OCTAGAM 50 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 65492097
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : immunoglobuline humaine normale.Code ATC : J06BA02Ce médicament est indiqué dans :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution pour perfusion
    • Date de commercialisation : 04/06/1999
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : OCTAPHARMA FRANCE

    Les compositions de OCTAGAM 50 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE (PLASMATIQUE) 5718 50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 200 ml

    • Code CIP7 : 5620606
    • Code CIP3 : 3400956206063
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 22/06/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 5620598
    • Code CIP3 : 3400956205981
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 22/06/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 50 ml

    • Code CIP7 : 5620581
    • Code CIP3 : 3400956205813
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 22/06/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 20 ml

    • Code CIP7 : 5621149
    • Code CIP3 : 3400956211494
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 16/07/2021
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    1 flacon(s) en verre de 500 ml

    • Code CIP7 : 5711237
    • Code CIP3 : 3400957112370
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 02/02/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 05/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    OCTAGAM® 50 mg/ml, solution pour perfusion

    Immunoglobuline humaine normale

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Immunoglobuline humaine normale.................................................................................... 50 mg/ml*

    * correspondant à une quantité totale en protéines, dont au moins 95 % sont des IgG

    Un flacon de 20 ml contient 1 g d’Immunoglobuline humaine normale,

    Un flacon de 50 ml contient 2,5 g d’Immunoglobuline humaine normale,

    Un flacon de 100 ml contient 5 g d’Immunoglobuline humaine normale,

    Un flacon de 120 ml contient 6 g d’Immunoglobuline humaine normale,

    Un flacon de 200 ml contient 10 g d’Immunoglobuline humaine normale,

    Un flacon de 500 ml contient 25 g d’Immunoglobuline humaine normale.

    Répartition en sous-classes d’IgG :

    IgG1............................................................................................................................. 62,6 % + 2,2

    IgG2............................................................................................................................. 31,1 % + 2,3

    IgG3.............................................................................................................................. 6,1 % + 1,6

    IgG4.............................................................................................................................. 1,2 % + 0,2

    IgA.......................................................................................... max 0,2 mg/ml (4 mg/g de protéines)

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution pour perfusion (flacon de 20 ml, 50 ml, 100 ml, 200 ml, 500 ml - boîte de 1).

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de substitution :

    · déficits immunitaires primitifs avec hypogammaglobulinémie ou atteinte fonctionnelle de l’immunité humorale,

    · infections bactériennes récidivantes chez l’enfant infecté par le VIH,

    · déficits immunitaires secondaires de l’immunité humorale, en particulier la leucémie lymphoïde chronique ou le myélome, avec hypogammaglobulinémie et associés à des infections à répétition.

    Traitement immunomodulateur dans :

    · purpura thrombopénique idiopathique (PTI) aigu de l’enfant ou phase aiguë du PTI de l’adulte en cas de syndrome hémorragique, prévention en cas d’acte médical ou chirurgical exposant à un risque hémorragique et (ou) avec un taux de plaquettes inférieur à 20 x 109/l pour corriger le taux de plaquettes,

    · syndrôme de GUILLAIN-BARRE,

    · maladie de Kawasaki,

    · polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC),

    Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie et l’intervalle entre les administrations dépendent de l’usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie de l’immunoglobuline humaine normale par voie intraveineuse (IgIV) in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.

    Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :

    Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :

    Le traitement doit avoir pour but d’assurer un taux d’IgG résiduel (c’est-à-dire avant l’administration suivante d’immunoglobuline humaine normale) d’au moins 4 à 6 g/l. Après le début d’un traitement par les IgIV, l’équilibre s’effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d’IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 4 à 6 g/l sont de l’ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. L’intervalle des perfusions varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d’infections peut nécessiter l’emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.

    Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d’IgG avant chaque perfusion s’avère nécessaire pour contrôler l’activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l’intervalle d’administration.

    Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :

    On peut recommander une dose de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.

    Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :

    Pour le traitement d’attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d’une thrombopénie sévère.

    Syndrome de GUILLAIN-BARRE :

    0,4 g/kg/j pendant 3 à 7 jours. L'expérience chez l'enfant est limitée.

    Maladie de Kawasaki :

    1,6 à 2,0 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2,0 g/kg en dose unique, associés à l’acide acétylsalicylique.

    Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :

    Posologie de 2 g/kg administrée sur 5 jours et répétée toutes les 4 semaines.

    L’absence d’effet thérapeutique devra être évaluée à chaque cure et l’arrêt du traitement devra être envisagé après 3 mois de traitement sans effet.

    La poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l’appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.

    La posologie et les intervalles d’administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l’évolution de la pathologie.

    Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques :

    Les IgIV sont généralement utilisées avant et après l’allogreffe. Les IgIV ont un effet préventif vis-à-vis de la survenue de complications infectieuses et réduisent la fréquence et la sévérité de la maladie du greffon contre l’hôte chez les receveurs d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. La posologie est déterminée sur une base individuelle et commence habituellement par une dose de 0,5 g/kg/semaine de J-7 à J+90. En cas de défaut persistant de la production d’anticorps, on recommande actuellement la posologie de 0,5 g/kg/mois jusqu’à J+360.

    Posologie et Mode d’administration

    Indication

    Posologie

    Rythme des injections

    Traitement associé

    Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs

    dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg

    dose d’entretien : 0,2 à 0,8 g/kg

    toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l

    Traitement substitutif dans les déficits immunitaires secondaires

    0,2 à 0,4 g/kg

    toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l

    Traitement immunomodulateur :

    Purpura thrombopénique idiopathique

    0,8 à 1 g/kg

    ou

    0,4 g/kg/j

    à J1, éventuellement répété à J3

    pendant 2 à 5 jours

    Syndrome de GUILLAIN-BARRE

    0,4 g/kg/j

    pendant 3 à 7 jours

    maladie de Kawasaki

    1,6 à 2,0 g/kg

    ou

    2 g/kg

    en plusieurs doses réparties sur

    2 à 5 j

    en une dose unique

    acide acétylsalycilique

    Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)

    2 g/kg

    sur 5 jours, toutes les 4 semaines*

    Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

    Prévention des complications infectieuses et de la maladie du greffon contre l’hôte

    0,5 g/kg

    chaque semaine de J-7 à J+90

    En cas de défaut persistant de la production d’anticorps

    0,5 g/kg

    chaque mois jusqu’à J+360

    Pour les PIDC, la poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l’appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.

    La posologie et les intervalles d’administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l’évolution de la pathologie.

    Mode d’administration

    OCTAGAM doit être exclusivement injecté par voie intraveineuse.

    Le débit sera adapté en fonction de la tolérance clinique. La vitesse initiale de perfusion ne doit pas dépasser un débit de 1 ml/kg/h pendant la première demi-heure. Si aucune réaction indésirable ne survient, la vitesse de perfusion peut être augmentée progressivement jusqu’à un maximum de 5 ml/kg/h.

    Sur avis du médecin prescripteur, le traitement de substitution dans les déficits immunitaires primitifs et secondaires peut être effectué à domicile chez les patients préalablement traités par OCTAGAM pendant au moins 6 mois en milieu hospitalier, sans apparition d’effets indésirables. L’administration doit être initiée et surveillée par une infirmière ou une personne ayant satisfait à une formation spécifique par l’équipe hospitalière en charge du patient.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, en particulier chez les patients présentant un déficit en IgA et avec des anticorps circulants anti-IgA ;

    · hypersensibilité connue à l’un des constituants de la préparation.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Certains effets indésirables peuvent être associés au débit d’administration. Le débit recommandé (voir paragraphe 4.2. "Mode d’administration") doit être scrupuleusement observé et les patients doivent rester sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance.

    Le risque de réactions anaphylactiques, voire d’état de choc, est plus fréquent :

    · en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir rubrique 4.2),

    · chez les patients hypo- ou agammaglobulinémiques, avec ou sans déficit en IgA, et plus particulièrement lors de la première perfusion d’IgIV, ou d’un changement de spécialité, ou lorsque le dernier traitement par les IgIV remonte à plus de 8 semaines.

    Les vraies réponses allergiques à ce médicament sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti-IgA.

    Très rarement, les IgIV peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d’IgIV.

    En cas de réactions de type allergique ou anaphylactique, il convient d’interrompre immédiatement la perfusion. En cas de choc, le traitement symptomatique relatif à l’état de choc devra être instauré.

    Les complications potentielles peuvent être souvent évitées ; il est souhaitable :

    · de surveiller attentivement le débit des perfusions,

    · de s’assurer initialement de la tolérance de l’administration des IgIV par une perfusion lente (1 ml/kg/h),

    · de garder les patients sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion, afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance.

    Le patient doit être maintenu en observation pendant au moins 20 minutes après la fin de la perfusion. En cas de première perfusion d’IgIV, le patient doit être maintenu en observation pendant au moins 1 heure après la fin de la perfusion.

    Le risque d’accidents thrombotiques artériels et veineux est plus fréquent en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir rubrique 4.2), plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.

    Des cas d’insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, une obésité, la prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.

