorisé pendant le traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables du traitement par la vincristine sont souvent dose-dépendants et généralement réversibles. Les effets toxiques les plus importants sont associés au système nerveux central, les plus fréquents sont une neurotoxicité et une alopécie et les plus gênants sont d'origine neuromusculaire. Les effets indésirables peuvent être plus prononcés chez les patients présentant une insuffisance hépatique en raison de la réduction du métabolisme et du retard de l’excrétion biliaire.
Les effets indésirables sont classés en fonction de leur fréquence, les plus fréquents apparaissant en premier. Dans cette rubrique, les fréquences des effets indésirables sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10,000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Cancer secondaire lié au traitement.
Des patients traités par vincristine en association à d'autres cytotoxiques, connus pour être cancérogènes, ont développé des cancers secondaires.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Thrombocytose temporaire
Peu fréquent
Myélosuppression sévère, anémie, leucopénie et thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Fréquent
Dyspnée et bronchospasmes aigus, potentiellement graves et pouvant engager le pronostic vital. Ces symptômes ont été observés après l'administration de vinca-alcaloïdes (tels que la vincristine), en particulier en association à la mitomycine. La réaction peut survenir de quelques minutes à plusieurs heures après l'administration d'un vinca-alcaloïde ou jusqu'à 2 semaines après une dose de mitomycine.
Rare
Des réactions allergiques, de type anaphylaxie, éruption cutanée et œdème, potentiellement liées au traitement par vincristine, ont été observées chez des patients traités par vincristine dans le cadre d'un protocole chimiothérapeutique associant plusieurs agents.
Affections du système nerveux
La toxicité neurologique est l'effet indésirable le plus important de la vincristine. La toxicité neurologique est liée à la dose et à l'âge. La neurotoxicité peut également être à l'origine d'une constipation et d'un iléus (voir « Affections gastro-intestinales »).
Fréquent
L'effet indésirable neurotoxique le plus fréquent de la vincristine est une neuropathie périphérique (à la fois sensorielle et motrice), qui se produit chez pratiquement tous les patients. Les effets indésirables neuromusculaires se développent souvent dans un ordre spécifique. Ils débutent généralement par des troubles sensoriels et une paresthésie. Avec la poursuite du traitement, des douleurs nerveuses (entre autres de la mâchoire inférieure et des testicules) et d'autres difficultés motrices peuvent survenir. Une aréflexie tendineuse, un pied équin, une faiblesse musculaire, une ataxie et une paralysie ont été signalés lors de la poursuite du traitement. Des atteintes des nerfs crâniens, parmi lesquelles une parésie isolée et/ou une paralysie des muscles contrôlés par les nerfs crâniens, sont possibles, sans autre faiblesse musculaire.
La paralysie des nerfs crâniens et la faiblesse musculaire du larynx peuvent provoquer une raucité de la voix et une parésie des cordes vocales, notamment une parésie bilatérale des cordes vocales pouvant engager le pronostic vital. Une faiblesse des muscles oculaires externes peut provoquer une ptose et une neuropathie optique ischémique et extra-oculaire. Une cécité corticale transitoire a été décrite. La vincristine provoque également une toxicité sur le système nerveux autonome et sur le système nerveux central, bien que moins fréquente que la neuropathie périphérique. Des cas de diplopie et d'atrophie optique ont été observés.
Peu fréquent
Des convulsions, souvent associées à une hypertension artérielle, ont été signalées chez un petit nombre de patients recevant la vincristine. Quelques cas de convulsions suivies d'un coma ont été décrits chez des enfants. La vincristine provoque une toxicité sur le système nerveux autonome et sur le SNC, bien que moins fréquente que la neuropathie périphérique. Les effets sur le SNC sont par exemple une altération de la conscience et des modifications mentales de type dépression, agitation, insomnie, confusion, psychoses et hallucinations.
Fréquence indéterminée
Leucoencéphalopathie
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Peu fréquent
Surdité
Affections cardiaques
Peu fréquent
Coronaropathie, infarctus du myocarde
Des cas de coronaropathie et d'infarctus du myocarde sont survenus chez des patients traités par une association chimiothérapeutique contenant la vincristine et précédemment traités par radiothérapie du médiastin.
Rare
Hypertension et hypotension artérielle
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Des cas de bronchospasme sévère et de dyspnée ont été rapportés avec les vinca-alcaloïdes, dont certains en association à la mitomycine C.