    Chez ces patients, l’administration d’IgIV impose :

    · une hydratation correcte avant l’administration d’IgIV,

    · de surveiller la diurèse,

    · de doser la créatininémie,

    · d’éviter d’associer des diurétiques de l’anse.

    Bien que ces cas d’insuffisance rénale aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.

    Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée. OCTAGAM ne contient pas de saccharose.

    Le risque de transmission d’agents infectieux, y compris ceux dont la nature est encore inconnue, ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain.

    Ce risque est cependant limité par :

    · de stricts contrôles effectués lors de la sélection des dons par un entretien médical avec les donneurs et la réalisation de tests de dépistage sur chaque don, en particulier pour trois virus pathogènes majeurs, VIH, VHC, VHB,

    · la recherche du matériel génomique du virus VHC sur les pools de plasma,

    · le procédé d’extraction/purification qui inclut des étapes d’élimination et/ou d’inactivation virale, dont la capacité a été validée pour le VIH, le VHC et le VHB, à l’aide de virus modèles.

    L’efficacité de l’élimination et/ou de l’inactivation virale reste cependant limitée vis-à-vis de certains virus non enveloppés particulièrement résistants.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Vaccins constitués de virus vivants atténués

    L’administration d’immunoglobuline humaine normale peut entraver l’efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après perfusion de ce médicament, attendre au minimum 6 semaines (de préférence 3 mois) avant d’administrer ce type de vaccins.

    Si le patient a reçu des vaccins constitués de virus vivants atténués (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) au cours des 2 semaines précédant la perfusion, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux peut être nécessaire en vue d’un éventuel rappel.

    Interférence avec des tests sérologiques

    Après administration d’immunoglobuline humaine normale, l’augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés peut être responsable de sérologies positives temporaires.

    Ce médicament contenant des anticorps anti-érythrocytaires, son administration peut être suivie de façon transitoire d’un test de Coombs positif.

    Une portion de maltose injecté étant excrétée au niveau rénal sous forme de glucose, une glucosurie transitoire est observée après administration d’OCTAGAM. L’administration d’OCTAGAM n’a par contre aucune influence sur la glycémie.

    Le maltose présent dans OCTAGAM peut toutefois être responsable d’une surestimation de la glycémie mesurée avec certains tests, principalement ceux utilisant une enzyme non spécifique du glucose. Il est recommandé de se référer à la notice d’utilisation du test avant de valider les résultats obtenus.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Aucune étude de reproduction chez l’animal n’a été conduite avec OCTAGAM et l’expérience chez la femme enceinte est limitée. Bien qu’aucune réaction indésirable sur le fœtus n’ait été observée, les IgIV ne doivent être administrées qu’en cas de nécessité bien établie

    Allaitement

    Les protéines contenues dans OCTAGAM étant des constituants normaux du plasma humain, leur passage dans le lait maternel ne doit pas provoquer d’effets indésirables chez le nouveau-né.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Rien ne suggère que l’immunoglobuline humaine normale diminue l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets secondaires liés à l’administration d’IgIV sont plus fréquents chez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.

    · Comme avec les autres IgIV, des réactions de type frissons-hyperthermie parfois accompagnées de céphalées, nausées, vomissements, manifestations allergiques, élévation ou chute de la pression artérielle, arthralgies et lombalgies modérées peuvent survenir occasionnellement.

    · Le risque de réaction anaphylactique est plus élevé en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir rubrique 4.2) chez des patients agammaglobulinémiques avec déficit en IgA ou hypogammaglobulinémiques qui n’ont jamais reçu d’immunoglobulines ou dont le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines. Un débit rapide pourrait même être responsable d’accidents thrombotiques artériels et veineux, plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.

    · De rares cas d’hypotension et de chocs anaphylactiques ont été rapportés, même chez des patients n’ayant pas présenté de réactions d’hypersensibilité lors d’injections antérieures.

    · De rares cas de poussées hypertensives isolées ont été rapportés chez les patients recevant des IgIV.

    · De très rares cas de douleurs transitoires des membres inférieurs ont été observés.

    · Comme avec les autres IgIV, de rares cas de réactions cutanées (y compris de lupus érythémateux cutané - fréquence indéterminée) surtout eczématiformes, régressives, de rares cas d’anémie hémolytique et/ou hémolyse régressive et des cas d’élévation de la créatininémie et/ou d'insuffisance rénale aiguë et de très rares cas d’augmentation transitoire des transaminases ont été rapportés.

    · Des cas de réaction méningée aseptique, particulièrement chez les patients présentant un purpura thrombopénique idiopathique, ont été rapportés avec les IgIV. Cette atteinte méningée est réversible en quelques jours après l’arrêt du traitement.