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausées, vomissements, constipation, douleurs abdominales. La formation d'un fécalome dans la partie supérieure des intestins lorsque le rectum est vide peut provoquer une constipation. Des douleurs abdominales de type colique sont alors possibles.
Peu fréquent
Perte d'appétit, perte de poids, anorexie, diarrhée, iléus paralytique. L'iléus paralytique constitue un risque particulier chez les jeunes enfants.
Rare
Inflammation de la muqueuse buccale, nécrose et/ou perforation intestinale.
Très rare
Pancréatite
Affections hépatobiliaires
Rare
Maladie veino-occlusive hépatique, en particulier chez les enfants
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
Alopécie (réversible à l'arrêt de l'administration de vincristine)
Affections du rein et des voies urinaires
Chez les patients âgés, les médicaments connus pour favoriser une rétention urinaire doivent être arrêtés pendant quelques jours après l'administration de la vincristine.
Peu fréquent
Polyurie, dysurie, rétention urinaire résultant d'une atonie de la vessie, hyperuricémie, néphropathie urique
Rare
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH). Le syndrome pourrait être lié à la neurotoxicité du médicament, potentiellement due à un effet direct sur l'hypothalamus. Chez ces patients, une hyponatrémie se produit, combinée avec une excrétion sodique urinaire élevée sans indication de troubles rénaux ou surrénaux, une hypotension artérielle, une déshydratation, une azotémie ou un œdème. Une restriction hydrique peut améliorer l'hyponatrémie et la perte rénale de sodium.
Très rare
Incontinence
Affections des organes de reproduction et du sein
Une stérilité irréversible après une chimiothérapie contenant de la vincristine est observée plus fréquemment chez les hommes que chez les femmes.
Fréquent
Une azoospermie a été observée chez des hommes traités par une chimiothérapie associant la vincristine et la prednisone au cyclophosphamide ou à la méchloréthamine et la procarbazine.
Peu fréquent
Aménorrhée
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
Irritation au site d’injection
Peu fréquent
Fièvre, phlébite, douleur, cellulite et nécrose. Ces symptômes peuvent survenir après irritation de la paroi vasculaire ou après extravasation pendant l'administration.
Rare
Céphalées
Le parahydroxybenzoate de méthyle et le parahydroxybenzoate de propyle peuvent provoquer des réactions d’hypersensibilité et aussi des réactions tardives et, dans de rares cas, des bronchospasmes (crampes bronchiques).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Les effets indésirables de la vincristine sont habituellement dose-dépendants. Le surdosage de vincristine se traduit donc par une exacerbation des effets indésirables habituellement rencontrés. Des symptômes graves sont possibles à des doses de seulement 3 mg/m² de surface corporelle. Chez les enfants âgés de moins de 13 ans, un surdosage par 10 fois la dose de vincristine recommandée a eu un effet fatal.
Les principaux symptômes cliniques du surdosage sont des douleurs abdominales, des effets neurotoxiques tels qu’une aréflexie, des troubles sensoriels et moteurs, une somnolence, une thrombocytopénie, une leucopénie, un iléus paralytique.
Traitement du surdosage
Il n'existe pas d'antidote connu au sulfate de vincristine. Un traitement symptomatique de soutien doit donc être administré. Les mesures suivantes doivent être envisagées :
1. Restriction hydrique afin de prévenir les effets indésirables résultant du syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique.
2. Administration d’anticonvulsivants pendant au moins 1 semaine après le surdosage.
3. Recours à des lavements en prévention de l’iléus.
4. Surveillance du système cardio-vasculaire.
5. Si nécessaire, détermination journalière de l’hématocrite ou de l’hémoglobine pour suivre les besoins transfusionnels.
Seules de très petites quantités du sulfate de vincristine étant dialysées, il est probable que l'hémodialyse ne soit pas efficace en cas de surdosage.
Dans un seul cas, les effets indésirables d’un surdosage de vincristine ont été atténués par une plasmaphérèse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques, vinca-alcaloïdes et analogues, Code ATC : L01CA02.
La vincristine est un alcaloïde extrait de la pervenche de Madagascar ou Catharanthus roseus (Vinca rosea) avec un effet antinéoplasique.