    · Des rares cas de thrombose ont été rapportés avec les IgIV en majorité chez les sujets âgés ainsi que chez les patients présentant des risques d’ischémie cérébrale ou cardiaque, une surcharge pondérale ou atteints d’hypovolémie sévère.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Bien qu’aucun surdosage n’ait été rapporté avec OCTAGAM, la survenue de certains effets secondaires (voir rubrique 4.8) dose-dépendants pourrait être favorisée : méningite aseptique, insuffisance rénale, hyperviscosité sanguine.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Antisérums et immunoglobulines, Immunoglobuline normale J06BA02

    OCTAGAM contient essentiellement des immunoglobulines G (IgG), présentant un large spectre d’anticorps contre divers agents infectieux.

    L’opsonisation et la neutralisation de divers agents infectieux et de toxines ont été documentées.

    OCTAGAM présente les activités propres aux immunoglobulines G qui se trouvent dans la population normale. Ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d’environ 14 000 donneurs. La distribution des sous-classes d’IgG dans OCTAGAM est similaire à celle du plasma d’origine. Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d’immunoglobulines G.

    OCTAGAM contient principalement des IgG entières ; leurs fonctions biologiques sont pleinement conservées.

    OCTAGAM renferme moins de 1 p. 100 de polymères ; le taux de monomères et dimères IgG est ³ 90 p. 100.

    Le mécanisme d’action des immunoglobulines, lorsqu’elles sont prescrites en traitement immunomodulateur est multifactoriel impliquant l’immunité humorale et cellulaire.

    Les données de 47 patients atteints de polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) et traités par OCTAGAM 50 mg/mL ont été colligées rétrospectivement. L’analyse de l’efficacité a porté d’une part sur 24 patients dont 11 n’ayant jamais reçu d’IgIV avant l’instauration d’OCTAGAM 50 mg/mL (IgIV-naïfs, groupe 1) et 13 ayant reçu des IgIV stoppées depuis au moins 12 semaines avant l’instauration d’OCTAGAM 50 mg/mL (groupe 2) et d’autre part sur 13 patients ayant reçu des IgIV lors de l’instauration d’OCTAGAM® 50 mg/mL ou ayant arrêté ce traitement par IgIV depuis moins de 12 semaines (groupe 3). L’efficacité a été évaluée avec le score ONLS (Overall Neuropathy Limitations Scale) et la réponse a été définie par une diminution d’au moins un point de ce score après 4 mois de traitement par OCTAGAM 50 mg/mL. Pour le groupe 1 et 2, le taux de réponse était de 41,7% et la diminution du score ONLS était statistiquement significative (p=0,02). Pour le groupe 3, les patients sont restés stables. Au cours de cette période, les patients ont reçu moins de 3 cures avec une posologie moyenne par cure de 1,5 g/kg pour le groupe 1 et 2 et de 1.87g/kg pour le groupe 3.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    L’immunoglobuline humaine normale a une biodisponibilité complète et immédiate après administration par voie intraveineuse.

    Les IgIV sont assez rapidement réparties entre le plasma et le liquide extravasculaire et, au bout de 3 à 5 jours environ, un équilibre est atteint entre les compartiments intra et extravasculaires.

    La demi-vie moyenne des IgG calculée pour OCTAGAM chez des patients immunodéficients est d’environ 35 ± 10 jours ; cette demi-vie peut varier en fonction du patient surtout en cas de déficit immunitaire primitif.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données précliniques ne laissent supposer aucun potentiel oncogène ou mutagène de OCTAGAM.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Maltose et eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

    Ne pas congeler.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    1 g dans 20 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1.

    2,5 g dans 50 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1.

    5 g dans 100 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1.

    10 g dans 200 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1.

    25 g dans 500 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Ne pas utiliser de solution trouble ou présentant un dépôt.

    La préparation doit être amenée à température ambiante avant son administration.

    Pour la perfusion, utiliser une tubulure munie d’un filtre supérieur à 0,2 microns.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    OCTAPHARMA France

    62 bis avenue André Morizet

    92100 Boulogne Billancourt

    [Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 562 114-9 ou 34009 562 114 9 4: 1 g dans 20 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1

    · 562 058-1 ou 34009 562 058 1 3: 2,5 g dans 50 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1

    · 562 059-8 ou 34009 562 059 8 1: 5 g dans 100 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1

    · 565 788-0 ou 34009 565 788 0 1 : 6 g dans 120 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1

    · 562 060-6 ou 34009 562 060 6 3: 10 g dans 200 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1

    · 571 123-7 ou 34009 571 123 7 0 : 25 g dans 500 ml de solution en flacon (verre type II) muni d’un bouchon (bromobutyle) - boîte de 1

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

    Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    {JJ mois AAAA}

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par un médecin exerçant dans un établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traités est également autorisée.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 05/03/2021

    Dénomination du médicament

    OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion

    Immunoglobuline humaine normale

    Encadré

    Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’ questions, interrogezvotre médecin ou votre pharmacien ou votre infirmier/ière.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.Il pourrait lui être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux votres.