La vincristine se lie aux protéines microtubulaires, induisant leur dépolymérisation. La plus touchée est la tubuline, la protéine microtubulaire la plus importante dans les cellules eucaryotes. Le dysfonctionnement tubulaire dû à la dépolymérisation inhibe la formation du fuseau mitotique et entraîne un arrêt de la mitose en métaphase. En ce sens la vincristine agit comme inhibiteur mitotique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après injection intraveineuse de vincristine, la cinétique plasmatique est triphasique. Les demi-vies initiale, intermédiaire et terminale sont respectivement de 5 minutes, 2,3 heures et 85 heures (intervalle allant de 19 à 155 heures).
Après injection intraveineuse, seules des concentrations très faibles, inefficaces au plan thérapeutique, sont détectables dans le liquide céphalo-rachidien. La liaison de la vincristine aux protéines plasmatiques est de 44 %. L’élimination de la vincristine est essentiellement biliaire, à hauteur de 80 % environ. Au maximum 20 % de la dose injectée sont excrétés dans les urines en 24 heures sous forme inchangée ou sous forme de métabolites.
5.3. Données de sécurité préclinique
DL50 en mg/kg de poids corporel
Espèce animale
Voie d’administration
intrapéritonéale
Intraveineuse
Souris
4,7-5,2
2,1-3,0
Rat
1,2
1,0-1,3
Les effets toxiques ont été une faiblesse musculaire et une paralysie de l’arrière-train chez la souris, une diarrhée, une anorexie, une inactivité locomotrice, une diurèse, une perte de poids et une dyspnée chez le rat.
Une dose intraveineuse unique de 1 mg/kg de poids corporel a été tolérée chez le singe, essentiellement sans symptômes. Huit jours après une injection intraveineuse de 2 mg/kg de poids corporel, une leucopénie et une thrombocytopénie se sont produites. Un singe mâle est mort 30 heures après une injection intraveineuse de 4 mg/kg de poids corporel. Les observations histopathologiques ont révélé des effets cytotoxiques sévères sur les lignées granulocytaires et érythrocytaires de la moelle osseuse.
Toxicité chronique/toxicité subchronique
L’une des propriétés caractéristiques de la vincristine est un effet inhibiteur sur la formation de microtubules du fuseau mitotique et, de ce fait, les cellules en division mitotique restent en métaphase.
Après administration chronique de vincristine, les effets neurotoxiques sont les effets les plus importants chez le primate, le poulet et le chat ; l’atteinte intestinale et la myélosuppression prédominent chez le chien.
De plus, des chiens ont développé des troubles de la maturation des spermatocytes après l’injection intraveineuse de 0,08 mg/kg de poids corporel par semaine ; après l’injection intraveineuse de 0,08 à 0,32 mg/kg de poids corporel par semaine, des singes ont développé une leucopénie, une anémie et une réticulocytose dose-dépendantes.
Chez le rat (Harlan-Wistar), la dose sans effet toxique (NOEL) a été de 0,1 mg/kg. Après l’administration de doses plus fortes, une leucocytopénie transitoire et une atrophie du thymus ont été observées. Il n’a pas été observé d’effets neurotoxiques chez le rongeur (souris, cobaye), y compris après l’administration de doses létales.
Potentiel mutagène et cancérogène
Dans des systèmes modèles, le sulfate de vincristine s’est révélé mutagène in vitro et in vivo. La perturbation de la fonction du fuseau mitotique au cours de la division cellulaire induit une mauvaise distribution des chromosomes (aneuploïdie). On peut s’attendre à ce que ces effets se produisent également chez l’Homme.
Les études à long terme chez le rat et la souris (voie intrapéritonéale), toutefois insuffisamment documentées, n’ont montré aucun signe d’un potentiel cancérogène de la vincristine.
Chez l’Homme, la chimiothérapie intensive est associée à un risque accru de syndromes myélodysplasiques/leucémie aiguë myéloblastique. Dans le cadre d’un traitement en association avec des rayonnements ionisants et autres cytostatiques (en partie cancérogènes dans les études effectuées chez l’animal), le potentiel cancérogène de la vincristine ne peut être prouvé.
Toxicité pour la reproduction
Dans les études effectuées chez l’animal (souris, hamster, singe Rhésus), des effets embryolétaux et tératogènes se sont produits au cours de l’organogenèse après l’administration de vincristine. Les données disponibles concernant l’utilisation de vincristine chez la femme enceinte sont insuffisantes. Environ 20 cas d’exposition à la vincristine (en association à d’autres antinéoplasiques) ont été décrits. Dans 6 cas seulement, l’exposition a eu lieu au cours du premier trimestre de la grossesse et un seul des enfants a montré des malformations des reins. Après l’exposition lors de la période fœtale, un cas de pancytopénie a été décrit.
On ne sait pas si la vincristine est excrétée dans le lait maternel.
La vincristine ne doit pas être diluée dans des solutions qui augmentent ou qui diminuent le pH en dehors de l’intervalle de 3,5 à 5 et elle ne doit pas être mélangée avec d’autres médicaments.
Après ouverture/reconstitution/dilution: le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température comprise entre 2°C et 8°C (au réfrigérateur).
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (verre incolore de type I) de 4 ml rempli à 1 ml et muni d'un bouchon en caoutchouc chlorobutyl.
1 flacon avec 1 mg de sulfate de vincristine dans 1 ml de solution injectable
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le personnel qui manipule la vincristine doit porter des vêtements de protection.
Tout contact avec la peau et les muqueuses doit être évité (porter des gants !). En cas de contact de la vincristine avec la peau, les muqueuses ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à l'eau. Du savon peut être utilisé pour nettoyer la peau.
Tout médicament non utilisé ou tout produit entré en contact avec la vincristine doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur pour l’élimination des agents cytostatiques.
Les dépôts accumulés lors de la manipulation de la solution de vincristine avec l’acide sulfurique n’étaient plus mutagènes in vitro.
Avant d'être administrée, la solution injectable doit faire l'objet d'une inspection visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules ou d'une décoloration.
La vincristine doit uniquement être diluée dans du chlorure de sodium à 0,9 % ou dans une solution de glucose à 5 %.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 326 499 8 3 : 1 ml en flacon (verre incolore).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en ONCOLOGIE ou en HEMATOLOGIE ou aux médecins compétents en CANCEROLOGIE.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 28/09/2020
ONCOVIN 1 mg, solution injectable
Sulfate de vincristine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ONCOVIN 1 mg, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser ONCOVIN 1 mg, solution injectable ?
3. Comment utiliser ONCOVIN 1 mg, solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ONCOVIN 1 mg, solution injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L01CA02.
ONCOVIN est généralement utilisé en association avec d'autres médicaments dans le traitement:
· d'une forme soudaine de cancer du sang, la leucémie aiguë lymphoblastique dans laquelle l'organisme produit grand nombre de globules blancs immatures ;
· de la maladie de Hodgkin, un cancer du système lymphatique ;
· du lymphome non hodgkinien, un cancer des ganglions lymphatiques n'appartenant pas à la maladie de Hodgkin ;
· du cancer du poumon (à petites cellules) ;
· du rhabdomyosarcome, une forme de cancer des muscles ;
· du sarcome d'Ewing, une forme de cancer des os ;
· du sarcome osteogénique ;
· de tumeur de Wilms, un cancer du rein ;
· du cancer du sein métastatique ;
· du neuroblastome.
ONCOVIN est également utilisé en monothérapie dans le traitement :
· d'hématomes (hémorragie interne) associés à un taux réduit de plaquettes (purpura thrombopénique idiopathique).
N’utilisez jamais ONCOVIN 1 mg, solution injectable :
· si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous souffrez d’un trouble nerveux et musculaire appelé syndrome de Charcot-Marie-Tooth;
· si vous souffrez d’une altération sévère de la fonction hépatique ;
· si vous êtes traité(e) par radiothérapie du foie ;
· en cas de myélosuppression prononcée.
ONCOVIN ne doit en aucun cas être administrée dans le liquide céphalo-rachidien (administration intrathécale), car une telle administration peut être fatale (voir rubrique « Avertissement et précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ONCOVIN 1 mg, solution injectable.
ONCOVIN doit être administré strictement sous la responsabilité de médecins expérimentés dans le traitement par cytostatiques (produits contre le cancer).
ONCOVIN doit être administré uniquement par voie intraveineuse (dans une veine) et par aucune autre voie. L'administration par d'autres voies peut être fatale.
Vous devez absolument éviter le contact du sulfate de vincristine avec les yeux. En cas de projection de vincristine dans les yeux, lavez-les immédiatement et abondamment avec de l'eau et prenez un avis médical ou ophtalmologique si l'irritation persiste.