    · Si vous ressentez un quelconqueeffet indésirable , parlez-en à votre médecin,votre pharmacien ou votre infirmier/ière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que Octagam 50 mg/ml, solution pour perfusion et dans quel cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaitre avant d'utiliser Octagam 50 mg/ml, solution pour perfusion ?

    3. Comment utiliser Octagam 50 mg/ml, solution pour perfusion ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver Octagam 50 mg/ml, solution pour perfusion ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations

    Classe pharmacothérapeutique : immunoglobuline humaine normale.

    Code ATC : J06BA02

    Ce médicament est indiqué dans :

    · les déficits immunitaires primitifs (insuffisances congénitales du système immunitaire) avec hypogammaglobulinémie (avec défaut de production d’anticorps) ou atteinte fonctionnelle de l’immunité humorale (anomalie du fonctionnement des anticorps),

    · les infections bactériennes récidivantes chez l’enfant infecté par le VIH,

    · certains déficits immunitaires secondaires (liés à une autre maladie) avec défaut de production d’anticorps et associés à des infections à répétition,

    · le purpura thrombopénique idiopathique (PTI) (quantité insuffisante de plaquettes dans le sang) chez l’adulte et l’enfant, en cas de risque hémorragique (saignement) important ou avant une intervention chirurgicale pour corriger le taux de plaquettes,

    · le syndrome de GUILLAIN-BARRE,

    · la maladie de Kawasaki

    · les polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)

    · l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (greffe de cellules de moelle osseuse à l’origine des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes).

    N’utilisez jamais OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion :

    · si vous êtes allergique aux immunoglobulines humaines, en particulier si vous présentez un déficit en Immunoglobulines A (IgA) avec des anticorps anti-IgA ;

    · si vous avez déjà présenté une réponse allergique à l’un des constituants de la préparation.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser OCTAGAM 50MG/ML.

    Vous devez utiliser OCTAGAM avec précaution :

    En effet, certains effets indésirables peuvent être associés au débit d’administration. Le débit recommandé (voir Mode d’administration) doit être scrupuleusement observé et les patients doivent rester sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance.

    Le risque de réactions allergiques généralisées, voire l’état de choc, est plus fréquent :

    · en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir Mode d’administration),

    · chez les patients hypo- ou agammaglobulinémiques (avec défaut de production d’anticorps), avec ou sans déficit en IgA, et plus particulièrement lors de la première perfusion d’OCTAGAM, ou lorsque le dernier traitement par OCTAGAM remonte à plus de 8 semaines.

    Les vraies réponses allergiques à ce médicament sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti-IgA.

    Très rarement, OCTAGAM peut entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une allergie généralisée même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d’immunoglobuline humaine normale.

    En cas de réactions de type allergique ou allergique généralisée, il convient d’interrompre immédiatement la perfusion. En cas de choc (malaise brutal avec chute de la pression artérielle), le traitement symptomatique de l’état de choc devra être instauré.

    Les complications potentielles peuvent être souvent évitées ; il est souhaitable :

    · de surveiller attentivement le débit des perfusions;

    · de s’assurer initialement de la tolérance de l’administration d’OCTAGAM par une perfusion lente (1 ml/kg/h);

    · de garder les patients sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion, afin de détecter d’éventuels signes d’intolérance.

    Le patient doit être maintenu en observation pendant au moins 20 minutes après la fin de la perfusion. En cas de première perfusion d’OCTAGAM, le patient doit être maintenu en observation pendant au moins 1 heure après la fin de la perfusion.

    Des cas d’insuffisance rénale aiguë (altération du fonctionnement du rein) ont été rapportés chez des patients recevant de l’immunoglobuline normale. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie (insuffisance du volume circulant), une obésité, la prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans,

    Chez ces patients, l’administration d’OCTAGAM impose :

    · une hydratation correcte avant l’administration d’OCTAGAM,

    · de surveiller la diurèse (volume d’urine émis par 24 heures),

    · de doser la créatininémie (mesure du fonctionnement du rein),

    · d’éviter d’associer certains diurétiques.

    Bien que ces cas d’insuffisance rénale aient été associés à l’utilisation de nombreuses spécialités d’immunoglobuline normale, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.

    Aussi, chez les patients à risque, l’utilisation de préparations d’immunoglobuline normale ne contenant pas de saccharose, comme OCTAGAM, doit être envisagée.

    Le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain. Ceci s’applique également à des agents qui pourraient engendrer une maladie et dont la nature est jusqu’ici inconnue.

    Ce risque est cependant limité par :

    · de stricts contrôles effectués lors de la sélection des dons par un entretien médical avec les donneurs et la réalisation de tests de dépistage des principaux marqueurs viraux sur chaque don ;

    · la recherche du matériel génomique du virus VHC sur les pools de plasma ;

    · le procédé de préparation de ce produit qui inclut des étapes d’élimination et/ou d’inactivation des virus, dont l’efficacité a été établie au moyen d’études de validation virale.

    L’efficacité de l’élimination et/ou de l’inactivation virale reste cependant limitée vis-à-vis de certains virus (virus non enveloppés) particulièrement résistants.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et OCTAGAM 50mg/ml solution pour perfusion

    Vaccins constitués de virus vivants atténués

    L’administration d’immunoglobuline humaine normale peut entraver l’efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après perfusion de ce médicament, attendre au minimum 6 semaines (de préférence 3 mois) avant d’administrer ce type de vaccins.

    Si le patient a reçu des vaccins constitués de virus vivants atténués (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) au cours des 2 semaines précédant la perfusion, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux peut être nécessaire en vue d’un éventuel rappel.

    Interférence avec des tests sérologiques

    Après administration d’OCTAGAM, l’augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés peut être responsable de sérologies positives temporaires.

    Ce médicament contenant des anticorps anti-érythrocytaires (anticorps dirigés contre les globules rouges), son administration peut être suivie de façon transitoire d’un test de Coombs positif (test effectué pour détecter la présence de ces anticorps).

    Une portion de maltose injecté étant excrétée au niveau rénal sous forme de glucose, une glucosurie transitoire est observée après administration d’OCTAGAM. L’administration d’OCTAGAM n’a par contre aucune influence sur la glycémie.

    Le maltose présent dans OCTAGAM peut toutefois être responsable d’une surestimation de la glycémie mesurée avec certains tests, principalement ceux utilisant une enzyme non spécifique du glucose. Il est recommandé de se référer à la notice d’utilisation du test avant de valiser les résultats obtenus.

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion avec des aliments et des boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Aucune étude de reproduction chez l’animal n’a été conduite avec OCTAGAM, et l’expérience chez la femme enceinte est limitée. Bien qu’aucune réaction indésirable sur le fœtus n’ait été observée, les IgIV ne doivent être administrées qu’en cas de nécessité bien établie.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    Les protéines contenues dans OCTAGAM étant des constituants normaux de plasma humain, leur passage dans le lait maternel ne doit pas provoquer d’effets indésirables chez le nouveau-né.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé.

    Posologie

    Si vous avez l’impression que l’effet d’OCTAGAM est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    La posologie et l’intervalle entre les administrations dépendent de l’usage auquel est destiné le traitement (remplacement ou modulation du système immunitaire) et de la demi-vie d’OCTAGAM in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.

    Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.

    Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :

    Le traitement doit avoir pour but d’assurer un taux d’IgG résiduel (c’est-à-dire avant l’administration suivante d’OCTAGAM) d’au moins 4 à 6 g/l. Après le début d’un traitement par OCTAGAM, l’équilibre s’effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d’OCTAGAM nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 4 à 6 g/l sont de l’ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. L’intervalle des perfusions varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d’infections peut nécessiter l’emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.

    Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d’IgG avant chaque perfusion s’avère nécessaire pour contrôler l’activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l’intervalle d’administration.

    Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :

    On peut recommander une dose de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.

    Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :

    Pour le traitement d’attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d’une thrombopénie sévère.

    Syndrome de GUILLAIN-BARRE

    0,4 g/kg/jour pendant 3 à 7 jours. L'expérience chez l'enfant est limitée.

    Maladie de Kawasaki :

    1,6 à 2,0 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2 g/kg en dose unique, associées à l’acide acétylsalicylique.

    Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :

    Posologie de 2 g/kg administrée sur 5 jours et répétée toutes les 4 semaines.

    La poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l’appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.

    La posologie et les intervalles d’administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l’évolution de la pathologie.

    Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques :

    OCTAGAM est généralement utilisé avant et après l’allogreffe.

    OCTAGAM a un effet préventif vis-à-vis de la survenue de complications infectieuses et réduit la fréquence et la sévérité de la maladie du greffon contre l’hôte chez les receveurs d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.