En cas de projection accidentelle sur la peau, laver abondamment avec de l’eau puis au savon doux et rincer abondamment.
Si vous êtes concerné(e) actuellement, ou l'avez été par le passé, par l'un des avertissements mentionnés ci-dessous, consultez votre médecin:
· si vous souffrez de troubles du système nerveux ;
· si votre foie ne fonctionne pas très bien, reportez-vous également à la rubrique « Posologie et mode d'administration » ;
· si vous utilisez des médicaments pouvant être nocifs pour le système nerveux; votre médecin vous surveillera soigneusement tout au long du traitement ;
· en cas de constipation consécutive au traitement; votre médecin prendra des mesures pour éviter la constipation, comme une alimentation adaptée ou l'utilisation de produits améliorant le transit intestinal (laxatifs, en particulier le lactulose) ;
· si vous souffrez de troubles cardiaques comme des troubles cardiaques ischémiques (problèmes cardiaque et de la circulation sanguine) ;
· en cas d'infection; vous devez en informer votre médecin ;
· si vous avez des rapports sexuels; pendant le traitement et pendant six mois après son arrêt, vous-même et votre partenaire devez prendre des mesures pour éviter une grossesse.
Administration intrathécale accidentelle
ONCOVIN ne doit en aucun cas être administrée dans le liquide céphalo-rachidien (administration intrathécale), car une telle administration peut être fatale.
Chez un très petit nombre de patients, la paralysie engageant le pronostic vital et le décès consécutif ont été évités, mais les séquelles neurologiques ont été dévastatrices et la récupération limitée.
Sur la base des données publiées sur la prise en charge de ces cas de survie, en cas d’administration intrathécale accidentelle de vincristine, un traitement doit être mis en œuvre immédiatement après l’injection. Certaines mesures complémentaires ont également été prises, mais le rôle de ces mesures dans la réduction de la neurotoxicité est incertain.
Myélotoxicité
En raison du risque de leucopénie, le médecin et le patient doivent être vigilants vis-à-vis de la survenue possible d'une infection. Une surveillance plus étroite est nécessaire chez les patients présentant une dépression médullaire due à un traitement antérieur ou à la maladie elle-même.
Neurotoxicité
Une prudence particulière est requise en cas d'antécédents de troubles neurologiques ou hépatiques. Les patients recevant la vincristine en association à des médicaments potentiellement neurotoxiques doivent être étroitement surveillés.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et ONCOVIN 1 mg, solution injectable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR (International Normalised Ratio, rapport normalisé international).
Une interaction peut survenir lors de l'utilisation de ce médicament avec:
· certains médicaments qui inhibent les enzymes hépatiques, comme le ritonavir (médicament contre le VIH), le nelfinavir (médicament contre le VIH), le kétoconazole (médicament contre les mycoses), l'itraconazole (médicament contre les mycoses), l'érythromycine (médicament contre les infections) et la néfazodone (médicament de la dépression); l'administration simultanée avec la vincristine peut conduire à des maladies musculaires prématurées et/ou d'une sévérité accrue ;
· certains médicaments qui inhibent une protéine spécifique (la p-glycoprotéine), tels que la nifédipine: la quantité de vincristine dans le sang peut augmenter, ce qui peut entraîner d'avantage d'effets indésirables ;
· certains médicaments de l'épilepsie, par exemple la (fos)phénytoïne; la vincristine peut abaisser la quantité de phénytoïne dans le sang ;
· certains médicaments contre le cancer et d'autres médicaments inhibiteurs de la moelle osseuse, tels que la doxorubicine (en particulier en association avec la prednisone); l'action, les effets indésirables et les effets inhibiteurs sur la moelle osseuse peuvent être augmentés ;
· certains médicaments pouvant être nocifs pour le système nerveux, tels que l'isoniazide (médicament contre la tuberculose), la L-asparaginase (médicament contre le cancer du sang) et la ciclosporine A (médicament immunosuppresseur); ces médicaments peuvent augmenter les effets nocifs de la vincristine sur le système nerveux ;
· vaccins (vaccinations); la vincristine supprime le système immunitaire de l'organisme et peut influer sur la capacité du corps à réagir au vaccin ;
· digoxine (médicament des troubles et arythmies cardiaques); la vincristine peut réduire l'action de la digoxine ;
· mitomycine C (médicament contre certaines formes de cancer); l'administration simultanée peut provoquer des problèmes respiratoires ;
· radiothérapie (traitement utilisant des rayonnements); la radiothérapie peut accroître les effets indésirables de la vincristine sur le système nerveux ;
· ciclosporine, tacrolimus: en cas d'utilisation concomitante, il est possible que votre système immunitaire ne soit pas capable de protéger votre organisme contre les maladies (immunosuppression), avec un risque de croissance de certaines cellules (lymphoprolifération) ;
· GM-CSF et G-CSF (médicaments utilisés pour stimuler la croissance des cellules sanguines après une chimiothérapie): utilisés simultanément, ils peuvent provoquer une maladie des nerfs (neuropathie) ;
· dactinomycine: chez des patients atteints d'un cancer du rein (tumeur de Wilms), de sévères lésions du foie ont été rapportées ;
· bléomycine: cette association peut provoquer une maladie qui affecte la circulation sanguine vers les extrémités, comme les doigts, les orteils, le nez et les oreilles, en cas d'exposition à des changements de température ou à un stress (syndrome de Raynaud).
Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
ONCOVIN 1 mg, solution injectable avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée au cours de la grossesse.
Des mesures contraceptives doivent être prises par les hommes et les femmes pendant le traitement et pendant six mois après son arrêt.
Dès qu'une grossesse est suspectée ou si vous souhaitez avoir des enfants, consultez votre médecin.
Les données disponibles ne permettent pas d'établir la toxicité potentielle du sulfate de vincristine en cas d'utilisation pendant la grossesse. Ce médicament s'est avéré nocif dans les études conduites chez l'animal.
Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par ONCOVIN.
La vincristine pourrait avoir des effets nocifs sur la fertilité, qui sont potentiellement irréversibles. Il est par conséquent recommandé aux patients de sexe masculin de ne pas concevoir d'enfant pendant le traitement et jusqu'à six mois après la fin de celui-ci et de s'informer sur la conservation du sperme avant le traitement.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L'utilisation d’ONCOVIN peut parfois provoquer des effets indésirables sur le système nerveux, tels qu'une réduction des réflexes, une faiblesse musculaire et des troubles visuels (voir «Quels sont les effets indésirables éventuels ?»), ainsi que le tractus gastro-intestinal. Si vous présentez ces effets indésirables, ne conduisez pas de véhicules et/ou n'utilisez pas de machines nécessitant votre attention.
ONCOVIN 1 mg, solution injectable contient du parahydroxybenzoate de propyle, et du parahydroxybenzoate de méthyle.
Ce médicament contient du « Parahydroxybenzoate » et peut provoquer des réactions allergiques avec urticaire et gêne respiratoire.
Si vous pensez que l'effet d’ONCOVIN est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
La vincristine doit être administrée exclusivement dans une veine (par voie intraveineuse).
Adultes
Chez l'adulte, la dose usuelle est de 1,4 mg/m2 de surface corporelle (la taille de votre corps) (2 mg au maximum) une fois par semaine.
Enfants
Chez les enfants pesant moins de 10 kg, la dose initiale usuelle est de 0,05 mg/kg de poids corporel une fois par semaine.
Chez l'enfant pensant 10 kg et plus, la dose usuelle est de 2,0 mg/m2 de surface corporelle une fois par semaine.
Remarque : chez le nourrisson, la posologie est calculée sur la base du poids corporel individuel (et non de la surface corporelle), car le rapport entre la surface corporelle et le poids corporel est disproportionné chez le nourrisson. Comparativement aux enfants plus grands, des effets indésirables neurologiques et hépatiques plus prononcés ont été observés après la chimiothérapie pour une leucémie aiguë.
Patients présentant une insuffisance hépatique.
Si votre foie ne fonctionne pas bien, la dose sera adaptée par votre médecin si nécessaire.
Mode d'administration
ONCOVIN est injecté dans une veine (voie intraveineuse) par perfusion ou injection lente à travers la tubulure d'une perfusion en cours. La vincristine doit être administrée sous le contrôle strict de médecins expérimentés dans le traitement par cytotoxiques.
Le médecin en charge du traitement décidera de la durée d’utilisation en prenant en compte l’indication, le protocole de chimiothérapie utilisé ainsi que votre état de santé.
A l’attention du personnel soignant :
Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.
En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut:
· mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d'éviter toute projection de solution sur la peau ;
· porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes ;
· mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains ;
· préparer la solution sur un champ de travail ;
· arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine ;
· éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet ;
· détruire les déchets toxiques ;
· manipuler les excrétas et vomissures avec précaution.
Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.
En cas de contact de la vincristine avec la peau, les muqueuses ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à l'eau. Du savon peut être utilisé pour nettoyer la peau.
Tout médicament non utilisé ou tout produit entré en contact avec la vincristine doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur pour l’élimination des agents cytostatiques.
Si vous avez reçu plus de ONCOVIN 1 mg, solution injectable que vous n’auriez dû
Si vous pensez avoir reçu une quantité excessive d’ONCOVIN, contactez votre médecin ou votre pharmacien immédiatement.
Si une quantité trop importante d’ONCOVIN, vous a été administrée, les effets indésirables décrits peuvent être plus prononcés ou plus graves.
Il n'y a pas de traitement efficace du surdosage. En cas de surdosage, votre médecin prendra les mesures de support nécessaires et surveillera attentivement l'évolution de votre état de santé.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre ONCOVIN 1 mg, solution injectable
Votre médecin décidera quand vous recevrez ce médicament. Si vous pensez avoir oublié une dose, vous devez contacter votre médecin dans les plus brefs délais.
Si vous arrêtez d’utiliser ONCOVIN 1 mg, solution injectable
Sans objet.
Les effets indésirables suivant peuvent survenir avec les fréquences approximatives suivantes:
Très fréquents (chez plus de 1 patient sur 10)
Fréquents (chez plus de 1 patient sur 100, mais moins de 1 sur 10)
Peu fréquents (chez plus de 1 patient sur 1 000, mais moins de 1 sur 100)
Rares (chez plus de 1 patient sur 10 000, mais moins de 1 sur 1 000)
Très rares (chez moins de 1 patient sur 10 000), y compris les rapports accessoires
Système immunitaire
Fréquents
Essoufflement et difficultés respiratoires d'apparition soudaine dus à des crampes des muscles des voies aériennes (bronchospasme), en particulier si le médicament est utilisé simultanément avec la mitomycine C.
Rares
Réaction d'hypersensibilité avec forte chute de la pression sanguine, pâleur, agitation, pouls rapide et faible, peau moite et conscience réduite (anaphylaxie), éruption cutanée et œdème.
Sang
Fréquents
Augmentation temporaire du nombre de plaquettes; Vous pouvez avoir maux de tête, vertiges, picotement des mains, doigts ou des pieds, coloration bleue du nez, ecchymoses ou saignement des gencives.
Peu fréquents
Inhibition de la moelle osseuse, anomalies du sang de type anémie (avec faiblesse, fatigue et/ou malaise général), baisse importante du nombre des globules blancs (associée à un risque accru d'infections) et de plaquettes (avec hémorragies et tendances au saignement).
Système nerveux
Fréquents
Neuropathie périphérique, qui comprend des altérations du système nerveux périphérique (SNP), les nerfs qui transmettent les signaux électriques de votre cerveau et votre moelle épinière au reste de votre corps et inversement. Cela peut altérer vos mouvements, les sensations et les fonctions du corps. Vous pouvez avoir des effets comme des troubles sensoriels, des picotements, démangeaisons ou fourmillements sans cause apparente, des douleurs nerveuses (notamment des mâchoires ou des testicules), des problèmes de mouvement, la perte de certains réflexes (réflexes tendineux profonds), une paralysie ou une faiblesse des muscles du pied (un pied équin), une faiblesse musculaire, des problèmes de coordination (par exemple, démarche titubante) et une paralysie. Une atteinte des nerfs crâniens (du cerveau), pouvant entraîner une paralysie de certains muscles, une faiblesse musculaire du larynx, une raucité de la voix, paralysie des cordes vocales, une faiblesse des muscles oculaires externes, une chute des paupières (ptose), une vision double, des troubles des nerfs oculaires, des troubles des nerfs en dehors des yeux, une cécité (transitoire).