    La posologie est déterminée sur une base individuelle et commence habituellement par une dose de 0,5 g/kg/semaine de J-7 à J+90.

    En cas de défaut persistant de la production d’anticorps, on recommande actuellement la posologie de 0,5 g/kg/mois jusqu’à J+360.

    Posologie/Mode d’administration

    Indication

    Posologie

    Rythme des injections

    Traitement associé

    Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs

    dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg

    dose d’entretien : 0,2 à 0,8 g/kg

    toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l

    Traitement substitutif dans les déficits immunitaires secondaires

    0,2 à 0,4 g/kg

    toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d’IgG d’au moins 4 à 6 g/l

    Traitement immunomodulateur :

    purpura thrombopénique idiopathique

    0,8 à 1 g/kg

    ou

    0,4 g/kg/j

    à J1, éventuellement répété à J3

    pendant 2 à 5 jours

    syndrôme de GUILLAIN-BARRE

    0,4 g/kg/j

    pendant 3 à 7 jours

    maladie de Kawasaki

    1,6 à 2,0 g/kg

    ou

    2 g/kg

    en plusieurs doses réparties sur

    2 à 5 j

    en une dose unique

    acide acétylsalycilique

    polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)

    2 g/kg

    sur 5 jours, toutes les 4 semaines*

    Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

    Prévention des complications infectieuses et de la maladie du greffon contre l’hôte

    0,5 g/kg

    chaque semaine de J-7 à J+90

    En cas de défaut persistant de la production d’anticorps

    0,5 g/kg

    chaque mois jusqu’à J+360

    * La poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l’appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.

    La posologie et les intervalles d’administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l’évolution de la pathologie.

    Mode d’administration

    La préparation doit être amenée à température ambiante avant son administration.

    OCTAGAM doit être exclusivement injecté par voie intraveineuse. La perfusion doit être effectuée lentement à l’aide d’une tubulure munie d’un filtre (> 0,2 microns) ; les vitesses sont les suivantes :

    1 ml/kg/h pendant la première demi-heure,

    Si aucune réaction indésirable ne survient, augmentation progressive jusqu’à 5 ml/kg/h.

    Fréquence d’administration

    L’intervalle entre les administrations dépend de l’usage auquel est destiné le traitement ; il est déterminé pour chaque patient.

    Se conformer strictement à l’ordonnance de votre médecin.

    Durée du traitement

    Se conformer strictement à l’ordonnance du médecin.

    Sur avis du médecin prescripteur, le traitement de substitution dans les déficits immunitaires primitifs et secondaires peut être effectué à domicile chez les patients préalablement traités par OCTAGAM pendant au moins 6 mois en milieu hospitalier, sans apparition d’effets indésirables. L’administration doit être initiée et surveillée par une infirmière ou une personne ayant satisfait à une formation spécifique par l’équipe hospitalière en charge du patient.

    Si vous avez utilisé plus de OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion, que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez d’utiliser OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets secondaires liés à l’administration d’immunoglobuline humaine normale sont plus fréquents chez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.

    Comme pour les autres immunoglobulines humaines normales, des réactions de type frissons-hyperthermie (augmentation de la température du corps) parfois accompagnées de céphalées (maux de tête), de nausées (envies de vomir), de vomissements, de manifestations allergiques, d’élévation ou de chute de la pression artérielle, d’arthralgies (douleurs au niveau des articulations), et lombalgies (douleurs lombaires) modérées peuvent survenir occasionnellement.

    Le risque de réaction allergique généralisée est plus élevé en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir Mode d’administration) chez des patients agammaglobulinémiques avec déficit en IgA ou hypogammaglobulinémiques (avec défaut de production d’anticorps) qui n’ont jamais reçu OCTAGAM ou dont le dernier traitement par OCTAGAM remonte à plus de 8 semaines.

    De rares cas d’hypotension et de choc (malaise brutal avec chute de la pression artérielle) ont été rapportés même chez des patients n’ayant pas présenté de réactions d’hypersensibilité lors d’injections antérieures.

    De rares cas de poussées hypertensives isolées (pression sanguine anormalement haute) ont été rapportés chez les patients recevant des immunoglobulines humaines normales.

    De très rares cas de douleurs transitoires des membres inférieurs ont été observés.

    Comme avec les autres préparations d’immunoglobuline humaine normale, de rares cas de réactions cutanées surtout de type eczéma, régressives, de rares cas d’anémie hémolytique (diminution du nombre de globules rouges dans le sang par destruction) et/ou hémolyse (destruction des globules rouges) régressive, des cas d’augmentation de la créatininémie (mesure de fonctionnement du rein), et/ou d’insuffisance rénale aiguë (anomalie de la fonction rénale) et de très rares cas d'augmentation transitoire des transaminases ont été rapportés.