Peu fréquents
Epilepsie/convulsions, souvent avec augmentation de la pression sanguine. Quelques cas de crises d'épilepsie suivies d'un coma ont été signalés chez des enfants. Une altération de la conscience et des modifications mentales telles que dépression, agitation, insomnie, confusion, maladie mentale sévère avec perturbation du contrôle du comportement et des actions (psychoses), observations de choses qui n'existent pas (hallucinations).
Fréquence indéterminée
Leucoencéphalopathie
Cœur
Peu fréquents
Chez certains patients, ayant été traités par la vincristine en association avec d'autres médicaments anticancéreux et précédemment irradiés dans la région autour du cœur, des troubles des vaisseaux sanguins du cœur et des crises cardiaques ont été signalés.
Rares
Augmentation ou réduction de la pression sanguine.
Appareil respiratoire
Fréquents
Essoufflement et difficultés respiratoires d'apparition soudaine dus à des crampes des muscles des voies aériennes (bronchospasme), en particulier si le médicament est utilisé simultanément avec la mitomycine C.
Appareil gastro-intestinal
Fréquents
Constipation, douleurs abdominales, crise douloureuse dans l'abdomen due à des crampes, notamment des intestins et du système biliaire (organes et canaux (voies biliaires, vésicule biliaire et structures associées) intervenant dans la production et le transport de la bile) (douleurs abdominales de type colique), nausées, vomissements.
Peu fréquents
Perte d'appétit, perte de poids, diarrhée, anorexie, mobilité réduite de l'intestin due à une paralysie (iléus paralytique au cours duquel les intestins cessent de fonctionner et où il n'y a plus de péristaltisme) en particulier chez le jeune enfant.
Rares
Inflammation de la muqueuse buccale, mort des tissus de l'intestin grêle et/ou lésions de la paroi intestinale.
Très rares
Inflammation du pancréas (pancréatite)
Foie ou bile
Rares
Trouble hépatique résultant de l'obstruction de veines dans le foie, en particulier chez l'enfant.
Peau
Très fréquents
Chute des cheveux (réversible après arrêt du traitement).
Oreilles et organes de l'équilibre
Peu fréquents
Surdité
Reins et voies urinaires
Chez les patients âgés, les médicaments connus pour limiter la capacité à uriner (rétention urinaire), doivent être arrêtés quelques jours après l'administration de vincristine.
Peu fréquents
Problèmes pour uriner (mictions douloureuses, fréquentes ou difficiles). Présence de taux élevés d'acide urique dans le sang (hyperuricémie).
Rares
Libération inappropriée d'hormone antidiurétique (ADH), entraînant une baisse de la pression sanguine, une déshydratation, des taux anormaux de composés azotés (avec éventuellement sécheresse buccale, confusion, fatigue), rétention hydrique, pouvant conduire à un œdème ou un manque de sodium (syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH)).
Très rares
Incontinence
Organes sexuels
Une stérilité irréversible est plus fréquente chez l'homme que chez la femme.
Fréquents
Manque de sperme, douleur nerveuse des testicules.
Peu fréquents
Arrêt des règles.
Autre
Cancer lié au traitement. Chez certains patients traités par vincristine en association avec d'autres médicaments contre le cancer, une forme différente de cancer s'est développée après le traitement.
Fréquents
Irritation au site d'injection.
Peu fréquents
Douleur et inflammation des veines et du tissu conjonctif sous-cutané pendant l'injection dans la veine, fièvre.
Rares
Maux de tête
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température comprise entre 2°C et 8°C (au réfrigérateur).
Avant d’être administrées, les solutions injectables doivent faire l’objet d’une inspection visuelle pour détecter la présence éventuelle de particules ou d’une décoloration.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ONCOVIN 1 mg, solution injectable
· La substance active est :
Sulfate de vincristine......................................................................................................... 1 mg
Pour 1 ml de solution injectable.
· Les autres composants sont :
Mannitol, parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), acide acétique 0.2 M, acétate de sodium 0.2 M, eau pour préparations injectables.
Le pH de la solution est compris entre 3,5 et 5,5.
Qu’est-ce que ONCOVIN 1 mg, solution injectable et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable en flacon de 1 ml. Boîte de 1 ml.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9-15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
STADASTRASSE 2-18
61118 BAD VILBEL
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-2137
- Date avis : 15/02/2006
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Faible
- Description : Le service médical rendu d’ONCOVIN est faible dans le cancer du poumon, le cancer du sein, le cancer du col utérin, l’ostéosarcome.
- Lien externe