    Des cas de réaction méningée aseptique (méningite), particulièrement chez les patients présentant un purpura thrombopénique idiopathique ont été rapportés avec des préparations d’immunoglobuline humaine normale. Cette atteinte méningée est réversible en quelques jours après l’arrêt du traitement.

    Des rares cas de thrombose ont été rapportés avec les immunoglobulines humaines normales en majorité chez les sujets âgés ainsi que chez les patients présentant des risques d’ischémie (diminution de l’apport sanguin) cérébrale ou cardiaque, une surcharge pondérale ou atteints d’hypovolémie (diminution du volume sanguin circulant) sévère.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien ou à votre infirmière. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres régionaux de Pharmacovigilance. www.ansm.sante.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et l’emballage. La date d’expiration fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.

    Ne pas congeler.

    Ne jetez aucun médicament au tout à l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion  

    · La substance active est :

    L’immunoglobuline humaine normale.................................................................................. 50 mg/ml*

    * Correspondant à une quantité totale en protéines, dont au moins 95 % sont des IgG.

    · un flacon de 20 ml contient 1 g d’Immunoglobuline humaine normale.

    · un flacon de 50 ml contient 2,5 g d’Immunoglobuline humaine normale.

    · un flacon de 100 ml contient 5 g d’Immunoglobuline humaine normale.

    · un flacon de 120 ml contient 6 g d’Immunoglobuline humaine normale.

    · un flacon de 200 ml contient 10 g d’Immunoglobuline humaine normale

    · un flacon de 500 ml contient 25 g d’Immunoglobuline humaine normale.

    Répartition en sous-classes d’IgG :

    IgG1.............................................................................................................................. 62,6 % ± 2,2

    IgG2.............................................................................................................................. 31,1 % ± 2,3

    IgG3............................................................................................................................... 6,1 % ± 1,6

    IgG4............................................................................................................................... 1,2 % ± 0,2

    IgA max 0,2 mg/ml (4 mg/g de protéines)

    · Les autres composants excipients sont :

    Le maltose et l’eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que OCTAGAM 50 mg/ml, solution pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur  

    OCTAGAM se présente sous forme de solution pour perfusion. Flacon de 20, 50, 100, 120, 200 ou 500 ml.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    OCTAPHARMA FRANCE

    62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET

    92100 BOULOGNE BILLANCOURT

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    OCTAPHARMA FRANCE

    62 BIS AVENUE ANDRE MORIZET

    92100 BOULOGNE BILLANCOURT

    Fabricant  

    OCTAPHARMA

    72, rue du Maréchal Foch

    67380 LINGOLSHEIM

    ou

    OCTAPHARMA Pharmazeutika Produktionsges. M.b.h.

    Oberlaaer Strasse 235

    1100 VIENNA

    Autriche

    ou

    OCTAPHARMA AB

    LARS FORSSELS GATA 23

    11275 STOCKHOLM

    SUEDE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :

    OCTAGAM 5%

    OCTAGAM 50 mg/ml

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    {MM/AAAA}>< {mois AAAA}

    Autres  

    Sans objet.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13932
    • Date avis : 04/02/2015
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par OCTAGAM 50 mg/ml est important dans le traitement immunomodulateur dans les polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC).
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-10822
    • Date avis : 22/06/2011
    • Raison : Réévaluation SMR
    • Valeur : Important
    • Description : Sur la base des mesures correctives prévues pour garantir la sécurité d'emploi et sous réserve que la production future des lots d'OCTAGAM réponde aux normes de qualité requises, la Commission de la Transparence considère que le service médical rendu par les spécialités OCTAGAM est important dans les indications de l'AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-9860
    • Date avis : 23/03/2011
    • Raison : Réévaluation SMR
    • Valeur : Insuffisant
    • Description : En raison des inquiétudes sur la tolérance (augmentation des événements thromboemboliques) des spécialités OCTAGAM 50 mg/ml et OCTAGAM 100 mg/ml, faisant suite à la décision de suspension temporaire des deux AMM par la Commission européenne, celles-ci semblent avoir des performances inférieures aux autres spécialités d'immunoglobulines humaines intraveineuses qui leur sont comparables. La Commission de la Transparence considère que le service médical rendu par les spécialités OCTAGAM est insuffisant pour une prise une charge par la solidarité nationale au regard des alternatives existantes.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-13932
    • Date avis : 04/02/2015
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : OCTAGAM n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise en charge des polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques par rapport aux autres immunoglobulines (TEGELINE, PRIVIGEN).
    • Lien externe